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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 22:26
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Un don de la Chine pour renforcer l’armée nationale

 

PAR SYLVRAIN BERNADIN REDJAL LE 9 AOÛT 2018

 

BANGUI, 09 Juillet 18(RJDH)-Au moins 70 véhicules militaires de transport ont été  remis hier au  gouvernement centrafricain à Bangui, un don de la société Polytechnology chinoise.

 

L’armée centrafricaine, fragilisée depuis la chute du président François Bozizé en 2013, se remet progressivement grâce aux partenaires comme la Russie, la France, les Etats-Unis, la Chine et l’Union-Européenne à travers la mission de formation EUTM-RCA.

 

Après un don en matériels de campements, véhicules et matériels de soutien d’homme de la France la semaine dernière, les Etats-Unis d’Amérique ont, le 6 août offert à l’armée nationale 57 véhicules dont le coût est estimé à 8,5 millions de dollars américains soit près de 5 milliards de FCFA. Ce lot contient également des pièces de rechange, des trousses et des radios.

 

La Chine, a emboité les pas aux autres pays pour donner des véhicules blindés aux FACA. 70 véhicules militaires blindés, et d’autres véhicules de transport sont remis au gouvernement centrafricain. La valeur de ce don est évaluée à sept (7) milliards et demi de Francs CFA.

 

Il s’agit d’un ancien accord conclu depuis longtemps entre la République Centrafricaine et la société Polytechnology chinoise, mais l’exécution de cette livraison a été reportée à plusieurs reprises. « L’arrivée  de ces véhicules en RCA va contribuer au développement et la reconstruction de l’armée de ce pays »,   a déclaré  Guo Shaowu, Directeur Adjoint de la Société Polytechnology pour l’Europe et l’Afrique.

 

Cette livraison concerne principalement les moyens roulant à savoir : les camions de transport de troupe, des ambulances, des échelles pivotantes pour les éléments des sapeurs-pompiers.

 

Pour le Chef de l’Etat Centrafricain, Faustin Archange Touadera, « ce don servira à la RCA comme moyen par lequel les Forces Armées Centrafricaines pourront  se redéployer sur toute l’étendue du territoire national car la reconstruction de l’armée est l’un des outils  importants pour la paix et la stabilité».

 

Par ces multiples dons aux FACA, les partenaires de la Centrafrique réaffirment leur soutien à la reconstruction d’une armée Républicaine.

 

 

Centrafrique : Les producteurs de Haricot Blanc de Paoua appellent à l’aide pour maximiser leurs productions

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 AOÛT 2018

 

PAOUA, 09 aout 2018 (RJDH)—La Sous Fédération des Producteurs de Haricot Blanc de la ville de Paoua appelle le gouvernement à plus de soutien afin de rehausser le niveau des productions agricoles dans la région. Appel lancé le weekend dernier lors du passage du RJDH dans la région.

 

Après les violences qui ont affecté la ville de Paoua en décembre 2017, les productions de haricot blanc et autres produits agricoles commencent à se relever grâce au programme d’achat des produits locaux,  initié par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Néanmoins, ces producteurs éprouvent des difficultés et appellent à l’aide afin de passer à la culture industrielle.

 

La sous-fédération des producteurs de haricot Blanc a vu le jour suite au programme P4P du PAM alors que cette organisation humanitaire a sollicité acheter les produits locaux. Elle regroupe actuellement 95 groupements.

 

« Nous produisons du céréale, de Haricot que nous livrons au PAM et autres partenaires. Ce que nous avons reçu, nous a permis de construire les entrepôts, les magasins et d’acheter des machines décortiqueuses puisque PAM souhaite aussi acheter du riz blanc. Maintenant, nous avons le marché localement », a expliqué Déon Sylvanus, président de la sous-fédération des producteurs de haricot, de Paoua.

 

Malgré les exploits de cette association, plusieurs difficultés défis restent à relever. « Notre entrepôt est petit et ne peut plus contenir le stock que nous avons. Pendant la crise, nos bœufs ont été volés, c’est pourquoi nous sollicitons du gouvernement et des partenaires des bœufs, des tracteurs afin de nous permettre de passer à une culture industrielle », a lancé Déon Sylvanus.

