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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:48
Sale temps pour certains seigneurs de guerre ex-Séléka

 

 

Bangui 31 déc (CAP) - Après le tristement célèbre Haroun GAYE, complice et bras droit du criminel Abdoulaye HISSENE visé aussi par un mandat d'arrêt, c’est le tour d’un autre pseudo général Séléka Abdramane HASSAN du MPC, groupe armé dirigé par un autre soi-disant général Mahamat  ALKHATIM, d’être arrêté à la zone frontalière Tchad-Centrafrique et déjà également transféré à N’djaména. Qu'adviendra -t-il de ces bandits ? Osons espérer que les autorités centrafricaines demanderons leur extradition ou saisiront la Cour Pénale Internationale pour leur transfèrement.

 

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:17
La justice française ordonne la remise à la CPI de Patrice Edouard Ngaissona

 

La justice française ordonne la remise à la CPI d'un patron du football centrafricain et ex-milicien

 

AFP / (31 décembre 2018 10h35) La cour d'appel de Paris a donné lundi son feu vert à la remise à la Cour pénale internationale, basée à La Haye, de Patrice-Edouard Ngaïssona, un ex-chef de milice centrafricaine et figure des autorités du football africain.

Visé par un mandat d'arrêt de la CPI, M. Ngaïssona, 51 ans, est soupçonné d'avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans l'ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014.

Il avait été interpellé en France le 12 décembre et écroué dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). C'est le deuxième suspect à être arrêté dans le cadre de l'enquête de la CPI en Centrafrique. 

"J'étais un porte-parole qui a amené la paix en Centrafrique et non un chef de guerre", avait déclaré le 19 décembre devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel M. Ngaïssona. Il avait affirmé par ailleurs qu'il n'était "pas au pays" au moment des faits qui lui sont reprochés.

Malgré un lourd passif dans son pays à la tête des milices antibalaka, M. Ngaïssona, qui fut un éphémère ministre des Sports en 2013, avait été élu en février 2018 au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Il est aussi président de la Fédération centrafricaine de football. 

Son nom est régulièrement cité dans les rapports de l'ONU et dans les notes d'enquête de la justice centrafricaine comme l'un des chefs des milices antibalaka qui ont semé la terreur dans le pays.

Créées en 2013 après la prise du pouvoir à Bangui par les rebelles de la coalition de la Séléka, ces milices peu structurées ont pris les armes en prétendant défendre les intérêts des chrétiens et en représailles aux exactions des groupes armés musulmans. 

A la chute du président Michel Djotodia issu de la Séléka en 2014, les antibalaka se sont lancés dans une chasse aux musulmans dans Bangui et ses environs, faisant des centaines de morts.

Selon la CPI, il y a des "motifs raisonnables" de croire qu'une "attaque généralisée et systématique a été perpétrée par les antibalaka contre la population civile musulmane et quiconque semblait soutenir la Séléka".

Cette arrestation est intervenue quelques semaines seulement après la remise à la Cour d'un autre ex-chef de milice antibalaka, Alfred Yekatom, parfois surnommé Rambo.

Plusieurs fois déjà, M. Ngaïssona avait été dans le viseur de la justice: en 2014, une vaste opération de l'armée française pour l'appréhender dans son fief de Boy-Rabe, quartier du nord de Bangui, avait échoué.

Il a bien été incarcéré au début des années 2000 pour enrichissement illicite, mais semblait passer entre les mailles de tous les filets depuis.

A Bangui, ses détracteurs avaient lié son inexorable ascension - jusqu'à se présenter à l'élection présidentielle de 2015 - à ses liens avec l'ancien président François Bozizé (2002-2013), et ses connexions présumées avec l'actuel président Faustin-Archange Touadéra.

Sa candidature à la présidentielle a néanmoins été rejetée, ce qui provoqua barricades et échauffourées dans des quartiers de la capitale centrafricaine.



