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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 15:27
RCA: le ministre des Affaires étrangères Doubane limogé du gouvernement
RCA: le ministre des Affaires étrangères Doubane limogé du gouvernement

 

 

Par RFI Publié le 15-12-2018 Modifié le 15-12-2018 à 03:57

 

Il était sur un siège éjectable depuis des semaines. C'est chose faite. En Centrafrique, le ministre des Affaires étrangères a été limogé du gouvernement. Charles Armel Doubane est remercié par le président Touadéra. Et c'est tout sauf une surprise.

 

Leurs relations étaient exécrables depuis des semaines si ce n'est des mois. Ce n’était un secret pour personne, la confiance était rompue depuis longtemps entre les deux hommes. Charles Armel Doubane était jugé trop proche des Occidentaux et des Français. Celui qui fut également ancien ambassadeur de la République centrafricaine à l'ONU n'était plus en odeur de sainteté depuis que les Russes montaient en puissance du côté de Bangui depuis un an.

Dans son entourage, on n’exclut pas d'ailleurs des pressions de Moscou dans un jeu subtil pour affaiblir le poids de la France en Centrafrique. Charles Armel Doubane ne cachait pas ses désaccords sur le rapprochement de la présidence Touadéra avec la Russie.

Voilà donc pour le passif. Il ne manquait plus que le coup de grâce. Le 1er décembre dernier, il est le seul ministre à bouder les célébrations de la fête nationale. Il emboîte ainsi le pas à l'Eglise catholique et l'opposition qui décident de boycotter les festivités en hommage aux victimes des tueries d'Alindao.

Ce jour-là, Charles Armel Doubane signe son arrêt de mort politique au sein du gouvernement.

Il est aujourd’hui remplacé par une inconnue, Sylvie Baipo Temon, débauchée de la BNP Paribas. Elle n'a jamais été ministre, ni diplomate, mais elle est réputée proche de Moscou.

 

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 14:02
Tchad, Emmanuel Macron règle les fins de mois de Déby

Lu pour vous 

 

Par Nicolas Beau -(MONDAFRIQUE) 14 décembre 2018

 

A quelques jours du voyage du président français, Emmanuel Macron, au Tchad, le gouvernement français règle, le 6 décembre dernier, les salaires des fonctionnaires tchadiens

 

 Le 6 décembre 2018, les deux pays ont signé deux conventions de financement d’un montant de 50 millions d’euros, relatives à l’aide budgétaire de la France au Tchad pour l’année 2018, a rapporté l’AFP. Autant de bonnes manières faites à Idriss Déby quelques jours avant le voyage du président Macron au Tchad, le dernier des pays de la zone Sahel à être visité par le chef de l’Etat français.

 

             Trois mois de retraites réglées

 

D’après nos confrères de « la lettre des Décideurs Publics Africains », la première convention consiste en un prêt de la France de 40 millions d’euros étalé sur une durée de 20 ans dont 5 ans de différé d’amortissement et un taux d’intérêt préférentiel. « Le montant de ce prêt versé intégralement par l’AFD au budget de l’Etat tchadien est affecté au paiement de la solde nette des fonctionnaires civils du mois de décembre pour 30 millions d’euros environ et des pensions et retraites à hauteur du reliquat, soit 10 millions d’euros correspondant à plus de trois mois de prise en charge », a détaillé l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste.

 

 La seconde convention est un don de 10 millions d’euros, toujours octroyé par l’AFD, qui est destiné aux dépenses prioritaires en matière de santé. Il couvrira, notamment, la subvention de fonctionnement des principaux hôpitaux du Tchad (trois à N’djamena et dix en provinces), du Centre national de Transfusion sanguine et des services relatifs à la gratuité de soins, à la lutte contre le Sida et à la vaccination.

