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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 13:09

 

Lu pour vous 

 

By  Aza Boukhris 18 avril 2019 Mondafrique

 

Les relations de la Guinée Équatoriale avec la Centrafrique et le Tchad ont connu une année 2018 mouvementée. En 2019, les crispations semblent s’estomper et les signes de bonne volonté ne manquent pas.



La tentative de « coup d’Etat », déjouée par Malabo le 24 décembre 2017, avait provoqué une colère retenue du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo envers ses homologues centrafricain et tchadien. La présence de plusieurs de leurs ressortissants, dont certains biens connus des deux présidents, dans les instigateurs présumés et arrêtés en était la cause.


 La délocalisation du siège de la CEMAC de Bangui à Malabo, sur décision du président en exercice de la CEMAC, Idriss Deby Itno, le 19 février 2018, avait tendu les relations de Bangui avec Ndjamena et Malabo. Le président tchadien motivait sa décision sur le non-respect des obligations souscrites par l’État centrafricain et son président. 


Le réchauffement entre Malabo et Bangui


La situation difficile, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du président Touadera l’oblige à faire les premiers pas ici et là et surtout vers Malabo d’autant que la Guinée Équatoriale est actuellement membre non-permanent du Conseil de sécurité et l’a présidé en février 2019. La Centrafrique est tellement redevable de l’ONU…Et de la Guinée Equatoriale. Le président Touadera a donc retrouvé le chemin de Malabo et sollicité la bienveillance et l’aide du plus ancien président d’Afrique.

 
Alors que Faustin-Archange Touadera, se trouvait en visite à New York, il a reçu, le 11 avril 2019, un message de félicitations du président Teodoro Obiang Mbasogo pour son prochain anniversaire du …. 21 avril ! Faustin-Archange Touadera est né le 21 avril 1957. Cette inhabituelle anticipation de dix jours montre peut-être une certaine précipitation peu protocolaire, mais elle traduit surtout un réchauffement des relations entre les deux présidents. Certains y verront même un message subliminal, car le message a été réceptionné aux Etats-Unis et non pas à Bangui.


Le procès des ressortissants centrafricains accusés d’avoir comploté contre le président de Guinée Equatoriale a commencé à Bata, le 22 mars 2019.  Ce procès est embarrassant pour le président centrafricain. Sans raisons apparentes, il a été suspendu dix jours plus tard.


La délocalisation du siège de la CEMAC de Bangui vers Malabo est encore durement ressentie à Bangui. Avec les perspectives de l’Accord de Khartoum, le retour de Bangui est envisagé. Le 14 ème Sommet de la CEMAC, qui s’est tenu à Ndjamena le 22 février 2019 en présence du président Touadera, a donné son accord de principe pour un retour du siège à Bangui. Il sera concrétisé lorsque le programme immobilier des villas et des infrastructures CEMAC aura été mené à son terme par les autorités centrafricaines. La date du retour du siège à Bangui leur appartient donc.
 

La « divine » surprise du président équato- guinéen


L’un des principaux opposants au régime de Malabo, Andres Esono Ondo, Secrétaire général du parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) a été arrêté au Tchad, le jeudi 11 avril 2019, en provenance aérienne de Douala. Après avoir accompli les formalités habituelles d’entrée sur le territoire tchadien, l’opposant équato-guinéen se rendait à 500 km de Ndjamena pour participer au congrès du parti de Saleh Kebzabo, l’un des leaders de l’opposition à Idriss Deby Itno.

 

Selon les services de renseignement tchadiens, sa visite aurait plutôt été en liaison avec la préparation d’un nouveau coup d’Etat contre Teodoro Obiang Mbasogo avec livraison d’armes et recrutement de mercenaires, sur financements étrangers. Andres Esono Ondo a donc été arrêté en plein congrès de Saleh Kebzabo mais aussi du procès de Bata, actuellement suspendu, de la précédente tentative de coup d’État. Sera-t-Il extradé sur l’autel de la réconciliation tchado-équato-guinéenne ?

 

Beaucoup d’opposants au président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo le craignent. 
Cette embellie des relations personnelles des trois présidents ne doit pas cacher le contexte politique préoccupant dans la région avec une situation économico-financière fortement dégradée dans la zone CEMAC, désormais présidée « à distance » par le président Paul Biya.

Les retrouvailles de la Guinée équatoriale avec la Centrafrique et le Tchad
Les retrouvailles de la Guinée équatoriale avec la Centrafrique et le Tchad
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 12:54

 

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 18 avril 2019 11:01

 

Le groupe international de soutien à la République Centrafricaine a tenu sa deuxième réunion ce 17 avril à Bangui. Les travaux ont eu lieu en présence du Chef de l'Etat Faustin Archange Touadéra, des diplomates et des émissaires de la mission tripartite Union Africaine, Union Européenne et Nations Unies.

Les partenaires de la République Centrafricaine qui sont l'Union Africaine, les Nations Unies, la CEEAC et l'Union Européenne se sont engagés à soutenir et conserver les acquis du dialogue de paix et de réconciliation signé le 6 février entre le gouvernement et les groupes armés en RCA. Cette réunion, la toute première après la signature de l'accord, s'inscrit aussi dans le cadre de la mise en place d'un processus rigoureux de suivi des recommandations de cet accord pour le retour de la paix en RCA.

"Aujourd'hui, les choses doivent plus être traitées ni vues de la même manière que par le passé. Nous avons besoin d'actes concrets, d'avancées décisives et de respect de l'accord", a précisé Smail Chergui, commissaire paix et sécurité de l'Union Africaine. Plusieurs angles sont pris en compte dans le respect de cet accord selon Smail Chergui s'agissant du "respect de la cessation des hostilités, la mise en place des différentes institutions et le suivi de l'accord, respect dans la concrétisation de l'espoir que nous devons donner à chaque centrafricaine et à chaque centrafricain".

