Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 22:18
Deux militaires tchadiens arrêtés en RCA

 

 

De notre correspondant : Pierre Koutoupké

 

APA-Bangui(Centrafrique)  août 21, 2018 à 09:10 Les deux militaires tchadiens appréhendés au nord de la RCA par les Forces Armées Centrafricaines(FACA) en patrouille le 14 août dernier sont transférés, lundi, à la section de recherches et des investigations(SRI) de la gendarmerie de Bangui.

 

Ces militaires tchadiens doivent répondre des chefs d’accusation d’entrée illégale sur le territoire national et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

 

Les deux militaires entrés clandestinement en Centrafrique ont été arrêtés par l’armée nationale en activité dans la région de Paoua. Ils auraient été interceptés avec des armes de guerre et des effets militaires. Ils ont été transférés à la gendarmerie de Paoua avec l’appui de la MINUSCA.

 

Jusque-là, il n’y aucune réaction officielle du côté centrafricain et tchadien.

 

Les frontières du Tchad avec la République Centrafricaine sont fermés depuis 2014 par le président Idriss Deby en raison de la crise en Centrafrique.

 

Car certains Centrafricains ont accusé le Tchad de soutenir les rebelles qui écument la RCA à cause de la présence massive des mercenaires tchadiens dans leur rang.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 22:12
Electrification de l’Afrique : encore loin du compte…

 

 

http://www.medias-presse.info  par Hristo Xiep — 21 août 2018

 

Selon la revue The Economist, l’accès très restreint de l’Afrique à l’électricité est toujours un problème. A l’heure où le monde vit à l’ère d’Internet, l’Afrique voit encore plus de la moitié de sa population n’ayant pas encore accès à l’électricité. Alors que l’Asie a décollé économiquement, l’Afrique peine encore, comme exclue des grands mouvements mondiaux (sauf nous exporter son surplus démographique). Voici l’état des lieux :

 

  • Plus de 75 % de la population sans accès à l’électricité : Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, République Démocratique du Congo, Ethiopie, Gambie, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Malawi, Mauritanie, Niger, Ouganda, Rwanda, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad
  • Plus de 50 % sans accès à l’électricité : Angola, Bénin, Cap Vert, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Guinée Bissau, Lesotho, Mali, Mozambique, Namibie, Nigeria, Soudan, Swaziland, Togo, Zambie, Zimbabwe,
  • Plus de 25 % sans accès à l’électricité : Botswana, Cameroun, Gabon, Ghana, Guinée Equatoriale et Sénégal.
  • Moins de 25 % sans accès à l’électricité : Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Ile Maurice, Seychelles et Tunisie.
  • Chiffres inconnus : Sahara occidental et Sao Tome & Principe.
  •  

L’indice de couverture des réseaux mobiles n’offre que des données très partielles

 

  • Plus de 60 % : Afrique du Sud (68 %)
  • Plus de 50 % : Kenya (59 %), Zimbabwe (58 %), Congo (58 %), Côte d’Ivoire (53 %),
  • Plus de 40 % : Mozambique (47 %), Nigeria (45%), Tanzanie (42 %), Sierra Leone (42 %), Ouganda (41 %), Cameroun (40 %),
  • Plus de 30 % : Togo (38 %), Ethiopie (34 %), Angola (31 %)
  • Plus de 20 % : République Démocratique du Congo (26 %), Centrafrique (22 %)

En ce qui concerne la couverture en réseaux Internet, c’est évidemment des résultats corrélés, avec seulement trois pays ayant plus de 50 % de réseau, hors DOM bien évidemment.

 

