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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 16:10

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 11-01-2019

 

Les éléments armés de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) du chef rebelle Ali Ndarassa ont attaqué la ville centrafricaine de Bambari (centre) toute la nuit de mercredi et une bonne partie de la matinée de ce jeudi à l'aide d'armes lourdes et automatiques pour empêcher les manifestations de la Journée mondiale de l'alimentation devant être célébrée en différé les 10 et 11 janvier 2019, a appris Xinhua ce jeudi de sources concordantes.

Les délégués venus des autres préfectures et surtout de la capitale centrafricaine Bangui pour prendre part aux manifestations, a signalé une source, ont immédiatement rebroussé chemin, craignant d'être les victimes innocentes des affrontements.

Dans un communiqué gouvernemental, le ministre de la Communication et des Médias, Ange-Maxime Kazagui, prenant la mesure de l'attaque des rebelles, a décidé, au nom du gouvernement, de la suspension des manifestations de Bambari.

Il a demandé à la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA d'agir conformément à son mandat visant la protection des populations civiles.

Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, considère que la tension à Bambari ne concerne que quelques endroits, ajoutant des casques bleus et des Forces armées centrafricaines seraient en train de patrouiller dans la ville.

Entre 2013 et 2016, les groupes armés avaient fait de Bambari leur capitale régionale, dans la perspective d'une partition. Seulement, cette ville tient à cœur le gouvernement centrafricain et la MINUSCA, qui veulent en faire une référence en matière du rétablissement de l'autorité de l'Etat, une ville exemplaire sans armes et sans groupes armés. 

 

 

Centrafrique: vague de violences dans le centre et à Bangui

 

Bangui, 10 jan 2019 (AFP) - Au moins deux policiers ont été tués jeudi dans des affrontements entre l'armée et un groupe armé à Bambari (centre), au lendemain de violences à Bangui qui ont fait au moins six morts, selon le gouvernement.

"Deux policiers ont été tués, et un autre a été blessé à Bambari", a indiqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement centrafricain Ange-Maxime Kazagui.

La presse locale faisait état jeudi d'une dizaine de morts, sans qu'il soit possible de confirmer ce bilan.

Trente "blessés par balles" ont été pris en charge par Médecins sans frontière (MSF) à l'hôpital de la ville, a indiqué l'ONG jeudi.

"Dans la matinée du jeudi 10 janvier 2019, des éléments de l'UPC (Union pour la paix en Centrafrique, ndlr) et leurs alliés ont lancé diverses attaques dans la ville de Bambari", a indiqué le gouvernement dans un communiqué jeudi après-midi.

La mission de l'ONU, la Minusca, "a envoyé des éléments vers le centre-ville", a précisé à l'AFP son porte-parole Vladimir Monteiro.

Mercredi, des Casques bleus avaient déjà été "visés par des tirs" dans la ville, a-t-il ajouté.

Bambari devait célébrer jeudi et vendredi la journée mondiale de l'alimentation en présence du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.

Cet événement, originellement prévu le 16 octobre, avait déjà été reporté deux fois à cause des violences. Le gouvernement a suspendu les cérémonies.

A Bangui mercredi, quatre personnes ont été tuées dans le quartier PK5 - qui abrite la majorité des musulmans de la capitale - par des hommes armés, en représailles de l'assassinat de deux commerçants peuls, selon M. Kazagui.

Les deux "bergers peuls" ont été tués sur la route de Boali, en banlieue de Bangui. "Des gens ont lancé des grenades" dans leur camion qui transportait du bétail, selon le porte-parole du gouvernement.

Leurs corps ont été emmenés à la mosquée Ali Babolo du PK5 mercredi soir, déclenchant les représailles qui ont fait au moins quatre morts dans le quartier, de même source.

Dans le reste du pays, la ville de Bakouma (est) restait jeudi sous la coupe d'un autre groupe armé allié de l'UPC, le Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), qui s'en est emparé fin décembre.

Le FPRC et l'UPC sont les deux principaux groupes armés issus de l'ex-rébellion Séléka, qui avait renversé le régime de François Bozizé en 2013.

Batangafo a aussi été début janvier théâtre de violences, dans lesquelles un gardien d'une ONG a été tué, selon un rapport interne onusien.

"La gravité de ces attaques est d'autant plus inacceptable qu'elles interviennent au lendemain d'un engagement définitif du gouvernement à dialoguer avec les groupes armés dans les plus brefs délais", selon le communiqué gouvernemental jeudi.

Mercredi, M. Touadéra a annoncé que des pourparlers entre les autorités et les groupes armés rebelles, attendus depuis plusieurs mois, prendront place le 24 janvier au Soudan, sous égide de l'Union africaine (UA).

Cette "initiative africaine", initiée en 2017 et très critiquée depuis ses débuts pour sa lenteur et son manque d'efficacité, reste soutenue par l'ONU et les principaux partenaires de Bangui.

En Centrafrique, l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

Centrafrique : attaque à l'arme lourde d'un groupe armé contre Bambari dans le centre du pays
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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 15:42
CRISE OUBLIÉE EN CENTRAFRIQUE : LES CIVILS PRIS EN OTAGE
CRISE OUBLIÉE EN CENTRAFRIQUE : LES CIVILS PRIS EN OTAGE
CRISE OUBLIÉE EN CENTRAFRIQUE : LES CIVILS PRIS EN OTAGE

 

Lu pour vous 

 

Secours catholique et Caritas  le 10/01/2019

 

La Centrafrique sombre dans le chaos. Le pays connaît une crise humanitaire de grande ampleur, et les attaques de sites de réfugiés, notamment ceux gérés par l’Église, se multiplient. Les partenaires du Secours Catholique tirent la sonnette d’alarme.

Des maisons incendiées, des sites pillés, des femmes violées : six ans après le début du conflit, les violences sont le quotidien des Centrafricains.

Pour cause, les trois quarts du territoire sont toujours aux mains de groupes armés, à savoir les ex-membres de la Seleka (la rébellion à majorité musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013), les ex-milices anti-balaka (groupes d’autodéfense qui ont pris les armes contre les seleka) mais aussi des mercenaires et groupes armés criminels.

Les attaques particulièrement récurrentes en 2018 et le règne de la terreur poussent les civils à fuir : un Centrafricain sur quatre est déplacé ou réfugié, et un sur deux dépend de l’aide humanitaire. Or, faute de couloirs humanitaires du fait de l’insécurité, les ONGs n’ont souvent pas accès aux civils.

 

UN RETOUR À LA CASE DÉPART

 

« Le monde ne peut fermer les yeux sur ce qui se passe en République centre africaine (RCA). Nous sommes de retour à la case départ !  », a déclaré fin novembre la coordinatrice humanitaire de l’ONU en RCA, Najat Rochdi.