Le président Faustin Archange Touadéra s'est félicité des efforts de la communauté internationale en faveur de la République Centrafricaine pour une sortie définitive de la crise. "J'adhère totalement à la déclaration du 26 mars 2019 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui dit qu'il faut appuyer l'accord en toute bonne foi et sans tarder, afin de répondre aux aspirations du peuple à la paix, la réconciliation à l'inclusion et au développement", a déclaré le Chef de l'Etat. Faustin Archange Touadéra a incité la communauté internationale à veiller aux engagements des uns et des autres. "J'encourage l'ensemble de la communauté internationale à suivre cet appel pour aider les parties signataires, gouvernement et groupes armés à s'impliquer davantage dans la mise en œuvre de l'accord", a-t-il conclu.

Les échanges de cette deuxième rencontre ont été axés sur la mise en application de l'accord de paix du 6 février à travers les principaux défis et priorités, les prochaines échéances électorales, le relèvement économique, le développement et le rôle des facilitateurs dans la mise en place des commissions mixtes de sécurité.  

Le Groupe International de soutien appuie l'accord de paix et de réconciliation en RCA
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 12:37
Centrafrique: au nom de la paix, un chef de guerre à la tête de Bambari

 

Ali Darassa, chef de l'un des groupes armés de Centrafrique, vient d'être investi par l'ONU et Bangui comme autorité militaire à Bambari, ville stratégique du centre du pays où son groupe armé fait régner depuis 2014 la violence et la guerre.

L'image est saisissante: sous le soleil de Bambari, le chef de guerre, rebelle banni de la ville qui arbore quatre étoiles de général (auto-proclamé), monte les marches de la mairie pour y être officiellement nommé conseiller ministériel.

Sur la photo, se tiennent à ses côtés Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les opérations de paix, Smaïl Chergui, commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine, et Firmin Ngrebada, Premier ministre.

Cette intronisation en grande pompe s'est faite selon l'accord de paix signé début février: comme Darassa, une dizaine d'autres chefs ou représentants de groupes armés ont été nommés à des postes de responsabilité.

Mais au delà du poste, dans ce centre de la Centrafrique qu'il contrôle depuis plusieurs années, la nomination d'Ali Darassa "signifie qu'il prend la tête de Bambari avec l'accord de Bangui", explique une source onusienne.

Présente en masse à la cérémonie lundi, "la population était enervée", explique à l'AFP le maire de la ville, Abel Matchipata. "Le conflit a fait beaucoup de victimes et beaucoup d'exactions, on a beaucoup de mal avec les groupes armés".

Fin janvier encore, l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), groupe d'Ali Darassa accusé de centaines d'exactions depuis sa création en 2014, a croisé le fer avec les troupes d'élite de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) à Bambari.

Ces combats, auxquels se sont ponctuellement joints des Mirage 2000 français venus de N'Djamena, ont eu lieu quelques jours seulement avant le début des pourparlers de paix.

"Il s'est assuré une place de choix aux négociations", continue la source onusienne. L'UPC, de fait, y a glané un poste de premier rang pour son chef: conseiller spécial militaire à la Primature, en charge des unités spéciales mixte de sécurité de la zone de Bambari, son fief.

- 'pas d'autre alternative' -

A Bambari, le maire est inquiet mais reste lucide: "nous n'avons pas d'autres alternative que d'accepter les accords de (paix de) Khartoum, il faut faire des concessions, c'est le seul moyen si on veut la paix".

Des concessions, pourtant, l'ONU n'en avait pas faites en mars 2017 en chassant de Bambari Ali Darassa, qui y avait établi le QG de l'UPC.

Les Nations unies avaient fait de la ville leur "vitrine de la paix", montrant aux journalistes et bailleurs de fonds le retour de "l'autorité de l'Etat", matérialisée par un procureur et quelques gendarmes.

Mais "l'UPC était restée dans la ville, en faisant profil bas", selon un rapport onusien fin 2018.

De fait, le groupe armé n'y a jamais cessé de prélever des "taxes" sur les achats et vente de bétail, sur l'extraction minière, ou plus simplement au passage de ses multiples check-points.

Peu à peu, en 2018, son emprise militaire est redevenue omniprésente. Des hommes armés de l'UPC ont recommencé à "patrouiller" en ville.

Et en mai, la guerre a repris le dessus. Les combats se sont multipliés, l'UPC a attaqué la gendarmerie, le commissariat, la paroisse, des bases de l'ONU, celles de plusieurs ONG...

En juin, un convoi de l'armée passant en ville a été pris pour cible à l'arme lourde par les hommes d'Ali Darassa.

A chaque éruption de violences, des civils ont perdu la vie. Parfois par dizaines, par centaines.

Du fait de sa puissance militaire, Darassa, est revenu par les armes dans cette ville carrefour stratégique des routes vers le nord et l'est du pays.

Alors, officialiser son leadership sur la ville entérine "le sacrifice de l'exigence de justice", selon le spécialiste de la Centrafrique Thierry Vircoulon, qui estime que la "tolérance zéro contre l'impunité" prônée par l'ONU est devenue une "tolérance zéro contre la justice".

"Il existe un risque réel que ces nouveaux conseillers ou ministres agissent dans le but d'accroître le pouvoir militaire et financier de leurs groupes armés", ajoute la chercheuse Nathalia Dukhan, du think-thank américain Enough Project, inquiète que cette "cohabitation puisse finir par imploser".

Pour Ali Darassa, désormais chef légalisé des "brigades mixtes" armée/groupes armés pour la zone de Bambari, la cohabitation nécessitera de composer avec ses anciens ennemis, dont les milices antibalaka de la zone.

"Tous les chefs de la zone vont aller en formation à Bangui, et, si ils sont bien formés, ça ira pour Bambari", veut croire, un cadre de la gendarmerie de la ville.

 

18 AVRIL 2019 Mise à jour le18 avril 2019 à 8:00 par AFP, Par Amaury HAUCHARD

 

 @ 2019 AFP

 

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 12:30
RCA : La Direction Générale de la Police dénonce les jeux troubles du Ministre de la Sécurité Publique

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 18 avril 2019 10:03

 

Le Directeur Général de la police centrafricaine, Colonel Bienvenu Zokoué, a donné ce 17 avril un autre son de cloche au sujet de l’affaire des 8 ressortissants camerounais, arrêtés à Bangui pour faux et usages de faux, puis expulsés le 13 avril au Cameroun sur ordre du ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzé Linguissara.

