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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 17:25
Paris donne des armes à Bangui, favorable à une levée de l'embargo

 

 

BANGUI-PARIS 11 DÉCEMBRE 2018 / 16:58 (Reuters) - La France, qui a fourni mardi 1.400 fusils d’assaut à l’armée centrafricaine, n’a pas d’opposition de principe à la levée sous conditions de l’embargo de l’Onu sur les armements en vigueur depuis 2013 en RCA, a déclaré Florence Parly à Bangui.

A l’approche d’un vote déterminant au Conseil de sécurité de l’Onu pour le renouvellement du mandat des Casques bleus dans l’ancienne colonie française, la ministre des Armées a en outre modéré son discours à l’égard de Moscou, qui ne cesse d’étendre son influence, en saluant sa “contribution positive”.

Florence Parly, qui s’est entretenue avec le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, élu en 2016, et son homologue Marie-Noëlle Koyara, a rappelé toutefois la primauté de l’Union africaine (UA) dans le processus de paix en cours, concurrencé par une initiative russe.

La ministre a présidé à la fourniture des fusils d’assaut et d’équipements amphibies pour les 7.000 membres des FACA, qui bénéficient depuis près d’un an d’un appui militaire russe d’ampleur.

Paris a obtenu en février une dérogation du comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’Onu pour donner ces armes, saisies en mars 2016 par la marine française au large de l’île yéménite de Socotra, dans le nord de l’océan Indien, en vertu de la résolution onusienne interdisant le trafic d’armes vers la Somalie, a-t-on précisé dans l’entourage de Florence Parly.

Le Kremlin a été exempté pour sa part en décembre 2017 pour un don d’armements à la Centrafrique, en proie à des violences intercommunautaires depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par les milices musulmanes de la Séléka.

L’embargo sur la fourniture, vente ou transferts directs ou indirects d’armements et sur tout appui technique ou de formation en lien avec des activités militaires a été prorogé d’un an le 31 janvier dernier sous l’impulsion de la France qui invoquait la permanence de l’instabilité sécuritaire.

“Il n’y a aucun obstacle de principe du côté de la France pour que cet embargo soit levé”, a précisé Florence Parly lors d’un point de presse.

 

TRACTATIONS À L’ONU

 

“Ce qui est important, c’est que ces armes, dès lors qu’elles seront livrées aux forces armées centrafricaines, puissent être identifiées, stockées, tracées. Dès lors que ces conditions sont réunies, il n’y a aucune raison à ce que l’embargo ne puisse être levé”, a-t-elle ajouté.

La France est intervenue en décembre 2013 en Centrafrique, dans le cadre de l’opération “Sangaris” sous mandat de l’Onu, au plus fort de la guerre civile entre combattants de l’ex-Séléka et miliciens chrétiens anti-Balaka. L’opération s’est achevée trois ans plus tard sans que le pays retrouve la paix.

Paris maintient depuis quelque 200 militaires, au sein notamment de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies (Minusca), déployée dans le pays depuis 2014, et de la Mission de formation de l’Union européenne (EUTM), alors que la présence russe se fait de plus en plus marquée.

Florence Parly a récemment porté des jugements sévères sur le positionnement russe, estimant que “toute manipulation intéressée de puissances opportunistes serait inepte, indigne”. La stratégie d’influence de Moscou le dispute de fait à son intérêt pour les ressources minières (or, uranium, diamants) de ce pays parmi les plus pauvres du monde.

Mardi, le ton a changé, alors que Russes, Français et Américains négocient à New York les termes d’une résolution pour prolonger d’un an le mandat de la Minusca, qui expire samedi.

La Russie et les Etats-Unis se sont opposés à un projet de texte français affirmant la centralité de l’Union africaine dans le processus de paix et évoquant “un soutien supplémentaire” des Casques bleus de l’Onu aux forces armées centrafricaines.

“Il est important (...) que cette contribution positive qu’un certain nombre de pays, parmi lesquels la Russie, apportent, puisse s’inscrire dans l’initiative africaine de paix”, a dit Florence Parly.

L’Union africaine, qui s’efforce depuis juillet 2017 de parvenir à un règlement de paix entre gouvernement et groupes armés, se heurte à l’activisme de la Russie, qui a supervisé en août dernier avec le Soudan la signature d’une “déclaration d’entente” à Khartoum.

Sophie Louet avec John Irish à Paris, édité par Yves Clarisse

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 21:32
CENTRAFRIQUE: PARIS ÉVOQUE "LA CONTRIBUTION POSITIVE" DE MOSCOU
CENTRAFRIQUE: PARIS ÉVOQUE "LA CONTRIBUTION POSITIVE" DE MOSCOU

 

   

11 DÉCEMBRE 2018 À 12H10 PAR AFP

 

La ministre française des Armées Florence Parly a évoqué mardi à Bangui "la contribution positive" de la Russie en Centrafrique qui doit cependant s'inscrire dans l'initiative africaine pour la paix dans ce pays en conflit depuis 2012.

