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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 02:07
Nouvel appel du Conseil de sécurité à l'arrêt des violences en Centrafrique

 

 

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a lancé vendredi un nouvel appel à l'arrêt de la violence en Centrafrique, affirmant sa "profonde préoccupation" face aux activités persistantes de groupes armés à Bangui, la capitale, et dans le pays.

 

Dans un communiqué, le deuxième en moins de trois mois, le Conseil de sécurité dénonce les attaques contre les civils, les Casques bleus et les travailleurs humanitaires, qui se traduisent par "un nombre inacceptable de morts, de blessés et de personnes déplacées".

 

"Le Conseil de sécurité exhorte tous les groupes armés, à Bangui et dans le reste du pays, à cesser toute forme de violence, toute déstabilisation et restriction aux libertés de mouvements, à déposer leurs armes, et à s'engager immédiatement et sans conditions en faveur du processus de paix".

 

La plus haute instance de l'ONU menace aussi de prendre des sanctions individuelles contre les contrevenants à ce processus, et réaffirme son soutien au président Faustin-Archange Touadéra tout en réclamant aux autorités, à l'Union africaine et aux Etats de la région d'en faire davantage pour la réconciliation nationale.

 

Fin mai, le Conseil de sécurité avait déjà appelé les groupes armés à déposer les armes, en faisant part de son inquiétude face aux tensions communautaires croissantes.

 

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la Séléka pro-musulmane, entraînant la contre-offensive de groupes antibalaka, ces milices autoproclamées d'"autodéfense" peu organisées et implantées localement.

 

Une mission de paix de l'ONU (Minusca, 10.000 soldats), présente depuis 2014, tente de maintenir la sécurité dans ce pays où l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

Avec AFP 13 juillet 2018

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 02:06
Décès de Louis Mazangue, ancien policier redouté en Centrafrique

 

 

 

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a rendu vendredi hommage à Louis Mazangue, ancien policier célèbre et redouté pour ses méthodes expéditives, décédé début juillet, selon un communiqué de la présidence.

 

Général à la retraite, M. Mazangue avait acquis sa notoriété quand il était le patron de l'Office central de répression du banditisme (OCRB) dans les années 2000, dont les hommes étaient réputés pour les exécutions sommaires de délinquants qu'ils commettaient.

 

A l'époque, Bangui n'ayant plus de prison depuis les mutineries militaires de 1996-97, la police pratiquait une politique anticriminelle expéditive, qui avait provoqué l'indignation des ONG mais qui était populaire parmi les habitants: "Premier avertissement sérieux, deuxième avertissement terminal".

 

Des malfrats arrêtés pouvaient bénéficier d'"une chance" en recevant une petite somme d'argent pour repartir du bon pied, mais s'ils étaient attrapés une seconde fois, ils étaient mis "hors d'état de nuire", avait expliqué en 2008 le général Mazangue à l'AFP.

 

Ces malfaiteurs étaient parfois exécutés dans les heures qui suivent leur arrestation, devant des curieux souvent goguenards.

 

Redouté autant que populaire à Bangui, Louis Mazangue, surnommé "Maz" avait servi dans les renseignements généraux sous Ange-Félix Patassé (1993-2003), et comme chef de la sécurité présidentielle puis préfet sous François Bozizé (2003-2012).

 

Il est décédé le 4 juillet à Bangui, selon la présidence qui, dans un communiqué, a exprimé "sa reconnaissance et celle du peuple centrafricain (...) pour ses loyaux services rendus à la nation".

 

Vendredi, lors d'un dépôt de gerbe par le président Touadéra, étaient aussi présents le Premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji, le ministre de l'Intérieur, Henri Wanzet, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Charles-Armel Doubane.

 

Avec AFP 13 juillet 2018

 

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 01:41

 

 

 

French.china.org.cn le 14-07-2018

 

Le financement de 500 millions de dollars promis par la Banque mondiale (BM) en faveur de l'économie centrafricaine lors de la table ronde des bailleurs de fonds de la République centrafricaine (RCA) à Bruxelles en novembre 2016 est aujourd'hui largement dépassées, a appris Xinhua vendredi de la représentation de la BM en RCA.

