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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 01:22
COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT

 

 

 

Addis Abeba, le 11 juillet 2018

 

En Afrique, l’action de l’État est la clef pour relever les défis de la croissance, de l’emploi et de l’inégalité, selon le nouveau rapport conjoint de la Commission de l’Union africaine et du Centre de développement de l’OCDE

 

L’Afrique a besoin de stratégies de développement plus cohérentes, qui mettent l’accent sur une meilleure action publique, pour pleinement relever les défis de la croissance, de l’emploi et des inégalités liés à l’émergence inédite que connaît le continent, selon la première édition du rapport économique annuel de la Commission de l’Union Africaine, produite en collaboration avec le Centre de développement de l’OCDE.

 

Dynamiques du développement en Afrique 2018, premier rapport économique annuel de la CUA depuis sa création en 1963, a été lancé aujourd’hui au siège de la Commission de l’UA, à Addis Abeba. Selon l’analyse, l’orientation favorable des cours des matières premières, la demande intérieure robuste, les progrès dans la conduite des politiques macroéconomiques et des stratégies de diversification des économies nationales ont été les principaux moteurs de la croissance africaine récente, qui devrait atteindre 4% par an entre 2018 et 2020. De même que le choix, gagnant, de certains pays d’accroître l’investissement dans les infrastructures et la multiplication des partenariats commerciaux – notamment avec la Chine, l’Inde et d’autres pays émergents.

 

Depuis le début du siècle, l’Afrique est la deuxième région du monde à la croissance la plus rapide après l’Asie, avec un taux de croissance annuel moyen du produit intérieur brut (PIB) de 4,7% entre 2000 et 2017. Malgré tout, cette croissance n’a pas été suffisante pour enclencher des changements de fond. Le rapport, consacré au thème « croissance, emploi et inégalités », souligne l’importance d’accélérer la transformation structurelle des économies d’Afrique. La croissance reste en effet irrégulière. Ainsi, au cours de la période 2016-20, seuls trois pays, sur les cinquante-cinq que compte le continent, devraient atteindre l’objectif d’un taux de croissance annuel moyen supérieur à 7 % fixé par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

 

Par ailleurs, cette croissance n’a pas créé suffisamment d’emplois décents. Aujourd’hui, 282 millions d’individus occupent des emplois précaires. À ce rythme, 66 % des emplois resteront vulnérables en 2022, un taux bien supérieur à l’objectif des 41 % pour 2023. Ce, alors que la population du continent augmente très rapidement – un quart de la population mondiale sera africaine d’ici à 2050. Le rapport souligne également la nécessité d’accroître la productivité : les entreprises africaines accusent un retard important au niveau mondial dans des secteurs à fort potentiel de création d’emplois comme l’agro-industrie, la construction, le cuir, l’industrie manufacturière légère et les services logistiques.

 

Enfin, la croissance en Afrique a un effet plus faible sur la réduction des inégalités et l’amélioration du bien-être qu’ailleurs dans le monde. Si le coefficient de Gini du continent africain avait baissé de 7 points supplémentaires pour se situer à 35 -c’est-à-dire le niveau actuel en Asie -  la croissance aurait sorti 130 millions de personnes supplémentaires de la pauvreté pour la période 1990-2016. Malgré un recul de l’extrême pauvreté, celle-ci touche encore 35% de la population sur le continent soit 395 millions de personnes.

 

 

Le rapport révèle également les performances contrastées des différentes régions africaines en matière de croissance, d’emploi et d’inégalités.

·         L'Afrique de l'Est a bénéficié d'une croissance économique plus forte et plus résiliente que les autres régions, plus de 4% par an depuis 1990, grâce à une économie plus diversifiée.

·         Alors que le sous-emploi et l'emploi vulnérable caractérisent la majorité des marchés du travail africains, certains pays d'Afrique du Nord et australe font également face à un chômage structurel élevé.

·         En Afrique centrale, le nombre d'emplois dans le secteur formel diminue depuis 2015.

·         L'Afrique de l'Est et l’Afrique de l'Ouest sont parvenues à réduire leurs taux d'extrême pauvreté de 23 et 12 points de pourcentage respectivement entre 1990 et 2013.

·         L'Afrique australe est la région d’Afrique la plus inégalitaire : elle compte six des dix pays les plus inégalitaires du monde en termes de revenus.

 

Le rapport souligne que l’action publique est la clef d’une meilleure performance en matière de croissance, d’emploi et d’inégalités : les stratégies nationales sont plus efficaces lorsqu’elles favorisent une bonne coordination inter-sectorielle de l’action gouvernementale, la participation active des acteurs économiques et des citoyens, et une approche territorialisée du développement.