  • Plus de 80 % : Mayotte, La Réunion
  • Plus de 50 % : Seychelles (58 %), Maroc (57,5 %), Afrique du Sud (52 %),
  • Plus de 40 % : Tunisie (48 %), Nigeria (46 %), Kenya (45 %), Cap Vert (42,5 %), Ile Maurice (42,5 %)
  • Plus de 30 % : Egypte (33 %).
  • Plus de 20 % : Ghana (28,5 %), Swaziland (28 %), Soudan (26,5 %), Sao Tome & Principe (25,5 %), Sénégal (23,5 %), Angola (23 %), Côte d’Ivoire (22 %), Botswana (21,5 %), Libye (21 %), Zimbabwe (21 %), Guinée Equatoriale (21 %), Lesotho (20,5 %).
  • Plus de 10 % : Algérie (19,5 %), Ouganda (19 %), Zambie (19 %), Cameroun (18 %), Soudan du Sud (17 %), Mauritanie (17 %), Gambie (17 %), Namibie (15,5 %), Rwanda (12,5 %), Mali (12 %), Djibouti (11,5 %), Gabon (10 %), Burkina Faso (10 %).
  • Moins de 10 % : Liberia (8,5 %), Congo (7,5 %), Togo (7,5 %), Comores (7,5 %), Malawi (6,5 %), Mozambique (6,5 %), Bénin (5,5 %), Tanzanie (5,5 %), Centrafrique (4,5 %), Madagascar (4,5 %), Ethiopie (4 %), République Démocratique du Congo (4 %), Guinée-Bissau (3,5 %), Tchad (2,5 %), Sierra Leone (2,5 %), Niger (2 %), Guinée (2 %), Somalie (1,5 %), Burundi (1,5 %), Erythrée (1 %).
  •  

Hristo XIEP

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 21:59
Sud-Ubangi : Saisie de 230 kilos d’écailles de pangolin à Zongo

 

 

 

Kinshasa 20-08-2018 - Devant transiter frauduleusement par Bangui en Centrafrique, à destination de l’Asie, 230 kilogrammes d’écailles de pangolin ont été saisis à Zongo précisément dans le secteur de Abomumbazi, territoire de Yakoma dans la province du Sud-Kivu.

 

 

Coup de chapeau aux éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), aux agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et à la Direction générale des douanes et accises (Dgda) qui ont saisi 230 kilogrammes d’écailles de pangolin à Zongo dans la province du Sud-Ubangi.

 

Ces squames en provenance de la province du Nord-Ubangi, plus précisément dans le secteur de Abomumbazi, territoire de Yakoma, ont été interceptés pendant que le propriétaire s’apprêtait à traverser avec le colis pour l’autre côté de la ville de Bangui, capitale de la République Centrafricaine, à destination de l’Asie.

 

Le Ministre provinciale de l’Environnement du Nord-Ubangi, Jean-Louis Koyagialo, a condamné ce commerce illicite, qui reste l’une des causes de l’érosion de la biodiversité dans sa province. Il en a profité pour exiger que ces écailles soient remises aux autorités de la province de provenance, rapporte "environews".

 

"Je félicite le travail abattu par les éléments de la Police Nationale Congolaise et les autres services tout en rappelant les dispositions légales qui régissent le commerce des espèces totalement protégées. A cet effet, je demande la restitution de cette cargaison à l’autorité compétente", déclare le ministre provincial de l’Environnement, cité par la même source.

 

Ignorance de la loi sur la conservation de la nature 

 

Par ailleurs, les informations de source judiciaire attestent que le commerçant aux arrêts, originaire du Nord-Ubangi, dit ignorer l’existence de la réglementation en vigueur sur la détention et le commerce des espèces de faune et de flore en RDC.

 

La loi sur la conservation de la nature promulguée en février 2014, prévoit des mécanismes de réglementation de ce secteur, malheureusement, elle reste méconnue du grand public.

 

"L’exploitation de tout spécimen d’une espèce de faune ou de flore sauvage intégralement, partiellement protégée ou autre, est subordonnée à l’obtention préalable d’un permis d’exploitation délivré par l’organe de gestion, en application de la Convention sur le Commerce Internationale des Espèces de Faune et de Flore Sauvages menacées d’extinction , tel que prévoit l’article 64 de ladite loi", a souligné le ministre.

 

Pour Jean-Louis Koyagialo, cette saisie est une énième preuve que le Nord-Ubangi est une province de la méga biodiversité dont la plupart des espèces sont totalement protégées.

 

"Je décrie l’inexistence des Organisations Non Gouvernementales internationales œuvrant dans le secteur de la Conservation de la Nature dans notre province. Je lance donc un appel pathétique aux partenaires techniques et financiers qui œuvrent dans ce secteur, d’appuyer la Province dans le processus de création d’Aire protégée de l’Ubangi qui s’étend sur les territoires de Yakoma, Mobayi-Mbongo et Businga", a-t-il martelé.