 

Le Ministre de l’Agriculture et du développement rurale, Honoré Feïzoure salue l’initiative et promet que des actions seront menées ensemble avec l’Agence Centrafricaine du Développement Agricole (ACDA) pour répondre aux préoccupations de ces producteurs qui font aujourd’hui la fierté du pays en matière de la production agricole.  « Moi-même, c’est ici que j’ai appris plus sur l’agriculture en 1994 », a lâché le membre du gouvernement.

 

Paoua, ville située à plus de 500 Km de Bangui, était affectée par la crise qui a fait fuir vers cette ville plus de 75.000 déplacés des communes et villages. Aujourd’hui, presque tous les déplacés sont rentrés et les urgences cèdent la place au développement.

 

Nouvelles nationales sur RJDH
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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 22:20
Dons de véhicules américains et chinois à l'armée en Centrafrique
Dons de véhicules américains et chinois à l'armée en Centrafrique

 

 

Les Etats-Unis et la Chine ont annoncé des dons de véhicules à l'armée centrafricaine en pleine reconstruction, dans un pays ravagé par les violences des groupes armés qui le contrôlent en grande partie.

 

"Le soutien à la reconstruction des Forces armées centrafricaines se poursuit avec le soutien des pays amis. Après avoir pris part à la cérémonie du don (à l'armée de) moyens roulants par les États-Unis le 6 août, la Chine ne compte pas être en reste", a indiqué la présidence centrafricaine dans un communiqué obtenu jeudi par l'AFP.

 

La Chine a donc offert mercredi à l'armée "plus 70 véhicules", emboitant le pas aux Etats-Unis qui en ont donné 57, selon les autorités.

 

La reconstruction de l'armée centrafricaine, décimée, est l'un des principaux chantiers du président Faustin-Archange Touadéra, élu en 2016.

 

Les Forces armées centrafricaines (Faca) doivent à terme remplacer les Casques bleus de l'ONU (Minusca) présents en Centrafrique depuis 2014.

 

Ils bénéficient pour cela d'une formation de l'Union européenne (mission EUTM) et de la Russie, qui a dépêché à Bangui cinq officiers et 170 instructeurs civils, qui selon des experts appartiendraient à la société militaire privée Wagner.

 

Par ailleurs, la Russie a - avec l'aval de l'ONU du fait d'un embargo sur les armes - fait un don d'armement à la Centrafrique début 2018.

 

Pékin a également demandé à l'ONU une exemption à l'embargo pour à son tour livrer des armes en juin, mais le Conseil de Sécurité de l'ONU s'y est opposé.

 

Par ces dons d'armement, moyens de transport et formation militaire, ces pays cherchent à renforcer leur influence dans un État stratégique, riche en ressources telles que les diamants, l'or, l'uranium et le bois.

 

Poly Technologies, entreprise d'armement publique chinoise qui a donné mercredi les véhicules à l'armée centrafricaine, a ainsi fait de l'exploration pétrolière dans le nord du pays entre 2007 et 2017.

 

Les instructeurs russes, selon une source diplomatique à l'AFP, seraient eux chargés, en plus de la formation des soldats, d'assurer la sécurité d'une société minière appartenant à un Russe. Début août, Moscou a démenti et rétorqué que sa présence militaire ne visait qu'à former les forces locales.

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis six ans qui a déplacé plus d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants.

 

Avec AFP

 

 

Centrafrique : la Chine octroie soixante-dix véhicules militaires de transport au gouvernement

 

http://www.adiac-congo.com  Jeudi 9 Août 2018 - 13:56

 

Les moyens roulants, don de la société Poly Technologies, ont été reçus le  8 août, à Bangui, et permettront aux Forces armées centrafricaines (Faca) de se redéployer sur toute l’étendue du territoire national.

 

Qualifiant le geste de loyal, les heureux récipiendaires ont reconnu que l’armée de leur pays est fragilisée depuis 2013. Elle se remet progressivement grâce aux partenaires comme la Russie, la France, les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne, notamment à travers la mission de formation EUTM-RCA.

