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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:01
Centrafrique : le nouveau gouvernement critiqué
Centrafrique : le nouveau gouvernement critiqué
Centrafrique : le nouveau gouvernement critiqué

 

https://www.dw.com 06.03.2019

 

Le gouvernement dirigé par Firmin Ngrébada continue d'être critiqué par les parties signataires de l'accord de paix promulgué le 6 février à Bangui. La société civile appelle à la formation d'un nouveau gouvernement.

Le gouvernement inclusif voulu par l'accord de Khartoum est composé de 36 membres dont huit femmes. Celui-ci est censé réunir l'ensemble des acteurs du pays, qu'il s'agisse des partis politiques, des groupes armés et de la société civile.

Néanmoins quatre groupes militaires, le FPRC, le FDPC, l'UPC et le FPRC, ont critiqué la composition du nouveau gouvernement. Par ailleurs, des hostilités ont été enregistrées lundi à Baboua et Ndélé, deux villes situées respectivement à l'ouest et au nord de la Centrafrique.

Pour Ahamat Monir, commandant de zone et un des porte-paroles du FPRC basé à Bria, le président ne veut pas la paix. "Nous attendons la hiérarchie, ici à Bria nous sommes mécontents de ce que le président Touadéra est en train de faire", déclare-t-il. "Nous voulons la paix mais le président Touadéra ne veut pas la paix, il veut toujours que le sang coule sur notre sol et ce n'est pas bien."

Firmin Ngrébada tente de rassurer

Selon Firmin Ngrébada, le gouvernement reste à l'écoute des revendications

Prenant note des frustrations exprimées, le premier ministre Firmin Ngrébada tente de rassurer les parties signataires. Selon lui, la formation du gouvernement n'est pas la fin du processus de paix. "La formation du gouvernement est le début du processus que nous avons retenu ensemble car il était question de prendre quelque représentants des groupes armés au gouvernement et ensuite d'élargir la base de la participation de tous à la gestion des affaires publiques", se défend-il. "Le gouvernement reste disponible pour échanger avec les responsables des ex-groupes armés pour élargir la base de leur participation à la gestion de la chose publique."

Certains partis ont décidé de quitter le gouvernement

L'URCA d'Anicet Georges Dologuélé et chef de file de l'opposition a annoncé dans un communiqué qu'il retirait sa participation au gouvernement. Selon ce communiqué, la formation du nouveau gouvernement n'apporte aucun changement.

Quant au KNK, l'ancien parti de Faustin Archange Touadera, il a décidé de ne pas prendre part au gouvernement. Celui-ci reproche au pouvoir le non-respect du consensus établi avant la mise en place du gouvernement.

 

Devant cette situation, la société civile exige la constitution d'une nouvelle équipe gouvernementale. "Il faut créer les conditions d'une paix durable, il faut procéder à un nouveau gouvernement inclusif et ouvrir vite un dialogue avec les groupes armés pour que les esprits se calment", martèle Paul-Créscent Beninga, le porte-parole du Groupe de travail de la société civile.

 

Dans un communiqué publié hier, le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a pour sa part appelé au calme. Pour lui, les revendications doivent se faire dans le cadre de l'article 34 de l'accord. 

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 16:56
Tchad : une délégation centrafricaine en visite dans le sud du pays

 

Par RFI Publié le 07-03-2019 Modifié le 07-03-2019 à 06:49

 

Au Tchad, la localité de Goré, au sud du pays, a reçu il y a quelques jours la visite d’une délégation centrafricaine. Une visite qui fait suite à des échanges entre autorités locales qui souhaitent que la frontière, fermée en 2014 suite à une décision d’Idriss Deby, soit rouverte pour faciliter les échanges.

 

Le préfet de Bozoum, dans le nord de la Centrafrique, a rendu visite lundi dernier à son collègue de Gore, une des principales villes du Tchad frontalières avec la Centrafrique, pour continuer les échanges en vue d’une réouverture de la frontière.

Pour les autorités centrafricaines, il est important d’avoir un couloir de passage au sud du Tchad partant de la ville de Goré pour ravitailler le nord du pays en produits manufacturés mais aussi en bétails.