 

Plaidoyer pour l’installation d’un point focal dans la province 

 

Outre les 230 kg d’écailles de pangolin tombés dans les filets des agents de l’Etat en service à cette frontière, des sources renseignent qu’il y a peu, une peau d’Okapi a été saisie des mains des chasseurs dans la même province. 
Saisis depuis le 03 août, les 230 kg d’écailles de pangolin seraient encore gardés au bureau de la Police en attendant l’instruction totale du dossier.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 00:14
Journalistes russes tués en RCA: une enquête et beaucoup de zones d’ombre

 

 

Par RFI Publié le 18-08-2018 Modifié le 18-08-2018 à 02:14

 

En Centrafrique, l'enquête sur l'assassinat des trois journalistes russes dans la nuit du 30 au 31 juillet se poursuit officiellement. Ces journalistes enquêtaient sur les possibles activités de mercenariat de l'entreprise russe Wagner en Centrafrique. L’enquête est menée par les autorités centrafricaines avec le soutien de la mission des Nations unies dans le pays la Minusca. A Moscou, le rédacteur en chef de ces journalistes sort de son silence et affirme avoir mené sa propre enquête. Selon lui, la mort des journalistes russes n'est pas le fait d'un vol crapuleux, mais à Bangui, les officiels russes démentent.

 

Il n'y a qu'une version officielle, martèle Valériy Zakharov, le conseiller sécurité russe du président centrafricain Touadéra. Les trois journalistes venus enquêter sur la société Wagner en Centrafrique ont été victimes d'un crime crapuleux assure-t-il. Toute autre version n'est que « spéculation » martèle-t-il, et les informations diffusées notamment par Mikhaïl Khodorkovski ne sont « pas sérieuses ».

 

Pourtant de nombreuses zones d'ombres persistent. Que faisaient ces journalistes expérimentés de nuit sur les routes centrafricaines ? Pourquoi avaient-ils changé d'itinéraire sans en informer leur hiérarchie ? Et pourquoi le chauffeur a-t-il survécu à l'attaque ? Chauffeur toujours entre les mains de la section de recherche et d'investigation de la gendarmerie centrafricaine à Bangui. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, n'a pas souhaité faire de commentaires et a réaffirmé que l'enquête suivait son cours.

 

Le weekend-end dernier, une équipe de journalistes venue de Russie est arrivée à Bangui. Leur arrivée a été facilitée par Valériy Zakharov. Une équipe indépendante, assure-t-il, venue enquêter sur le meurtre de leurs confrères, mais pas seulement. Des journalistes officiellement accrédités assure-t-on et escortés par la gendarmerie centrafricaine.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 00:02
Redéploiement progressif des FACA en Centrafrique
Redéploiement progressif des FACA en Centrafrique
Redéploiement progressif des FACA en Centrafrique

 

 

VOA  17 août 2018

 

Longtemps réclamée par la population, l'armée nationale centrafricaine renaît progressivement de ses cendres. Anéanties par la prise de pouvoir d'une coalition de rébellions du nord en mars 2013, la Séléka, les Forces armées centrafricaines doivent leur retour grâce à l'appui de la communauté internationale.

 

Malgré ses 12.000 hommes, la Minusca n'est pas parvenue à asseoir la sécurité réclamée par les Centrafricains. Plus de 60 % du pays échappe au contrôle du pouvoir de Bangui.

 

Certaines régions sont totalement contrôlées par des groupes armés, pour la plupart de l'ex-Séléka. Ces hommes sont armés malgré l'embargo imposé par l'ONU sur les armes à destination de la Centrafrique.

À Bangui, en 2 ans, plus de 3.000 soldats centrafricains ont déjà été formés par l'Union européenne à travers sa mission technique EUTM.

Après la formation avec EUTM, les mêmes soldats doivent faire une autre formation au maniement des armes et aux tactiques de combats, donnée par des instructeurs russes au camp militaire de Béréngo, à une cinquantaine de kilomètres, au sud de Bangui.

Faustin Archange Touadéra, le nouveau président, élu en 2016, veut former une armée républicaine avec ces militaires recyclés.

Grâce aux dons de moyens logistiques de la part des Etats-Unis, de la Chine et de l'EU, l'espoir renait au sein de la population. 

Aujourd'hui, le redéploiement de l'armée nationale à l'intérieur du pays devient une nécessité et un moyen incontournable pour la restauration de la sécurité.

À Paoua, dans le Nord, les déplacés comment à regagner leurs habitations.

À Sibut et Bangassou, où les Forces armées centrafricaines sont également redéployées, le calme est revenu.