(©)

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:16
Addis Abeba retenue pour le dialogue gouvernement-groupes armés

 

Centrafrique : Addis Abeba retenue pour le dialogue gouvernement-groupes armés initié de l’Union Africaine

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 31 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 31 décembre 2018 (RJDH)—Dans une lettre envoyée aux acteurs de la crise centrafricaine, engagés dans l’initiative africaine pour la paix en Centrafrique, le président de la commission de l’Union Africaine, le tchadien Moussa Faki a indiqué que le dialogue se tiendra dans la capitale éthiopienne d’ici janvier 2019.

La lettre du président de la commission de l’Union Africaine décline ce qu’il appelle un calendrier indicatif. L’Union Africaine veut, selon les termes du document dont le RJDH a eu copie, un dialogue en deux étapes.

La première étape devrait se tenir à Addis Abeba où les délégués du gouvernement vont discuter avec ceux des groupes armés. Dans cette ville où se trouve le siège de l’Union Africaine aucun document ne devrait être signé même si le fond et la forme de l’accord y seront discutés et retenus. La date de cette rencontre n’est pas clairement signifiée même si entre les lignes, c’est entre mi-février et fin février 2019.

Moussa Faki dans sa lettre, note que la signature de l’accord discuté à Addis Abeba, sera faite à Bangui en février 2019 sans aucune précision. Ces deux principales étapes du dialogue de l’Union Africaine sont inscrites dans un calendrier qui va de janvier à février 2019.

Selon le calendrier indicatif de la commission, une mission sera dépêchée auprès des autorités de Bangui en janvier 2019 pour « discuter des questions de fond ». C’est lors de cette mission, selon des informations RJDH que le calendrier indicatif de l’Union Africaine sera discuté aux fins d’être retenu. Cette mission sera suivie par l’organisation dans un pays voisin de la RCA, d’une réunion avec les groupes armés pour « approfondir avec eux les questions soulevées » lors des échanges qu’ils ont eus avec les facilitateurs de l’UA. Cette réunion, selon des sources concordantes, serait en train d’être préparée à Brazzaville.

Les leaders politiques et ceux de la société civile prendront part aussi à une rencontre début février à Bangui où dans un autre pays voisin pour, selon la lettre de Moussa Faki, une réunion consultative et de sensibilisation dans le but d’avoir leur adhésion au processus.

Les points de vue et les positions enregistrés, seront harmonisés lors d’un sommet prévu pour février 2019, dernière rencontre avant les deux principales étapes de ce dialogue attendu depuis plus de quinze mois. Le calendrier du président de la commission de l’Union Africaine est considéré comme une proposition par des proches du chef de l’Etat que le RJDH a pu joindre après l’obtention du document. Pris sous cet angle, le calendrier de l’UA a le mérite de bousculer la stratégie du silence que le pouvoir de Bangui a adopté sur ce dossier afin de gagner du temps.

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:11
RCA : chute brutale de la production diamantifère
RCA : chute brutale de la production diamantifère

 

 

  Par Sylvain Vidzraku  |  

 

La production de diamants bruts en République centrafricaine a connu une lourde baisse cette année. D'après, le ministère en charge du secteur minier, la production a chuté à 10 000 carats, contre 66 000 en 2017.

 

Le secteur diamantifère en République centrafricaine traverse une période très difficile. Selon les chiffres du ministère centrafricain en charge des Mines, la production de diamants bruts s'est enregistrée cette année à 10 000 carats, un chiffre consacrant une lourde baisse de la production par rapport à l'an dernier où le volume de production s'établissait à 66 000 carats, soit une baisse brutale de 84,84%.

 

Une filière minée par la fraude et le commerce illicite

 

Selon les autorités centrafricaines, cette contre-performance reviendrait à divers facteurs, notamment l'insécurité qui empêche les artisans miniers de travailler régulièrement dans les chantiers, ainsi que la fraude et le commerce illicite omniprésents dans le secteur minier.

 

En effet, d'une part, une bonne partie de la production échappe au circuit légal de vente et n'est donc pas comptabilisée. C'est le cas de la production dans la zone ouest de la RCA qui est répertoriée par le processus de Kimberly. Malgré la surveillance, le diamant traverse illégalement la frontière pour être vendu par exemple sur les marchés camerounais ou tchadien. D'autre part, le diamant produit dans l'est de la Centrafrique (répertorié par le processus de Kimberly comme diamant alimentant la guerre) et interdit à l'exportation se retrouve sur le marché international, malgré toutes les dispositions prises par les autorités centrafricaines.