 

"Ce qui est important, c'est que l'aide apportée notamment par la Russie puisse respecter les règles qui sont posées au niveau de la communauté internationale et par les Nations unies", a déclaré Mme Parly lors d'un point de presse. Selon elle, "il est important également que cette contribution positive qu'un certain nombre de pays, parmi lesquels la Russie, apportent, puisse s'inscrire dans l'initiative africaine de paix qui est soutenue par l'UA", l'Union africaine, a-t-elle ajouté."La France est très attachée (..) à ce que cette aide puisse être coordonnée avec l'aide apportée par la communauté internationale", selon Mme Parly.

 

En quelques mois, la Russie a investi tous azimuts dans cette ancienne colonie française, formant 2.000 soldats et les aidant à se déployer dans certaines localités reculées du nord, du centre ou du sud-est. Elle y a envoyé 170 instructeurs civils, qui ne sont autres que des mercenaires, étroitement liés à des sociétés minières russes, et avoisinent aujourd'hui les 300 à 400 hommes, selon des sources occidentales. Elle a également fourni des armes, après avoir obtenu une exemption à l'embargo décrété par l'ONU sur la livraison d'armes à la Centrafrique. "Il n'y a aucun obstacle de principe du côté de la France pour que cet embargo soit levé" définitivement, selon Mme Parly, qui devait elle-même remettre des fusils d'assaut à l'armée centrafricaine au cours de sa visite.

 

"Ce qui est important c'est que ces armes, dès lors qu'elles seront livrées aux forces armées centrafricaines, puissent être identifiées, stockées et tracées", a-t-elle souligné, en ajoutant: "dès lors que ces conditions sont réunies il n'y a aucune raison à ce que l'embargo ne puisse être levé". La ministre française, arrivée lundi soir à Bangui a par ailleurs tenu à "couper court à une mauvaise rumeur" sur la présence de la France, ex-puissance coloniale, en Centrafrique. "La France n'est pas partie, la France est toujours présente sur différents terrains, militaire, diplomatique et sur le plan du développement (...) La France est là et elle le restera", a-t-elle assuré.

 

 

RCA : Florence Parly appelle à l’unité pour la cause du pays

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 11 décembre 2018 09:18

 

La ministre française des Armées, Florence Parly, a invité ce 10 décembre la communauté internationale à s’unir pour la paix en République Centrafricaine. Elle l’a dit à la presse à son arrivée à Bangui dans le cadre d'une visite de travail de 48 heures en République Centrafricaine.

 

Florence Parly  a réaffirmé l’engagement de son pays pour la paix en Centrafrique en ces termes : « l’heure est maintenant à la paix, à la réconciliation, à la reconstruction. L’heure est au multilatéralisme et au développement. Et la France est donc plus que jamais aux côtés de Centrafrique ».

 

« La paix est la seule chose qui compte et l’action coordonnée d’une communauté internationale unie est donc nécessaire. Toutes les bonnes volontés doivent s’unir et suivre ces initiatives pour une action forte et cohérente, une action efficace et sans arrière- pensée », a ajouté Florence Parly.

 

« La paix de Centrafrique appartient au Centrafrique et au Centrafricain », a conclu la ministre française. 

 

Florence Parly a placé l’action de la France sous l’angle de la confiance.   « J’assisterais à une cession de matériels aux forces armées centrafricaines (FACA), et ce sont ces gestes qui montrent notre confiance et la qualité du lien qui unit la France à la République Centrafricaine ».

 

La visite de Florence Parly fait suite à celle de Jean Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 21:19

 

 

Lu pour vous 

 

https://www.vaticannews.va  Service Français-Afrique, (Avec Fides) - Cité du Vatican

12-12-2018 09:25

 

Après les attaques d’Alindao, les trois leaders de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga, le Pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou et l'Imam Omar Kobine Layama, se sont adressés de manière différée les 05 et 06 décembre 2018, à la communauté internationale.

 

Créée depuis le début de la crise militaro-politique en Centrafrique la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique suit avec une grande attention la situation sécuritaire de leur pays. Ainsi, les trois leaders de la plateforme, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, le Pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, président de l’Alliance des évangéliques en Centrafrique et l'Imam Omar Kobine Layama, président de la Communauté islamique Centrafricaine ont tenu à s’adresser à la communauté internationale. Une attaque de rebelles de l’ancienne Seleka, maintenant combattant dans le cadre de l’Unité pour la Paix en Centrafrique, l’UPS, sous les ordres du général Ali Darassa, a tué au moins 60 personnes, en majorité des déplacés qui se trouvaient sur le site de la cathédrale d’Alindao, le 15 novembre 2018. La cathédrale a été saccagée et détruite. Après ces massacres, l’archevêque de Bangui, le Cardinal Nzapalainga, s’était rendu dans la ville d’Alindao afin de constater les faits et de consoler la population durement éprouvée.