« Il manque des vivres, les écoles sont fermées, les gens sont malades : la situation humanitaire est pire qu’il y a deux ans », déplore le père Luk Delft, secrétaire exécutif de Caritas Centrafrique, partenaire du Secours Catholique.

« Les civils renoncent à se faire soigner à l’hôpital situé à 3 km, de peur d’être kidnappés ou attaqués en route ».

Régis Bessafi, de Caritas Centrafrique.

 

À chaque attaque par un groupe armé d’un site de réfugiés, c’est le même scénario : les civils fuient dans la brousse (pas moins de 26  000 personnes à Alindao lors de l’attaque du 15 novembre qui a fait plus de 80 morts) et dorment à l’air libre.

 

« Les enfants toussent, les déplacés souffrent de diarrhée à cause du manque d’eau potable. Et après être revenus sur le site, il leur faut encore reconstruire les huttes. Caritas a distribué des vivres avec le PAM. Mais les civils renoncent à se faire soigner à l’hôpital situé à 3 km de peur d’être kidnappés ou attaqués en route », explique Régis Bessafi du programme Urgences de Caritas Centrafrique.

 

Dans le camp de déplacés "Joseph Mokassa", à Bangui. (Archives 2015)

 

L’ÉGLISE PRISE POUR CIBLE

 

Caritas gère de fait plusieurs sites de réfugiés du pays, sur des lieux d’Église, là où les civils se sont mis à l’abri.

« Depuis le début de la crise, les civils sont spontanément venus se réfugier sur les sites de l’Église. Celle-ci est toujours là et ne les abandonne pas  ! Mais depuis 15 mois, les groupes armés s’en prennent aussi à l’Église : elle ne protège plus », se lamente père Luk Delft.

 

En huit mois, l’an dernier, cinq prêtres ont été tués à différents endroits du territoire (Bangui, Bambari, Seko, Alindao), et les attaques de camps de réfugiés gérés par l’Église se multiplient.

 

« Les groupes armés vivent du racket des civils en imposant des taxes dans les villes qu’ils contrôlent. Les sites de réfugiés sont donc un manque à gagner pour eux, ils s’en prennent aux déplacés pour les inciter à retourner en ville. C’est la première raison », analyse Mgr Richard Appora, évêque de Bambari.

 

« C’est le politique qui a tiré sur la corde de la religion pour créer l’amalgame. »

Mgr Richard Appora, évêque de Bambari.

 

« La deuxième raison est que les rebelles veulent piller les vivres des humanitaires et les biens de l’Église sur les sites de réfugiés. Enfin il faut tout de même dire que dans de nombreux endroits, la seule autorité présente est celle religieuse, l’État n’est pas là, comme c’est le cas à Alindao. Et ça gêne ! Nous sommes des témoins gênants pour des gens qui veulent piller et violer les droits de l’homme… »

 

L’Église reste pourtant, estimant que c’est son rôle d’être auprès des plus pauvres, et rejetant tout discours qui décrit une guerre de religion  :  « Des musulmans aussi sont pris en otage par les rebelles ex-Seleka. Nous avons vécu 50 ans ensemble dans la paix. C’est le politique qui a tiré sur la corde de la religion pour créer l’amalgame », poursuit Mgr Richard Appora.

 

Dans le village de Bogoula, à 60 km de Bangui, où beaucoup de maisons ont été brûlées.

 

« LE BUSINESS DE LA GUERRE »

 

Sans relâche, l’Église et Caritas poursuivent leur travail de plaidoyer auprès de l’État centrafricain mais aussi de la Minusca, dont le mandat vient d’être renouvelé pour un an, et n’hésitent pas à dénoncer les défaillances des casques bleus.

« À Alindao comme à Ippy le 4 décembre, le contingent mauritanien de la Minusca n’est pas intervenu pour protéger les civils, faillant à sa mission. L’État est absent, les casques bleus ne protègent plus : les civils désespèrent », critique père Luk Delft de Caritas.

 

« Des casques bleus sont complices avec les groupes armés », dénonce Mgr Richard Appora. « De toutes façons, beaucoup de personnes ont intérêt à garder le chaos à cause des ressources de la Centrafrique (or, diamant,…) : les groupes armés pour entretenir leurs troupes, les mercenaires des pays voisins (Tchad et Soudan), mais aussi les puissances occidentales comme la France ou la Russie. Chacun veut sa chasse gardée. Un business de la guerre s’est installé et les civils en sont les victimes. »

« Beaucoup de personnes ont intérêt à garder le chaos à cause des ressources de la Centrafrique. »

 

Mgr Richard Appora.

 

La conférence épiscopale de Centrafrique a d’ailleurs décidé d’organiser un colloque à Bangui dans les prochains mois pour dénoncer ce business de la guerre. Le Secours Catholique aussi fait un travail de plaidoyer sur le sujet.

 

Et ce, pour éviter que la Centrafrique devienne la « poubelle de l’Afrique » pour reprendre les mots de l’archevêque de Bangui le cardinal Dieudonné Nzapalainga, interviewé par le journal Le Monde, qui conclut  : « Notre pays et ses richesses attirent des convoitises. {Et pendant ce temps},  les pauvres meurent. »

 

 

NDLR : La MINUSCA doit enfin comprendre qu’elle doit exécuter intégralement le mandat qu’elle a reçu des Nations Unies pour protéger les populations civiles et appuyer les autorités légitimes du pays et cesser de se considérer comme une force impartiale.

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 17:07
Le MLPC convoque son Conseil Politique National

Le MLPC convoque son Conseil Politique National
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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:52
Bambari : Le gouvernement demande à la Minusca d'agir

Annonce du gouvernement


«A la publication de ce document, Bambari est libérée par les forces conjointes FACA/MINUSCA. Le bilan du moment est de deux policiers morts et un autre blessé. 20 éléments UPC tués 15 autres blessés. Les véhicules enlevés sont à l'OFCA et les chauffeurs se sont échappés sains et saufs pendant la contre-offensive des FACA et des tirs aériens de la MINUSCA.»

Bambari : Le gouvernement demande à la Minusca d'agir
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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:12
Centrafrique : le chef d'état-major a suivi une formation en Russie
Centrafrique : le chef d'état-major a suivi une formation en Russie

 

AFP  10/01/2019

 

Le chef d'état-major des forces armées centrafricaines a suivi une formation en Russie, dont l'influence est grandissante dans ce pays ravagé par des combats incessants entre groupes armés, a affirmé jeudi la ministre de la Défense.

Interviewée par l'agence russe Ria Novosti, Marie-Noëlle Koyara a également évoqué le déploiement dans des zones non-contrôlées par le gouvernement de "1.300 militaires" centrafricains formés par des instructeurs civils russes.

"Depuis que ces soldats sont déployés là-bas, la situation n'est pas seulement stabilisée, mais aussi visiblement améliorée", a-t-elle assurée.

