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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 16:48
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Deux structures pour la cessation des hostilités prévues dans l’accord de paix de Khartoum mises en place à Bambari 


 
BANGUI, le 22 avril 2019(RJDH)----Lors de son séjour à Bambari, la délégation de haut niveau conduite par le Premier ministre, Firmin Ngrebada et composée de membres du Gouvernement, du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, du Secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix a assisté au lancement officiel de deux structures prévues par le mécanisme de mise en œuvre et de suivi de l’Accord de paix. Il s’agit du Comité de mise en œuvre préfectoral (CMOP) et le Comité technique de sécurité (CTS) pour la Ouaka. L’objectif du CTS est d’assurer le respect des dispositions sécuritaires de l’Accord, notamment celles liées à la cessation des hostilités. 


La sécurité de la ville de Bambari selon la communauté internationale et le gouvernement reste et restera sous la responsabilité des autorités nationales, avec le soutien de la MINUSCA.

 
Des unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) constituées par des ex-combattants et des membres des Forces de la défense et de la sécurité centrafricaines sont prévues par l’Accord de Paix Politique et la Réconciliation en RCA, ne sont cependant pas encore opérationnelles, précise le communiqué de presse gouvernement-Minusca publié le 19 avril dernier. 

 
« L’Accord prévoit qu’elles soient placées sous le commandement des Forces Armées Centrafricaines», dit l’article 16 de l’accord de Khartoum et cela une période transitoire initiale de 24 mois.

 
Cette délégation a également pris part à la présentation symbolique d’éléments de groupes armés militairement actifs dans la préfecture (des éléments anti-Balaka aile Mokom et aile Ngaissona ainsi que des éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC)) et de quelques éléments des Forces de défense et de sécurité qui seront tous représentés au sein du CTS et qui, dans le futur, participeront dans les unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) prévues par l’Accord. Cette présentation a été faite à l’Hôtel de ville de Bambari en présence des autorités locales et de plusieurs centaines de personnes.


 
Notons que la délégation s’est rendue également à Bangassou le 15 avril 2019 dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR – RCA) signé le 6 février dernier.

RJDH.

 

Centrafrique : Human Right Watch invite le gouvernement et ses partenaires à soutenir la Cour Pénale Spéciale 


BANGUI, le 22 Avril 2019(RJDH)----Les appels à la justice pour les victimes n’ont pas faibli depuis la tenue des consultations nationales dans le cadre du Forum de Bangui, en 2015, a relevé Human Right Watch dans son document publié le 18 avril 2019. Ces appels, ajoute cette organisation internationale des droits humains, sont renforcés par la création d’une nouvelle juridiction hybride, qui prend enfin l’élan tant attendu. Une Cour selon elle, peut changer non seulement les comportements des criminels, mais aussi celui de l’État.


« République centrafricaine : « Sans justice, tout le reste est appelé », c’est le titre du document de l’organisation internationale Human Right Watch publié le 18 avril 2019. La Cour Pénale Spéciale est unique en République centrafricaine dans la mesure où elle est, selon les termes d’un militant local, « une juridiction nationale qui a une dimension internationale ». Composé de juges, de procureurs et d’administrateurs centrafricains et internationaux en raison qu’elle bénéficie d’un considérable appui logistique et autre de la part de l’ONU, a indique le défenseur des droits humains.


La conduite d’enquêtes et la protection des témoins seront des défis ardus à relever dans un pays contrôlé à 80% par des groupes armés. «  La Cour manque également d’un financement sûr et opère à partir d’une infrastructure fragile et limitéeCette juridiction n’en reste pas moins la meilleure opportunité pour le pays d’établir les responsabilités s’agissant des crimes atroces qui y ont été perpétrés, en particulier depuis 2013. Le gouvernement centrafricain et ses partenaires internationaux doivent soutenir vigoureusement la Cour pénale spéciale » a indiqué Elise Kepple.


 « La justice aide à s’opposer à la culture de violence. Elle peut changer les comportements, pas seulement ceux des criminels, mais aussi celui de l’État », a expliqué de son côté, un défenseur des droits humains.


Lors de la rencontre d’Elise Kepple de l’organisation internationale des droits humains, Human Right Watch mi-avril  dernier avec les victimes, militants et avocats, ces derniers ont fait écho à ces sentiments, tout en se déclarant profondément, « préoccupés par la possibilité que les vagues dispositions relatives à la reddition de comptes qui figurent dans le récent accord de paix puissent être instrumentalisées pour reléguer au second plan la justice pour les atrocités commises dans le pays. Les victimes et les militants avec qui je me suis entretenue m’ont confié que l’avenir du pays dépend de la justice. Comme l’a résumé un défenseur des droits humains : « Sans justice, tout le reste est appelé à faire naufrage », peut-on découvrir dans le document.