 

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 13:46
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda

 

Déclaration : 14.12.2018

 

 

Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à la suite des récentes arrestations des suspects concernant la situation en République centrafricaine : « Notre enquête sur la conduite de toutes les parties au conflit se poursuit »

 

Le mercredi 12 décembre, j'ai salué l'arrestation du deuxième suspect résultant de notre enquête en République centrafricaine (« RCA ») depuis août 2012. L'arrestation de M. Patrice-Edouard Ngaissona fait suite à l'arrestation de M. Alfred Yekatom et à sa remise à la Cour pénale internationale (la "Cour" ou la "CPI") en novembre de cette année.

 

J'ai accueilli ces arrestations comme des étapes importantes vers la réalisation de mon mandat de poursuite consistant à demander des comptes aux responsables des crimes les plus graves en RCA, quelle que soit le camp du conflit où ils se trouvent. Ces arrestations ne mettent pas fin à notre travail en RCA.

 

Comme je l’ai dit clairement et à plusieurs reprises dans le passé, les enquêtes de mon Bureau sur la conduite de toutes les parties au conflit en RCA se poursuivent. Il s’agit de crimes présumés relevant de la compétence de la Cour et commis par toutes les parties au conflit, y compris les groupes armés Séléka et Anti-Balaka.

 

Le mandat de mon Bureau est, de manière  indépendante et impartiale, d’enquêter sur des crimes présumés qui ont détruit la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants en RCA. Je cherche à assurer la justice et la responsabilité de tous les côtés. C'est ce que le mandat de mon Bureau exige ; c'est ce que méritent les victimes et c'est ce à quoi mon Bureau s'est pleinement engagé et s'efforce de parvenir.

 

J'encourage les populations de la RCA à être patientes. Conformément au mandat de mon Bureau, nous restons inébranlables dans cette quête d'une justice impartiale au profit de tous les habitants de la République centrafricaine.

 

Enfin, j'insiste sur le fait que mon Bureau reste saisi de la situation en RCA et continue de suivre de près la situation sur le terrain.

 

Je suis préoccupée par les perspectives de nouvelles violences en RCA. Nous n'hésiterons pas à prendre des mesures  nécessaires dans le cadre de notre mandat et des moyens.

 

Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d'autorisation d'ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d'Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela.

 

Source : Bureau du Procureur | OTPNewsDesk@icc-cpi.int

 

 

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 13:41
Des antibalaka se retirent du processus de désarmement
Des antibalaka se retirent du processus de désarmement

 

14 décembre 2018  AFP

 

Après l'arrestation de l'un de leurs leaders en France, Patrice-Edouard Ngaïssona, deux des principaux mouvements des milices "d'autodéfense" antibalaka de Centrafrique ont décidé vendredi de se retirer du processus de désarmement mis en place en 2017.

 

"Nous constatons que seuls les antibalaka sont jugés et condamnés", indique un premier communiqué de la branche de M. Ngaïssona qui s'interroge: "Pourquoi la justice de notre pays ne vise que les ex-antibalaka?"

Dans un communiqué séparé, l'autre grande branche antibalaka dirigée par Maxime Mokom, dénonce "une chasse aux sorcières".

En conséquence, les deux factions appellent leurs représentants à se retirer du processus de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), dont la première phase a été mise en place en 2017 en Centrafrique avec le soutien de l'ONU.

Patrice-Edouard Ngaïssona a été arrêté mercredi à la suite d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) pour sa responsabilité présumée dans des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans l'ouest de la Centrafrique entre septembre 2013 et décembre 2014.

 

Amnesty exige une "enquête approfondie" sur le massacre d'Alindao

 

Il était l'ex-coordinateur des antibalaka mais aussi un dirigeant du football centrafricain et africain.

Son arrestation est intervenue moins d'un mois après celle d'un autre ancien chef de milice antibalaka, Alfred Yekatom, également sur ordre de la CPI.

"Nous avons fait preuve de bonne volonté, nous avons entamé le dialogue, on ne comprend pas", a déclaré à l'AFP Dieudonné Ndomate, coordonnateur des opérations des antibalaka. Selon lui, "les gens dans les quartiers sont en colère" à Bangui.

Un autre leader antibalaka, Sébastien Wenezoui, porte-parole de Ngaïssona, a néanmoins appelé à la retenue.