 

Justifiant ce soutien multiforme de leurs partenaires, les bénéficiaires ont également précisé qu’après un don en matériels de campement, de véhicules et de matériel de soutien d’hommes venu de France, la semaine dernière, les Etats-Unis d’Amérique ont eux aussi offert, le 6 août, à l’armée nationale, cinquante- sept véhicules dont le coût est estimé à environ huit millions de dollars américains soit cinq milliards de FCFA. Ce lot contient également des pièces de rechange, des trousses et des radios.

 

« La Chine vient d’emboîter le pas, en prenant l’exemple des autres pays, en octroyant à notre pays ces véhicules blindés aux Faca. Il s’agit de soixante-dix véhicules militaires blindés ainsi que d’autres véhicules de transport. La valeur de ce don est évaluée à environ sept milliards de F CFA », a indiqué l’un des membres du gouvernement centrafricain.

 

Selon le gouvernement centrafricain, ce don s’inscrit dans le cadre d'ancien accord conclu depuis longtemps entre la République centrafricaine et la société chinoise Poly Technologies dont l’exécution a été reportée à plusieurs reprises.

 

« L’arrivée de ces véhicules en RCA va contribuer au développement et à la reconstruction de l’armée de ce pays », a déclaré Guo Shaowu, directeur adjoint de la société Poly Technologies pour l’Europe et l’Afrique, tout en précisant que cette livraison concerne principalement les moyens roulants, à savoir les camions de transport de troupes, des ambulances, des échelles pivotantes pour les éléments des sapeurs-pompiers.

 

Par ailleurs, pour le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, ce don permettra aux Faca de se redéployer sur toute l’étendue du territoire national car la reconstruction de l’armée est l’un des outils importants pour la paix et la stabilité dans le pays.

 

« Par ces multiples dons aux Faca, les partenaires de la Centrafrique réaffirment leur soutien à la reconstruction d’une armée républicaine », a-t-il conclu.

 

Rock Ngassakys

 

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 22:16
Centrafrique : sept groupes armés de l'ouest favorables au désarmement
Centrafrique : sept groupes armés de l'ouest favorables au désarmement
Centrafrique : sept groupes armés de l'ouest favorables au désarmement

 

 


French.china.org.cn le 09-08-2018

 

Le programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) longtemps annoncé par le gouvernement centrafricain et qui débutera début septembre a été accepté par sept groupes armés de l'ouest du pays, a-t-on appris mercredi auprès de la mission onusienne MINUSCA.

 

Les groupes armés concernés par ce DDRR sont : Révolution et justice (RJ) d'Armel Ningatoloum Sayo, une dissidence de RJ menée par Raymond Belanga, 3R (Retour, réclamation et réhabilitation) de Mahamat Abbas Sidiki, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, l'Union des forces républicaines (UFR) de Florian N'Djadder, l'UFR-Fondamentale dirigée par Askin Nzengé Landa et les antibalaka de Bouar (ouest).

 

Au cours de la conférence hebdomadaire de la MINUSCA, le colonel Noël Sélesson, coordonnateur général de l'Unité d'exécution du programme national de désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement (UEPNDDRR), et Hervé Hesse de la division DDR de la MINUSCA, ont estimé que "l'initiative de dialogue en cours et la dynamique qui sera créée à l'ouest suscitera l'adhésion des groupes armés de l'est".

 

Durant ce processus, a indiqué M. Sélesson, les groupes armés sont appelés à fournir librement la liste de leurs éléments et à remettre tous les effets militaires en leur possession, garantissant ainsi le désarmement total des groupes, y compris leur dissolution immédiate.

 

M. Hesse a annoncé l'appui de la MINUSCA à ce processus à trois niveaux : l'appui sécuritaire, conjointement avec les forces de sécurité intérieure, aux opérations de désarmement et l'escorte des équipes mobiles de désarmement, l'appui logistique sous forme de transport et l'appui budgétaire.

 

Aussi, la MINUSCA se chargera de la courte phase de réinsertion, qui est différente de la réintégration et qui consistera en un cursus donné au combattant démobilisé sur l'éducation civique, la vie en société et la cohésion sociale.