La loi organique portant création de cette juridiction a été adoptée en 2015, mais des obstacles juridiques, administratifs et bureaucratiques ont retardé le début officiel de ses travaux jusqu’en octobre 2018.


Des enquêtes sont enfin ouvertes et des activités de sensibilisation aux activités de la Cour ont été lancées à destination de la population, notamment grâce à la radio, au théâtre et à des films d’animation. « On peut enfin voir le début du commencement du travail de la Cour pénale spéciale », nous a dit un défenseur des droits humains.

Judicaël Yongo.

 

Centrafrique : L’Union Européenne réaffirme son soutien à l’ABCA pour la lutte contre les discours de haine et les « fake news »


BANGUI, le 22 Avril 2019 (RJDH) ---L’Association des Blogueurs Centrafricain (ABCA) à travers le soutien de l’Union Européenne en Centrafrique mène depuis mai 2018, une série de campagne de sensibilisation sur les fausses nouvelles et les discours haineux qui inondent les réseaux sociaux. Le vendredi 19 avril 2019, après certains établissements scolaires, c’est le tour des chefs et responsables de différents départements à l’Université de Bangui d’être sensibilisés sur les fake news et les messages haineux. 


Les réseaux sociaux sont aujourd’hui les canaux par excellence où les « fake news », un mot anglais qui signifie « les fausses nouvelles » ou rumeurs connaissent selon l’ABCA, « un succès franc et menace ainsi la stabilité politique et sociale du pays ». C’est dans cette optique que l’Association des Blogueurs Centrafricains a fait de la lutte contre ces fausses nouvelles son cheval de bataille.

Le président de cette association, Rosmon Zokoué, souligne que cette séance de sensibilisation s’inscrit justement dans la logique des activités de l’association lancée depuis un an, « c’est la suite d’activités lancées en mai 2018, qui consiste à mettre en place un plan d’activités de sensibilisation contre les fake news et les discours de haine en République Centrafricaine. L’Union Européenne qui est notre partenaire a accepté de financier la suite de cette activité et le 19 avril dernier, nous avons essayé de communiquer autour de cette thématique en impliquant les responsables de l’Université de Bangui, parce que l’Université de Bangui est le monde d’intelligentsia. Donc il est question de voir, comment qualifier les discours de haine sur les réseaux sociaux à l’université  de Bangui » a-t-il précisé


L’Union Européenne a réaffirmé son engagement d’aider l’ABCA dans l’éradication de ces fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, a exprimé Jean-Aurélie Ngo Belnoun, chargée de communication à l’Union Européenne, « pour l’éradication des fake-news et également les discours haineux, nous pensons que ABCA doit jouer un rôle très important dans la diffusion des informations positives et appuyé par le Haut Conseil de la Communication qui est le garant des lois qui régissent les informations afin que nous puissions voir des informations plus positives. Puisque nous sommes dans un processus où le pays est en quête de la paix et de la stabilité », a fait savoir la chargée de communication de l’union Européenne.


L’Association des Bloggeurs Centrafricains est une communauté des journalistes et des utilisateurs des réseaux sociaux. Elle a  lancé en mai 2018 à Bangui sa première campagne de sensibilisation pour lutter contre les fake news et les messages de haine sur les réseaux sociaux. L’objectif de cette activité est de contribuer à l’aménagement des réseaux sociaux pour la paix en Centrafrique et de présenter au public son nouveau site web « blogueursabca@gmail.com ».



Paméla Dounian Doté.

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:57
La BDEAC injectera 45 milliards de FCFA pour construire 1 000 logements à Libreville

 

 

Libreville, 22 avril (Gabonactu.com) – La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), injectera la coquette somme de 45 milliards de FCFA pour la construction de 1000 logements dans la périphérie de Libreville, selon une décision du conseil d’administration de cette banque commune à six Etats tenu à Malabo le 19 avril dernier.

 L’enveloppe de la BDEAC servira précisément à financer un projet de logements sociaux conduit par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à Okolassi, un quartier situé dans la banlieue de Libreville.

Selon des statistiques officielles, le Gabon dont 2/3 de la population vit en ville, connait un déficit d’environ 250 000 logements.

La BDEAC dont le siège est basé à Brazzaville a financé plusieurs projets de développement au Gabon. Les six Etats membres de la BDEAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.