Après les déclarations du ministre de la sécurité Publique sur Radio Ndeke Luka alléguant que ces faussaires ont été expulsés dans le respect des normes judiciaires. Colonel Bienvenu Zokoué a estimé qu'il faut dire la vérité aux centrafricains.

"Nous avons une obligation, celle de rendre compte fidèlement à la population dans un langage de vérité et avoir du respect pour celle-ci", a martelé le Colonel expliquant qu'on "ne gouverne pas un département avec le mensonge". Pour le Directeur Général de la Police centrafricaine, "ces gens ont une machine de fabrication" pouvant permettre de falsifier "à la fois les cartes de séjour, les permis de conduire et les cartes grises".

L'officier de la police a relevé que le ministre Henri Wanzé Lingassara "a appelé le Directeur de Surveillance du Territoire pour lui conduire à son cabinet toutes les personnes arrêtées et toutes les pièces saisies".

Colonel Bienvenu Zokoué s'est inquiété des propos tenus par son chef de département. "Lorsque le ministre dit qu'il a piégé ses subordonnés, on ne peut pas le faire" mentionnant que "cela n'étonne pas parce qu'il a l'habitude de le faire". Pour le Directeur Général qui dit ne pas s'étonner, le ministre Henri Wanzé Lingassara "a piégé ses homologues ministres, tout le gouvernement pour les amener à Bambari" au mois de janvier 2019 pendant la Journée Mondiale de l'Alimentation, activité boycottée par les rebelles de Ali Darass. "Aujourd'hui, il veut nous piéger, on ne peut pas piéger la police", a mis en garde Colonel Zokoué.

Le Directeur Général de la Police a saisi la rencontre avec la presse pour alerter le public sur les maux qui minent depuis quelques temps le bon fonctionnement de la police centrafricaine.

"Il vous souviendra que dans un passé récent, nos services à l'aéroport ont réussi à arrêter 5 sujets tchadiens de moralité douteuse à bord d'un vol. Nous avons fait un soit transmis au cabinet du ministre avec un arrêté portant expulsion du territoire centrafricain, le directeur de cabinet a signé, notre ministre a refusé de signer", a indiqué l'officier de police.

Le 13 avril 2019, 8 ressortissants camerounais, faisant partie d'un réseau de faussaires de 11 personnes interpellés par la police dans le 8ème arrondissement, ont été extradés dans des conditions qui demeurent floues selon des sources policières.

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 12:24

 

Verbatim des déclarations du Premier Ministre de la République centrafricaine, Firmin Ngrebada, du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), l’Ambassadeur Smail Chergui, du Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et du Directeur général Afrique du Service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE), Koen Vervaeke

 

2éme réunion du Groupe international de soutien à la République centrafricaine

 

Bangui, le 17 avril 2019

 

Firmin Ngrebada : Je remercie la presse qui s’est grandement manifestée au cours de cette journée. Au terme de notre réunion du Groupe international de soutien à la République centrafricaine, je voudrais au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, et en celui du Gouvernement, exprimer notre gratitude à tous les partenaires bi et multilatéraux du pays qui ont pris part à cette réunion. La réunion du Groupe international de soutien avait pour objectif d’assurer en même temps un suivi et une évaluation des actions qui sont déjà entreprises dans le cadre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale signé le 6 février dernier à Bangui. L’impression générale qui se dégage au terme de cette journée, elle est bonne vu que les partenaires du pays ont renouvelé leur engagement à poursuivre leur soutien à la République centrafricaine dans sa quête de paix durable, de réconciliation nationale et de développement. Il ne reste plus qu’aux parties à l’Accord à faire preuve de bonne volonté pour donner effet aux engagements qu’ils ont pris devant les garants et les facilitateurs du processus. Pour terminer, je dois dire ici, qu’ensemble nous avons passé en revue les priorités du Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord et nous avons déterminé la nécessité de travailler la main dans la main de façon à donner effet, à donner des résultats concrets liés à chacune de ces priorités. Pour terminer, je renouvelle nos remerciements à l’endroit de l’Union africaine, des Nations unies, de l’Union européenne, la CEEAC ainsi que tous les partenaires bilatéraux qui ont participé à cette journée de discussions et d’échanges. Je vous remercie.

 

Smail Chergui : Merci beaucoup. Je voudrais remercier Monsieur le Premier ministre pour sa déclaration à laquelle je m’associe pleinement. Je voudrais dire que c’est une journée productive dans la mesure où ça nous a permis à travers tous les partenaires et tous les amis de la République centrafricaine d’évoquer la mise en œuvre de l’Accord de paix et les priorités qui se dégagent de cette mise en œuvre. Je crois qu’au bout de cette journée nous sommes satisfaits du niveau d’engagement et du fait que tous ceux qui étaient présents ont réitéré leur soutien, leur détermination à réellement accompagner la République centrafricaine dans cet effort, parce que, d’abord le Président de la  République, le Premier ministre et les membres du Gouvernement qui ont eu à exposer la vision, mais en même temps la feuille de route. Je pense qu’ils ont largement convaincu, et donc je crois qu’au sortir de cette journée, ce deuxième Groupe de soutien international à la République centrafricaine, nous sommes confiants que de nouveaux arguments sont là pour tranquilliser les Centrafricaines et les Centrafricains dans le choix qui a été fait pour la paix. Je crois que nous percevons aujourd’hui les résultats. Depuis janvier, le niveau des violences a baissé de manière drastique et nous nous attendons à ce que cette évolution continue. Je crois que le maître mot, c’est que toutes les parties à cet accord se mettent résolument à la poursuite de sa mise en œuvre dans la sincérité et dans la coopération la plus totale. Je souhaite dire à tous ceux qui ont contribué à cette journée et à cette conférence un grand merci et également j’associe le monde de la presse qui nous est aujourd’hui extrêmement utile parce que nous avons besoin de l’appropriation de tous les citoyens de cette nation de cet Accord et de sa mise en œuvre, donc nous vous remercions aussi pour votre contribution.