 

« Face à ses défis, l’Afrique possède d’importants atouts : une population jeune et entreprenante, des territoires en pleine mutation avec des campagnes en croissance et une urbanisation rapide, des ressources naturelles considérables, des économies dynamiques, de riches écosystèmes, une diaspora solidaire. Mais, dans de trop nombreux cas, les politiques publiques n’ont pas réussi à mobiliser ces atouts efficacement. La mise en œuvre du programme de réformes tracé par l’Agenda 2063 exige des capacités gouvernementales accrues, plus de responsabilité, de transparence et de coordination et la promotion d’une bonne action institutionnelle » a déclaré Victor Harison, commissaire aux Affaires économiques de la CUA, lors du lancement du rapport.

 

« L’Afrique a aussi un rôle crucial à jouer dans la refonte profonde du cadre de la coopération internationale qu’appellent les Objectifs du développement durable. Le continent est une formidable terre d’innovations en matière de stratégies de développement : ses partenaires ont intérêt à l’écouter d’avantage et mieux accompagner la mise en œuvre de ses stratégies créatives », a ajouté Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l'OCDE et conseiller spécial du Secrétaire général de l'OCDE pour le développement, également présent à Addis Abeba.

 

Dynamiques du développement en Afrique 2018 proposent dix actions stratégiques prioritaires déclinées sur trois axes - économique, social et institutionnel -  pour concrétiser les objectifs de développement inscrits dans l’Agenda 2063. 

 

Développement économique durable

Développement social

Développement des institutions

  I.         Favoriser l’investissement intérieur

II.         Diversifier les exportations

III.         Renforcer les liens rural- urbain

IV.         Encourager la croissance verte

V.       Étendre et améliorer l’éducation

VI.       Renforcer les systèmes de protection sociale

VII.     Améliorer les partenariats de l’Afrique avec le reste du monde

VIII.     Approfondir l’intégration régionale

   IX.     Mieux mobiliser les ressources intérieures

     X.     Renforcer la gouvernance économique et politique

 

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 01:15
Lu pour vous : Bangui, un ancien chef du GIGN nommé ambassadeur
Lu pour vous : Bangui, un ancien chef du GIGN nommé ambassadeur

 

 

 

Par La redaction de Mondafrique 11 juillet 2018

 

Eric Gérard, ancien commandant du GIGN, actuellement consul général de France à Alger, où il est réputé avoir imposé une politique restrictive d’attribution de visas, vient d’être nommé ambassadeur de France en République centrafricaine,

 

Le poste d’ambassadeur de France en Centrafrique est doublement sensible: les deux représentants précédents de la France ont été révoqués, dont l’un en raison d’un trafic de visas qui lui a valu une mise à pied brutale; la situation calamiteuse de ce pays anciennement sous influence française et aujourd’hui sous tutelle de la Russie suppose un certain doigté, notamment sur le plan sécuritaire.

 

Cet ancien militaire est spécialiste de la lutte anti terroriste et en tant qu’ancien commandant du GIGN, un expert en crise aiguë. Ce n’est pas forcément le profil qu’attendait du nouvel ambassadeur le régime centrafricain. Mais le message de Paris est clair: il y a péril en la demeure du président Touadera, la Centrafrique est devenue un pays à haut risque

 

 

Le diplomate Eric Gérard en route vers Bangui

 

CENTRAFRIQUE/FRANCE 28/06/2018 à 15h27

 

Actuel consul général de France à Marrakech, Eric Gérard devrait succéder à Christian Bader comme ambassadeur de France en Centrafrique. Agé de 55 ans, cet ancien officier formé à Saint-Cyr a été par le passé chef du service de sécurité diplomatique et de la défense du ministère français des affaires étrangères. Sa toute première mission sera de ramener le calme et l'ordre au sein de la chancellerie traversée, ces derniers mois, par une crise profonde (LC n°774).


En poste à Bangui de 2013 à 2016, le diplomate Charles Malinas avait été rappelé dans le cadre d'une enquête interne au Quai d'Orsay. Il lui a été reproché d'avoir, sinon alimenté, du moins couvert, une politique extrêmement généreuse dans l'octroi de visas. Ce "trafic" aurait impliqué plusieurs autres membres de l'ambassade. Successeur de Charles Malinas, Christian Bader avait, lui, été rappelé en raison d'un management jugé directif. Militaire de formation, Eric Gérard sera par ailleurs à même de cerner l'enjeu stratégique que représente désormais ce pays pour les grandes puissances telles que la Russie et la Chine (LC n°779).

 

© La Lettre du Continent 

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 00:56
Centrafrique : le FMI décaisse près de 18 milliards de F CFA

 

 

 

https://www.cameroon-tribune.cm  Sainclair MEZING | 11-07-2018 08:39

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouveau décaissement en faveur de la République centrafricaine à l’issue de son dernier conseil d’administration.

 

D’un montant de 17,9 milliards de F, cette enveloppe intervient après la quatrième revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). 

 

«Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par la FEC ont été satisfaisants en dépit de conditions sécuritaires et humanitaires difficiles.

 

Les autorités ont accéléré l’exécution de leur programme de réformes et de leurs plans d’investissement public», a affirmé Tao Zhang, directeur général adjoint et président par intérim du FMI.