 

Antoine Relaxe

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:48
Centrafrique : extension de DDRR dans l'ouest et le nord-est du pays

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 21-04-2019

 

Le programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement des ex-combattants de la République centrafricaine s'étendra dans les villes centrafricaines de Paoua (extrême nord-ouest), Koui et Bouar (ouest), Ndélé et Bria (nord), Birao (extrême nord-ouest) et la capitale centrafricaine Bangui, a appris Xinhua ce samedi du ministère centrafricain en charge du DDRR.

Le ministre en charge du DDRR, Maxime Mokom, lors d'une mise au point ce samedi, a évoqué la signature d'un contrat de service d'environ 5,080 milliards de francs CFA (environ 8,7 millions de dollars), permettant à des ONGs humanitaires d'assurer la mise en œuvre dudit programme dans les localités concernées.

De facto, a indiqué M. Mokom, quelque 5.000 ex-combattants seront concernés par ce programme de réintégration socioéconomique.

Avec la crise politico-militaire qu'a connue la République centrafricaine, le gouvernement centrafricain a élaboré un projet intitulé "Programme de réintégration des ex-combattants en Centrafrique (PREC)" qui découle d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, au sortir du Forum de Bangui de mai 2015.

Mais pour en arriver au programme proprement dit, le gouvernement avait tester en août 2017 ledit programme, à travers un DDRR-pilote ayant permis l'incorporation de 232 jeunes ex-combattants dans l'armée nationale et l'intégration socioéconomique de 280 autres dans la vie active, suivant les filières de leur choix.

Le grand DDRR très attendu a été lancé par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra à Paoua en décembre dernier.

Ceci étant, les ex-combattants ayant choisi la réintégration socio-économique seront formés et dotés de kits d'installation, conformément aux filières librement choisies. L'objectif final est le retour à la vie civile des ex-combattants dans leurs communautés respectives.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:42
Nouvelles nationales sur ADV
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Centrafrique : L’arrivée à Bangui de la caravane de paix, lancée à Bangassou

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-22 (ADV) – La caravane de la paix, mise en route à Bangassou à l’est du pays le 16 avril 2019 est arrivée ce matin dans la capitale Bangui. Elle a été accueillie par le premier-ministre Firmin Ngrebada.

« Le passage de cette caravane de la paix doit rétablir désormais la libre circulation des personnes et des biens sur cette partie du territoire du pays », a déclaré ce matin le premier ministre Firmin Ngrebada.

Le Premier Ministre a félicité, au nom du Président de la République et en celui du Gouvernement, les accompagnateurs de ce convoi pour leur engagement pour la paix, le vivre-ensemble et la réconciliation nationale.

Le convoi de la Paix a traversé les villes de Kembe, Alindao, Bambari, Grimari, Sibut, Damara avant de faire son entrée à Bangui.


Cette caravane de la paix, s’inscrit dans le cadre de l’application des mesures de l’Accord de Khartoum en ce qui concerne la libre circulation sur tout le territoire.

 

© Bur-csa – N.W – De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : Fin de formation des soldats du BIT 4

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-22 (ADV) – Le Président de la République a présidé le weekend dernier au camp Kassaï, la cérémonie de fin de formation des éléments du Bataillon d’Infanterie Territoriale 4.

 

« La mission assignée aux éléments du BIT4 sortis de formation est de parvenir à une armée professionnelle, représentative, équilibrée, disciplinée et surtout au service du peuple centrafricain », a déclaré le Chef d’Etat-major des Armées, le Général de brigade Zéphirin Mamadou.

Zéphirin Mamadou a saisi cette occasion pour solliciter au gouvernement l’amélioration constante des conditions de vie de ses soldats, notamment le renforcement en moyens de transport, de communication, de reconnaissance et la réhabilitation des casernes.

Au moins 1300 soldats des Forces Armées Centrafricaines, formés par l’EUTM-RCA participent actuellement aux opérations de protection dans certaines localités du pays aux cotés de la Minusca.

Ces soldats formés passeront à Bérengo pour participer à nouveau à une formation des instructeurs russes au maniement des armes livrées par la Fédération de la Russie avant leur redéploiement.

© Bur-csa – N.W – De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : Les autorités négocient l’ouverture de la frontière avec le Soudan du Sud

 

Bangui, Centrafrique 2019-04-20 (ADV) – Une délégation centrafricaine séjourne au Sus Soudan depuis quatre jours, en vue de négocier la réouverture de la frontière entre ces deux pays.

La frontière entre ces deux pays, à partir des villes centrafricaines de Bambouti, Obo et Djema a été fermée par les autorités sus soudanaises suite à la tuerie des ressortissants sud soudanais il y’a deux mois.

La délégation conduite par le Préfet du Haut-Mbomou Judes Ngayoko espère avoir un aboutissement car, les conséquences de cette fermeture sont énormes. Hausse des prix des produits de premières nécessités, manque des médicaments dans les pharmacies.