Des soldats centrafricains sont notamment formés par Moscou dans l'immense palais de Berengo, à 60 km à l'ouest de la capitale Bangui, une bâtisse où vivait Jean-Bedel Bokassa, président puis empereur de 1966 à 1979.

Ce centre, ouvert début 2018, "pourrait être agrandi parce qu'il a déjà démontré son efficacité", a indiqué la ministre centrafricaine, évoquant la formation d'"une véritable force armée".

En quelques mois, la Russie a investi tous azimuts dans cette ancienne colonie française, où elle a livré des armes et envoyé au moins 170 instructeurs civils, des mercenaires étroitement liés à des sociétés minières russes. Ils avoisineraient aujourd'hui les 300 à 400 hommes, selon des sources occidentales.

Figure emblématique de cette présence, le Russe Valeri Zakharov conseille directement le président Faustin-Archange Touadéra sur les questions de sécurité.

En conflit depuis 2012, la quasi-totalité de ce pays de 4,5 millions d'habitants parmi les plus pauvres du monde reste contrôlée par des groupes armés qui combattent pour s'accaparer les ressources minières telles que l'or et les diamants et renforcer leur influence locale.

En juillet, trois journalistes russes enquêtant en Centrafrique sur la présence de mercenaires russes, notamment du groupe Wagner, ont été assassinés dans des circonstances troubles.

Vladimir Poutine a reconnu en décembre l'existence de ces mercenaires et affirmé qu'ils avaient "le droit de travailler" à l'étranger et "défendre leurs intérêts" tant qu'ils respectaient la loi russe.

Face à l'influence croissante de Moscou, la France a livré mi-décembre 1.400 fusils d'assaut aux forces centrafricaines après avoir obtenu une exemption à l'embargo de l'ONU sur les livraisons d'armes dans le pays.

L'armée française était intervenue en Centrafrique entre 2013 et 2016 pour faire cesser les violences de la coalition rebelle Séléka, à dominante musulmane, et les représailles des milices antibalaka prétendant défendre les chrétiens.

 

 

«Un accord qui doit évoluer»: quid de l’installation d’une base russe en Centrafrique?

 

sputnik 13:00 10.01.2019 (mis à jour 13:12 10.01.2019)

 

Interrogée par Sputnik, la ministre centrafricaine de la Défense a détaillé les activités du centre militaire de Bérengo, tout en restant évasive sur les perspectives du déploiement d’une base russe en RCA, parlant d’un accord qui «doit évoluer».

 

La ministre centrafricaine de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, a qualifié de «spéculations» les rumeurs selon lesquelles le centre de formation de Bérengo servirait de «base militaire russe», tout en expliquant que les instructeurs russes qui y sont déployés aident à former les soldats centrafricains.

 

«Quand on a retenu Bérengo comme centre de formation pour nos militaires, les gens commençaient déjà à dire qu'on va faire de Bérengo une base militaire russe. Ça, c'est des spéculations. Les gens disent, mais nous, on travaille sur la base de notre accord, pas sur la base de spéculations», a-t-elle indiquée dans une interview accordée à Sputnik.

 

Évoquant la possibilité de l'installation d'une base militaire russe dans la République, la ministre est restée évasive, tout en expliquant que la question n'était pas à l'ordre du jour.

 

«Pour l'instant, nous n'avons pas eu encore à négocier ça. Tout va se faire dans le cadre de l'accord militaire que nous avons signé. Cet accord militaire est la base de toutes nos initiatives», a-t-elle indiqué. Avant de poursuivre: «Ici il y a des choses qui doivent être faites, mais il y aura des discussions entre le chef suprême des armées qui est le Président de la République avec son collègue… Et les ministres vont exécuter».

 

«Je ne veux pas vraiment entrer dans les détails de ce qu'on n'a pas encore commencé dans le cadre de notre accord, c'est un accord qui doit évoluer», a conclu la ministre.

 

La Russie et la Centrafrique ont signé à la fin du mois d'août 2018 un contrat interministériel destiné à renforcer leurs relations en matière de coopération militaire. Après la signature de ce document qui porte notamment sur la formation des forces armées centrafricaines avec le soutien de spécialistes russes, un centre de formation militaire a été créé à Bérengo, dans le sud-ouest de la RCA.

 

Centrafrique : le chef d'état-major a suivi une formation en Russie
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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:08
République centrafricaine. Un pays pauvre assis sur un trésor
République centrafricaine. Un pays pauvre assis sur un trésor

 

Lu pour vous 

 

Reportage. La Centrafrique, le pays qui n’a plus d’État

 

THE WASHINGTON POST - WASHINGTON Publié le 02/05/2018 - 06:59

 

L’ex-colonie française est à 80 % sous l’autorité des milices rebelles. Devant la faillite du pouvoir central, les groupes armés organisent des embryons d’États. Exemple dans la ville de Kaga-Bandoro.

 

Sur une piste écrasée de soleil, trois soldats des forces de maintien de la paix de l’ONU [la Minusca] gardent la ligne de démarcation. De l’autre côté d’un petit pont, on entre dans le fief des rebelles, écumé par des hommes en armes. De ce côté-ci, nous sommes dans la “zone démilitarisée” des environs de Kaga-Bandoro – une bande de territoire surveillée par les Casques bleus, où des milliers de déplacés ont trouvé un abri autour d’une piste d’atterrissage désolée.

Des années de rébellion, de mauvaise gestion et de violences interconfessionnelles ont divisé cette ville poussiéreuse, connue pour le commerce de bétail, et semé le trouble dans le reste de la République centrafricaine. Résultat, l’État soutenu par les Occidentaux est réduit à l’impuissance et n’est guère capable d’exercer son autorité hors de la capitale, Bangui.

En l’absence d’un État digne de ce nom, plus d’une dizaine de groupes armés et une multitude de milices locales ont pris le contrôle d’environ 80 % de cette ancienne colonie française. Des centaines de milliers de Centrafricains ont été arrachés à leurs domiciles, et plus de la moitié de la population vit de l’aide humanitaire.

Depuis des années, Kaga-Bandoro échappe à l’autorité du pouvoir central. Mais même dans cet espace anarchique, les rebelles, comme ailleurs dans tout le pays, ont créé un embryon d’État. Les factions au pouvoir s’occupent des douanes, prélèvent des impôts, infligent des amendes et équipent leurs propres gendarmes.

“Des services de l’administration centrale sont censés s’occuper de la région, mais tout le personnel est à Bangui, explique un travailleur humanitaire établi à Kaga-Bandoro, qui tient à garder l’anonymat, car il craint pour sa sécurité. Ils touchent leurs salaires, mais ne peuvent pas faire grand-chose ici”.

