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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 15:13
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le RJDH organise des émissions publiques sur l’implication des communautés dans la gestion des ressources naturelles

Par Guy Florentin Outiama le 09/04/2019

BANGUI, 02 avril 2019 (RJDH)—Une équipe du RJDH a sillonné du 02 au 08 avril dernier quelques communes de la Lobaye pour sensibiliser les populations sur leur implication dans la gestion de ressources naturelles. Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement américain.

L’équipe du RJDH dirigée par le coordonnateur a échangé avec la population de Mbaiki centre et celle de Balé Loko, une commune qui fait frontière avec le Congo, commune où se posent d’importants problèmes sur la limite des frontières et l’exploitation de la forêt.

A Mbaiki, le président de la délégation spéciale de la ville, Pascal Kiki, présidant la campagne tenue à la mairie, s’est félicité de cette initiative car pour lui, « nos administrés n’ont aucune connaissance sur comment s’impliquer dans la gestion des ressources naturelles ce qui fait que les bénéfices qui devraient revenir aux communes, n’arrivent pas et les besoins primaires ne sont pas satisfaits. C’est l’occasion pour nous d’avoir des éléments pouvant renforcer le plaidoyer », a-t-il expliqué. Le Maire a indiqué que plusieurs conflits sont souvent liés à cette méconnaissance des textes.

Lors de l’émission publique organisée le 06 avril et dirigée par Mme Yvette Ndoga, Inspectrice préfectoral de l’environnement chargé du développement durable, a présenté les textes qui régissent l’exploitation des ressources naturelles en précisant le rôle de veille que doit jouer la population à travers les autorités locales, les associations de la société civile et les autres leaders, « la gestion des ressources naturelles concerne tout le monde parce qu’elle appartient à tout le monde », a t-elle lancé.

A Loko, une commune frontalière avec le Congo, le RJDH a discuté avec la population sur comment elle participe à la gestion de la forêt qui est la principale ressource naturelle exploitée dans la localité. Cette émission a été dirigée par Yvette Ndoga, Inspectrice préfectoral de l’environnement chargé du développement durable. Le président de la délégation spéciale de cette commune s’est réjoui de la présence de l’équipe du RJDH et de la thématique choisie, « cela fait des années que nous ne recevons plus personne pour parler avec la population sur comment elle doit protéger ses ressources. Aujourd’hui, nous avons décidé de faire participer tous les chefs de villages pour que le message sur l’implication des communautés dans la gestion des ressources pour atteindre plus de monde possible. Il y a des conflits entre la population et les Congolais de l’autre coté plusieurs différends qui sont fondés sur la méconnaissance des textes et votre présence a comblé ce vide », reconnait-il.

A Labi, le coordonnateur du RJDH au micro de nos confrères de la radio Songo de Mbaiki, a témoigné de la reconnaissance envers les Etats-Unis, « nous avons pu etre là parce que l’ambassade des Etats Unis nous a fait confiance c’est pourquoi nous tenons à exprimer la gratitude du RJDH pour son appui qui permet de toucher du doigt les réalités de nos concitoyens. Aujourd’hui, nous avons mesuré l’urgence de vulgariser les textes qui garantissent la participation des citoyens dans la gestion voire la protection des ressources naturelles et donc de l’environnement », explique Sylvestre Sokambi.

La mise du RJDH dans la Lobaye boucle un projet relatif à l’implication des communautés de base dans la gestion des ressources naturelles dans un pays post-conflit. La mission dans la Lobaye fait suite à celle effectuée par le RJDH dans l’Ombella Mpoko toujours dans le cadre de ce projet financé mis en œuvre par le RJDH depuis novembre 2018.

 

Centrafrique : 18 morts et plusieurs blessés dans un affrontement entre les éléments de l’UPC et les Anti-balaka à Zangba

Par Jefferson Cyrille Yapende le 09/04/2019

BANGUI, 09 Avril 2019(RJDH)— Au moins 18 personnes sont tuées et plusieurs autres blessées dans un affrontement entre les éléments de Séléka de l’UPC et les Antibalaka, au cours de la semaine dernière dans les villages périphériques de Zangba dans la sous-préfecture de la Basse-Kotto. Cette information a été confirmée par le député de Zangba, Jérémie Gokiri Ndoro 2 contacté par le RJDH le 07 Avril dernier à Bangui.

Selon plusieurs sources locales contactées par le RJDH, ce combat fait suite à une mésentente entre l’un des chefs d’Anti-Balaka appelé Salvador et quelques éléments de l’UPC lors d’un marché hebdomadaire au village Mboma. Jérémie Gokiri Ndoro 2, Député de Zangba contacté par le RJDH, confirme cette information en indiquant qu’« il y a eu un affrontement entre les Anti-balaka et les éléments de l’UPC d’Ali Darass à cause d’une mésentente entre un chef de la faction Anti-balaka appelé Salvador en provenance du village Daka pour s’approvisionner en vivres au moment où les habitants se trouvaient sur le marché hebdomadaire de Mboma. Ce dernier était venu avec son arme, ce qui n’a pas rencontré l’agrément des éléments de l’UPC installés dans la localité ; par la suite, ils l’’ont interpellé avant de l’emprisonner » a précisé le député de Zangba.

«Informés de la situation, ces frères d’armes sont venus exiger sa libération. A défaut d’un compromis, un combat meurtrier s’est déclenché entre les protagonistes et a commencé à se propager dans les villages environnants de Zangba », a-t-il ajouté.

L’élu de la nation poursuit en interpellant le gouvernement et la MINUSCA face à cette situation de déployer les forces mixtes (FACA-MINUSCA) pour sécuriser les populations civiles qui payent souvent la lourde tribu des combats des groupes armés dans sa circonscription. Il appelle aussi les ONGs humanitaires à prendre en charge les blessés et les déplacés qui se trouvent actuellement dans des conditions déplorables.

Parmi ses villages, se trouve le village Mboma qui est un centre commercial hebdomadaire de la région et tous les habitants des villages périphériques y viennent pour s’approvisionner en vivre et des produits agricoles. Cette recrudescence de la violence reprend dans la sous –préfecture de Zangba après la signature de l’Accord de Khartoum, signé le 06 février 2019 à Bangui entre le gouvernement et les groupes armés.

 

 

Centrafrique : l’OCC projette une opération « Bidons-jaunes » pour dénoncer les difficultés de l’eau potable

Par Rolf Steve Domia le 09/04/2019

BANGUI le 09 avril 2019(RJDH)—L’Observatoire Centrafricain des Consommateurs projette lancer une opération dénommée « Bidon-Jaune » dans la capitale afin de protester contre le problème d’eau potable dans le pays. Le préavis est lancé hier lundi 08 avril 2019 à Bangui par Marcel MOKWAPI, Président de l’Observatoire Centrafricain des Consommateurs(OCC). Dans une interview accordée au RJDH, Marcel Mokoapi sollicite l’adhésion de la population centrafricaine à sortir leurs bidons et à les déposer aux abords des voies.

