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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 20:12
Vladimir Poutine envoie des soldats russes en Centrafrique

 

 

Vladimir Poutine envoie des soldats russes en Centrafrique

 

Par Modeste Dossou le 17 Avr 2019 à 13: 09

 

La Russie enverra jusqu’à 30 soldats dans la République centrafricaine dans le cadre d’une mission des Nations Unies visant à stabiliser le pays, a annoncé lundi un décret signé par le président Vladimir Poutine.

 

Selon le décret, le contingent russe comprendrait des observateurs militaires, des officiers d’état-major et des spécialistes des communications militaires. « Le ministère russe de la Défense doit envoyer à la mission des Nations unies jusqu’à 30 soldats des forces armées russes en tant qu’officiers de liaison, observateurs militaires et officiers d’état-major », indique cet ordre. Le financement du séjour de l’armée russe en République centrafricaine sera aux frais de l’ONU. Moscou a déjà envoyé du matériel militaire en RCA et des instructeurs russes aident sur le terrain à former les forces armées du pays. Toutefois, le document indique que le ministère russe de la Défense a le droit de retirer les troupes russes des forces de l’ONU «au cas où la participation des militaires aux activités de maintien de la paix deviendrait impossible en raison de changements dans la situation politico-militaire internationale».

Une guerre civile est en cours en RCA depuis 2012. Diverses sources ont rapporté ces dernières années que des mercenaires russes associés à la compagnie militaire privée Wagner travaillaient dans le pays en tant qu’instructeurs militaires. Trois journalistes russes qui enquêtaient sur le rôle du PMC de Wagner dans la région ont été tués en RCA en juillet 2018.

 

 

CENTRAFRIQUE : 30 SOLDATS RUSSES INTÈGRENT BIENTÔT LA MINUSCA

 

http://www.actualite-news.com  par Nadia Chahed le 17 avril 2019.

 

Trente soldats russes vont intégrer, dans les prochains jours, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), ont rapporté mercredi des médias locaux et africains, citant un décret du président russe Vladimir Poutine.

Le contingent russe sera composé d’officiers, d’observateurs militaires et de spécialistes en communication militaire, précise l'Agence de Presse Africaine ( APA).

Précisant que le président Vladimir Poutine a signé, lundi dernier, le décret autorisant l’intégration de ses militaires dans la force onusienne, l'APA explique que l'envoi de soldats russes en Centrafrique a été rendu possible par le rapprochement entre Moscou et Bangui.

Le financement du séjour de l’armée russe en République centrafricaine sera aux frais de l’ONU, précise le site Beninwebtv, rappelant que Moscou avait déjà envoyé du matériel militaire en RCA et des instructeurs russes aident sur le terrain à former les forces armées du pays.

Toutefois, le décret présidentiel indique que le ministère russe de la Défense a le droit de retirer les troupes russes des forces de l’ONU "au cas où la participation des militaires aux activités de maintien de la paix deviendrait impossible en raison de changements dans la situation politico-militaire internationale".

Selon plusieurs sources des mercenaires russes associés à la compagnie militaire privée Wagner travailleraient dans le pays en tant qu’instructeurs militaires.

Trois journalistes russes qui enquêtaient sur le rôle de la compagnie Wagner dans la région ont été tués en RCA en juillet 2018.

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 19:35

 

Centrafrique : l'expulsion de huit faussaires camerounais

 

Huit ressortissants camerounais impliqués dans la contrefaçon en République centrafricaine ont été expulsé lundi, a annoncé mardi lors d'un point de presse le ministre centrafricain de l'Intérieur chargé de la Sécurité publique, Henri Wanzé Linguissara.

Arrêtés le week-end dernier, ces faussaires camerounais sont accusés de la contrefaçon des pièces administratives tels que passeports, carte nationale d'identité, cartes de séjour, cartes grises des automobiles, permis de conduire, d'après le ministre.

Leur expulsion est en conformité avec les lois centrafricaines, a souligné M. Linguissara, qui a dit avoir associé à la procédure d'expulsion les hauts responsables de la police que sont le directeur général et le directeur de la surveillance du territoire.

Au sujet des trois Centrafricains relaxés dans cette affaire, le ministre considère que ceux-ci était ses indicateurs. 