 

Jean Pierre Lacroix : Merci beaucoup et bonsoir. Moi aussi je voudrais m’associer aux déclarations qui ont été faites par le Premier ministre et par mon frère Smail Chergui de l’Union africaine. Aujourd’hui nous avons participé avec beaucoup de plaisir et d’émotion à un grand et beau moment d’unité, de fraternité et de mobilisation en appui aux efforts du Gouvernement et du peuple centrafricain pour ramener la paix dans ce beau pays. Pour nous inspirer, il y a eu la vision et les orientations du Président de la République et Chef de l’Etat et du Premier ministre, chef du Gouvernement, de toute son équipe, le courage de tous les signataires de l’Accord de paix et sur cette base solide, tous les partenaires et tous les amis de République centrafricaine se sont retrouvés ici unis, déterminés et dans la ferme volonté de faire avancer l’Accord de paix vers une conclusion heureuse. L’Union africaine, l’Union européenne, les Nations unies sont venues en nos personnes pour témoigner de cette alliance et de cette unité d’action unique de nos trois organisations au service et en appui à la République centrafricaine. Cet Accord de paix, nous voulons qu’il réussisse et nous ferons tout pour soutenir les efforts des Centrafricains et de leurs autorités et de tous les signataires pour que ce soit le cas. Aujourd’hui, dans cette réunion du Groupe international de soutien, nous avons comme nous le souhaitions, comme le Président de la République et le Premier ministre nous avaient dit l’avoir souhaité aussi, nous avons entendu des choses très concrètes, des promesses de soutien, des engagements, des actions déjà engagées extrêmement concrètes sur tous les éléments clefs de l’Accord de paix. Ca nous réconforte, ça nous encourage et ça montre à tous les Centrafricains et les Centrafricaines que ce pays a beaucoup d’amis et des amis qui ne le sont pas que par la parole mais aussi par les actes. Je crois que ça doit être une manifestation et un exemple éloquent que si les efforts de tous les Centrafricains se poursuivent, il y aura au bout du chemin la paix et le développement. En tout cas, notre détermination est totale. Merci.

 

Koen Vervaeke : Merci bien. Bonsoir. Je crois que tout a été dit. C’est un moment d’opportunité et d’espoir et je crois que c’est ça qui nous anime tous. Il y a eu le courage de tous les acteurs centrafricains de conclure un Accord politique de paix et de réconciliation, il y a maintenant un Gouvernement inclusif en place avec une direction très claire du chef de l’Etat et du Premier ministre, chef du gouvernement. Aujourd’hui, nous avons réalisé la mise en cohérence de tout cela, que l’accord de paix soit traduit dans une action gouvernementale : mise en cohérence des accords et des contributions des partenaires. Mais nous avons aussi entendu des messages très importants des pays de la région qui aussi se mettent en soutien de cet agenda. Quant à l’Union européenne, il a été dit, cette alliance, cette cohérence exceptionnelle entre l’Union africaine, les Nations Unies et l’Union européenne, nous continuons à être 100% mobilisés en soutien de cet agenda de paix, à la fois au niveau politique, dans le domaine sécuritaire, dans le domaine du développement, et dans le domaine de renforcer la capacité de l’Etat ici en République centrafricaine. Ensemble, je suis certain que nous pouvons réaliser l’objectif de la paix et de faire en sorte que l’espoir que nous sentons aujourd’hui se concrétise pour chaque femme, homme et enfant centrafricain sur le terrain. Merci.

                            


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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 21:51

 

 

APA-Bangui  avril 17, 2019 à 13:21 (Centrafrique) De notre correspondant : Pierre Koutoukpe –

 

Une subvention de 15 milliards FCFA sera débloquée pour la rénovation des infrastructures aéroportuaires en République centrafricaine, a annoncé, mercredi à Bangui, le Directeur Général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Selon Mohamed Moussa, l’enveloppe servira à la sécurisation de l’aéroport international de Bangui Mpoko et à la construction d’une centrale électrique et de bâtiments pour les services de la météorologie.

Au cours de son séjour de cinq jours en Centrafrique, le Directeur Général de l’Asecna s’est entretenu avec les plus hautes autorités de l’Etat sur les activités en Centrafrique de son organisation.

RCA : 15 milliards de l’Asecna pour réhabiliter les infrastructures aéroportuaires
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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 21:49
Centrafrique: «Chez nous, le diamant nourrit la guerre»

Lu pour vous 

 

MIS EN LIGNE LE 17/04/2019 À 10:18  PAR COLETTE BRAECKMAN Le Soir

 

La Centrafrique est l’un des principaux pays producteurs de diamants. Mais pour le président Touadera, cette richesse « ne profite en rien à l’Etat ».

 

Le président Touadera déplore « l’exportation frauduleuse » dans le secteur hautement convoité du diamant. - Reuters.

Le président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera se félicite de la semaine passée en Belgique où il a été reçu par le roi Philippe, le Premier ministre Charles Michel, le Parlement wallon, plusieurs universités et la Ville d’Anvers. Si, dans son pays, il fait toujours face aux groupes armés présents sur 80 % du territoire, il a le sentiment que les appuis extérieurs, en Europe entre autres, visent à conforter sa légitimité et à encourager la mise en œuvre des derniers accords de paix conclus à Khartoum en février dernier....

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 21:22
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : Les facilitateurs de l’accord de paix rassurent de sa mise en œuvre

 

https://www.radiondekeluka.org mercredi 17 avril 2019 14:24

 

Une délégation des facilitateurs de l’accord de paix conduite par le commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine, Smaïl Chergui, a échangé le 16 avril avec le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, sur les avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’accord.

Cette délégation est composée des représentants de l’Union Européenne, Union Africaine les Nations Unies. La rencontre avec le chef du gouvernement intervient peu après la réunion de recadrage d’Addis-Abeba.

Au cœur de cet échange, le relèvement économique du pays après l’accord et l’entente de la Centrafrique avec les pays voisins.

« Nous avons saisi cette occasion pour renouveler la disponibilité des trois organisations de soutenir de manière déterminée cette mise en œuvre et d’accompagner le Gouvernement pour tous les actes qui sont attendus de lui en matière de sécurité, en matière de relèvement économique et dans cet exercice, la relance de ses relations avec les pays voisins », a expliqué Smail Chergui, Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine.