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 14:09
La RCA et le Tchad veulent quitter le Port de Douala pour celui du Congo
La RCA et le Tchad veulent quitter le Port de Douala pour celui du Congo

 

Cameroun – corruption: La RCA et le Tchad veulent quitter le Port de Douala pour celui du Congo

 

https://www.237online.com

 

La RCA et le Tchad veulent quitter le Port de Douala (PAD), pour sortir leurs marchandises désormais par le Port de Pointe Noire au Congo.

 

L’information qui fait le tour des réseaux sociaux depuis deux jours, inquiète la communauté portuaire camerounaise. Pas particulièrement du fait de leur véracité ou pas. Mais parce que ces deux pays frères de la CEMAC, représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires du Port autonome de Douala. Pour dire vrai, dans ce qui est considéré comme « une rumeur » par la communauté portuaire nationale, il y a un peu de vérité. Les barrières policières et douanières sur les corridors camerounais font beaucoup de mal aux transporteurs centrafricains et tchadiens. Deux chiffres pour illustrer cela. Pour transporter une marchandise du port de Douala vers son pays, un chauffeur tchadien ou centrafricain doit payer environ 140 000 FCFA par voyage. Par an, disent-ils, ceci représente environ 2 milliards de FCFA perdus sur les routes camerounaises. Un argent qui va dans les poches de policiers, de gendarmes et de douaniers. Les 12 et 13 juillet dernier, la ville de Douala a abrité un atelier sur la mise en œuvre des recommandations du 2e forum tripartite Cameroun-Rca-Tchad portant sur la facilitation du transit des marchandises à travers les ports du Cameroun. Au cours de ces travaux, les représentants centrafricains et tchadiens avaient demandé le « démantèlement des barrières douanières et policières » sur les corridors camerounais. Une frustration profonde donc pour nos frères tchadiens et centrafricains. Mais aussi pour le Cameroun. Car selon Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala, c’est près de 200 milliards que le Cameroun perd chaque année sur l’autel des intérêts personnels. Le temps d’une interview, Lin Dieudonné Onana, le Secrétaire général de la Communauté portuaire de Douala, a bien voulu prendre place dans notre bougna. Pour revenir sur cette actualité hautement sensible. Mais aussi pour expliquer pourquoi le Port de Douala reste une destination privilégiée pour les transporteurs tchadiens et centrafricains.

 

Depuis deux jours, une information faisant état du départ des chargeurs centrafricains circule sur les réseaux sociaux et sur certains sites Internet. Les auteurs de ces articles s’inquiètent surtout des pertes que pourrait avoir le Port de Douala, après le départ de ces deux pays, qui représentent tout de même 50% des activités du PAD. Qu’en est-il exactement ?

 

Le Port de Douala c’est au moins 1 000 chargeurs. La République centrafricaine et le Tchad tournent autour de 100 à 200 chargeurs. Il faudrait que ces gens s’assoient, pour dire « nous décidons de quitter ». Ça ne se passe pas comme ça.


Il se trouve que la RCA a signé, en mai dernier, un accord de coopération avec le Port de la RDC. Nous avons déjà un accord similaire avec ces deux Etats depuis 10 ou 15 années. C’est une démarche qui rentre dans le cadre de la politique de diversification que tout Etat normal doit avoir.


Face à cela, il y a eu toutes sortes de rumeurs qui ont circulé. Mis cela ne veut pas dire que la Centrafrique ne viendra plus au Cameroun. Je peux vous le dire avec assurance, il y a deux ou trois jours, et même aujourd’hui, j’étais en concertation avec le Conseil centrafricain des chargeurs. Ça veut simplement dire que c’est un pays qui cherche à diversifier ses débouchées sur la mer. Ce qui est tout à fait légitime.

 

Ne court-on pas tout de même le risque de voir nos deux voisins de la CEMAC privilégier le Port de Pointe Noire à notre Port de Douala ?