RJDH : Marcel MOKWAPI Bonjour.

Marcel MOKWAPI : Bonjour RJDH

RJDH : Vous êtes président de l’Observatoire Centrafricaine des Consommateurs, pour dénoncer la situation catastrophique que vivent depuis toujours les habitants de Bangui, Bimbo et Bégoua en ce qui concerne l’accès difficile à l’eau potable, vous avez lancé une opération « Bidon-jaune », alors pourquoi bidon jaune ?

MM :Bidon jaune parce que quand vous sillonnez dans les quartiers de Bangui, aujourd’hui vous allez voir des files d’attente devant les fontaines publiques, des jeunes qui se promènent de quartier en quartier, avec des pousse-pousse, à la recherche de l’eau ou alors devant les rares fontaines qui sont dans la ville et c’est très frappant. Cela constitue déjà un phénomène social, voilà pourquoi on a voulu mettre l’accent sur cet aspect pour essayer justement de dire que ce problème ne doit pas passer inaperçu.

RJDH : A votre avis pourquoi en est on arrivé à ce niveau ? Que reprochez-vous concrètement à la SODECA ?

MM : Nous savons tous que notre pays traverse un moment difficile ; on est tombé trop bas ; on a traversé des problèmes trop graves mais ce n’est pas pour autant qu’on doive passer sous silence des choses essentielles. Le besoin de manger, de boire, de se laver est toujours vital. Tout en gérant les problèmes les plus urgents à savoir la sécurité on doit aussi penser à l’eau. Je me suis toujours dit que l’insécurité alimentaire est aussi dramatique que l’insécurité liée à l’arme à feu. On en est arrivé là parce qu’il y a justement un problème de mauvaise gouvernance, de mauvaise volonté politique parce que tout le monde sait depuis des années que la SODECA a des difficultés pour remplir sa mission. On ne dit pas que les responsables de la SODECA travaillent mal, non, on les connait, on sait qu’ils sont compétents, mais nous constatons qu’ils n’ont vraiment pas la volonté de remuer le cocotier qui est l’Etat pour mettre à leur disposition des moyens, parce que l’eau est vitale pour tout individu.

RJDH : Vous êtes en quelque sorte hostile à la manière dont fonctionne la SODECA mais qu’elle est votre stratégie pour pallier les difficultés en approvisionnement en eau en Centrafrique.

MM: Je dis qu’aujourd’hui la SODECA n’est plus en mesure de répondre à ses obligations et c’est une réalité, en ce moment elle fait du colmatage. La SODECA doit continuer à faire son travail mais elle doit remuer le cocotier, remuer l’Etat, c’est leur devoir. Ils sont là pour faire valoir les projets, mettre en exergue les problèmes qu’ils ont pour que l’Etat les aide. Il doit également avoir une alternative. C’est-à-dire en créant des forages. Il suffit au gouvernement de prendre sa responsabilité, nouer des accords avec les sociétés privées qui sont là pour créer des forages dans les quartiers et aux environs de Bangui.

RJDH : Si d’ici la fin de cette semaine aucune réponse rassurante ne vient du gouvernement pour pallier tous ces problèmes quelle sera donc la prochaine étape ?

MM :Comme je l’ai dit dans le message que j’ai envoyé à la primature, au ministère de l’hydraulique, de la Santé publique, à la SODECA et à la mairie, nous souhaiterons qu’il y ait un débat qui s’enclenche avec le gouvernement, et ouvrir une brèche de discussion pour que nous ayons un compromis pouvant aboutir à la résolution définitive des problèmes d’eau en Centrafrique. Si tel n’est pas le cas l’opération Bidon Jaune sera actée aussitôt. Elle consistera à ce que toutes les populations sortent avec leurs bidons vides au bord des rues et avenues pour pouvoir interpeller davantage le gouvernement à agir pour sauver des vies et cette opération se veut pacifique et apolitique.

RJDH : Monsieur Marcel MOKAPI, je vous dis merci.


MM : Merci RJDH !

 

Centrafrique : Redynamisation des directeurs des entreprises publiques et privées pour la relance économique

Par Auguste Bati-Kalamet le 09/04/2019

BANGUI, 09 Avril 2019 (RJDH) — L’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi, a regroupé, les directeurs des entreprises publiques et privées, le mardi 9 au jeudi 11 avril, afin de redynamiser leur leadership. Les enjeux financiers de cette 8ème édition est de comprendre les investissements financiers d’une entreprise et maîtriser les pratiques permettant de prendre des décisions efficaces.

Plusieurs rencontres d’échange ont été organisées à l’intention des agents des entreprises publiques et privées. L’objectif de l’atelier est rendre dynamiques les catalyseurs des entreprises, dans le but de faire fonctionner sans défaillance les services dont ils ont la responsabilité. Le constat révèle que les directeurs de certaines entreprises ne participent pas aux ateliers afin de renforcer leur capacité professionnelle.

C’est dans ce contexte que l’ACFPE dans sa dynamique du relèvement économique du pays a regroupé les directeurs des entreprises publiques et privées pour les situer sur le développement et le leadership décisionnel et financier.

Les directeurs des entreprises ont le devoir de rechercher des fonds, de mener une gestion efficace des services dont ils ont la charge, « la bonne gestion des ressources humaines et financières, avoir un leadership résolutif et pécuniaire telles sont les exigences assignées aux directeurs généraux des entreprises », a recommandé le directeur général par intérim de l’ACFPE, Pierrot Yoalé.

Le Ministre du Travail et de l’Emploi, Hugues Alain Tcheumeni, dans son allocution est revenu sur la question de leadership décisionnel et financier, en mettant un accent sur le relèvement du pays, « l’utilisation efficiente des ressources humaines et financières, la valorisation des toutes ressources matérielles, humaines, sont des atouts pour transformer la potentialité dont elles regorgent, c’est aussi un véritable outil de développement », a suggéré le membre du gouvernement.

Cet atelier regroupant les directeurs généraux des entreprises dit « Top Niveau » est la 8ème édition. Son but est de maîtriser les pratiques permettant de prendre des décisions efficaces.

 

 

Centrafrique : MSF dénonce le meurtre de son personnel à Batangafo

Par RJDH le 09/04/2019

BANGUI, 09 avril 2019 (RJDH)—L’organisation médicale MSF a dénoncé dans un communiqué ce mardi 9 avril 2019 le meurtre de son personnel Gaulbert Mokafé, infirmier auxiliaire à l’hôpital de Batangafo le jeudi 04 avril 2019, par des membres d’un groupe armé.