 

Lors de la revue semestrielle des programmes financés par la Banque mondiale, le responsable des opérations de la banque en RCA, Robert Bou Jaoude, a signalé que ce financement est passé de 500 millions de dollars à 600 millions, sans compter les financements additionnels, qui ont tous pour objectif l'amélioration des conditions de vie des populations.

 

"Le portefeuille des projets de la Banque mondiale est passé de 3 projets en 2016 à 12 aujourd'hui", a déclaré M. Bou Jaoude.

 

Les financements de la Banque mondiale, selon M. Bou Jaoude, touchent principalement les secteurs de la paix, des infrastructures, de l'énergie, de la santé et de l'éducation, en rapport avec le Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA), une sorte de budget consensuel du gouvernement et des partenaires pour la période 2017-2021.

 

Partant, la Banque mondiale soutient la réintégration socio-économique de plus de 5.000 ex-combattants ainsi que les communautés d'accueil. 190.000 personnes forcées à se déplacer, dont 50% de femmes, bénéficient d'un projet d'appui.

 

Dans le domaine de l'intégration régionale, la Banque mondiale a financé les travaux d'aménagement du tronçon Baoro-Bouar (ouest) réalisés au mois de mars dernier. Ce qui devrait favoriser les échanges commerciaux avec le Cameroun et les autres pays de la sous-région d'Afrique centrale.

 

Dans le même ordre d'idée, la Banque mondiale a facilité la construction, il y a deux mois, d'un ouvrage de franchissement de 45 mètres sur le cours de la rivière Bamingui (nord-est), permettant aux populations du nord d'accéder aux centres urbains, aux services sociaux et aux marchés locaux.

 

Grace au projet Londo (debout dans la langue nationale), financé par la Banque mondiale, 26.000 bénéficiaires, dont 35% de femmes, ont entretenu 1.500 kilomètres de routes prioritaires qui relient les communautés aux services sociaux et commerciaux essentiels.

 

Intervenant dans le domaine de l'énergie, la Banque mondiale a également financé des travaux de construction d'une usine de production d'électricité de 25 mégawatts et l'amélioration du réseau de transport et de distribution.

 

La contribution de la Banque mondiale dans le domaine forestier et minier, à hauteur de 10 millions de dollars, vise à améliorer la transparence et à augmenter les recettes publiques de l'Etat.

 

Dans les secteurs sociaux, santé, agriculture et éducation, la Banque mondiale a déboursé plus de 71 millions de dollars, sans compter les appuis budgétaires destiné à soutenir les finances publiques. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : le financement de la Banque mondiale dépasse les promesses de Bruxelles de novembre 2016
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 01:21
Centrafrique : un fort taux de mortalité maternelle faute de planification
Centrafrique : un fort taux de mortalité maternelle faute de planification

 

 

 

French.china.org.cn le 12-07-2018

 

En République centrafricaine (RCA), un tiers de la mortalité maternelle est lié aux complications des avortements, un taux nettement supérieur à celui des pays d'Afrique sub-saharienne qui est de 8% en moyenne, selon le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé.

 

Dans une déclaration prononcée mercredi à l'occasion de la journée mondiale de la population, M. Somsé a indiqué que "la maîtrise des conditions de grossesse indésirée et des avortements pouvait permettre de réduire d'un tiers la mortalité maternelle".

 

Avançant quelques chiffres, il a signalé qu'en RCA, les taux de mortalité maternelle (880 décès pour 100.000 naissances vivantes) et de mortalité infantile (139 pour 1.000 naissances vivantes) sont parmi les plus élevés au monde, avec respectivement le deuxième et le troisième taux le plus haut.

 

Pourtant, M. Somsé a précisé que "la majorité des facteurs de cette importante mortalité maternelle et infantile étaient évitables". L'insuffisance d'accès aux soins obstétricaux et les pesanteurs culturelles dominées par les inégalités de genre ont été citées parmi ces facteurs.

 

Aussi, a-t-il ajouté, le nombre de naissance ne tient pas compte des conditions socio-économiques des femmes et de la famille, faisant écho au thème de la journée mondiale de la population de cette année, "les parents ont le droit fondamental de déterminer librement et consciemment la dimension de leur famille et l'échelonnement des naissances".