 

Ce qui porte à 68,9 milliards de F le montant total des décaissements au titre de l’accord au pays de Faustin Archange Touadéra.

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 00:50
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Les forces de défense et de sécurité dans la dynamique de l’armée de garnison

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, 11 Juillet 2018 (RJDH)—La vision actuelle des autorités sur l’armée Centrafricaine, est de passer de l’armée de projection à une armée de garnison. Comment se présente ce projet ainsi que son coût de financement ?

Dans la dynamique de reconstruction de l’armée nationale, une table ronde a été organisée du 4 au 5 juillet 2018 à Bangui, afin de réfléchir sur le redéploiement et redimensionnement des Forces de Défense et de Sécurité.

Les travaux ont indiqué que quatre zones de défense seront créées à travers le pays. La Zone de Défense Autonome de Bangui, qui couvrira les préfectures de l’Ombella M’Poko, la Lobaye et la Kemo.  La Zone de Défense du Nord-Ouest avec la base militaire de Bouar, couvrira les préfectures de la Nana-Mambéré, Mamberé-Kadei, Sangha-Mbaéré, Ouham et Ouham-Pendé.  La Zone de Défense du Nord-Est, avec comme base militaire à Ndélé couvrira les préfectures de Bamingui-Bangoran, de la Nana-Gribizi, de la Haute-Kotto et du Vakaga. Enfin, la Zone de Défense du Sud-Est avec comme base Bangassou, veillera sur les préfectures du Mbomou, du Haut-Mbomou, de la Basse-Kotto et de la Ouaka.

L’effectif des Forces Armées Centrafricains devrait s’accroitre de 8.221 en 2018 à 9.871 en 2022. Le besoins nécessaire du fonctionnement et d’investissement s’élève à 539.708.100.000 FCFA.

Au niveau des forces de sécurité, à la Gendarmerie, leur effectif de 2.065 en 2018 devrait passer à 5.000. La gendarmerie aura besoin pour les investissements 16.578.560.621 FCFA et 1.236.706.322 pour le fonctionnement. Ces montants concernent les 18 mois prochains.

L’autre défi concerne la police nationale. Le gouvernement a besoin d’augmenter leur effectif. De 1.178 policiers en 2018, le défi est d’atteindre 5.000 policiers en 2023. Alors que les besoins financiers s’élèvent 1. 616.223.600 FCFA d’investissement pour les 18 mois. Le fonctionnement pour les 18 moins s’élèvent à 332. 844.200 FCFA.

L’armée de garnison comme voulue par le chef de l’Etat Centrafricain reste un processus qui nécessite un gros financement.

 

 

Centrafrique : Des partenaires accueillent favorablement l’expression des besoins du gouvernement de financer la restauration de l’autorité de l’Etat

 

PAR ESTELLE-CARINE MAZOUMOKO LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, 11 juillet 2018 (RJDH)—La France, les USA et la Fédération de la Russie ont salué l’initiative du gouvernement à organiser la table ronde sur la restauration de l’autorité de l’Etat et le redimensionnement des forces de défense et de sécurité. Ces pays se sont engagés à soutenir le programme de défense et de protection des civils en RCA. Engagement pris le 5 juillet en la salle de conférence de la CEMAC à Bangui.

La Centrafrique après le retour à l’ordre constitutionnel se heurte à des difficultés sécuritaires qui continuent de saper l’autorité de l’Etat. L’armée nationale quoi qu’entrainée par les forces européennes n’a pas encore tout ce qu’il faut pour faire face aux défis de l’heure. C’est dans ce contexte que le gouvernement exprime des nouveaux besoins inclus dans le plan de consolidation de la paix RCPCA à hauteur de 540 milliards repartis entre les charges de fonctionnement, des ressources humaines et des équipements sur une période de cinq ans.

Un expert français participant à ces travaux marque l’attachement de son pays à aider la République Centrafricaine. «  Nous sommes le partenaire traditionnel de la RCA et nous sommes toujours présente en RCA par son engagement au niveau multilatéral et bilatéral.3000 euro de matériels ont été donnés au bataillon d’amphibie soit une dizaine de camions ainsi que des matériels  de soutiens de l’ordre, le second semestre 2018 c’est-à-dire le mois d’octobre sera consacré à la protection civile et les mêmes perspectives seront reconduites davantage en 2019 pour la sécurité », a-t-il souligné dans son intervention.

La Russie déjà présente dans le pays par le truchement du Conseil de Sécurité avec son mandat d’équiper et d’entrainer les FACA à l’utilisation des armes qu’elle a livrées,  a aussi annoncé sa volonté de poursuivre sur cette lancé. « Membre du Conseil de Sécurité, nous sommes engagés et nous allons continuer à supporter la formation des forces de défense intérieur et l’utilisation des armes et munitions », a déclaré le diplomate russe lors de cette rencontre.

