Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 18:37
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Bangui : Un chef des groupes armés tué au pk 5

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 3 janvier 2019 14:10

 

« Moussa Empereur », un de leader d'une faction des groupes armés du km5 a été tué dans la nuit du 2 au 3 janvier dans un affrontement au km5 dans le 3e arrondissement de Bangui.

« Moussa Empereur » est au départ un des principaux lieutenants de Nimery Matar Allias "Force" recherché par la justice. Selon des sources proches de ces groupes, il serait tombé en disgrâce avec son chef  avant de tenter un retour dans le gang.   

"Les tirs ont été d'une rare ampleur, cela fait peur mais après c'était un règlement de compte interne aux groupes armés. L'important est que les violences ont cessé avec un calme relatif" a indiqué un opérateur économique à Radio Ndeke Luka.

Des sources locales parlent d'un retour mal négocié ayant tourné au drame. "Les armes automatiques et lourdes ont crépité toute la nuit du 2 janvier avec le retour de Moussa Empereur. Ce que les éléments de Nimery Matar alias "Force" n'ont pas accepté. Ceux-ci le soupçonnent d'avoir empoisonné leur leader. C'est ce qui était à la base d'un violent affrontement soldé par la mort de Moussa Empereur" a rapporté un habitant du km5 sous couvert de l'anonymat.

Le calme est revenu dans le secteur et les commerces ont repris ce matin après les violences. La mort de Mahamat Moussa survient un mois et deux semaines après celui de Mahamat Tahïr dit APO lors d'un affrontement avec un commerçant au km5.

 

NDLR : Finalement, on ne peut que se réjouir que les bandits criminels, soi-disant membres des cellules "d'autodéfense" des musulmans des différents secteurs du KM 5, se liquident les uns après les autres au nez et à la barbe des forces dites "impartiales" de la MINUSCA et des FSI mais surtout, à la grande satisfaction des paisibles et innocents habitants du PK 5. Il existe donc bel et bien une justice immanente !

 

 

Bangui : La mobilisation syndicale à la Bourse de Travail dispersée par la police

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 3 janvier 2019 14:18

 

Appelant à une grève de trois jours à partir du 3 janvier, les travailleurs membres du Groupement syndical des Travailleurs de Centrafrique (GSTC) ont été empêchés tôt ce matin par la police. Firmin Zoh-Ponguelé, leader de ce mouvement social a qualifié d'usage de la force par le gouvernement.

La police a investi la Bourse de Travail ce 3 janvier empêchant ainsi la mobilisation des partenaires sociaux qui devraient être en piquet de grève.  Cependant, sur le terrain, le mot d'ordre du GSTC est partiellement observé dans certains services par contre dans d'autres non. Au niveau du GSTC, les leaders relativisent et se félicitent du succès enregistré par le mouvement. "Nos revendications sont légitimes et l'appel est suivi par les enseignants à travers la ville. Nous avons demandé aux travailleurs de porter le foulard-blanc en signe de demande de dialogue avec le gouvernement en vue de la revalorisation de salaire. Malheureusement, le gouvernement nous oppose la force. Je puis vous assurer que nous maintenons notre appel de 3 jours de grève " a insisté Firmin Zoh-Ponguélé.

Le dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux du syndicat est bloqué autour de la revalorisation de salaire. Ces discussions risquent d'être houleuses au sein du cadre permanent de concertation et de négociations (CPCN).  

 

 

Bangui : Nicolas Nganzé quitte ses fonctions du secrétaire technique du RCPCA

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 3 janvier 2019 14:33

 

Nicolas Nganzé Doukou secrétaire technique du plan de consolidation de la paix en Centrafrique  (RCPCA) a quitté ses fonctions après un an et quelques mois à la tête de cette structure. Les motivations de sa démission ne sont pas connues. Mais d'ores et déjà, d'aucuns voient en sa démission l'échec du plan de la consolidation de la paix.  

Pour relever la République Centrafricaine après la crise, le gouvernement a présenté un plan dit de consolidation de la paix aux partenaires bi et multilatéraux à Bruxelles en novembre 2016. Nicolas Nganzé Doukou, cadre des finances a été recruté en 2017 pour porter la mobilisation des ressources promises par les bailleurs.

Dans une brève présentation de l'évolution du RCPCA devant les parlementaires fin décembre 2018, il a signifié une mobilisation de 54% des promesses déjà couvertes par le plan de consolidation de la paix. Sa démission moins de deux semaines après est une surprise générale pour les observateurs.

Cette démission fait réagir l'opposition démocratique qui voit en cela l'échec de la politique du gouvernement. "Le RCPCA vise à ramener la sécurité, aujourd'hui, les groupes armés se développent tous les 6 mois et on en a 15 même 16. La démission du secrétaire technique du RCPCA ne rassure pas" a réagi Anicet Georges Dologuélé dans un post sur sa page facebook.

Le gouvernement n'a pas encore réagit à cette démission. Ses ex-collaborateurs contactés par Radio Ndeke Luka n'ont pas souhaité parler du motif de cette démission mais se sont contentés d'affirmer que "dans son contrat, il est clairement établi que l'une ou l'autre partie peut rompre le contrat" a expliqué une source proche du dossier.

Seulement, Nicolas Nganzé Doukou n'est pas à sa première démission. Sous le régime de François Bozizé, l'homme a claqué la porte du gouvernement suite à des incompréhensions pour travailler à la BAD au Mali. Homme de rigueur et d'intégrité, sa démission pourrait avoir  un écho sur la mobilisation du gap de ressources.

Le RCPCA est déjà mis en oeuvre dans plusieurs localités et permet d'ores et déjà une légère amélioration de la situation économique du pays qui passe d'une croissance économique de -35 pendant la crise à une prévision de croissance entre 4 à 5%.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 18:17
RCA: le trafic de diamants finance toujours les groupes armés
RCA: le trafic de diamants finance toujours les groupes armés

 

Par RFI Publié le 03-01-2019 Modifié le 03-01-2019 à 05:12

 

En Centrafrique, le trafic de diamants continue de financer les groupes armés. C'est une des conclusions du rapport du groupe d'experts des Nations unies sur la Centrafrique, qui a été rendu public le 31 décembre. En dépit de la levée partielle des sanctions du processus de Kimberley, un système mondial de certification des diamants, la RCA n’a exporté qu'un peu plus de 9 000 carats de diamants entre janvier et septembre 2018. Pourtant, la production un an plus tôt était estimée à 330 000 carats.  Un manque important de liquidités et surtout les lourdeurs du processus de certification poussent les professionnels du secteur à se tourner vers le marché noir.

« Les diamants centrafricains sortent par le Cameroun, le Tchad, le Soudan et même la RDC », explique Romain Esmenjaud, coordonnateur du groupe d'experts de l'ONU. « L'aéroport de Bangui est aussi une porte de sortie. Les contrôles y sont encore insuffisants », conclut-il. Ces diamants de contrebande proviennent de l'est du pays, encore sanctionné par le processus de Kimberley, mais aussi des régions de l'ouest, comme la Mambere Kadei, qui bénéficient pourtant de la levée partielle du blocus, depuis 2015.