 

En réponse aux défis, M. Somsé a préconisé deux approches, à savoir la fourniture et la promotion de la contraception, et l'amélioration de l'accès à des avortements sains. Il a invité les hommes à jouer un rôle déterminant auprès des femmes et jeunes filles en âge de procréer en se portant sans honte ni résistance vers les méthodes contraceptives et toute la panoplie des informations disponibles en matière de planification familiale.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 01:17
Centrafrique : les militaires redéployés soignent l'image de l'armée auprès des citoyens
Centrafrique : les militaires redéployés soignent l'image de l'armée auprès des citoyens

 

 

 

French.china.org.cn le 13-07-2018

 

En République centrafricaine (RCA) où la restauration des autorités est en plein processus, les militaires formés par la mission européenne (EUTEM/RCA) puis par les instructeurs russes sont en train de redorer le blason de l'armée nationale auprès des populations des localités dans lesquelles ils sont détachés, selon les témoignages de différentes localités du pays.

 

Dans la ville centrafricaine de Sibut (centre), les militaires qui y sont déployés ont multiplié les patrouilles jusqu'au-delà de 45 kilomètres du centre-ville, dans des communes et villages dans le but de restaurer la confiance entre l'armée et le peuple et également solliciter de la population la collaboration, consistant surtout à relayer des informations indispensables aux interventions militaires.

 

Dans le sud-est du pays, notamment dans la ville centrafricaine de Bangassou, les militaires qui y sont arrivés en juin dernier tentent par tous les moyens de faciliter le retour des musulmans dans leur quartier d'origine. Des réunions portant surtout sur la réhabilitation de leur maison d'habitation ainsi que leur sécurité sont multipliées avec les autorités locales et celles de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA dans le but de faire aboutir le projet.

 

A la fin du ramadan en juin dernier dans la ville centrafricaine de Paoua (extrême nord-ouest), les militaires déployés dans la ville ont, sans discrimination, sécurisé les manifestations se rapportant à cette fête religieuse.

 

A plusieurs reprises, les Forces armées centrafricaines (FACA) basés à Obo ont opéré puis libéré des populations prises en otage par les rebelles ougandais de la LRA (Armée de libération du seigneur) de Joseph Kony.

 

De plus en plus, l'étau de l'embargo se desserre autour des FACA, dont les interventions, aux côtés des casques bleus de la MINUSCA donnent des signes prometteurs.

 

Aussi, le déploiement des FACA çà et là sur le territoire centrafricain répond à la volonté politique du président Faustin-Archange Touadéra qui s'attend à une armée de garnison, implantée dans la localité, et non une armée de projection, qui n'intervient qu'en cas de besoin. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 01:07
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La Direction Générale de la gendarmerie projette de déloger les gendarmes de la caserne

 

PAR RJDH LE 12 JUILLET 2018

 

BANGUI, 12 juillet 2018 (RJDH)—Les gendarmes logés à la caserne Général Martin Lingoupou devront libérer la caserne d’ici septembre. C’est une décision de la Direction Générale de la gendarmerie nationale, annoncée le mercredi 11 juillet 2018 dernier.  

 

La Direction Générale veut renvoyer les gendarmes de la caserne général Martin Lingoupou pour y loger, les élèves gendarmes actuellement en formation, « je peux vous confirmer que la Direction Générale après plusieurs avis, voudrait réserver la caserne aux nouveaux gendarmes actuellement en formation », confirme un cadre de la Direction Générale.

 

Les gendarmes logés à la caserne, selon une autre source, ont trois mois pour prendre leurs précautions, « le départ de la caserne ne sera effectif qu’au mois de septembre 2018, le temps que les élèves gendarmes finissent leur formation. Donc, les uns et les autres ont le temps de s’organiser », confie cette source.

 

La décision de la Direction Générale est contestée par de nombreux gendarmes, habitant la caserne, « ils ont réuni les chefs de bâtiment hier pour leur dire mais, personne ne peut accepter une telle démarche », critique un gendarme, contacté par le RJDH.

