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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:19
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Centrafrique : l’enseignement de la langue russe reprend dans les établissements scolaires du pays

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-08 (ADV) – La langue russe va bientôt reprendre dans le programme d’enseignement en Centrafrique. Une coopération qui se renforce dans le domaine de l’éducation.

Une délégation d’enseignants russes s’est rendue, vendredi dernier au lycée Barthélémy Boganda à Bangui, une visite qui s’inscrit dans le cadre de la réinstauration de la langue russe dans le programme d’enseignement.

Le Russe fait partie des meilleures langues qui existent au monde, donc c’est très important de l’enseigner aux élèves, comme a fait savoir Alexander Pokkhof professeur d’histoire contemporaine de la Russie.

« Nous constatons que la population centrafricaine estime beaucoup la Russie et pour connaitre davantage ce pays, l’idéal passe d’abord par l’apprentissage de cette langue. C’est de cette manière que nous puissions nous comprendre sans les pesanteurs d’interprétation », a justifié Alexander Pokkhof.

Cette session inaugurale est très appréciée par des élèves de la classe de 3e dont la plus part a pu prononcer pour la première fois des mots en Russe. « Je suis vraiment content d’apprendre cette langue, aujourd’hui si je suis en face d’un Russe et qu’il me dit Khadila (Comment ça va), je répondrai Aracho (ça va bien) ou encore Spasipa qui veut dire merci », s’est exprimé Angelo Gazambetti, l’un des élèves du lycée Barthélémy Boganda.

Dans les jours à venir, l’équipe russe entamera des discussions avec les autorités centrafricaines afin de concrétiser l’enseignement de la langue russe dans le programme d’enseignement de la Centrafrique.

A côté de l’enseignement russe dans les écoles centrafricaines, la coopération russo-centrafricaine compte aussi augmenter les quotas des bourses pour les étudiants désirant étudier dans les Universités russes. La fédération de la Russie ouvre au moins 23 Universités aux étudiants étrangers alors que les pays de l’Union européenne comme la France augmentent les frais d’inscription rendant très difficile la fréquentation des étudiants africains.

En Centrafrique, le Russe était enseigné dans les établissements scolaires dans les années 70, pendant l’empire centrafricain. Plusieurs coopérants ont enseigné dans plusieurs écoles voire même à l’Université de Bangui dans plusieurs domaines. Ce renforcement de coopération dans le domaine de l’éducation soulage plusieurs élèves et étudiants.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : la police met la main sur deux grands braqueurs du Km5

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-08 (ADV) – L’ancien Maire du 3e arrondissement de Bangui Moussa Fadoul et son complice Abdel Nasser sont tombés dans les filets de la police dans la nuit du samedi 06 avril à Bangui après l’opération de braquage réussi d’un mini bus appartenant à une organisation humanitaire.

Le mini bus qui se rendait dans une station à au moins 2 Km du quartier KM5, s’est vu braqué par deux individus armés avant de prendre la direction du Km5. L’office Central de Répression du banditisme (ORCB) alertée a lancé une opération tout en alertant ses annexes dans le secteur.

Selon les explications de Bienvenu Zokoue, directeur général de la police centrafricaine, une fois le véhicule arrivé au Km5, les autodéfenses du secteur ont ouvert le feu sur le conducteur qui a changé de direction avant de tomber entre les mains de l’antenne d’OCRB de Ngou-Ciment. « Il a abandonné le véhicule pour fuir mais rattrapé par la population. Il a été conduit d’abord à l’hôpital pour des soins avant d’être transféré dans nos locaux avec son complice pour nécessité d’enquête », a-t-il expliqué.

Le Premier ministre Firmin Ngrebada s’est rendu dimanche 07 avril 2019 en début d’après-midi à l’OCRB pour visiter les auteurs de ce braquage mis aux arrêts. Le chef du gouvernement a demandé au directeur de l’OCRB de vite finir les enquêtes et de transmettre le dossier à la justice.

L’auteur principal de cette opération mafieuse, l’ancien Maire du 3ème arrondissement Monsieur Fadoul, disposerait selon les informations d’ADV, de deux garages dans le km5. « Presque tous les jours dans ses garages, les mécaniciens procèdent aux modifications des véhicules en commençant par la carte grise, les peintures… Nous l’avons soupçonné de financer les groupes armés du secteur pour braquer les véhicules et les motos », a confié à ADV un habitant du Km5.

