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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 16:42
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Premier Ministre Ngrebada et tout son gouvernement n’ont pas déclaré leurs patrimoines à la Cour Constitutionnelle

 

BANGUI, 11 avril 2019 (RJDH)---Le Premier Ministre Firmin Ngrebada et les trente-neuf membres de son gouvernement n’ont toujours pas déclaré leurs patrimoine à la Cour Constitutionnelle comme le leur impose la loi fondamentale.

Conformément à l’article 58 de la Constitutionnelle, avant leur entrée en fonction, le Premier Ministre et les membres du gouvernement « font, chacun en ce qui le concerne, une déclaration écrite de patrimoine, déposée au greffe de la Cour Constitutionnelle qui la rend publique dans les huit jours francs ».

Quarante-cinq jours après sa nomination et Quarante-trois jours après son entrée en fonction, Firmin Ngrebada, n’a toujours pas déclaré son patrimoine comme le lui exige l’article 58 alinéas 1 de la loi fondamentale.

Les trente-neuf membres du gouvernement ont, semble-t-il adopté la même attitude que leur patron puis que selon les informations RJDH, confirmées par une source à la Cour Constitutionnelle, aucun membre du gouvernement n’a déclaré son patrimoine.

L’attitude de Firmin Ngrebada contraste avec celle de son chef Faustin Archange Touadéra qui s’est soumis à cette exigence constitutionnelle le 7 mai soit une semaine après son entrée en fonction. L’alinéa 2 de l’article 58 de la Constitution prévoit la déclaration de patrimoine à la cessation des fonctions. De sources autorisées, l’ancien Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji est le seul à déclarer ses biens à la cessation de ses fonctions.

Les difficultés avec l’article 58 de la constitution sont liées à l’absence de contrainte prévues par la loi fondamentale. Les personnalités tenues de déclarer leur patrimoine prennent pour facultatives, les dispositions de l’article 58 de la constitution./

 

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique : Bangui fait face à une pénurie d’eau chronique

 

BANGUI, le 11 avril 2019 (RJDH)---Depuis plusieurs mois, la capitale centrafricaine connait d’importantes pénuries d’eau. Cette pénurie d’eau est le lot du quotidien des banguissois et ils doivent prendre leur mal en patience.

Cette situation qui perdure dans la capitale semble être ignorée par ceux qui nous gouvernent. Il suffit aujourd’hui de faire un tour dans presque tous les quartiers de Bangui et au-delà de minuit, vous y verrez des femmes, enfants, hommes étalés sur des nattes attendant l’arrivée miraculeuse de l’eau courante de la Sodeca. Plusieurs ménages se promènent avec des bidons de quartier en quartier et parcours des fois plusieurs kilomètres à la conquête d’eau. Le décor est dramatique.

 

Aux environs de 22 heures à Kpetene St-jacques, Nephtali une petite fille de onze ans, venue aussi chercher de l’eau dort sur une natte avec ses sœurs dans l’attente de l’eau, toute épuisée car elle était là depuis 19 heures.


« Je suis là avec mes sœurs depuis 19 heures pour espérer avoir un peu d’eau pour la famille. Les parents nous envoient ici comme des éclaireurs et au cas où l’eau arrive, nous les alertons pour venir chercher de l’eau au risque d’être bousculé par les adultes », a témoigné Nephtali.

Pour se procurer de l’eau, il faut faire preuve de combativité pour en avoir un peu. Un homme avec sa voiture remplie de bidons jaunes et venu de Guitangola, outré par cette situation ne décolère plus face à cela, « C’est presque tous les jours que je m’emploie à faire cet exercice. Il faut quitter tôt la maison et faire preuve de combativité pour avoir un peu d’eau », s’est-il plaint, et pour lui c’est l’échec de la politique sociale du gouvernement, « l’eau, c’est la santé, la vie. Ne pas donner de l’eau à boire à son peuple est criminel. L’eau ! besoin de première nécessité, le gouvernement est incapable de nous la donner régulièrement. La vision et la volonté manquent à nos gouvernants. Leur priorité est ailleurs et ça se voit », a-t-il lâché.

A un autre point d’eau au niveau des 92 logements, des scènes de bousculade, de colère, d’incompréhensions et de colère sont fréquents car chacun veut être servi avant les autres.

Carole Sobou, une mère de foyer, ne cache plus son désespoir face à ce spectacle et ne désire qu’une chose que nos gouvernants fassent quelque chose, « Attendre des heures pour avoir un peu d’eau pour le ménage est un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre et l’on passe parfois des journées entières décevant les points d’eau en espérant un éventuel ravitaillement. Je crois que le gouvernement a démissionné face à ce manque criard d’eau dans la capitale. Qu’il nous trouve une solution, on n’en peut plus », s’est-elle alarmée.

La pénurie d’eau potable est devenue un phénomène récurrent à Bangui ces derniers temps. Les femmes doivent se lever à 02 heures du matin pour aller à la quête d’eau dans un rayon de près de 2 à 4 km tous les jours. Le manque criard d’eau aujourd’hui dans la capitale centrafricaine a atteint le niveau d’une crise sociale.

Pour Anthelme Bambe, « un bidon de 20 litres plein d’eau est à 250 francs », « c’est insoutenable », selon lui. Malgré la présence d’une société étatique chargée de la distribution d’eau dans tout le pays (SODECA), la population centrafricaine est loin de voir son problème de « ravitaillement » en eau potable se résoudre.