 

La communauté internationale doit prendre ses responsabilités

 

Nous demandons une enquête internationale suite au massacre d’Alindao affirme le Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui. Le Cardinal lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle prenne ses responsabilités. De même, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique, la MINUSCA, est pointée du doigt. « Vous êtes venus au nom de la communauté internationale pour venir à notre secours, pour nous aider, pour protéger et sauver les centrafricains », a déclaré l’archevêque de Bangui. Le Cardinal Nzapalainga a dit constater « que certaines forces, au lieu de protéger la population, l’abandonnent à son destin. Les civils sont tués à Alindao comme en d’autres lieux. » l’archevêque de Bangui ne cache pas son indignation : « comment peut-on expliquer ce que nous avons vu : les restes d’êtres humains, les maisons et l’église brûlées ? Je demande que soit ouverte une enquête internationale et qu’il soit possible de connaître la vérité sur ces massacres, afin que justice soit faite ».

 

Les centrafricains ne doivent pas être dupe

 

L'Imam Omar Kobine Layama a, quant à lui, exprimé sa désolation et son étonnement. « Nous ne pouvons pas comprendre comment toute une population puisse être abandonnée à son triste sort. Alors qu’il y a une force internationale censée protéger ces populations, une mission qui leur a été confier par la communauté internationale.» L’Imam Layama, à son tour pointe du doigt la MINUSCA, qui selon lui à échoué dans sa mission de protéger les centrafricains. Avec la dernière énergie il condamne les massacres d’Alindao et appelle toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine à rendre des comptes. Les autorités de la République centrafricaines ne sont pas épargnées. Elles doivent aussi prendre leurs responsabilités pour que les personnes ne soient plus tuées et pour que ces crimes ne restent pas impunis.


S’il y a des chefs de guerre qui ont été extradés à la Haye, l’Imam Layama ne comprend pas que ceux qui continuent à faire du mal à la population centrafricaine ne puissent pas être inquiété par la communauté internationale et les forces de l’ordre. Très remonté l’Imam Layama appelle les centrafricains à ne pas être dupe. « Moi je le dirais tout haut, les gens ne veulent pas libérer notre pays. »

 

Un niveau d’irresponsabilité qui interpelle


Le président de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique, le Pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, appelle, lui, à la responsabilité. Il déplore ce niveau d’irresponsabilité qui règne dans le pays. Car, dit-il, on ne peut pas gouverner et ne pas prendre soin des personnes qu’on dirige. L’épisode d’Alindao n’est ni la première ni la dernière, il évoque d’autres localités du pays en proie au sang. Batangafo, Bambari entre autres, le pays paie les frais de la recrudescence des violences. Une recrudescence de violence qui doit interpeller ceux qui sont en charge d’assurer la sécurité des populations en Centrafrique. 

 

En Centrafrique, les leaders religieux appellent à une enquête internationale
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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 21:07
La rivalité France-Russie en Centrafrique

 

https://www.francetvinfo.fr  

 

Au coeur du continent africain, Paris et Moscou sont désormais en concurrence ouverte en République centrafricaine, comme en témoigne la visite sur place de la ministre française des Armées.

 

Bangui. C'est ici que se trouve depuis lundi 10 décembre et pour 48 heures la ministre française des Armées. Florence Parly n’est pas venue les mains vides, elle a apporté dans ses bagages 1 400 fusils d’assaut et des véhicules amphibie pour aider l’armée régulière centrafricaine.

Bangui, c’est la capitale de ce pays de quatre millions et demi d’habitants, un pays charnière en plein milieu du continent africain, entre le Tchad au Nord, le Soudan à l’Est et la République démocratique du Congo au Sud. Un pays ravagé par la guerre civile. 

Un mois plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait lui annoncé le déblocage d’une aide française de 24 millions d’euros. Objectif : régler des arriérés de salaires et de retraites des fonctionnaires du pays et financer des constructions de ponts. Deux ans après le retrait précipité de l’opération militaire française Sangaris, restée trois ans sur place pour mettre un terme aux combats entre milices, Paris fait donc le choix de revenir.

Une offensive russe sur tous les terrains

Mais entre-temps, les Russes ont comblé le vide ! En moins d’un an. Moscou a déployé d’abord un dispositif militaire : plus de 300 officiers instructeurs, essentiellement des mercenaires dépendants d’une société privée, et aussi des milliers de fusils d’assaut et près de 300 lance-roquettes. Les militaires russes ont déjà formé plus de 1 600 soldats. Et désormais le conseiller à la sécurité du président centrafricain est russe. L’offensive de Moscou se prolonge sur le terrain politique : la Russie a initié un nouveau processus de paix pour essayer de réconcilier les 14 milices qui se partagent le pays. C’est le processus de Khartoum. Petit problème : il est en concurrence directe avec les négociations effectuées sous la houlette de la France et de l’Union africaine.