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : l'UA, l'ONU et l'UE déterminées à soutenir la mise en œuvre de l'accord de paix

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 17-04-2019

 

Les membres de la mission conjointe internationale de paix que sont Smail Chergui, Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies (ONU) en charge des opérations de maintien de la paix, et Koen Vervaeke, Directeur général - Afrique du service européen pour l'action extérieure de l'Union européenne (UE), ont exprimé mardi l'engagement des institutions qu'ils représentent afin de mettre en œuvre l'accord de paix du 6 février dernier.

Au sortir d'une réunion dite stratégique ce mardi avec le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada, M. Chergui a reconnu que "la mise en œuvre de l'accord de paix est aujourd'hui en cours et en bonne voie". Il a promis que "tous les actes qui sont attendus du gouvernement en matière de sécurité, de relèvement économique, de diplomatie", vont également être soutenus.

M. Lacroix, lui, a déclaré que la rencontre avec le Premier ministre est "tournée vers l'action, vers des points précis pour lesquels nous allons travailler ensemble". Tout comme son prédécesseur, il a insisté "sur le soutien total de la MINUSCA et le soutien total des Nations Unies y compris des agences, des fonds et des programmes pour travailler ensemble afin que cet accord progresse et que dans toutes les zones du pays, les populations puissent voir rapidement la différence".

A son tour, M. Vervaeke, a quant à lui parlé "de la mise en œuvre de l'accord dans le cadre d'une feuille de route qui serait une boussole pour l'action centrafricaine en soutien avec les partenaires". Il a clairement relevé "la détermination du gouvernement de mettre en œuvre les différentes dispositions de l'accord et pour faire en sorte que pour la population centrafricaine, cet accord fasse la différence".

Arrivés dans la capitale centrafricaine dimanche, les membres de la mission internationale de soutien à l'accord de paix en République centrafricaine, ont effectué lundi une visite dans deux localités centrafricaine que sont Bambari (centre) et Bangassou (sud-est). 

 

Source: Agence de presse Xinhua

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 18:49
Centrafrique: Incendie au marché Sica 2, plus de 10 millions de Cfa

 

Un incendie dont on ignore les origines a touché 4 boutiques au marché Sica 2 dans le 2ème arrondissement de Bangui, occasionnant la perte de plus de 10 millions de francs Cfa. Les sapeurs-pompiers, contactés, ne sont pas arrivés sur les lieux.

Au moins 4 boutiques ont été touchées par les flammes aux environs de 4 heures du matin ce 15 avril. Des matériels informatiques, des appareils électroniques, des aliments de consommation et autres produits de premières nécessités ont été détruits. Le feu s'est très vite propagé et a touché plusieurs autres boutiques juxtaposées. Les habitants du secteur, les passants et certains commerçants ont tenté d'éteindre le feu mais leurs moyens étaient limités.

"Vers 4 heures du matin, nous avons entendu des cris, nous sommes sortis et il y avait déjà le feu dans les boutiques au niveau du marché. Les jeunes du quartier ont essayé d'éteindre, mais c'était difficile vu la quantité d'eau utilisée", a expliqué une fille, voisine du marché Sica 2.

L'indignation des habitants et des commerçants fuse suite à la non assistance des sapeurs pompiers. Malgré l'insistance au téléphone, ces derniers ont déclaré qu'ils n'ont pas les moyens pour intervenir. Les habitants et commerçants ne cachent pas leur colère.

"Ils étaient en mesure de nous secourir parce qu'ils n'avaient pas de carburant. Nous leur avons proposé d'assurer le carburant, mais ils n'ont pas fait le déplacement pour arriver sur les lieux", s'est indigné une habitante se disant "dépassée".

Cette dame a demandé aux "autorités du pays de faire un geste" en dotant les sapeurs-pompiers en carburant pour leur permettre de "sauver la population".

Au camp des sapeurs pompiers situé aux 36 villas, le personnel ne s'est rendu disponible pour faire des déclarations. Selon des indiscrétions, les véhicules et les agents sont disponibles mais le carburant manque cruellement à cette unité.

