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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 22:13
DECLARATION DE PRESSE UA - ONU (VERBATIM)

 

VISITE CONJOINTE EN RCA DU COMMISSAIRE PAIX ET SECURITE DE L’UNION AFRICAINE, DU SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L’ONU EN CHARGE DES OPERATIONS LA PAIX DES NATIONS UNIES, ET DES MINISTRES DE LA REGION

 

DECLARATION DE PRESSE (VERBATIM)

 

PALAIS DE LA RENAISSANCE

 

9 JANVIER 2019

 

BANGUI

 

 

SON EXCELLENCE FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:

 

Je voudrais tout d’abord remercier très sincèrement le Commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, Monsieur Chergui et Monsieur le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations Unies, Messieurs les ministres du Tchad, de l’Angola, du Congo et du Soudan, le Panel, qui sont aujourd’hui dans une mission en République centrafricaine pour parler du dialogue entre les Centrafricains, le Gouvernement et les groupes armés. C’est une réunion qui est attendue et nous leur souhaitons ici au nom du peuple centrafricain la bienvenue et nous leur adressons nos vœux de santé, de prospérité et de réussite dans toutes les actions.

 

Aujourd’hui, à l’issue de nos échanges, la date des rencontres entre le Gouvernement et les groupes armés est fixée. Il s’agit du 24 janvier 2019 à Khartoum. Donc nous sommes déjà fixés. Il vous souviendra que le week-end dernier, nous avons eu des échanges avec la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses et l’Association des victimes, autour de ces questions. Aujourd’hui, nous sommes encore plus fixés grâce à la visite de ces personnalités en République centrafricaine. Ça nous a permis de relancer ce dispositif que nous attendons depuis très longtemps. Je les remercie pour leur présence, pour leur soutien, toujours à nos côtés, aux côtés de la République centrafricaine qui est en quête de paix. Bien plus encore, les ministres qui sont arrivés ici vont travailler pour que dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, nous puissions relancer les commissions mixtes entre les différents Etats de la sous-région, qui vont permettre de renforcer la paix et régler un certain nombre de problèmes au niveau de nos frontières. Voici les grands résultats de cette rencontre.

 

Je me permets de remercier tous les membres du Gouvernement qui sont venus, le Commissaire Paix et Sécurité et le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies pour cette rencontre de Bangui qui va booster le dialogue dans le cadre de l’Initiative africaine. Evidemment, cette rencontre qui va se dérouler à Khartoum se fera sous l’égide, sous la facilitation de l’Union africaine et des Nations unies. Voilà, ce que je peux vous dire. Je vous remercie. Monsieur le Commissaire si vous avez quelque chose à ajouter…

 

SMAIL CHERGUI, COMMISSAIRE A LA PAIX ET A LA SECURITE DE L’UNION AFRICAINE :

Merci infiniment Monsieur le Président. Je crois que vous avez dit l’essentiel des résultats de cette interaction. Je voulais juste dire à nos sœurs et à nos frères de Centrafrique qu’aujourd’hui est un grand jour sur la voie de la construction et de la consolidation de la paix dans ce pays. A travers cette annonce qui vient de vous être faite par le Président, Son Excellence le Professeur Touadéra, l’Initiative africaine arrive maintenant à maturité et devrait donc connaître une mise en œuvre assez rapide dans le cadre de la convocation par l’Union africaine de la réunion à Khartoum à partir du 24 janvier pour que nous puissions rapidement consolider d’abord le travail remarquable qui est fait par Son Excellence le Président et son gouvernement et les nombreuses réalisations qu’ils ont déjà rendues possibles par leur engagement et le fait qu’ils ont cru dans cette initiative. Vous savez tous, le DDR a commencé, le recrutement de l’armée sur une base inclusive, ce sont autant de signaux positifs et encourageants, qui nous permettent aujourd’hui de conclure que nous sommes sur la bonne voie. Je crois qu’aujourd’hui à travers nos échanges, la présentation qui nous été faite par le Gouvernement, nous avons presque la feuille de route de ce que seront ces discussions.