Territoires non-reconnus et instables

On est en présence de mini-États de Centrafrique – des fiefs non reconnus qui se chevauchent, dans un pays grand comme le Texas, situé dans l’une des régions les plus troublées de la planète. Extrêmement instables, ces territoires sans foi ni loi sont contrôlés par des mouvements violents, enclins aux querelles intestines.

Dans la mesure où les pays voisins – Tchad, Soudan du Sud et Congo – sont en proie à des insurrections islamistes ou à d’autres conflits, l’instabilité qui règne dans ces territoires peut déborder sur les régions voisines (et réciproquement). Des représentants des ministères de la Défense, de la Justice et de l’Action humanitaire de Centrafrique n’ont pas voulu répondre à nos questions.

Les guerres de territoire acharnées auxquelles se livrent aujourd’hui les différentes factions sont nées du conflit armé qui a éclaté en 2013, quand les rebelles de la Seleka [“coalition” en langue sango], principalement musulmans, ont pris le pouvoir [en provoquant la chute du président François Bozizé]. Ils ont ainsi déclenché une riposte des milices chrétiennes, connues sous le nom d’anti-balaka.

La violence a reculé avec le déploiement des troupes internationales, mais la crise s’est intensifiée depuis que l’alliance Seleka, dépourvue d’une hiérarchie unifiée, s’est désintégrée en factions concurrentes.

Ruée vers les richesses

“La situation s’aggrave, les groupes armés se battent les uns contre les autres”,explique Joseph Inganji, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) dans le pays. Le conflit se déplace vers des zones qui auparavant étaient considérées comme sûres.”

Kaga-Bandoro, située dans le nord du pays, est tenue par le Mouvement patriotique centrafricain (MPC), une ancienne faction Seleka qui, d’après l’ONG Human Rights Watch, aurait rasé des villages et tué des dizaines de civils.

Les combattants sont attirés par les richesses minières du pays et par la possibilité de prélever un impôt sur les grandes transhumances qui ont lieu à la saison sèche.“C’est la ruée vers les richesses”, constate Inganji.

Ces troupeaux sont une grosse source de profit pour Mahamat-Alkatim, le chef de guerre de Kaga-Bandoro. Ses forces facturent un droit de passage sur chaque tête de bétail qui entre sur son territoire depuis le Tchad. D’autres impôts sont prélevés sur des points de contrôle non officiels. Le commerce lucratif de viande de brousse – source essentielle de protéines en Centrafrique [dans le cadre d’une économie de subsistance] – fait également l’objet d’une imposition, contribuant à l’entretien d’un mini-État rebelle.

Porosité des frontières

L’exploitation et le désordre politique n’ont rien de nouveau ici. Au début du XXe siècle, les autorités coloniales ont eu recours à des mesures brutales pour tirer profit de ce pays lointain. Longtemps après l’indépendance de la République centrafricaine (1960), des conseillers français sont restés dans les ministères, avec pour mission de superviser des présidents décadents dont la politique répressive assurait une stabilité à court terme, mais suscitait le mécontentement des régions musulmanes.

La porosité des frontières permet une libre circulation des armes et des mercenaires. La corruption est omniprésente dans les institutions. Des scandales sexuels ont entaché les opérations de maintien de la paix. Et les tentatives maladroites de démobilisation des combattants n’ont fait qu’exacerber les conflits qu’elles cherchaient à résoudre.

Sur fond de méfiance et d’instabilité, la population diverse du pays reste divisée en fonction de critères ethniques et religieux. Constatant l’effondrement des institutions, les analystes du centre de réflexion International Crisis Group ont qualifié le pays non plus seulement d’État déstructuré, mais d’“État fantôme”.

Dans ce pays ingérable, les groupes rebelles sont certes en mesure de faire régner l’ordre militairement et d’assurer leur propre survie économique, mais leurs mini-États n’en sont pas moins instables et profondément limités : ils ne disposent pas de services collectifs fiables ni de systèmes judiciaires transparents.

Sous-traitance aux ONG

Pour subvenir aux besoins les plus élémentaires de la population – nourriture, eau, voirie, soins médicaux, scolarité –, ils s’en remettent aux organisations non gouvernementales (ONG). Pour les rebelles, une telle forme de sous-traitance est bien commode.

“Nous aidons la population, mais nous ne lui assurons que la sécurité, reconnaît Mahouloud Moussa, un responsable d’un autre groupe rebelle, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), qui est maître de larges pans du nord-est du pays et possède un avant-poste à Kaga-Bandoro. Tout le reste est fait par des organisations humanitaires, alors nous n’avons pas besoin de nous en occuper.”

Ce disant, Moussa passe sous silence les attaques sanglantes qui entravent les opérations humanitaires indispensables. En février, six enseignants bénévoles ont été tués près de la frontière nord-ouest avec le Tchad – une zone pauvre où environ 90 000 civils ont fui devant l’intensification des combats ces derniers mois. Il s’agit d’une véritable crise humanitaire, éclipsée par les guerres du Moyen-Orient : une personne sur quatre est déplacée, des dizaines de milliers d’enfants souffrent de grave malnutrition.

Bien qu’il appartienne à un mouvement rebelle, Moussa porte des vêtements civils – un polo blanc, un pantalon de costume noir, des sandales avec chaussettes. Les combattants du FPRC ont beau être accusés de crimes de guerre, il affirme qu’ils sont une force pour le bien. “Nous apprenons à la population la cohésion sociale et nous encourageons les gens à ne pas pratiquer la discrimination envers les autres”,assure-t-il.

Centaines de milliers de déplacés

Des gens comme Olive Kpadomona ne seraient certainement pas de cet avis. Cette mère de 5 enfants, qui a un peu plus de 30 ans, vit à l’étroit sous une tente avec sa famille, comme des milliers d’autres personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, à la périphérie de Kaga-Bandoro.

Dans son abri de fortune, des matelas sales sont posés à même le sol. Au-dessus, le ciel est gris de poussière. Les forces de maintien de la paix patrouillent dans ce camp sordide, mais il arrive encore que des combats éclatent entre les rebelles musulmans de l’extérieur du camp et les combattants chrétiens réfugiés à l’intérieur.

“J’étais enceinte de huit mois quand des soldats ont attaqué mon village, raconte KpadomonaIls ont détruit toutes les maisons. J’ai couru me réfugier dans la forêt, puis je suis venue ici. C’était il y a deux ans. On nous donne un peu de nourriture, mais ce n’est pas assez pour mes enfants. Nous vivons dans la peur.”

Une réserve naturelle prometteuse

En dehors de l’autorité armée des groupes rebelles, il existe d’autres formes de gouvernance, plus prometteuses, en Centrafrique. La réserve naturelle de Chinko – financée par un partenariat public-privé qui comprend le ministère de l’Environnement de la République centrafricaine, l’agence de développement américaine USAID, le réseau African Parks et la fondation américaine de la famille Walton – est parvenue à apporter, dans une certaine mesure, stabilité et développement à cette région troublée qu’était le Sud-Est.