Les activités champêtres sont relancées. Serge Singah Bengba, président du collectif des députés du Mbomou, se félicite "de l'accalmie retrouvée".

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 23:58
L'aide humanitaire, une activité de plus en plus risquée
L'aide humanitaire, une activité de plus en plus risquée

 

 

 

REUTERS 19/08/2018 à 15:23

 

DAKAR, 19 août (Fondation Thomson Reuters) - Colette Gadenne travaille depuis des années dans des zones de guerre, mais la peur est toujours la même quand des miliciens en armes font irruption dans l'hôpital où elle exerce pour Médecins sans frontières (MSF).

    Cette peur, elle l'a connue trois fois en trois semaines, fin mai et début juin, en République centrafricaine, où elle dirige la mission de MSF. Dans l'un de ces cas, les miliciens ont tiré 21 coups de feu avant de tourner les talons.

    La République centrafricaine se trouve dans une situation particulièrement grave, mais les travailleurs humanitaires du monde entier font face à une recrudescence des meurtres, des enlèvements et des violences en tous genres commises au mépris du droit international censé les protéger.

    Ce phénomène a contraint les ONG à s'adapter. Leurs membres doivent s'habituer au danger omniprésent et cultiver des compétences telles que la négociation avec les groupes armés.

    "C'est effrayant. Même si vous avez de l'expérience, même si vous savez que vous avez un bon réseau, cela reste effrayant", raconte Colette Gadenne, jointe par téléphone à Bangui à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire.

    Près de 140 travailleurs humanitaires ont été tués l'année dernière dans le monde, ce qui représente une augmentation de23% par rapport à 2016, selon les données publiées cette semaine par le centre de recherches indépendant Humanitarian Outcomes.

    Pour la troisième année consécutive, c'est au Soudan du Sud que le bilan a été le plus lourd. La République centrafricaine, où les violences à l'encontre des ONG ont été multipliées par trois, est passée au quatrième rang, derrière la Syrie et l'Afghanistan.

   

    UNE MARGE DE MANOEUVRE RÉDUITE

 

    Les risques qu'ils encourent limitent le rayon d'action et la marge de manoeuvre des travailleurs humanitaires, souligne quant à elle Sofie Garde Thomle, chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en

Afrique occidentale et centrale.

    "Plus important encore, le manque d'accès signifie que nous sauvons beaucoup moins de vies. Il y a 10 ou 20 ans, c'était complètement différent", se souvient-elle, dénonçant la multiplication des atteintes au droit humanitaire et des

violations des lois de la guerre.

    "Nous discutons beaucoup avec les groupes armés (...), mais cela n'a pas fonctionné", déplore quant à elle Colette Gadenne, évoquant les 40 attaques essuyées l'an dernier par le personnel de MSF en Centrafrique.

    Justin Byworth, directeur humanitaire de l'organisation World Vision, se trouvait au Soudan du Sud en mai lorsque neuf de ses collègues ont été enlevés et détenus pendant cinq jours, jusqu'à ce que l'OCHA obtienne leur libération. "J'étais très conscient de ce qu'ils vivaient. On échafaude très vide des plans", dit-il.

    Ces dernières années, l'ONG a investi davantage dans la sécurité et la santé de son personnel, auquel elle fournit notamment un soutien psychologique sur place.

    Parfois, ce personnel est lui-même originaire de zones de conflit ou y a exercé à plusieurs reprises et chaque nouvel incident peut réveiller de vieux traumatismes, explique Justin Byworth.

    Dans de nombreux cas, poursuit-il, les travailleurs humanitaires ne sont pas spécifiquement visés, mais sont les victimes collatérales des violences commises de plus en plus fréquemment contre des civils.

    "En fin de compte, les risques sont minimes comparés à ceux auxquels la population est confrontée chaque jour. Pas étonnant que nous en fassions parfois les frais."

 

 (Jean-Philippe Lefief pour le service français)

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 23:25
Tchad : l'ex-rebelle Baba Laddé bientôt jugé (ministre)

 

 

Tchad: inquiétude sur l'état de santé de l'ex-rebelle Abdelkader Baba Laddé

 

Par RFI Publié le 16-08-2018 Modifié le 16-08-2018 à 09:06

 

Au Tchad, l'inquiétude monte au sujet de la santé de l'ancien rebelle, Abdelkader Baba Laddé. Emprisonné depuis trois ans suite à des poursuites pour plusieurs chefs d'accusation tels que détention illégale d’armes de guerre, rébellion, association de malfaiteurs, incendie volontaire et viol, le chef militaire ne parvient pas à rentrer dans la capitale pour se soigner.