Depuis plus de deux décennies, le Gouvernement est incapable de répondre aux besoins élémentaires du peuple centrafricain, seulement en eau potable. L’accès à l'eau et à des services d’assainissement est essentiel pour les droits humains et la dignité, ainsi que la survie des femmes et des hommes à travers le monde, en particulier les plus défavorisés. Aujourd’hui en Centrafrique, près de 5 millions de personnes vivent sans eau potable près de chez elles, passent d’innombrables heures à faire la queue vers des sources éloignées et à faire face aux conséquences sanitaires désastreuses de l’utilisation d’eau non-potable


Vianney Ingasso

 

Centrafrique : La Force Civipol s’achemine vers la fin de la formation des FSI à Bangui 

Bangui 11 Avril 2019 (RJDH) --- l’unité de force de l’Union Européenne appelée Civipol a initié une session de renforcement des capacités des agents de la police, de la gendarmerie nationale ainsi que des douaniers et des commandos des Eaux et Forêts le 9 Avril dernier dans l’enceinte de l’Ecole inter Etats des douanes à Bangui. Cette formation de quatre jours se focalisera sur les méthodes d’intervention dans les services respectifs.

 
Selon Francis Scala, chef des instructeurs de la force Civipol en charge de cette formation «L’objectif de cette formation est de doter les forces de sécurité intérieure selon les mêmes méthodes d’intervention dans leurs services respectifs ». Des techniques individuelles de positionnement, de palpation, de minotage et d’interpellation de véhicules suspects ont été les principales thématiques développées pendant cette formation.


L’un des objectifs est de les faire intervenir ensemble sur les postes où ils sont à même d’être déployés en vue de faire face à d’éventuels dangers. Le pays n’est pas encore à l’abri de menaces des bandits de grand chemin qui occupent aujourd’hui l’ensemble du territoire national centrafricain. C’est dans le même ordre d’idée que le maréchal des logis chef de la gendarmerie, Ounda Aubin, ajoute que « Nous en tant que stagiaires bien avant cette formation nous agissons sans pour autant savoir comment nous mettre à l’abri des perpétuels dangers ».

Il convient de souligner qu’après cette formation, les stagiaires seront déployés sur les différentes barrières qui seront légalement érigées sur le corridor Bangui-Beloko. Nul n’est censé ignorer que cette voie est la principale artère de ravitaillement de la capitale Bangui pour les marchandises en provenance du Cameroun./ 

Fridolin Mamocko

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 16:30
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC
Descente à la SRI du PM Ngrébada pour tancer les éléments du FDPC

 

Le Premier Ministre Firmin Ngrebada s'est rendu jeudi matin à la Section de Recherches et d'Investigations(SRI) accompagné du Ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité Publique Général de Brigade Henri Wanzet Linguissara pour visiter les combattants du FDPC d'Abdoulaye Miskine faits prisonniers, dont le "chef d'état-major" nommé Gaba à l'issue des accrochages intervenus sur le corridor Bouar-Garouaboulai que ces hommes occupaient depuis, empêchant la libre circulation des personnes et des biens de Bouar vers le Cameroun et vis versa malgré la signature l'Accord politique pour la paix et la réconciliation 6 février 2019.

 

Le Chef du gouvernement après avoir suivi le rapport de la gendarmerie a donné des instructions pour que leur dossier  soit transmis à la justice.

 

Centrafrique : Firmin Ngrébada fait du dossier des rebelles du FDPC une affaire personnelle

 

NEWSROOM 2019-04-11 (ADV) – Le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrébada, a instruit les services judiciaires pour qu’ils accélèrent la procédure de traduction devant les tribunaux des éléments rebelles du mouvement armé centrafricain dénommé Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) dirigé par Martin Koumtamadi alias Abdoulaye Miskine, ayant longtemps organisé un blocus sur le corridor Bangui-Garoua-Boualaï et capturés par les militaires des Forces centrafricaines (FACA), a-t-on appris mercredi auprès de la primature.

Ces éléments rebelles, capturés, sont d’abord acheminés dans la ville centrafricaine de Bouar (ouest) puis déférés dans un service de la gendarmerie dans la capitale centrafricaine, la Section de recherche et d’investigation (SRI).

Le Premier ministre qui s’est rendu ce mercredi dans les locaux de la SRI, a regretté que la plupart des combattants appréhendés provenait expressément des localités de l’extrême-nord de la République centrafricaine, notamment Kabo, Batangafo, Moyenne Sido, ne sachant pas pour quel objectif ils devraient créer des troubles au village de Zoukombo (ouest).

Quelques jours seulement après la formation du premier gouvernement de M. Ngrébada au début de mars, les éléments rebelles du FDPC ont organisé un blocus sur le corridor Bangui-Garoua-Boulaï, vital pour l’approvisionnement de la capitale centrafricaine en produits d’importation.

Le 5 avril dernier, des casques bleus voulant négocier avec ces rebelles pour dégager la voie ont essuyé des tirs, selon le Premier ministre, les poussant à la riposte.

© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Firmin Ngrebada : ‘’la Centrafrique a du mal à équiper son armée’’

https://www.bbc.com/afrique

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi 9 avril une déclaration qui fixe les objectifs à atteindre par la Centrafrique pour obtenir un allègement de l'embargo sur les armes qui frappe le pays.

Le gouvernement centrafricain réclame la levée de cet embargo en vigueur depuis 2013 pour faire face aux groupes armés et exercer son autorité sur l'ensemble de son territoire.

 

Pour lui les conditions sont réunies pour l'allègement de l'embargo.

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 16:26
Soudan, fin de partie pour Omar el-Béchir

Lu pour vous

 

Soudan : Omar el-Béchir “dans un endroit sûr” et début d’une période de transition de deux ans à compter d’aujourd’hui

 

NEWSROOM 2019-04-11 (ADV) – Le ministre soudanais de la Défense et général de l’armée, Ahmed Awad Ibn Auf, a déclaré jeudi dans un discours à la télévision que le président Omar el- Béchir se trouvait “dans un lieu sûr” et qu’un conseil militaire dirigerait le pays pendant une période de transition de deux ans.