Gaulbert Mokafé, 41 ans, travaillait depuis 2012 à l’hôpital de Batangafo, géré par MSF depuis 2006, en collaboration avec le Ministère de la santé. Il est décédé le jeudi passé, sur l’axe reliant Batangafo à la ville voisine de Bouca, alors qu’il partait en moto pour rendre visite à sa famille. D’après ce qu’a appris MSF, un groupe d’hommes armés l’aurait arrêté avant de le forcer à les suivre avec sa moto dans la brousse. C’est là que Mokafé a été tué pour des raisons inconnues, d’une balle dans le cœur.

« Si les responsables de la mort de Mokafé ou des membres de leurs familles avaient eu besoin de soins médicaux, Mokafé se serait occupé d’eux. Sa mort est un crime lâche, qui a choqué la famille MSF à Batangafo et en RCA. Aujourd’hui, nos équipes sont en colère. C’est inacceptable », condamne Omar Abenza, chef de mission MSF en RCA.

MSF exige que les groupes armés contrôlent leurs éléments et garantissent la protection de la population, tout en respectant le personnel de santé puisque leurs hommes, ainsi que leurs familles bénéficient également de la présence de MSF. « Nous voulons continuer à offrir une assistance médicale et humanitaire, mais pour cela, nous avons besoin de travailler en toute sécurité. Chacun doit prendre ses responsabilités», ajoute Omar Abenza
Par respect pour Mokafé et ses proches, notamment sa femme et ses cinq enfants, MSF restera en deuil à Batangafo pendant deux jours de, mercredi et jeudi prochains.

L’organisation médicale MSF appelle une nouvelle fois tous les groupes armés impliqués dans le conflit centrafricain à se conformer au droit international des conflits et au respect absolu des actes médicaux, du personnel médical et paramédical et des infrastructures sanitaires.

 

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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 15:35
CENTRAFRIQUE: L'ÉPINEUX RETOUR DES RÉFUGIÉS À BAMBARI

 

Publié le 09/04/2019 à 09h37 Par - Afp

 

A Bambari, au coeur de la Centrafrique, comme dans le reste du pays, un programme de retour volontaire lancé par les autorités et financé par l'ONU se heurte aux réticences des quelque 600.000 déplacés de quitter les sites où ils ont trouvé refuge.

 

Sur une colline en bordure de la ville, quelques bâtiments administratifs dominent un terrain vague quasi-désert: seules quelques pierres entassées et des déchets plastiques rappellent que plus de 8.000 déplacés habitaient encore en janvier un camp fermé depuis.


"On nous a chassés comme des lapins!", s'exclame Brice dans sa petite échoppe de bric et de broc, qu'il a dû reconstruire dans un lieu insalubre, sur les bords de la rivière Ouaka proche.


Comme lui, beaucoup de ces déplacés ont été forcés, dans le cadre du projet gouvernemental Paret (Programme d’appui au retour et à la réintégration), de quitter leur camp, appelé "Sangaris", du nom de la mission militaire française présente en Centrafrique de 2013 à 2016.


- 300.000 retours –


En 2018, plus de 300.000 réfugiés et déplacés centrafricains sont rentrés chez eux, avec ou sans l'aide de ce programme gouvernemental. "On a constaté un manque flagrant de planification pour soutenir ces populations ou surveiller les retours organisés par le gouvernement", soulignait en février un rapport de l'ONG Refugees International (RI). Ces retours ne se feraient pas toujours conformément à la convention de Kampala sur le droit des déplacés.


"A partir de la première quinzaine de décembre, le Paret a distribué des enveloppes de 50.000 FCFA (75 euros) aux déplacés du site Sangaris pour les inciter à en sortir", indique un rapport confidentiel d'une agence onusienne consulté par l'AFP.


Dans ce rapport, des témoignages pointent du doigt de présumées "pressions des autorités locales (militaires, gendarmes) pour pousser les déplacés à quitter le site". Enguerrand, autre déplacé de Sangaris, s'est aussi installé au bord de la Ouaka, dans un camp informel. Les ONG n'ont pas l’autorisation préfectorale d'y intervenir, officiellement pour ne pas inciter les gens à y rester.


"Il y a beaucoup de moustiques et pas de latrines, il y a des enfants qui sont morts du paludisme ici. Une ONG voulait installer un poste de santé mais ils n'ont pas eu le droit", explique-t-il. Enguerrand dit qu'il n'avait pas d'autre choix en quittant Sangaris, car il ne veut pas rentrer dans son quartier d'origine, encore occupé par un groupe armé.


Une quinzaine de ces groupes combattent entre eux et contre l'armée et l'ONU pour le contrôle des ressources de Centrafrique. Tous ont signé un accord de paix début février, dans lequel ils s'engagent à baisser les armes.

 

"Aucune solution à long terme"


Ce retour forcé est un "déplacement secondaire", estime auprès de l'AFP Hajer Naili, porte-parole de l'ONG Norwegian Refugees Council (NRC), spécialisée en Centrafrique dans les populations déplacées par le conflit. "Ce genre d'action est problématique d'un point de vue de la protection des populations civiles", ajoute-elle, s'inquiétant que ce retour se fasse "sans qu'il n'ait été offert aucune solution sur le long terme" aux déplacés.

"Le gouvernement met une pression de dingue pour les retours, ça pourrait être une opportunité, mais on a fait du chiffre au lieu de faire les choses proprement", soupire une autre source humanitaire. Cette source fustige l'absence de coordination du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (ONU) avec les autres partenaires et rappelle que "la majorité écrasante des gens veulent rentrer chez eux mais que, pour ça, il leur faut un logement, des conditions de sécurité, et un développement économique".

Contactés par l'AFP, les représentants du programme Paret et le HCR affirment que tous les déplacés sont partis volontairement du site Sangaris et que rien ne leur est arrivé depuis. "L'incapacité de protéger les sites de déplacement dans le pays a été invoquée par le gouvernement pour justifier son empressement à fermer les camps", explique Alexandra Lamarche, auteur du rapport de RI.


Ce texte a été publié quelques mois après des attaques de sites de déplacés dans d'autres villes du pays, notamment Batangafo et Alindao, ayant fait des centaines de morts. Pour d'autres sources humanitaires, le gouvernement veut accélérer les retours de déplacés pour améliorer son bilan politique avant la prochaine élection présidentielle, prévue en 2021.


Plus du quart de la population centrafricaine est déplacée: 643.000 personnes ont dû fuir leur domicile, et 574.000 autres se sont réfugiées dans les pays voisins.