Contrebande de bétail

Depuis la fermeture de la frontière en 2014, la viande de bœuf manque en Centrafrique. La contrebande du bétail en direction de ce pays a pris de l’ampleur pendant toutes ces années sur fond de banditisme. Avec le retour de l’administration au nord du pays, Bangui souhaite que les frontières soient ouvertes, pour des échanges plus contrôlés.

Au ministère tchadien des Affaires étrangères, on indique que l’ouverture de la frontière est le souhait des deux pays qui y travaillent même si la rencontre entre les deux préfets reste une initiative locale.

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 16:52
Accord de paix fragilisé en Centrafrique: l'UA appelle «au calme»

 

Par RFI Publié le 07-03-2019 Modifié le 07-03-2019 à 02:33

 

Après le remaniement ministériel, censé symboliser la mise en œuvre de l'accord de Khartoum conclu le mois dernier entre groupes rebelles et autorités centrafricaines, plusieurs mouvements ont exprimé depuis dimanche leur insatisfaction. L'Union africaine, principal facilitateur de ce texte, appelle « au calme et à la retenue ».

Sur les quatorze groupes signataires de l'accord de Khartoum, six seulement ont obtenu des portefeuilles dans le gouvernement formé dimanche. Une équipe formée de 36 ministres. Résultat : une cascade de protestations et de frustration. Au moins sept ministres ont annoncé leur démission.

Principal facilitateur de l'accord de Khartoum, l'Union africaine appelle au calme. « Le président de la Commission appelle au calme et à la retenue, rapporte Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l'Union africaine. Il rappelle surtout que toute revendication doit s’effectuer dans le cadre de l’article 34 de cet accord. Il souligne aussi la nécessité pour toutes les parties de ne ménager aucun effort pour assurer la mise en œuvre diligente de tous les engagements pris. »

► Centrafrique : l’accord de paix de Bangui est-il déjà mort ?

D'après l'article 34 de cet accord, les parties s'accordent à renoncer à tout recours à la force armée en cas de désaccord.

Dans cet état d'esprit, mercredi soir, le chef d'état-major de l'UPC, Ali Darrassa, a saisi les principaux garants de l'accord de Khartoum, à savoir l'UA et la CEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) pour dénoncer la non-application de plusieurs termes de l'accord. Ce groupe regrette notamment « la reconduction dans leurs fonctions de ministres régaliens, (...) loin de toute idée d'inclusion et de partage, reléguant les quelques autres personnes désignées à une position marginale ». Même critique exprimée par le FPRC de Noureddine Adam.

L'Union africaine a convoqué une rencontre à Addis Abeba, le 18 mars prochain, entre chaque partie impliquée dans cet accord pour faire le point sur l'application de ce texte.

 

 

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 16:24
La MINUSCA se préoccupe de la récurrence des meurtres dans le sud-est

 

Centrafrique : la MINUSCA se préoccupe de la récurrence des meurtres dans le sud-est

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 06-03-2019

 

Les meurtres fréquemment perpétrés dans la périphérie de la ville centrafricaine d'Obo (extrême sud-est), aux frontières avec le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo, ont interpellé les autorités de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, engagées à y trouver une réponse, a appris Xinhua ce mardi de la mission.

D'après Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission interrogé ce mardi sur la question, des réflexions sont actuellement menées par les autorités locales et celles de la MINUSCA sur place pour rétablir la paix dans cette partie de la République centrafricaine.

M. Monteiro a évoqué le renforcement des effectifs des casques bleus dans la localité et également la multiplication des patrouilles sur le tronçon Zémio (ouest de d'Obo) et Obo elle-même.

Il y a de cela trois semaines, presque tous les jours, il est dénombré quotidiennement dans la périphérie d'Obo des meurtres inexpliqués. Ces meurtres, selon des sources locales, concerneraient des sujets sud-soudanais.