Cette mesure a redonné un coup de fouet à l'exportation des diamants centrafricains en 2016 et 2017. Mais le processus de Kimberley est lourd et met beaucoup de temps à certifier les diamants. Un délai trop long pour les bureaux d'achat comme la Sodiam, qui finissent par mettre la clef sous la porte. Livrés à eux-mêmes, mineurs et collecteurs de diamants se tournent donc vers le marché noir.

« Il faut impérativement revoir le processus de Kimberley qui n'est plus du tout adapté à la réalité centrafricaine, explique Léopold Mboli Fatran, ministre des Mines centrafricain. Aujourd'hui, les exportations de diamants profitent plus aux trafiquants et aux groupes armés qu'à la Centrafrique. »

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:49
Après Patassé et Bozizé, Déby se prépare-t-il à chasser Touadéra du pouvoir ?
Après Patassé et Bozizé, Déby se prépare-t-il à chasser Touadéra du pouvoir ?

Lu pour vous 

 

DESTABILISATION DU CENTRAFRIQUE : Après Patassé et Bozizé, Déby se prépare-t-il à chasser Touadéra du pouvoir ?

 

http://www.afriqueeducation.com Mardi 1 janvier 2019 à 11:11

 

Après 2003 et 2013, le sultan du Tchad, Idriss Déby Itno, est en train de se lancer dans une troisième aventure militaire en Centrafrique. Comme les deux précédentes qui entraînèrent le départ d'Ange-Félix Patassé (2003) et de François Bozizé (2013), celle de 2019 aura pour but d'évincer le président, Faustin-Archange Touadéra, du pouvoir. Comme les deux autres qui furent soutenues par Jacques Chirac et le "silence" de François Hollande, l'actuelle opération militaire est parrainée par le jeune président français.

C'est le rôle dans lequel excelle Idriss Déby Itno : déstabiliser ses voisins, surtout, surtout, le Centrafrique. Il n'est pas à son coup d'essai. En 2003, en plein Sommet de la Censad, à Niamey, alors que les deux frères ennemis, le Centrafricain, Ange-Félix Patassé, et le Tchadien, Idriss Déby Itno, sous la supervision du président du Niger de l'époque, Mamadou Tandja, étaient conviés sous la tente du Guide libyen, Mu'ammar Kadhafi, pour boire du thé et sceller une réconciliation à coups de milliards de F CFA octroyés par Kadhafi, Idriss Déby Itno (conseillé par les Français) avait, déjà, ordonné à 7.000 soldats tchadiens d'envahir le Centrafrique. Tardivement mis au courant, Patassé quitta Niamey, en catastrophe pour rallier Bangui où son avion se vit opposer une autorisation d'atterrir. C'est ainsi qu'il ordonna à son pilote de mettre le cap sur Libreville où le patriarche Ondimba, lui conseilla, plutôt, d'aller, momentanément, à Yaoundé, au Cameroun, le temps pour lui de tenter une médiation avec le preneur du pouvoir à Bangui. La négociation n'aboutit pas. Avec le soutien de Jacques Chirac, le général, François Bozizé, fut installé à Bangui. Il y resta pendant dix ans, sans problème, jusqu'au moment où il commença à vouloir s'émanciper de la tutelle de Déby. Mécontent que le Centrafrique lui échappe, le sultan Déby organisa la rébellion des Sélékas pour chasser Bozizé du pouvoir. A l'époque, Faustin-Archange Touadéra officiait comme premier ministre de François Bozizé, avant de céder, par la suite, sa place à Me Nicolas Tiangaye, après un Sommet (de réconciliation) tenu à Libreville, sous les auspices du président, Ali Bongo Ondimba, et plusieurs chefs d'Etat de la sous-région, y compris, Yayi Boni, à l'époque, président du Bénin et président en exercice de l'Union africaine.

En 2019, l'histoire risque de se répéter. Les difficultés de Touadéra s'accentuent de jour en jour. Arrivé au pouvoir en mars 2016 avec une rébellion qui n'occupait que deux départements, il a réalisé une performance extraordinaire en permettant la multiplication des groupes armés qui, aujourd'hui, occupent quatorze départements sur seize, sans compter la capitale Bangui qui n'est plus, totalement, sous contrôle. Le bilan sécuritaire de l'actuel président parle, donc, de lui-même.

Pour faire face à cette situation, l'armée française ayant été rapatriée (au nom des restrictions budgétaires de Paris), le président Touadéra a choisi de faire appel à l'expertise russe. Mais de livreurs d'armes et de munitions, les Russes (l'appétit venant en mangeant) sont devenus des formateurs de la nouvelle armée centrafricaine, et opèrent, aujourd'hui, dans les mines, les forêts et bientôt le pétrole, ce qui est très inquiétant pour Déby. Car qu'on se souvienne que c'est la décision d'exploiter le pétrole centrafricain qui avait fait tomber Patassé et Bozizé, le Tchad et le Centrafrique partageant la même nappe de pétrole qui fait, depuis plusieurs années le bonheur de Déby, mais qui peut tarir, rapidement, si le Centrafrique, situé en aval, se lançait, à son tour, à son exploitation.

En ce moment même, il y aurait des mouvements  de troupes tchadiennes vers la frontière tchado-centrafricaine. Pour la troisième fois, Idriss Déby a décidé d'envoyer des soldats tchadiens qui, cette fois, vont se fondre avec les rebelles centrafricains avec l'appui bienveillant du jeune président français, qui n'accepte pas la présence des Russes dans son pré-carré centrafricain. Son voyage de deux jours, en décembre dernier, à N'Djamena, a été, essentiellement, motivé par cette question, même si celui-ci a été habillé par quelques aides budgétaires, pour émanciper des femmes tchadiennes et financer des législatives avant juin. Pour la plupart des observateurs avertis de la scène tchadienne, ces appuis financiers annoncés par le jeune président français au sultan du Tchad, ne seraient qu'une récompense de l'action déstabilisatrice que Déby s'apprête à mener en Centrafrique.

Reste que rien n'est joué. Déby, ici, aura à faire à Vladimir Poutine que même Donald Trump craint et respecte.

Les Russes sont en train de s'implanter, durablement, en Centrafrique avec l'accord d'un pouvoir élu démocratiquement par le peuple centrafricain. Même en se fondant dans les Sélékas pour mieux réussir leur coup d'état, les soldats tchadiens trouveront à qui parler car les Russes ont la possibilité de se servir, aussi, des rebelles soudanais et sud-soudanais pour éviter d'exposer leurs propres soldats dans les affrontements. Ce n'est donc pas une partie de plaisir pour le sultan et grand déstabilisateur de la sous-région Idriss Déby Itno.

Cela dit, un enseignement se dégage : empêtré dans d'insurmontables problèmes en France, le jeune président français locataire de l'Elysée n'hésite plus à porter le casque colonial pour tenter d'obtenir en Afrique, ce qui peut l'aider à compenser quelque peu son manque à gagner en France où les caisses vides n'arrivent pas à satisfaire les revendications des Gilets Jaunes.