Monsieur Fadoul, très respecté par son ethnie qui le présente comme un chef traditionnel, brille dans cette pratique depuis plusieurs années alors qu’il se préparerait à postuler comme Maire à la prochaine élection municipale.

Aux dernières nouvelles, le procureur de la République Didier Éric Tambo a annoncé l’ouverture d’une enquête en flagrant délit contre Moussa Fadoul et son complice Abdel Nasser.

La montée en puissance de l’armée nationale et des composantes police et gendarmerie permet aujourd’hui de maîtriser le niveau de sécurité et de lutter contre le grand banditisme dans le pays.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:08
COMMUNIQUÉ CONJOINT LA CEEAC ET L’ONU

 

COMMUNIQUÉ CONJOINT LA CEEAC ET L’ONU SOULIGNENT LE ROLE CLE DE LA SOUS-REGION POUR UNE PAIX ET STABILITE DURABLES EN RCA

 

 

Du 2 au 5 avril, le Secrétaire général de la CEEAC la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), M. Ahmad Allam-Mi, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. François Louncény Fall, ont mené une mission conjointe en République centrafricaine (RCA), en appui aux efforts de mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation, dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation dans ce pays. Il s’agissait également de s’enquérir des défis posés par la mise en œuvre de l’Accord afin d’identifier les voies et moyens de contribuer à leur résolution.

Le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont été reçus en audience par le Premier Ministre, Son Excellence Firmin Ngrebada ; le Président de l’Assemblée nationale, Honorable Laurent Ngon Baba ; la Ministre de la Défense nationale et de la reconstruction de l’Armée, Mme Marie-Noëlle Koyara ; et le Ministre délégué auprès de la Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger, chargé de la Francophonie et du protocole d’Etat, M. Chancel Sekode Ndeugbayi.

La mission a été conduite en étroite coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Chef de la MINUSCA, M. Mankeur Ndiaye. Le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont également rencontré les représentants des Garants et Facilitateurs de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA du 6 février 2019, ainsi que le corps diplomatique. Par ailleurs, ils se sont rendus à Paoua le 4 avril pour y rencontrer les autorités locales et des représentants de la société civile, d’organisations non-gouvernementales internationales et des Nations Unies opérant sur place, afin d’apprécier et d’encourager les efforts liés au projet pilote de gestion transfrontalière de la transhumance initié par la République centrafricaine et le Tchad.

Au cours des échanges avec leurs interlocuteurs, le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont salué la détermination des autorités nationales et des parties prenantes à mettre en œuvre l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, et l’engagement des partenaires internationaux à accompagner le pays dans ce processus. Ils ont particulièrement insisté sur la nécessité d’une appropriation nationale, la plus large possible, de l’Accord par tous les segments de la société centrafricaine et son exécution de bonne foi par toutes les parties signataires. Ils ont également souligné l’impératif d’un engagement politique de haut niveau de la République centrafricaine et des Etats voisins pour une coopération effective en faveur de la mobilisation d’un soutien concerté de la sous-région, pour une prise en charge efficace des questions d’intérêt commun, y compris les préoccupations   transfrontalières. A cet effet, il a été convenu que la CEEAC, l’UNOCA et la MINUSCA entreprennent très prochainement une tournée auprès des pays de la sous-région pour mobiliser davantage leur engagement. Il a également été noté que la République centrafricaine aura l’occasion de présenter l’Accord lors du prochain sommet de la CEEAC.

Le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont mis l’accent sur le rôle primordial que jouent les Etats de l’Afrique centrale, y compris les pays frontaliers de la RCA, dans les efforts visant à assurer le retour à une paix et stabilité durables dans le pays. A cet effet, Messieurs Allam-Mi et Fall ont rappelé que, lors de sa 47ème session ministérielle à N’Djamena le 7 décembre 2018, le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) a invité la RCA et les Etats voisins à accélérer le processus de réactivation de leurs commissions mixtes respectives. En abordant les questions de sécurité liées au pastoralisme et à la transhumance, ils ont indiqué que ces points feront l’objet de discussion lors de l’atelier sous-régional de N’djamena qui se tiendra du 9 au 11 avril 2019 et de la 48ème session ministérielle de l’UNSAC qui aura lieu à Kinshasa du 27 au 31 mai.