"On va rester dans le processus de paix de l'Union africaine", a-t-il assuré, tenant toutefois à rappeler "que le mouvement antibalaka était une réponse aux exactions de la Séléka", l'ex-rébellion à majorité musulmane.

 

Il estime que l'arrestation de M. Ngaïssona "est une incitation au soulèvement contre le régime actuel" et "c'est pourquoi j'appelle tous les antibalaka à la retenue".

 

Malgré cet appel au calme, des regroupements d'antibalaka en colère, en particulier contre la France, ex-puissance coloniale accusée d'avoir abandonné la Centrafrique, avaient lieu vendredi dans au moins deux quartiers de Bangui, selon des sources concordantes.

Créées en 2013 après la prise du pouvoir à Bangui par les rebelles de la Séléka, les milices antibalaka ont pris les armes en prétendant défendre les intérêts des chrétiens et en représailles aux exactions des groupes armés musulmans.

 

Dégradation de la situation humanitaire en Centrafrique

 

A la chute du président Michel Djotodia issu de la Séléka en 2014, les antibalaka se sont lancés dans une chasse aux musulmans dans Bangui et ses environs, faisant des centaines de morts.

 

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 13:28
Une centaine de civils tués et brûlés à Alindao (Amnesty International)
Une centaine de civils tués et brûlés à Alindao (Amnesty International)

 

République centrafricaine. Une centaine de civils tués et brûlés à Alindao alors que les casques bleus quittent leurs postes

 

https://www.amnesty.org   14 décembre 2018, 00:01 UTC

 

Il faut que l’Organisation des Nations unies (ONU) mène une enquête approfondie sur la réaction de ses casques bleus à une récente attaque qui a tué jusqu’à 100 civil·e·s dans un camp de personnes déplacées en République centrafricaine, a déclaré Amnesty International le 14 décembre 2018 dans un nouveau rapport.

Selon de multiples témoins, le 15 novembre, les casques bleus se sont repliés vers leur base centrale à bord d’un véhicule blindé au lieu de contrer l’attaque lancée par un groupe armé, laissant des milliers de civils sans protection dans le camp d’Alindao.

Il faut qu’une enquête impartiale soit diligentée sans délai en vue d’établir, en particulier, si la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a failli à son devoir de protéger la vie de plus de 18 000 personnes vivant sur place.

« Des dizaines de civils du camp de personnes déplacées d’Alindao ont été massacrées après que les casques bleus chargés de les protéger n’ont rien fait pour repousser les assaillants armés, a déclaré Joanne Mariner, conseillère principale en matière de réaction aux crises à Amnesty International.

Des dizaines de civils du camp de personnes déplacées d’Alindao ont été massacrées après que les casques bleus chargés de les protéger n’ont rien fait pour repousser les assaillants armés. 

Joanne Mariner, conseillère principale en matière de réaction aux crises à Amnesty International

 « Les casques bleus étaient certes en large infériorité numérique par rapport aux assaillants armés mais leur comportement – avant et pendant l’attaque – porte à se demander s’ils ont véritablement rempli leur mandat qui consiste à protéger les civils. »

La MINUSCA a indiqué à Amnesty International qu’il aurait été impossible aux casques bleus, du fait de leur faible nombre, de contenir les violences. Pour autant, on peut se demander si ces soldats, équipés de véhicules blindés et d’armes plus lourdes, n’étaient réellement pas en mesure de prendre des positions défensives qui auraient dissuadé les assaillants, en particulier s’ils avaient effectué des tirs de sommation.

Une attaque sanglante

Le 15 novembre vers 8 heures-8 h 30 du matin, une ramification de la Séléka appelée Union pour la paix en Centrafrique (UPC) a attaqué le camp de personnes déplacées installé à la mission catholique d’Alindao. Les combattants de l’UPC ont utilisé des mortiers et des lance-roquettes, avant de piller et d’incendier la majorité des abris.

Un grand nombre de civils musulmans armés d’Alindao et des villages environnants sont venus leur prêter main forte. Ils étaient, semble-t-il, en colère à cause des homicides de civils musulmans qui avaient été commis dans la région, notamment du meurtre d’un chauffeur de mototaxi perpétré le matin même.