Les ONG humanitaires, les personnes déplacées et les réfugiés sud soudanais, plus de 2.000 installés à Mboki ne sont pas épargnés suite ce blocus.

Les villes frontalières avec le Sud Soudan s’approvisionnent dans ce pays à partir de la ville de Source Yubu et ce blocus freine déjà l’économie de ces deux régions.

Obo est situé à 1228 km de Bangui et cette partie du territoire nationale ainsi celle du Sud Soudan est frappée depuis 2009 par les rebelles de la LRA de Joseph Kony.

© Bur-csa – O.M / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

 

Centrafrique : Libération d’un leader de la société civile

2019-04-22

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) est libre depuis dimanche soir après 3 nuit de détention provisoire.

Le porte-parole du GTSC a été arrêté le jeudi 18 avril dernier et gardé à vue dans les locaux de la Section Recherches et Investigations (SRI) de la Gendarmerie nationale sur décision du procureur de la République Eric Didier Tambo.

Crescent Beninga est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat car il avait projeté une marche pourtant interdite par le gouvernement pour dénoncer les dernières nominations des chefs rebelles dans le gouvernement, à la présidence et à la primature, conformément à l’accord de paix de Khartoum.

Le porte-parole du GTSC à la sortie de son lieu de détention rend hommage à ceux qui l’ont soutenu et qui ont plaidé pour sa libération.

Selon des informations ADV, cette décision de libération de Crescent Beninga serait une volonté des hautes autorités dans le but de préserver la paix sociale. Son arrestation a été diversement appréciée par la population et récupérée par des leaders de l’opposition.

© Bur-csa – N.W – De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Libération d'un leader de la société civile arrêté jeudi

 

avril 22, 2019  AFP/VOA

Le porte-parole d'une organisation de la société civile de Centrafrique, arrêté après que son ONG eut publié un communiqué appelant à marcher contre "la haute trahison" du chef de l'Etat, a été libéré, a rapporté lundi l'ONG.

"Il a été libéré ce dimanche à 21h sur ordre du procureur général", a déclaré à l'AFP Auguste Sinclair Gbogbo, membre du Groupe de travail de la société civile sur la crise centrafricaine (GTSC).

"Ils l'ont libéré dans la nuit et n'ont pas donné de raison", a-t-il ajouté.

Paul-Crescent Beninga, porte-parole du GTSC et l'une des voix de la société civile banguissoise, avait été transféré à la police judiciaire (PJ) après son arrestation jeudi.

Il avait été "mis aux arrêts pour atteinte à la sûreté de l'Etat suite à la signature d'un communiqué le 10 avril", selon le procureur à l'AFP vendredi.

Son organisation avait appelé à marcher le 15 pour "dire non à la haute trahison du chef de l'Etat", Faustin Archange Touadéra, après la nomination de "chefs rebelles mercenaires au sein de la haute administration" centrafricaine.

Le GTSC dénonçait également la "prise en otage de la République" par les mêmes "rebelles mercenaires".

Un accord de paix a été signé début février entre les 14 groupes armés opérant en Centrafrique et les autorités.

Un nouveau gouvernement a été nommé après l'accord et, au terme de nouvelles négociations faisant suite à un mécontentement des groupes armés, l'équipe gouvernementale a de nouveau été remaniée fin mars.

Dans la dernière équipe en place, de nombreux chefs ou représentants de groupes armés ont glané des postes ministériels ou de conseillers - sans toutefois être nommés aux portefeuilles régaliens.

Dans son communiqué du 10 avril, le GTSC estimait qu'"Ali Darassa et Alkatim, respectivement mercenaires nigérien et tchadien, continuent de massacrer nos populations dans l'arrière-pays".

Les deux hommes, chefs de guerre influents, ont été nommés conseillers militaires à la Primature.

Malgré l'accord de paix, le huitième depuis le début de la crise en 2013, plusieurs affrontements ont eu lieu dans le pays depuis sa signature.

Début avril, l'ONU a lancé une opération militaire d'envergure contre un groupe armé de l'ouest du pays.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.

 

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:37
Centrafrique : comment faire avancer l'accord de paix ?
Centrafrique : comment faire avancer l'accord de paix ?

 

Le Tchad déterminé à appuyer les efforts de paix en Centrafrique

 

Par APO - 22 Avril 2019 modifié le 22 Avril 2019 - 01:25

 

Les participants composés des garants, des partenaires, des pays voisins et amis de la RCA ont examiné l’état de mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation.