Les américains quant à eux ont annoncé une enveloppe 500 millions de dollars déjà versés pour soutenir les besoins logistiques des forces de défense centrafricaine. Plusieurs organisations continentales et régionales à savoir : l’Union Européenne, la CEEAC et les pays amis tels que le Maroc, le Tchad, l’Allemagne et la Cameroun ont approuvé l’initiative du gouvernement.

 

 

Centrafrique : Le pays table sur deux axes prioritaires de sécurité en 5 ans

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 11 Juillet 2018(RJDH)—Les FACA et les Forces de sécurité constituent les deux axes prioritaires sur cinq ans. Vision présentée ce 4 juillet à Bangui lors de la table ronde.

Sur le fond, l’armée passe d’une armée de projection à une armée de garnison avec la perspective de déploiement des FACA à Bangassou, Bouar, Ndélé et Bangui. La police et la gendarmerie seront déployées à Paoua, Bangassou, Obo et Bouar considérées comme de zones prioritaires.

les deux axes prioritaires sont consacrés exclusivement au découpage des zones de défense et d’un plan d’accompagnement des forces de défense et de sécurité FACA  d’une part  et les forces de sécurité intérieure (FSI) d’autre part. 4 zones de défense de déploiements et des opérations conjointes sont identifiées pour les FACA à savoir : la base de Bouar à l’ouest qui permet aux FACA d’avoir une couverture dans le nord Ouest. Ensuite à Ndélé au Nord Est, à partir de là, les FACA vont coordonner la sécurité jusqu’au septentrion. Au sud-est Bangassou qui vient d’accueillir les FACA est identifiée pour la garnison et enfin Bangui considéré comme une zone autonome regroupant au moins deux bataillons.

Le gouvernement soumet aux partenaires un plan ambitieux « un bataillon d’infanterie territorial 40 véhicules de transport avec une projection de 9871 hommes d’ici à 2022 » peut on lire dans le document intitulé Faca demain.

Outre cette vision, le gouvernement table sur un investissement chiffré à 539 708 100 000 FCFA avec évolution des effectifs allant de 2018 à 2022 pour atteindre 9871 FACA et 10 000 les policiers et gendarmes (FSI) dont 5000 policiers et 5000 gendarmes.

Le gouvernement, lors de la table ronde de Bruxelles a exprimé un besoin de 2 milliards pour financer la réforme du secteur de sécurité (RSS). Avec l’évolution de la situation sécuritaire les besoins aussi ont évolué avec d’où nécessité pour le gouvernement d’organiser la table ronde de Bangui qui rend dynamique et non statique celle de Bruxelles.

 

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 00:39
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE LA DIFFUSION D’UN COMMUNIQUE INCITANT A LA VIOLENCE

 

Bangui, le 11 Juillet 2018 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), condamne la publication, en début de semaine, d’un communiqué outrageant et discriminatoire par une organisation dénommée « Ligue de Défense de l’Eglise », appelant à la violence contre une communauté sur des bases religieuses. “La MINUSCA lance un appel à toute la population centrafricaine pour qu’elle résiste à toute forme de manipulation qui pourrait entaîner de nouvelles violences”, a indiqué en conférence de presse le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro.

 

« Tout en soulignant sa forte condamnation des crimes odieux commis contre des membres du clergé catholique notamment, la MINUSCA rappelle que de tels discours enfreignent à des dispositions aussi bien internationales que nationales qui encadrent l’exercice de la liberté d’expression et de la presse », a ajouté le porte-parole. Il a salué la condamnation dudit communiqué par le Haut Conseil de Communication (HCC) et a réitéré l’engagement de la MINUSCA à poursuivre son action avec les autorités gouvernementales et autres entités centrafricaines pour faire cesser toute propagation de discours pouvant fragiliser le vivre ensemble, conformément à son mandat et à la résolution 2399 du Conseil de sécurité.

 

Au cours de la conférence de presse, le porte-parole a indiqué que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies ainsi que le leadership et les chefs de sections de la MINUSCA ont signé mardi, « un engagement destiné à renforcer la prévention et la lutte contre les exploitations, les abus sexuels ainsi que les harcèlements sexuels ». « La signature de ce document réitère l’engagement de la Mission dans la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro du Secrétaire général contre l’exploitation et les abus sexuels, notamment la protection des victimes », a-t-il souligné.

 

Concernant le monitoring de la situation des droits de l’homme en Centrafrique, le porte-parole a annoncé que la MINUSCA a vérifié et documenté, tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays, 69 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 139 victimes, au cours de la période du 4 au 10 juillet. « Les zones les plus affectées sont le Noufo, dans la Mambéré-Kadéï avec les éléments du groupe armé Siriri et la zone de Mbrès et ses alentours, dans la Nana-Gribizi, lors de l’attaque des populations par les éléments armés MPC », a renchéri le porte-parole, soulignant que les auteurs présumés des 69 incidents sont d’une part les groupes armés et d’autre part les agents de l’Etat.