 

Nous sommes très confiants que nous pouvons atteindre cet objectif pour le bien de ce peuple, de la région et de tout le continent africain. Je voudrais solennellement réexprimer notre gratitude à Monsieur le Président de la République, à son gouvernement, mais également à tous nos partenaires, aux Nations Unies représentées ici par mon ami Jean-Pierre Lacroix, mais aussi à toute la région qui vraiment est venue à l’unisson et sans hésiter au niveau ministériel. Et ceux qui ne sont pas là, c’est parce qu’il y a eu vraiment une situation exceptionnelle, mais je puis vous assurer que non seulement, vos voisins, les pays de la région, mais tous nos états membres du continent sont à vos côtés.

 

Je souhaite aussi solliciter le soutien de tout le monde, je dis bien de tout le monde, c’est-à-dire : jeunes hommes, jeunes filles, hommes politiques, responsables, chômeurs. Nous avons besoin de tout le monde, pour que nous puissions mettre nos efforts en commun pour clore ce chapitre douloureux de l’histoire de la Centrafrique et vraiment entamer cette nouvelle année dans la paix, la sécurité et le développement. Je vous remercie.

 

 

JEAN-PIERRE LACROIX, SECRETAIRE GENERAL ADJOINT AUX OPERATIONS DE PAIX DES NATIONS UNIES :

Merci mesdames et messieurs. Je voudrais d’abord remercier chaleureusement Son Excellence le Président Touadéra pour son accueil exceptionnel, remercier aussi son gouvernement, remercier toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains pour leur accueil et leur dire tous qu’il y a ici tous les amis de la République centrafricaine, tous les amis du peuple centrafricain, réunis, déterminés, unis dans leur détermination à travailler activement aux côtés des autorités centrafricaines sous l’égide de son excellence Monsieur le Président, aux côtés de son Gouvernement, de toutes les Centrafricaines et des Centrafricains pour faire en sorte que l’année 2019 soit l’année de la paix en République centrafricaine.

 

Cette année doit être l’année où le dialogue, où l’apaisement, où la quiétude, où la réconciliation doivent prévaloir. Aujourd’hui, nous avons des principes, la solution ne peut être que politique. Nous avons un cap, c’est l’Initiative africaine qui est le fondement de notre action collective. Nous avons un plan d’action avec cette réunion prochaine le 24 janvier à Khartoum, pour engager très activement le dialogue entre les autorités et les groupes armés avec le soutien actif des Nations unies sous l’égide de l’Union africaine. Nous avons l’engagement des pays de la région qui ont exprimé de manière très résolue leur détermination à s’engager de manière encore plus active aux côtés de ces efforts, aussi pour réactiver ces commissions mixtes bilatérales qui peuvent apporter énormément, pour traiter des sujets importants liés à la sécurité notamment et au mouvement de personnes et de biens.

 

Nous avons une dynamique retrouvée, un état d’esprit déterminé, optimiste et en même temps volontaire. Nous sommes résolus à travailler ensemble. J’ajoute que pour ce qui est des Nations unies, vous pouvez compter sur nous, Monsieur le Président, les Centrafricaines et les Centrafricains pourront compter sur nous. Mais comme l’a dit le commissaire Chergui, c’est un effort collectif et l’engagement de toutes et de tous sera indispensable. Je voudrais donc me joindre à cet appel qui est lancé de manière amicale et chaleureuse dans l’esprit qui caractérise nos relations avec le peuple centrafricain. Je voudrais me joindre à cet appel vers la mobilisation générale pour la paix en Centrafrique pour cette année 2019. Merci.

 

 

Questions des journalistes

 

ESAÏE PENDEREDJI, DE LA RADIO CENTRAFRIQUE :

Merci beaucoup Monsieur le Commissaire. J’ai une préoccupation. Le Président de la République vient donc de publier la date, c’est le 24 janvier. Concrètement et urgemment que compte faire l’Union africaine d’autant plus que maintenant et même à ce jour, les groupes armés continuent à sévir dans l’arrière-pays et il y a la peur ?