Dans une déclaration diffusée à la télévision d’Etat, le ministre de la Défense nationale, Awad Mohamed Ahmed Ibn Auf, a déclaré qu’il y aurait des élections à la fin de la période de transition.

Ahmed Awad Ibn Auf a déclaré aussi que l’état d’urgence régnerait pendant trois mois.

Il a précisé que l’espace aérien soudanais était fermé pendant 24 heures.

L’armée soudanaise avait déclaré jeudi matin qu’elle ferait “une annonce importante”.

© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Soudan, fin de partie pour Omar el-Béchir

 

https://mondafrique.com  By Aza Boukhris -11 avril 2019

 

Devant l’insurrection populaire, le vieux dictateur soudanais, au pouvoir durant 30 ans, vient de jeter l’éponge.

La démission d’Omar el-Béchir est d’une grande importance car il pourrait se traduire par un coup d’arrêt de l’offensive russe en Afrique centrale.

Après Abdelaziz Bouteflika, c’est au tour d’Omar el-Bechir, au pouvoir sans partage depuis 1989, de partir sous les quolibets de la foule et l’estocade de l’Armée nationale. Le géroncrate de 75 ans avait déjà cédé la direction de son parti, le Congrès national, le 1er mars 2019. Totalement isolé et face aux mouvements islamistes déterminés, l’Armée ne pouvait plus s’accommoder du vieux dictateur.

Tartufferies de l’ONU et de l’UA

Depuis 2009, Omar El-Béchir est sous mandat d’arrêt international de la Cour Pénale Internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour son action contre les groupes armés du Darfour. Évidemment cette condamnation n’avait pas empêché l’Union africaine (UA) et l’ONU, et de nombreux pays africains, de laisser le dictateur soudanais circuler librement à l’étranger.

Le point d’orgue de cette tartufferie aura été la négociation pour la paix et la réconciliation en Centrafrique. Sous la houlette de la Russie et avec la stupéfiante validation de l’Onu et de l’Union africaine, la réunion eut lieu, fin janvier- début février 2019, à Khartoum, alors que la ville était déjà en état d’insurrection. Omar el-Béchir eut droit à ses derniers honneurs de la communauté internationale et surtout de la Russie. Le président centrafricains Touadera se faisait fort de coopérer davantage avec le dictateur soudanais et même d’importer certains principes expérimentés au Darfour.

Cette réunion invraisemblable de Khartoum ne fut évidemment pas suffisante pour stopper l’irrémédiable chute d’Omar el-Béchir qui fut, en 1985, l’un des tombeurs du General Gaafar Nimeiri.

La Russie sur la défensive

Après l’élection surprise de Félix Tshisekedi, la chute d’Omar el-Bechir est une bien mauvaise nouvelle pour Poutine. Le Soudan d’Omar el-Bechir était la plaque-tournante de l’offensive russe en Afrique centrale. Son intrusion et son expansion en Centrafrique s’est faite avec le concours du Soudan, à partir du Darfour. Le projet de base navale près de Port-Soudan sera probablement remis à plus tard. Le président Idriss Deby Itno ne sera pas mécontent de voir ses frontières de l’est et du sud moins menacées que sous Omar el-Bechir.

On ne peut méconnaître le rôle des Etats-Unis qui ne sont probablement pas restés en spectateurs neutres devant cette nouvelle situation. Les Américains ont repris pied en Afrique centrale devant le danger russe. La diplomatie de Donald Trump est en mouvement. Après Félix Tshisekedi, le président congolais, qui vient de rencontrer les plus hautes autorités américaines, c’est au tour de Faustin-Archange Touadera, qui préside la Centrafrique, de passer une semaine à Washington et New York.

On y parlera probablement de la Russie….

L’ombre de Sissi sur la succession

Quant à Omar el-Bechir, il subira probablement le sort du Général Gaafar Nimeiri. Après une arrestation et quelques mois d’emprisonnement, il prendra le chemin de l’exil en Égypte. Le Soudan qui fut jadis appelé « Le Soudan Anglo-Egyptien », reste un peu l’arrière-cour de l’Égypte, aussi nul doute que le Maréchal Abdel Fattah Al-Sissi sera très impliqué dans la transition qui s’annonce.

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 17:41
Nouvelles nationales sur ADV
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Centrafrique : 45 millions de dollars de la Banque mondiale pour la construction d’un champ solaire

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-10 (ADV) – Le gouvernement centrafricain et la Banque mondiale ont signé ce 9 avril à Washington un accord multilatéral de 45 millions de dollar pour la construction d’un champ solaire près de la capitale Bangui.

Le gouvernement centrafricain représenté par les ministres de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Félix Moloua et celui des Finances et du Budget Henri- Marie Dondra, a scellé cet accord dans un contexte où il place la question d’énergie au centre de ses préoccupations pour cette année 2019.

Selon le gouvernement, avec ce projet, la Centrafrique veut augmenter de 25 mégawatts la capacité en énergie afin de booster l’économie, conformément au pilier 3 du plan national du relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA). Le démarrage des travaux est prévu pour le mois d’août 2019.

Avec un taux d’accès à l’électricité qui est de 4% contre une moyenne africaine de 16%, le gouvernement centrafricain compte relever ce niveau avec plusieurs projets. Les travaux d’extension de l’usine de Boali 2 viennent d’être lancés grâce à l’appui financier de la Banque africaine de Développement pour un montant de 23 milliard de FCFA afin d’avoir 10 mégawat de plus.

L’énergie centrafricaine bénéficiera aussi cette année de 10 autres mégawat qui seront issus de l’installation d’une centrale thermique sur financement du fonds saoudien. Ce projet prévoit un volet éclairage public pour 14 Avenues de la ville de Bangui. La phase exécutoire des travaux est également prévue pour le second semestre, le marché étant déjà attribué.