 

Le porte-parole a évoqué les efforts entrepris récemment par les forces vives centrafricaines dans certaines parties du pays, en vue de la prévention de la violence et le renforcement de la cohésion sociale, avec la signature d’un pacte de non-ingérence entre les communautés islamiques de Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé destiné à « dissocier les communautés religieuses des actions entreprises par des criminels » ainsi que la mise en place d’un comité d’alerte précoce et de prévention de génocide, de crimes de guerre et autres atrocités à Bria. « La division des droits de l’homme de la MINUSCA, qui a soutenu l’organisation de l’atelier, va appuyer ce comité », a annoncé le porte-parole, condamnant par ailleurs les violences qui ont eu des répercussions sur l’appui humanitaire.

 

De son côté, le porte-parole de la Force, le major Séraphin Embondza, s’est penché sur la situation sécuritaire, « globalement positive malgré quelques incidents notamment dans le sud-ouest avec le groupe Siriri ». A l’est, le porte-parole militaire a mis l’accent sur « les patrouilles conjointes de jour et de nuit Force-FACA, effectuées dans le village de Bandaka, Bandassi 1et 2 et au niveau du camp des déplacés internes ». « A Obo, sur l’axe Obo-Mboki les FACA en collaboration avec la Force de la MINUSCA ont érigé des points de contrôle afin d’empêcher les éléments armés de la LRA de commettre des actes de violence et de harcèlement contre les populations civiles », a-t-il ajouté.

 

Pour sa part, le porte-parole de la composante Police de la MINUSCA, le capitaine Leo Franck Gnapié, a annoncé le démarrage d’une formation à Berberati, sur les techniques d’enquêtes complexes au profit de 13 officiers de police et gendarmerie centrafricains. Il a aussi annoncé l’organisation récente, dans le cadre de la mise en œuvre des postes de Police avancés, d’une une sensibilisation au camp des déplacés de Nguéré A Gba Da, Kaga-Bandoro, sur les détentions illégales d’armes à feu et de munitions et le port d’armes blanches dans les camps.

 

____________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

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11 juillet 2018 3 11 /07 /juillet /2018 00:37
Jean Serge Bokassa critique les actions de Touadera et appelle à une solution collégiale

 

 

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 10 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 10 Juillet 2018(RJDH)—-Jean Serge Bokassa allié de Faustin Archange Touadera s’explique sur ses désaccords avec Touadera qu’il accuse d’avoir divisé sa famille et les centrafricains. Il s’inscrit en faux à l’idée selon laquelle il est de la majorité présidentielle, encore moins de l’opposition ni du centre. Position exprimée au cours de l’émission Actualité et Nous de la Fréquence RJDH ce matin à Bangui.

 

Quelques mois après avoir poussé l’exécutif à le démettre du gouvernement, Jean Serge Bokassa clarifie sa position d'allié stratégique de Touadera au second tour des élections de 2016, on peut noter ceci. Je ne suis pas de la majorité présidentielle, ni dans l’opposition encore moins du centre mais je suis un citoyen et je m’inscris dans cette approche-là a indiqué Jean Serge Bokassa.

 

Posture citoyenne, nouvelle approche, Jean Serge Bokassa n’a pas apprécié la hausse des fonds spéciaux du chef de l’Etat et du premier ministre qui passe de 1,2 milliard à 1,5 milliards. « Dans un contexte aussi difficile, on souhaite voir les dépenses de l’Etat- être réduites, on n’a plutôt le sentiment qu’elles sont augmentées, si tel était le cas, il faudrait bien en apprécier les raisons » a regretté Jean Serge Bokassa.

 

Abordant la question du dialogue en vue entre le gouvernement et les groupes armés, Jean Serge Bokassa n’a pas la langue de bois pour qualifier cela des conséquences de  l’échec de l’Exécutif « ce dialogue est le reflet de deux années d’échec éventuellement post-élection si des solutions avaient été trouvées, je crois qu’on en serait pas là.  C’est l’échec du gouvernement et de la communauté internationale. L’échec est global mais après, il faut situer les responsabilités points par points » a-t-il déclaré.

 

Face à l’échec collectif Jean Serge Bokassa ne tarit pas de solution de sortie et appelle à une réponse collective à travers la jeunesse « je veux encourager la jeunesse à s’éveiller intellectuellement et à prendre son destin en main mais dans une approche plutôt pacifique parce qu’il est hors de question de laisser faire tout et n’importe quoi » a-t-il conclu.

 

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11 juillet 2018 3 11 /07 /juillet /2018 00:28
LA SEULE FEMME À LA CONQUÊTE DU FAUTEUIL PRÉSIDENTIEL DE 2018 AU MALI

 

 

 

http://bamada.net  Par bamada.net 09/07/2018

 

Djénébou N’Diaye, entrepreneur de son état, est la seule femme candidate pour l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. Elle sera dans la course avec 23 hommes dont le Président de la République sortant Ibrahim Boubacar Kéïta. Madame Kanté est la deuxième femme dans l’Histoire du Mali démocratique à se présenter à une élection présidentielle après Sidibé Aminata Diallo en 2007.