 

La Centrafrique et le Tchad continuent à considérer que la côte camerounaise est leur côte naturelle. C’est la plus courte pour arriver à la mer. Si vous allez aux parcs, vous constaterez que les opérateurs centrafricains et tchadiens continuent à sortir leurs marchandises par le Port de Douala.


La preuve la plus palpable, en ce qui concerne la Centrafrique, est que nous avons une unité avancée de la Douane centrafricaine ici. S’il y avait une telle décision qui relèverait de l’Etat centrafricain, c’est d’abord la Douane qui fermerait ses portes. Allez au Secteur des Douanes, à l’intérieur du Port, à côté de la capitainerie. C’est là où il y a l’unité de la Douane centrafricaine. Vous les trouverez là, au travail.


Il n’en reste pas moins vrai que les griefs soulevés par les chargeurs centrafricains et tchadiens sont légitimes. Pour rappel, ils disent avoir perdu 600 000 tonnes de marchandises sur le corridor camerounais environ chaque année, et se plaignent des tracasseries policières. Ils perdent environ 140 000 FCFA par voyage, avait-on appris.


Chaque fois que vous parcourrez une route, que vous soyez en transit ou pas, nous savons tous dans les routes africaines, ce qui se passe au niveau des barrages de contrôle. Ce n’est pas propre au Cameroun. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas nous attaquer à ce fléau. Vous ne verrez pas un port en train de gouverner tout un corridor. Le port est une circonscription bien précise définie par les textes, et qui est généralement au bord de la mer. Le DG du Port et nous-mêmes, qui sommes de la communauté portuaire, en réalité, n’avons pas une autorité directe sur les corridors.


Seulement, dans le cadre communautaire, ceux qui ont une autorité directe sur les forces qui travaillent sur les corridors acceptent bien de collaborer. Je voudrai citer la gendarmerie et la Police. Les hiérarchies de ces deux corps collaborent. Nous sommes allés à Ndjamena en décembre dernier discuter de ces résolutions. Nous sommes allés à Bangui en février dernier. Je peux vous garantir que les responsables de ces deux corps ont pris le taureau par les cornes. Ils ont sorti des notes, des réglementations qui visent à sanctionner sévèrement les brebis galeuses. Ils ont même donné les numéros verts pour les opérateurs qui se sentent quelque peu embêtés sur la route.

 

Que peut faire le Port de Douala pour y mettre fin ?

 

Je vais dire que cette question des tracasseries venant des corridors n’incombe pas au port en tant qu’entité. Mais le port, en tant que point de sortie, ne peut pas être indifférent. C’est pour cela que le Port, dans le cadre de sa communauté, son président en tête, ont touché les autorités gouvernementales compétentes, qui, elles-mêmes, n’ont pas tardé à faire bouger les lignes.


Je crois d’ailleurs, puisque nous avons déjà tenu nos réunions de fin d’année, que la feuille de route de la communauté portuaire pour l’année 2019 qui commence, il est prévu une descente tous les mois dans les corridors. En associant les hiérarchies de la police, de la gendarmerie et de la Douane, pour que sensibilisation soit faite sur le terrain au niveau des agents qui pourraient ne pas être au courant de ces problématiques. De manière à ce que ces tracasseries qui sont l’une des plaies que nous reprochent nos proches, à défaut de disparaître, cessent.

 

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 14:06

 

 

Par Chrystel Chabert @Culturebox  le 28/12/2018 à 17H20

 

12 mai 2014, la photo-reporter Camille Lepage est assassinée en République centrafricaine. Quatre ans plus tard, un film réalisé par Boris Lojkine est en tournage pour raconter l’histoire de cette jeune femme de 26 ans, déterminée à montrer la souffrance des populations de pays en guerre. Tourné en partie en Centrafrique, le long-métrage a installé ses caméras à Angers, la ville natale de Camille.

 

"Camille", c’est le titre tout simple de ce long-métrage dont la sortie est prévue à l’automne 2019. Simple et direct comme la jeune femme qu’était Camille Lepage. Des qualités qui ont permis à cette Angevine de s’imposer à la fois dans le monde du photojournalisme et en terre africaine.