« Nous continuerons avec l’appui de nos partenaires à investir massivement dans les infrastructures énergétiques, très importants pour notre développement », a déclaré le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera le 30 mars dernier à l’occasion de son l’an 3 au pouvoir.

Plusieurs investisseurs affluents, la Centrafrique après la signature de l’accord de paix et Khartoum, est rendue possible grâce à l’appui de la Fédération de la Russie, qui renforce davantage sa coopération avec ce pays amis longtemps malmené par les puissances occidentales.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : vers l’assouplissement de l’embargo sur les armes

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-10 (ADV) – Le Conseil de sécurité des Nations unies table sur un nouvel assouplissement de l’embargo qui pèse sur les armes à destination de la Centrafrique. Une déclaration commune a été adoptée à l’unanimité ce 9 avril à New-York par les membres du conseil de sécurité.

Les autorités centrafricaines et la population ont réclamé la levée totale de l’embargo qui pèse sur les armes à destination de la Centrafrique depuis 2013, notamment l’équipement des Forces Armées Centrafricains pour la défense du territoire nationale.

Par cette déclaration, le Conseil de sécurité se donne jusqu’au 30 septembre prochain pour décider de réexaminer l’embargo sur les armes. Il demande au gouvernement de présenter des justifications relatives au progrès avant le 30 juin.

Selon le Conseil de sécurité de l’ONU, « le gouvernement doit présenter de justification sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS), le programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDRR) des groupes armés, ainsi que sur l’établissement d’un protocole clair pour la gestion des armes et des munitions ».

Cette position unanime qui va vers la levée partielle de l’embargo intervient après le projet présenté et obtenu par la Fédération de la Russie en 2017, qui a permis le réarmement des éléments des FACA formés par l’Eutem et les instructeurs russes.

Le 28 février dernier, une grande manifestation a été organisée dans plusieurs villes du pays demandant la levée totale de l’embargo. Pour la population, il est injuste de laisser les rebelles s’armer, tuer la population au vue des forces onusiennes et de priver l’armée régulière de ses moyens de défense de la patrie et de la protection de la population.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 17:29
Centrafrique: critères onusiens pour une levée de l'embargo sur les armes

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi à l'unanimité une déclaration établissant des critères vers une possible levée d'ici la fin de l'année de l'embargo sur les armes imposé à la Centrafrique depuis 2013.

Cette levée est demandée depuis longtemps par la Centrafrique qui affirme que l'embargo l'empêche de lutter efficacement contre les groupes armés toujours actifs dans la majeure partie du pays.

Les critères vont de la nécessité de progrès dans la mise en oeuvre du programme gouvernemental de désarmement et de réintégration d'anciens combattants, à l'établissement d'un protocole pour la collecte et la destruction d'armes pour éviter leur dissémination, en passant notamment par la création d'un document de planification détaillant les besoins en matière de gestion des armes et des munitions.

En fonction des avancées réalisées dans ces domaines, "le Conseil de sécurité est prêt à revoir l'embargo sur les armes imposé au gouvernement centrafricain via une suspension ou une levée progressive de ses mesures", précise la déclaration rédigée par la France.

Un rapport est demandé à cet égard à la Centrafrique fin juin. Sur cette base, le secrétaire général de l'ONU devra ensuite remettre une évaluation des progrès au Conseil fin juillet. Le Conseil de sécurité décidera au plus tard le 30 septembre d'alléger ou non l'embargo sur les armes, précise la déclaration.

Selon une source diplomatique, une éventuelle levée de l'embargo, qui ne concernera que certains types d'armes, pourrait se traduire à l'avenir par l'obligation pour le gouvernement centrafricain d'une notification à l'ONU lors de ses acquisitions ou réceptions de dons.

Depuis 2013, l'embargo sur les armes est total mais a bénéficié depuis 2017 de quelques exemptions accordées par l'ONU, notamment à la Russie et à la France, pour équiper des unités de l'armée centrafricaine en voie de reconstitution.

L'ONU maintient en Centrafrique une force de paix de quelque 13.000 militaires et policiers. Début février, Bangui a conclu un accord de paix avec quatorze groupes armés qui a débouché sur la formation d'un nouveau gouvernement fin mars incluant des représentants de ces groupes.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.

AFP

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 17:24
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA

 

 

RETOUR PROGRESSIF DE L’AUTORITE DE L’ÉTAT À BANGASSOU SALUÉ PAR LES AUTORITÉS LOCALES

 

Bangui, le 10 avril 2019 – Le retour progressif de l’autorité de l’Etat dans la préfecture de Bangassou (Sud-Ouest) a été salué par les autorités locales mercredi lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA. Un an après la signature de l’accord de paix entre les communautés de Bangassou (le document a été signé le 9 avril 2018), les activités administratives et socioéconomiques ont repris dans la ville, a affirmé le préfet du Mbomou, Pierrette Bénguéré, annonçant également le retour de plusieurs personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine comme Gambo, Pombolo et Bakouma.

 

Le préfet du Mbomou qui intervenait aux côtés du chef du bureau de la MINUSCA à Bangassou par vidéo-conférence, a déclaré que « tous les services déconcentrés de l’Etat sont en place et opérationnels dans la ville de Bangassou », tout en félicitant de la reprise des activités dans la ville et déploiement des éléments des forces de sécurité intérieure et de l’armée nationale.