 

REPONSE DE SMAIL CHERGUI :

Je vous remercie pour votre question et votre préoccupation qui est très légitime. A partir d’aujourd’hui, nous allons maintenant nous atteler à préparer effectivement cette réunion à Khartoum. Nous aurons une interaction directe avec tous les groupes armés. Nous essaierons d’adresser effectivement en priorité le comportement des uns et des autres par rapport justement à la préparation des uns et des autres. Ils doivent montrer maintenant une certaine discipline, une certaine adhésion à l’esprit qui doit réellement être celui des retrouvailles de dialogue pour la paix. Tout le mot doit raisonner dans tous les esprits pour que les uns et les autres soit à la hauteur de la responsabilité. Je pense que l’Union africaine avec les Nations unies et avec la région, nous essayerons tous en commun de passer ce message de manière très forte. Dès la fin de cette réunion, nous commençons ces contacts pour bien préparer cette réunion à la fois par rapport à l’atmosphère qui doit être celle de la paix, mais également pour que le dialogue soit concluant pour que nous puissions rapidement concrétiser cet accord.

 

ALAIN POUMANGUE, DE LA TELEVISION CENTRAFRICAINE (TVCA) :

La République centrafricaine est fatiguée des différentes rencontres qui font que le peuple continue de souffrir. Pensez-vous que cette rencontre de Khartoum sera la dernière pour permettre au peuple centrafricain de s’épanouir comme les autres parce que le peuple a beaucoup souffert de ça ?

 

REPONSE DE JEAN-PIERRE LACROIX :

Merci beaucoup pour votre question qui traduit évidemment une préoccupation complètement légitime. Il ne s’agit de se rencontrer pour se rencontrer. Il s’agit de faire en sorte que le dialogue puisse avancer et mener à des progrès concrets pour que la paix puisse revenir le plutôt possible cette année. Encore une fois, ça doit être l’année de la paix en République centrafricaine. Alors pour dialoguer, il faut quand même s’asseoir autour d’une table, donc il faut se rencontrer. Ça c’est la modalité pratique. Mais derrière il y a du travail. Il y a beaucoup de travail qui a été fait par le Gouvernement centrafricain sous l’impulsion de Son Excellence monsieur le Président. Nous avons eu ce matin des éléments très précis qui nous ont été donnés à la fois sur des actions déjà engagées mais également sur des actions qui sont prévues dans les tous prochains jours et des premières semaines. Donc il y une impulsion forte de ce côté.

 

Il y a notre travail à nous tous, l’Union africaine, pays membres, pays de la région, Nations Unies. C’est un travail de préparation sur des sujets concrets, sans ménager notre temps et notre énergie. Ce travail qui a déjà commencé, il va s’accélérer avec force dans les prochains jours parce qu’il faudra arriver à Khartoum avec la meilleure préparation possible et aussi l’engagement nécessaire auprès des groupes armés. Alors oui, on se réunit, mais on se réunit avec la détermination, le travail, la conviction, l’unité avec en vue des résultats concrets pour la paix.


 

Strategic Communication & Public Information Division

MINUSCA HQ, Bangui, Central African Republic

Mail : publicinformation-minusca@un.org

https://minusca.unmissions.org │

 

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 18:15
Le dialogue entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés aura lieu à Khartoum
Le dialogue entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés aura lieu à Khartoum

 

Le Président de la République centrafricaine Faustin Archange TOUADERA vient d'annoncer à l'issue de la rencontre avec la mission internationale Union Africaine - Nations-Unies que le Dialogue du Gouvernement avec les groupes armés se tiendra le jeudi 24 janvier 2019 à Khartoum au Soudan.

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 18:00
Communiqué du Ministre des Finances et du Budget

Communiqué du Ministre des Finances et du Budget
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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 17:48
Elections en RDC: le gagnant dont personne n'ose prononcer le nom

 

 

https://www.rtbf.be  lundi 07 janvier 2019 à 20 h 16

 

Mais qui a remporté les élections en République démocratique du Congo ? Un nom est sur toutes les lèvres, et pourtant personne ne semble oser le prononcer officiellement. Martin Fayulu, candidat de l’opposition Lamuka, serait-il devenu "le vainqueur dont on ne doit pas prononcer le nom" ?

En République démocratique du Congo, les résultats du scrutin des élections présidentielles, provinciales et législatives du 30 décembre se font attendre. Ils devaient normalement être publiés ce dimanche 6 janvier, mais la CÉNI, la commission électorale nationale a finalement reporté leur publication.  