 

Pour tester le grand DDRR, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé fin août 2017 un mini-programme dénommé DDR-pilote. Celui-ci a permis d'incorporer dans l'armée 204 ex-combattants et intégrer socioéconomiquement 198 autres.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 20:52
Centrafrique : 400 nouveaux soldats formés par les instructeurs russes

 

 

 

 adiac Congo  Lundi 6 Août 2018 - 14:15

 

Le troisième volet de formation des Forces armées centrafricaines (Faca) s’est achevé le 4 août à Bérengo, au sud-ouest de Bangui, la capitale du pays. Une formation de trois mois au maniement des armes qui s’inscrit dans le cadre de la reconstruction de l’armée nationale.

 

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a rehaussé de sa présence la cérémonie de fin de formation de la deuxième promotion de quatre cents soldats initiés au maniement d’armes et aux techniques de combat. Il voit ainsi se réaliser son rêve, celui de doter son pays d’une armée de projection.

 

 « Ce qui est un fait important, c'est que dans cette formation, il y a aussi les deux cents éléments qui ont été dans le DDR pilote. Aujourd'hui, ils ont réintégré l'armée nationale et ils sont formés au même titre que tous les autres. Notre vision c'est de construire une armée républicaine, apolitique, représentative », a indiqué le chef de l’Etat centrafricain, se disant fier de cette armée en reconstruction.

 

Signalons que l'armée centrafricaine manque de matériel, notamment d'armes et de munitions. Le pays est aujourd'hui sous embargo mais les Russes ont obtenu une dérogation auprès du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Au total, mille deux cents soldats des Faca seront formés pendant deux mois par des instructeurs russes pendant que d'autres sont entraînés par la mission européenne. Mais pour le président Touadéra, ce n'est pas suffisant. « Ce n'est pas encore ça. Ces éléments ont beaucoup de difficultés parce que nous n'avons pas encore les ressources pour leur donner tout ce qu'il faut. Mais petit à petit, avec le soutien de nos amis (...) il y a de la place pour tout le monde. Il y a nos forces de sécurité intérieures qui ont besoin d'équipement, de formation. Aujourd'hui c'est un pas, ce sont quatre cents éléments, c'est encore insignifiant, il faut poursuivre », a-t-il estimé.

 

La restructuration de l’armée centrafricaine est une recommandation de la communauté internationale. Après la prise du pouvoir par la coalition rebelle de la Seleka en 2013, occasionnant la descente en enfer des Faca et de toutes les administrations de l’Etat, le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé l’embargo sur les armes en destination de la République centrafricaine. Il a exigé au gouvernement centrafricain la restructuration des Forces armées nationales aux normes internationales.

 

A cet effet, l’Union européenne a dépêché des missions de conseil et de formation, entre autres, l’EUTM-RCA qui a déjà recyclé deux bataillons des Faca. Avec le retour en force de la Russie dans ce pays, l’armée centrafricaine commence à redorer son blason à travers la dotation en outils militaires et des formations.

 

La première génération de soldats centrafricains formés par des instructeurs russes, composée de deux cents éléments Faca, était sortie en mars 2018, et la seconde composée de quatre cents éléments est officiellement sortie du camp de formation de Béréngo, le 30 mai.

 

Yvette Reine Nzaba

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 20:11
Russie: Moscou fait ses adieux aux journalistes tués en Centrafrique
Russie: Moscou fait ses adieux aux journalistes tués en Centrafrique

 

 

En Centrafrique, le Kremlin étend sa zone d'influence

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 19:46
La faiblesse de l'Etat centrafricain suscite les convoitises

 

 

 

https://www.voaafrique.com   07 août 2018  Nicolas Pinault

 

La présence de plus en plus visible des Russes en Centrafrique pose la question de l’intérêt des puissances étrangères dans ce pays en crise. Thierry Vircoulon est chercheur associé à l'IFRI. Il a séjourné récemment sur place et nous livre son analyse.

 

Que faut-il penser de la mort des trois journalistes russes qui enquêtaient sur une société de sécurité en Centrafrique ?

 

Thierry Vircoulon : "Le fait qu’ils soient retrouvés morts alors qu’ils enquêtaient sur cette société Wagner est surprenant. L’explication du gouvernement est tout aussi floue sur le fait qu’ils auraient été tués par des hommes enturbannés."