Jusque-là, la gendarmerie locale ignore les auteurs de ces agressions meurtrières. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 16:12
Nouvelles nationales sur Xinhua
Nouvelles nationales sur Xinhua

 

Centrafrique : le corridor de ravitaillement pour Bangui reste bloqué par un groupe armé

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 06-03-2019

 

Le corridor Bangui-Garoua Boulaï à la frontière Centrafrique-Cameroun permettant de ravitailler la capitale centrafricaine en denrées alimentaires, en carburant et autres produits d'importation continue d'être bloqué dans la bourgade centrafricaine de Zoukombo dans la sous-préfecture centrafricaine de Baboua (ouest) par les éléments armés du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadi alias Abdoulaye Miskine, a appris Xinhua ce mardi de sources locales.

Le blocus dont il est question, a indiqué la source, a démarré dimanche dernier en fin d'après-midi, quelques minutes seulement après la publication sur les antennes de la radiodiffusion nationale de la liste des membres du gouvernement devant être dirigé par le nouveau Premier ministre Firmin Ngrébada.

En raison du volume du trafic, plus d'une centaine de camions sont pour l'instant stationnés autour du lieu du blocus. Aux dires du chef des groupes armés contacté sur place par une source locale, il n'attend d'ordre que de son patron M. Koumtamadi entretemps informé du mouvement.

Dans le milieu des commerçants, des inquiétudes naissent déjà, redoutant des ruptures de provision. Pour décanter la situation, des pourparlers ont été entamés par les autorités locales et les responsables locaux de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.

Un nouveau gouvernement a été formé dimanche dernier faisant suite à la signature d'un accord de paix il y a un mois entre l'Etat centrafricain et les groupes armés, prévoyant un partage du pouvoir avec les ex-rebelles dans un gouvernement inclusif.

Or, la majorité des membres du gouvernement sortant ont été reconduits. Les titulaires des portefeuilles de l'Economie, des Finances, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense demeurent en poste.

Se prononçant lundi sur la question, M. Ngrébada a invité les mécontents à observer les dispositions de l'article 34 de l'accord de paix, recommandant le recours auprès des facilitateurs pour une issue négociée des différends et craignant que l'accord actuel subisse le sort des accords antérieurs non respectés. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : le parti de l'ex-président Bozizé s'oppose à la nomination d'un de ses militants au gouvernement

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 06-03-2019

 

Le parti politique de l'ancien président centrafricain François Bozizé, KNK (acronyme de "Kwa Na Kwa", qui signifie "travail" en Sango, la langue nationale de la Centrafrique), a intimé l'ordre à l'un de ses cadres, Bertin Béa, nommé dimanche dernier au poste de ministre de la Fonction publique, de renoncer à l'offre, a appris Xinhua ce mardi de ce parti.

Interrogé ce mardi sur la question, M. Béa a dit obéir aux injonctions de son parti. Il est présentement député de la nation pour le compte de la circonscription électorale de Boali, localité centrafricaine située à 96 kilomètres à l'ouest de la capitale centrafricaine Bangui,

Un nouveau gouvernement a été formé dimanche dernier par le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada, faisant suite à la signature d'un accord de paix il y a un mois entre l'Etat centrafricain et les groupes armés, prévoyant un partage du pouvoir avec les ex-rebelles dans un gouvernement inclusif.

Or, la majorité des membres du gouvernement sortant ont été reconduits. Les titulaires des portefeuilles de l'Economie, des Finances, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense demeurent en poste.

Cette nouvelle formation du gouvernement dit "inclusif" a suscité des mouvements de colère de la part de certains groupes armés dont les représentants ne font pas partie, reprochant les autorités de ne pas respecter les engagements de l'accord de paix.

Dans une brève déclaration à la presse lundi, le Premier ministre a signalé qu'au-delà de la formation du gouvernement, un mécanisme élargi devrait par ailleurs permettre aux responsables des groupes armés de participer à la gestion des affaires publiques, à travers des responsabilités dans les préfectures, sous-préfectures et communes.

L'ex-président Bozizé a été chassé en 2013 par l'ex-coalition séléka. Son pays est plongé dans une crise socio-sécuritaire depuis. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:56
Le président du Centrafrique, Archange Touadéra à Sant'Egidio
Le président du Centrafrique, Archange Touadéra à Sant'Egidio

 

Le président du Centrafrique, Archange Touadéra à Sant'Egidio: "Une maison de paix pour mon pays"

 

https://www.santegidio.org  6 MARS 2019 - ROME, Italie

 

"Nous faisons confiance à votre amitié pour la poursuite du processus de réconciliation", a-t-il ajouté.