 

Après Patassé et Bozizé, Déby se prépare-t-il à chasser Touadéra du pouvoir ?
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:42
Communiqué de Presse du MLPC
Communiqué de Presse du MLPC

 

 

En vue d’organiser dans la dignité les obsèques du Camarade Hugues DOBOZENDI, premier Président du Bureau provisoire du MLPC, ancien ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale décédé le samedi 29 décembre 2018 à Bangui, le Bureau Politique en sa session extraordinaire du 31 décembre 2018 a décidé de la mise en place d’un Comité d’organisation des obsèques composé ainsi qu’il suit:

 

Président : Martin Ziguélé

Vice-Président : Jacquesson Mazette

Rapporteurs : Etienne Malekoudou et Zoumbeti Samuel Stanislas

Trésoriers : Jean Olona et Didier Yakoba

Logistique et matériels : Raphaël Kopessoua et Julius Sabouko

Protocole et accueil : Armel Bodingar et Edwige Kado

Sécurité : Dieudonné Thierry Kiandji et Hubert Nainangue.

 

Les camarades trésoriers désignés pour recevoir les contributions sont joignables aux numéros suivants :

Jean Olona : +236 72 50 93 54 et +236 75 50 93 54

Didier Yakoba : +236 72 32 31 90

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:26
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Un sultan tué lors d’une incursion des rebelles à Bakouma

 

PAR CYRILLE WEGUE LE 2 JANVIER 2019

 

BANGUI le 02 janvier 2019, (RJDH) —Cible d’une attaque le 31 décembre 2018, la ville de Bakouma dans le sud-est du pays a perdu sa figure identitaire et culturelle, le Sultan de Bakouma Hervé Madambari.

Le bilan de cette attaque fait état de quatre personnes tuées dont le Sultan et deux autres personnes grièvement blessées, selon des hospitalières depuis Bangassou, ville voisine.

Certains dignitaires de Bangassou contacté par le RJDH confirment la mort du Sultan de Bakouma Hervé Madambari le 31 décembre 2018 des suites de ses blessures lors de l’attaque de Bakouma, orchestrée par des rebelles: « Suite à l’attaque menée par le FPRC avec des éléments lourdement armés en provenance de Bria et Nzacko, le Sultan de Bakouma, Hervé Madambari était grièvement blessé. Rapatrié à Bangassou dans les après-midi, où il est admis à l’hôpital général de Bangassou, il succombe quelques heures après », a fait savoir au RJDH une autorité locale de Bangassou.

La ville de Bakouma pour l’instant est coupée de réseau téléphonique. Des sources ayant réussis à quitter Bakouma pour Bangassou suite à ces attaques rapportent que cette attaque est intervenue suite aux rumeurs qui circulaient bien avant dans la ville Bakouma à partir de vendredi 28 décembre 2018, laissant croire que les ex-Séléka du FPRC se sont regroupés massivement à Nzacko pour mener une attaque sur la ville de Bakouma.

« C’est à 4h du matin de la nuit du 30 au 31 décembre 2018 que l’attaque a été finalement menée avec des armes automatique avec des lance-roquettes, des DKM, des Kalachnikov et autres. Le bilan provisoire fait état de quatre morts dont le Sultan de Bakouma, Hervé Madambari et deux autres cas de blessés graves au niveau de Bangassou » a témoigné au RJDH un habitant de la ville qui a pu rejoindre Bangassou.

Pour l’instant, rapporte un notable de Bangassou, « les lignes de réseaux téléphoniques à Bakouma ne sont plus opérationnelles, ce qui rend difficile la tâche de faire un bilan exacte de ce qui s’est passé à Bakouma. Nous avons appris que ces envahisseurs visent aussi Bangassou».

Contacté par le RJDH, la Minusca déplore l’attaque armée contre la sous-préfecture de Bakouma située à 150 Km de Bangassou par le FPRC, l’UPC et des fulanis venus de Nzacko. Une patrouille urgente conjointe MINUSCA-FACA a immédiatement été dépêchée sur place en vue d’assurer la protection des civils qui sont en fuite vers Bangassou. La ville est totalement déserte.

Pour le moment, aucune information n’est disponible sur qui contrôle la ville faute du réseau de téléphone mobile indisponible.

 

Centrafrique : La finalisation du budget, dernière étape pour la tenue du dialogue de l’UA

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 2 JANVIER 2019

 

BANGUI, 02 janvier 2019 (RJDH)—L’on se rapproche peu à peu enfin de la tenue effective du dialogue initié par le panel des experts de l’Union Africaine pour la paix et la réconciliation nationale. Il a fallu au Chef de l’Etat de donner une précision claire sur la dernière phase le 31 décembre 2018, lors de son message de vœux à la nation. La grande annonce concernant le dialogue est la finalisation du budget y relatif de manière consensuelle avec la communauté internationale.

A titre indicatif, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a dans une lettre rendue publique envoyée aux leaders des groupes armés le 20 décembre 2018 a indiqué que la capitale éthiopienne est la ville retenue pour la tenue du dialogue tant attendu.

C’est sur cette ligne que le Chef de l’Etat a embrayé en précisant que l’étape cruciale actuelle est la finalisation du budget et du choix de la date et le lieu de cette rencontre, « En ce qui concerne le dialogue avec les groupes armés, je tiens à vous rassurer que le Gouvernement est prêt, de même que les groupes armés. Nous continuons à travailler avec la communauté internationale pour finaliser le budget y relatif et déterminer de manière consensuelle la date et le lieu de la tenue de ce dialogue » a annoncé le Professeur Faustin Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine.

Si la lettre de Moussa Faki Mahamat indique les étapes des rencontres sans signifier clairement la date mais entre les lignes, c’est entre-mi-février et fin février 2019 que les pourparlers pourraient avoir lieu.


Le Chef de l’Etat a rappelé son engagement infaillible à l’Initiative Africaine mais tout se fera dans l’esprit de la Constitution et des Recommandations du Forum de Bangui du 10 mai 2015.

« Pour ma part, l’initiative africaine pour la paix et la réconciliation nationale reste et demeure la seule voie de sortie de crise en République Centrafricaine. Cependant, elle doit, voudrais-je le préciser, se dérouler dans le respect de la primauté de la Constitution et des Recommandations pertinentes du Forum de Bangui du 10 mai 2015. Je saisis cette occasion pour appeler à un plus grand soutien des États de la sous-région, comme ils l’ont toujours fait dans le passé » a-t-il soutenu.

Selon le calendrier indicatif de la Commission de l’UA, une mission est attendue à Bangui dans ce mois de janvier 2019 pour discuter « des questions de fond ». C’est à l’issue de cette mission, selon les informations RJDH, que le calendrier définitif sera discuté.

 

 

Centrafrique : Touadera toujours dans sa logique de main tendue aux groupes armés malgré leur duplicité

 

PAR JEFFERSON CYRILLE YAPENDE LE 2 JANVIER 2019

 

BANGUI, 02 janvier 2019 (RJDH)—Le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a lors de son message de vœux à la nation à l’occasion de la fête du nouvel an 2019, regrette le fait, que certains groupes armés qui ont adhéré au processus du DDRR ont repris les exactions sur les paisibles populations malgré que leurs représentants sont associés dans la gestion du pouvoir.

Bien qu’il ait toujours montré une posture de l’homme de dialogue, une logique si chère à Faustin Archange Touadera, celle-ci n’a pas empêché le Chef de l’Etat de regretter d’avoir associé les représentants des groupes armés à la gestion du pouvoir par sa politique de la main tendue.