Selon Smaïl Chergui, la mise en œuvre de l’accord de paix du 6 février est sur la bonne voie. A travers cette visite en Centrafrique, la mission tripartite, Union Africaine, Union Européenne et ONU renouvelle les engagements de la communauté internationale à soutenir la mise en œuvre de cet accord dit de paix et de réconciliation en RCA, signé le 6 février à Bangui entre le gouvernement et les groupes armés.

 

 

RCA : Deux morgues à Bangui pour l'ensemble du territoire national

 

https://www.radiondekeluka.org mardi 16 avril 2019 10:51

 

Pour près de 5 millions d’habitants répartis sur 623.000 Km², la République Centrafricaine ne dispose que de deux morgues fonctionnelles à Bangui, la capitale. La capacité d’accueil dans ces services hospitaliers est insuffisante. Les parents n'ont que 72 heures comme délai de conservation des corps dans les chambres froides.

Deux morgues sur trois sont opérationnelles à Bangui, celles de l’hôpital communautaire et de l’hôpital de l’Amitié. Après sa réhabilitation, la morgue du Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui (CNHUB) est exclusivement réservée à la Cour Pénale Spéciale pour l'examen des corps exhumés dans le cadre de ses enquêtes. Du coup, la faible capacité d’accueil des deux autres n’offre pas la possibilité aux parents de conserver le plus longtemps possible les dépouilles mortelles.

"Aujourd'hui, le gouvernement est capable d'acheter des voitures de luxe. S'il pouvait investir cette somme dans la construction de trois ou quatre morgues, ce serait mieux", s'est plaint Jean François Ngbénou venu sortir le corps de son défunt frère.

"La naissance d'un être humain est un moment merveilleux, on doit en faire autant le jour de sa mort", a fait savoir Marceline qui vient de perdre son garçon à l'hôpital Communautaire. Faute de place, trois à quatre corps sont entassés dans un même casier expliquant que "ce n'est pas normal", a-t-elle déploré.

A l’hôpital de l’Amitié, l’ordre semble revenir suite aux travaux de réfection sur les installations de la morgue. Ce service hospitalier dispose d'une capacité d'accueil de plus de 100 places selon le responsable de la morgue George Philippe Binguixola.

Docteur Luc Salva Erédeïbona, directeur de l’organisation des soins et de gestion de l’espace hospitalo-universitaire, fait une autre lecture de la situation. "Hôpital Amitié et hôpital Communautaire réunis, nous pouvons enregistrer 200 corps. En terme de capacité d'accueil, il n'y a pas encore de problème", a-t-il rassuré.

Pour le médecin, le délestage récurent reste la difficulté qui affecte le fonctionnement normal des morgues. "Si l'électricité n'est pas d'une manière continue, le fait d'entasser les corps diminue la capacité de stabilisation", a justifié Docteur Luc Salva Erédeïbona.

Bien que les morgues sont du ressort de la municipalité, Emile Gros Raymond Nakombo, maire de la ville de Bangui, appelle les centrafricains à les créer de manière privée pour satisfaire la demande.

"L'Etat, c'est chaque citoyen qui prend ses charges sur lui-même. Nous devons nous acquitter de quelques dépenses qui vont dans la caisse publique pour que l'Etat à son tour nous soutienne", a-t-il conseillé.

Face à ce problème de capacité d’accueil, le Ministère de la Santé Publique a pris des mesures accordant aux parents 72 heures pour la conservation des corps.

 

 

RCA : L'appel à la désobéissance civile lancé par le GTSC n’a été effectif

 

https://www.radiondekeluka.org mardi 16 avril 2019 08:43

 

Les Banguissois n’ont pas répondu le 15 avril à l’appel de la société civile pour protester contre la nomination des mercenaires étrangers au gouvernement et la non distribution d’eau par Sodeca dans la capitale. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour justifier le non respect du mot d’ordre par la population. Les forces de l’ordre ont investi les postes stratégiques dans les artères de Bangui tôt ce matin empêchant ainsi tout rassemblement.

Dans la plupart des lieux que Radio Ndeke Luka a sillonnés,  notamment  au centre ville de Bangui en passant par les quartiers Lakounga, Sica, Sapeké et Petevo, les gens vaquent librement à leurs occupations.

Au centre ville, les portes des administrations publiques et privées ainsi que les commerces sont ouverts. L’appel à la désobéissance est divertissement apprécié par les Centrafricains. Anatole,  personnel dans une entreprise de la place, dit pourquoi, il n'a pas adhéré à ce mot d'ordre du GTSC .

«Ce qu’a dit la Société civile est vraiment important et compatible avec la constitution de notre pays. Il est interdit d’intégrer les chefs rebelles dans le gouvernement. Par rapport aux événements qui ont secoué notre pays, les Centrafricains ont su que le pays est tellement enfoncé dans la boue, il n’y a pas de développement. C’est pourquoi les gens ont jugé mieux de vaquer librement à leurs occupations », a-t-il expliqué.

D’autre part, certains Centrafricains interrogés par Radio Ndeke Luka, regrettent la non tenue de cette manifestation de désobéissance civile. A l’exemple de Vénance, un habitant du quartier Lakouanga dans le 1er arrondissement de Bangui qui soutient l’initiative du GTSC, fustige l’attitude de la population centrafricaine.

«Nous sommes des peureux. On est là en train de souffrir, on supporte et on ne réagit pas. La RCA ne peut pas se développer dans de pareille condition. Il faut se réveiller. Pour le gouvernement, si quelqu’un réagit celui-ci se met en danger », a-t-il déploré.

L’appel de la société civile est un appel de trouble selon le gouvernement qui exhorte à la retenu pour privilégier la stabilité. La dernière mobilisation de la société civile pour une désobéissance civile remonte en mai 2018 où la société civile a appelé à la ville morte suite au drame du 1er mai en la paroisse notre Dame de Fatima. Une attaque d’un groupe d’hommes armés y faisait une dizaine de morts dont l’Abbé Toungoumalet Baba.

 

 

RCA : Persistance de l’insécurité sur l’axe Zangba-Alindao dans la Basse-Kotto

 

https://www.radiondekeluka.org mercredi 17 avril 2019 14:42

 

Des affrontements armés entre les rebelles de l’UPC et les Autodéfenses ont éclaté sur l'axe Zangba-Alindao, dans la Basse-Kotto. Une situation déplorée par l’élu de la localité, Jérémie GOKIRI NDORO II qui annonce un bilan d’au moins 19 villages incendiés. 