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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 15:09

 

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-09 (ADV) – La grande famille musulmane de la ville de Mbaïki, située à 105 Km de Bangui à la sortie sud retrouve désormais son lieu sacré de prière, après six ans où les effets de la guerre l’on ravagé. Cette mosquée est opérationnelle depuis le vendredi dernier au grand soulagement de toute la population.

« Nous nous réjouissons de cette reprise des prières de nos frères musulmans car, c’est une occasion qui permettra à la ville de Mbaïki de traduire dans les faits les discours sur le vivre ensemble et la cohésion sociale », a déclaré Pascal Kiki, Maire de Mbaïki.

La cérémonie officielle de la réouverture de la mosquée de la ville de Mbaïki sis au quartier Baguirmi a eu lieu en présence de Virginie Mbaïkoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, de l’Imam Oumar Kobine Layama président du Comité islamique centrafricain, des autorités administratives et locales.

La crise qu’a connue le pays a été instrumentalisée sur le terrain religieux, poussant ainsi des extrémistes à s’attaquer aux lieux de culte dans le pays.

« Pour plusieurs médias occidentaux, il n’existe plus de musulmans dans les autres régions que le Km5 à Bangui, devenu un enclave musulman. Faux et archi faux. Voilà la preuve que les autorités actuelles militent pour la paix, la réconciliation nationale et le vivre ensemble entre les fils et filles du pays », a déclaré à ADV Issa Moussa, un des habitants de Mbaïki.

L’Imam Oumar Kobine Layama a exhorté la population de Mbaïki et la famille musulmane à militer pour un réel vivre ensemble afin de favoriser le décollage économique dans cette région du pays. Il a salué les efforts de la plateforme des leaders religieux de Mbaïki, des organisations de la jeunesse et féminine ainsi que des représentants du gouvernement qui ont ménagé aucun effort pour cette réouverture.

Une centaine de musulmans a été accueillie bras ouverts par la population de Mbaïki, soucieux aujourd’hui de la reprise des activités religieuses de cette communauté dans la région. Cette réouverture vient compléter la liste des autres mosquées redevenues opérationnelles dans les quartiers de Bangui et des villes de province jadis occupées par des miliciens Anti-Balaka.

Depuis la signature de l’accord de paix et de la réconciliation nationale, le gouvernement met tout en œuvre pour que la Centrafrique retrouve la paix.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : réouverture de la grande mosquée de Mbaïki dans la Lobaye après 6 ans d’inactivité
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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 14:50

Lu pour vous

 

https://observers.france24.com  08/04/2019

 

Notre Observateur à Bozoum, une ville à l’ouest de la Centrafrique, nous a fait parvenir des images montrant les dégradations des berges et du lit de la rivière Ouham. Il accuse une société minière chinoise d’en être responsable. Le 25 mars, le ministère des Mines a suspendu les activités de quatre entreprises chinoises basées à Bozoum pour "manquement aux obligations relatives à la protection de l’environnement".

"La rivière est en ruine"

Sur les photos et les vidéos prises par le père Aurelio Gazzera, missionnaire à Bozoum, la rivière Ouham ressemble à un chantier : son niveau est très bas, ses berges sont ravagées.

Depuis décembre 2018, une dizaine de sites de recherches d’or ont été ouverts dans la région de Bozoum : neuf au nord sur l’axe Bozoum – Paoua et plusieurs autres sur les axes Bozoum – Bouar à l’ouest, et Bozoum – Bossangoa à l’est. Les sociétés minières qui exploitent ces sites sont des entreprises chinoises dont j’ai déjà croisé les dirigeants à Bozoum.

Ils dressent un barrage en terre qui dévie le cours de la rivière Ouham pour pouvoir exploiter son lit. Avec des bulldozers et des pelles mécaniques, ils nettoient le fond pour accéder au sous-sol et ensuite extraire la terre, le sable et le gravier qu’ils tamisent afin d’y trouver de l’or.

Cette méthode cause beaucoup de dégâts, c’est catastrophique : la rivière est "en ruine". Les berges ne sont plus que des montagnes de gravier et des trous remplis d’eau. L’eau est très sale alors qu’elle est aussi utilisée par les gens pour se laver et pour boire : les habitants du village de Boyélé souffrent de démangeaisons, ils doivent aller chercher des bidons d’eau à Bozoum, à 10 kilomètres.

Le 21 mars sur son blog et le 25 sur sa page Facebook, Aurelio Gazzera a dénoncé ces dégradations et l’inaction des autorités centrafricaines. Le 25 mars, le ministère des Mines et de la Géologie a décidé de suspendre "jusqu’à nouvel ordre […] les activités d’exploitations des sociétés minières Tian Xian, Tian Run, Meng et Mao, basées à Bozoum "pour manquement aux obligations relatives à la protection de l’environnement". 

Contacté par la rédaction des Observateurs, le directeur de cabinet du ministre ne reconnaît pas de lien entre cette décision et les publications d’Aurelio Gazzera.

Ce n’est pas la première fois que des sociétés chinoises sont sanctionnées en Centrafrique : en juillet 2018, HW-Lepo s’était vu infliger une amende de 10 millions de Francs CFA (15 245 euros) pour infraction au Code minier, notamment à cause de l’exploitation de périmètres non-prévus par leurs permis – dans le région de Yaloké (Ouest).


D’autres entreprises ont été punies en septembre 2018 pour les mêmes raisons dans préfecture du Nana-Mambéré, limitrophe à celle d’Ouham-Pendé dont Bozoum est le chef-lieu. Parmi celles-ci, l’Industrie minière de Centrafrique (IMC). Or, notre Observateur a retrouvé la trace de cette entreprise à Bozoum.

« J’ai eu accès à un bon de commande de carburant en date du 22 février 2019, l’en-tête indique "IMC de Bozoum", mais je n’ai pas pu obtenir plus d’informations sur cette société. » 

Mais le nom de cette société ne figure pas parmi celles que le ministère des mines a suspendu à Bozoum le 25 mars 2019.

Certains ouvriers centrafricains embauchés par ces entreprises qui agissent actuellement à Bozoum, sont originaires de Bouar, une ville du Nana-Mambéré. Là-bas aussi, les berges ont été laissées dans un état déplorable avec des trous et des montagnes de terres tamisées, une partie de la forêt a été dévastée.

Des sociétés comme l’IMC pourrait être des sociétés qui, après avoir eu des problèmes avec leurs licences d’exploitations, auraient changé de région pour venir exploiter la rivière Ouham.

Contacté par notre rédaction, un habitant de Bouar qui suit ces questions, a confirmé les dégâts environnementaux causés par des sociétés minières chinoises.