 

Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, à Rome pour rencontrer le pape François, s'est rendu ce soir à Sant’-Egidio, où il a rencontré le fondateur, le prof. Andrea Riccardi et certains leaders communautaires.

"Je viens ici, car c'est une maison de paix qui a beaucoup compté pour mon pays", a déclaré le président Touadéra, qui a souligné les liens d'une profonde amitié qui unissait, même dans les moments les plus sombres de la guerre, l'Afrique centrale à Sant 'Egidio, dans la difficile recherche de la paix.

"Nous avons maintenant besoin d'efforts supplémentaires pour un accord de paix et nous avons confiance en l'amitié de Sant'Egidio", a ajouté Archange Touadéra à propos du récent accord de paix signé pour la réconciliation du pays grâce à la médiation de Sant'Egidio. "Nous sommes venus ici pour rencontrer nos amis et les remercier pour tous les efforts déployés pour créer les conditions d'un accord de paix. Nous recherchons la paix et, dans l’accord, il existe des mécanismes nous permettant de travailler. Nous sommes déterminés à concrétiser l'accord et à instaurer la paix en  Centrafrique ".

Il a également exprimé sa gratitude pour le travail de la communauté pour le traitement du SIDA dans le cadre du programme DREAM, qui a récemment ouvert un centre de prise en charge des malades. Au cours des pourparlers, le processus de réconciliation nationale et de désarmement des groupes armés, rendu possible par l’accord de paix négocié à Khartoum et signé à Bangui le 6 février, a progressé.

 

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:38
Le Pape François a reçu le président centrafricain
Le Pape François a reçu le président centrafricain

 

https://www.vaticannews.va 06/03/2019

 

Le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a été reçu au Vatican ce mardi.

 

Dans l’après-midi de ce mardi 5 mars 2019, le Pape François a reçu en audience durant 25 minutes le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra. Le Pape lui a offert le texte du message pour la Journée mondiale de la Paix 2019, certains documents du pontificat, ainsi que la Déclaration sur la Fraternité humaine signée à Abou Dhabi le 4 février dernier entre le Pape et le Grand-Imam d'Al-Azhar.

 

Le chef de l'État centrafricain a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État, accompagné par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les Rapports avec les États.

 

Au cours de ces entretiens cordiaux ont été mises en évidence les bonnes relations bilatérales existantes, ainsi que la satisfaction pour la ratification de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la République centrafricaine. Dans ce contexte, la contribution de l’Église catholique dans la construction de la nation a été soulignée et le rôle des institutions catholiques dans le domaine éducatif et sanitaire a été mis en valeur. Un accent particulier a été mis sur la récente inauguration de l’hôpital pédiatrique de Bangui, pour lequel le président a exprimé une gratitude spéciale pour le Pape.

 

Dans la poursuite de ces entretiens, les deux parties se sont arrêtées sur la situation actuelle du pays, avec une référence particulière au récent accord atteint entre différents acteurs politiques, en vue de la solution des conflits et du développement intégral du peuple centrafricain. L’engagement à promouvoir la coexistence pacifique et la réconciliation nationale a été encouragé, ainsi que l’effort pour mettre fin à tout type de violence et à rendre possible le retour des réfugiés dans leurs maisons.

 

 

Centrafrique: le président Touadéra reçu par le pape François

 

Le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, s'est rendu mardi auprès du pape François et a réaffirmé son engagement à mettre en pratique l'accord de paix de Khartoum, malgré le rejet du nouveau gouvernement par cinq groupes armés.

"Nous, nous cherchons la paix. Et dans l'accord, il y a des mécanismes qui vont permettre de continuer à travailler", a assuré M. Touadéra à quelques journalistes lors d'une visite à la communauté catholique de Sant'Egidio, engagée dans la médiation, après son entrevue avec le pape et avec les responsables de la diplomatie vaticane.

"Quand on a un accord, ce n'est pas que cela va aller de soi. Il y aura des difficultés", a-t-il ajouté. "Nous sommes engagés à faire en sorte que cet accord puisse amener la paix en Centrafrique. Nous allons tout faire ce qui est possible, dans le cadre des mécanismes qui ont été prévus".