 

Livré à la justice tchadienne le 2 janvier 2015 par la Centrafrique où il s’est réfugié après avoir échappé à une tentative d’arrestation des forces tchadiennes, Abdelkader Baba Laddé a été interné à Ndjamena, la capitale, puis transféré au bagne de Koro Toro, en plein désert.

 

Malade depuis plusieurs semaines, il a été déplacé à Moussoro, la ville la plus proche de la prison, où le médecin qu’il l’a examiné a sollicité des examens supplémentaires.

 

Maintien en détention

 

Dans une lettre au garde des Sceaux, le représentant de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) pour la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), Dobian Assingar, s’inquiète de l’état de santé du prisonnier et s’interroge sur les raisons de son maintien en détention alors qu’une ordonnance du chef de l’Etat a amnistié tous les rebelles à l’occasion de la proclamation de la IVe République au mois de mai 2018.

 

De source judiciaire, l’administration pénitentiaire s’active à transférer l’ancien chef rebelle à un endroit où il pourra bénéficier des soins. La même source précise cependant que Baba Laddé ne peut bénéficier de l’amnistie du chef de l’Etat parce que certains chefs d’accusation pour lesquels il est poursuivi ne figurent pas dans l’ordonnance d’amnistie. Ce sera donc à la cour criminelle devant laquelle il comparaîtra de décider de son sort.

 

 

Tchad : l'ex-rebelle Baba Laddé bientôt jugé (ministre)

 

http://fr.africanews.com/  16/08 - 20:00

 

L’ex-chef rebelle tchadien Abdelkader Baba Laddé, emprisonné depuis 2015 dans son pays, sera bientôt jugé, a indiqué à l’AFP le ministre de la Justice, indiquant qu’il serait transféré d’une prison du centre vers N’Djamena pour son jugement et des soins.

 

“Des dispositions sont déjà prises pour son évacuation sur N’Djamena pour des soins, et dans le même temps, son dossier est prêt pour un jugement”, a indiqué jeudi à l’AFP le ministre de la Justice Djimet Arabi.

 

L’inquiétude était grandissante à propos de son état de santé, après son transfert d’une prison du nord du pays à une autre, à 300km de N’Djamena, selon le représentant tchadien de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Dobiang Assingar.

 

“Baba Laddé est très malade et vomit du sang dans son lieu de détention, à la maison d’arrêt de Moussoro”, dans le centre-ouest du Tchad, a indiqué à l’AFP M. Assingar, qualifiant son état de santé de “critique”.

 

Le défenseur des droits de l’homme, qui dit avoir adressé une lettre aux autorités le 22 juin, a dénoncé la durée de trois ans de préventive de l’ex-chef rebelle et demande sa libération.

 

Dix chefs d’accusation

 

Entré en rébellion au Darfour en 1998, Baba Laddé“père de la brousse” en peul – arrive en Centrafrique en 2008 où il disait vouloir “libérer les peuls”, des éleveurs de bétail transhumants.

 

A l‘époque, Baba Laddé était épaulé en Centrafrique par Ali Darassa, désormais chef d’un des principaux groupes armés qui sévissent dans les provinces centrafricaines, le groupe Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

 

Revenu au Tchad en 2013 comme conseiller du Premier ministre, il s’exile à nouveau puis devient préfet du département de Grande Sido (sud) en 2014 avant d‘être démis de ses fonction et de se réfugier en Centrafrique.

 

Arrêté en décembre 2014 par les Casques bleus de la Minusca en Centrafrique, Baba Laddé a été extradé vers le Tchad en janvier 2015 et inculpé de dix chefs d’accusation dont détention illégale d’armes, association de malfaiteurs, incendie volontaire et viols.

 

Il a ensuite été transféré à Koro Toro, un bagne situé dans le nord désertique du Tchad, avant d‘être de nouveau transféré à Moussoro il y a quelques semaines.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 00:44

 

 

Bangui, 14 août(ACAP)- Le nouveau Chef d’état-major des armées, le Colonel Zéphirin Mamadou, a effectué, samedi 11 août 2018, à Sibut, Chef-lieu de la Kémo (188 km au nord-est de Bangui), sa première inspection militaire aux contingents de la Minusca et des Forces armées centrafricaines basés à Sibut, région où sévit une longue violence meurtrière entretenue par des groupes armés.