 

Cela repose la question de la présence russe en Centrafrique ces derniers mois.

 

Thierry Vircoulon : "Tout à fait. On les voit partout. Dans le centre-ville de Bangui et même dans la partie rebelle du pays contrôlée par l’ex-Seleka où ils sont installés à deux endroits. Officiellement, il y a un accord de défense avec le gouvernement russe pour former l’armée centrafricaine et assurer la sécurité rapprochée du président Touadéra."

 

Que font les Russes en zone rebelle ?

 

Thierry Vircoulon : "Je crois qu’ils sont installés dans des zones riches en or et en diamants avec de nombreuses mines artisanales. Ils souhaitent probablement s’impliquer dans ce business qui se trouve en zone rebelle. C’est pour cela que le gouvernement russe a tenté de monter une médiation à Khartoum début juillet entre le gouvernement centrafricain et les seigneurs de guerre de l’ex-Seleka. Cette tentative a échoué mais elle visait à obtenir un accord de paix dans une zone où les Russes pourraient faire du business."

 

Quelles zones sont aujourd'hui contrôlées par l'Etat centrafricain ?

 

Thierry Vircoulon : "J’aurais tendance à dire que rien n’est contrôlé par le gouvernement central, sauf les zones où il y a une présence de la Minusca, notamment à Bangui. Certaines provinces de l’ouest du pays sont aussi calmes et il n’y a plus d’affrontements sur place."

 

L’élection non contestée de Faustin-Archange Touadera à la tête du pays n’a pas permis de rétablir la paix et la stabilité partout en Centrafrique. Pourquoi ?

 

Thierry Vircoulon : "Une élection ne permet jamais de rétablir tout cela comme on l’a vu en Somalie, au Mali, en RDC, etc. Il y a une illusion électorale de penser qu’un scrutin est un mode de règlement des conflits. "

 

Diriez-vous aujourd’hui que la Centrafrique est un Etat en faillite ?

 

Thierry Vircoulon : "L’administration a complètement disparu en Centrafrique, qui est un territoire à prendre. L’arrivée des Russes illustre cela mais les risques sont grands. La Centrafrique c’est aussi un environnement difficile, le gouvernement étant virtuel et les Nations Unies ne contrôlant pas grand-chose."

 

Peut-on dire que ce sont les groupes armées qui contrôlent le pays ?

 

Thierry Vircoulon : "Bien sûr. Quand on se promène dans les zones tenues par les groupes armés, on voit bien qu’ils s’enrichissent. Par exemple, dans l’est du pays, ils perçoivent des taxes sur les commerçants et jouent aux douaniers."

 

Les Forces armées centrafricaines (FACA) ont-elles les moyens de sécuriser le pays ?

 

Thierry Vircoulon : "On parle sur le papier de 7.000 hommes pour les FACA. Ils sont déployés dans quelques grandes villes du pays mais n’ont qu’une très faible capacité opérationnelle. Là encore, on bâtit une armée sur des sables mouvants puisqu'elle n'a pas de budget."

 

Qu’en est-il de l’influence tchadienne en Centrafrique ?

 

Thierry Vircoulon : "Les relations entre les deux gouvernements restent mauvaises. Un certain nombre de groupes armés, qui opèrent dans la partie nord du pays, ont une relation coupable avec N’Djamena. Une partie de leur business se retrouve au Tchad."

 

Devant un tableau si sombre la situation en Centrafrique, y a-t-il des pistes de sortie de crise ?

 

Thierry Vircoulon : "Il y a une médiation de l’Union africaine qui ne donnera rien. Il y a aussi, depuis l’année dernière, des accords locaux qui sont des trêves conclues entre des communautés trop épuisées pour continuer à se battre. Cela semble être le plus efficace, pour l’heure, pour instaurer un semblant de paix localement."

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 19:28
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Retour Massif des déplacés de Paoua vers les villages d’origines

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 7 AOÛT 2018

 

PAOUA, 07 aout 2018 (RJDH)–A Paoua, presque tous les déplacés on regagné leurs villages respectifs au bénéfice de la sécurité dans la région. C’est le constat fait par le RJDH en mission samedi dernier dans cette région du nord du pays.