 

« Je suis candidate parce que je suis révoltée. Les hommes qui sont là ne pensent qu’à eux-mêmes, pas au pays », a déclaré à l’AFP Kanté Djénébou N’Diaye.

 

La Représentante des femmes maliennes aux élections présidentielles de 2018 est âgée de 55 ans. Elle est entrepreneur et a fait fortune en Centre Afrique où elle était proche de l’ancien Président François Bozizé et de son épouse. Elle est rentrée au bercail il y a une dizaine d’années. À son retour, Djébou, comme la surnomment ses proches, s’est lancée dans l’immobilier.

 

Le fait de ne pas être connue par le Public ne lui a pas empêché de se lancer pour manifester son intention politique à l’égard de son pays, le Mali.

 

Lors de l’annonce officielle de sa candidature, le 16 juin dernier, elle s’est dite préoccupée par la condition de ses sœurs maliennes. «Les femmes du Mali sont isolées dans la Politique ; or, aujourd’hui il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire aussi», a-t-elle dit.

 

Elle s’est présentée sous la coloration du mouvement des migrants pour la reconstruction du Mali ou « Mali Dio Ton ». Mme Kanté Djénébou N’Diaye est candidate indépendante.

 

La femme candidate est, donc, dans la course à la conquête de Koulouba avec 23 Adversaires, tous des hommes.

 

Adama A. Haïdara : LE COMBAT

 

 

Campagne présidentielle 2018 : La candidate Djénéba N’Diaye explique sa vision pour le Mali

 

https://www.maliweb.net  Par Le Républicain  9 Juil 2018

 

A peine lancée la campagne présidentielle du 29 juillet 2018, la candidate de la Femme en marche pour un Mali émergent (FEMME), Mme Kanté Djénébou N’Diaye dite « Djébou », soutenue par plus 800 associations et mouvements (du Mali et de la diaspora), n’a pas tardé à se lancer dans la bataille. Le samedi 7 juillet 2018, à son quartier général (QG) de campagne, sis à Lafiabougou, elle a animé un point de presse pour informer l’opinion nationale et internationale, sur ses intentions pour un Mali meilleur, de paix, de santé, de travail, etc.

 

Seule femme parmi les 24 prétendants au fauteuil présidentiel, « Djébou N’Diaye » s’engage à consolider l’entraide, la cohésion sociale, à faire une répartition équitable des ressources entre le Maliens, un  programme de développement accéléré majorant le taux de représentativité, des femmes  en plaçant la barre 40% au lieu de 30% de places dans les instances de décision.

 

De plus, elle s’engage à assurer la sécurité des Maliens et du pays, gage de tout de développement. «J’appliquerai simplement les stratégies politiques  adaptées aux réalités   maliennes sur le plan social, communicationnel », promet « Djébou N’Diaye ».  De plus, dit-elle, « je vais beaucoup  m’investir pour  avoir le maximum d’électorat féminin possible avec un bon programme.  Si je suis candidate pour avoir le suffrage des Maliens pour être présidente de la République », déclare-t-elle.

 

Elle se définit comme une femme  certes, mais explique que la femme  est tout, connait tous les problèmes du pays  et est la première victime aussi des problèmes. Que ce soit les difficultés liées à la  santé, l’éducation, au  chômage, à la migration, etc., indique-t-elle, si la femme  n’est pas touchée  au départ, elle l’est au milieu ou à la fin. «C’est pourquoi je demande à mes sœurs, mères, filles rurales et urbaines, aux jeunes, de voter, d’avoir confiance cette fois ci- à une femme, une mère de famille », raconte-elle

 

Elle a invité la population à essayer les femmes cette fois-ci pour éviter d’être déçue par la suite. « Voter pour moi sœurs pour qu’on cesse de perdre la vie en accouchant, soit éduquer, qu’il y ait du travail pour nos jeunes, que les ressources du pays soit partager équitablement. J’invite les femmes et les jeunes qui constituent le plus grand électorat, de  cesser de prendre les 5000 Fcfa pour vendre leurs voies», a-t-elle dit.

 

Djénéba N’Diaye est née le 10 septembre 1963 à Sikasso, au Mali. Fille d’un administrateur civil, elle effectua ses études primaires à Sikasso et Mopti où elle obtint  le Def  en 1979. Orientée au Centre Sankoré de Mopti, elle obtient pour un cycle professionnel qui sera sanctionné pour un diplôme en comptabilité en 1982. Avec ce diplôme, elle se lance dans plusieurs activités commerciales et industrielles, dont le négoce commerce entre le Mali et la Côte d’Ivoire et l’entreprenariat dans le domaine du Bâtiment de l’entreprise Mallal BTP, elle est aussi administrateur dans plusieurs sociétés, au Mali et à l’étranger.

 

En matière de gestion des affaires publiques, elle a exercé les fonctions de chargé de mission auprès de l’ancienne première dame de Centrafrique, en la personne de madame Monique Bozizé, et de conseillère politique après du président François Bozizé.