 

Bangui, la capitale centrafricaine a accueilli ce mercredi 17  avril 2019, la réunion du Groupe International de Soutien à la RCA en présence du ministre des Affaires Étrangères du Tchad, Chérif Mahamat Zène. C’est le Président centrafricain, Faustin-Archange Touadera qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture. 

Au cours d’un panel dirigé par le Premier Ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, les participants composés des garants, des partenaires, des pays voisins et amis de la RCA ont examiné l’état de mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation du 6 février 2019 entre le Gouvernement et 14 groupes armés ainsi que les principaux défis et priorités. 

Le Président Faustin-Archange Touadéra a expliqué que cette réunion est une opportunité pour la République Centrafricaine en raison du focus fait sur le renforcement de l’appui de la communauté internationale à  la mise en œuvre de l’accord politique de paix et de réconciliation. 

Il s’est félicité de l’engouement de l’ensemble des partenaires à  s’engager pour apporter les appuis politiques, techniques et financiers nécessaires au suivi de l’accord politique de paix et de réconciliation. 

Le Chef de l’Etat a lancé un appel pressant à  tous les partenaires qui continuent d’appuyer son pays en vue de mettre en oeuvre les chantiers déjà  amorcés par le gouvernement. 

Le Ministre  Chérif Mahamat Zène quant à lui a réaffirmé la volonté et la nécessité de la République du Tchad à appuyer la RCA pour assurer la mise en œuvre de cet accord, synonyme du retour définitif de la paix. 

Le Groupe International de soutien à la République Centrafricaine (ancien Groupe international de contact sur la RCA) a tenu sa première réunion le 11 avril 2018 à Bangui. Cette organisation est placée sous la conduite de l’Union Africaine, des Nations Unies et de la CEEAC.

 

 

Centrafrique : comment faire avancer l'accord de paix ?

 

Les partenaires internationaux de la Centrafrique se sont réunis le 17 avril 2019 à Bangui pour "faire avancer la mise en œuvre" de l'accord de paix signé début février, à l'issue d'une visite conjointe de l'ONU et de l'Union Africaine (UA) dans le pays. 

 

"Nous sommes réunis ici pour regarder, avec tous les partenaires de la République centrafricaine, comment nous pouvons soutenir le plus efficacement possible la mise en œuvre de tous les éléments clefs de l'accord", a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. Accompagné du commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Smaïl Chergui, Jean-Pierre Lacroix était arrivé le 14 avril à Bangui pour une visite de quatre jours.

Les deux hommes se sont notamment rendus le lendemain à Bambari, ville du centre du pays, théâtre de nombreux combats depuis le début de l'année, où Ali Darassa, chef de l'un des groupes armés, a officiellement été nommé conseiller ministériel. Le directeur Afrique de l'Union européenne, Koen Vervaeke, a également pris part à cette réunion du Groupe international de soutien à la Centrafrique, réunissant les partenaires du pays en crise depuis 2013. "Nous percevons aujourd'hui les résultats de l'accord. Les violences ont baissé de manière drastique", s'est félicité Smaïl Chergui.

Encore des affrontements

Lors de cette rencontre, la Banque mondiale a notamment annoncé vouloir débloquer près de 100 millions de dollars (89 millions d'euros). L'ambassadrice de l'UE en Centrafrique, Samuela Isopi, a de son côté rappelé que l'Europe allait appuyer financièrement la mise en place des patrouilles mixtes issues de l'accord dit "de Khartoum".

L'accord de paix a été signé début février à Bangui entre les quatorze groupes armés et les autorités. Préparé depuis 2017 par l'UA, il est le huitième signé depuis le début de la crise en 2013. Un nouveau gouvernement a été nommé à la suite de cet accord, puis remanié après des désaccords entre les groupes armés.

Si la dernière équipe gouvernementale en date reste largement acquise aux fidèles du président Faustin-Archange Touadéra, de nombreux représentants de groupes armés ont été nommés à des postes de responsabilité. Malgré cela, plusieurs affrontements ont eu lieu dans le pays depuis la signature de l'accord. Début avril, l'ONU a lancé une opération militaire d'envergure contre un groupe armé de l'ouest du pays. 

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre. Celle-ci a contraint près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:31
Nouvelles nationales sur RJDH
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Liberté de la presse : Le Centrafrique 145/180 au Classement RSF

BANGUI, 19 Avril 2019 (RJDH) --- Reporters Sans Frontières a actualisé ce jeudi 18 avril 2019 son classement 2019 sur la liberté de la presse dans le monde. Sur 189 pays, la République Centrafricaine (RCA) demeure toujours à la 145e place.

« La haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est facteur d’une montée de la peur », a noté l’organisation.