Dans son discours à la nation, le Président, Faustin Archange Touadera est persuadé que le lancement du grand DDRR à Paoua le 18 décembre 2018 avec les 7 groupes armés réduira les violences dans le Nord-ouest, « Je reste convaincu que le lancement du grand DDRR, sur le site pilote de Paoua, avec les sept groupes armés, permettra de réduire les violences dans les zones occupées par ces derniers » a-t-il dit.

Pour Faustin Archange Touadera, il n’y a aucune autre alternative autre que le DDRR.« Au seuil de cette nouvelle année, je demande instamment aux autres groupes armés qui se sont mis à l’écart de ce processus, de revenir à la raison, car il n’y a pas une alternative au DDRR », a précisé le Président la République.

Le numéro 1 Centrafricain poursuit son allocution en appelant les groupes armés à se consacrer aux actions de développement de leur pays au lieu d’être dans une logique perfide. « Le peuple centrafricain a déjà trop souffert de leur duplicité. En effet, au sortir de ces élections, nous pensions avoir définitivement tourné la page des violences illégitimes pour nous consacrer aux actions de développement de notre pays », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat regrette d’avoir associé les représentants de certains groupes armés à la gestion du pouvoir par la politique de la main tendue, « Malheureusement, prenant prétexte du retard dans la mise en œuvre du DDRR et du dialogue politique, certains groupes armés ont, non seulement repris les exactions sur les paisibles populations, mais aussi procédé au recrutement de mercenaires et à la conquête d’autres localités, alors que je les ai associés à la gestion du pouvoir par la politique de la main tendue », a regretté Faustin Archange Touadera.

Même si le Président Touadera semble donner l’impression de quelqu’un qui a le contrôle de tout en ayant avec lui les responsables des groupes armés dans le gouvernement et à la présidence mais sa dernière sortie risque de couter aux rebelles qui sont dans le gouvernement puisqu’il a dénoncé leur jeu trouble.

 

 

Centrafrique : Le GSTC maintient son mot d’ordre de grève à partir du 03 Janvier 2019

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 2 JANVIER 2019

 

BANGUI, le 02 Janvier 2019 (RJDH)—Apres une concertation du Bureau exécutif ce 02 janvier à la bourse de travail à Bangui, le Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC), une branche du syndicat très dur, a décidé de lancer la grève de 3 jours à compter du 03 Janvier 2019. Une première étape selon le GSTC pour présenter leur colère et revendiquer le décret d’application du statut général de la fonction publique.

La décision d’entrer en grève est prise ce mercredi 02 janvier, un jour avant le lancement du mot d’ordre du GSTC malgré l’annonce du paiement de deux mois des arriérés de salaires des fonctionnaires (2003-2003), faite par le Président de la République à l’occasion de son message à la nation.

Selon Joseph Toekena du groupement syndical des travailleurs centrafricains, les préoccupations n’ont pas été prises en compte par le gouvernement malgré les tentatives des négociations entre l’exécutif et le GSTC, « le GSTC réuni ce 02 janvier 2019 a décidé de déclencher la grève à partir du Jeudi 03 Janvier 2019. Le gouvernement n’a pas d’égard pour le GSTC. Malgré nos plaintes, le gouvernement n’a pas souhaité rencontrer notre délégation. La meilleure manière de répondre est d’observer cette grève de trois jours. Mais nous restons toujours disposer pour des pourparlers afin de trouver des solutions » a-t-il déclaré

Les revendications tournent autour de paiement de la totalité des arriérés de salaires, l’amélioration des conditions et la signature du décret d’application du statut général de la fonction publique. Le GSTC a indiqué lors de la réunion de ce mercredi 02 janvier 2019, que toutes les revendications n’ont pas été prises en compte par le gouvernement.

« Nous sommes un central syndical responsable, et démocratique. Il y a de cela 6 mois, nous avons demandé des rencontres avec le gouvernement pour parler de l’amélioration des conditions de travails, pour réclamer du gouvernement le paiement de la totalité des arriérés de salaires et la signature du décret d’application du statut général de la fonction. Mais malheureusement notre revendication est restée lettre morte. Nous disons que la promesse existe que pour ceux qui croient » a ajouté Joseph Toekena.

Depuis l’accession du Professeur Faustin Archange Touadera à la magistrature suprême, c’est la première fois que les travailleurs vont déclencher un mouvement de grève.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:22
MESSAGE A LA NATION DU PDT F.A. TOUADERA

 

 

Centrafricaines, Centrafricains ; Mes Chers Compatriotes, 


C'est avec un plaisir renouvelé que je m'adresse à vous, à l'occasion du passage à la nouvelle année 2019. 


Je voudrais, à l'entame de mon propos, vous présenter, à chacune et chacun d’entre vous, mes vœux ardents de bonne santé et de bonheur. 
Je pense aux malades, aux handicapés, aux vieillards et aux enfants. 
J’ai aussi une pensée particulière pour les Compatriotes des zones encore occupées par des groupes armés et surtout aux paysans qui, en dépit des aléas climatiques et de l’insécurité, continuent de travailler durement pour lutter contre la pénurie alimentaire. 


Je forme également des vœux de paix et de prospérité pour notre cher et beau pays, la République Centrafricaine. 
Mes vœux vont particulièrement à nos forces de défense et de sécurité ainsi qu’à la MINUSCA qui œuvrent inlassablement, nuit et jour, pour assurer un minimum de sécurité à la population, en dépit des difficultés de tous ordres. 
Mes Chers Compatriotes, 
Je voudrais saisir cette occasion de la fête du nouvel an, comme il est de tradition, pour vous entretenir brièvement sur la marche de notre Nation, au cours de cette année qui s'achève dans quelques heures et les perspectives de l'année nouvelle. 
L’année 2018 a été marquée, particulièrement en République Centrafricaine, par plusieurs événements heureux, mais aussi malheureux. 
Au titre des événements malheureux, je rappelle à notre triste mémoire, les crimes les plus graves commis par les ennemis de la paix qui ont arraché à notre affection des êtres chers et plongé des familles, des communautés entières et la République dans l’émoi et le deuil. 
Je m’incline donc devant les mémoires des Compatriotes lâchement assassinés à Fatima, à Bangui et dans certaines localités du pays comme Bria, Batangafo, Bambari, Alindao, Ippy, Mbres et bien d’autres. 