Et la Russie se déploie aussi sur le terrain culturel et social : financement d’une radio et de journaux gratuits, de concours de poèmes et de tournois de football. Et même le week-end dernier, organisation du concours de Miss Centrafrique dans le grand stade de Bangui !  Moscou voit dans ce pays abandonné une tête de pont idéale au cœur du continent africain, tout en lorgnant ses réserves minières (l’or et les diamants).  

L'un des pays les plus pauvres au monde

Pour les Centrafricains eux-mêmes, tout cela ne change pas grand-chose. Le pouvoir central ne contrôle que 20% du pays. Tout le reste est en proie aux milices. Avec des tueries fréquentes : par exemple plus de 40 personnes tuées il y a trois semaines dans le centre du pays, à Alindao. Il y a bien 12 000 hommes de la force de l’ONU, la Minusca. Mais ça ne change pas grand-chose. En Centrafrique aujourd’hui, près de la moitié de la population est déplacée. Et dans l’indice de développement humain de l’ONU, la Centrafrique est classée 188e au monde, sur 189.  

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 20:00
La France aux côtés de la République centrafricaine
La France aux côtés de la République centrafricaine

 

FLORENCE PARLY

 

LUNDI 10 DÉCEMBRE 2018

 

Il y a un an, à Paris, j’ai rencontré pour la première fois mon homologue centrafricaine Marie-Noëlle Koyara. Je lui avais fait une promesse, celle de venir en Centrafrique. La France tient parole, et me voici aujourd’hui arrivée sur le sol de Bangui.

Je suis là car la France se tient aux côtés de ses alliés centrafricains.

Notre amitié et notre confiance est un souffle nécessaire pour la paix. Elle prend racine dans l’histoire, dans la reconnaissance de la France pour les soldats venus d’Afrique, morts sur son sol pour la défendre. Il y a cent ans, les tirailleurs venus de Centrafrique prenaient une part décisive à la victoire en Champagne contre le dernier assaut ennemi. Notre amitié se nourrit de ce souvenir et se renforce de ces figures qui nous rassemblent. Je pense au lieutenant Koudoukou, héro des deux guerres qui détruisirent l’Europe et embrasèrent le monde, soldat venu de Centrafrique et qui risqua sa vie tant de fois pour la France.

Cent ans plus tard, notre pays n’a pas hésité à intervenir pour arrêter un massacre il y a 5 ans. L’heure est maintenant à la paix, à la réconciliation et à la reconstruction. L’heure est au multilatéralisme et au développement.

La France est donc plus que jamais aux côtés de la Centrafrique.

Elle l’est militairement avec les forces françaises en Centrafrique, auprès de la MINUSCA, auprès de la mission européenne EUTM dont la France prendra le commandement en juillet. Elle l’est par des formations, par de l’appui tant aux forces armées centrafricaines qu’à la MINUSCA et l’EUTM.

La paix est la seule chose qui compte et l’action coordonnée d’une communauté internationale unie est donc nécessaire. La France sera l’avocate infatigable des initiatives de l’Union africaine et des Nations unies. Elles montrent la voie vers une sécurité durable et vers le développement. Toutes les bonnes volontés doivent s’unir et s'inscrire dans le cadre de ces initiatives pour une action forte et cohérente, pour une action efficace, sans arrière-pensées.

Alors, oui, la paix de la Centrafrique appartient à la Centrafrique. Les forces armées centrafricaines sont les garantes de l’unité du pays, les garantes de la défense, de l’autonomie et de l’Etat centrafricain.

Je rencontrerai des militaires français qui forment les militaires centrafricains. J’assisterai à une cession de matériels aux forces armées centrafricaines. Ce sont ces gestes qui montrent notre confiance et la qualité du lien qui unit France et Centrafrique.

Ce voyage est l’occasion d’entretiens, l’occasion de me rendre directement sur le terrain pour en saisir la réalité. Je rencontrerai le Président Touadéra, mon homologue Marie-Noëlle Koyara, mais également le représentant du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique, Parfait Onanga, le général Balla Keïta, commandant la MINUSCA et le général Maio, commandant l’EUTM.

Ma venue en Centrafrique, c’est aussi affirmer que défense et développement sont les deux faces d’une même pièce, que je ne peux imaginer l’un sans l’autre. Cet engagement, ce ne sont pas des paroles, ce sont des actes. La France est le premier partenaire pour l’aide au développement en Centrafrique avec 130 millions d’euros d’aides apportées chaque année ou avec des projets concrets comme la sécurisation de l’aéroport de Bangui ou la réhabilitation de la RN8 Ndélé-Birao avec la Banque mondiale.