 

Source: radiondekeluka.org

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 18:36
Les révélations de Disclose sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen

 

 YÉMEN DÉFENSE RENSEIGNEMENT

 

Les révélations de Disclose sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen

 

par Olivier Fourt RFI Publié le  15-04-2019  • Modifié le  15-04-2019 à 15:39

 

La sonnette d'alarme depuis longtemps. Mais, cette fois, le travail d'investigation des journalistes se base notamment sur une fuite d'un rapport de la Direction du renseignement militaire (DRM) présenté au gouvernement probablement lors d'un conseil de défense restreint le mercredi 3 octobre 2018.

Ciblage perfectible

La note de la DRM porte la mention « Confidentiel Défense-Spécial France » et date de l'automne 2018. Elle fait le point sur la situation régionale et liste l'ensemble du matériel en possession des armées saoudiennes et émiriennes ainsi que leur éventuel emploi au Yémen. Sans surprise, leur utilisation était déjà connue, ce rapport officiel affirme que l'armée de l'Air saoudienne bombarde le Yémen, avec ses F-15 Eagle d'origine américaine, et ses Typhoon et Tornado d'origine britannique, les attaques se faisant depuis les bases du sud du royaume, Taif et Khamis Mushait. Le rapport souligne « l'aide américaine en matière de ciblage » mais pointe des « lacunes » en termes d'appui aérien rapproché au profit des troupes au sol.

Armes françaises

Côté armement français, le rapport de la DRM rappelle que les Mirage 2000 livrés par la France aux Émirats Arabes Unis sont employés au Yémen, au départ de la discrète base émirienne d'Assab en Érythrée. Les auteurs du rapport rappellent en page 1 « qu'aucun élément ne permet de conclure à la présence de matériel français sur le front ». Signe que la DRM est très soucieuse de savoir comment l'Arabie saoudite utilise le matériel tricolore. Cela traduit aussi peut-être le manque de fiabilité et de transparence du partenaire saoudien aux yeux du renseignement militaire français. Côté matériel terrestre, le rapport confirme l'utilisation des chars Leclerc émiriensdans les opérations de la reconquête d'Hodeïda de fin septembre 2018. Concernant les canons d'artillerie Caesar vendus à l'Arabie saoudite, ils seraient toujours stationnés à la frontière yéménite, mais leur portée de 42 km permet d'atteindre le nord du pays. La DRM reconnaît toutefois qu'en septembre 2018, elle n'était pas « en mesure de localiser précisément les pièces d'artillerie saoudiennes déployées à la frontière ».

 

Un grand nombre d'informations qui sont révélées viennent corroborer ce que nous disions déjà depuis un moment, nous, ONG. Ce qu'on apprend c'est que le ministère des Armées, la direction du renseignement militaire, ont fait un effort de listage des armes françaises employées par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis au Yémen...

Aymeric Elluin d'Amnesty International15/04/2019 - par RFI

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 18:34
La Russie va renforcer le contingent de l'ONU en Centrafrique
La Russie va renforcer le contingent de l'ONU en Centrafrique

 

 

AFP 15 avril 2019

 

La Russie va envoyer 30 militaires renforcer les troupes de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca), selon les termes d'un décret signé lundi par le président russe Vladimir Poutine.

"Le ministère de la Défense va envoyer jusqu'à 30 militaires en tant qu'officiers de liaison, observateurs militaires et officiers d'état-major", précise ce décret publié sur le portail officiel.

En février, un accord de paix a été signé entre Bangui et 14 groupes armés qui contrôlent une partie du pays et se disputent le contrôle de ses ressources.

La Minusca, forte de 12.000 soldats, est déployée depuis 2014 en Centrafrique mais n'a pas su endiguer un nouveau cycle de violences depuis fin 2016 et reste souvent prise à partie.

La Russie a de son côté fait une entrée remarquée depuis un an dans cet ancien "pré-carré" français: elle a livré des armes aux Forces armées centrafricaines (Faca) et assure désormais la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra.

En juillet 2018, trois journalistes russes qui enquêtaient sur la présence de mercenaires russes en RCA ont été assassinés dans des circonstances troubles.