 

Le nouveau Chef d’Etat-major, le Colonel Zéphirin Mamadou a saisi l’opportunité pour  évaluer les troupes et l’insécurité récurrente dans cette région. Il a également pris des contacts directs avec les chefs des détachements militaires, et a eu des entretiens fructueux avec les autorités politico-administratives ainsi que les notables locaux. 

Cette visite de travail a permis au Chef d’Etat-major des FACA, accompagné d’une importante délégation d’Officiers (général/supérieurs), de toucher du doigt les réalités sur le terrain et les problèmes auxquels sont quotidiennement confrontées ses troupes face aux incursions des rebelles dans les villes et les villages brûlés, ensanglantés et désertés par leurs habitants.

 
Cette visite a permis au nouveau chef d’Etat major de toucher du doigt les problèmes auxquels ces détachements font face, notamment le problème d’augmentation des effectifs, de renforcement des capacités opérationnelles en vue  d’une protection plus efficace des populations civiles et de la libre circulation des personnes et des biens. 

Les autorités locales ont exprimé leur satisfaction relative à la présence du Chef d’Etat-major des armées et  sa suite dans leur ville meurtrie, située au carrefour des axes Bangui-Sibut, Sibut-Dékoa-Kaga-Bandoro et Sibut-Bambari via Grimari. 

Cette rencontre a permis au nouveau chef d’Etat-major de recueillir des renseignements sur la situation sécuritaire et de mieux appréhender les attentes de la population vis-à-vis du gouvernement, des Forces  armées centrafricaines ( FACA) et des forces onusiennes de la paix. 

Le  Chef d’Etat-major des armées a conduit une délégation  composée du Médecin-général Bruno-Léopold Izamo, représentant l’inspecteur général de l’armée, du Colonel Alfred Service, Sous-chef d’Etat-major de la planification, du Colonel Elie Kozembrou, Directeur Général du Commissariat des armées, du Commandant Zakama, chargé des opérations et des deux chefs de  service de presse du ministère de la Défense. 

Première inspection militaire du nouveau chef d’état-major de l'armée centrafricaine à Sibut
Première inspection militaire du nouveau chef d’état-major de l'armée centrafricaine à Sibut
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 00:26
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte
Aretha Franklin, la «reine de la soul» s'est éteinte

 

 

Par Sarah Tisseyre RFI le 16-08-2018 Modifié le 16-08-2018 à 18:45

 

C'était « Lady Soul », ou la « reine de la soul » comme on la surnommait. Aretha Franklin s'est éteinte ce jeudi 16 août à l'âge de 76 ans, entourée de ses proches à Detroit, des suites d'une longue maladie.

 

Elle restera l'interprète inoubliable de ThinkRespectI say a little prayer, et tant d'autres tubes de la musique soul. Aretha Franklin, 18 Grammy Awards et plus de 75 millions de disques vendus, avait commencé à chanter enfant, dans l'église baptiste de son père pasteur à Détroit.

 

Remarquée à 14 ans par un producteur, elle enregistre un premier album, The Gospel Soul of Aretha Franklin, un premier disque dans lequel elle s’accompagne au piano. Mais c'est 10 ans et deux enfants plus tard que vient le succès, notamment avec des titres comme Chain of Fools, ou Respect, une chanson empruntée à Otis Redding, et dont elle fait un hymne féministe.

 

« Reine de la Soul »

 

En ces années 1967-1968, elle publie presque coup sur coup chez le label Atlantic Records I never loved a man the way I love youAretha ArrivesLady Soul, puis Aretha Now (certifié or), des albums qui l’imposent comme une légende de la soul et une icône de la communauté noire américaine. C’est à ce moment-là qu’elle gagne le surnom de « Queen of Soul ».

 

Après des années 70 en demi-teinte, marquées tout de même par la sortie de son album Amazing Grace en 1972, un des disques de gospel les plus vendus au monde avec 2 millions d'exemplaires écoulés, Aretha Franklin rebondit en 1980 notamment grâce à son rôle de Mrs Murphy, propriétaire de café dans le film Les Blues Brothers.