La RCA garde sa place de 2018 (145) et est loin de son classement de 2013 (65/180) pourtant cette année le pays était confronté à une crise violente. L’historique du tableau de RSF a montré que le classement du Centrafrique s’est dégradé en 2018. 113/180 en 2017, il a dégringolé pour être 145/180 pays.

Pour justifier ce classement, RSF a indiqué que « les journalistes qui interviewent les différents protagonistes du conflit sont régulièrement traités d’espions ou de complices des bandes armées. Très vulnérable et sous influence, la presse écrite se résume souvent à des éditoriaux, des rumeurs ou des campagnes de calomnies. Dans un paysage médiatique sinistré par des années de conflit ».

En Afrique :

Par ailleurs, en Afrique Centrale, le palme d’or de la liberté de la presse est revenu au Gabon (115/180), le Congo-Brazza (117), le Cameroun (131) et enfin la Guinée Equatoriale (165/180). Sur le continent, la Namibie (23/180), le Ghana (27/180), l’Afrique du Sud (31/180) et Burkina-Faso (36/180) sont dans le top 5. « L’Afrique enregistre la plus faible dégradation régionale de l’édition 2019 du Classement mais aussi certaines des plus fortes évolutions de l’année écoulée. Un changement de régime a permis à l’Ethiopie (110e) de vider ses prisons des journalistes et de faire un bond spectaculaire de 40 places », a noté RSF. Il a aussi déploré que « la faiblesse économique des médias les expose également à des influences politiques ou économiques préjudiciables à leur indépendance ».

Dans le monde, la Norvège, la Finlande, Suède, Pays-Bas et Danemark son en tête du classement. Le Turkménistan (180/180), la Corée du Nord (179/180), l’Erythrée (178/180) la Chine (177/180), le Vietnam (176/180) et le Soudan (175/180) sont au bas du tableau.


Pour établir son Classement, RSF a développé un questionnaire en ligne, centré sur les thématiques citées ci-dessus. Cette année, le questionnaire a été allégé. Les données restent néanmoins comparables d'une année à l'autre, grâce à une analyse statistique réalisée au préalable.


RJDH

 

 

Centrafrique : Les détenus de la maison d’arrêt de Ngaragba assistés en vivre par son éminence Nzapalainga 


BANGUI, le 19 avril 2019 (RJDH)---Plusieurs centaines de personnes incarcérées à la prison de Ngaragba dans le 7ème arrondissement de Bangui ont été assistées par l’Eglise Catholique à l’occasion de la pâque, fête solennelle célébrée de chaque année. 

Sous un soleil ardent, les détenus de la prison carcérale de Ngaragba ont célébré la pâque. Environ cinq cent prisonniers ont assisté dans la gaîté au baptême de vingt cinq (25) d’entre eux qui ont décidé de nouer le pacte avec le Christ. 

Le Cardinal Dieudonné Nzapalainga explique les raisons de ce rapprochement et appelle au respect de la dignité des détenus, «il est de notre devoir de leur démontrer la tendresse et l’amour. Les fidèles se sont mobilisés pour préparer des nourritures et constituer des dons en non vivre pour apporter ainsi la joie à nos frères qui sont incarcérés ici. Nous avons profité de ce moment de baptiser certains d’entre eux qui ont accepté volontairement de changer leur mode de vie. Je demande aux responsables de la prisons carcérale de NGARAGBA de veiller sur les prisonnier, pas pour les écraser, mais les traités en toutes dignités  d’un être humain» a lancé Nzapalainga.

Le président des détenus de Ngaragba à cette occasion, déplore les mauvaises conditions de vie des personnes incarcérées, «les conditions précaires dans lesquelles certains détenus purgent leur peine. Lorsqu’il pleut, certains sont obligés de rester debout sous la pluie à cause de saturation des cellules. Nous souhaitons à ce que le bâtiment soit réhabilité », a-t-il déclaré.

Après son homélie, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga a procédé au baptême de vingt cinq  prisonniers.



Rolf Domia.

 

Centrafrique : Des kits et semences agricoles distribués à plus de 3500 ménages à Nana-Outa par le CICR



KAGA-BANDORO, le 19 avril 2019, (RJDH)---Le Comité International de la Croix Rouge mène depuis le début du mois d’avril, une campagne de distribution des semences agricoles dans la Nana-Outa en vue de relancer les activités agricoles. Plus de 3500 ménages ont bénéficié de cet appui dans le but d’augmenter la production locale à 80% selon le CICR.