 

En ce qui concerne la situation dans la ville de Ouango, théâtre d’affrontements entre les groupes armés la semaine dernière, le préfet a souligné qu’il y a encore des défis dans la localité, mais « un travail a été fait en amont par le sous-préfet et des informations qui me sont parvenues, font état qu’aucune arme ne circule dans la ville et les barrières ont été enlevées ». Le préfet a annoncé à cet effet qu’une mission se rendra à Ouango du 17 au 20 avril, afin d’évaluer la situation dans la ville, parler de la paix et la réconciliation et expliquer à la population l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique. La mission sera composée des autorités locales ainsi que de la MINUSCA.

 

Le préfet a par ailleurs demandé aux groupes armés qui érigent encore des barrières sur l’axe Bangassou–Bambari, de les lever afin de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens.

 

De son côté, le chef du bureau de la MINUSCA à Bangassou, Rosevel Pierre Louis, a, tout en rappelant le premier anniversaire de l’accord à Bangassou, fait part de la signature le 20 mars dernier, d’un autre accord de paix entre les communautés des villages de Gambo et de Pombolo. Depuis la signature, « aucun incident n’a été rapporté et la Force de la MINUSCA assure la protection des civils et a une base temporaire à Pombolo », a-t-il mentionné. Il a également réitéré le soutien du bureau de la Mission dans la localité aux initiatives de paix, tout en appelant d’autres partenaires, à participer au relèvement de la préfecture. « Il faut maintenant commencer à supporter le relèvement économique de la zone. La zone a été sinistrée, il n’y avait pas d’activités économique, maintenant que la paix s’est établie, il faut penser aux programmes de développement économique », a-t-il insisté, ajoutant que la MINUSCA va continuer à engager les acteurs sur le terrain pour conserver ce climat de paix.

 

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a fait également part de la signature d’un acte d’engagement entre six groupes armés de la Haute-Kotto, le FPRC, le RPRC, le MLCJ, l’UPC, le MPC et les Anti-Balaka à Bria, afin de cesser les violences et privilégier la voie pacifique dans la résolution des conflits. « La MINUSCA encourage ces initiatives, tout en espérant que les signataires respecteront leurs engagements », a souligné le porte-parole. Il a également rappelé la déclaration, le 9 avril dernier, du président du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la question de l’embargo sur les armes en RCA.

 


Strategic Communication & Public Information Division


MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda
BP : 3338, Bangui, Central African Republic
Mail : 
publicinformation-minusca@un.org
Website: https://minusca.unmissions.org │
Facebook https://www.facebook.com/minusca.unmissions/
Twitterhttps://twitter.com/@UN_CAR
Flickr 
https://www.flickr.com/photos/unminusca/ 

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 17:09
Nouvelles nationales sur RNL
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Le président Touadera décroche de la Banque Mondiale 100 millions de dollars d'appui budgétaire

 

https://www.radiondekeluka.org mardi 9 avril 2019 13:54

 

La Banque Mondiale projette augmenter à plus de 100 millions de dollars américain son appui budgétaire à la République Centrafricaine. L’annonce a été faite ce matin par le ministre des Finances, Henri Marie Dondra, via son compte facebook. Ceci en marge de la réunion du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera aux Institutions de Breton Wood à Washington aux USA.

Après le forum économique de Bruxelles, le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera se trouve au pays de l’oncle Sam où il poursuit le lobbying en vue de convaincre les institutions de Breton Wood à accompagner sa politique.

La première réaction enregistrée est celle de la Banque Mondiale qui a annoncé l’augmentation de son aide budgétaire à la République Centrafricaine. Une enveloppe de 100 millions de dollars soit 58 milliards trois cent vingt sept millions cent mille (58.327.100.000) Fcfa pour financer l’agriculture, l’énergie et le capital humain.

Cet appui de la Banque Mondiale vient oxygéner le budget déficitaire de la Centrafrique adopté par les élus en 2018 avec un déficit de 5 milliard à rechercher.

Outre cette annonce, Faustin Archange Touadera a rencontré les opérateurs économiques américains. Les USA ont un programme économique dit AGOA en faveur de l’Afrique.

Toute la question est de savoir si la loi qui vise le développement des opportunités africaines, permettra aux opérateurs économiques centrafricains, absents des discussions, de profiter du marché américain et vis vers ça ?

Le régime de Bangui est attendu sur plusieurs chantiers à la fois, de l’emploi en passant par les besoins sociaux de base.

 

 

Vers un début de solution à la pénurie d'eau à Bangui ?

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 10 avril 2019 15:40

 

Face à la pénurie d'eau à Bangui le gouvernement annonce des mesures. Un investissement dans l'achat des équipements en vue de renforcer les installations de la société de distribution d'eau et un projet avec la Banque mondiale dont le coût n'est pas chiffré. L'annonce a été faite ce 10 avril par le premier ministre Firmin Ngrébada lors d'une visite au centre de captage d'eau de la Sodeca à Bangui.

Bangui fait face à une pénurie d'eau potable, certains quartiers de la capitale ne voient pas l'eau couler au robinet pendant des mois. Conséquences, il faut passer la nuit au borne fontaine pour avoir de l'eau. Dans les quartiers défavorisés, les consommateurs utilisent l'eau de source non aménagée avec toutes les conséquences qui y vont avec.

C'est dans ce contexte que le mouvement "Bidon Jaune" est lancé pour exiger du gouvernement l'accès à l'eau potable. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent. En réponse, le premier ministre a annoncé un investissement de l'Etat pour l'achat des équipements neufs. "J'ai ordonné au ministre des Finances d'acheter un groupe électro-pompe à mettre à la disposition de la station de pompage aux abords de l'Oubangui " a-t-il indiqué.

Est-ce suffisant pour désamorcer la crise ? Surement pas, mais le premier ministre a annoncé aussi une solution concertée avec la Banque Mondiale. Le gouvernement a pris des dispositions avec la Banque Mondiale pour que plusieurs groupes électro-pompes soient acquises de façon à renforcer les installations. Nous sommes en train de finaliser un programme de distribution d'eau avec la Banque Mondiale qui va couvrir 6 villes, notamment Bambari, Bouar, Berberati etc.." a-t-il ajouté.