Pour Aurelio Gazzera, la suspension des quatre entreprises chinoises décidée le 25 mars ne suffit pas à garantir la fin de la dégradation de la rivière Ouham. Depuis, il dit d’ailleurs avoir à deux reprises été témoin d’activités d’orpaillage sur la rivière Ouham à Bozoum :

 Le 3 avril, un peu avant 5h du matin, j’ai entendu clairement le bruit des machines en sortant pour aller à l’église. Et le 6 avril, je me suis rendu à Doussa, à moins 5 km de Bozoum, pour filmer d’autres travaux d’orpaillage, en plein jour, malgré la suspension.

Le suivi de l’activité de ces entreprises va être très compliqué, et je crains qu’ils n’emportent leurs machines vers d’autres sites. Par ailleurs, il est important qu’elles remettent en ordre le lit du fleuve en le ramenant à sa position naturelle.

Contactée, l’Inspection Centrale des Mines assure qu’une mission a été réalisée à Bozoum et qu’un rapport sera bientôt rendu public.

 

En Centrafrique, une "rivière en ruines" à cause d’entreprises minières chinoises
En Centrafrique, une "rivière en ruines" à cause d’entreprises minières chinoises
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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 14:38
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique Le parquet général annonce la présentation prochaine de Moussa Fadoul devant la session criminelle de Bangui

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 08/04/2019

 

BANGUI, 08 Avril 2019 (RJDH) —Moussa Fadoul, le présumé auteur de nombreux braquages orchestrés dans le 3ème arrondissement de Bangui serait présenté devant la prochaine session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui. L’annonce en a été faite par le Procureur général Eric Didier Tambo contacté par le RJDH qui indique que des enquêtes se poursuivent après son arrestation par la police judiciaire.

Le présumé auteur de ce braquage Moussa Fadoul est arrêté pour vol de véhicule dans le 3ème arrondissement de Bangui le weekend dernier. Il est susceptible de passer devant la session criminelle après les enquêtes préliminaires de la Cour.

«Nous avons déjà ouvert des informations judiciaires sur le présumé auteur de ce braquage et sa bande dans le 3ème arrondissement de Bangui. Et c’est une fragrance qui revient à la compétence du parquet général de Bangui. Donc il risquerai de passer devant la Cour criminelle dans sa prochaine session criminelle de l’année » a confié une source proche du parquet général.

Moussa Fadoul, habitant le Km5 dans le 3èmùe arrondissement de Bangui se trouve aux arrêts à la Section des Recherches et d’Investigation (SRI). Ancien maire du 3ème arrondissement de Bangui, il est reconnu comme complice dans les actes de braquage à main armée.

Joint par le RJDH, le Procureur général Didier Eric Tambo, a indiqué que l’enquête suit son cours, «une enquête est ouverte aussitôt après son arrestation. Il était à bord du véhicule et serait le présumé auteur du braquage. Après avoir rassemblé toute la vérité des faits, je pense que la justice va faire son travail. Il serait susceptible d’être poursuivi et condamné devant la session criminelle », a dit le Procureur.

Il est arrêté le samedi 6 avril dernier en flagrant délit dans un véhicule appartenant à une organisation humanitaire en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Au moins 2012 cas de VBG documentés par l’UNFPA en ce début d’année

 

Par Pamela Dounian-Doté le 08/04/2019

 

BANGUI, 08 avril 2019 (RJDH) —Le Fonds des Nations-Unies pour la Population a documenté en ce début d’année deux mille douze cas de violences basées sur le genre en Centrafrique. Un bilan présenté le 05 avril dernier à Bangui axé sur la thématique : « la femme et la fille centrafricaines, Santé et droits sexuels et reproductifs ».

La présentation du document est le résultat d’une enquête réalisée par l’UNFPA dans l’optique d’évaluer le nombre et la tranche d’âge des victimes de Violences Sexuelles Basées sur le Genre (VSBG) et Violences Basées sur le Genre (VBG).

Melvine Gueret, Directrice de la promotion et sauvegarde de la famille au ministère des Affaires sociales, précise que cette activité va droit dans la ligne de lutter contre les VGB en Centrafrique, « l’UNFPA en partenariat avec le Ministère en charge de la Promotion de la famille et protection de l’enfant est en train de mener une activité de lutte contre les VBG. Comme vous le savez, l’UNFPA est en train de mobiliser les fonds qui seront orientés en faveur des femmes et jeunes filles surtout pour la protection des personnes qui sont victimes de ces violences. Les cadres dans lesquels nous évoluions vont être révisés et la mise en œuvre pour essayer de faire relever les survivantes tout le long de notre échange. L’accent a été mis beaucoup sur la prise en charge des victimes, cette prise en charge doit être holistique», explique Melvine Guéret.

Il ressort de cette enquête que 2012(deux mille douze) personnes sont directement touchées par les VBG et VSBG lors des deux premiers mois de cette année 2019, « les cas de VBG enregistrés pour ce premier trimestre font état de 2012 personnes victimes des VBG et VSBG. Ces personnes touchées sont recensées dans 28 localités ciblées de la République Centrafricaine. Toutefois, il est remarqué que la violence sexuelle et la violence à l’égard des femmes et des filles continuent d’être utilisées comme instruments d’intimidation, de représailles et de punition afin de terroriser les familles et les communautés », peut-on lire dans le rapport.

L’UNFPA a indiqué que la présentation de ce rapport intervient sur deux axes consistant à mobiliser des fonds nécessaires pour apporter une réponse en termes de perspective, « nous avons deux axes sur lesquels nous comptons fort bien nous orienter plus à savoir : la prévention et la réponse. Notre perspective vise à mobiliser les ressources pour étendre nos activités dans d’autres villes du pays, nous voulons faire savoir aux victimes des VBG, qu’elles ne sont pas abandonnées. Lors de nos enquêtes sur le terrain, nous remettons des kits de dignité à ces personnes violées dont l’âge varie de 12 à 60 ans. Ces kits sont composés de seaux d’eau, du savon, de pagnes, sifflet, de couches hygiéniques pour les femmes. Sans omettre aussi la lutte contre l’excision génitale féminine réalisée au mois de février et autres activités liées à la journée des droits des femmes célébrée au mois de Mars », a indiqué l’UNFPA.

L’UNFPA apporte une assistance technique au gouvernement sur la prévention des pratiques dangereuses sur les femmes mais aussi pour renforcer la résilience des femmes et des filles en Centrafrique afin d’apporter une réponse claire aux problèmes que rencontrent les femmes et les filles centrafricaines.