Je souhaite aux blessés et aux malades un prompt rétablissement et leur réitère le soutien et la compassion de la République. 
Je rends aussi un hommage appuyé aux soldats de la paix, morts en service commandé en terre centrafricaine. 
Puisse le sang de toutes ces victimes innocentes, irriguer les semences de la paix et sceller la réconciliation entre les filles et les fils de notre pays. 
Vous le savez, mes Chers Compatriotes, la complexité de la crise centrafricaine est aussi liée à la présence de nombreux mercenaires étrangers qui tirent profit de la situation et qui n’ont aucun intérêt à voir notre pays se pacifier et se relever de ses cendres. 
Sinon, comment comprendre la résurgence des violences, dès lors que les élections de sortie de crise, ont été jugées transparentes, démocratiques, crédibles et saluées par toute la communauté nationale et Internationale ? 
En effet, au sortir de ces élections, nous pensions avoir définitivement tourné la page des violences illégitimes pour nous consacrer aux actions de développement de notre pays. 
Malheureusement, prenant prétexte du retard dans la mise en œuvre du DDRR et du dialogue politique, certains groupes armés ont, non seulement repris les exactions sur les paisibles populations, mais aussi procédé au recrutement de mercenaires et à la conquête d’autres localités, alors que je les ai associés à la gestion du pouvoir par la politique de la main tendue. 
Mais ces prétextes ne sauraient suffire à dissimuler l’intention des forces du mal de perpétrer la violence pour en tirer des intérêts égoïstes, et satisfaire ceux des officines secrètes qui, pour des raisons géopolitiques et géostratégiques, œuvrent inlassablement à la déstabilisation de notre pays. 
Les groupes armés qui sont hostiles à la paix et à la restauration de l'autorité de L’État, vous l’aurez remarqué, sont essentiellement ceux créés et dirigés par des mercenaires étrangers. 
Au cours de l’année 2018, les bandes criminelles, dirigées par ces ennemis de la République ont continué, sous de prétextes fallacieux, de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité tels que les assassinats, les meurtres, les mutilations, les viols, les incendies de maisons d'habitation et des édifices religieux, la destruction des récoltes, les pillages, les déplacements forcés des populations. 
Il n’y a plus de doute que ces mercenaires exécutent un plan ignoble de prédation, d’extermination de notre peuple et de conquête de notre territoire, sinon, de sa partition. Malheureusement, ils le font avec la complicité de certains fils du pays. 
Comme j’ai eu à le dire dans certaines circonstances, les auteurs, coauteurs, complices et commanditaires de ces crimes répondront tôt ou tard de leurs actes devant la justice nationale et internationale. 
Je me demande s’ils ignorent que ces crimes graves relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale et de la Cour Pénale Spéciale sont imprescriptibles et ne peuvent donc faire l’objet d’amnistie et de grâce, en vertu du Traité de Rome, de la loi organique sur la Cour Pénale Spéciale et du Code Pénal Centrafricain ? 
En tout état de cause, nul n’est censé ignorer la loi, dit un adage. 
Mais d’ores et déjà, au vu de la gravité de la situation, j’invite la MINUSCA à prendre la mesure du danger qui guette la survie de la République Centrafricaine, menace la sécurité et la stabilité de la sous-région, et à faire de l'année 2019 un tournant décisif dans l'exécution effective et efficace de son mandat, en vue du rétablissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité sur l'ensemble du territoire. 
Mes Chers Compatriotes, 
Malgré les défis que je viens de rappeler, l'année 2018 a aussi enregistré des avancées notables dans la mise en œuvre de mon programme de société au profit de notre pays, dans plusieurs domaines. 
Sur le plan diplomatique, notre pays a retrouvé sa place dans le concert des Nations et est désormais inscrit dans l'agenda de la communauté internationale. 
Au cours de l'année 2018 qui s'achève, nos relations avec les pays frères et amis se sont davantage renforcées et diversifiées. 
Comme témoignage du soutien et de la confiance des pays frères et amis ainsi que des organisations internationales à notre pays, nous avons reçu successivement des visites de haut niveau au nombre desquelles la visite historique du Président du Portugal, la mission conjointe de la Délégation de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, la visite d’une importante délégation japonaise, les visites des hautes autorités françaises, du Directeur Général de l’OMS, du Secrétaire Général de l’Union Internationale desTélécommunications, ainsi que l'accréditation de plusieurs Ambassadeurs auprès de notre pays. 
En votre nom, j’ai participé à d'importantes rencontres internationales au cours desquelles j’ai eu des échanges fructueux et plaidé la cause de la République Centrafricaine. 
Je voudrais à cet égard rappeler notre participation à la Conférence sur le Financement du Développement à Rome, en Italie, au Forum économique de Saint Petersburg, en Russie, au Sommet économique sino-africain en Chine, à l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York aux États-Unis d'Amérique, au sommet de la Francophonie à Erevan, en Arménie. 
Sur le plan régional et sous-régional, j’ai également participé à de nombreuses rencontres tels que le Sommet Conjoint des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent à Lomé au Togo, et le Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. 
Dans les circonstances actuelles de notre pays, ces contacts méritent d’être capitalisés et entretenus. 
La République Centrafricaine, membre à part entière de l'ONU, disposant malgré sa situation de la plénitude de sa souveraineté, a le droit de développer et d'entretenir des relations diplomatiques et de coopération avec tous les États membres de cette organisation, dans tous les domaines qu’elle juge mutuellement bénéfiques. 
Je dois préciser que la diversification de notre coopération ne doit pas être interprétée comme une volonté manifeste de tourner le dos à nos partenaires traditionnels. Elle doit être plutôt comprise comme la recherche des voies et moyens de sortie de crise par un État dont les difficultés sécuritaires, économiques et financières sont préoccupantes. 
Je l'ai toujours proclamé, il y a en République Centrafricaine de la place pour tout le monde, sans exclusive. Telle est ma vision de la coopération. 
J’engage le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour payer les arriérés de contributions dues aux organisations sous régionales, régionales et internationales dont la République Centrafricaine fait partie afin de libérer les énergies nécessaires à la construction de notre outil diplomatique. 
Sur le plan économique, financier et social, je me réjouis des performances du Gouvernement au titre de l'année 2018. Les efforts déployés dans tous les domaines ont en effet permis de mobiliser des ressources et d'améliorer la gestion des finances publiques, permettant ainsi au Gouvernement de répondre aux besoins sociaux de la population. 
Il me paraît important de rappeler que depuis 2016, notre économie, avec le concours des partenaires financiers a retrouvé le chemin de la croissance. Le taux de produit intérieur brut qui était de -36% est estimé à 4,3% en 2018 et 5% en 2019 avec une pression fiscale de 10%. 
La mobilisation des recettes propres s’améliore peu à peu, mais reste insuffisante au regard des besoins énormes de sécurité, de l’éducation, de l’agriculture, des actions humanitaires et des autres secteurs vitaux. 
Cependant, cette embellie financière reste tributaire de la situation sécuritaire du pays et de l’évolution galopante des cours du pétrole sur le marché international. 
Tant que l’insécurité continue de sévir dans certaines villes de notre pays, tant que la population ne pourra pas aller et venir librement d’un point à un autre de notre territoire, l’activité économique va en pâtir, entraînant inéluctablement des pertes des recettes de l’Etat. 
Aussi, la RCA est un pays importateur des produits pétroliers. Lorsque les prix augmentent sur le marché international, les répercussions sont négatives sur la fiscalité pétrolière, si des mesures d’ajustement ne sont pas prises préalablement. 
Il convient également de noter que le Gouvernement n’a ménagé aucun effort pour exécuter convenablement le programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit conclu avec le Fonds Monétaire International en juillet 2016. 
Je me félicite de ce que nous soyons parvenus à passer avec succès cinq revues du programme Facilité Elargie de Crédit. Notre pays est dans ce cas l’un des rares pays ayant obtenu un tel résultat. 
De même, les programmes conclus avec les autres partenaires comme la Banque Mondiale, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement et j’en passe, s’exécutent aussi normalement. 
J’exhorte donc tous les acteurs à redoubler d’ardeur pour la mise en œuvre réussie des mesures en vue de réduire la pauvreté dans notre pays et favoriser un développement durable. 
Dans le cadre de l’amélioration des recettes publiques, nous continuerons à plaider pour la levée de l’embargo sur les diamants qui prive l’Etat d’importantes ressources. 
Cet embargo, imposé par le Processus de Kimberley pour lutter contre les diamants de sang est devenu inefficace, car les groupes armés exportent les diamants exploités illégalement, grâce aux réseaux et marchés parallèles. 
Sinon, comment justifier la présence des investisseurs véreux dans les zones minières occupées par les groupes armés, si les diamants de sang étaient saisis par les pays membres du Processus de Kimberley et rétrocédés à l’Etat centrafricain ? 
Sur le plan social, le Gouvernement, dans le souci de consolider la paix et d’améliorer les conditions des fonctionnaires et agents de l’Etat, en dépit des conditions financières particulièrement difficiles, a déployé d’énormes efforts pour éponger les arriérés de salaires de novembre et décembre 2013 et ceux de janvier, février et mars 2003. 
Afin de consolider ces acquis, le Gouvernement a renoué le dialogue avec les centrales syndicales afin qu’ensemble, nous puissions trouver les meilleures voies pour apporter des solutions aux problèmes touchant aux conditions des fonctionnaires et agents de l’État. 
Dans la même dynamique, j'ai instruit le Gouvernement d’examiner la possibilité de procéder dans un bref délai, au paiement de deux mois d’arriérés de salaires de l'année 2002, notamment les mois de décembre et novembre 2002 ainsi que le premier trimestre des pensions de 2003. 
Ces efforts doivent se poursuivre de telle sorte qu’à terme, nous puissions, au nom de la continuité de l’État, apurer tous les arriérés de salaires et de pension. 