Pourtant, la Cenco, la Conférence épiscopale de la RDC, affirme déjà connaître le nom du vainqueur (grâce à ces 40.000 observateurs déployés sur le terrain lors du vote). Elle a fait savoir qu’elle n’hésiterait d’ailleurs pas à le communiquer aux électeurs congolais, si la CÉNI ne rendait pas public le nom du gagnant réel de ce scrutin général.

Mais de qui s’agit-il ?! Silence du côté de la Cenco. Contacté par téléphone dans Soir première, l’Abbé Jean-Marie Bomengola assure qu’une tendance est clairement observable et qu’un nom se détache des autres… tout en refusant de mentionner lequel.

Même silence du côté du professeur en sciences politiques et spécialiste de la région des Grands Lacs, Bob Kabamba. "Tout le monde connait ce nom, tout le monde connait le nom du vainqueur. Il est sûr et certain qu’un candidat se place au-dessus de tout le monde. On sait qui a gagné, il n’y a pas de doute" affirme-t-il. Mais de là à préciser son nom, il y a un pas qu’il ne franchira pas.

Pourquoi un tel silence ?

"Il ne revient pas à une institution, quelle qu’elle soit, de proclamer un gagnant. C’est à la CÉNI de proclamer les résultats des élections" explique Jean-Marie Bomengola, membre de la Cenco. Or la CÉNI affirme ne pas être capable actuellement de publier ces résultats à cause du retard pris dans la collecte des procès-verbaux établis dans les différents bureaux de vote.

Et si personne ne se risque à nommer un vainqueur de ce scrutin, Dieudonné Wamu Oyatambwe, politologue, pointe lui un candidat qui risque bien d’être le perdant : Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du parti au pouvoir.

 

https://www.rtbf.be explique le politologue.

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 17:41
Centrafrique : un accident de camion au Pk26 tourne au drame
Centrafrique : un accident de camion au Pk26 tourne au drame

 

 Lu pour vous 

 

Bangui (CNC) – Pris en étau par les habitants du PK26 après avoir fauché à mort un piéton, un camion transportant un troupeau des bœufs a été la cible de la colère d’une centaine des personnes proche du village Dandji sur la route de Boali ce mercredi 9 janvier 2019.

La victime, un homme de 26 ans dénommé BACKI PRINCE, fils d’un Commissaire de police, a été malheureusement percuté violemment par un gros camion du type CBH transportant des dizaines des bœufs à destination du marché à bétail de Bouboui sur la route de Boali.

L’accident, qui s’est produit ce mercredi 9 janvier dans la matinée, soulève la colère des habitants du secteur qui se sont soulevés contre le camion et son équipage.

Des grenades ont été jetées dans la foulée sur le camion en représailles. Ce qui a causé l’incendie du véhicule avec tous les bétails à l’intérieur.

Face aux tensions très vives dans le village bloquant ainsi toutes circulations sur la route, le ministre de la Sécurité publique Henri Wanzet Linguissara a dépêché une équipe de la gendarmerie nationale, de la police et des sapeurs-pompiers sur les lieux.

Entre temps, les premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie montrent que la victime, Backi Prince, après l’arrêt du camion au poste de contrôle des forces de l’ordre au PK26, tente de voler du carburant dans le réservoir du véhicule malgré que le moteur continue de tourner.

Après des tentatives avortées, la victime profite de la sortie momentanée du chauffeur pour se glisser sous le camion à la recherche des produits.

En constatant le départ du camion, la victime se bouscule en catastrophe pour sortir, et c’est en ce moment qu’elle est écrasée par la roue arrière du camion.

En représailles de la mort de la victime, les habitants ont tué quatre personnes de l’équipage du véhicule.

Pour l’heure au PK5 à Bangui, plusieurs personnes sont agressées pour se venger de la mort des 4 membres de l’équipage du camion qui seraient des musulmans.

 

 

Copyright ©2019CNC.

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 17:13
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MLPC
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MLPC

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Les obsèques du Camarade Hugues DOBOZENDI, premier Président du Bureau provisoire du MLPC, ancien ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale décédé le samedi 29 décembre 2018 à Bangui, aura lieu le lundi 14 janvier 2019 pour sa partie officielle au domicile familial puis à la Place Marabena pour le Parti et enfin à l’assemblée nationale.