Là encore, la France est un partenaire déterminant pour la Centrafrique. Mais la France agit d’autant plus et d’autant mieux qu’elle peut le faire avec l’Union européenne, avec les Nations unies, avec les organisations internationales et nos partenaires.

Je sais quelles tensions demeurent. Notre engagement commun pour la paix et le développement doit en être décuplé.

Je suis venue ici pour redire le soutien de la France à la Centrafrique. Je suis venue réaffirmer la nécessité d’une action coordonnée avec la communauté internationale, car quand on parle de paix et de vies à protéger, il n’y a pas de rivalités ou d’intérêts particuliers qui tiennent.

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 19:42
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 14OO armes promises par la France et remises ce jour au gouvernement

 

PAR VIVIEN NGALANGOU LE 11 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 11 décembre2018 (RJDH)—La cérémonie de remise des armes promises par la France a eu lieu ce mardi 11 décembre 2018 au camp M’poko, en présence de la ministre française des armées, Florence Parly et son homologue centrafricaine, Marie Noëlle Koyara, accompagnée par certains membres du gouvernement et des cadres dudit ministère.

 

Cette cérémonie de remise marque la fin de la visite de travail de deux jours de la ministre française des armées en République Centrafricaine. Avant de prendre son vol à l’aéroport de Bangui M’poko, la ministre a remis 1400 fusils d’assaut promis par la France et quelques équipements militaires au corps de bataillon l’amphibie des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

La ministre française des armées, Florence Parly confirme que la livraison des armes en République Centrafricaine approfondie la coopération très amicale entre son pays et la RCA « Cette livraison, c’est aussi l’une des illustrations de la coopération très profonde et amicale qui existe depuis toujours entre la France et la Centrafrique. Je suis venue dans le cadre de ce déplacement pour confirmer, parce que d’aucuns disent que la France n’est pas présente au côté du peuple Centrafricain. C’est tout à fait faux, et cette visite atteste le contraire donc comme vous voyez tout ça là est très concret », a-t-elle précisé.

 

Elle poursuit son intervention en précisant que cet effort va « multiplier les efforts de formation afin que le plus grand nombre des forces armées centrafricaines puissent bénéficier le plus rapidement possible de cette formation, donc vous conviendriez avec moi que tous ces efforts sont concrets et seront développés», a ajouté la ministre française des armées. Cette livraison d’armes parla ministre française des armées confirme la promesse faite par le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian lors de sa visite en République Centrafricaine au mois de novembre 2018.

 

 

Centrafrique : Le député de Bocaranga 3 Martin Ziguélé demande l’ouverture d’une information judiciaire contre le chef rebelle Sidiki

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 10 DÉCEMBRE 2018

 

BOCARANGA,10 Décembre 2018 (RJDH) — Après l’opposition des 3R de Sidiki au déploiement des FACA le 03 décembre dernier à Bocaranga, le député de Bocaranga 3, Martin Ziguélé, demande l’ouverture d’une information judiciaire contre ce chef rebelle. Il exige l’arrestation de Sidiki qui s’oppose à la restauration de l’autorité de l’Etat à travers le déploiement des FACA.

 

« Nul n’est au-dessus de la loi » a dit le député de Bocaranga 3 Martin Ziguélé, après avoir appris les nouvelles de l’opposition de Sidiki et de ses éléments au redéploiement des FACA dans la ville de Bocaranga au Nord du pays.

 

Le député de Bocaranga3, Martin Ziguélé, exige qu’une poursuite soit engagée contre le suspect Sidiki de 3R pour les actes qu’il aurait commis dans l’Ouham-Pende, actes pour lesquels il devra répondre un jour devant la justice, « le chef de guerre des 3R Sidiki, n’échappera pas à la justice. Nul n’est au-dessus de la loi ; quoi qu’il en soit, Sidiki répondra de ses actes devant les juridictions nationales ou internationales. La vie humaine est sacrée » peut-on lire dans l’interview de Martin Ziguélé accordée au RJDH.

 

 Ces actes, selon Martin Ziguélé, sont inacceptables devant loi centrafricaine, « Sidiki est en train d’aggraver son cas et d’accumuler les charges contre lui. C’est notre pays ; on ne peut accepter que ceux qui viennent sur notre territoire fassent la loi et interdisent aux forces armées nationales d’être présentes sur un point du territoire centrafricain. C’est inadmissible », scande l’Honorable Martin Ziguélé. La population de Bocaranga est prise de panique, une partie s’est réfugiée dans la brousse suite à l’interdiction des 3R au redéploiement des FACA dans la ville de Bocaranga. Le gouvernement dans un communiqué a réagi et parle d’une mission de reconnaissance de terrain des FACA  dans la ville de Bocaranga

 

 

Centrafrique : Nzapalaïnga appelle à un dialogue franc pour le triomphe de la vérité

 

PAR CYRILLE WEGUE LE 10 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI le 10 décembre2018, (RJDH)—Le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga, lors du 12èmeanniversaire du pèlerinage de Ngou-Komba a lancé un message de paix, gage pour le développement de la République Centrafricaine. Cette paix ne pourra pas se faire jour sans un dialogue sincère et la vérité en Centrafrique. 