"C'est un grand défi. C'est pourquoi nous sommes venus demander des efforts supplémentaires, parce que c'est une chose d'avoir un accord, mais il faut appliquer, mettre en œuvre cet accord, et nous avons besoin de tous les amis", a-t-il insisté.

Dans un communiqué, le Vatican a précisé que le pape et ses diplomates avaient "encouragé l'engagement à promouvoir le vivre-ensemble pacifique et la réconciliation nationale, ainsi que les efforts pour mettre fin à tout type de violences et pour permettre aux réfugiés et déplacés de rentrer chez eux".

"La réconciliation est en marche, et je pense que cela a commencé lors de la visite du Saint-Père (à Bangui en 2015). Il a semé la graine, nous continuons à l'arroser. Il y a des difficultés, il y a des défis, mais nous sommes confiants", a insisté le président devant la presse.

Cinq des 14 groupes signataires de l'accord de paix conclu à Khartoum et signé début février à Bangui ont rejeté le nouveau gouvernement nommé dimanche, estimant qu'il n'était pas assez inclusif.

Parmi eux figurent les trois principaux groupes armés issus de l'ex-coalition de la Séléka, qui avait pris Bangui en 2013 et déclenché une riposte des milices antibalaka autoproclamées d'autodéfense, plongeant le pays dans le chaos.

L'accord de Khartoum est le 8e signé depuis 2013 pour tenter de ramener la stabilité. Près d'un quart des habitants ont dû fuir de chez eux et les combats sont quotidiens dans les provinces contrôlées à 80% par les groupes armés.

 

© 2019 AFP  Mise à jour 05.03.2019 à 22:00

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:27
L’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la Centrafrique entre en vigueur

 

https://fr.aleteia.org 06 mars 2019

 

L’Église catholique « contribue » à la « construction de la nation » centrafricaine, ont affirmé le pape François et le président Faustin-Archange Touadéra lors d’une rencontre organisée au Vatican ce 5 mars. Dans le cadre de cette visite, l’Accord-cadre signé en 2016 entre le Saint-Siège et la Centrafrique a été ratifié.

Le pape François et le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra ont souligné ensemble l’importance de la « contribution » de l’Église catholique à la « construction de la nation » centrafricaine, lors d’une rencontre au Vatican ce 5 mars. Président de la Centrafrique depuis mars 2016, Faustin-Archange Touadéra avait déjà été reçu au Vatican par le souverain pontife en 2016 et 2018.

Au cours de leur tête-à-tête, les deux chefs d’État se sont réjouis des « bonnes relations bilatérales ». Le rôle des institutions catholiques dans le domaine éducatif et sanitaire a notamment été « valorisé ». Faustin-Archange Touadéra a exprimé sa « gratitude spéciale » envers le Pape pour l’hôpital pédiatrique de Bangui soutenu par l’hôpital pontifical du Bambino Gesù.

 

« Mettre fin à tout type de violence »

 

Le chef de l’Église catholique et le président centrafricain ont également discuté de la situation actuelle de la Centrafrique, en particulier de l’accord de paix signé début février entre le gouvernement et plusieurs groupes armés. Le Pape a ainsi « encouragé l’engagement à promouvoir la coexistence pacifique et la réconciliation nationale » afin de « mettre fin à tout type de violence ».

 Ce pays enclavé au cœur du continent africain a en effet été le théâtre d’une guerre civile en 2013-2014. Alors que la situation était encore précaire, le pape François s’y était rendu en visite en novembre 2015, pour soutenir les efforts de paix. Depuis, le pontife argentin a gardé un souci particulier pour ce pays.

 

Entrée en vigueur de l’Accord-cadre

 

Après sa rencontre avec l’évêque de Rome, Faustin-Archange Touadéra a échangé avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États. À cette occasion, le chef d’État et le secrétaire d’État ont échangé les instruments de ratification de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la Centrafrique. Cet échange permet l’entrée en vigueur de l’Accord-cadre.
Cet accord, a expliqué un second communiqué du Vatican, « fixe le cadre juridique des relations » entre l’Église et l’État centrafricain. Ainsi, il protège « l’indépendance et l’autonomie » de chacun tout en promouvant la collaboration pour le « bien-être spirituel, moral, social, culturel et matériel » de chacun.