 

Beaucoup de gendarmes interrogés par le RJDH, se sont dit prêts à faire de la résistance, « nous sommes ici et on vera comment ils vont nous faire partir. S’ils veulent créer une tension inutile, ils l’auront », menace un officier qui lui aussi loge avec toute sa famille dans la caserne.

 

Plusieurs sources proches du ministère de la défense et de la sécurité publique, contactées par le RJDH, craignent que ce délogement débouche sur une mutinerie qui va fragiliser la situation actuelle. La question du logement des gendarmes et militaires était un des sujets phares des états généraux de l’armée en 1997. Les participants avaient recommandé que l’Etat puisse octroyer 120.000 Fcfa, 80.000 Fcfa et 40.000 Fcfa respectivement aux généraux supérieurs, aux officiers et sous-officiers de la gendarmerie sauf que depuis, seules les indemnités de logement des généraux supérieurs et des officiers sont versés sur leurs salaires mensuels même si beaucoup continuent de vivre dans cette caserne.

 

 

Centrafrique : Plus de 110 000 enfants de moins de 5 ans touchés par la malnutrition selon Unicef

 

PAR CARLOS WATOU LE 12 JUILLET 2018

 

BANGUI le 12 juillet 2018 (RJDH)—Environs 110 000 enfants de 0 à 5 ans sont atteints de malnutrition à travers le pays, le gouvernement et l’Unicef appellent les bailleurs à l’aide pour faire face à cette situation.

 

Selon les estimations, plus de 110 000 enfants de moins de 5 ans sont victimes de malnutrition aigüe cette année suite à une visite à l’unité de nutrition du Complexe Pédiatrique de Bangui. Parmi  les 110 000 enfants, 67 942 souffrent de malnutrition aigüe modérés et 42 369 sont des malnutris aigus sévères. La malnutrition aigüe sévère  persiste au-dessus du seuil  d’urgence dans 39 Sous-préfectures sanitaires, sur les 71 que compte le pays.

 

Face à cette urgence, le ministre de la Santé Publique Pierre Somsé a déclaré que le gouvernement ne peut pas rester indifférent face à ce problème : « Nous ne pouvons pas rester indifférents au drame que vivent ces enfants. La solution existe lorsqu’ils sont pris en charge correctement », estime-t-il.

 

Et donc l’UNICEF a besoin de 7,8 millions de dollar Américain cette année pour répondre à l’urgence nutritionnelle a expliqué Christine Muhigana, représentante de l’UNICEF en République Centrafricaine : « Nous avons besoin que l’aide arrive rapidement, surtout en cette période de l’année particulièrement difficile qui précède les récoltes», souhaite—t-elle.

 

La détérioration de la situation nutritionnelle résulte essentiellement de l’insécurité qui provoque des déplacements de population, ce qui a pour conséquence l’interruption des travaux agricoles, les hausses des prix des denrées alimentaires ainsi que le faible taux d’allaitement maternel exclusif.

 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 01:00
République centrafricaine : A qui profitent les violences contre l’Église ?

 

 

 

https://eglise.catholique.fr  Publié le 12 juillet 2018

 

A qui profitent les violences contre l’Église ? C’est la question que se posait la Conférence épiscopale de Centrafrique le 30 juin 2018, à la fin d’un communiqué qui dénonce l’assassinat par des membres d’un groupe armé de l’abbé Firmin Gbagoua, vicaire général du diocèse de Bambari (République centrafricaine).

 

Selon Mgr Nestor Désiré Nongo-Aziagbia, vice-président des évêques de Centrafrique, il s’agit clairement d’un assassinat ciblé envers ceux qui dénoncent les groupes armés. L’abbé Firmin était l’un des acteurs de la recherche du dialogue entre les communautés impliquées dans les violences.

 

La République Centrafricaine connait une nouvelle situation de crise depuis la prise du pouvoir en 2013 par les rebelles Selekas, miliciens majoritairement musulmans. Ils ne sont plus au pouvoir depuis les élections de 2016 mais continuent à tenir une bonne partie du pays par le biais de l’Union pour la Paix en Centrafrique. On trouve en face d’eux d’autres milices dont les anti-Balakas, majoritairement chrétiens. Actuellement ni l’État ni la mission de l’Onu n’arrivent à les contrôler.