 

Elle enchaîne dès lors les albums à succès. La diva collabore avec George Michael, Elton John, Ray Charles, Whitney Houston. En 1987, elle est la première femme à être admise au panthéon américain du rock, le « Rock and Roll Hall of Fame ». Elle chante aussi pour les plus grands, dont plusieurs présidents américains, comme Jimmy Carter, Bill Clinton ou Barack Obama, mais aussi pour le pape François, qui a eu le droit à son chef d'œuvre Amazing Grace.

 

Symbole de son aura et de son importance dans le paysage culturel américain, elle reçoit en 1999, des mains de Bill Clinton, la Médaille nationale des arts, la plus haute récompense remise à un artiste par le gouvernement au nom du peuple américain. Et en 2005, le président George W. Bush lui décerne la plus haute distinction américaine pour un civil : la médaille de la liberté.

 

Avec sa voix chaude, modulable à l'infini, à la fois sensuelle et puissante, Aretha Franklin est considérée comme une véritable légende de la musique et une source d'inspiration majeure pour nombre d'artistes. Le magazine Rolling Stone lui a notamment attribué la première place du classement des meilleurs chanteurs de tous les temps.

 

Atteinte d'un cancer depuis 2010, elle avait mis un terme à sa carrière l’an dernier en signant un 42e album en 60 ans de carrière. Sa dernière performance sur scène remonte à novembre 2017, à New York, lors d’un gala au profit de la fondation d’Elton John contre le Sida. Après avoir souffert pendant des années d'obésité, elle y était apparue très amaigrie.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 00:00

 

 

Les journalistes tués en Centrafrique cibles d'une embuscade, selon l'organisation de Khodorkovski

 

afp , le 16/08/2018 à 13h29 Mis à jour le 16/08/2018 à 13h29

 

Les trois journalistes russes tués en Centrafrique, où ils enquêtaient sur la présence de mercenaires russes, sont tombés dans une embuscade les visant, a affirmé jeudi l'organisation de l'opposant Mikhaïl Khodorkovski à laquelle ils collaboraient.

 

Les premières conclusions de l'enquête menée par cette organisation et publiées sur son site semblent contredire les résultats annoncés par Moscou, selon lesquels les journalistes ont été victimes de voleurs.

 

Le reporter de guerre Orkhan Djemal, le documentariste Alexandre Rastorgouïev et le caméraman Kirill Radtchenko ont été tués dans la nuit du 30 au 31 juillet par des hommes armés dans le nord de la Centrafrique. Ils y enquêtaient sur de possibles activités du groupe militaire privé Wagner, qui s'est surtout fait connaître en Syrie.

 

Les autorités russes ont affirmé privilégier la thèse de voleurs.

 

Mais selon les premières conclusions du groupe d'enquêteurs mis en place par MBK Media de M. Khodorkovski qui ont interrogé leurs sources en Centrafrique, "la version d'un simple vol comme principal motif des criminels est contredite par de nombreuses circonstances".

 

"Les criminels attendaient (...) précisément la voiture transportant Djemal, Rastorgouïev et Radtchenko", selon des informations recueillies par les enquêteurs sur le check-point que les journalistes avaient traversé avant d'être tués. Selon MBK, ses conclusions "n'excluent pas l'implication de mercenaires russes".

 

"Un groupe d'une dizaine de personnes a attendu la voiture des journalistes pendant plusieurs heures" alors même qu'ils ont changé d'itinéraire au dernier moment, se dirigeant vers le nord, indique MBK, précisant ne pas savoir si les victimes étaient au courant de ce changement.

 

Une source de l'organisation a évoqué "la possible participation à l'exécution des journalistes de gens travaillant pour le gouvernement centrafricain".

 

Les enquêteurs de l'organisation ont par ailleurs constaté qu'une voiture transportant "trois personnes blanches armées, ressemblant à des mercenaires, et deux Centrafricains" est passée par le même check-point que les journalistes peu avant eux et elle repassée dans l'autre sens une heure plus tard.

 

Dans un entretien à CNN, M. Khodorkovski a rejeté l'hypothèse d'un vol: "Certaines personnes que nous connaissons en Russie ont été approchées par des gens en lien avec les mercenaires russes, qui leur ont dit que les journalistes avaient été prévenus de ne pas y aller", a expliqué l'ex-oligarque en exil.

 

Depuis début 2018, la Russie a déployé des instructeurs militaires en Centrafrique, livré des armes à l'armée nationale et assure la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, dont le conseiller à la sécurité est un Russe.

 

afp

Les journalistes tués en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com