 

Le 12ème pèlerinage de l’Eglise Catholique à Ngou-Komba au titre de l’année 2018, conformément à l’année pastorale 2018, prône le dialogue  entre les chrétiens séparés, entre pour histoire de religion, d’ethnies. Lors de son homélie du 08 décembre, le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga s’est appesanti sur la nécessité d’instaurer le dialogue, la justice et la vérité.

 

« Il arrive que la vérité et la justice fassent mal, raison pour laquelle l’on cherche à s’en détourner. La justice est là pour protéger. Dans tous les groupes, il doit exister de l’ordre et des lois sinon on ne pourra pas grandir. Qui pourra gouverner? » s’interroge-t-il.

 

La paix, selon Nzapalaïnga, est le fondement de l’émancipation d’un pays. Il enappelle aux Centrafricains à prendre garde, car « ces innombrables rumeurs, les appels à la haine, à la vengeance, au clivage, au mépris de l’étranger, au populisme, au nationalisme pervers, ces séductions mensongères qui déforment le dessein de Dieu peuvent nous parvenir par des voies humaines, proches ou lointaines » conclut-il.  

          

Quelques membres du gouvernement ont honoré de leur présence la prière de Ngou-Komba notamment le ministre Charles Armel Doubane des Affaires Etrangères, Henry Wanze Linguissara de la Sécurité publique et le Représentant du président de l’Assemblée Nationale et le ministre du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Herbert Gontran Djono Aba.

 

 

Centrafrique : Human Rights Watch condamne les violations de Droit de l’Homme en RCA

 

PAR VIVIEN NGALANGOU LE 10 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 10 Décembre2018 (RJDH) — Human Rights Watch a déploré les attaques perpétrées contre les civils en Centrafrique, encourage les forces internationales et nationales à la protection des personnes et sollicite les efforts nationaux et internationaux pour la justice. Cette annonce a été rendue publique dans un rapport mondial 2018 à l’occasion de la célébration de la journée internationale de Droit de l’Homme.  

 

La recrudescence des violences à l’intérieur du pays à susciter la réaction des différentes entités œuvrant pour la paix et les Droits Humains.

 

Selon le rapport mondial 2018, en 2017, Human Rights Watch a documenté les meurtres d’au moins 249 civils entre Mai et Septembre, commis par divers groupes armés dans les provinces de Basse Kotto, Haut-Mbomou, Mbomou, Ouham et Ouham Pendé.

 

Le groupe armé le plus en vue dans ces graves violations des droits humains cette année en Centrafrique est l’UPC d’Ali Daras, « L’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), s’est rendu responsable de certaines des pires attaques à Alindao et dans ses environs, dans la province de Basse Kotto, tuant au moins188 personnes entre mai et août. Le groupe a installé une base militaire à Alindao en février, après que la mission de maintien de la paix de l’ONU leur a demandé de quitter la précédente, située à Bambari. Human Rights Watch a enquêté sur les viols d’au moins 25 femmes, âgées de 18 à 50 ans, commis par les combattants de l’UPC pendant les attaques perpétrées contre les communautés locales dans la province de Basse-Kotto au mois de mai. » a souligné le rapport.

 

Human Rights Watch a rappelé les forces onusiennes au respect des engagements, « la Minusca, a déployé environ 10 050 soldats de la paix et environ 2000 policiers dans de nombreuses régions du pays cette année, mais a peiné à rétablir la sécurité dans les zones clés, et à assurer une protection suffisante aux civils »a déploré le rapport mondial 2018.En RCA, les combats et les attaques menées par les groupes armés ont forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leur maison depuis le mois de mai, portant le nombre total de personnes déplacées à l’intérieur du pays à 601 600 d’après les chiffres fournis par l’ONU, et le nombre total de réfugiés à 538 400, le plus élevé depuis la mi-2014.

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 08:52
La ministre française des Armées réaffirme le "soutien" français à la Centrafrique

 

 

Bangui - AFP / 10 décembre 2018 18h27 - La ministre française des Armées Florence Parly qui effectue une visite en Centrafrique a réaffirmé lundi soir à son arrivée à Bangui le "soutien" de la France à ce pays où la Russie est de plus en plus présente.