À la fin de cette partie officielle la dépouille mortelle de notre Camarade Président sera conduite à Mbaiki où il sera inhumé mardi 15 janvier 2019

 

Vos contributions financières sont attendues par les

 

Camarades trésoriers désignés pour recevoir les contributions et qui sont joignables aux numéros suivants :

 

Jean Olona : +236 72 50 93 54 et +236 75 50 93 54

Didier Yakoba : +236 72 32 31 90 et +236 75 74 13 71

C’est le dernier rappel

 

Martin Ziguélé

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 17:08
La Centrafrique a besoin de 430 millions $ pour mettre en place un plan de réponse humanitaire (OCHA)

 

 

(Agence Ecofin) mardi, 08 janvier 2019 11:06 - Plus de 430,7 millions $ doivent être mobilisés pour mettre en place le plan de réponse humanitaire (PRH) 2019 de la Centrafrique. C’est ce qu’a indiqué lundi, un communiqué du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Lancé lundi, le PRH 2019 de la République centrafricaine vise à renforcer la protection des populations affectées et à préserver la dignité humaine tout en favorisant l’accès aux services essentiels. Dans un pays traversé par des conflits communautaires qui accroissent le sentiment d’insécurité des populations, ce plan devrait permettre d’endiguer le flux croissant de déplacés et de réfugiés.

D’après les statistiques de l’OCHA, le nombre de Centrafricains en situation de vulnérabilité est passé de 2,5 à 2,9 millions, dont 1,9 million ont besoin d’une assistance aiguë et immédiate, soit une augmentation de 16% par rapport à l’année 2018. Cela implique donc qu’un Centrafricain sur quatre est, soit un déplacé interne soit un réfugié.

Ainsi, le nouveau PRH devrait permettre d’atteindre 1,7 million d’individus en situation d’extrême vulnérabilité, alors qu’en 2018, c’est environ 900 000 personnes qui ont été secourus grâce à la mobilisation de 253,9 millions $ par les bailleurs de fonds.

« En 2019, nous ne pourrons nous contenter de maintenir nos efforts, nous devrons les intensifier si nous voulons éviter le pire. C’est pour cela que j’appelle les bailleurs à ne pas oublier la Centrafrique et à nous aider à mobiliser les fonds nécessaires pour consolider les acquis des années précédentes et soutenir l’action humanitaire.», a à cet effet déclaré Najat Rochdi coordonnatrice humanitaire pour la République centrafricaine.

 

Moutiou Adjibi Nourou

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 16:39
RCA : une délégation de l'ONU et l'UA est à Bangui
RCA : une délégation de l'ONU et l'UA est à Bangui

 

 

Des délégations internationales se sont retrouvées à Bangui en vue de relancer le processus de paix.

 

De hauts responsables de l’ONU, de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la sous-région ont entamé mardi une visite à Bangui pour “relancer” les pourparlers de paix menés par l’UA. Ces hauts responsables sont à Bangui “afin de relancer les efforts internationaux pour une paix durable dans le pays, à travers le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés sous les auspices de l’Initiative de l’Union africaine”, selon un communiqué de l’ONU.

La médiation de l’UA, lancée en juillet 2017 et soutenue par l’ONU ainsi que par les principaux partenaires de la Centrafrique, est critiquée par des diplomates et des observateurs pour sa lenteur et son manque d’efficacité.

Cette visite – à laquelle prennent part notamment Jean-Pierre Lacroix, chef du département de maintien de la paix de l’ONU, et Smail Chergui, commissaire à la paix de l’UA – doit se prolonger jusqu‘à jeudi.

Une médiation parallèle a été lancée par la Russie chez son allié soudanais. Critiquée par la France, elle a réuni, fin août à Khartoum, trois milices de l’ex-coalition de la Séléka et un groupe armé antibalaka, milice autoproclamée d’autodéfense.

Fin septembre à New York, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra avait affirmé que la médiation pour une paix dans son pays relevait de l’UA, jugeant que l’implication de la Russie dans des pourparlers avec des groupes armés n’avait qu’un but de “facilitation”.