 

De 75.000 déplacés, il n’en reste que 2.500, selon les acteurs humanitaires dans la région. La ville de Paoua n’accueille plus plusieurs milliers des déplacés qui avaient envahi cette ville en fin 2017 suite aux violences dans le secteur.

 

La ministre de l’action humanitaire et de la réconciliation nationale, Virginie Mbaïkoua, présente la situation actuelle de ces déplacés, « nous avons quitté de 11.000 ménages à  500 soit 2.500 déplacés. Nous sommes en train d’organiser une évaluation pour projeter quel appui nous devons apporter aux retournés dans leurs villages respectifs», a-t-elle présenté samedi dernier à Paoua.

 

Le Capitaine Thierry Dassin Nambobona, Commandant des Forces armées Centrafricaines (FACA) dans la région parle de situation stable qui a facilité le retour et la reprise des activités humanitaires.

 

« Les déplacés sont retournés suite à la situation de quiétude. Nous continuions à travailler pour consolider la paix et la sécurité dans la région. Le périmètre de sécurité se situe à plus de 100 Km vers les frontières », a-t-il dit.

 

L’étroite collaboration entre les forces nationales et les casques bleus de la Minusca, la détermination des autorités et des habitants ont conduit au retour de ces déplacés.

 

 

Centrafrique : L’ambassadrice Samuela Isopi visite les prisons réhabilitées par l’Union Européenne

 

PAR CARLOS WATOU LE 8 AOÛT 2018

 

BANGUI le 07 Aout 2018(RJDH)—La Chef de délégation de l’Union Européenne, l’Ambassadrice Samuela Isopi a visité hier les prisons centrales de Ngaragba et de Bimbo, réhabilitées par cette institution européenne en Centrafrique. L’Union Européenne a mis 300 milles Euro pour la réfection de ces maisons carcérales et il est question de vérifier les travaux réalisés mais aussi les conditions de détention.

 

La crise aigüe qu’a connue la République Centrafricaine, a une répercussion néfaste sur les infrastructures du pays. Car la plupart de ses infrastructures sont en état de dégradation avancée. Et les prisons n’y sont pas épargnées. Compte tenu du nombre considérable des prisonniers, l’Union Européenne a mis un projecteur dans ce secteur pour sécuriser ces derniers.

 

Livio Granzotto, chef de l’équipe d’assistance technique de ce projet  salut l’intervention de l’Union Européenne. 

 

Pour Samuela Isopi, Cheffe de la délégation de l’Union Européenne en Centrafrique, la meilleure façon d’aider la RCA est de lui donner la possibilité de se prendre en charge. « Si on veut de ce pays, la première des choses à faire, c’est d’aider le gouvernement et le pays lui-même à se prendre en charge. C’est la forme de coopération la plus importante ».

 

C’est  dans le cadre du projet de Réhabilitation des Secteurs de la Justice et de la Police en République Centrafricaine (RESEJEP-RCA) que ces deux maisons carcérales ont été réhabilitées par l’Union Européenne.

 

La Prison de Ngaragba compte au moins 800 prisonniers alors qu’elle a été construite pour accueillir 450 prisonniers.

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 16:49
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LA MINUSCA VA SOUTENIR LE PROJET DDRR PREVU POUR SEPTEMBRE PROCHAIN DANS L’OUEST DE LA CENTRAFRIQUE

 

 

 

Bangui, 08 août 2018 – Le projet de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Réintégration (DDRR), dont le démarrage aura lieu début septembre 2018 dans la région ouest de la Centrafrique avec la participation de sept groupes armés, sera soutenu par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). L’annonce a été faite mercredi lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, à laquelle ont pris part le Colonel Noel Selesson, coordonnateur général de l’Unité d’exécution du Programme National de Désarmement, Démobilisation, Réintégration, Rapatriement (UEPNDDRR) et Hervé Hesse, de la division DDR de la MINUSCA.