Les centrafricains doivent prendre leur mal en patience en attendant la mise en œuvre de ce projet.

 

 

Vision croisée autour de la politique de l'eau en Centrafrique

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 10 avril 2019 16:00

 

Le gouvernement projette construire 100 forages dans Bangui avec l'appui de ses partenaires.  L’annonce a été faite ce 9 avril à Bangui Par Gontran Djono Hahaba, ministre du développement de l'Energie et des ressources Hydraulique. Une annonce critiquée par le député de Mala Jean-Pierre Mara qui n'en croit pas du tout.

Plusieurs aspects ont été débattus entre autres : la question d'accès à l'eau potable et à l’assainissement, l'engagement des gouvernements dans la fourniture d'eau potable et la prévention des maladies liées à la consommation d'eau impropre. C'est ainsi que le gouvernement projette la construction de ces forages.

Une posture prise au bout de pincette par le député de Mala Jean-Pierre Mara qui dans une interview à Radio Ndeke Luka qualifie d'effet d'annonce les promesses du gouvernement.

"Qu'est cela veut dire la construction prochaine ? Ce mois ? Dans 10 ans ? 100 ans ? C'est ça le problème, ils sont allés poser une pierre, ils sont contents et après ils sont partis. C'est une publicité mensongère au fait" a-t-il lâché.

Il engage le gouvernement d'en apporter la preuve réelle des réalisations. Que le gouvernement apporte la preuve que dans deux mois il y aura de l'eau dans Bangui. La parole est une autre mais le résultat et l'action on ne voit pas" a-t-il déploré.  

L'eau est au centre de préoccupation de beaucoup de centrafricains.  

Nouvelles nationales sur RNL
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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 16:22

 

 

10 AVR 2019  Mise à jour 10.04.2019 à 05:00 AFP 

 

Le président de Centrafrique Faustin-Archange Touadéra s'est montré optimiste mardi depuis Washington quant à la réussite de l'accord de paix signé en février avec des groupes armés, et ayant débouché sur la formation d'un gouvernement incluant plusieurs de leurs membres.

En visite dans la capitale américaine, il a souligné que cet accord -- le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé -- comportait des mesures sur des sujets cruciaux comme le partage du pouvoir.

M. Touadéra a désigné fin mars un nouveau gouvernement accordant davantage de portefeuilles aux groupes armés signataires de l'accord de paix, conclu à Khartoum, au Soudan, début février.

"Nous pensons que ça peut être le dernier accord si nous tous, nous engageons fermement à la mise en oeuvre", a-t-il déclaré lors d'une rencontre à l'institution United States Institute of Peace.

"Cet accord a quelque chose de plus que les autres parce que toutes les parties prenantes ont eu le temps nécessaire pour discuter tous les points qui ont fait l'objet de l'accord", a-t-il ajouté.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Le renversement de François Bozizé par la Séléka, rébellion à majorité musulmane, avait suscité une riposte de milices d'auto-défense, baptisées antibalaka. La France avait alors lancé l'opération militaire Sangaris, sous mandat de l'ONU, afin de rétablir la sécurité.

L'accord de Khartoum a été signé début février entre le pouvoir et 14 groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de la Centrafrique. Un mois plus tard, les parties se sont entendues sur un gouvernement inclusif.

Pour le président centrafricain, l'accord de paix a aussi réglé des questions importantes comme la demande insistante de certains combattants de ne pas être poursuivis en justice.

"C'est vrai qu'il y a eu des moments difficiles dans ces négociations, notamment les questions de l'impunité -- c'est à dire, la question d'amnistie -- et aussi le partage de pouvoir", a-t-il dit.

"Mais je pense que, en respectant les paramètres, toutes les parties se sont rendues compte que nous ne pouvons pas avoir la paix en mettant de côté les questions de justice", a-t-il poursuivi.

Faustin-Archange Touadéra doit rencontrer à Washington le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, et espère encourager les investissements américains dans son pays.

Alors que la France s'inquiète de l'influence grandissante de Moscou dans le pays, M. Touadéra a par ailleurs défendu son implication, faisant valoir les exemptions à l'embargo sur les armes accordées à la Russie par l'ONU.

"Il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique", a-t-il déclaré.

 

© 2019 AFP  Mise à jour 10.04.2019 à 05:00

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 16:05

 

http://adiac-congo.com  Mercredi 10 Avril 2019 - 13:23

 

Dans une déclaration rendue publique par la présidence de l’instance de l’ONU, occupée actuellement par l’Allemagne, les membres du Conseil se sont dits, le 9 avril, disposés à réévaluer les dispositions liées au blocus imposé au gouvernement centrafricain pour éventuellement les suspendre ou les lever progressivement.

Le Conseil a salué « les efforts considérables accomplis par les autorités centrafricaines, en coordination avec les partenaires internationaux, pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité ». Ses membres se sont, par ailleurs, félicités de la signature, le 6 février dernier à Bangui, d’un accord de paix entre le gouvernement et quatorze groupes armés.

Fort des termes du document, le Conseil de sécurité a exprimé son intention de définir, au plus tard le 30 avril, des objectifs de référence clairs et précis relatifs à la réforme du secteur de la sécurité, au processus de Désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR). Il envisage également des réformes sur la gestion des armes et munitions, comme base sur laquelle ses membres pourront se fonder pour réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées à la Centrafrique.