La distribution des semences et des kits agricoles aux ménages de Nana-Outa dans la Nana-Gribizi intervient suite à l’enquête du CICR réalisée dans la Nana-Gribizi et a qui permis à l’identification de plus de 35.00 ménages en difficulté de relancer leurs activités agricoles au centre du pays, a expliqué Olivier Kowamalet Landona, Technicien supérieur agricole au Département sécurité économique au CICR, « à l’issu de cette enquête, il était retenu que l’axe Ouandago a été extrêmement  touché du fait de la crise qui a secoué le pays et surtout par le phénomène de feu de brousse qui constituent un frein au développement du monde rural. Présentement, les paysans n’ont plus de semence pour la campagne agricole de cette année », dit-il.


Ces kits sont composés des intrants agricoles,  des semences telles que l’arachide, le Gambo, la Courge et de l’Amarante et bien d’autres. On note aussi, des outils aratoires, notamment la houe, le Daba.


« En plus de ces semences, nous avons aussi distribué des vivres, composés du riz, de l’huile, du haricot rouge, le CSB, du sel. Tout çà la, pour donner aux bénéficiaires afin de conserver les vivres et emblaver  les parcelles » a ajouté Olivier Kowamalet Landona, du CICR.


Plusieurs personnes retournées ont exprimé leur satisfaction après avoir reçu des kits et des semences grâce au concours du Comité International de la Croix rouge en Centrafrique. Sauf, elles s’inquiètent de la présence des peulhs « Mbarara » dans la localité, problème de transhumance qui est parfois une source de tension et de conflit, « c’est une grande joie. Parce que, soutenir les personnes en détresse avec ces kits agricoles, c’est un geste louable et le CICR a respecté le délai de la campagne agricole, nous remercions le pour ce geste. A partir de fin avril, nous allons commencer les activités. Seulement, nous craignons pour ces Peulhs Mbarara encore présents dans la localité avec leur bétails dans nos champs qu’ils passent la nuit » a exprimé un retourné de Nana-Outa.


Des mécanismes de suivi avec des sensibilisations auprès de différentes parties seront mis en place par le CICR afin de palier à cette situation qui risque de créer des tensions entre les cultivateurs et les éleveurs et les agriculteurs. Cette annonce a été faite par le Responsable de la Croix rouge en charge des activités dans la partie nord de la RCA Claude MILONGO, « nous allons toucher environ 20000 personnes pour cette campagne de distribution de semence. Et en termes d’activités de sensibilisation, nous allons toucher plus de 200 personnes armées, justement pour donner un libre accès aux populations afin de vaquer à leurs activités. Et j’espère que les gens vont semer et récolter. Et que cette récolte va aider à accroitre le revenu de la population qui a tant souffert», promet-il.


Cette campagne de distribution va s’étendre dans le village Patcho à plus de 23 kilomètres de Kaga-Bandoro et à Ouandago où se trouve un site Peulhs. Après la campagne de distribution des kits agricoles à plus de 3500 ménages, le CICR projette une activité de vaccination des bétails dans la région.


Cyrille Renaldi WEGUE.

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:29
La Centrafrique obtient 45 millions $ de la Banque mondiale pour une centrale solaire de 25 MW

 

Investissement

 

(Agence Ecofin) - Le gouvernement centrafricain a signé avec la Banque mondiale, un accord de financement d’une valeur de 45 millions $ pour la mise en place d’une centrale solaire près de la capitale Bangui.

Le projet qui est prévu pour avoir une capacité de 25 MW permettra d’accélérer le développement économique du pays. Sa mise en œuvre est prévue pour débuter dès août 2019.

La construction de cette centrale entre dans le cadre du Plan national du relèvement et de consolidation de la paix mis en place par le gouvernement.

Dans ce cadre, des travaux d’extension ont été lancés afin de doubler la capacité de la centrale hydroélectrique de Boali 2 qui passera ainsi à 20 MW. Ces travaux sont faits avec un appui financier de 41,3 millions $ obtenu auprès de la Banque africaine de développement.

Une centrale thermique de 10 MW est également en cours d’implantation avec l’appui du fonds saoudien.

« Nous continuerons avec l’appui de nos partenaires, à investir massivement dans les infrastructures énergétiques, très importantes pour notre développement », a récemment réaffirmé Faustin Archange Touadera, le chef d’Etat centrafricain.

La Centrafrique a actuellement un taux d’électrification d’environ 15 % selon la Banque mondiale pour une capacité installée de 30 MW.

Gwladys Johnson Akinocho

 

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:24
Centrafrique: "pas de rôle officiel" pour un chef de guerre

 

ONU et les autorités de Centrafrique ont assuré qu'aucun rôle officiel en matière de sécurité n'avait été confié à un chef de guerre controversé pour la ville stratégique de Bambari lors d'une cérémonie qui s'y est déroulée cette semaine, dans un communiqué reçu dimanche.