Des déléguées d’Amnesty International se sont entretenues avec 20 victimes, dont beaucoup ont expliqué que les casques bleus de la MINUSCA stationnés sur place n’avaient pas réagi à l’attaque. Au lieu de défendre les civils contre les assaillants, ou au moins d’effectuer des tirs de sommation, les soldats mauritaniens se sont retranchés sur leur base principale.

Lorsque les assaillants ont eu fini de piller et d’incendier le camp en fin de journée, au moins 70 civils avaient été tués – selon certaines sources, le bilan avoisinerait la centaine de morts – et environ 18 000 civils déplacés avaient été contraints à fuir de nouveau.

Des femmes, des enfants et des personnes vulnérables tuées en masse

Parmi les morts figurent beaucoup de femmes, d’enfants, de personnes âgées et de personnes handicapées.

Georgette, dont la famille avait été contrainte à fuir son domicile du quartier de Bangui-ville à Alindao en mai 2017, a perdu sa mère et sa fille de huit ans, abattues par les assaillants qui ont enfoncé leur porte. Sa mère Marie, âgée de 65 ans, est morte sur le coup ; sa fille Natasha est décédée 10 jours plus tard à l’hôpital de Bambari, où elle avait été transférée.

Les personnes âgées et les personnes handicapées, particulièrement exposées, ont été tuées en grand nombre car elles étaient incapables de s’enfuir en courant. Beaucoup d’entre elles ont été brûlées vives dans leurs abris, faits de poteaux en bois et de végétation séchée extrêmement inflammable.

Les assaillants ont aussi tué deux prêtres catholiques : Prospère Blaise Mada et Célestin Ngoumbango. Bien qu’Amnesty International n’ait pas été en mesure d’établir s’ils avaient été pris pour cible en raison de leur statut, des témoins ont déclaré qu’ils portaient leur soutane au moment de leur mort.

Les combattants de l’UPC et leurs complices ont pillé en masse puis incendié presque tous les abris et vidé un entrepôt utilisé par le Programme alimentaire mondial (PAM). Amnesty International a examiné des images satellites faisant apparaître clairement la zone incendiée.

« Il faut que les Nations unies déterminent si le massacre d’Alindao était évitable et, plus important encore, ce qu’elles peuvent faire pour prévenir ou contenir d’autres attaques violentes contre des civils », a déclaré Joanne Mariner.

Les forces de la MINUSCA, qui sont dotées d’un mandat fort en matière de protection des civil·e·s, sont présentes depuis longtemps à proximité du camp de personnes déplacées d’Alindao. Avant le déploiement de casques bleus mauritaniens (renforcés depuis l’attaque du 15 novembre par un contingent de militaires rwandais), le site était protégé par des soldats burundais.

Nombre de personnes ayant vécu dans le camp ont indiqué à Amnesty International que les casques bleus mauritaniens, stationnés depuis mai, ne contrôlaient pas véritablement la zone et n’empêchaient pas l’entrée d’armes ni de combattants armés. Contrairement aux contingents de la MINUSCA qui se trouvaient précédemment sur place, ils patrouillent rarement et ont délégué une grande partie de leurs activités quotidiennes à une petite « équipe de sécurité » composée de combattants anti-balaka.

« Le fait que les casques bleus mauritaniens semblent accepter que le site soit contrôlé par des anti-balaka met la population civile en grand danger », a déclaré Joanne Mariner.

La MINUSCA a nié les allégations selon lesquelles ses forces auraient permis à des anti-balaka d’opérer, en précisant qu’il était extrêmement difficile de contrôler un camp de cette taille. Or, le comportement des militaires mauritaniens montre qu’ils ont connaissance de la présence de combattants anti-balaka et l’ont même autorisée.