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:24

 

Bangui, Centrafrique, 2019-03-06 (ADV) — A un mois de la signature de l’accord de paix obtenu à Khartoum entre le gouvernement et les 14 groupes armés, la commission de l’Union africaine invite les parties prenantes à une réunion de suivi ce 18 mars dans la capitale éthiopienne.

Après la signature de l’accord de paix à Bangui, plusieurs pas ont été franchis par les partis signataires. Un gouvernement a été mis en place dimanche, alors que certains groupes armés contestent et menacent de se retirer de ce gouvernement qu’ils jugent « de continuité ».

Dans un communiqué du 5 mars, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat prend note de la composition du gouvernement et souligne qu’il s’agit là d’une étape vers une gouvernance inclusive et représentative, tel que prévu par l’accord.

« Le président de la Commission appelle au calme et à la retenue et rappelle que toutes les revendications doit s’effectuer dans le cadre de l’article 34 de l’accord », précise le communiqué.

L’accord de paix du 6 février 2019 est présenté comme un point culminant dans la recherche de la paix en Centrafrique.

La menace de certains groupes armés de ne pas participer au gouvernement ne passe pas selon le Premier ministre, qui dans une déclaration a relevé que la participation aux instances de prise de décision ne se limite pas seulement au gouvernement. Il a aussi invité les groupes armés à ne pas s’alarmer pour rien.

Certains nouveaux ministres ont déjà pris fonction depuis mardi dernier.

 

© Bur-csa – A.H / N.W – De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

Centrafrique : l’Union africaine convoque une réunion de suivi de l’accord de paix à Addis Abeba
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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:14

 

RCA: la confusion autour du nouveau gouvernement inquiète la société civile

 

Par RFI Publié le 06-03-2019 Modifié le 06-03-2019 à 02:43

 

En Centrafrique, le nouveau gouvernement nommé dimanche ne fait pas l’unanimité. Les démissions s’enchaînent et déjà certains groupes armés déclarent se retirer des accords de paix de Khartoum. La situation est confuse. Les organisations de la société civile commencent à s’inquiéter de la tournure des événements.

 

Le Groupe de travail de la société civile a tenu une conférence de presse mardi à Bangui. Pour cette organisation, le nouveau gouvernement n’est pas satisfaisant. Il faut donc en constituer un nouveau.

« Ce qui s’est passé, ce n’est qu’un réaménagement techniquesoutient Beninga Crescent, porte-parole du GTSC. Il va falloir dissoudre ce gouvernement, on aura un gouvernement Ngrebada I et un gouvernement Ngrebada II. Dans un gouvernement normal, la société civile n’a pas sa place, mais dans un gouvernement d’union nationale, dans un gouvernement de sortie de crise où toutes les forces vives de la nation doivent être représentées, cela va de soi. »

Toutes les organisations de la société civile ne vont pas si loin. Mais elles espèrent que le malaise va se régler dans le calme. « Les civils en ont marre. A chaque fois, ce sont les civils qui paient les pots cassés alors que les gens vaquent à leurs occupations pour s’occuper de leurs familles, souligne Evrard-Armel Bondade, secrétaire général de l’Organisation centrafricaine des droits de l’homme. Il faut que l’on puisse épargner les civils. C’est notre souhait le plus absolu. Que les gens vaquent librement à leurs occupations. Nous ne voulons pas retomber à la case départ. Nous appelons les uns et les autres à la retenue et qu’une solution soit trouvée à travers les voies de recours qui sont prévues à cet effet. »

L’article 34 de l’accord de Khartoum prévoit qu’en cas de litige, les parties s’engagent à saisir les garants et facilitateurs de l’accord aux fins d’actions idoines de conciliation et à défaut d’arbitrage.