Enfin, le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale remercient les autorités centrafricaines et la MINUSCA pour l’accueil chaleureux et l’appui apporté lors de cette mission conjointe en République centrafricaine.

 

Fait à Bangui, le 5 avril 2019

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:06

 

Lu pour vous

 

https://www.closermag.fr  Par Margaux Bourgasser  Le 08 avril 2019 à 08h34

 

Pour avoir glissé un piment dans le vagin de sa fille de 14 ans, une mère de famille a été condamnée à trois de prison avec sursis.

Effrayant et glaçant... Une mère de famille a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour avoir glissé un piment dans le vagin de sa fille de 14 ans, rapporte le quotidien régional L'écho Républicain le 4 avril. Cette maman devra également accomplir un stage de "réflexion sur son rôle de parent" avec des éducateurs. Mais son autorité parentale ne lui a pas été retirée.

Les faits se sont déroulés le 31 décembre 2017 à Luisant près de Nantes. Après six fugues de leur fille adolescente en trois mois, ses parents originaires de la Centrafrique ont appris qu'elle avait eu des relations sexuelles avec le "gardien de nuit" de son foyer. L'avocat a précisé : "Via les réseaux sociaux, ses parents croyaient aussi qu'elle se livrait à la prostitution".

Ces derniers sont ensuite partis récupérer leur fille à la gare de Nantes où elle envisageait de prendre le train vers Paris avec une amie. Pour la punir, sa mère l'a aussi tôt emmené dans un sous-sol où elle l'a frappée à coups de ceinture avant de lui introduire un piment dans le vagin et de lui raser le crâne. Le cousin de la jeune fille était également présent au moment des faits et a aidé la mère à raser les cheveux. Âgé de 23 ans, il a assuré avoir obéi à un "ordre" de sa tante, et qu'il risquait d'être mis à la rue s'il ne l'exécutait pas. Il a été également reconnu coupable de "violences", mais n'a pas écopé de peine.

"On est au-delà des violences"

L'adolescente de 14 ans s'est vue prescrire trente jours d'arrêt avant d'être immédiatement placée par les services sociaux. Sa famille voulait l'envoyer en Centrafrique "pour la désenvoûter", a affirmé son avocat, bien qu'elle soit née en France. La présidente du tribunal correctionnel a résumé cette affaire : "On est au-delà des violences, on est dans les sévices."

Mais l'avocat de la partie civile dénonce surtout un manque de discernement de la part des forces de l'ordre : "Si les autorités avaient agi autrement, ces faits n'auraient jamais eu lieutrois signalementsde plus en plus alarmants, avaient été faits par le CHU au parquet. Elle décrivait alors des violences depuis plusieurs mois, émanant de toute sa famille". Mais la justice a considéré cette affaire dans un premier temps "sous l'angle d'une jeune fille qui ne respecte pas l'autorité."

 

Une mère condamnée pour avoir introduit un piment dans le sexe de sa fille
Une mère condamnée pour avoir introduit un piment dans le sexe de sa fille
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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:05
[Reportage] En Centrafrique, l’accès aux soins est encore un véritable défi

 

 

Par RFI Publié le 08-04-2019 Modifié le 08-04-2019 à 03:58

 

Ce dimanche 7 avril, l’OMS célébrait la Journée mondiale de la santé. L’une des priorités de l’organisation est la couverture santé universelle partout. Mais en Centrafrique, l’accès à la santé est encore un véritable défi. Le coût est un obstacle et retarde la prise en charge des malades. L’insécurité qui règne à l’intérieur du pays rend l’accès aux centres de soins souvent difficile pour les patients. Et une fois le centre de santé rejoint, les problèmes ne sont pas terminés. Reportage dans le centre de santé publique de l’hôpital de l’Amitié.

L’hôpital est calme. Une infirmière garde un œil sur les patients admis aux urgences. Alice, venue rendre visite à sa tante, déplore le manque de médicaments.

« C’est un peu compliqué. On ne fait rien, les malades meurent comme ça parce qu’il n’y a pas assez de produits. Il y a des hôpitaux où l'on dit qu’il y a la gratuité, mais on ne voit pas la gratuité. Des fois les produits ne sont même pas ici à Bangui, il faut commander les produits ailleurs. Si ça tarde, le malade meurt. Ça met en colère. »

Vieillissement et vétusté des établissements, l’accès à l’eau parfois difficile sont des problèmes aussi importants.