"La France est plus que jamais aux côtés de la Centrafrique. Je suis venue ici pour redire le soutien de la France à la Centrafrique", a déclaré Mme Parly à l'aéroport de Bangui, en présence de son homologue Marie-Noëlle Koyara.

A l'occasion de sa visite lundi et mardi en Centrafrique, la ministre française doit remettre 1.400 fusils d'assaut promis par la France ainsi que des équipements amphibie aux Forces armées centrafricaines (Faca).

La France a obtenu pour cela une exemption de l'ONU à l'embargo sur les livraisons d'armes à la Centrafrique, tout comme les Russes quelques mois plus tôt.

La ministre a également réaffirmé "la nécessité d'une action coordonnée avec la communauté internationale", en référence à l'initiative de paix menée par l'Union africaine (UA) dans ce pays, alors que la Russie a tenté d'engager un processus parallèle.

La Russie a investi tous azimuts en Centrafrique, ancienne colonie française, notamment dans la formation de l'armée et la diplomatie avec les groupes armés. Des entreprises gérées par des Russes s'intéressent aussi à ses richesses minières.

La France est intervenue militairement en RCA entre 2013 et 2016 pour faire cesser les violences de la coalition rebelle Séléka (à dominante musulmane) et les représailles des milices antibalaka prétendant défendre les chrétiens.

Deux ans après, la quasi-totalité de ce pays de 4,5 millions d'habitants parmi les plus pauvres du monde reste contrôlée par des groupes armés qui combattent pour s'accaparer les ressources minières telles que l'or et les diamants et renforcer leur influence locale.

"La fin de l'opération Sangaris n'a pas du tout marqué la fin de notre soutien. Il a pris une autre forme", souligne-t-on au cabinet de Mme Parly.

Plus de 200 militaires français restent présents en RCA, où ils mènent des actions de formation des Faca et assurent un soutien à la force de l'ONU (Minusca) si nécessaire.

En mai, des avions de chasse français ont survolé Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui, en appui de la mission onusienne de la Minusca après un regain de violences intercommunautaires.

"On est prêt à aider en cas d'urgence comme cet épisode l'a montré", relève-t-on dans l'entourage de la ministre.

Le 3 novembre, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a signé des conventions d'aide de 24 millions d'euros à Bangui pour contribuer à des paiements d'arriérés de salaires et de retraites, développer les territoires proches du Cameroun touchés par d'importants déplacements de populations et installer des ponts afin de désenclaver plusieurs régions.

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 13:43
La ministre française des armées en Centrafrique pour deux jours
La ministre française des armées en Centrafrique pour deux jours

 

Florence Parly va réaffirmer le soutien de la France à Bangui, en lui livrant notamment des équipements militaires.

 

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h13

 

La ministre française des armées Florence Parly va réaffirmer lundi 10 décembre et mardi 11 décembre à Bangui le soutien de la France à la Centrafrique, où la Russie est de plus en plus présente, et lui livrer des équipements militaires. « L’objet de la visite est de réaffirmer le soutien de la France à ce pays, qui est un partenaire de longue date », explique-t-on au cabinet de la ministre. Florence Parly va rencontrer le président Faustin-Archange Touadéra, son homologue Marie-Noëlle Koyara ainsi que l’émissaire de l’ONU pour la République centrafricaine (RCA), Parfait Onanga-Anyanga. Elle remettra à cette occasion 1 400 fusils d’assaut promis par la France ainsi que des équipements amphibies aux Forces armées centrafricaines (FACA).

La France a obtenu pour cela une exemption de l’ONU à l’embargo sur les livraisons d’armes à la Centrafrique, tout comme les Russes quelques mois plus tôt. La ministre va aussi réaffirmer l’attachement de la France à l’initiative de paix menée par l’Union africaine dans ce pays, alors que la Russie a tenté d’engager un processus parallèle. « Toutes les autres initiatives qui sont des initiatives opportunistes et souvent intéressées ne me paraissent pas contribuer à résoudre de façon positive la situation sécuritaire dans ce pays », a-t-elle martelé en novembre au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Un pays qui reste contrôlé par des groupes armés

La Russie a investi tous azimuts dans cette ancienne colonie française, notamment dans la formation de l’armée et la diplomatie avec les groupes armés. Des entreprises gérées par des Russes s’intéressent aussi à ses richesses minières. La France est intervenue militairement en RCA entre 2013 et 2016 pour faire cesser les violences de la coalition rebelle Séléka (à dominante musulmane) et les représailles des milices anti-balaka prétendant défendre les chrétiens.

Deux ans plus tard, la quasi-totalité de ce pays de 4,5 millions d’habitants parmi les plus pauvres du monde reste contrôlée par des groupes armés qui combattent pour s’accaparer les ressources minières telles que l’or et les diamants et renforcer leur influence locale. « La fin de l’opération Sangaris n’a pas du tout marqué la fin de notre soutien. Il a pris une autre forme », souligne-t-on au cabinet de Mme Parly, en pointant les actions de formation des FACA et le soutien militaire à la force de l’ONU sur place (Minusca) si nécessaire.