Sous la menace d’autres violences

La menace de nouvelles attaques contre des civils déplacés plane ailleurs dans le pays. Le 4 décembre, des combattants de l’UPC auraient attaqué un autre camp de personnes déplacées tenu par l’Église catholique à Ippy, tuant deux enfants. Des témoins ont indiqué à Amnesty International que des casques bleus mauritaniens de la MINUSCA étaient présents mais n’avaient pas empêché l’attaque.

Vote à l’ONU sur le renouvellement du mandat de la MINUSCA

Le 14 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU décidera de renouveler ou non le mandat de la MINUSCA pour un an. Amnesty International est favorable à la présence de la MINUSCA en République centrafricaine et reconnaît que, malgré les nombreuses difficultés, la force de maintien de la paix a sauvé d’innombrables vies. Elle appelle cependant la communauté internationale à veiller à ce que cette force soit dûment formée, structurée et équipée pour remplir son ambitieux mandat.

Il faut que le Secrétaire général des Nations, António Guterres, diligente une enquête indépendante, approfondie et rapide sur les circonstances des homicides d’Alindao. 

Joanne Mariner, Amnesty International

 « Il faut que le Secrétaire général des Nations, António Guterres, diligente une enquête indépendante, approfondie et rapide sur les circonstances des homicides d’Alindao. Cela aidera l’ONU à mieux remplir son mandat consistant à protéger les civils en République centrafricaine, a déclaré Joanne Mariner.

« Les conclusions de cette enquête devront être rendues publiques et ses recommandations devront aboutir à des mesures concrètes. »

En outre, il faut que la MINUSCA fasse en sorte que des militaires en nombre suffisant et dotés de matériel adéquat effectuent des patrouilles efficaces dans les zones à haut risque, notamment à Bambari, Batangafo, Alindao, Ippy et Bangassou.

Pour en savoir plus :

 

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 16:18
Réaction de l'anti-balaka Maxime Mokom au sort de Yékatom et Ngaissona

Réaction de Mokome suite au transfèrement de Rombot à la CPI et arrestation de P.E Ngaissona sur mandat de la CPI

Réaction de l'anti-balaka Maxime Mokom au sort de Yékatom et Ngaissona
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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 16:13
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Le DDRR sera lancé lundi prochain à Paoua

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 14 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, le 14 Décembre 2018(RJDH)—-Le DDRR sera lancé le lundi prochain dans la ville de Paoua dans l’Ouham-Pendé au Nord du de la République Centrafricaine. La cérémonie sera présidée par le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera.

Le président de la République, Faustin Archange Touadera, lancera officiellement lundi prochain le programme national DDRR à Paoua. Le Chef de l’Etat est attendu dans cette ville du Nord le même jour tandis que depuis hier les délégations ont commencé à quitter Bangui pour Paoua.

«Oui comme vous le savez, le choix de la ville du lancement du DDRR est stratégique du fait que Paoua est l’une des villes où non seulement les violences armées sont récurrentes mais aussi, les groupes armés y sont très nombreux » a indiqué une source proche du programme national en charge de la Démobilisation, Désarmement Réinsertion et Rapatriement en Centrafrique contactée par le RJDH.

Il faut le rappeler, la ville de Paoua a été choisie en 2008 pour le lancement du DDR en Centrafrique. Ce programme a connu un échec et a favorisé le réarmement des groupes armés mécontents qui ont formé la Séléka depuis 2012.

Le second choix de Paoua selon la présidence, « est de donner la chance à la Centrafrique de sortir de cette crise qui n’a que trop duré ».

 

Centrafrique : Le pays face aux défis de la lutte contre le VIH/SIDA

 

PAR RJDH LE 14 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 14 décembre 2018 (RJDH)—La lutte contre le VIH/SIDA est désormais pour la République Centrafricaine, un combat national, selon le message lancé ces derniers temps par les autorités avec l’appui des partenaires.

Cette lutte est d’autant plus importante du fait du taux de prévalence estimé par ONUSIDA à 4% chez les personnes âgées entre 15 et 49 ans. Depuis plusieurs mois, le Comité National de Lutte contre le SIDA avec l’appui de nombreux partenaires, a lancé une vaste campagne de sensibilisation pour la prévention et la prise en charge de cette maladie. Le chef de l’Etat, le gouvernement et les chefs de toutes les institutions de la République ont pris part à cette campagne en participant à des dépistages volontaires.