Les objectifs de référence pour lesquels l’ONU se propose de faire ce travail sont d’ores et déjà connus. Il s’agit d’inciter à des progrès dans la mise en œuvre effective par le gouvernement du programme national de DDRR; l’établissement par le gouvernement d’un document de planification indiquant en détail les besoins concernant les installations de stockage d’armes et munitions, la formation des membres des forces de défense et de sécurité, et la vérification de leurs antécédents. Ceci, dans le but d’assurer la gestion de ces armes et munitions et de ces installations, et adoption de mesures concrètes pour accroître de manière satisfaisante les capacités de stockage et de gestion.

A ces objectifs s’ajoutent la finalisation par le gouvernement d’un protocole relatif à l’enregistrement et à la gestion des armes livrées aux autorités centrafricaines; la conclusion de la mise en service de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, de petit calibre et le commencement des travaux de la Commission ; l’établissement d’un protocole relatif à la collecte, la destruction ou au transfert aux forces armées et aux forces de sécurité intérieure des armes et munitions en surplus, non enregistrées ou détenues illicitement, qui ont été saisies par les autorités.

Rappelons que les autorités centrafricaines ont plusieurs fois vainement demandé la levée de l’embargo sur les armes. Mais deux pays, notamment la Russie et la France, ont obtenu depuis 2017 des exemptions pour livrer des armes à la Centrafrique dans le cadre de la reformation de son armée. Par contre, une demande chinoise similaire n’a pour l’heure pas abouti pour des raisons inconnues.

 Nestor N'Gampoula

 

 

Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra optimiste à l’avenir de l’accord de paix

 

http://adiac-congo.com    Mercredi 10 Avril 2019 - 14:08

 

Le président centrafricain a dit, le 9 avril, croire que le gouvernement et les groupes armés parviendront sûrement à mettre en application le texte signé en février à Khartoum, au Soudan, et ayant débouché sur la formation d’un gouvernement incluant plusieurs de leurs membres.

En visite à Washington, Faustin-Archange Touadéra a évoqué l’importance de l’accord, le huitième du genre signé depuis le début de la crise centrafricaine marquée par le renversement, en mars 2013, du président François Bozizé. Il a souligné que le document comportait des mesures sur des sujets cruciaux comme le partage du pouvoir.

Fin mars dernier, le chef de l’Etat centrafricain avait désigné un nouveau gouvernement accordant davantage de portefeuilles aux groupes armés signataires de l’accord de paix.

« Nous pensons que le texte peut être le dernier accord si nous tous, nous engageons fermement à sa mise en œuvre (…). Cet accord a quelque chose de plus que les autres parce que toutes les parties prenantes ont eu le temps nécessaire pour discuter tous les points qui ont fait l’objet du document »,a-t-il déclaré lors d’une rencontre à l’institution United states institute of peace.

L’accord de paix a aussi réglé des questions importantes comme la demande insistante de certains combattants de ne pas être poursuivis en justice, selon le président centrafricain.

« C’est vrai qu’il y a eu des moments difficiles dans ces négociations, notamment les questions de l’impunité - c’est à dire, la question d’amnistie - et aussi le partage de pouvoir (…). Mais je pense que, en respectant les paramètres, toutes les parties se sont rendues compte que nous ne pouvons pas avoir la paix en mettant de côté les questions de justice », a-t-il poursuivi.

Durant son séjour dans la capitale américaine, Faustin-Archange Touadéra doit rencontrer le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Il entend, par ailleurs, encourager les investissements américains dans son pays, riche en ressources naturelles.

En réponse aux préoccupations de certains pays, dont la France, qui s’inquiètent de l’influence grandissante de la Russie en Centrafrique, le chef de l’Etat centrafricain a défendu l’implication des autorités russes sur le terrain, tout en faisant valoir les exemptions à l’embargo sur les armes accordées à Moscou par l’ONU. « Il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique », a-t-il assuré.

Pour rappel, notons que la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013, notamment après le renversement de François Bozizé par la Séléka, rébellion à majorité musulmane. Les exactions commises par cette coalition avaient suscité une riposte de milices d’auto-défense, baptisées antibalaka. Pour rétablir la sécurité, la France avait alors lancé l’opération militaire Sangaris, sous mandat de l’ONU.

 

 Nestor N'Gampoula

Centrafrique : le Conseil de sécurité va réexaminer les mesures d’embargo sur les armes
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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 15:59
Mission du Pdt TOUADERA à Washington
Mission du Pdt TOUADERA à Washington
Mission du Pdt TOUADERA à Washington
Mission du Pdt TOUADERA à Washington
Mission du Pdt TOUADERA à Washington

 

 

CENTRAFRIQUE : CONVIVIALITÉ ENTRE LE CHAIR PERSON TOUADERA ET CHRISTINE LAGARDE, PATRONNE DU FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL

 

 

Washington, après un régal laborieux dans l'un des nobles offices du parlement américain dit "Capitole" avec des élus de la Chambre des représentants dont les Honorables FORTENBERRRY et CICILINE, le Président TOUADERA s’est aboulée dans les murs du Fonds Monétaire Internationale désigné par le vocable "FMI" pour un tête à tête stratégique avec Mme Christine Lagarde, Directrice Générale de ladite institution. 

 

La hôte a arpenté avec le Chair person centrafricain autours de la mise en œuvre de l’accord de paix de Khartoum et les différents coûts additionnels générés par les nouveaux mécanismes mis en place dont le Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement, ensuite le fonctionnement de l'unité Spéciale Mixte et l'appui à la réforme du secteur de sécurité.

 

Le FMI a congratulé le Gouvernement centrafricain pour  son cran hardiment manifesté et les réformes sans ambages à l'encontre de toutes aboulies des machinateurs pour brondir l'étendard de la RCA dans le concert de nations, dont l'exemple latent : l'accord de paix de Khartoum.