La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 18:17
Paix : Grande réunion de travail à la Primature
Paix : Grande réunion de travail à la Primature
Paix : Grande réunion de travail à la Primature
Paix : Grande réunion de travail à la Primature

 

Le premier ministre Firmin Ngrébada a présidé ce mardi 16 avril 2019, une grande réunion regroupant le secrétaire général adjoint de l’ONU Jean-Pierre Lacroix, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA Smail Chergui, le directeur général-Afrique du service européen pour l’action extérieure de l’UE Koen Vervaeke, le chef de la Minusca Mankeur Ndiaye, l’ambassadeur de l’UA en Centrafrique et l’ambassadrice de l’UE Samuella Isopi. La réunion s’inscrit dans le cadre de la mise au point sur la visite de terrain effectuée à Bambari et à Bangassou et la préparation de la grande rencontre du groupe international de soutien.

C’est du moins un succès après la signature de l’accord de paix qui a permis au pays d’entamer une nouvelle avancée pour son relèvement. Le premier ministre Firmin Ngrébada qui est un acteur formidable pour la signature dudit accord, tient quant à sa mise en œuvre, laquelle, avec la mission conjointe Gouvernement-partenaires internationaux cités ci-haut, une visite de terrain a été effectuée le 15 avril à Bambari et à Bangassou en vue de toucher du doigt la réalité des avancées significatives enregistrées après la signature de cet accord de paix et de la réconciliation.

A la fin de cette grande réunion élargie permettant de faire la mise au point de ce déplacement à l’intérieur du pays, Smail Chergui a confié à la presse que : « Nous constatons que la mise en œuvre de l’Accord de paix est en cours et bonne voie. Je profite de l’occasion pour réaffirmer la disponibilité des Nations-Unies-Union Africaine-Union Européenne à soutenir de manière déterminée cette mise en œuvre de l’accord et d’accompagner le gouvernement pour tous les efforts pour tous les actes qui sont attendus de part en matière de sécurité, le relèvement et la coopération ».

Jean-Pierre Lacroix de l’ONU a quant à lui préciser que cette réunion tenue avec le premier ministre centrafricain permet de confirmer l’engagement de l’ONU et ses Agences pour que cet accord de paix progresse en vue de permettre à la population de vivre en paix. Selon lui, le constat enregistré à Bambari et Bangassou, confirme qu’il y’a un net retour à la paix et la stabilité dans la région. C’est pour dire que chacun a compris que cet accord de paix est une opportunité unique pour le pays pour sortir définitivement des crises connues. Ce dernier a promis que l’ONU sera toujours aux côtés de la RCA pour lequel, « le gouvernement peut compter sur l’ONU pour des appuis multiformes ».  

Il faut noter que cet accord de paix est une nouvelle page qui s’ouvre pour le pays. « Cet accord de paix est une feuille de route, une boussole dont les partenaires s’engagent résolument pour sa mise en œuvre », a déclaré pour sa part, Koen Vervaeke de l’Union européenne qui a souligné que chacun des parties signataires de l’accord doit prendre sa responsabilité et les partenaires sont déterminés à accompagner la réussite de cet accord dont l’Europe accompagne la RCA depuis des années avec tout ce qu’elle offre dans le domaine de la sécurité et le développement, en témoigne les projets mis en œuvre.

 

@PRESSE PRIMATURE

 

Verbatim des déclarations du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), l’Ambassadeur Smail Chergui, du Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et du Directeur général Afrique du Service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE), Koen Vervaeke, suite à leur réunion avec le Premier Ministre de la République centrafricaine, Firmin Ngrebada.

 

Bangui, 16 avril 2019

 

Ambassadeur Smail Chergui, Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA

 

Nous venons d’avoir une séance de travail avec Son Excellence Monsieur le Premier ministre, et ce, suite à la visite que nous avons effectuée hier à l’intérieur du pays et qui nous permet aujourd’hui de constater que la mise en œuvre de l’Accord est en cours. Elle est en bonne voie et nous avons saisi cette occasion pour renouveler la disponibilité des trois organisations de soutenir de manière déterminée cette mise en œuvre et d’accompagner le Gouvernement pour tous les actes qui sont attendus de lui en matière de sécurité, en matière de relèvement économique et dans cet exercice, la relance de ses relations avec les pays voisins. Voilà en un mot, c’est ce à quoi nous nous sommes exercés ce matin. Merci.