 

 

Centrafrique : « La ville de Kaga-Bandoro retrouve petit à petit son calme » dixit le préfet Abdoulaye Mahamat

 

Par Vivien Ngalangou le 08/04/2019

 

KAGA-BANDORO, le 08 Avril 2019 (RJDH) — Le Préfet de la préfecture de la Nana Gribizi Abdoulaye Mahamat se dit satisfait de travail des forces onusiennes basées à Kaga-Bandoro malgré les difficiles conditions de retour à la stabilité. Dans une interview accordée au RJDH le 03 Avril 2019 à Kaga-Bandoro, l’autorité administrative affirme que cette ville retrouve son calme en dépit de quelques coups de feu.

RJDH : Monsieur Abdoulaye Mahamat, Préfet de la Nana-Gribizi bonjour !

Abdoulaye Mahamat : Bonjour monsieur le journaliste

RJDH : Quelle est la situation sécuritaire de la ville de Kaga-Bandoro ?

A.M : Je vous remercie, je pense que du point de vu sécuritaire la situation s’améliore de plus en plus et que la ville est calme, tout se passe bien et je crois que les choses vont dans le bon sens.

RJDH : Nous avons constaté que les groupes armés qui sont dans la ville de Kaga-Bandoro circulent toujours avec leurs armes au vu et au su de la Minusca, comment concevoir cette situation ?

A.M : Oui, je peux dire circuler avec des armes c’est une chose mais utiliser c’est différent. Vous savez c’est une zone dominée par les groupes armés et avec les efforts de sécurisation de la ville par la Minusca nous sommes optimistes que la sécurité, la paix et la cohésion sociale reviennent à Kaga-Bandoro.

RJDH : Quelle est votre relation aujourd’hui avec Mahamat Alkatim, chef du MPC ?

A.M : Notre collaboration est au beau fixe. Avant l’accord de paix de Khartoum et même après la signature on s’est parlé. Dans les réunions de sécurité on discute tous ensemble et nous sommes obligés de nous mettre ensemble pour bâtir la ville de Kaga-Bandoro et notre pays la RCA. Je pense que la meilleure des choses c’est de se voir directement et d’échanger tête à tête et non indirectement, et c’est ce que nous faisons.

RJDH : Monsieur le Préfet vous représentez l’autorité de l’Etat à Kaga-Bandoro, mais au jour d’aujourd’hui on entend encore des coups de feu dans la ville, qu’est ce qui se passe réellement encore dans la ville ?

A.M : Les tirs de temps en temps dans la ville c’est une réalité, parfois vous écoutez des tirs mais quand vous posez la question de savoir la raison, on vous dit que c’est la cérémonie de mariage que les gens fêtent en tirant en air. On ne peut rien, mais petit à petit avec la restauration de l’autorité de l’Etat tout rentrera dans l’ordre. A cela s’ajoute les braquages et les éléments incontrôlés qui tirent pour commettre leur forfait.

RJDH : Comment vous appréciez le travail de la Minusca à Kaga-Bandoro ?

A.M : Je peux dire qu’elle fait bien son travail. Ici nous avons les contingents Pakistanais, Burundais et Rwandais. Ils ne cessent de patrouiller dans la ville et réagissent automatiquement en cas d’attaque.

RJDH : Monsieur le Préfet certains hommes politiques accusent la Minusca d’être partial et prenne le côté des groupes armés, confirmez-vous cette accusation ici à Kaga-Bandoro?

A.M : Vous savez je suis là depuis six mois et je n’ai pas constaté cela. Je pense que ces contingents gardent toujours leur neutralité.

RJDH : Nous avons vu que les bâtiments de la police, de la gendarmerie et de la justice sont tous détruits, comment fonctionne la justice à Kaga-Bandoro ?

A.M : La justice n’est pas de retour à Kaga-Bandoro, mais quand il y a des infractions qui sont commises, les auteurs sont appréhendés, la police des Nations-Unies qui travaillent ici s’en charge et transfère le présumé à Bangui, mais aussi la police au niveau de la Minusca essaie de trancher les cas moins graves.

RJDH : Monsieur le Préfet Abdoulaye Mahamat je vous remercie.

Abdoulaye Mahamat : C’est à moi de vous remercier monsieur le journaliste
 

Propos recueilli par Vivien Aristide Ngalangou

 

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 17:38

Lu pour vous

 

https://www.investiraucameroun.com

 

Près de 5000 camionneurs camerounais versent 150 millions FCFA par voyage aux rebelles centrafricains malgré une escorte onusienne

 

 (Investir au Cameroun) vendredi, 05 avril 2019 10:10 - Pour en apprendre plus sur les durées et les formalités nécessaires au passage des frontières pour les biens et les personnes dans la zone CEMAC, la Banque africaine de développement (BAD) affirme qu’elle a envoyédébut 2019, une mission qui a voyagé, entre autres, de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique) et Ndjamena (Tchad).

 

Long de 1 500 km, ce corridor est le principal axe routier sur le segment : Douala – Yaoundé – Bonis – Bertoua – Garoua-Boulaï – Bangui.

Les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena sont desservis par un peu plus de 5 000 camions. L’accord existant prévoit 60 % de camionneurs camerounais et 40 % de camionneurs centrafricains.

 

Cependant, indique la BAD, seulement cinq transporteurs centrafricains ont été observés. Ce qui signifie qu’il y a 4995 camionneurs de nationalité camerounaise.

Sur le terrain, la BAD a relevé que les délais de route peuvent atteindre facilement 5 à 8 jours, entrecoupés de nombreux points de contrôle et de stations de pesage.

Comment cela se passe-t-il ?

 

De fait, la BAD a compté 60 postes de contrôle entre Douala et Garoua-Boulaï. Chaque camionneur verse systématiquement entre 6 USD (près de 3 500 FCFA) et 10 USD (5 500 FCFA) à chaque poste.

 

En faisant un calcul rapide, les 4 995 camionneurs camerounais versent à ces 60 postes de contrôle par voyage entre 17,4 millions FCFA et 27,4 millions FCFA alors même qu’il n’y a pas d’aires de repos aménagées pour les transporteurs, augmentant ainsi les risques d’accident.

 

La mission de la BAD a relevé un problème d’insécurité entre Garoua-Boulaï et Bangui nécessitant le déplacement en convoi sous escorte ONU ou des Forces armées centrafricaines trois fois par semaine. Ce qui nécessite un paiement des frais d’escorte de 50 USD (près de 30 000 FCFA) par camion et par voyage tant au départ de Garoua-Boulaï que de Bangui.

 

Ce qui signifie que les 4995 camionneurs camerounais paient par voyage à peu près 150 millions FCFA.

Bien plus, révèle la BAD, il y a « le versement de 10 USD par conducteur aux rebelles centrafricains au départ de Garoua-Boulaï et ce malgré la présence de l’escorte onusienne ou centrafricaine ».

 

En d’autres termes, les rebelles centrafricains perçoivent des 4995 camionneurs camerounais, un montant de 27,47 millions de FCFA par voyage malgré la présence d’une escorte onusienne.