Couvrant plus de 17 000 kilomètres carrés, Chinko non seulement protège une faune et une flore d’une extraordinaire diversité, mais encore présente toutes les caractéristiques d’un État fonctionnel : il assure l’éducation, la santé, l’ordre public et l’activité économique.

Le parc finance les salaires de dizaines d’enseignants locaux et forme ses propres salariés à l’hygiène, à la gestion financière et à la santé sexuelle. Ses infirmières effectuent des visites dans les communautés proches. Des marchés hebdomadaires approvisionnent les 450 salariés de Chinko – une aubaine pour cette région déshéritée. Un corps de gardes forestiers motivés patrouille dans la réserve pour lutter contre le braconnage.

“Quand le respect de la loi est assuré localement, cela peut avoir un impact important sur toute une région livrée à l’anarchie, commente David Simpson, le directeur du parc. Nous n’avions pas l’intention de créer toutes ces activités – nous sommes ici pour la préservation de la nature –, mais quand il n’y a personne d’autre, tout le monde s’adresse à vous pour obtenir de l’aide.”

 

Jack Losh

 

 

République centrafricaine. Un pays pauvre assis sur un trésor

 

Les économistes divergent sur les causes du sous-développement de ce pays situé au coeur de l’Afrique. L’hebdomadaire allemand Die Zeit s’est rendu en République centrafricaine pour chercher des explications.

 

Le président [de l’un] des pays les plus pauvres du monde vit derrière un grand portail noir gardé par quelques hommes armés de fusils-mitrailleurs. Une fois cette barrière franchie, on se retrouve devant un conteneur avec une antenne satellite sur le toit qui fait office de bureau. Une entrée à l’arrière donne sur une pièce lambrissée aux lourds rideaux, destinés à empêcher la chaleur de l’après-midi d’entrer. La pièce comporte plusieurs fauteuils de cuir surdimensionnés. Le président Faustin-Archange Touadéra est assis dans l’un d’entre eux, où il a l’air un peu perdu.

À l’origine, Faustin-Archange Touadéra était professeur de mathématiques. Il est entré en politique il y a quelques années pour “servir” son pays, dit-il. Et a vite compris que c’était plus compliqué que la plus subtile des équations mathématiques. Car ce pays, c’est la République centrafricaine.

Un revenu par habitant de 581 dollars par an

Si on trace une ligne du nord au sud, puis une autre de l’est à l’ouest sur une carte du continent africain, la République centrafricaine se trouve exactement là où les deux droites se coupent. Une fois par an, les Nations unies publient un classement des pays en fonction de leur prospérité. La République centrafricaine occupe la dernière place. Elle a un revenu par habitant de 581 dollars par an – contre 43 919 pour l’Allemagne.

Pourquoi ? Pourquoi le maire de Paderborn [140 000 habitants, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie] dispose-t-il d’un budget supérieur à celui du président d’un pays qui est deux fois plus grand que la République fédérale ? Pourquoi les usines allemandes produisent-elles chaque année près de six millions d’automobiles et le pays de Faustin-Archange Touadéra aucune ? Pourquoi les Allemands vivent-ils en moyenne jusqu’à 81 ans alors qu’au cœur de l’Afrique les habitants atteignent à peine 51 ans ? Pourquoi les pays pauvres sont-ils pauvres – et les pays riches, riches ?

D’innombrables économistes se sont penchés sur la question. Ils ont étudié les origines de la pauvreté et se sont demandé ce qui pouvait aider les pauvres. Leurs idées n’ont cependant que peu pénétré les centres de décision de la politique internationale.

Comme c’est si souvent le cas en économie, il n’y a pas une mais plusieurs théories qui cherchent à expliquer pourquoi les pays pauvres sont pauvres. Pour certains experts, cela tient à la situation géographique du pays : l’accès à la mer est une condition clé du développement économique, parce qu’il facilite le commerce. Cela paraît logique, mais la Suisse a beau être très loin de la mer, elle est l’un des pays les plus riches du monde.

Pour d’autres, c’est le climat qui importe. Du fait de la fraîcheur qui règne dans le centre de l’Europe, les hommes ont dû rapidement s’employer à ne pas se mouiller ni mourir de froid. En revanche, la chaleur étouffante qui règne à l’équateur invite dans une certaine mesure à l’oisiveté. Cela n’explique cependant pas pourquoi certains États tropicaux, la Malaisie par exemple, ont pu devenir relativement riches. D’autres avancent un ultime argument. Les pauvres sont pauvres parce que les riches sont riches : les pays du Sud ne peuvent vendre leurs produits au Nord parce que celui-ci protège ses marchés. Sauf que la Chine y est parvenue, et qu’elle a ainsi tiré des millions de personnes de la pauvreté. Voilà pour les théories des experts.

Mais comment Faustin-Archange Touadaré, pour qui la pauvreté fait autant partie du quotidien que le débat sur les retraites pour Angela Merkel, voit-il les choses ?

Monsieur le président, pourquoi votre pays est-il si pauvre ?

– Nous n’avons pratiquement pas de gouvernement. Nous ne sommes pas en mesure de protéger la population. Nous devons tout reconstruire.

– Que vous manque-t-il ?

– Ce sont essentiellement les infrastructures qui nous préoccupent. Il n’y a pratiquement pas de routes et trop peu d’électricité.”

Le président Touadéra est porteur d’espoir dans ce pays dont l’histoire, comme celle de nombreux pays africains, n’a jusqu’à présent donné que peu d’occasions d’espérer. Après le dernier putsch, en 2013, des milices rivales se sont livrées à des massacres qui ont fait des milliers de morts et poussé des centaines de milliers de personnes à fuir. Touadéra est le premier président depuis des années à être arrivé au pouvoir à la suite d’un scrutin relativement honnête.

 

Cela dit, il n’y a pratiquement pas un responsable politique au monde qui ne se plaigne de l’état des routes de son pays. Pour en avoir le cœur net, nous rendons visite à Jean-Christophe Carret, qui en sait beaucoup sur l’électricité et les routes, et encore plus sur les causes de la pauvreté. Il est économiste et travaille pour la Banque mondiale. Cette institution a été fondée il y a cinquante ans pour vaincre la pauvreté dans le monde et emploie plus de 10 000 personnes dans 120 pays. Le bureau de Jean-Christophe Carret se trouve tout près du palais présidentiel.

Monsieur Carret, pourquoi les gens sont-ils pauvres ici ?

– Montez, je vais vous montrer quelque chose.”