« Nous n’avons pas de scanner, nous n’avons pas d’IRM et cela fait que quand un patient a besoin de ces équipements on est obligé de voir la possibilité de le faire évacuer vers l’extérieur. Et donc avec un coup assez énorme. Donc nous avons franchement besoin de ces équipements pour que l’hôpital puisse être vraiment utile à toute la population », explique Jean Chrysostome Kette, le directeur de l’hôpital de l’Amitié.

Catherine accompagne son beau-fils. Il a été difficile de réunir les fonds pour venir. « Oui, c’est cher. Je suis cultivatrice, ce n’est pas facile de trouver les 1 000 francs pour la consultation, dit-elle. Il faut aussi payer les médicaments. C’est cher. Alors quand on est malade, on ne vient pas automatiquement à l’hôpital. »

Ici, pas de gratuité des soins ni de couverture santé minimale. Les patients doivent tout payer et souvent il faut compter sur la famille pour soutenir cet effort financier important.

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 15:39
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Centrafrique : la SODECA veut désamorcer la crise de l’eau dans la capitale

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-06 (ADV) – La Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA), confrontée à des problèmes techniques qui causent la pénurie de l’eau potable dans la capitale, est dans la dynamique de la résolution de ce problème. Les responsables de cette société ont rencontré ce vendredi le Premier ministre pour chercher à résoudre ce problème.

Confrontées aux difficultés de l’approvisionnement en eau ces derniers temps suite à certains problèmes techniques enregistrés au niveau de la SODECA, les populations se plaignent du sèchement de leur robinet. C’est dans ce contexte qu’une rencontre importante a été organisée pour trouver la solution à ce problème dans la capitale.

Le Premier ministre Firmin Ngrebada a donc tenu une réunion d’urgence, ce vendredi 05 avril 2019, avec le ministre intérimaire de l’Energie et de l’Hydraulique Thierry Kamach, le directeur de Cabinet du ministère des Finances, la directrice générale de la SODECA Mme Justine Sow Ouakara et le directeur général de l’ENERCA Thierry Patience Bendima. L’objectif de cette rencontre est de débattre de la question de pénurie d’eau dans la ville de Bangui.

«Les instructions ont été données par le Premier ministre et nous procéderons très rapidement aux acquisitions des équipements techniques si les fonds sont mis à notre disposition… », a déclaré la directrice générale de la SODECA au sortir de la rencontre au service de communication de la presse de la Primature.

Pour la directrice générale, le chef du gouvernement centrafricain qui se préoccupe de la situation, entend répondre à une suite favorable d’ici peu de temps. Mme Justine Sow Ouakara a rassuré que les instructions du Premier ministre Firmin Ngrebada seront mises en pratique et la population banguissoise se verra soulagée avec la fin de pénurie d’eau.

Malgré la potentialité importante des ressources en eau du pays, l’accès à l’eau potable reste marqué par une insuffisance des ouvrages et infrastructures tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette situation est caractérisée par un faible taux de couverture en eau de l’ordre de 34 %, selon les données officielles du gouvernement.

La capitale Bangui connait une forte concentration depuis le déclenchement de la crise dans les villes de provinces.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : le Mouvement Cœurs-Unis lance une vaste campagne de vulgarisation de l’accord de paix de Khartoum

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-06 (ADV) – Le Mouvement Cœurs-Unis (MCU), une mouvance politique du président Faustin Archange Touadera a annoncé le vendredi 5 avril le démarrage d’une vaste campagne de sensibilisation de la population sur l’accord de paix de Khartoum, signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés du pays.

Cette campagne est annoncée alors que les parties signataires sont en plein pied dans la mise en œuvre de cet accord, obtenu après un long processus.

Le MCU, parti au pouvoir, ne veut rester en marge de la vulgarisation de cet accord qui suscite aujourd’hui des consternations de la part de certains partis politiques de l’opposition, en ce qui concerne la nomination des représentants des groupes armés dans les instances de prise de décision et dans le gouvernement.

Selon Evariste Ngamana, rapporteur général du MCU, son mouvement compte organiser ces campagnes « dans tous les arrondissements de Bangui et les villes de provinces, afin d’expliquer à la population les bien fondés de cet accord et des nominations de ces derniers jours ».