 

Hadama B. Fofana

 

Lu pour vous 

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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 01:59

 

 

http://pagesafrik.info   Par Martin Kam  9 juillet 2018

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un décaissement de 32,1 millions de dollars en faveur de la république centrafricaine, après l’achèvement de la quatrième revue de l’accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).

 

Cette décision portera le total des décaissements au titre de l’accord à environ 123,7 millions de dollars, a précisé l’institution internationale soulignant que la mise en œuvre du programme est satisfaisante dans un contexte difficile.

 

« Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par la FEC ont été satisfaisants en dépit de conditions sécuritaires et humanitaires difficiles. Les autorités ont accéléré l’exécution de leur programme de réformes et de leurs plans d’investissement public », a affirmé à l’issue du conseil d’administration de l’organisation, Tao Zhang, directeur général adjoint et président par intérim.

 

Selon lui, « la politique budgétaire est globalement en bonne voie. Le budget révisé pour 2018 inclut de nouvelles mesures portant sur les recettes et reste axer sur l’objectif de solde primaire intérieur tout en prévoyant une augmentation des dépenses sociales et des dépenses d’investissement ».

 

Tao Zhang a toutefois estimé qu’il sera crucial de redoubler d’efforts pour mobiliser les recettes intérieures, qui restent faibles, afin de pouvoir soutenir l’augmentation des dépenses.

 

Au vu du risque élevé de surendettement, il a indiqué qu’«il est essentiel de continuer de recourir à des financements sous la forme de dons pour préserver la viabilité de la dette ».

 

A propos des réformes budgétaires structurelles que les autorités centrafricaines continuent de mettre en oeuvre, le FMI a indiqué qu’elles ont contribué à renforcer le compte unique du Trésor et ont amélioré la transparence budgétaire et la traçabilité des recettes intérieures, notant que publication trimestrielle des rapports d’exécution budgétaire permet de mieux surveiller les dépenses.

 

le FMI recommande toutefois d’envisager davantage « une rationalisation des taxes quasi-budgétaires, une réduction des procédures de paiements exceptionnelles et un renforcement du système de déclaration de patrimoine ».

 

L’organisation a estimé également important de tenir les engagements en matière de renforcement de la transparence dans la gestion des ressources naturelles.

 

« L’État a commencé à apurer les arriérés intérieurs. Le remboursement transparent des arriérés soutiendra la croissance, et renforcera la crédibilité de l’État et le secteur bancaire », s’est réjoui Tao Zhang.

 

Martin Kam

CENTRAFRIQUE: LE FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL APPROUVE UN DÉCAISSEMENT DE 32,1 MILLIONS DE DOLLARS
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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 01:56
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : les habitants du camp des Castors déterminés à regagner leur domicile après la dernière crise

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 9 JUILLET 2018

 

BANGUI,  le 09 Juillet 2018 (RJDH)…….Après la dernière crise lors de laquelle la majorité des habitants a abandonné le quartier,  les administrés du camp des Castors ont procédé le week-end dernier au nettoyage de leur quartier pour favoriser un retour de ces déplacés à la maison.

 

Cette volonté de regagner leur domicile s’est manifestée dans un contexte où la situation sécuritaire déplorable engendrée par la crise connait une éclaircie.

 

Blaise Yakpé, Coordonnateur du comité de veille pour la patrie, initiateur de cette activité clarifie ses motivations. «Nous avons constaté que depuis les derniers évènements survenus au niveau du 3ème Arrondissement, précisément dans les secteurs des Castors, Yakité, et du quartier Sara-Kaba désertés par les habitants, les herbes ont occupé l’espace vital, ce qui constitue un motif de peur. Nous avons alors échangé avec nos pairs  du camp des Castors et ensemble, nous avons décidé de procéder au  nettoyage du quartier pour favoriser le retour des déplacés chez eux », a-t-il expliqué.

 

Pour lui, le projet ne compte pas s’arrêter là, « On ne compte pas s’arrêter au niveau des Castors ; nous comptons élargir cette action dans les quartiers environnants et y associer nos frères musulmans avec qui nous sommes déjà en pourparlers  pour restaurer la cohésion sociale» a-t-il précisé.

 

Alain Feidangay, Secrétaire général du Chef du camp des Castors, apprécie à sa juste valeur l’initiative du comité de veille pour la patrie «j’apprécie cette initiative, puisque la dernière crise a fait que beaucoup de nos administrés ont abandonné leurs maisons d’habitation. Je crois que le moment est venu pour que tout le monde revienne à la maison», a-t-il déclaré.

 

La situation sécuritaire dans le camp des Castors s’est nettement améliorée après la dernière crise qui a secoué ce secteur

 

 

Centrafrique : Des journalistes, opérateurs de téléphonie mobile et artistes se mobilisent pour la sensibilisation avant le grand DDRR

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 9 JUILLET 2018

 

BANGUI, 08 Juillet 2018(RJDH) — Des journalistes, opérateurs de téléphonie mobile et artistes se sont réunis les 05 et 06 Juillet 2018 à l’Hôtel Oubangui pour discuter sur le plan de stratégie de communication à adopter avant le grand DDRR qui sera lancé par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.