Jean-Christophe Carret lance son 4 × 4 en direction du nord. Nous sommes accompagnés d’une troupe de casques bleus lourdement armés, parce que la région est toujours peu sûre, milices oblige. Le convoi traverse les quartiers périphériques animés de Bangui, avec leurs marchés qui proposent pneus de vélo, bouteilles d’essence et sous-vêtements, ainsi qu’une Citroën incendiée. Puis on ne voit plus que quelques cases en terre battue et la savane infinie bordant la piste poussiéreuse. Au bout d’une heure et demie, le terrain se fait plus pentu et on entend le grondement d’une puissante chute d’eau.

Une seule usine dans tout le pays

Jean-Christophe Carret se dirige vers un entrepôt fraîchement rénové. À l’intérieur, l’eau fait tourner cinq turbines qui alimentent des générateurs de la taille d’un minibus. Ce spécialiste explique :

Vous avez devant vous la seule source d’énergie publique. L’électricité est acheminée à Bangui par une ligne à haute tension. Nous avons rénové les installations. Un barrage de retenue permet d’avoir assez d’eau pendant la saison sèche. Nous pouvons approvisionner la ville en électricité, mais ça ne suffit pas pour faire fonctionner des usines.”

De fait, la République centrafricaine ne compte exactement qu’une grande entreprise : une brasserie située dans une banlieue de Bangui. Elle appartient au groupe français Castel, brasse une bière de malt et doit produire la moitié de ses besoins en électricité à l’aide de son propre générateur, ce qui lui coûte une fortune. C’est un phénomène très répandu en Afrique. D’après une étude du cabinet de conseil McKinsey, les 49 États subsahariens produisent environ 423 térawatts d’énergie électrique par an. Les États-Unis consomment à eux seuls plus de neuf fois plus. La faiblesse de l’approvisionnement en électricité empêche nombre d’entreprises d’investir.

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:04
Pourparlers de paix entre Bangui et groupes armés fin janvier au Soudan
Pourparlers de paix entre Bangui et groupes armés fin janvier au Soudan
Pourparlers de paix entre Bangui et groupes armés fin janvier au Soudan

 

Centrafrique : La communauté Internationale réaffirme son soutien au dialogue entre le gouvernement et les groupes armés

 

PAR CYRILLE WEGUE LE 10 JANVIER 2019

 

BANGUI, 09 Janvier 2018 (RJDH) —La mission conjointe ONU-UA-CEEAC est arrivée ce mardi 08 janvier dans la capitale pour réaffirmer son engagement au processus du dialogue entre le gouvernement et les groupes armés. Jean-Pierre Lacroix, Chef du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et Smail Chergui, Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, sont collectivement déterminés à avancer ce processus en Centrafrique. Ils l’ont dit au cours d’une conférence de presse tenue après leur arrivée.

Au cours de leur échange avec la presse, Jean Pierre Lacroix, Sous-Secrétaire des Nations-Unies, Chef du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et le Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, Smail Chergui ont indiqué que le but de la mission est de réaffirmer l’engagement et l’unité de la communauté internationale autour de l’Initiative Africaine pour la paix et la réconciliation en RCA.

Smail Chergi, se félicite de la mission de la communauté internationale en Centrafrique, et que des efforts seront déployés dans ce sens pour la stabilité du pays, « je suis une nouvelle fois très heureux de me retrouver avec mon ami Jean-Pierre Lacroix, Sous-Secrétaire des Nations-Unies, Chef du Département des opérations de maintien de la paix dans la Capitale centrafricaine. A nouveau, dans la capitale centrafricaine pour continuer à conjuguer nos efforts pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité dans ce pays frère », a confié, Smail Chergui aux professionnels des médias.

L’année 2019 pour Jean-Pierre Lacroix, doit être est une année d’apaisement et du dialogue en Centrafrique, « l’année 2019 doit être l’année du dialogue, doit être l’année de l’apaisement, doit être l’année de la réconciliation. Nous sommes collectivement déterminés à travailler, à ne ménager aucun effort en ce sens », a-t-il lancé.

Il a ajouté qu’ensemble avec les ministres de la sous-région, ils vont discuter avec les autorités du pays notamment le «Président de la République, Faustin Archange Touadera, nous allons rencontrer le Premier Ministre, les membres du gouvernement. Nous allons travailler avec eux, ils ont évidemment une responsabilité essentielle dans ce processus », précise-t-il.

Cette mission de l’ONU, de l’UA et de la CEEAC prendra fin le 10 janvier prochain dans la capitale. Le président de la commission de l’Union Africaine a dans une lettre proposé le mois de janvier pour la tenue du dialogue dans la capitale Ethiopienne.

 

 

Pourparlers de paix entre Bangui et groupes armés fin janvier au Soudan

 

https://www.voaafrique.com  09 janvier 2019   Freeman Sipila

 

Des pourparlers de paix entre Bangui et les groupes armés rebelles, attendus depuis plusieurs mois en Centrafrique, prendront place fin janvier au Soudan à l'initiative de l'Union africaine (UA).

 

"Le Président Touadéra a annoncé (...) la tenue du dialogue direct entre gouvernement et groupes armés le 24 janvier 2019 à Khartoum au Soudan, sous l'égide de l'UA dans le cadre de l'Initiative africaine", a tweeté mercredi après-midi Moussa B. Nebié, représentant de l'UA en Centrafrique.

 

Le Président TOUADERA a annoncé au terme de l'audience, la tenue du dialogue direct entre Gvt #RCA & groupes armés le 24/01/2019 à Khartoum au Soudan sous l'égide de #UA dans le cadre de #InitiativeAfricaine.@AU_PSD.@_Afri.@NgogaFred.@UN_CAR.@UNOAU_.@un.@parfait_onangapic.twitter.com/ScdZUErPIL

 

— Amb. Moussa B. NEBIÉ (@AmbNebie) 9 janvier 2019

 

Il aura fallu des mois de tractations pour que la date et le lieu de cette rencontre tant attendue soient dévoilés.


Khartoum, capitale du Soudan a été retenue, sans doute à cause de sa proximité avec les régions nord-est de la RCA, contrôlées à 99 % par des groupes armés de l'ex-séléka. Ce qui permettrait facilement le déplacement de certains chefs rebelles.

La grosse préoccupation des Centrafricains, c'est l'issue de ce dialogue sous les auspices de l'Union africaine, déjà que plusieurs revendications des 14 groupes armés du pays vont à l'encontre de la constitution centrafricaine et ne respectent pas les recommandations du Forum national de Bangui de mai 2015.


Les Centrafricains sont tout de même optimistes et attendent beaucoup de ces pourparlers.

Faustin Archange Touadéra a réitéré son engagement à mener ces discussions dans le respect de la constitution : "l'initiative de l'Union africaine pour la paix et la réconciliation nationale reste et demeure la seule voie de sortie de crise en RCA. Cependant, elle doit se dérouler dans le respect de la primauté de la constitution et des recommandations pertinentes du Forum National de Bangui du 10 mai 2015" a insisté le chef de l'Etat centrafricain.