La Centrafrique, que se partagent des groupes armés, est embourbée dans un conflit meurtrier depuis six ans qui a déplacé plus d’un quart de ses 4,5 millions d’habitants.

 

 

BANGUI, 7 Janvier 2018 (RJDH)– Une Mission conjointe de haut niveau composée des Nations Unies, de l’Union africaine, de la CEEAC et des Ministres des affaires étrangères de la sous-région est attendue à Bangui du 8 au 10 janvier 2019 en vue de préparer le dialogue initié par l’UA entre le gouvernement Centrafricains et les groupes armés.

 

Cette visite dont l’objectif est de réaffirmer l’engagement et l’unité de la communauté internationale autour de l’Initiative Africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, intervient dans un contexte où le gouvernement Centrafricain et l’UA ne se sont pas encore mis d’accord sur le lieu et la date de la tenue de ce dialogue dont le format divise la classe politique centrafricaine.

 

Selon une note de la Minusca, cette visite de haut niveau est une occasion d’avoir des échanges fructueux avec les plus hautes autorités centrafricaines, le Panel des facilitateurs de l’Initiative africaine et le Corps diplomatique.

 

« LA PRÉSENCE DE PLUSIEURS MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ILLUSTRE LE SOUTIEN FERME DE LA SOUS-RÉGION DE L’AFRIQUE CENTRALE EN FAVEUR D’UNE SOLUTION PACIFIQUE ET DÉFINITIVE À LA CRISE EN RCA », NOTE LE COMMUNIQUÉ.

 

LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE L’UA AVAIT ANNONCÉ DANS UNE LETTRE AUX GROUPES ARMÉS, PLUSIEURS RENCONTRES EN CE DÉBUT D’ANNÉE AFIN DE PEAUFINER CE DIALOGUE TANT ATTENDU PAR LA POPULATION MAIS AUSSI LES GROUPES ARMÉS. CE DIALOGUE, DEVRAIT SE TENIR À ADDIS ABEBA VERS LA FIN DU MOIS DE JANVIER AFIN LA SIGNATURE À BANGUI DE L’ACCORD DE PAIX DÉFINITIVE.

 

La présidence de la République a initié la semaine dernière des rencontres avec les forces vives de la Nation, des leaders religieux et les associations des victimes afin de recueillir leurs préoccupations pour ce dialogue entre les groupes armés et le gouvernement pour faciliter le retour de la paix et du processus de désarmement.

 

Jean Pierre Lacroix, Chef du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, le Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, Smail Chergui et Représentant du Secrétaire général de la CEEAC, Ambassadeur Adolphe Nahayo guideront cette visite en terre centrafricaine.

 

Addis-Abeba CEEAC CEMAC Dialogue entre gouvernement et groupes armés Société civile UA

 

Source : RJDH

 

 

Centrafrique : une mission internationale de paix attendue à Bangui

 

Une mission internationale de paix composée des personnalités des Nations Unies, de l'Union africaine (UA), et de la diplomatie des pays limitrophes de la République centrafricaine (RCA) est attendue mardi prochain dans la capitale centrafricaine Bangui, a déclaré dimanche à la presse le porte-parole de la présidence centrafricaine.

La mission comprend notamment le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Smaïl Chergui, et les ministres des Affaires étrangères des pays voisins. Selon le conseiller en communication et porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké-Mokpème, le but de cette mission est de convenir avec l'Etat centrafricain des lieux et dates des différentes rencontres entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés actifs sur l'ensemble du territoire.

A l'issue de cette rencontre placée sous l'égide de l'UA, les parties concernées devront procéder à la signature finale des documents, à Bangui.

Le désarmement, la démobilisation et la réinsertion dans la vie civile des groupes armés seront au menu de la rencontre, a fait savoir M. Yaloké-Mokpème.

En prélude à cette rencontre de réconciliation nationale, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a consulté les entités politiques, religieuses et sociales du pays.

Aux termes des échanges, il est ressorti que les discussions prévues doivent se tenir dans le strict respect de la Constitution et qu'il ne devrait pas y avoir d'amnistie pour les auteurs des crimes et délits commis sur le territoire, en vue d'assurer une impunité zéro. 