 

Cette rencontre avec les responsables du Programme National du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement et le responsable des activités de Réduction de Violence Communautaires(CVR) intervient six(6) mois après la clôture du projet pilote DDRR.

 

L’objectif de cette rencontre, selon Bienvenu Noél Selesson, Coordonnateur du DDRR, est de mettre la population sur un même niveau d’information, « Nous voulons mettre à contribution les hommes des médias, les opérateurs économiques et les artistes afin qu’ils puissent informer et sensibiliser la population sur le processus du DDRR global qui sera bientôt lancé par le chef de l’Etat », a-t-il indiqué.

 

Hervé Hesse, responsable du projet CVR Réduction de Violences Communautaires, a rappelé aux participants les processus pour une réintégration communautaire et d’ajouter « l’avantage des activités du CVR ne se limite pas seulement aux ex-combattants non éligibles, mais cela sera d’abord pour la communauté. Car c’est la communauté qui décide de tout », a-t-il précisé.

 

Deux jours durant, les participants ont profité de cet atelier pour proposer la stratégie de communication afin de mener une bonne campagne de sensibilisation auprès de la population tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays et cela pendant le mois précédant le lancement officiel du DDRR global par le président de la République Faustin Archange Touadera. Une date encore à la discrétion du président.

 

Le processus du DDRR global qui va bientôt commencer est le souhait de toute la population centrafricaine souhait exprimé lors des consultations populaires à la base ayant abouti au Forum national de Bangui.

 

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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 01:46
COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

 

 

 

DEVELOPPEMENT D’UN SYSTEME INFORMATIQUE POUR APPUYER LE DEPLOIEMENT DES FONCTIONNAIRES GRACE AU SOUTIEN DU PNUD ET DE LA MINUSCA

 

 

Bangui, 9 juillet 2018 - Dans le cadre de leur appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de restauration de l’autorité de l’Etat (RESA) élaborée et adoptée par le Gouvernement centrafricain à la fin de l’année 2017, le PNUD et la MINUSCA viennent de soutenir le développement d’un système informatique intégré, dénommé Lisango 2.0. Cet outil facilitera le suivi du redéploiement et de la présence des fonctionnaires et agents de l’Etat dans leurs lieux d’affectation.

 

Le développement de ce système fait partie des efforts communs pour la restauration de l’autorité de l’état sur le territoire national à travers entre autres, la relance des services publics à la base par le biais du redéploiement et de la sédentarisation des fonctionnaires dans les régions, préfectures et sous-préfectures du pays, un enjeu majeur pour le rétablissement du contrat social avec la population.

 

Mis en place sous l’égide de la Primature à travers le Comité interministériel chargé de la coordination et du suivi de la RESA, l’outil informatique, une fois suffisamment renseigné en données fiables, permettra de : (i) générer des tableaux de bord sur la présence des fonctionnaires et agents de l’Etat par préfecture, sous-préfecture et par département ministériel, (ii) élaborer de manière interactive les cartes d’illustration et (iii) fournir aux départements ministériels les données nécessaires pour l’élaboration de leurs plans de déploiement mais aussi la prise d’autres décisions stratégiques relatives à la restauration et extension de l’autorité de l’état.

 

A l’initiative du Comité interministériel chargé de la coordination et de suivi de la RESA, un atelier d’appropriation et de formation sur l’utilisation de Lisango 2.0 au bénéfice des points focaux (chargés des ressources humaines et responsables de l’informatique) de tous lesdépartements ministériels s’est tenue à Bangui du 25 au 27 juin et du 02 au 03 juillet 2018, avec l’appui du PNUD et de la MINUSCA. Une formation des préfets et sous-préfets sera organisée en appui au Ministère de l’administration du territoire et du développement local avec l’objectif de leur permettre d’acquérir les capacités de gérer la collecte d’informations et la maitrise des fiches techniques sur terrain, assurant ainsi la pérennisation de la base de données et une meilleure gestion de la présence, des mouvements et du fonctionnement des fonctionnaires et agents de l’Etat pour un meilleur service aux populations.

 

Au travers de cette formation, le système Lisango 2.0 et sa base des données sont transférés à la disposition de la Primature qui supervise le pilotage de la RESA. La MINUSCA et le PNUD poursuivront leur appui aux fins d’équiper la cellule technique chargée de la centralisation et du suivi des données collectées en matériels informatiques adaptés.

 

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

Vladimir Monteiro

Spokesperson/Porte-parole

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 - 72259932 | Extension : (173) 5545/5506 | Tetra : 10874

E-mail: monteiro6@un.org | Skype : Vladimir.Monteiro4 | Twitter : @MonteVlad

https:// minusca.unmissions.org

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

 

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