 

Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix

 

D’abord en un mot, je voudrais remercier son Excellence Monsieur le Premier ministre de nous avoir reçu, Smail Chergui, Koen Vervaeke et le Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye. Nous avons eu avec Monsieur le Premier ministre une réunion extrêmement concrète, extrêmement tournée vers l’action, vers des points précis pour lesquels nous allons travailler ensemble. Nous avons réaffirmé le soutien total de la MINUSCA et le soutien total des Nations unies y compris des agences, des fonds et des programmes pour travailler ensemble afin que cet Accord progresse et que dans toutes les zones du pays, les populations puissent voir rapidement la différence. Cette réunion faisait suite à une visite de terrain hier où avec le Premier ministre nous sommes allés à Bambari et Bangassou. Nous avons pu observer sur place que le retour à la paix, le retour à la stabilité avance dans ces deux préfectures et que la paix est possible. Chacun doit comprendre que cet Accord est une fenêtre d’opportunité unique et que cette fenêtre nous devons éviter qu’elle se referme. Au contraire nous devons faire en sorte qu’elle soit grande ouverte pour que lorsque nous reviendrons d’ici quelques mois, nous voyons déjà des progrès encore plus substantiels. Donc comptez sur notre détermination et le peuple centrafricain, les autorités centrafricaines. Les signataires peuvent compter sur notre appui total.

 

Koen Vervaeke, Directeur général Afrique du Service européen pour l’action extérieure de l’UE

 

Merci bien au nom de l’Union européenne avec l’Accord de paix. Il y a une nouvelle phase qui s’est ouverte ici en République centrafricaine. La feuille de route, la boussole pour l’action centrafricaine mais aussi en soutien avec les partenaires, c’est évidemment sa mise en œuvre. La réunion que nous avons eu ce matin avec le Premier ministre a fait voix de cette détermination de ce Gouvernement de mettre en œuvre les différentes dispositions et pour faire en sorte que pour la population centrafricaine, cet accord fasse la différence. Il y a un nouveau Gouvernement qui est inclusif, qui englobe aussi les groupes armés et donc c’est une chance tout à fait inouïe pour aller de l’avant. Chacun doit prendre sa responsabilité et nous en tant que partenaires, nous sommes tout à fait déterminés à accompagner sa mise en œuvre, la mise en œuvre de l’Accord. L’Europe a été avec la République centrafricaine depuis des années avec tout ce que nous pouvons offrir dans le domaine de la sécurité, dans le domaine politique et dans le domaine du développement. Nous sommes tout à fait déterminés à continuer à apporter notre contribution. Un élément clef du succès, c’est la coopération entre Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne et je crois que notre présence ensemble ici en témoigne. Elle traduit aussi le travail quotidien et concret ici sur le terrain par nos trois organisations. Merci.

 


Strategic Communication & Public Information Division


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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 18:09

 

Rédigé par leral.net le Samedi 13 Avril 2019 à 12:09 

 

Agée de 44 ans et vivant à Luisant près de Chartres, une mère de famille d’origine centrafricaine a été condamnée mercredi 3 avril à trois mois de prison avec sursis. Motif de cette condamnation : elle a introduit un piment dans le vagin de sa fille de 14 ans, selon elle, pour la punir d'avoir eu des relations sexuelles. 


La quadragénaire a fait pression sur son neveu, un jeune homme âgé de 23 ans, pour l'aider à exercer des violences sur sa fille, sinon il serait vidé de la maison. Il a donc aidé sa tante à tondre sa jeune cousine, ‘’pour qu’elle soit vilaine’’. Reconnu coupable de "violences", il n'a écopé d'aucune peine. 


Selon les faits rapportés par L'Echo républicain, elle a introduit un piment dans le sexe de sa fille pour la punir d'avoir eu des relations sexuelles. Elle suspectait en effet l'adolescente d'avoir couché avec un homme plus âgé qu'elle. 


C’est en décembre 2017 que tout a commencé, alors que la famille vivait encore à Nantes. A plusieurs reprises, la jeune fille venait de faire des fugues et ses parents pensaient qu'elle se prostituait. 