 

Pour comprendre la situation de la Centrafrique, on peut relire l’intervention du Père Joseph Tanga-Koti, secrétaire général de la conférence épiscopale centrafricaine, lors de la Journée Afrique du 11 juin 2018 à la Conférence des Évêques de France.

 

Annie Josse, Service national de la Mission Universelle de l’Eglise

 

 

Lettre de Monseigneur Georges Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France(CEF) à Mgr Bertrand-Guy-Richard Appora Ngalanibe, évêque de Bambari (RCA).

 

Paris, 9 juillet 2018

 

Excellence, Cher Père,

 

Alors que le message du 24 juin de votre assemblée plénière, réunie à Berbérati, rappelait les souffrances vécues ces dernières années et particulièrement dans les assassinats de plusieurs prêtres, vous invitiez la communauté chrétienne et les hommes et femmes de bonne volonté avec force « Ayez toujours en main le bouclier de la foi » pour continuer la reconstruction du pays. Quelques jours plus tard, une fois de plus, votre diocèse était touché par l’assassinat de votre vicaire général, Mgr Firmin Gbagoua. Au nom de l’Église qui est en France et en mon nom propre, nous nous associons à cette nouvelle épreuve pour votre diocèse et à votre deuil.

 

Au nom des liens qui nous lient à l’Église de Centrafrique par l’histoire, la vie missionnaire et l’accueil de frères prêtres venus chez nous pour servir en pastorale, pour étudier ou pour se refaire une santé, je veux vous assurer de notre communion dans la prière, de notre attention à ce que vivent votre épiscopat et votre Église. Nous partageons pleinement vos affirmations « qu’Il n’y a pas de réconciliation ni de développement durable sans justice et que la mise en œuvre d’une justice forte est garante du droit pour les victimes. Pour nous croyants, elle passe aussi par l’approfondissement de la foi, la prière, l’amour et le pardon ».

 

A vos côtés et dans l’espérance, nous savons que le sang versé est source de vie nouvelle dans le Christ. Que le courage qui est le vôtre porte du fruit dans votre Église et pour votre pays. En communion fraternelle,

 

Monseigneur Georges PontierArchevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France.

 

République centrafricaine : A qui profitent les violences contre l’Église ?
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 00:59
Minusca : Jean Pierre Lacroix à Libreville

 

 

 

http://gabonreview.com  par Griffin Ondo Nzuey  jeudi 12 juillet 2018 à 18:49 /

 

Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nation unies (ONU) est présent dans la capitale gabonaise depuis ce jeudi, officiellement pour «remercier le Gabon» qui a accepté de maintenir son contingent à Bangui.

 

Jean Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé du Maintien de la paix, est à Libreville depuis ce jeudi 12 juillet. Il a entrepris de rencontrer dans un premier temps les membres du gouvernement gabonais pour évoquer la question de la situation de la paix dans le pays et dans la sous-région. Reçu par le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense nationale, il les a félicités pour leur décision prise le 4 juillet de maintenir les soldats gabonais au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

 

«C’est une visite qui a pour but principal de remercier le Gabon, exprimer notre gratitude aux autorités gabonaises pour les efforts qu’elles déploient pour favoriser la paix et la stabilité dans la sous-région, en particulier en République centrafricaine», a précisé Jean Pierre Lacroix au terme de son audience avec Emmanuel Issoze Ngondet.

 

Aux autorités gabonaises, le SGA de l’ONU est notamment venu rappeler que «la République centrafricaine a besoin d’un soutien actif de la part de ses partenaires régionaux pour avancer dans la recherche d’une solution politique». Pour lui, «le Gabon est un acteur clé» dans cette quête. Aussi, s’est-il dit, «reconnaissant» des efforts fournis par le pays, dont le contingent est sur le terrain en Centrafrique depuis 1996.

 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 00:56

 

 

 

http://pagesafrik.info  Par Adrien Thyg 12 juillet 2018

 

La composante police de la MINUSCA, en partenariat avec le PNUD, a lancé, mardi 10 juillet à Berberati en République centrafricaine, une formation de dix jours sur les techniques d’enquêtes complexes, apprend-on.