Le souci de résorber le chômage des jeunes et de renforcer la performance de l'Administration, nous a conduits, au cours de l'année 2018, à intégrer 1540 jeunes diplômés dans la fonction publique centrafricaine. Je les félicite et les exhorte à faire preuve de patriotisme et de sens élevé de l’Etat au cours de leurs carrières. 
Durant l’année 2018, la mise en œuvre de la Politique de Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant s’est traduite par une grande implication des organisations féminines et de protection de l’enfant aux côtés du Gouvernement, pour renforcer les capacités techniques des femmes à s’intégrer dans les actions de lutte contre les violences basées sur le genre, l’autonomisation des femmes et de la jeune fille et le développement de leur leadership. 
A cet effet, des mesures ont été prises par la mise en place du Comité de Lutte contre les Violences basées sur le Genre, les Pratiques Néfastes et le Mariage d’enfant, des Comités sous-préfectoraux d’arrondissement, de la Stratégie de lutte contre le mariage d’enfant et le renforcement des capacités des 36 Comités de développement local incluant les populations autochtones minoritaires, à savoir les pygmées Aka. 
En perspective, face aux défis de la mise en œuvre d’une politique réelle de promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’Enfant, des crédits complémentaires seront mobilisés dans le cadre du RCPCA par le Gouvernement avec l’appui des partenaires techniques pour financer la stratégie de protection des groupes vulnérables, des personnes du 3ème âge, des enfants et adultes vivant avec handicap, des orphelins et des enfants associés aux groupes armés. 
L’entrée en vigueur du Décret d’application de la Loi sur la Parité, l’adoption du Code de Protection de l’Enfant ainsi que la finalisation du Document de Politique Nationale de Protection Sociale, seront au centre des défis majeurs à relever pour l’année 2019. 
Sur le plan sécuritaire, les redéploiements conjoints de nos forces de défense aux côtés de la MINUSCA dans les villes de Bouar, Paoua, Dékoa, Bambari, Obo, Sibut et Bangassou ainsi que des forces de sécurité intérieure dans les zones ciblées, ont permis de stabiliser la situation sécuritaire dans ces localités. 
Pour renforcer la capacité de nos forces de défense et de sécurité, nous avons procédé au déploiement des 500 Gendarmes et Policiers recrutés et formés. Dans ce cadre, 1000 Gendarmes et Policiers seront recrutés et formés en 2019. 
Au surplus, nous avons lancé, avec le soutien de la MINUSCA, la procédure de recrutement, sur l’ensemble du territoire, de 1023 jeunes militaires qui seront formés dès le début de l'année 2019. 
Ces recrutements se poursuivront dans les quatre années à venir, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, pour la période 2019-2023 que je viens de promulguer. 
Je reste convaincu que le lancement du grand DDRR, sur le site pilote de Paoua, avec les sept groupes armés, permettra de réduire les violences dans les zones occupées par ces derniers. 
Au seuil de cette nouvelle année, je demande instamment aux autres groupes armés qui se sont mis à l'écart de ce processus, de revenir à la raison, car il n'y a pas une alternative au DDRR. Le peuple centrafricain a déjà trop souffert de leur duplicité. 
Au cours de l'année 2019, nous continuerons, parallèlement au DDRR, à assurer la formation de nos FACA par l'EUTM-RCA. A cet égard, je me réjouis de la dernière résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies autorisant la poursuite de la formation complémentaire portant sur l’utilisation des armes ainsi que l'aguerrissement de nos bataillons par les instructeurs militaires russes. 
Je déplore cependant le maintien de l'embargo sur les armes et munitions à destination des FACA, tandis que les groupes armés continuent à se réarmer allègrement avec les profits tirés de l'exploitation illicite de nos ressources naturelles et à commettre de graves violences sur les populations civiles. 
Au cours de l'année 2019, nous devons poursuivre les plaidoyers en vue de la levée totale de l'embargo sur les armes et munitions à destination de notre outil de défense. 
J’en appelle à la communauté internationale aux fins de la mise en œuvre du Communiqué final du Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC de Lomé, par lequel les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont réitéré l’appel à l’Union Africaine en vue de rechercher avec les Nations-Unies les moyens de lever l’embargo imposé au Gouvernement légitime de la RCA. 
Je ressens ici le devoir de remercier, en votre nom, les États-Unis d'Amérique, la Chine, la Fédération de Russie, la France et la Belgique pour les gestes amicaux faits cette année en direction de nos FACA, par des dons en équipements militaires et en armes. 
Mes chers Compatriotes, 
L'année 2019 qui s'ouvre dans quelques heures devra être une année charnière dans la mise en œuvre de la feuille de route de l'Union Africaine en faveur de la paix et de la réconciliation nationale dans notre pays. 
En ce qui concerne le dialogue avec les groupes armés, je tiens à vous rassurer que le Gouvernement est prêt, de même que les groupes armés. Nous continuons à travailler avec la communauté internationale pour finaliser le budget y relatif et déterminer de manière consensuelle la date et le lieu de la tenue de ce dialogue. 
Pour ma part, l’initiative africaine pour la paix et la réconciliation nationale reste et demeure la seule voie de sortie de crise en République Centrafricaine. 
Cependant, elle doit, voudrais-je le préciser, se dérouler dans le respect de la primauté de la Constitution et des Recommandations pertinentes du Forum de Bangui du 10 mai 2015. 
Je saisis cette occasion pour appeler à un plus grand soutien des États de la sous-région, comme ils l’ont toujours fait dans le passé. 
Parallèlement, le Gouvernement a mis en place la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation. La justice transitionnelle qu’elle induit aidera, j'en suis convaincu, à désengorger les tribunaux et faciliter une réconciliation véritable entre les communautés déchirées par la crise militaro-politique. 
En ce qui concerne la préparation des élections générales, le Gouvernement est instruit de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du chronogramme qui sera établi par l'Autorité Nationale des Élections. 
D’ores et déjà, le Gouvernement a déjà transmis à l'Assemblée Nationale, pour délibération et adoption, le projet de Code électoral et celui relatif aux Collectivités territoriales. 
En ce qui nous concerne, mon Gouvernement et moi, nous continuerons à servir le peuple centrafricain par la mise en œuvre des projets inscrits dans le RCPCA et à renforcer davantage l'unité nationale et le vivre ensemble. 
Nous devons poursuivre les travaux de réhabilitation de nos réseaux routiers, des ouvrages d'art ainsi que l'amélioration des services sociaux de base. 
J’ai été sensible aux plaintes de la population sur la fourniture de l’électricité. Pour réduire le temps de délestage, il me plaît de vous annoncer le démarrage, courant janvier 2019, du projet d’interconnexion des réseaux électriques de la RCA et la République Démocratique du Congo, grâce au Fonds Africain de Développement qui va par ailleurs installer 10 mégawatts à Boali. 
De même, le projet de construction du champ solaire de DANZI, sur l’axe Boali, d’une capacité de 25 mégawatts, démarrera en 2019 et prendra fin en décembre 2020. 
Aussi, grâce au Fonds Saoudien, quatre générateurs de 10 mégawatts seront installés ainsi que l’éclairage de 14 Avenues dans la ville de Bangui. 
Avec l’appui de la Banque Mondiale, les travaux d’amélioration de la fourniture d’eau et d’électricité à Berberati et Bambari vont démarrer en 2019. 
Les réformes engagées pour l’amélioration du climat des affaires, lutter contre la cherté des prix des produits de première nécessité, encourager les Centrafricains à développer l’esprit entrepreneurial, devront être poursuivies en 2019. 
Aussi, la mise en œuvre des projets et programmes élaborés avec l’appui des partenaires techniques et financiers, parmi lesquels le programme d’appui à la mécanisation agricole d’un montant de 125 milliards de FCFA et le projet sucrier de Damara, en partenariat avec le groupe chinois JLIANCO d’un montant de 170 milliards de FCFA, permettront d’apporter un début de solutions à l’épineuse question de la sécurité alimentaire dans notre pays. 
Nous continuerons à agir sur la santé de la population par l’opérationnalisation des 35 Districts sanitaires, du Centre d’hémodialyse et d’imagerie médicale et la restauration des services de garde dans les hôpitaux. 
J’ai le plaisir d’annoncer qu’au cours de l’année 2019, la gratuité ciblée des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, allaitantes et victimes de violences basées sur le genre, deviendra effective. 
Je ne saurais aborder l’épineuse question de la santé publique sans adresser mes félicitations aux six (6) Compatriotes médecins, admis cette année au concours d’agrégation en médecine, organisé à Libreville au Gabon. Je les exhorte à mettre leurs compétences au service de la Nation. 
Dans le domaine de la communication et des Nouvelles Technologies de l’information, et je m’arrêterai là, j’ai le plaisir de vous annoncer la couverture prochaine du territoire par la Radio Centrafrique après plusieurs années d’interruption. 
Par ailleurs, la mise en œuvre du projet de la Dorsale à fibre optique d’Afrique centrale qui doit démarrer courant 2019 facilitera le désenclavement numérique des zones rurales et contribuera à améliorer les recettes fiscales et à réduire le coût des transactions économiques et sociales. 
Mes Chers Compatriotes ; 
Les acquis de l'année 2018 restent fragiles au regard de nombreux défis dont le plus important demeure l'insécurité liée à la présence de plus en plus accrue des groupes armés dans des localités jadis épargnées par la crise. 
Mais nous devons, en cette nouvelle année, regarder au-delà du passé avec sa cohorte de crimes odieux, de haine et de vengeance, pour nous lancer vers de nouveaux horizons, avec toutes les raisons d’espérer un avenir meilleur. 
C'est pourquoi, et pour terminer, je forme le vœu que l'année 2019 nous conduise sur le chemin de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble, de la réconciliation nationale et du relèvement économique. 
Unis, nous surmonterons la crise. La paix est prochaine, elle est à notre portée. 
Je vous invite donc à doubler de vigilance et à être davantage unis pour contourner les pièges des ennemis de notre Nation et poursuivre le chemin qui mène à la paix et à la prospérité. 
Bonne et heureuse année 2019. 
Que Dieu bénisse la République Centrafricaine ! 
Je vous remercie.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:08
CENTRAFRIQUE : LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DEVANT LA CPI