Malgré la mise en œuvre de l’accord de paix signé par le gouvernement et les groupes armés, la Basse-Kotto continue de connaitre la persistance de l’insécurité. Des affrontements entre les groupes armés actifs dans la localité font état de 19 villages incendiés et pillés le mardi dernier.

Cette situation inquiète le député, Jérémie Gokiri Ndoro II qui appelle les autorités centrafricaines et les ONG à voler au secours de la population en détresse.

« Depuis les évènements du 27 mars dernier, la situation perdure. Les éléments de l’UPC sont allés encore brûler 19 villages sur l’axe Zangba-Alindao. Je demande au gouvernement et à la Minusca de voler au secours de la population qui mange des ignames sauvages dans la brousse », a-t-il déploré.

Fin mars dernier, des affrontements ont éclaté entre les rebelles de l’UPC et les Autodéfenses dans la localité de Zangba. Une dizaine de morts et une vingtaine de villages partis en fumée ont été enregistrés lors de ces échauffourées.

Cette situation intervient alors qu’une mission conjointe des facilitateurs de l’accord de paix est en visite dans le pays pour évaluer le début de la mise en œuvre de l’accord.

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 20:42
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le gouvernement se félicite des avancées dans la mise en œuvre de l’Accord de paix à Bangassou 
 

BANGASSOU le 17 Avril 2019---La ville de Bangassou a célébré le lundi 15 avril 2019 le premier anniversaire de l’Accord de non-agression entre les communautés de la ville. La  cérémonie c’était déroulée en présence du Premier Ministre Centrafricain, Firmin Ngrebada, de Jean Pierre Lacroix, Chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU et Ismaïl Chergui, Commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine.

Cette cérémonie permettra à la délégation nationale et internationale d’apprécier les avancées réalisées en termes de sécurité et de réconciliation entre les communautés un an après la signature dudit Accord. L’objectif de cette célébration est de mesurer l’impact des efforts consentis en collaboration avec les autorités nationales en faveur du retour de la stabilité et de la paix dans le Mbomou.

Le premier ministre, Firmin Ngrebada lors de son allocution de circonstance a tenu à féliciter les signataires de cet Accord dit de «non-agression»«A Bangassou, il y’a un an, un Accord politique locale a été signé entre les deux communautés. Nous sommes ici pour célébrer entre autres l’an 1 de cet Accord, profitons de cette occasion pour exprimer les chaleureuses félicitations du gouvernement aux signataires dudit Accord de paix lequel a contribué à ramener la paix à Bangassou », a félicité Firmin Ngrébada.

Il poursuit en rappelant que cette dynamique doit être transposée dans d’autres villes centrafricaines, «Cette dynamique fort louable enclenchée à Bangassou par les groupes armés il y’a un an doit se renforcer et s’entendre aussi dans d’autres localités de notre pays», a ajouté le Premier ministre.

Pour le Président du comité de suivi de l’Accord de paix locale, Richard Nouidemona, l’heure est la reconstruction des habitations détruites, « On vient d’annoncer la première phase des retournés à Tokoyo dans le 3èmeArrondissement bien que les maisons fussent détruites et que ces déplacés vivent dans des conditions misérables. C’est pourquoi, nous profitons de votre présence et de celle des représentants des Nations-Unies en Centrafrique, de celle de l’Union Africaine, de celle de CEEAC et celle de l’UE pour les mesures d’accompagnement parce que les déplacés du Petit séminaire veulent regagner leur domicile àTokoyo mais Ils sont confrontés au problème de logement», a déploré Richard Nouidémona.

La commémoration du 1er Anniversaire de cet Accord signé le 09 Avril 2018 intervient après que la ville de Bangassou a connu des violences meurtrières. Violences qui ont fait plusieurs morts dans le Mbomou.

 

Jefferson Cyrille Yapende.

 

 

Centrafrique : Les raisons de la suspension de l’opération Bidon Jaune  de l’OCC

Bangui le 17 avril 2019 (RJDH)---Tant attendu par la population, l’opération Bidon Jaune n’a finalement pas eu lieu ce lundi 15 avril 2019. Selon Marcel MOKWAPI président de ladite organisation, cette décision fait suite aux réponses relativement favorables des autorités.

L’opération Bidon Jaune est un slogan de l’OCC  pour  tirer davantage la sonnette d’alarme vers les autorités de la République qui sont investies de la mission régalienne de servir le peuple, d’offrir le bonheur aux populations par la garantie de la consommation suffisante et constante des produits de première  nécessité et de qualité dont la principale et primordiale n’est autre que l’eau.

Le président de l’OCC Marcel  MOKWAPI lors de ce point de presse, revient longuement sur les raisons de la suspension temporaire de l’opération bidon jaune. « Ce point de presse est organisé pour évaluer les engagement et les actions du gouvernement depuis qu’on a lancé notre mot d’ordre le 8 avril dernier. Nous félicitons les autorités pour les quelques pas qu’ils ont menées. Il y a eu en moins d’une semaine, beaucoup d’action qui semble être rassurante. D’abord on a vu le mouvement du gouvernement pour recevoir les responsables de la SODECA. Ensuite, le premier ministre et les ministres ont visité la SODECA, ils ont décaissé 105 millions pour acheter deux électropompes pour renforcer la capacité de captage d’eau. Enfin, la dernière réponse entre autre rassurante concerne le lancement d’un  vaste programme de construction des forages d’eau», A-t-il expliqué.

D’ici le 30 avril, l’opération bidon jaune sera actée dans la capitale sans préavis, au cas où les autorités n’honorent pas leur promesse « La première de suspendre l’opération Bidon jaune est relative aux réponses relativement favorable que nous avons eu des autorités. Nous leur laissons une marge de deux semaines. Jusqu’au 30 avril, si les travaux de construction des forages ne commencent pas dans les quartiers, si la SODECA ne règle pas les problèmes d’eau, l’opération Bidon Jaune sera actée sans préavis », précise-t-il.