 

Enfin, au poste frontalier de Beloko tant du côté camerounais que centrafricain, chaque conducteur doit s’acquitter de la somme de 32 USD (environ 18 600 FCFA) pour franchir la frontière, sans reçu. Soit près de 93 millions de FCFA pour les 4995 camionneurs camerounais à chaque voyage.

 

En faisant le récapitulatif de tous ces postes de paiement, les camionneurs camerounais paient entre 287,8 millions et 297,87 millions de FCFA par voyage sur le corridor Douala-Bangui.

 

Sylvain Andzongo

 

5000 camionneurs camerounais versent 150 millions FCFA par voyage aux rebelles centrafricains
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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 17:32
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : la MINUSCA appelle les groupes armés à respecter leurs engagements dans l’Accord de Khartoum

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 03/04/2019

 

BANGUI, 03 Avril 2019(RJDH)—La Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la Stabilité en Centrafrique(MINUSCA), a enregistré plusieurs cas de violations des droits l’homme et du droit international humanitaire commis par les 04 groupes armés, tous signataires de l’Accord de Khartoum pour la paix en Centrafrique signé le 06 Février 2019 entre le gouvernement et les groupes armés. Cette information a été rendue publique ce mercredi 03 Avril lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSSCA.

Entre le 27 Mars et 1er Avril 2019, la MINUSCA a enregistré 22 incidents d’abus et de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 41 victimes selon la mission onusienne, « 12 hommes, 3 femmes, 5 garçons, 7 filles, 12 personnes de genre et âge inconnus et deux victimes de viols collectifs ».

Aussi la mission a noté une baisse de 15% dont le nombre d’incidents et de 25% du nombre de victimes comparativement plus affectées dans les préfectures de Mbomou et Haute-Kotto.

Cependant, les auteurs présumés de cette semaine recensée par la MINUSCA sont essentiellement des groupes armés tels que le FPRC avec 11 incidents touchant 11victimes, 3R fait 03 cas avec 09 victimes, les Anti-balaka ont commis fait 07 victimes, le MPC 02 victimes et les peulhs armés Fulanis ont commis un incident avec 05 victimes.

Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA rappelle aux groupes armés signataires de l’Accord de Khartoum de respecter leur engagement, « l’objectif de ses statistiques est de les utiliser au moment opportun contre les auteurs. Mais en même temps, nous les dénonçons par rapport aux engagements des groupes armés à partir du moment où ils ont signé un Accord politique pour la paix définitive et la réconciliation en Centrafrique. Ils doivent respecter leur signature mais aussi un appel pour que cet Accord de paix soit effectif et mis en œuvre pour le bénéfice de la population », a précisé le porte-parole de la MINUSCA.

Ces violations enregistrées au cours de cette période sont entre autres des meurtres, les violations sexuelles, des atteintes à l’intégrité physique et mentale, appropriation et confiscation des biens, des enlèvements et privations arbitraires de liberté, des attaques contre les humanitaires et des attaques contre la population civile.

 

 

Centrafrique : Centrafrique en zone rouge parmi les 3 premiers pays sur 72 pays en matière de santé maternelle et infantile

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 04/04/2019

 

BANGUI, 04 Avril 2019(RJDH)—En prélude à la journée mondiale de la santé célébrée le 07 Avril de chaque année, Médecins Sans Frontière(MSF), a organisé ce jeudi 04 Avril 2019 un point de presse pour brosser les enjeux et les défis auxquels le MSF y a fait face au cours de l’année précédente. Une occasion pour l’organisation de souligner que parmi les 72 pays que couvre le MSF, la RCA est parmi les 3 premiers pays dont le taux de la mortalité maternelle et infantile est en hausse.

L’ONG MSF a profité de cette occasion qui verra dans 3 jours la commémoration de la journée mondiale de la santé pour montrer le rôle qu’il joue en œuvrant dans le domaine de la santé en République Centrafricaine surtout dans les zones où il s’est déployé pour y apporter soins aux populations meurtries par les violences et qui font face au manque des structures sanitaires appropriées.

Se basant sur les statistiques de l’OMS de 2015 indiquant que le taux de mortalité maternelle en Centrafrique est de 882/100.000 naissances vivantes, plaçant la RCA au 2ème rang mondial du taux le plus élevé, MSF veut rappeler qu’il reste beaucoup à faire.

Selon les sources officielles partagées par le Ministère de la santé et de la population Centrafricain, « les complications des avortements constituent l’une des premières causes directes de mortalité maternelle (31,25% dans la répartition des décès maternels par types de causes directes des décès maternels dans les FOSA assurant les SOUC, Étude SONU 2010) ».
Une manière pour le MSF de dire que tous les indicateurs médicaux sont en rouge en matière de la mortalité maternelle et infantile, Omar Arenza, Chef de mission MSF Espagne, explique comment est la situation actuelle de la santé en RCA.

«La situation de la santé en République Centrafricaine reste très fragile et critique. La Centrafrique est le 2ème pays avec le taux de mortalité le plus haut dans la santé maternelle et 3èmepays le plus haut en matière de la santé infantile. Donc cela nous préoccupe énormément en plus le pays présente le taux de prévalence élevé du VIH dans l’Afrique centrale et le VIH représente aujourd’hui l’une des causes de mortalité chez les adultes », a indiqué le Chef de Mission MSF Espagne.

La Politique Nationale de la Santé de la Reproduction de 2015 a défini comme objectif général de « Contribuer à l’amélioration de la santé de la reproduction pour assurer à la population un meilleur cadre de vie de chaque individu (…)», notamment à travers la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

Le Plan d’Urgence de l’Initiative Conjointe 2018-2020 pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle et Infantile en République Centrafricaine (RCA) a renforcé cette priorité, avec pour engagement de « réduire de 30% d’ici à 2020 le ratio de la mortalité maternelle, néonatale, infanto-juvénile par rapport au niveau de 2010 ».

MSF présent en Centrafrique depuis deux décennies aujourd’hui espère qu’au-delà de son appui, que ces objectifs soient atteints pour le bien-être de la population centrafricaine

 

 

Centrafrique : La CPS présente ses grandes orientations et les défis pour les stratégies de poursuite

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 04/04/2019

 

BANGUI, 04 Avril 2019 (RJDH) — La Cour Pénale Spéciale a présenté ce jeudi 4 avril 2019, des avancées réalisées jusque-là dans la mise en œuvre de cette Cour hybride à Bangui. On note la sélection des incidents criminels à examiner, des auteurs présumés à inculper et la qualification juridique à retenir.