 

 

La justice française a ordonné la remise à la CPI de Patrice-Edouard Ngaïssona, président de la fédération centrafricaine de football et accusé de crimes de guerre et crime contre l'humanité.

 

http://www.onzemondial.com  01/01/2019par Rodrigue Assossou

 

Egalement ancien ministre des Sports et membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football, Patrice-Edouard Ngaïssona est surtout chef d'une faction anti-balaka, milice d'auto-défense chrétienne qui mène une lutte armée contre les Seleka depuis 2013. 

La cour d’appel de Paris a donné, lundi 31 janvier, son feu vert à la remise à la CPI, basée à La Haye aux Pays-Bas, du dirigeant du football africain. Visé par un mandat d’arrêt de la CPI, M. Ngaïssona, 51 ans, est soupçonné d’avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans l’ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014. La CPI annonce également dans un communiqué qu'il y a des « motifs raisonnables » de croire qu’une « attaque généralisée et systématique a été perpétrée par les anti-balaka contre la population civile musulmane et quiconque semblait soutenir la Séléka ».

Dans le viseur de l'ONU depuis 2014

Interpellé le 12 décembre dernier Ngaïssona faisait cependant l'objet d'un intérêt particulier de la justice international depuis plusieurs années. En 2014, une vaste opération de l’armée française pour l’appréhender dans son fief de Boy-Rabe, quartier du nord de Bangui, avait échoué. Il a bien été incarcéré au début des années 2000 pour enrichissement illicite, mais semblait passer entre les mailles de tous les filets depuis.

Cité à plusieurs reprises dans des rapports de l'ONU suite aux massacres de populations musulmanes à la suite de la chute de l'éphémère Michel Djotodia, issu de la Séléka, à la tête du pays en 2014, ce chef de la milice Anti-balaka s'était défendu le 19 décembre dernier devant la chambre d'instruction de la cours d'appel, affirmant être "un porte parole qui a amené la paix en Centrafrique et non un chef de guerre.". Il a d'ailleurs assuré aux magistrats qu'il n'était pas sur le sol Centrafricain aux dates des crimes lui étant reprochés. 

 

 

Ngaïssona, patron du football, sera remis à la CPI

 

https://www.petitbleu.fr  01/01/2019 à 03:57 / Modifié le 01/01/2019 à 10:22

 

La cour d'appel de Paris a donné hier son feu vert à la remise à la Cour pénale internationale, basée à La Haye, de Patrice-Edouard Ngaïssona, un ex-chef de milice centrafricaine et figure des autorités du football africain.