 

En mai, des avions de chasse français ont survolé Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui, en appui de la mission onusienne de la Minusca après un regain de violences intercommunautaires. « On est prêt à aider en cas d’urgence comme cet épisode l’a montré », relève-t-on dans l’entourage de la ministre.

Le 3 novembre, le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a aussi signé des conventions d’aide de 24 millions d’euros à Bangui pour contribuer notamment à des paiements d’arriérés de salaires et de retraites, développer les territoires proches du Cameroun touchés par d’importants déplacements de populations et installer des ponts afin de désenclaver plusieurs régions.

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 12:01
GUINÉE ÉQUATORIALE - CENTRAFRIQUE

  

LE PRÉSIDENT OBIANG NGUEMA À SON JEUNE FRÈRE FAUSTIN-ARCHANGE TOUADÉRA

 

"NOUS AVONS TOUT COMPRIS,  TU ES UN BON PRÉSIDENT POUR TON PEUPLE. LE PEUPLE CENTRAFRICAIN  DOIT SOUTENIR SON PRÉSIDENT DANS SA VOLONTÉ D'INSTAURER UNE PAIX DÉFINITIVE. LE PRÉSIDENT TOUADÉRA EST UN BON PANAFRICANISTE, IL FAIT DU BON TRAVAIL POUR LA PAIX QUI EST LE SOCLE DE TOUT DÉVELOPPEMENT"

 

Le Président Obiang Nguema Mbasogo, a invité son jeune frère et homologue de la République Centrafricaine,  le professeur FAUSTIN-ARCHANGE TOUADÉRA , pour une visite officielle de 3 jours à Mongomo dans la zone continentale de la Guinée Équatoriale. 

 

Arrivé le vendredi dans l'après à l'aéroport Mogomoyen, le Président Touadéra à été reçu au pied d'avion par le père du panafricanisme, son Excellence Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ensuite, le Président Touadéra s'est rendu dans l'un des salons d'honneurs ou il a accordé des audiences à plusieurs personnalités. 

 

Cette invitation du Président Centrafricain en Guinée Équatoriale, clou définitivement le bec des déstabilisateurs,  qui ont été à l'origine d'un climat de méfiance entre Malabo et Bangui, suite au coup d'État manqué du 17 décembre 2017. Il y a un adage  qui dit "quelle que soit la vitesse du mensonge, la vérité fini par prendre le déçu". 

 

Le Président Obiang Nguema Mbasogo a félicité son jeune frère,  pour son courage et son abnégation à vouloir faire de son pays, un havre de paix, un pays libre et prospère.  Il a ensuite demandé au peuple frère de la Centrafrique de soutenir le Président Touadéra,  qui fait du bon travail.

 

Miguel Santos 

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 11:49
Tchad: huit ans de prison pour l’ex-chef rebelle tchadien Baba Laddé

 

 

Par RFI Publié le 07-12-2018 Modifié le 07-12-2018 à 15:04

 

L'ex-chef rebelle tchadien Abdelkader Baba Laddé a été condamné jeudi à huit ans de prison ferme pour « détention illégale d'armes », « association de malfaiteurs », « incendie volontaire » ou encore « viol » par la Cour criminelle à Ndjaména. Il avait été arrêté en décembre 2014 par les Casques bleus de la Minusca en Centrafrique et extradé vers le Tchad en janvier 2015.

 

C'est la fin d'une « carrière » chaotique pour celui qu'on appelle en peul « le père de la brousse ». Ses états de service commencent au Darfour en 1998, on le retrouve en Centrafrique en 2008, pour libérer les peuls, affirmait-il. A cette époque, Baba Laddéun allié de poids, Ali Darass, qui est aujourd'hui le leader du groupe armé l'Union pour la paix en Centrafrique, l'UPC.

 

En février 2012, sur RFI, Baba Laddé affirme que son objectif est de renverser les pouvoirs tchadien et centrafricain. Une part d'ombre existe: pour beaucoup, il est avant tout un bandit de grand chemin, coupeur de route, libre de ses mouvements. Mais des interrogations demeurent: est-il manipulé par Ndjamena et par qui ? Pour qui travaille-t-il réellement ?

 

Le rebelle est au cœur de trafics importants. En 2013, dans ce parcours étonnant, il revient au Tchad, promu conseiller du Premier ministre. Il devient même un des préfets influents du sud du Tchad. Mais le préfet devient encombrant. Se sachant menacé, le « père de la brousse » se réfugie en Centrafrique. C’est seulement en 2014 qu'il est arrêté par les casques bleus et remis à la justice tchadienne. Baba Laddé n'aura pas l'occasion de livrer ses secrets.

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