Au côté du MCU, le gouvernement, les parties signataires notamment les groupes armés et la communauté internationale se sont aussi lancés dans la vulgarisation de ce document, l’unique voie de sortie de crise et de la paix dans ce pays plongé dans les violences depuis plusieurs années.

Dans sa quête de recherche pacifique de la paix, le président centrafricain a pris une décision historique, nommant certaines personnalités proches des groupes armés dans le gouvernement afin de respecter l’article 21 de cet accord qui parle du caractère inclusif du gouvernement.

Deux mois après la signature de cet accord, la Centrafrique retrouve une stabilité, les barrières illégales levées dans plusieurs villes même si certains leaders politiques lancent une campagne de désinformation, incitant aux violences et à l’échec de cet accord.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 15:34

 

 

https://agencecamerounpresse.com  dimanche, 07 avril 2019 11:43 Ferdinand

 

Le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun) ordonné par Abdoulaye Miskine fait suite à l’attaque par les forces onusiennes des hommes du chef rebelle centrafricain.

 

Abdoulaye Miskine fait la pluie et le beau temps dans la zone centrafricaine sous son influence et ce malgré la présence des troupes onusiennes dans le pays. N’ayant certes pas vocation à s’en prendre aux positions rebelles, les troupes de la Minusca ont le vendredi 5 avril dernier lancé une attaque contre les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). De source onusienne, cette attaque a été menée en conformité avec le mandat d’interposition qui est celui de la mission. Pour ce faire, les troupes de l’ONU auraient utilisé les gros moyens. Selon la centrafricaine, c’est avec des chars et autres hélicoptères de combat que la Minusca seraient parvenues à déloger les rebelles  de leurs positions.  

Dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FDPC, cette attaque aurait fait dans les rangs de ses hommes, trois morts et de nombreux blessés. Y faisant suite, Abdoulaye Miskine a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala – Bangui, jusqu’à nouvel ordre.

« Suite aux attaques que subissent les éléments du  Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », peut-on lire dans le communiqué.

La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.

« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont approprié 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le même vendredi.

La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Pour rappel, Abdoulaye Miskine avait été arrêté à Bertoua, à l’est du Cameroun en 2013. Après plus d’un an de détention à Yaoundé, il était libéré, selon certaines sources en échange d’otages camerounais et d’un prêtre polonais alors détenus par ses hommes.

 

 

Cameroun – RCA: Le rebelle centrafricain Abdoualye Miskine du FDPC ordonne le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun)

 

Par Peter KUM | Cameroon-Info.Net  YAOUNDE - 06-Apr-2019 - 23h22

 

Faisant suite à l’attaque de ses hommes par la force l’onusienne, le vendredi 5 avril 2019, le Général Abdoulaye Miskine qui annonce avoir perdu trois de ses éléments, a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala - Bangui, jusqu’à nouvel ordre.

« Suite aux attaques que subissent les éléments du  Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », a annoncé dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FRDPC, le Général Abdoulaye Miskine.

Dans un précèdent communiqué, le Général Abdoulaye Miskine rapporte que trois de ses éléments ont été tué et plusieurs autres blessés quand la force l’onusienne a attaqué, vendredi 5 avril 2019, les positions du FDPC. « Avec des chars et des hélicoptères de combat », les hommes d’Abdoulaye Miskine ont été délogés selon la presse centrafricaine.

La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.

« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont approprié 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le 5 avril 2019.

La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine paralyse le transport entre la RCA et le Cameroun
Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine paralyse le transport entre la RCA et le Cameroun
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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 14:46
Bangui : Deux braqueurs du km5 dans le filet de la police
Bangui : Deux braqueurs du km5 dans le filet de la police
Bangui : Deux braqueurs du km5 dans le filet de la police
Bangui : Deux braqueurs du km5 dans le filet de la police
Bangui : Deux braqueurs du km5 dans le filet de la police

 

https://www.radiondekeluka.org  lundi 8 avril 2019 11:20

 

Deux malfrats dont un ancien maire du 3e arrondissement ont été arrêtés par la police dans la nuit du samedi 6 à dimanche 7 avril suite à une opération de cambriolage d'un véhicule d'une ONG internationale. La police se félicite de cette opération alors que les deux braqueurs évoquent des raisons controversées.