Le thème retenu au niveau mondial pour la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA (JMS) de cette année, est « Connais ton statut, vis positivement ta vie ». Au niveau national le slogan est « Zero nouvelle infection d’ici 2020 ».

Ainsi, un accent particulier a été mis sur les modes de prévention, à savoir, l’abstinence, la fidélité réciproque, l’utilisation correcte des préservatifs (masculin et féminin) et le dépistage.

Les acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA ont axé leur plaidoyer sur les stratégies du dépistage notamment le Dépistage Conseil Initié par le Prestataire (DCIP), le dépistage communautaire, le dépistage familial et l’auto dépistage.

L’objectif visé par la République Centrafricaine et ses partenaires est d’amener tout le monde à connaitre son statut sérologique pour une prise en charge précoce en cas de séropositivité

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 15:31
Sale temps pour les gibiers de la CPI et leurs complices
Sale temps pour les gibiers de la CPI et leurs complices

 

Si certains citoyens centrafricains auteurs et coupables présumés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité côté anti-balaka connaissent actuellement de sales moments, cas des deux gros poissons que sont Alfred YEKATOM alias ROMBOT déjà transféré le 17 novembre 2018 à la CPI à La Haye et l’autoproclamé « coordinateur national » des anti-balaka Patrice Edouard NGAISSONA tombé le 12 décembre dernier dans les mailles du filet de la CPI à l’aéroport Charles de Gaulle en France.

Tôt ou tard d’autres gros poissons côté Séléka et leurs divers complices tant nationaux qu’étrangers, notamment ceux qui les ont armés, financés, finiront par être capturés pour également répondre devant la justice. Il en est ainsi du réfugié politique kazakh  en Suisse,  Iliyas KRAPUNOV et non moins gendre de Mokhtar ABLIAZOV condamné lui à perpétuité au Kazakhstan pour avoir commandité un meurtre et pour détournement de plusieurs milliards de dollars US de la banque kazakh BTA qu’il dirigeait. Ce Iliyas KRAPUNOV fut même nommé ambassadeur par Michel DJOTODIA naguère patron des Séléka à qui il aurait remis beaucoup d’argent lors d’un de ses déplacements à Bangui.  

L'oligarque kazakh Moukhtar ABLIAZOV, détenu en France et aurait dû être extradé  vers la Russie et l'Ukraine, ces deux pays l'accusant d'avoir détourné plusieurs milliards de dollars mais résidant toujours curieusement en France. Ce citoyen kazakh est un des nombreux privilégiés à posséder un passeport diplomatique centrafricain que François Bozizé lui a délivré dans le cadre de leurs relations d’amitié et de business. 

Selon nos informations, une enquête aurait été ouverte par la CPI contre Iliyas KRAPUNOV, gendre de Moukhtar ABLIAZOV, pour chefs d’inculpation potentiels de « financement de terrorisme, complicité de crimes de guerre et crime contre l’humanité ». 

 

Rédaction de CAP

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 13:58
RCA : L’embargo sur les armes n’est plus d’actualité

 

 

https://www.radiondekeluka.org  vendredi 14 décembre 2018 10:56

 

Les présidents des institutions républicaines, réunis à Bangui mercredi 12 décembre, ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de lever l'embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine. Selon eux, la sanction n’est plus d’actualité avec le retour à l’ordre constitutionnel.

"A l'époque, cette décision de l'embargo sur les armes à destination de la RCA était justifiée. Il semble que de 2013 à aujourd'hui, il y a une évolution de la situation. Il serait bon que le Comité des sanctions de l'ONU puisse se pencher sur la possibilité de lever cet embargo afin de permettre à notre armée de se responsabiliser", a souligné Guy Eugène Démba, président de la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance.

Ces personnalités ont suggéré par ailleurs au Gouvernement de proposer au Conseil de sécurité un plan de levée de l’embargo, devant s’étaler sur une courte durée. "Nous proposons au Gouvernement d'adresser au Conseil de sécurité un plan de levée", a expliqué Mr Démba.