‘’Ils l'ont alors retrouvée et l'ont battue à coups de ceinture avant de lui mettre un piment dans le vagin. Ils ont aussi envisagé de la renvoyer en Centrafrique pour qu'elle subisse un vrai rituel de désenvoûtement. La mère de famille a donc été condamnée mais son autorité parentale ne lui a pas été retirée’" selon la même source. 


afriquefemme.com

Pour punir sa fille, cette mère centrafricaine lui met du piment dans le sexe
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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 17:54
Le Canada prêt à augmenter sa souscription au capital de la BAD

 

Le Canada, prêt à augmenter de 1,1 milliard de dollars sa souscription au capital exigible de la Banque africaine de développement

 

Washington, États-Unis, le 15 avril 2019 – La Banque africaine de développement salue l’annonce du gouvernement du Canada, faite vendredi 12 avril 2019 à Washington, se déclarant prêt à augmenter temporairement sa souscription à son capital exigible d’une somme allant jusqu’à 1,1 milliard de dollars.

L’annonce de ce partenaire de longue date de la Banque a été faite par Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres du Canada, en marge des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Les gouverneurs de la Banque doivent maintenant se prononcer.

« Je suis heureuse de dire qu’aujourd’hui, le Canada fait la preuve de son engagement envers les pays africains et de la confiance qu’il accorde à la Banque africaine de développement en annonçant que le pays apportera temporairement jusqu’à 1,1 milliard de dollars au capital exigible de l’institution, selon ses besoins », a déclaré Maryam Monsef devant les corps diplomatiques en poste à Washington et les gouverneurs de la Banque – dont David Stevenson, qui représente le Canada, la Chine, la Corée, la Turquie et le Koweït –, ainsi que les directeurs généraux. Des membres de la haute direction de la Banque étaient également présents.

Le capital exigible fait office de garantie pour les actionnaires, à qui la Banque africaine de développement peut faire appel, si besoin, pour faire face à ses obligations sur fonds empruntés. 

Cette annonce intervient un jour après la réunion des gouverneurs de la Banque venus à Washington dans le but d’y poursuivre les discussions sur une 7e augmentation générale de son capital (AGC).

« La Banque africaine de développement est un partenaire privilégié du Canada et nous sommes déterminés à soutenir ses pays membres africains. Le Canada et les Canadiens sont fiers de leur longue tradition de partenariat et de collaboration avec l’Afrique », a poursuivi Maryam Monsef. Le Canada est décidé à faire en sorte que « pas moins de 50 % de l’aide bilatérale au développement soient consacrés à l’Afrique subsaharienne d’ici à 2021-2022 », a-t-elle précisé.

Pour le président de la Banque, Akinwumi Adesina, « l’engagement et le soutien du Canada représentent un énorme coup de pouce à l’institution. La Banque sera en mesure de renforcer sa notation triple A et d’augmenter les prêts qu’elle octroie à ses pays membres parallèlement aux discussions en cours entre tous les actionnaires en vue d’une augmentation générale du capital ». « Votre annonce témoigne clairement de la grande confiance que le Canada accorde à la Banque africaine de développement », a-t-il ajouté, en remerciant le Premier ministre, Justin Trudeau, pour son soutien indéfectible.

Maryam Monsef a appelé les autres pays membres du Groupe de la Banque africaine de développement, que les agences de notation créditent d’un triple A, à se joindre au Canada pour souscrire temporairement au capital exigible de la Banque. « J’espère sincèrement que cette annonce facilitera les négociations sur l’augmentation générale du capital et contribuera à soutenir vos efforts. Le Canada est à vos côtés ».

Lors d’une réunion bilatérale de suivi, Maryam Monsef et le président Adesina ont discuté des valeurs et des intérêts communs en matière d’égalité des sexes et d’amélioration de l’accès des femmes aux financements, ainsi que des enjeux relatifs au changement climatique et aux énergies renouvelables.

Membre – donc actionnaire – du Groupe de la Banque africaine de développement depuis janvier 1983, le Canada a participé à toutes les augmentations générales de capital de la Banque. En 2010, au cours de la période de négociations sur la 6e AGC, le pays avait injecté un capital exigible temporaire, une décision qui avait permis à la Banque de continuer d’apporter son soutien aux pays membres régionaux au lendemain de la crise financière internationale.

Au 30 juin 2018, le capital total souscrit par le Canada s’élevait à 3,5 milliards de dollars américains, dont 252 millions de dollars versés et 3,22 milliards de dollars en capital exigible. Le Canada figure ainsi au 4e rang des pays membres actionnaires non africains de la Banque.