 

 

CENTRAFRIQUE : LE GOUVERNEMENT VIENT DE SCELLER UN ACCORD MULTILATÉRAL DE FINANCEMENT D'UN PROJET DE CONSTRUCTION D'UNE CENTRALE SOLAIRE. 

 

Washington, le Gouvernement centrafricain représenté par les Ministres de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Son Excellence Félix Moloua  et des Finances et du Budget Son Excellence Henri- Marie Dondra, a scellé ce jour à Washington un accord multilatérale de financement d'un projet de construction d'une centrale solaire à hauteur de quarante cinq millions (45 000 000$) de dollars américains avec la Banque Mondiale. 

 

Il sied de noter que  comme à la tradition cette signature sera secondée par celle du contrat avec la firme adjudicataire dans les mois à venir à fin de placer les plateformes photos voltaïque sous le cagnard centrafricain puissamment puissant étant un pays proche de la ligne imaginaire qui partage la terre en deux parties. 

 

Avec ce projet la  République Centrafricaine veut faire une occlusion avec les éternels délestage qui annihilent le décollage afin de se doter d'une usine d'énergie solaire qui procurera à cette nation environ 25 mégawatts et contribuer à l'ascension de l'économie nationale étant le pilier 3 du plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA).

 

 

Washington 8 avril 2019: Les  réunions groupées du FMI et de la Banque mondiale de printemps  m'ont permis avec mon collègue du plan d'avoir le privilège d'accompagner le président de la république dans ses différentes rencontres de travail. En marge de l'invitation des autorités américaines, le président Faustin archange a rendu visite à la  vice-présidente de la banque Mondiale dans la journée du 8 avril 2019, aux hommes d'affaires américains et certaines ONG de ce pays.

Tour à tour le président a brossé la situation sécuritaire, sociale, économique de son pays et  présenté les avancées obtenues, notamment la concrétisation de l'accord de paix,  signé avec les groupes armés à ses interlocuteurs.  De  ces rencontres nous pouvons retenir une aide plus accrue de la banque mondiale au plan énergétique,  un accompagnement dans le cadre du  développement du capital humain,  une promesse d' une révision à la hausse de l'aide budgétaire en faveur de la république centrafricaine 100 millions de dollars environ, le financement du numérique et  l'augmentation de l'enveloppe de IDA de 2019 pour le secteur agricole. 

A la chambre de commerce de Washington le président a rencontré des hommes d'affaires prêts à se rendre en Centrafrique pour investir en raison des opportunités présentées par le chef de L'état.  La chambre de commerce a pris la résolution d'organiser en septembre 2019 des journées sur la RCA a New York. La plate-forme  religieuse américaine a figuré également au calendrier du président. Catholiques, protestants, musulmans tous étaient présents pour écouter le président. 

Ils ont salué la détermination de Touadera dans son travail de relèvement de la RCA mais félicité également le courage de la plate-forme religieuse centrafricaine en citant le cardinal Nzapalainga et l'imam Kobine Layama.  Il faut rappeler que cette plate-forme américaine travaille déjà en Centrafrique et envisage renforcer sa coopération avec la RCA. Mes collègues du plan, affaires étrangères, défense étaient également présents. Le 9 avril 2019 le président rencontrera Christine Lagarde directrice générale du FMI.

 

Que dieu vous bénisse et protège la RCA

 

H.M. DONDRA

 

WASHINGTON : LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RCA AU CŒUR DE LA MISSION DU CHEF DE L’ETAT PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUDERA 

 

En mission au pays de l’oncle Sam, le président de la République Professeur Faustin Archange Touadéra, et les ministres des finances et du Budget Henri-Marie Dondra, de l’économie du plan et de la coopération Félix Moloua, des affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger Sylvie Baipo Témon et de la défense Marie-Noëlle Koyara ont mis à profit ce séjour américain pour mener une opération de charme en faveur du financement du développement socioéconomique de la RCA. 

 

Dès son arrivée dans la capitale américaine, le chef de l’Etat centrafricain Professeur Faustin Archange Touadéra a contacté les autorités politiques des Etats Unis d’Amérique (U.S.A.) avec lesquelles, il a échangé sur le dossier centrafricain. Des hommes d’affaires  et des représentants de certaines ONG américaines ont également échangé avec le chef de l’Etat. Ces rencontres ont permis au président de la République de faire un long plaidoyer en faveur du développement soutenable et durable de la République centrafricaine.  Conscient de la nécessité de susciter l’engouement des investisseurs américains de tous bords, le président Touadéra a convaincu ses partenaires qui, ont promis l’accompagner dans l’œuvre de la reconstruction de son pays. La chambre 3 de commerce de Washington et la plate-forme religieuse des U.S.A.  se sont également positionnées sur le starting-block.  Le président Touadéra a été très convaincant dans sa présentation, ce qui a suscité l’intérêt des hommes politiques, des hommes d’affaires et des religieux américains qui ont manifesté leur bonne volonté d’accompagner le président FAT dans la reconstruction de la RCA. 

 

Pour la journée du 8 avril 2019, la présidente par intérim de la banque mondiale a reçu le président Faustin Archange Touadéra  et ses ministres pour échanger sur l’évolution de la situation sécuritaire, économique, sociale, et le problème de la disponibilité de l’énergie en Centrafrique. L’accord de paix récemment négocié à Khartoum et signé Bangui, l’éducation, la santé,  l’aide budgétaire et les projets financés par la banque mondiale ont  été passés au peigne fin lors de ces discussions. La banque mondiale a été très réceptive aux propos du chef de l’Etat, et  promet des réponses adéquates à ces problèmes.  Elle a alors décidé d'apporter une aide budgétaire significative d'environ 100 millions de dollars et un appui financier conséquent pour l'essor de l'agriculture, de l'énergie et du numérique. 

 

sources : Palais Renaissance

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