Ces activités s’inscrivent dans la suite logique du mandat de la cour qui a lancé depuis le 22 octobre 2018 par la tenue de la session inaugurale à Bangui, et lors de laquelle le magistrat Louanga a été élu président de cette juridiction hybride. Les cinq ans d’existence de la CPS commence à se décompter à partir de cette date inaugurale.

Des instruments juridiques permettant le fonctionnement de cette juridiction ont été mis en place. Le 2 juillet 2018, c’est la mise en place du règlement de procédure et des preuves, le 4 décembre 2018, a marqué la mise en place de la stratégie de poursuite et des enquêtes et le 22 octobre de la même année fut l’adoption du règlement intérieur de la CPS.

Le gouvernement et ses partenaires ont plusieurs défis à relever entre autres pour permettre à la Cour de faire son travail sans entraves à savoir, « la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire centrafricain, la stabilisation, la restauration de la sécurité dans les 16 préfectures, afin de faciliter la libre circulation des Officiers de Police judiciaire, dans le but mener des enquêtes fiables auprès des témoins et victimes », a relevé le porte-parole de la Cour Pénale Spéciale, Théophile Momokoama.

L’Officier de la section judiciaire à la Minusca a, quant à lui, souligné que les procédures devant cette juridiction hybride se présente en quatre (4) points, « la poursuite, composée de la plainte, la dénonciation et l’instruction préparatoire », indique-t-il, avant d’ajouter que les 20 OPJ sont appuyés par six (6) unités de police des Nations Unies sélectionnées.

Des réunions d’information destinées aux leaders d’opinion sur la Cour Pénale Spéciale (CPS) se tiennent du lundi 1er au vendredi 5 avril 2019 à Bangui.

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 17:24
NOTE INFORMATION MINUSCA

 

 

LE GOUVERNEMENT LANCE LA SENSIBILISATION SUR LE CODE DE JUSTICE MILITAIRE AVEC L’APPUI DE LA MINUSCA

 

Bangui, 08 avril 2019 – Le Gouvernement réaffirme son engagement à entreprendre des réformes du secteur de justice, notamment la justice militaire en République Centrafricaine. Une campagne de sensibilisation de la troupe et de la population sur la justice militaire a été lancée lundi avec le soutien de la MINUSCA.

 

Selon le directeur de cabinet de la ministre de la défense nationale lors du lancement officiel, « il est important que nos soldats sachent que pour telle infraction il y a telle peine, pour recadrer, pour éviter que les exactions se poursuivent contre la population », a affirmé le Lieutenant-colonel Mbéti-Bangui. « Dans le cadre des réformes entreprises pour une armée républicaine, pluriethnique et respectant les droits de l’homme, le creuset c’est le code de justice militaire que le Gouvernement avec l’appui de la communauté internationale a pu mettre en place ».

 

De son côté, le chef d’unité de Réforme du secteur de sécurité de la MINUSCA, Mody Berethe, a rappelé le rôle de la Mission c’est-à-dire « accompagner cet effort du Gouvernement qui vient compléter un certain nombre d’activités et de renforcement de capacité ». Soulignant la forte mobilisation internationale concernant le renforcement de capacité des Forces armées centrafricaines (FACA) et des forces de sécurité intérieure (FSI) qui passe par la formation, l’acquisition des matériels et qui se concrétise, avec la MINUSCA, par le déploiement sur le terrain, il a ajouté qu’il est important que les FACA et les FSI, qui sont en contact avec les populations et travaillent avec la population pour leur sécurité, soient rendus responsables et comptables de leur comportement. 


Strategic Communication & Public Information Division


MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda
BP : 3338, Bangui, Central African Republic
Mail : 
publicinformation-minusca@un.org
Website: https://minusca.unmissions.org │
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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:29
Centrafrique-Football : Blessé et opéré, Kondogbia risque de rater le reste de la saison

 

 

https://voixdecentrafrique.wordpress.com 8 avril 2019

 

C’est avec pincement au cœur et tristesse que nous avons appris par la presse espagnole, notamment le journal www.marca.com que « le milieu de terrain de Valence, Geoffrey Kondogbia, a été opéré dimanche d’un hématome à la cuisse gauche et pourrait ne pas jouer dans les deux prochains mois ».

Les conséquences de cette opération sont grandes pour le capitaine de la sélection centrafricaine et pour son club Valence. D’abord « sa participation à la finale de la Copa del Rey contre Barcelone le 25 mai est donc incertaine » ajouté à cela « les quarts de finale de la Ligue Europa » lui manquera et cette chirurgie l’obligera à mettre un terme au championnat, a déploré marca.com.

Devenue pièce maîtresse du FC Valence, cinquième de la Liga qui a décidé de figurer dans le quatuor du championnat espagnol, il pourrait manquer aussi les quarts de finale de la Ligue Europa.

La saison 2018-2019 de Geoffrey Kondogbia a été perturbée par de nombreuses blessures. Ce coup dur porté au capitaine de la sélection centrafricaine, attriste tous ses fans. Nous implorons Dieu, pour qu’il retrouve vite sa forme pour se mettre en compétition.

Fleury Agou

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 16:25
Des rumeurs d’un plan pour un coup d’Etat au Soudan font surface

 

 

NEWSROOM 2019-04-08 (ADV) – Des milliers de personnes à travers le Soudan ont rejoint la nouvelle manifestation contre le gouvernement. Des images en ligne montrent des manifestants qui se dirigent vers le quartier général de l’armée dans la capitale, Khartoum.

Des sources parmi les manifestants qui ont demandé l’anonymat ont déclaré à ADV qu’il y avait des plans cachés pour renverser le gouvernement et peut-être organiser un coup d’Etat contre le président actuel, Omar el-Béchir.

Auparavant, le Premier ministre national, Mohamed Tahir Aila, avait été informé de manière détaillée des événements actuels lors d’une réunion avec le président Omar el-Béchir.

Le Premier ministre Tahir a apprécié l’esprit avec lequel les différents organes de l’État ont réagi aux événements et s’est assuré que la vie à Khartoum continue d’être normale.

Le gouvernement a appelé à plus de cohésion et d’alerte et a affirmé qu’il n’hésiterait pas à maintenir les biens, la sécurité et la stabilité des citoyens.

Le porte-parole des autorités soudanaises a décrit le comportement de l’opposition lors du harcèlement des institutions de l’État comme une mauvaise aventure qui sera résolue de manière décisive par la loi.

Le porte-parole du gouvernement s’est félicité de la façon dont les forces régulières ont traité les manifestants rassemblés devant le commandement général de l’armée dans le centre-ville de Khartoum.

Malgré la forte sédition et l’incitation de l’opposition à manipuler le peuple soudanais, la manière dont l’appareil gouvernemental a géré l’événement était hautement appréciée et valorisée par le peuple, a déclaré le porte-parole dans ses commentaires.

© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

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