Visé par un mandat d'arrêt de la CPI, M. Ngaïssona, 51 ans, est soupçonné d'avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans l'ouest de la République Centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014.

Il avait été interpellé en France le 12 décembre et écroué dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). C'est le deuxième suspect à être arrêté dans le cadre de l'enquête de la CPI en Centrafrique. «J'étais un porte-parole qui a amené la paix en Centrafrique et non un chef de guerre», avait déclaré le 19 décembre devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel M. Ngaïssona. Il avait affirmé par ailleurs qu'il n'était «pas au pays» au moment des faits qui lui sont reprochés.

Malgré un lourd passif dans son pays à la tête des milices antibalaka, M. Ngaïssona, qui fut un éphémère ministre des Sports en 2013, avait été élu en février 2018 au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Il est aussi président de la Fédération centrafricaine de football.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 16:03
Centrafrique : des groupes rebelles imposent des impôts aux populations sous leur contrôle

 

Les habitants des zones sous-contrôle de l'UPC astreints à des taxes

 

https://www.radiondekeluka.org/  lundi 31 décembre 2018 14:41

 

L'UPC de Ali Darassa a imposé une mesure fiscale pour toute la population dans les zones sous son contrôle. De l'impôt de capitation en passant par les taxes sur les biens, toute personne sans exception est appelée à supporter la charge. Une information confirmée à Radio Ndeke Luka par plusieurs sources concordantes.

Selon les nouvelles mesures fiscales imposées par Ali Darrassa, chaque citoyen à l’obligation de payer des impôts commençant par le chef de ménage aux petits enfants. Des sources locales ont rapporté à Radio Ndeke Luka qu’un homme doit verser mensuellement 3000 FCFA, une femme 1000 FCFA et un enfant 500 FCFA. Les détenteurs des biens tels que moulins à manioc et  machines à coudre sont tenus de verser une somme de 50.000Fcfa à la fin du mois. Cependant, les propriétaires des voitures doivent payer 100 mille FCFA chacun. Avoir un véhicule gros porteurs chargés  est synonyme de 400.000 Fcfa, alors que non chargés revient à verser la moitié 200.000Fcfa.

Un parlementaire de Bambari joint par Radio Ndeke Luka explique davantage la souffrance de la population et dit avoir des documents attestant ces mesures prises par Ali Darassa. Toutefois, il  n’ose pas se prononcer pour l'instant craignant pour sa vie qu'il estime menacée.

Selon les mêmes sources, Cette décision ne concerne pas seulement une catégorie de personnes, même les éleveurs peulhs en sont eux aussi concernés. A en croire un habitant de Pladama-Ouaka, un éleveur doit verser une somme de 3500f, représentant les frais de séjour dans leurs localités et leur pays d’origine. Il a intérêt à payer 1000Fcfa par tête de bœuf avant de les paitre.

Bangui n’a pas encore réagi à cette situation. Difficile pour l'instant d'avoir les versions de l'UPC qui est partie prenante du  comité consultatif et de suivi du désarmement démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR).  

 

 

Centrafrique : des groupes rebelles imposent des impôts aux populations sous leur contrôle

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 01-01-2019

 

BANGUI -- Les éléments des groupes armés de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Ndarassa notamment viennent de rendre publiques des circulaires concernant les impôts que doivent leur verser les populations dans les zones sous leur contrôle, a appris Xinhua lundi de sources concordantes. Ces impôts, a signalé une source, concernent toutes les personnes vivants dans les zones sous contrôle des rebelles, qu'il s'agisse des chefs des ménages, des femmes ou des enfants. D'après la clef de répartition des impôts mensuels, les hommes doivent verser 3 000 francs CFA (un franc CFA équivaut à 0.00174 dollar américain) chacun, les femmes 1 000 francs et les enfants 500 francs CFA, sans rechigner.

 

 

Centrafrique : la ville de Bakouma désormais aux mains des rebelles de l'UPC et du FPRC

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 01-01-2019

 

BANGUI -- Les éléments des groupes armés de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) et ceux du Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), qui faisaient fusion en direction de la ville de Bakouma, dans le sud-est de la République centrafricaine ont désormais pris ce lundi matin le contrôle de la ville, a appris Xinhua auprès d'un député local. D'après Gabin-Dieudonné Mboli Fouéfélé, député de Bakouma, l'attaque et l'annexion de Bakouma se sont soldées par des tueries à grande échelle ainsi que l'incendie des maisons d'habitation et de commerce. Les habitants qui sont sans protection ont pris la direction des champs, de la brousse ou des villes voisines, dont Bangassou, à quelques 140 kilomètres au sud, a-t-il ajouté.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 15:58
Les habitants des zones sous-contrôle de l'UPC astreints à des taxes

 

 

https://www.radiondekeluka.org/  lundi 31 décembre 2018 14:41

 

L'UPC de Ali Darassa a imposé une mesure fiscale pour toute la population dans les zones sous son contrôle. De l'impôt de capitation en passant par les taxes sur les biens, toute personne sans exception est appelée à supporter la charge. Une information confirmée à Radio Ndeke Luka par plusieurs sources concordantes.

Selon les nouvelles mesures fiscales imposées par Ali Darrassa, chaque citoyen à l’obligation de payer des impôts commençant par le chef de ménage aux petits enfants. Des sources locales ont rapporté à Radio Ndeke Luka qu’un homme doit verser mensuellement 3000FCFA, une femme 1000FCFA et un enfant 500FCFA. Les détenteurs des biens tels que moulins à manioc et  machines à coudre sont tenus de verser une somme de 50.000Fcfa à la fin du mois. Cependant, les propriétaires des voitures doivent payer 100 mille FCFA chacun. Avoir un véhicule gros porteurs chargés  est synonyme de 400.000 Fcfa, alors que non chargés revient à verser la moitié 200.000Fcfa.

Un parlementaire de Bambari joint par Radio Ndeke Luka explique davantage la souffrance de la population et dit avoir des documents attestant ces mesures prises par Ali Darassa. Toutefois, il  n’ose pas se prononcer pour l'instant craignant pour sa vie qu'il estime menacée.

Selon les mêmes sources, Cette décision ne concerne pas seulement une catégorie de personnes, même les éleveurs peulhs en sont eux aussi concernés. A en croire un habitant de Pladama-Ouaka, un éleveur doit verser une somme de 3500f, représentant les frais de séjour dans leurs localités et leur pays d’origine. Il a intérêt à payer 1000Fcfa par tête de bœuf avant de les paitre.

Bangui n’a pas encore réagi à cette situation. Difficile pour l'instant d'avoir les versions de l'UPC qui est partie prenante du  comité consultatif et de suivi du désarmement démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR).  

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 15:39
VOEUX DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE

 

 

AU SEUIL DE CETTE ANNEE NOUVELLE , L'ENSEMBLE DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE SE JOINT A MOI POUR SOUHAITER UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS NOS FIDELES LECTEURS. QUE 2019 SOIT UNE ANNEE PLUS DOUCE ET LEGERE POUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET SON PEUPLE QUI CONTINUE ENCORE HELAS DE SOUFFRIR !!!

 

PROSPER N'DOUBA

 

Directeur des Publications de C.A.P 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com