 

« L’appui de la MINUSCA au processus du DDR va être exercé pendant la phase de désarmement et de démobilisation et se conjuguera de trois manières : appui sécuritaire, conjointement avec les forces de sécurité intérieure, aux opérations de désarmement puis l’escorte des équipes mobiles de désarmement, appui logistique sous forme de transport et appui budgétaire », a indiqué Hesse. Selon lui, la MINUSCA « prendra également en charge la courte phase de réinsertion, qui est différent de la réintégration et qui consistera en un cursus donné au combattant démobilisé sur l’éducation civique, la vie en société et la cohésion sociale ».

 

Pour sa part, le Colonel Selesson, a expliqué que le DDRR reste un « programme national » mais qu’il a fallu commencer par l’Ouest parce que les « groupes armés qui s’y trouvent sont prêts à nous suivre ». Ces groupes sont, selon le coordonnateur général de l’UEPNDDRR, « Révolution et Justice (RJ) de Sayo, Révolution et Justice (RJ) de Belanga, les 3R de Sidiki, le FDPC d’Abdoulaye Miskine, les anti-Balaka de Bouar, l’UFR et l’UFR Fondamentale ». « Pour l’Est on espère que la situation va décanter avec les initiatives de dialogue en cours et que la dynamique qu’on créera à l’Ouest poussera les autres à adhérer », a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, le coordonnateur général de l’UEPNDDRR a précisé qu’il est attendu des sept groupes armés qui vont prendre part au DDRR « la remise volontaire de la liste de leurs éléments, la remise de tout matériel militaire en leur possession, le désarmement total de leur groupe et la dissolution du groupe et éventuellement la lutte politique à travers les élections ». En attendant le démarrage du processus, l’UEPNDDRR mène depuis juillet dernier une campagne de sensibilisation vis-à-vis des institutions et ensuite envers les partenaires. « Nous poursuivons également des consultations avec les autres groupes armés pour se joindre à cette option qui est volontaire de nature et vise à restaurer l’autorité de l’Etat », a-t-il souligné.

 

Lors du point de presse hebdomadaire, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a rappelé les rencontres de samedi 4 août, d’une part entre le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga ainsi que le leadership de la MINUSCA avec des leaders du 3e et du 5arrondissements de Bangui et d’autre part entre le Représentant spécial adjoint, Kenneth Gluck, avec le comité de prévention des crises et des représentants de groupes criminels. « La sécurité de habitants mais aussi les questions liées aux déplacés et des jeunes ont été abordées, entre autres points », a-t-il indiqué.

 

Le porte-parole a par ailleurs annoncé les statistiques sur les droits de l’homme, entre le 1er et le 8 août à Bangui et à l’intérieur du pays, avec «43 incidents d’abus & violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté 43 victimes. « Les auteurs présumés sont surtout des éléments des groupes armés et quelques agents de l’Etat ».

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

 

 

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 01:52
Air CEMAC définitivement liquidée

 

 

 

(Agence Ecofin) dimanche, 05 août 2018 14:40 - Les ministres des Transports de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) ont parachevé le processus de liquidation de la compagnie aérienne Air CEMAC, lancé en application de la décision des conférences des chefs d’Etat du 6 mai 2015 à Libreville au Gabon et du 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad.

 

Le 3 août 2018 à Douala, les six ministres des Transports ont déclaré la liquidation définitive de la compagnie Air CEMAC et, de manière subséquente, l’abrogation de tous les textes communautaires y relatifs.

 

Les ministres, agissant en qualité d’actionnaires, ont également arrêté que les fonds qui constituent le boni de liquidation, s’élevant à la somme de 7,569 milliards de Fcfa au 25 juillet 2018, soient affectés à la BEAC au guichet 1 du Fonds de développement communautaire.

 

La compagnie qui a été créée en 2001 à l’initiative des six Etats de l’espace communautaire, avait pour vocation de desservir les capitales des pays membres ainsi qu’une vingtaine de villes du continent avant d’envisager le développement des lignes européennes.

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 01:25
Comment la Terre pourrait basculer vers un climat incontrôlable
Comment la Terre pourrait basculer vers un climat incontrôlable

 

 

 

Paris - AFP / 06 août 2018 19h05  Même si l'humanité réduit les émissions de gaz à effet de serre comme prévu par l'accord de Paris, la planète elle-même pourrait perturber les efforts des hommes et basculer dans un état durable d'étuve, selon une étude publiée lundi.