Lors de cette concertation, ces présidents ont relevé que les groupes armés continuent à se réarmer et à commettre des exactions sur la population. Pendant que le Gouvernement éprouve de difficultés à redéployer les forces de défense faute de moyens.

 

 

Comment la France cherche à diluer l’influence russe en Centrafrique

 

https://www.lopinion.fr 13 décembre 2018 à 17h45  Pascal Airault

 

Le projet de résolution à l’ONU, sous plume française, reconnaît le rôle russe dans la formation des forces armées centrafricaines

 

Avec plus d’un mois de retard sur le calendrier initial, le conseil de sécurité de l’ONU devait voter ce jeudi le renouvellement pour un an de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique sans augmentation du budget pour satisfaire une requête américaine. Les Russes en ont profité pour renégocier les termes de la résolution qui reconnaît maintenant leur rôle dans la mission de stabilisation en cours du pays, mais la France cherche à réduire leur influence sur le terrain.

Florence Parly pratique un art consommé des contorsions diplomatiques. Le 5 novembre, la ministre des Armées mettait en garde contre toute « manipulation intéressée de puissance opportuniste », dans une allusion à peine voilée à l’implication russe en Centrafrique. Un mois plus tard, de passage mardi à Bangui, la patronne de l’Hôtel de Brienne a souligné « la contribution positive » du Kremlin dans l’ancienne colonie française. Un grand écart s’expliquant par les négociations qui se sont déroulées en coulisse afin d’obtenir, jeudi, le vote par le Conseil de sécurité du renouvellement pour un an de la Minusca.

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 13:49
Elections en RDC: l'ONU dénonce des violences à l'égard de l'opposition

 

 

Genève - AFP / 14 décembre 2018 11h26 La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a dénoncé vendredi les violences commises à l'égard des candidats de l'opposition aux prochaines élections en RD Congo et appelé les autorités à faire respecter "le droit à la liberté d'expression".

"Je suis très inquiète au sujet d'informations faisant état d'un usage excessif de la force, y compris de balles réelles, par les forces de sécurité contre des réunions de l'opposition", a dit Michelle Bachelet dans un communiqué. 

"Quelques jours avant des élections cruciales en RDCongo, il est essentiel que les autorités s'assurent que les droits à la liberté d'expression et à des réunions pacifiques soient totalement protégés et qu'elles prennent toutes les mesures possibles pour prévenir des violences", a-t-elle poursuivi, insistant sur le droit de tous les candidats à organiser des meetings et à faire campagne.

Les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales prévues le 23 décembre doivent organiser la succession du président Joseph Kabila qui ne peut pas se représenter selon la Constitution. 

La campagne électorale est rattrapée par les violences dirigées principalement contre les deux candidats de l'opposition Félix Tshisekedi et Martin Fayulu et leurs partisans. 

Mardi et mercredi, au moins quatre partisans de M. Fayulu ont été tués au Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, selon un bilan établi auprès de plusieurs sources.

Jeudi, un jeune homme de 17 ans, partisan de M. Tshisekedi, a été tué par un policier dans le centre de la RDCongo avant le début d'un meeting électoral.

"Je demande urgemment au gouvernement d'envoyer le signal clair que les menaces et les violences à l'égard d'opposants politiques ne seront pas tolérées", a martelé Mme Bachelet, en réclamant que ces actes "fassent l'objet d'une enquête rapide et efficace et que les auteurs rendent des comptes". 

Par ailleurs, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé qu'environ 1,5 million de personnes avaient vu leur foyer détruit ou endommagé par les combats entre armée et rebelles dans l'est du pays entre mai et novembre.

Selon le HCR, plus d'un million de Congolais ont été déplacés à l'intérieur du pays en 2018.

Depuis fin 2014, la région de Beni notamment est le théâtre de massacres attribués au groupe armé musulman d'origine ougandaise ADF qui ont fait plusieurs centaines de morts parmi la population locale. 

(©)

 

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