 

Inscrite dans le cadre de son accompagnement à la professionnalisation du travail des Forces de sécurité intérieure (FSI), cette formation est destinée à 13 officiers, directeurs d’enquêtes policières et gendarmes en poste dans le chef-lieu de la préfecture de la Mambéré-Kadéi, indique la MINUSCA sur son site web.

 

Comme l’a souligné le chef du bureau MINUSCA de Berberati, Pericles Gasparini, cette formation vise à renforcer les capacités dans les procédures se rapportant aux rôles et attributions d’un directeur d’enquêtes.

 

S’adressant aux principaux bénéficiaires de cette formation, il a indiqué que « ce sujet est d’une importance capitale pour les partenaires que nous sommes, mais aussi pour le pouvoir public centrafricain. C’est pourquoi je vous demande d’être attentif et de participer activement aux sessions en interagissant avec les formateurs ».

 

Il est à noter qu’en plus des techniques d’enquête, les participants seront appelés tout au long de leur formation à suivre des modules sur les droits de l’homme. L’objectif étant de les aider à appréhender les questions liées à la protection des droits fondamentaux des victimes et des bourreaux.

 

« Cette formation vient à point nommé, car les FSI, notamment les officiers de police judiciaire, sont tous les jours confrontés à des enquêtes à la fois complexes et délicates », a estimé le chef de poste de la composante police de la Mission, le Commissaire Yamoutou Keita.

 

Selon lui, « elle permettra de d’outiller et aider les participants à s’approprier les standards internationaux en matière d’enquêtes complexes. Cela pour le bien des victimes et la clarté de la procédure. »

 

Adrien Thyg avec CP

 

13 OFFICIERS DES FSI DE BERBERATI FORMÉS AUX TECHNIQUES D’ENQUÊTES COMPLEXES
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 00:35
Tentative de médiation de la Russie en Centrafrique

 

 

 

La rencontre n'a pas eu lieu car, selon la présidence centrafricaine, le président Faustin-Archange Touadéra estime qu'il n'y a pas lieu d'engager d'autres processus tant que celui de l'Union Africaine est toujours en cours.

 

La Russie a tenté d'organiser jeudi une rencontre entre le gouvernement centrafricain et des groupes armés dans la capitale soudanaise Khartoum, selon des sources concordantes.

 

La rencontre, organisée par Moscou en parallèle de la médiation officielle menée par un panel de l'Union africaine (UA) depuis juillet 2017, devait regrouper les principaux groupes armés opérant sur le territoire centrafricain et des représentants du gouvernement.

 

Mais elle n'a finalement pas eu lieu, selon la présidence centrafricaine: "le chef de l'Etat estime qu'il n'y a pas lieu d'engager d'autres processus tant que celui de l'Union Africaine est toujours en cours", a indiqué à l'AFP Albert Yaloké-Mokpème, porte-parole de la présidence, en démentant une présence officielle des autorités à Khartoum.

 

Deux groupes armés issus de l'ex-Seleka (coalition à dominante musulmane, qui avait attaqué et pris Bangui en 2013), le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), n'y ont pas non plus pris part.

 

Les deux groupes auraient subi "des pressions de la France et du Tchad", selon un observateur de la crise.

 

Dimanche, le groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) avait indiqué que cette rencontre devrait permettre d'engager "des discussions préliminaires sur la réforme des forces armées centrafricaines", dans un communiqué.

 

Présente de longue date au Soudan, la Russie y forme des militaires centrafricains depuis plusieurs mois.

 

Moscou a par ailleurs, depuis début 2018, déployé des formateurs militaires à Bangui, livré des armes à l'armée nationale et assure la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra.

 

Cette tentative de médiation russe intervient alors que le panel de l'UA a rencontré jeudi, pour la première fois, l'ex-président François Bozizé en Ouganda.

 

Outre celle de l'UA, plusieurs médiations ont tenté sans succès par le passé de ramener la paix en Centrafrique, pays de 4,5 millions d'habitants rongé par un conflit meurtrier depuis 2013.

 

Avec AFP

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