 

Contact médias :

Nafissatou Diouf, Responsable de division, Département des relations extérieures et de la communication, Banque africaine de développement -email : n.diouf@afdb.org

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 17:44
Le dernier accord de paix avec la République centrafricaine tiendra-t-il ?

Lu pour vous

 

République centrafricaine: Le dernier accord de paix avec la République centrafricaine tiendra-t-il ?

 

ANALYSE Par Mohamed M Diatta

 

L'accord de paix conclu le 6 février entre le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) et 14 groupes armés reconnus est le huitième accord de ce type enregistré depuis que le pays est tombé dans la violence en 2012.

Cela a été fait après 10 jours de pourparlers à Khartoum, s'appuyant sur plus de deux ans d'intenses négociations dans le cadre de l'Initiative de l'Union africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. L'initiative de l'UA a prévalu sur tous les autres efforts parallèles et les a finalement réunis en un seul processus. Les groupes armés contrôlent environ 80% du pays.

Bien que cet accord soit un succès diplomatique pour l'UA et ses partenaires, certains sont sceptiques quant à sa viabilité. En quoi est-il différent des sept accords précédents et de la demi-douzaine d'accords majeurs signés depuis l'Accord de Bangui de 1997?

L'accord est un document complet couvrant les principes fondamentaux d'une résolution durable du conflit. Il décrit également les rôles et les responsabilités du gouvernement, des groupes armés, de la région et de la communauté internationale.

L'accord de paix de ce mois pourrait être le fondement d'une RCA pacifique et prospère

Il contient des dispositions sur les principaux problèmes de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement; justice et réconciliation nationale; migration saisonnière du bétail; dispositions de sécurité transitoires; et la démocratisation. Le texte contient également un mécanisme pour la mise en œuvre et le suivi de l'accord.

Au cours des mois de consultation, les deux principaux sujets de discorde - en particulier entre le gouvernement et les groupes armés - portaient sur l’impunité et le partage du pouvoir. Bien que prêt à accorder certaines concessions concernant le partage du pouvoir, le gouvernement était réticent à envoyer le mauvais message et à saper la légitimité du président Faustin-Archange Touadéra.

Le gouvernement n'a pas voulu accorder une amnistie générale aux groupes armés, l'impunité étant reconnue comme l'un des principaux facteurs de la violence récurrente. Les citoyens ont également exigé la responsabilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité lors du Forum 2015 de Bangui sur la réconciliation nationale. Cette position est réaffirmée dans le dernier accord, même si certaines dispositions pourraient encore permettre l’impunité.

Plusieurs clauses du dernier pacte comprennent des concessions des principaux acteurs et prévoient un partage du pouvoir, notamment les sections sur la décentralisation et la mise en place d'un gouvernement inclusif.

Le fait que les groupes armés réunis à Khartoum témoignent de leur volonté de changer le statu quo

La composition du gouvernement inclusif sera un sujet de discorde. Il reste à voir quels portefeuilles ministériels seront alloués aux groupes armés et si tous les groupes seront inclus. Leur réaction à ces nominations et au partage du pouvoir au sein de l’administration sera cruciale.

Il est également proposé que l'Assemblée nationale adopte une loi accordant aux anciens chefs d'État centrafricains un statut spécial assorti d'avantages pécuniaires. Cette décision semble favoriser les ex-présidents exilés François Bozizé et Michel Djotodia, consultés lors des négociations.

Bien que l'amnistie générale ne soit pas explicitement prévue dans l'accord, deux clauses laissent place à la justice réparatrice et au pouvoir discrétionnaire du président. Une commission vérité, justice, réparation et réconciliation sera mise en place, ce qui devrait contribuer à instaurer la paix et la stabilité.

Dans l'accord, il est également possible que Touadéra utilise la grâce présidentielle de manière discrétionnaire si certains individus, notamment les dirigeants de groupes armés, devaient être condamnés. Toutefois, les décisions de la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation ne peuvent affecter les affaires portées devant la Cour pénale internationale ou la Cour pénale spéciale de la RCA.

La composition du gouvernement inclusif attendu devrait être un sujet de discorde.