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

DECLARATION A LA PRESSE DE L'AMBASSADEUR SMAIL CHERGUI ET DE L'USG LACROIX

 

Visite conjointe en RCA du Commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, du Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge du Département des Opérations du maintien de la paix des Nations Unies, et des Ministres de la région, membres du Panel - Bangui, 8 – 10 janvier 2019

 

Déclaration d’arrivée de la délégation (Hôtel Ledger)

 

Smail Chergui : Je suis une nouvelle fois très heureux de me retrouver avec mon ami Jean-Pierre Lacroix, Sous-secrétaire général des Nations unies chargé du Département des opérations de maintien de la paix, dans la capitale centrafricaine pour continuer à conjuguer nos efforts pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité dans ce pays frère. A ce stade, Jean-Pierre et moi-même avons décidé que notre première action pour cette année 2019 serait de nous retrouver ensemble dans cette capitale avec aussi les ministres de la région, les voisins de la République centrafricaine pour donner une impulsion décisive à la mise en œuvre de l’initiative africaine. A ce stade, je voudrais me limiter à ces propos et Jean Pierre aura certainement un certain nombre de choses à vous dire.

 

Jean-Pierre Lacroix : Bonsoir Mesdames et Messieurs. Je voudrais moi aussi dire que c’est un grand plaisir d’être aujourd’hui en ce début d’année à Bangui en République centrafricaine auprès des Centrafricains avec mon ami le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smail Chergui. C’est une manifestation de notre part et de la part des ministres des pays voisins seront aussi présents à Bangui, de solidarité et de détermination. L’année 2019 doit être l’année du dialogue, de l’apaisement et de la réconciliation. Nous sommes collectivement déterminés à travailler, à ne ménager aucun effort en ce sens. Demain, avec les ministres de la région, nous allons avoir des réunions. Nous allons rencontrer Son Excellence le Président de la République, auquel j’adresse mes respectueuses salutations. Nous allons aussi rencontrer le Premier ministre et les membres du gouvernement et nous allons travailler avec eux. Ils ont une responsabilité essentielle dans ce processus mais nous ne ménagerons aucun effort pour que cette année soit une année de succès pour les Centrafricaines et les Centrafricains, une année de dialogue, une année d’apaisement avec un processus inclusif qui ne laissera personne de côté et qui nous l’espérons, c’est vraiment notre conviction, amènera la paix dans ce pays qui nous est très cher.

 

Strategic Communication & Public Information Division

MINUSCA HQ, Bangui, Central African Republic

Mail : publicinformation-minusca@un.org

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 16:29

 

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 9 janvier 2019 04:35

 

Les FACA sont de retour depuis ce 7 janvier à Bocaranga dans l'Ouham Pendé où elles ont été contraintes de quitter en décembre 2018 suite à ce que le gouvernement a qualifié d'une incompréhension entre les éléments  la mission de prospection militaire déployée dans la ville.

Rentrer sur Bouar avec l'aval du haut commandement à Bangui, ces éléments de retour ce 7 janvier ont été accueillis avec des chants et danses dans cette partie du pays où les 3R ont le contrôle et y règnent en maître.

Ce retour sans heurt avec les groupes armés de la région survient dans un contexte de pacification du nord-ouest de la RCA à travers le programme grand DDRR lancé le 17 décembre 2018 à Paoua.

C'est un retour rassurant pour la population qui n'a pas caché sa satisfaction en voyant son armée. Un retour fait alors que le gouvernement et les groupes armés sont sur le point de dialogue en vue d'aller vers la paix.

Un habitant de Bocaranga joint par Radio Ndeke Luka s'est dit soulagé par cette présence. "Nous sommes plus que satisfait du retour des FACA, car cela a duré que nous ne sommes pas protéger. Vous pouvez comprendre aisément la joie que la population peut ressentir après ces longs moment d'absence" s'est-il réjouit.

Les FACA déjà à Paoua non loin de Bocaranga ont dissuadé les groupes armés par leur présence. Cet élan reste l'espoir des habitants de Bocaranga, Ngaoundaye, Koui, Niem-Yelewa et Ndim jusque-là contrôlés par les éléments des 3R.     