Pour Martin Ziguele, député de la nation et chef du Mouvement de libération du peuple centrafricain, ces pourparlers doivent être inclusifs car "lorsque vous allez à des discussions de ce type, rien ne vous interdis de constituer des collèges 'sages'."

 

Il poursuit : "La paix en Centrafrique, ce n'est pas une question du président de la République. Pendant que je parle, j'ai des compatriotes qui sont certainement en train de mourir à Bakouma, donc ils ne peuvent pas comprendre pourquoi nous ne sommes pas ensemble pour pousser à la route la paix".


La société civile qui n'entend pas aussi rester en marge de ces négociations, insiste sur l'impunité. Pour Hervé Séverin Lindamo, coordonnateur d'une association des victimes, "les victimes ont plusieurs fois demandé à l'état l'amnistie zéro, le respect du Forum de Bangui, le respect de la constitution".

 

Question de l'amnistie

 

En 2018, un panel de facilitateurs de l'UA a rencontré tous les groupes armés opérant sur le territoire centrafricain, recueillant et compilant leurs revendications pour déposer les armes.

Ces demandes ont ensuite été remises fin août aux autorités à Bangui, qui devaient depuis convoquer un dialogue avec les quatorze groupes armés.

L'un des points majeurs d'achoppement de ces négociations entre gouvernement et groupes armés est la question de l'amnistie: demandée par les groupes armés, elle a toujours été refusée par Bangui, sous la pression de l'ONU et de ses partenaires.

Une Cour pénale spéciale (CPS) a été créée pour juger les crimes commis dans le pays depuis 2003, et plusieurs chefs de groupes armés sont cités dans des rapports d'enquête de l'ONU quand d'autres sont sous la menace d'un mandat d'arrêt.

De nombreuses tentatives de médiation ont eu lieu en Centrafrique depuis le début de la crise en 2012, et sept accords de paix ont été signés, sans qu'aucun ne parvienne à un retour au calme.

Ce pays est ravagé par des combats incessants entre des groupes armés qui combattent pour le contrôle des territoires et leurs ressources. Impuissant, l'Etat n'a de contrôle que sur une maigre partie du pays.

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 15:38
La Centrafrique pourrait accueillir une base militaire russe
La Centrafrique pourrait accueillir une base militaire russe

 

Lu pour vous

 

https://www.lecourrierderussie.com 10/01/2019 à 10h50

 

La Centrafrique pourrait accueillir une base militaire russe, rapporte RIA Novosti« Nous n’avons pas encore réellement parlé de l’établissement d’une base militaire, mais cette possibilité n’est pas exclue dans l’accord-cadre »,

 

Centrafrique. Les scouts, “guerriers de la paix” dans un État en faillite

 

MAIL & GUARDIAN - JOHANNESBURG  Publié le 09/01/2019 - 06:17

 

 

En proie à la guerre civile depuis 2013, la République centrafricaine n’a plus d’État que le nom. Face aux groupes armés qui contrôlent la majorité du pays, les 20 000 scouts centrafricains sont les seuls à pouvoir offrir partout certains services, et un espoir pour la population.


Là où il n’y a plus qu’eux

Un jeudi matin, la capitale reçoit des informations confuses à propos de cette zone. Des cas d’hémorragie sont survenus. Est-ce vraiment Ebola ? L’information doit être vérifiée.

Nous sommes début août 2018. Le personnel humanitaire de Bangui, capitale de la République centrafricaine, est sur les dents. En République démocratique du Congo (RDC), le pays voisin, l’épidémie d’Ebola s’aggrave, et il n’est pas impossible que le virus franchisse la frontière pour se propager dans une zone reculée de l’est de la Centrafrique. Cette zone est sous la domination de groupes armés.

 

Dans cette région orientale de la République centrafricaine, comme dans la plus grande partie du reste du pays, la présence de l’État ne se fait plus sentir. Du fait des flambées de violence, les organisations non gouvernementales ont également quitté les lieux. Il n’y a pas de système de santé, pas de réseau de communications qui fonctionne, aucun moyen de savoir si une information est exacte sans envoyer un hélicoptère, avec à son bord des forces de maintien de la paix lourdement armées, à grands frais et en courant des risques importants.

En fait, il existe bien une autre solution : envoyer les boy-scouts. Par les temps qui courent, sachant que la guerre civile sévit depuis cinq ans, la Centrafrique ne mérite plus guère le nom de pays. Certes, il y a toujours un drapeau, un hymne national et des frontières, mais ce qui se passe à l’intérieur de ces frontières n’est plus réglementé par un quelconque État au sens classique.

Le gouvernement, tenu à bout de bras par une phalange de soldats de maintien de la paix des Nations unies, ne contrôle que de petits pans de territoire autour de la capitale et vers l’ouest. Le reste du pays est divisé entre plus d’une dizaine de mouvements armés, dont les identités, les revendications et les territoires

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 15:31
Des combats éclatent à Bambari le jour même des festivités reportées de la JMA
Des combats éclatent à Bambari le jour même des festivités reportées de la JMA

 

Ouaka : L'UPC tient en échec les festivités de la JMA à Bambari

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 10 janvier 2019 12:32

 

Jusqu'en fin de matinée la situation était encore confuse sur le terrain. Des tirs à l'arme lourde et légère continuent de secouer le centre de Bambari alors que plusieurs délégations des autres préfectures s'y trouvent pour ces festivités des journées de la femme rurale et de l'alimentation.

Des sources locales contactées par Radio Ndeke Luka, rapportent des échangent de tirs entre les forces conjointes FACA-Minusca et hommes armés qui contrôlent une partie de Bambari. On signale des blessés et des morts, mais aucun bilan précis n'est encore disponible.

Pour le moment, cette célébration est perturbée et plusieurs délégations ont déjà quitté la ville à destination de Grimari voire Sibut et Bangui. Certaines personnes sont encore bloquées à l'intérieur de leurs chambres d'hôtel.

Le préfet de la Ouaka Victor Bissékoin se veut optimiste et a parlé d'un report d'un jour pour la tenue de cette célébration.  Pari qui ne pourrait être tenu, car la plupart des concernés ou encore les délégations ont fui la ville.

Contactée par Radio Ndeke Luka, la Minusca assure que des mesures sont en cours pour pouvoir rétablir la quiétude. Vladimir Montéiro, son porte-parole. "Nous travaillons de commun accord avec les forces à Bambari et la situation est stable. Nous réitérons la position de l'Union Africaine qui appelle à la cessation des hostilités et à la fin de la manipulation".

Pour le moment la tension reste vive au centre de Bambari et les activités y sont paralysées.