Il s'agit de Fadoul Mahamat, ancien maire du 3ème arrondissement de Bangui et de son complice Issa Abdel Nassir arrêtés par la police suite à une opération de vol du bus appartenant à l'ONG DRC. Depuis la crise politico-sécuritaire, le vol des véhicules neufs de toute marque aux ONG et aux particulier est devenu monnaie courante dans cette partie de la capitale. Plusieurs plaintes contre X sont enregistrées au tribunal suite au vol des véhicules dans le 3e arrondissement de Bangui.

Pour Bienvenu Zokoue, directeur général de la police, il ne fait aucun doute que les deux braqueurs sont les cerveaux d'un réseau recherché par la police. "Tous les renseignements traités par la police font état de ce que tous les braquages opérés aussi bien dans la ville de Bangui et ses environs, tous les produits sont automatiquement recelés par M. Fadoul" a-t-il indiqué.

Il revient sur les circonstances en affirmant que "l'ancien maire du 3e arrondissement était malheureusement au volant du bus braqué en compagnie d'un certain Abdel Nassir", a-t-il soutenu.       

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada n'a pas tardé à faire le déplacement de l'OCRB, où il a instruit la police à tout faire pour boucler le dossier afin de permettre à la justice de juger l'affaire.

 

 

Informé d'un acte de braquage d'un mini bus appartenant à une ONG humanitaire intervenu le samedi 6 avril 2019 à 23 heures au niveau de la station d'essence Tradex dans le 3ème arrondissement de la ville de Bangui, le Premier Ministre Firmin Ngrebada s'est rendu ce dimanche 7 avril 2019 en début d'après-midi à l'Office Central de Répression du Banditisme(OCRB) pour visiter les auteurs de ce braquage mis aux arrêts.

Selon la Police, l'auteur principal de cette opération mafieuse est l'ancien maire du 3ème arrondissement Monsieur Fadoul, blessé dans l'opération, remis à Médecin Sans Frontières(MSF) pour des soins puis repris par L'OCRB.

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 14:45
Visite du Président TOUADERA à Washington DC du 07 au 12 avril 2019.
Visite du Président TOUADERA à Washington DC du 07 au 12 avril 2019.
Visite du Président TOUADERA à Washington DC du 07 au 12 avril 2019.

 

 

Pendant cette visite aux États-Unis, de dimension politique et économique, le président centrafricain aura des séances de travail avec le Secrétaire d'Etat américain, M. Michael POMPEO pour la signature du partenariat d'assistance à la sécurité, Les représentants du Département du Trésor américain, l'Administrateur de l'USAID, la Banque Mondiale, la Chambre des représentants. Au Pentagone, le Sous-Secrétaire d'Etat américain à la Défense, David TRACHTENBERG.

 

Le Président TOUADERA participera à une table ronde avec les investisseurs en partenariat avec la Banque de Développement d'Afrique, ainsi que des entreprises américaines désirant investir en République Centrafricaine;

 

Le Chef de l'Etat centrafricain participera à plusieurs autres rencontres avec des ONG, des organisations religieuses et de la société civile américaine...

 

L'objectif déclaré du Président de la République et de son gouvernement est de mobiliser les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les partenaires et investisseurs privés à accompagner le gouvernement pour la restauration économique et politique de la République Centrafricaine après la signature de l'Accord de paix et de réconciliation...

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 14:44
Faustin-Archange Touadera: "Il n’y a pas de paix durable bâtie sur l’impunité"

 

https://www.dw.com 04.04.2019

 

Dans un entretien accordé à la DW, le président centrafricain Touadéra revient sur l'accord de Karthoum entre gouvernement et groupes rebelles. Il évoque le statut de ces présumés rebelles et la position de la justice.

De passage à Bruxelles dans le cadre de la conférence Africa-Belgium Business week qui a mis son pays à l'honneur cette année, le président centrafricain Faustin-Archange Touadera a tenu à rassurer les investisseurs belges sur l'amélioration du climat économique et sécuritaire dans son pays. Il a par ailleurs rappelé que la Centrafrique sort de plusieurs années de crise mais qu'aujourd'hui le pays travaille dur pour redorer son image et endiguer plusieurs maux entre autres le chômage qui affecte les jeunes.