Une limite évidente à cette approche est que la violence peut éclater entre le moment où une personne est arrêtée ou condamnée et une grâce présidentielle donnée. De plus, les pardons présidentiels sélectifs peuvent sembler injustes à ceux qui ne les obtiennent pas, ce qui provoque davantage de conflits.

Cependant, avant d’atteindre le point de grâce présidentielle, les parties - gouvernement et groupes armés - doivent commencer à appliquer l’accord de paix. Ce n'est pas arrivé dans le passé. Obtenir la signature des parties n’est pas un mince exploit - et l’initiative de l’UA a donné des résultats à cet égard, mais le véritable travail commence par la mise en œuvre.

La résistance est évidente des deux côtés et un nouveau gouvernement est toujours très attendu. L'absence lors de la signature à Bangui de certains chefs de groupes armés clés, notamment Nouredine Adam, Abdoulaye Hissen et Ali Darassa, soulève également des inquiétudes quant aux prochaines étapes.

La mise en place prévue d'unités spéciales mixtes de sécurité transitoires - composées de membres des forces gouvernementales et de groupes armés - prévues dans l'accord constituera un véritable test de la volonté des deux parties de coopérer.

Globalement, le contexte actuel semble favoriser un accord de paix durable. L'initiative de l'UA qui a réussi à réunir toutes les parties prenantes sous une même bannière témoigne du niveau d'engagement de tous les acteurs externes à mener à bien l'accord, en dépit des voix dissidentes. Dans le passé, des acteurs extérieurs à la RCA ont apporté un soutien financier et matériel à différentes factions internes, exacerbant les tensions et compromettant le retour d'une paix durable.

Il incombe également aux protagonistes centrafricains de s’engager eux-mêmes dans la mise en œuvre de l’accord. Le fait que les groupes armés réunis à Khartoum témoignent de leur volonté de changer le statu quo. L'UA et le gouvernement qui insistaient pour limiter le dialogue au gouvernement et aux groupes armés, afin d'éviter une répétition du Forum de Bangui, constituaient une stratégie appropriée.

Quand Touadéra est devenu président en 2016, il s'était engagé à engager un dialogue de fond avec les nombreux groupes armés de la RCA. Le processus a été long et exténuant, mais l'accord de ce mois pourrait être la base sur laquelle la paix sera finalement construite.

L'UA, en tant que garant principal et facilitateur du processus de paix en RCA, doit rester résolue à la mise en œuvre. En prenant les mesures appropriées énoncées dans l'accord, il devrait veiller à ce que le dur travail accompli jusqu'à présent ne soit pas gaspillé et à ce que le peuple de la RCA voie enfin la paix.

Mohamed M Diatta, chercheur, ISS Addis-Abeba

Lisez l'article original sur ISS.    www.issafrica.org 

 

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 17:22
Arrestation au Tchad d'un opposant équato-guinéen
Arrestation au Tchad d'un opposant équato-guinéen

 

La Guinée équatoriale en liesse après l’arrestation par les autorités tchadiennes de complotistes contre le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo

 

NEWSROOM  2019-04-14 (ADV) – Le département de la sécurité extérieure de Guinée équatoriale a informé ce samedi la population que le leader du parti politique Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), Andres Esono Ondo a été détenu jeudi dans la région du Guera à 500 km de N’Djamena, la capitale de Tchad, accompagné par le leader de l’UNDR, principal parti politique d’opposition du Tchad, Saleh Kebzabo.

D’après une note de presse du ministre de la sécurité extérieure de Guinée équatoriale, Juan Antonio Bibang Nchuchuma, lue dans les médias d’état, “l’objectif du voyage du leader de CPDS au Tchad avait comme unique but, l’acquisition des armes, munitions et terroristes pour commettre un coup d’état en Guinée équatoriale avec le financement étranger”.

Le même ministre de la sécurité doit se rendre ce samedi au Tchad, il sera porteur d’un message du président de Guinée équatoriale à son homologue Idriss Déby, selon une source proche de la présidence équato-guinéenne.

Malabo indique par ailleurs que “pour perpétrer ce coup d’Etat, Andres Esono Ondo a contacté le leader du principal du parti de l’opposition du Tchad, Saleh Kebzabo qui s’est chargé de faciliter le plan pour l’acquisition des armes, munitions et recrutement des terroristes”, selon la même note de presse.

© Bur-csa – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

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