 

Etre à la hauteur

 

"Il fallait être à la hauteur de ce qu'a vécu Camille, de son courage"  confiait le réalisateur Boris Lojkine lors du tournage en République centrafricaine en novembre dernier. Remarqué à Cannes en 2014 avec "Hope" son premier long-métrage (Prix de la SACD), le cinéaste français explique qu’il s’est "beaucoup identifié à Camille, dans sa volonté de vivre loin des siens et d’être proche des populations sur lesquelles elles travaillaient. Il y avait un rapport journalistique mais aussi des choses plus intimes. Quel caractère on a pour avoir ce genre d’engagement ? Ce ce que j’ai essayé de rendre compte".

 

Au plus près de la réalité du pays

 

Dès 2016, le cinéaste s'est installé à Bangui, la capitale centrafricaine Bangui, pour préparer le tournage mais aussi lancer des ateliers documentaires et participer aux ateliers Varan, qui forment de jeunes réalisateurs centrafricains. Ces derniers ont ensuite travaillé sur tournage du film car Boris Lojkine voulait absolument une équipe centrafricaine. Côté acteurs, certains rejouent leur propre histoire comme le photographe Michaël Zumstein qui était à Bangui au même moment que Camille Lepage. Quant aux figurants, certains ont réellement appartenu aux milices antibalaka.
 

Tournage en Anjou

 

Pour le casting français, c’est la comédienne Nina Meurisse qui incarne Camille Lepage. "J’essaie d’être au plus proche de ce qu’elle était" souligne l’actrice qui reconnaît aussi avoir "le trac". Car la maman de Camille Lepage est présente sur le tournage en Anjou, terre natale de la photo-reporter. Pour elle, ce film est "un bel hommage à sa fille. Mais c’est très compliqué" reconnaît-elle. "Le film est une fiction, ça n'est plus Camille, c’est un personnage. On a beaucoup parlé de ça avec Boris... Mais pour moi, sa maman, c’est Camille".

 

CAMILLE LEPAGE, UNE FEMME ENGAGÉE

 

Camille a commencé le métier au Caire en plein Printemps arabe, comme stagiaire pour l’hebdomadaire "Egypt Independent", puis une fois diplômée, elle s’installe en journaliste free-lance au Soudan du Sud alors en proie à une guerre civile et ethnique. Son credo : "Témoigner des conditions de vie des populations en souffrance, innocentes et oubliées dans les pays en conflit ".


En octobre 2013, elle débarque en Républicaine centrafricaine. Le pays est déchiré par des conflits très violents entre les groupes rebelles de la Séléka (musulmans pour la plupart et venus du nord du pays pour renverser le régime de François Bozizé en 2013) et les milices d’auto-défense anti-balaka (majoritairement chrétiennes).

Le 12 mai 2014, près de la frontière camerounaise, Camille circule sur moto pilotée par un chef antibalaka. Le groupe est pris dans une embuscade. Camille est tuée d’une balle dans la tête...L'enquête judiciaire sur la mort de la jeune femme se poursuit. Dix suspects sont actuellement incarcérés en Centrafrique. Un procès pourrait avoir lieu, au plus tôt, au printemps prochain.

 

"Camille", le film inspiré du destin tragique de Camille Lepage en tournage à Angers
"Camille", le film inspiré du destin tragique de Camille Lepage en tournage à Angers
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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 14:04

 

 

NEWSROOM (ADV) 2018-12-28 – La RCA commence à renouer avec son ambiance d’antan. Les préparatifs des fêtes de fin d’année vont bon train et Bangui vibre au rythme des célébrations. Les marchés et rues grouillent de jouets et de gens.

Presque tous les marchés, les grands magasins et les abords des avenues sont envahis de jouets de toutes sortes.

La mairie centrale a décidé cette année de créer un marché commun. Un terrain de football dans le 1er arrondissement abrite ce lieu, “devenu très vite attrayant” selon Emile Gros-Raymond Nakombo, maire de Bangui.