 

 

Centrafrique : Des combats éclatés à Bambari ce jour même des festivités de la JMA

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 10 JANVIER 2019

 

BANGUI, le 10 Janvier 2019(RJDH)—-La situation est incertaine à Bambari le jour même de la célébration en différé de la Journée internationale de la femme rurale couplée avec la journée mondiale de l’alimentation. Des combats ont éclaté aux premières heures de la matinée du jeudi 10 janvier entre les éléments de l’Union pour la Paix de Centrafrique (UPC) et les forces de défense et sécurité.

Des tirs d’armes lourdes et automatiques ont retenti ce jour 10 janvier, première journée des festivités de JMA et de la femme rurale à Bambari. Depuis hier soir et aux premières de ce jeudi 10 janvier 2019, première journée de la célébration en différé de la journée internationale de la femme rurale couplée avec la journée mondiale de l’alimentation commémorées respectivement les 15 et 16 octobre de chaque année, des combats ont opposé les éléments de l’UPC et les forces nationales. Ces deux manifestations ne seront tenues comme prévue à Bambari à cause de l’insécurité au centre du pays.

Reportées plusieurs fois, la tension monte d’un cran depuis hier et jusqu’à présent, confie une source autoritaire jointe surplace à Bambari, « la tension est vive depuis. Au moment où je vous parle, des tirs retentissent actuellement entre les groupes armés et les forces de sécurité intérieure ainsi que les faca. Mais pour le moment, les groupes armés sont déterminés et ils ne veulent pas la tenue de cette manifestation à Bambari et, c’est vraiment une inquiétude pour le moment » a confié une autorité de Bambari jointe au téléphone par le RJDH.

Certaines délégations commencent déjà à quitter Bambari à cause des combats qui ont repris dans la ville, « Certaines personnalités et mêmes les délégations ont quitté la ville pour Bangui par ce que la situation est très critique en ce moment. Je n’ai sais pas est ce que les festivités vont se tenir, car pour le moment des crépitements d’armes continuent dans la ville. C’est difficile, est ce qu’il y aura vraiment la JMA ? On ne sait pas encore trop.» s’interroge une source contactée par le RJDH.

Aucun bilan n’est disponible pour le moment. Le RJDH cherche à entrer en contact avec les autorités pour des informations nécessaires sur la ville de Bambari. Le dernier report de la JMA et de la femme rurale intervient après l’échec de la JMA prévue du 15 au 16 décembre 2018.

 

 

"La JMA à Bambari est un pari gagné de faire de Bambari une ville sans arme"

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 10 janvier 2019 05:09

 

Le ministre du développement rural, Honoré Féïzouré s'est montré optimiste de la relance agricole et du succès enregistré dans l'organisation de la célébration de la Journée mondiale de l'"Alimentation et de la Femme rurale. L'histoire de la France, de la Syrie constitue pour lui l'exemple de la résilience d'un peuple. Ces points évoqués l'amènent à affirmer que "la Guerre est finie". Il a annoncé des prix pour les meilleurs producteurs et parle d'un travail structurel qui se fait pour stimuler la production agricole.

 

Des combats éclatent à Bambari le jour même des festivités reportées de la JMA
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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 15:25
Nouvelles nationales sur ADV
Nouvelles nationales sur ADV

 

Centrafrique : l’armée reprend peu à peu ses dispositions d’avant la crise

 

https://africandailyvoice.com  2019-01-09

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – L’armée centrafricaine devient de plus en plus puissante et reprend le contrôle de plusieurs villes autrefois occupées par des rebelles. La ville de Bocaranga au Nord-Est reprise sans combat le 7 janvier 2019.

 

Les Forces Armées Centrafricaines (FACA), disloquées depuis la prise de pouvoir de la rébellion Séléka en 2013, ont commencé à se restructurer avec l’appui de la mission européenne EUTM-RCA mais surtout celui des instructeurs russes, qui les forment en maniement d’armes et techniques de combats.

 

Même si plusieurs villes restent encore contrôler par des rebelles, qui continuent malgré l’embargo de l’ONU sur les armes à se réarmer, l’armée nationale, qui a lancé la reconquête des villes avance dans son projet, un souhait le plus argent de la population, déjà meurtrie par la crise.

 

La ville de Bocaranga, une sous-préfecture de l’Ouham Pendé au Nord, jadis occupée par les rebelles de 3R de Sidiki Abbas, revient sous le contrôle de l’armée, après une première tentative en décembre dernier. Selon les informations d’ADV, le chef de guerre Sidiki s’est retranché à 40 Km de la ville. Pris de colère, ses éléments ont attaqué, pillée et dépouillé certains habitants proches de Bouar dans la préfecture de la Nana-Mambéré.

 

« La population est dans la liesse d’accueillir son armée, après six ans d’absence dans la ville. Mais nous ne voulons pas une opération conjointe avec la Minusca », a déclaré un habitant joint par ADV.

 

Après Paoua, Bangassou, Sibut, Bambari, Bouar Amdafok, Obo, Mobaye, Alindao, Ippy…il ne reste que trois villes sensibles à savoir Bria, Kaga-Bandoro et Ndélé, contrôlées par les Séléka, pour que l’armée restaure sa suprématie.

 

Des observateurs des questions sécuritaires, ont alors confié à ADV que la tâche est difficile mais pas impossible. « Il y’a trop de manipulations des groupes rebelles, qui se battent pour contrôler les ressources naturelles au bénéfice de certaines puissances étrangères, comme l’a dénoncé dans son discours à la nation, le président centrafricain, à l’occasion du Nouvel an. La RCA reste souverain et triomphera », a confié cet observateur.

 

L’armée centrafricaine, attend plus de 4.000 armes de la Russie, plusieurs milliers d’autres et équipements de la Chine, de la Belgique mais reste cependant sous l’embargo imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU alors que des rebelles, continuent de s’armer sous l’œil impuissant de l’ONU qui ne fait que dénoncer dans les rapports.

 

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : la ville de Khartoum retenue pour le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés

 

https://africandailyvoice.com  2019-01-09

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – La ville de Khartoum a été finalement retenue pour abriter le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés, initié par l’Union africaine. C’est à l’issue d’une visite de haut niveau ONU-UA-CEEAC que cette décision est prise ce 9 janvier 2019 à Bangui.

 

Pressentie pour abriter ce dialogue, après une première rencontre en août dernier, initiée par la Fédération de la Russie et le Soudan, la ville de Khartoum est retenue. Annonce faite par le président Faustin Archange Touadera, lors d’un point de presse à la présidence, en présence des représentants de haut niveau.

 

La mission en terre centrafricaine des personnalités notamment le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et les ministres des Affaires étrangères des pays voisins avait pour but d’harmoniser les points de vue sur la tenue de ce dialogue qui traîne les pas depuis plus d’un an.

 

Ces derniers jours, plusieurs voix se sont levées notamment celle du groupe des forces vives de la nation pour réclamer la tenue de ce dialogue à Khartoum afin de reconnaître l’effort consenti par la Russie et le Soudan pour la réussite de ces pourparlers.

 

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

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