 

 

RCA : Le Premier ministre Firmin Ngrébada appelle les signataires de l'accord à la retenue

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 6 mars 2019 05:00

 

Suite à la protestation d'une partie des groupes armés enregistrée au lendemain de la formation du gouvernement "inclusif", le Premier ministre Firmin Ngrébada joue à l'apaisement et appelle les groupes armés à la retenue. C'est ce qui ressort de sa déclaration faite ce 4 février à Bangui.

Ces protestations exprimées ce lundi à Baboua et à Ndélé suite à la publication du gouvernement ne sont pas de nature à rassurer selon le nouveau Premier ministre. En réponse, Firmin Ngrébada tente de convaincre. Selon lui, la mise en place du gouvernement n'est pas la fin du processus.

"La formation du gouvernement est le début du processus. la seconde phase consistera à élargir la base en nommant dans les services clés les éléments des groupes afin qu'ils participent à la gestion de la chose publique. Donc j'en appelle au sens patriotique des uns et des autres pour que nous puissions rester dans cette dynamique lancée par la formation de ce gouvernement" a indiqué Firmin Ngrébada.

Le chef du gouvernement engage les groupes armés à renoncer à tout acte de violence.

"Il est temps pour les groupes armés de se référer à l'article 34 de l'accord qui prévoit les mécanismes de règlement de différends. Il faut éviter des actes qui sont de nature à recourir à des violences" a-t-il insisté.  

Il n'y a pas que les groupes armés dans cette situation. Le gouvernement enregistre d’ores et déjà sa première défection. Bertin Béa du KNK ne siégera pas selon un communiqué de presse de ce parti politique. Contacté par RNL, le concerné dit observer la discipline de son parti.

Cependant, la société civile exige une discussion avec les sensibilités sur ce problème lié à la formation du gouvernement.

 

Centrafrique : le parti de l'ex-président Bozizé s'oppose à la nomination d'un de ses militants au gouvernement

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 06-03-2019

 

Le parti politique de l'ancien président centrafricain François Bozizé, KNK (acronyme de "Kwa Na Kwa", qui signifie "travail" en Sango, la langue nationale de la Centrafrique), a intimé l'ordre à l'un de ses cadres, Bertin Béa, nommé dimanche dernier au poste de ministre de la Fonction publique, de renoncer à l'offre, a appris Xinhua ce mardi de ce parti.

Interrogé ce mardi sur la question, M. Béa a dit obéir aux injonctions de son parti. Il est présentement député de la nation pour le compte de la circonscription électorale de Boali, localité centrafricaine située à 96 kilomètres à l'ouest de la capitale centrafricaine Bangui,

Un nouveau gouvernement a été formé dimanche dernier par le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada, faisant suite à la signature d'un accord de paix il y a un mois entre l'Etat centrafricain et les groupes armés, prévoyant un partage du pouvoir avec les ex-rebelles dans un gouvernement inclusif.

Or, la majorité des membres du gouvernement sortant ont été reconduits. Les titulaires des portefeuilles de l'Economie, des Finances, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense demeurent en poste.

Cette nouvelle formation du gouvernement dit "inclusif" a suscité des mouvements de colère de la part de certains groupes armés dont les représentants ne font pas partie, reprochant les autorités de ne pas respecter les engagements de l'accord de paix.

Dans une brève déclaration à la presse lundi, le Premier ministre a signalé qu'au-delà de la formation du gouvernement, un mécanisme élargi devrait par ailleurs permettre aux responsables des groupes armés de participer à la gestion des affaires publiques, à travers des responsabilités dans les préfectures, sous-préfectures et communes.

L'ex-président Bozizé a été chassé en 2013 par l'ex-coalition séléka. Son pays est plongé dans une crise socio-sécuritaire depuis. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique, un nouveau gouvernement ingouvernable

 

Laurent Larcher (Journal La Croix)  le 04/03/2019 à 18h33

Dimanche 3 mars, un nouveau gouvernement a été nommé en RCA. L’unité affichée par la nouvelle équipe, née de l’accord de paix du 6 février, s’effrite déjà. Un revers géopolitique pour le parrain de cet accord, la Russie.