L’existence de ce marché commun a créé une vraie concurrence entre les marchands de jouets. Ceux qui en bénéficient, ce sont les clients qui viennent en masse. Pour certains, les prix sont abordables cette année, d’autres pensent le contraire.

Selon les vendeurs, le rétablissement de la sécurité avec l’aide de la Russie sur l’axe Bangui-Douala a permis l’arrivée en masse des jouets.

Même si un marché commun de vente de jouets et autres objets existe dans le 1er arrondissement, les marchés, les rues et les quartiers des autres arrondissements vibrent au son des trompettes, des sifflets, des coups de klaxons.

La capitale centrafricaine retrouve son ambiance d’avant la crise sécuritaire.

© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : Les Centrafricains respirent la sécurité avec l’appui de la Russie
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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 12:15
Décès de Hugues DOBOZENDI

 

L'ancien Président de l'Assemblée nationale et ancien membre du Bureau Politique et du Comité des Sages du MLPC Hugues DOBOZENDI est décédé des suites d'une courte maladie à la clinique Ste Blandine de Bangui le samedi 29 décembre 2018 dans sa 80 ème année. 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à son épouse, sa famille, ses proches et le Bureau Politique du MLPC ses condoléances les plus attristées. 

 

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 17:33
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : L’Affaire d’arrestation de Patrice Edouard Ngaissona divise des Anti-Balaka

 

PAR JEFFERSON CYRILLE YAPENDE LE 28 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 28 décembre 2018 (RJDH)—Depuis l’arrestation du Coordonnateur général du mouvement Anti-Balaka, Patrice Edouard Ngaissona le 12 décembre 2018 à Paris, les scissions entre les deux tendances Anti-Balaka sont visibles sur les questions du DDRR et du départ des ministres issus de leurs rangs du gouvernement.

Une journée après l’arrestation du leader des Anti-Balaka, les deux branches dudit mouvement ont automatiquement réagi le 13 décembre pour dénoncer cette arrestation de l’un de ses principaux chefs, Patrice Edouard Ngaissona, poursuivi par la Cour Pénale Internationale(CPI) et appellent leurs représentants à se retirer du gouvernement et du comité de l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion(DDR).

La consigne de la coordination générale a été respectée par Domata Dieudonné, Coordonnateur des opérations du Mouvement et Feïzona Olivier, Chef d’Etat-major tous les deux ont quitté le comité du DDR pour prouver leur solidarité à leur Chef arrêté. Même son de cloche chez l’aile Mokom Maxim qui se rallie à la base pour retirer systématiquement ses deux représentants au sein du comité DDR.

Une prise de position qui ne passe pas chez les deux représentants dans le gouvernement dont l’un ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme, Jacob Mokpem Bionli (Coordination générale) et l’autre ministre chargé du Secrétariat Général du gouvernement, Jean- Alexandre Dedet (Aile Mokom) qui font le sourd d’oreille pour garder leurs postes ministériels.

Pour Béranger Ludovic Igor Lamaka, porte-parole de la coordination générale, il y’a pas une véritable division au sein du mouvement. Il considère les autres chefs dudit mouvement qui ont aussi organisé une conférence de presse pour réaffirmer leur soutien au Président Touadéra d’une bande d’escroc « je confirme qu’il y’a pas une division dans notre mouvement, sauf la branche aile Mokom qui par rapport à l’arrestation du Coordonnateur général a décidé de se rallier à la base pour une décision commune, mais les autres qui font le bruit un peu partout sont des escrocs qui courent derrière l’argent. Nous sommes claires sur notre position qui est de se retirer du comité du DDR mais les deux ministres fuient la base après la demande de leur retrait par la coordination générale », a précisé le porte-parole de la coordination générale.

L’ex coordonnateur général des Anti-Balaka, Patrice Edouard Ngaissona a été arrêté le 12 décembre 2018 par les autorités françaises conformément à un mandat d’arrêt ému par la CPI le 07 décembre 2018.Il n’est pas encore extradé à la Haye.