Dans son interview accordée à la DW, Faustin-Archange Touadera évoque l'accord de Karthoum conclu récemment à Addis-Abeba entre son gouvernement et des groupes rebelles. L’accord de Khartoum signé le 6 février, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l’UA est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé. Certains groupes rebelles signataires de cet accord de paix sont actuellement membres du gouvernement inclusif mis en place à Bangui en fin mars. Mais le président Touadera rassure que justice sera rendue pour les victimes.

 

DW: Monsieur le président bonjour. Un accord a récemment été conclu à Karthoum. Celui-ci a débouché sur la formation d’un gouvernement inclusif avec des groupes rebelles. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet?

 

Touadera: Le 6 février à Bangui nous avons signé un accord pour la paix et la réconciliation entre le gouvernement et les groupes armés. Dans cet accord-là, l'article 21 prévoit un gouvernement inclusif, et c'est ce que, sans tarder, nous avons commencé à mettre en œuvre. Le 3 mars, nous avons mis en place un gouvernement inclusif, mais il semble que certains des groupes armés ont estimé que le niveau de représentativité n'était pas très bon et il y a eu quelques contestations. Mais évidemment comme dans l'accord est prévu des mécanismes d'échange sur certaines questions, donc le 18 mars, l'Union africaine qui est facilitatrice, a convié les groupes armés et le gouvernement à une discussion au jour d'aujourd'hui. A Addis donc il y a eu entente. Nous sommes en train de mettre en œuvre. Et un gouvernement a été mis en place avant de venir ici. Juste le jeudi dernier, j'ai tenu le premier conseil et je pense que le mardi 2 avril, le Premier ministre a fait un conseil de cabinet et les choses se passent bien.

 

DW: Au niveau de la justice, est-ce que ces personnes qui sont présumés rebelles pourront un jour comparaître devant la justice. ? Parce que les gens grincent des dents. Qu'est-ce que vous répondez aux gens qui se posent des questions par rapport à cela?

 

Touadéra: Ce qui est bien dans cet accord, c'est que tout le monde reconnaît que l'impunité n'est pas bien pour la paix. Aussi bien les groupes armés que tout le monde. Donc il n'est pas question d'impunité ici. C'est pour cela qu'un mécanisme a été mis en place. Nous avons commencé à mettre en place la commission inclusive qui d'abord a un rôle pédagogique et qui pourra qualifier les types disons de situations, qu'est-ce qu'il faut en faire. On va étudier. Ensuite le relais sera pris par la Commission vérité justice réparation et réconciliation. Et ça n'empêche pas que justice soit rendue. C'est non à l'impunité, non à l'impunité. Bien sûr nous mettons en place un certain nombre de mécanismes qui permettent dans cette période de continuer à travailler. Cette commission est justement faite pour ça.

 

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 14:20
Opération de la Force de la MINUSCA dans la localité de Zoukombo
Opération de la Force de la MINUSCA dans la localité de Zoukombo

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Opération de la Force de la MINUSCA dans la localité de Zoukombo

 

Bangui, le 5 avril 2019 - Depuis ce vendredi 5 avril, la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) mène une opération à Zoukombo, dans la préfecture de la Mamberé Kadéi, (ouest de la République centrafricaine).

 

Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont approprié 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale.

 

Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe.

 

La MINUSCA appelle tous les groupes armés à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations. Elle rappelle sa détermination à exécuter son mandat pour protéger les populations civiles et les institutions, conformément à la résolution 2448 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

 United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

Vladimir Monteiro

Spokesperson/Porte-parole

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 (also WhatsApp) - 72259932 | Extension : (173) 5545/5506 | Tetra : 10874

E-mail: monteiro6@un.org | Skype : Vladimir.Monteiro4 | Twitter : @MonteVlad

https:// minusca.unmissions.org

 

 

OPÉRATION DE LA FORCE DE LA MINUSCA DANS LA LOCALITÉ DE ZOUKOMBO

 

Depuis ce vendredi 5 avril, la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) mène une opération à Zoukombo, dans la préfecture de la Mamberé Kadéi, (ouest de la République centrafricaine).

 

Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont approprié 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale.

 

Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe.

 

La MINUSCA appelle tous les groupes armés à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations. Elle rappelle sa détermination à exécuter son mandat pour protéger les populations civiles et les institutions, conformément à la résolution 2448 du Conseil de sécurité des Nations unies.

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