Fort de tout ce qui précède, la suspension de l’opération bidon jaune évite également l’amalgame que pourrait drainer les multiples messages à caractère politiques qui circulent à Bangui, appelant à manifester causant ainsi des troubles à  l’ordre public. Précisons que le préavis de l’opération bidon jaune est lancé à Bangui le 08 avril 2019.

Rolf Domia.

 

Centrafrique : Des professionnels des médias appelés à lutter contre les discours de haine et les rumeurs  

BANGUI, le 19 avril (RJDH)--Une campagne de sensibilisation contre les rumeurs et les discours de haine est lancée ce 15 avril 2019 à Bangui par l’ONG internationale en Centrafrique Search for Common Ground. Des journalistes centrafricains sont les principales cibles de cette campagne qui va jusqu’au mois de juin prochain et cela débouchera sur une caravane dans la ville de Bangui ayant pour thème la gestion des rumeurs. 

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Human Rights Support Mecanism (HRSM)  qui vise à réduire les violences communautaires et à augmenter la communication non violente en Centrafrique, l’ONG internationale Search for Common Ground a, dans son programme intitulé (Be Africa ti la so) lancé ce 15 avril 2019 une campagne de sensibilisation pour la lutte contre les rumeurs et discours  de haine.

Michel Pierre Mbei, le Directeur pays de l’ONG Search For Commun Ground, justifie le lancement de la campagne par le fait que les discours de haine ont inondé les réseaux sociaux et c’est une source de troubles dans le pays,  « nous avons convié les professionnels des médias pour pouvoir échanger sur les discours de haine car nous avons constaté que les médias sont les seuls moyens qui peuvent nous aider à promouvoir les activités de non violences, les discours non violents à travers la diffusion des informations aussi non-violentes. Donc, nous pensons que les médias ont un rôle très important à jouer dans ce sens-là », a indiqué le Directeur-pays.

Cette compagne qui est lancée sera suivie de projections des panneaux d’affichage et des campagnes mobiles, a ajouté Bienvenu Marcel Ouatandji, chef du projet (HRSM) intitulé « Be africa ti la so », « une caravane pour attirer l’attention ; une campagne motorisée est prévue pour le 22 avril prochain par rapport aux discours haineux et la gestion des rumeurs. Tout cela nous allons aussi diffuser des spots dans les radios à Bangui et à l’intérieur du pays » précise-t-il.

Le lancement de cette campagne de sensibilisation sur la gestion de rumeurs intervient après une rencontre de formation organisée du 03 au 05 avril par l’ONG internationale Search For Commun Ground  à l’intention des membres de la Société Civile Centrafricains (SRCA). Il s’agit de former  les leaders des organisations de la société civile sur l’outil du cinéma mobile qui  vise à  renforcer la cohésion sociale pour la paix et de prévenir les violences atrocités et, l’exclusion en Centrafrique.

Ketsia Kolissio.

 

Centrafrique : Persistance de violences sexuelles à l’extrême nord du pays

MOYENNE SIDO, 17 Avril 2019 (RJDH) ---A Moyenne Sido, localité située au nord du pays, les violences sexuelles dont l’esclavage sexuel, le mariage forcé dans la localité sont monnaie courante. Ces violations sur fond de violences seraient perpétrées par des éléments du MPC du général Alkatim, éléments basés dans  cette région.

La population de la ville de Moyenne Sido est confrontée à la dégradation avancée des routes, et vit au quotidien dans l’insécurité avec en toile de fond la libre circulation des personnes et des biens et des multiples et diverses violations de droits de l’homme. Les activités agricoles ne sont autorisées qu’à environ 5 kilomètres, suite à des menaces d’hommes armés implantés dans la périphérie.
 
Joint par le RJDH, des sources concordantes affirment que, « ces violences sont permanentes dans la localité de Moyenne Sido sous le contrôle des éléments du général Alkatim. Nous ne pouvons vaquer à nos occupations que sous la pression de ces hommes armés qui vivent avec nous dans la ville.  Certaines femmes déplacées du Cité de la Paix sont astreintes au mariage forcé avec lesdits hommes armés et sont victimes d’abus sexuels».

Des réfugiés retournés du Tchad et arrivés à Bangui ont témoigné les difficultés auxquelles ils ont dû faire face une fois arrivés à Moyenne Sido, « nous avons regagné notre pays après plusieurs années d’exil. Nous avons souffert pendant notre séjour au Tchad par manque d’appui humanitaire. Plus grave encore, à Moyenne Sido, nous avons été mal accueillis et les vivres se sont faits rares et l’insécurité demeure encore », a témoigné l’un des retournés.

Le couloir humanitaire sur l’axe Kaga Bandoro, Kabo et Moyenne Sido se trouve paralysé à cause de la présence permanente des groupes armés. L’appui des humanitaires aux déplacés sur  le site des déplacés de la Cité de la Paix a été suspendu, suite à l’insécurité permanente qui règne dans cette partie de la Préfecture de l’Ouham.
 
Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec le général Alkatim, chef rebelle du MPC basé dans les régions de Kaga Bandoro, Kabo et Moyenne Sido, pour sa version des faits. 

Auguste Bati-Kalamet. 

 

Centrafrique : Quatre mineures dépucelées par des peulhs armés au village Bozoro à 55 kilomètres de Bouca 

BOUCA, le 17 avril 2019(RJDH) ----Quatre mineures à Bouca dans l’Ouham au nord du pays ont été violentées par des éléments peulhs armés appelés Mbarara au village Bozoro à 55 kilomètres de la localité. Les faits se sont produits la semaine dernière alors que ces mineures allaient chercher des  termites. Ces jeunes filles âgées de 13 ans à 15 ans ont été transférées par la suite à l’hôpital de Bouca pour des soins médicaux.

Selon les témoignages recueillis à Bouca, ces quatre filles se sont rendues dans la brousse à la quête des termites non loin du village Bozoro, localité située à 55 kilomètres de la ville au nord du pays. «C’est ainsi que les peulhs armés sont venus les prendre de force et les ont menacées avec leurs armes avant de les violenter » a témoigné un des parents contacté par le RJDH.

D’autres parents ayant entendu les cris de ces enfants, se sont précipités pour se rendre sur les lieux du forfait,« nous avons entendu les cris des enfants et nous sommes précipités pour nous rendre sur les lieux, ; les peulhs armés ont pris la fuite. A la moindre situation, ils brandissent leurs armes contre la population. Nous demandons aux autorités de trouver une solution à cette montée de violence dans la localité », a-t-il raconté.