 

 

Centrafrique : L’Ambassade des USA donne 10.000 dollars pour réhabiliter le terrain de basket-ball de l’école Koudoukou au km5

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 28 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, 28 Décembre 2018 (RJDH)—L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique a remis ce 28 décembre un chèque de 10.000 dollars US pour réhabiliter le terrain de basket-ball de l’Ecole Koudoukou au Km5 dans le 3e arrondissement de Bangui.

Le terrain de basket-ball de l’école Koudoukou est délabré depuis le début de la crise dans le pays. C’est une initiative est portée par le Cercle de la Jeunesse Islamique Centrafricaine pour le Développement (CERJICAD) dirigé par Anour Liman.

La remise ce chèque d’un montant d’environ 5 million de FCA à une entreprise locale a été faite par David Brownstein, chargé d’Affaires de l’Ambassade des USA en Centrafrique en présence du député du 3e arrondissement de Bangui, Abdou Karim Méckassoua et du président de la délégation spéciale auprès de la commune du 3e arrondissement Balla Dodo.

Le terrain de basket-ball de l’Ecole Koudoukou a formé des grandes figures dont Romain Sato, le basketteur centrafricain le plus titré qui a fait ses premiers pas sur ce terrain. Plusieurs grands clubs de la capitale ont aussi utilisé ce terrain qui est tombé en ruine depuis plusieurs années.

 

 

Centrafrique : Le GSTC envisage un arrêt de travail après les huit jours de préavis de grève lancé ce 24 décembre

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 28 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI le 28 Décembre 2018(RJDH) —Suite à l’assemblée générale du Groupement Syndical des Travailleurs de Centrafrique le Week-end dernier, la centrale syndicale vient de lancer un préavis de grève pour huit jours à compter du mardi 24 Décembre jusqu’ au 2 Janvier 2019. Une décision qui fait suite aux échecs des pourparlers entre le GSTC et le gouvernement.

Cette décision intervient après plusieurs tentatives de négociations entre les travailleurs et le gouvernement. Ces discussions n’ont pas donné satisfaction au Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains, qui a décidé de lancer à compter du 24 décembre dernier, un préavis de huit jours.

Firmin Zopanguélé, Secrétaire général du GSTC explique les démarches qui ont abouti à ce préavis, « nous avons reçu mandat de l’assemblée générale de déposer sur la table du gouvernement un préavis de grève de huit jours à compter du 24 Décembre 2018 au 02 Janvier 2019. Puisque la base a constaté que le gouvernement que dirige le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji ne veut pas dialoguer avec les travailleurs et pourtant ces derniers sont dans leur droit. Deux points sont importants, notamment l’apurement totale des arriérés de salaires et la signature du décret d’application du statut général de la fonction publique » a-t-il précisé.

Le GSTC envisage une marche en cas de non satisfaction, « nous allons nous jeter dans la rue et ça va être l’arrêt du travail. Nous sommes un syndicat responsable, toutes les actions que nous allons mener en cas du refus du gouvernement à coopérer, nous serons en conformité avec les lois centrafricaines en citant la Constitution. La grève est mauvaise, il appartient au gouvernement de réagir pour ne pas qu’il soit trop tard », a conclu le Secrétaire général du groupement syndical des travailleurs Centrafrique.

Les décisions de lancer le préavis de grève par le GSTC ont été prises lors de leur assemblée générale tenue le samedi 23 décembre dernier à la Brousse de travail à Bangui. Depuis plus de dix ans, le GSTC est toujours en attente de la signature par le gouvernement du décret d’application du statut général de la fonction publique.
Le gouvernement n’a pas encore réagit.

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27 décembre 2018 4 27 /12 /décembre /2018 17:04
Arrestation au Tchad du bandit et criminel Haroun GAYE
Arrestation au Tchad du bandit et criminel Haroun GAYE

Exclusif 

Selon des informations dignes de foi, le bandit et criminel bras droit d'Abdoulaye HISSENE dénommé Haroun GAYE, aurait été arrêté le week-end dernier à la frontière centrafricano-tchadienne par les services de sécurité du Tchad et transféré à N'djaména

 

Rédaction CAP

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