Longtemps entrainées par l'EUTM et les instructeurs russes après la crise, les FACA sont de retour sur le théâtre des opérations, alors que les yeux sont tournés vers le Comité de sanction de l'ONU où devra tomber les le verdict de la levée ou non de l'embargo sur les armes à destination de la RCA. 

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 16:05
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Une liesse populaire suite à l’arrivée des FACA à Bocaranga au nord du pays

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 8 JANVIER 2019

 

BOCARANGA, 8 Janvier 2019 (RJDH) — La population de Bocaranga au nord du pays a accueilli l’arrivée des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ce 7 janvier dans la soirée. De sources locales, cette arrivée est faite pour sécuriser Bocaranga en proie à de violences perpétrées par des éléments de 3R de Sidiki qui ont assiégé la région.

Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) déployées à Bocaranga le mardi 04 décembre dernier ont été empêchées par le mouvement Retour Réclamation et Réhabilitation (3R) qui ont opposé une résistance au déploiement des forces nationales. C’est dans ce contexte que le gouvernement a encore redéployé ses forces dans la ville pour assurer la sécurité de la population.

Une source à Bocaranga joint par le RJDH ce 08 janvier a confirmé l’arrivée des FACA dans la ville hier 07 janvier dans la soirée, « l’arrivée des FACA hier soir dans la ville de Bocaranga a rassuré effectivement la population. Et c’est vraiment une liesse populaire. Nous avons attendu des acclamations et des cris de joie pour une première fois dans la ville après la crise qui perdure depuis 2012 », a expliqué cette source.

La Minusca a ouvert un entretien avec les FACA dès leur arrivée dans la ville pour définir une mission conjointe FACA-Minusca, « les forces nationales sont en réunion depuis hier soir avec la Minusca afin de mettre des dispositifs en place pour voir comment sécuriser Bocaranga. L’opération de reconnaissance du terrain n’est pas encore envisagée, du côté des 3R, Sidiki et ses éléments se sont retirés à Koui à 20 kilomètres de la ville. Aucun incident n’a été enregistré dans la ville », a témoigné la source.

Ce redéploiement à Bocaranga s’ajoute à une liste allez longue des villes reprises par les FACA.

 

 

Centrafrique : Une liesse populaire suite à l’arrivée des FACA à Bocaranga au nord du pays

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 8 JANVIER 2019

 

BOCARANGA, 8 Janvier 2019 (RJDH) — La population de Bocaranga au nord du pays a accueilli l’arrivée des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ce 7 janvier dans la soirée. De sources locales, cette arrivée est faite pour sécuriser Bocaranga en proie à de violences perpétrées par des éléments de 3R de Sidiki qui ont assiégé la région.

Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) déployées à Bocaranga le mardi 04 décembre dernier ont été empêchées par le mouvement Retour Réclamation et Réhabilitation (3R) qui ont opposé une résistance au déploiement des forces nationales. C’est dans ce contexte que le gouvernement a encore redéployé ses forces dans la ville pour assurer la sécurité de la population.

Une source à Bocaranga joint par le RJDH ce 08 janvier a confirmé l’arrivée des FACA dans la ville hier 07 janvier dans la soirée, « l’arrivée des FACA hier soir dans la ville de Bocaranga a rassuré effectivement la population. Et c’est vraiment une liesse populaire. Nous avons attendu des acclamations et des cris de joie pour une première fois dans la ville après la crise qui perdure depuis 2012 », a expliqué cette source.

La Minusca a ouvert un entretien avec les FACA dès leur arrivée dans la ville pour définir une mission conjointe FACA-Minusca, « les forces nationales sont en réunion depuis hier soir avec la Minusca afin de mettre des dispositifs en place pour voir comment sécuriser Bocaranga. L’opération de reconnaissance du terrain n’est pas encore envisagée, du côté des 3R, Sidiki et ses éléments se sont retirés à Koui à 20 kilomètres de la ville. Aucun incident n’a été enregistré dans la ville », a témoigné la source.

Ce redéploiement à Bocaranga s’ajoute à une liste allez longue des villes reprises par les FACA.

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Published by Centrafrique-Presse.com