« Seul un fou cherche une porte là où il n’y a qu’un mur », dit un proverbe centrafricain, illustrant à merveille la voie sans issue dans laquelle Bangui s’est une nouvelle fois engagée avec la nomination, dimanche 3 mars, d’un nouveau gouvernement un mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Une armée de ministres armés

Le nouveau gouvernement dévoilé, dimanche 3 mars, par le nouveau premier ministre Firmin Ngrébada, ne compte pas moins de 36 membres. Une armada pour un pays de 4,5 millions d’habitants dans laquelle est reconduite, pour l’essentiel, l’équipe sortante mise en place en 2017 par Simplice Mathieu Sarandji. Firmin Ngrébada a maintenu une vingtaine de ministres, en premier lieu ceux chargés de l’économie, des finances, de la défense, de la justice et des mines. À leur côté, une dizaine de représentants des groupes armés qui balkanisent la RCA. Parmi eux, Maxime Mokom, un des leaders des anti-balaka, est nommé ministre chargé du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDR) et Souleima Daouda de l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique), une des deux principales branches de l’ex-seleka, reçoit le portefeuille de l’élevage. On y trouve aussi des personnalités proches des anciens présidents Djotodia et Bozizé comme Bertin Béa, secrétaire général du Kwa Na Kwa, le parti de François Bozizé.

Une unité déjà brisée

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que ce gouvernement d’unité nationale dévoile son véritable visage, celui de la désunion. Dès dimanche, le deuxième groupe armé le plus important issu de l’ex-seleka, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FRPC), annonçait son retrait du gouvernement alors qu’il avait reçu le ministère du développement, de l’énergie et des ressources hydrauliques, ainsi que celui des Eaux et forêts. Lundi 4 février, trois autres groupes armés signataires de l’accord de paix ont dénoncé la composition de ce gouvernement. En premier lieu, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), une autre branche issue de l’ex-seleka dont l’un des membres fondateurs avait pourtant été nommé ministre de la Modernité. Le Front démocratique du peuple centrafricain (FPDC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) ont également annoncé leur retrait du processus de paix en raison de la composition du gouvernement de Firmin Ngrébada.

Un échec pour Firmin Ngrébada

Une semaine après avoir été nommé premier ministre, l’ancien directeur de cabinet du président Faustin-Archange Touadéra, Firmin Ngrébada, a essayé de former un gouvernement « inclusif », comme le voulait l’accord de paix, signé le 6 février. Mais il semble qu’en moins de 24 heures, cet accord vient de s’auto-torpiller. Un revers pour le nouveau premier ministre mais aussi pour la puissance qui avait parrainé cet accord de paix : la Russie.

Un revers pour Moscou

Depuis le début de l’année 2018, Moscou a pris pied en RCA. Cet été, elle avait déjà tenté à deux reprises de réunir à Karthoum, les groupes armés et le gouvernement centrafricain pour obtenir un accord de paix, parasitant les négociations entreprises par l’Union africaine et la France. Parmi les relais de Moscou auprès du président Touadera, son directeur de cabinet Firmin Ngrébada. Ce dernier a négocié, au nom de la RCA, l’accord de coopération militaire avec la Russie, signé le 22 août 2018 et ratifié le 14 décembre 2018 : près de 60 ans après le traité de coopération entre l’Union soviétique et le président David Dacko. Et c’est encore Firmin Ngrébada qui a négocié au nom du pouvoir avec les 14 groupes armés l’accord de paix signé au Soudan.

Pivot de la Russie dans la région

Le Soudan est la porte d’entrée privilégiée et le pivot de la Russie dans la région. Les liens entre Karthoum et Moscou ne cessent de se resserrer depuis quelques années au moment où la diplomatie russe fait son retour en Afrique, après la Chine au début des années 2000. Dans sa ligne de mire, des pays fragiles comme la Libye, le Burundi et la RD-Congo : avec comme stratégie, prendre le contre-pied de la diplomatie occidentale. Mais voilà qu’à son tour, après la France, le Tchad, l’Afrique du Sud, les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne, la communauté catholique Sant’Egidio, la Russie connaît son premier grand échec diplomatique dans ce pays éclaté.

 

Laurent Larcher (Journal La Croix)

 

RCA : Le Premier ministre Firmin Ngrébada appelle les signataires de l'accord à la retenue
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