Des sources hospitalières de Bouca indiquent que les quatre filles victimes de violence sexuelle sont actuellement transférées au district sanitaire de Bouca pour des soins médicaux.
Les violences faites à l’endroit des mineures sont punies par le Code pénal de la République Centrafricaine.

Marcelin Yondoroma.

 

Centrafrique : Des femmes vendeuses des produits congelés se plaignent de l’augmentation du prix de ces produits

 

BANGUI le 17 avril 2019 (RJDH) --Les femmes vendeuses de poisson ne sont pas satisfaites par rapport aux prix des produits congelés à Bangui. Le carton de poissons qui coûtait 25.000 francs est vendu actuellement à 30.000 francs et le carton de poulets à 20.000 au lieu de 16.000 francs il ya quelques mois. Plusieurs femmes interrogées par le RJDH devant la boutique Ngoumba le 16 Avril se sont plaintes de l’augmentation excessive des prix des produits dans la capitale.

Chaque, jour, plus d’une centaine de femmes de différents Arrondissements de Bangui viennent s’approvisionner en produits congelés au centre-ville en face du lycée GSPI. Flavie, une vendeuse rencontrée dans la boutique Ngoumba parle de la flambée de prix de ces produits. « Avant un carton de cuisses de poulet coûtait 16.000 francs mais maintenant il revient à 20000 francs ; tout comme le carton de poisson qui  se vendait à 25000 francs est passé à 30000 francs. Face à cette situation nous avons un sérieux problème avec nos clientes. On n’a même pas assez de bénéfice sur nos marchandises ce qui fait que tout le monde se plait de cette situation» déplore-t-elle 

Face à cette situation, elle demande  au ministère en charge du commerce de réglementer ce secteur. «Présentement il y a un sérieux problème ; nous demandons au Ministère du commerce de chercher à trouver une solution à ce problème car c’est de cela que nous vivons. Nous demandons aussi aux groupes armés de respecter l’accord qu’ils ont signé pour le retour de la paix dans le pays car nous aussi on besoin de faire vivre nos familles. » a telle souligné.

Les raisons évoquées pour la plupart des gens reposent sur la perturbation de la circulation sur l’axe Bouar-Béloko, axe contrôlé par des éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine. Ce blocus selon le constat du RJDH, a entraîné une forte augmentation de prix des produits de première nécessité dans le pays.

Paméla Dounian-Doté 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 20:15

 

Verbatim des échanges avec la presse du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), l’Ambassadeur Smail Chergui, du Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et du Directeur général Afrique du Service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE), Koen Vervaeke, suite à leur réunion avec le Président de la République, Faustin Archange Touadéra

 

Bangui, le 17 avril 2019

 

Smail Chergui : C’était l’occasion de féliciter le Président de la République pour son travail assidu et déterminé depuis la signature de l’Accord tant au niveau national qu’international parce que comme vous le savez, il est revenu d’un long voyage hier mais également pour évoquer les défis du moment. Je pense que nous sommes d’accord sur l’action à mener en ce qui nous concerne et aussi ce qui concerne le Gouvernement sur son autorité, mettre en place les organes qui étaient prévus mais également comment accompagner ce pays frère dans la grande échéance électorale qui va arriver et surtout comme on le démontrera cet après-midi, le lancement de toutes les activités relatives au relèvement économique et au développement que tout un chacun attend. Merci.

 

Guira FM : Comment les Nations unies comptent aider à la mise en œuvre de l’Accord de paix ?

 

Jean-Pierre Lacroix : Les Nations unies travaillent en unité totale avec l’Union africaine et l’Union européenne. Je veux le dire parce qu’il n’y a pas de pays en Afrique oùle travail soit aussi uni et aussi intense. Nous avons avec le Président de la République réaffirmé cet engagement et nous l’avons aussi engagé à poursuivre l’effort trèsimportant qui est le sien, qui est celui du Gouvernement àla fois pour faire reconnaitre ce qui est le cas pour la communauté internationale, par les pays voisins, l’importance de l’Accord, les progrès déjà réalisés notamment pour ce qui concerne la baisse de la violence, les efforts qui reste à faire et affirmer la mobilisation des autorités centrafricaines et du peuple centrafricain. Notre message c’était "nous sommes à vos côtés, nous voulons continuer", la MINUSCA, et à mes côtés le Chef de la MINUSCA Mankeur Ndiaye, sera le premier à le confirmer, est totalement aux côtés du peuple centrafricain et des autorités centrafricaines, les signataires de l’Accord de paix pour faire que cet accord de paix qui est une opportunité unique de faire revenir la paix et la concorde en République centrafricaine, cet accord de paix soit un succès. Donc comptez sur nous.

 

Guira Fm : Qu’attendre de la contribution de l’Union européenne par rapport à la mise en œuvre de l’Accord ?

 

Koene Vervaeke : Vous connaissez l’engagement de l’Union européenne. Le message qui a été dit aujourd’hui et hier aussi est que les trois institutions sont pleinement mobilisées. Nous l’avons fait dans les années de crise, nous l’avons fait en soutien aux élections de 2015 qui ont créé la légitimité démocratique des institutions et nous le ferons maintenant aussi lorsqu’il y a cet accord de paix et que nous nous acheminons vers les élections. C’est un soutien qui ne peut réussir que lorsque tous les Centrafricains se mobilisent également. C’est ça le message. Nous sommes tout à fait encouragés par ce que le Président de la République nous a dit et par ce que le Premier ministre nous a dit hier. Au lendemain de l’Accord de paix, le Président Touadéra était venu à Bruxelles pour le présenter, pour demander notre soutien et toute l’Europe, nos Etats-membres, se sont mobilisés à ce moment-là. Donc nous allons accompagner. Cet après-midi, le Groupe international de soutien se réunira et nous devons être très concrets. Quelles sont les démarches qui doivent être faites par les Centrafricains et comment l’Europe, l’Union africaine et les Nations unies, peuvent vous accompagner dans cette démarche indispensable. Merci à vous.

 


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