Avec un tel scénario, la hausse de la température moyenne de la Terre pourrait se stabiliser à +4°C ou +5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, bien au-delà de l'objectif de l'accord de Paris sur le climat (+2°C maximum), selon cette étude de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). 

Les émissions de gaz à effet de serre ont déjà provoqué une hausse de 1°C de la température moyenne de la Terre, augmentant les probabilités et l'intensité des canicules, des sécheresses ou des tempêtes.

- Points de bascule - 

Les scientifiques décrivent dix aspects distincts du "système Terre" aujourd'hui neutres ou bénéfiques mais qui pourraient devenir néfastes, provoquant plus de rejets de CO2 et de méthane dans l'atmosphère que toutes les activités humaines combinées.

Ces points de bascule sont liés à des températures au-delà desquelles la libération de ces gaz serait inéluctable. "Quand un seuil critique est atteint, le processus de réactions s'auto-entretient", note l'étude, qui s'inquiète que la Terre puisse approcher un seuil la condamnant à devenir une étuve.

- "Puits de carbone" affaiblis -

Les forêts et les océans ont absorbé ces dernières décennies plus de la moitié des émissions de carbone.

Mais les forêts rétrécissent et les océans montrent des signes de saturation en CO2, selon de récentes études. Leur rôle d'éponge risque de s'affaiblir.

- Permafrost -

Le méthane et le CO2 emprisonnés dans le permafrost, sol censé être gelé en permanence en Russie ou au Canada, correspond à environ 15 années d'émissions humaines.

En cas de dégel, ces gaz relâchés -- pour l'instant en quantité négligeable-- accélèreraient le réchauffement, libérant encore plus de gaz.

De manière similaire, les hydrates de méthane, composés ayant l'apparence de la glace présents dans les fonds marins, sont également vulnérables au réchauffement, mais les scientifiques ne savent pas à quel rythme. Ils sont suspectés d'être à l'origine d'épisodes rapides de réchauffement il y a plusieurs millions d'années.

- Dépérissement des forêts -

Un réchauffement de 3°C pourrait condamner à terme au dépérissement 40% de la forêt amazonienne, selon une récente étude.

Et les incendies, pas pris en compte dans ce modèle, pourrait accélérer cette destruction susceptible de relâcher dans l'atmosphère des milliards de tonnes de CO2.

- Moins de banquise -

Le miroir blanc glacé de la banquise renvoie 80% des rayonnements du soleil. Mais avec la fonte de cette glace de mer, l'océan qui la remplace absorbe à l'inverse 80% de ces radiations, accélérant le réchauffement.

Dans l'Arctique, le premier été sans banquise devrait avoir lieu avant le milieu du siècle. Une situation susceptible de se reproduire tous les quatre ans dans un monde à +2°C.

- Calotte glaciaire -

Les scientifiques s'accordent pour dire qu'il existe une température de bascule au delà de laquelle la calotte glaciaire recouvrant la terre de l'Antarctique ouest et du Groenland fondra. Mais leurs estimations sur cette température varient entre +1°C et +3°C.

L'autre question ouverte est le temps que cette glace mettra à fondre, libérant des volumes énormes d'eau douce dans les océans.

Les conséquences seraient dévastatrices: deux-tiers des mégalopoles sont installées moins de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme les plaines agricoles qui les nourrissent.

La fonte des glaces de l'Antarctique Ouest et du Groenland conduirait à une hausse du niveau de la mer de 13 mètres. La calotte de l'Antarctique Est, plus sensible au réchauffement qu'estimé précédemment, représente 12 mètres potentiels supplémentaires.

- Effet domino - 

Tous ces mécanismes sont interconnectés, selon les auteurs de l'étude, et l'un d'entre eux pourrait en déclencher un autre, puis un autre.

"Ces événements en cascade pourraient pousser le système Terre dans son ensemble dans un nouveau mode de fonctionnement", note Hans Joachim Schellnhuber, co-auteur et directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, qui avait précédemment estimé qu'une Terre à +4 ou +5°C ne pourrait pas abriter plus d'un milliard de personnes. 



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