"Même si Ali Darassa est conseiller spécial au cabinet de la primature, il ne lui a pas été confié de rôle officiel sécuritaire pour la ville de Bambari", dans le centre du pays, indique le communiqué conjoint de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca, 12.000 Casques bleus) et du gouvernement centrafricain.

Lundi, Ali Darassa, leader d'un des groupes armés les plus influents du pays, l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), a été invité à Bambari pour la "présentation symbolique" d'éléments de groupes armés qui participeront à de futures brigades mixtes armée/groupes armés, selon l'ONU et Bangui.

Ces brigades sont prévues dans l'accord de paix signé début février entre Bangui et les 14 groupes armés qui contrôlent la majeure partie de la Centrafrique. Dans le cadre de celui-ci, Ali Darassa a été nommé conseiller à la primature en charge de ces brigades mixtes dans la zone de Bambari.

Selon une source onusienne à l'AFP mercredi, la présence et la mise en place symbolique d'Ali Darassa comme conseiller en charge de ces brigades mixtes dans la zone "signifie qu'il prend la tête de Bambari avec l'accord de Bangui".

Faux, rétorquent l'ONU et le gouvernement, qui soulignent que le chef de guerre a quitté la ville après les cérémonies officielles de lundi.

"La sécurité de la ville de Bambari reste et restera sous la responsabilité des autorités nationales, avec le soutien de la Minusca", continue le communiqué, indiquant que les brigades mixtes, qui suppléeront les forces nationales dans le futur, ne sont "pas encore opérationnelles".

L'UPC d'Ali Darassa, accusé de centaines d'exactions depuis sa création en 2014, est présent à Bambari depuis plusieurs années.

En 2017, l'ONU avait chassé le groupe armé de la ville, carrefour stratégique des routes vers le nord et l'est du pays, et fait de Bambari une "vitrine de la paix".

Mais l'UPC était resté "en faisant profil bas", selon un rapport de l'ONU de 2018. Les combats ont repris courant 2018 dans la ville.

Fin janvier, des combats meurtriers opposant l'UPC aux Casques bleus, épaulés pour l'occasion de Mirage 2000 français venus de N'Djamena, ont encore secoué Bambari durant plusieurs jours.

La Centrafrique, en guerre depuis 2013 et le renversement du régime de François Bozizé par une coalition de groupes armés, est le théâtre d'une lutte armée entre groupes qui, en contrôlant 80% du territoire, combattent pour le contrôle des ressources et d'une influence politique.

AFP

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:08
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA

 

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN – MINUSCA

 

Bangui, 19 avril 2019 – Une délégation de haut niveau conduite par le Premier ministre, Firmin Ngrebada et composée de membres du Gouvernement, du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, du Secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix ainsi que des garants, des facilitateurs et des partenaires de la République centrafricaine s’est rendue à Bambari et à Bangassou le 15 avril 2019 dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR – RCA) signé le 6 février dernier.

 

Lors de son séjour à Bambari, la délégation a assisté au lancement officiel de deux structures prévues par le mécanisme de mise en œuvre et de suivi de l’Accord de paix, à savoir le Comité de mise en œuvre préfectoral (CMOP) et le Comité technique de sécurité (CTS) pour la Ouaka. L’objectif du CTS est d’assurer le respect des dispositions sécuritaires de l’Accord, notamment celles liées à la cessation des hostilités.

 

Elle a également pris part à la présentation symbolique d’éléments de groupes armés militairement actifs dans la préfecture (des éléments anti-Balaka aile Mokom et aile Ngaissona ainsi que des éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC)) et de quelques éléments des Forces de défense et de sécurité qui seront tous représentés au sein du CTS et qui, dans le futur, participeront dans les unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) prévues par l’Accord. Cette présentation a été faite à l’Hôtel de ville de Bambari en présence des autorités locales et de plusieurs centaines de personnes. Le leader de l’UPC, Ali Darassa, nommé par décret présidentiel en date du 24 mars 2019, Conseiller spécial au cabinet de la Primature avec le titre de Conseiller militaire chargé des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone Nord-est, s’était rendu à Bambari pour assister à cette présentation et pour échanger avec la délégation sur la mise en œuvre des engagements entrepris par l’UPC en tant que signataire de l’Accord de paix.

 

Ces événements ont été malheureusement interprétés et relatés dans la presse et sur les réseaux sociaux de manière erronée. Même si Ali Darassa est Conseiller spécial au cabinet de la Primature, il ne lui a pas été confié de rôle officiel sécuritaire pour la ville de Bambari. Conformément à l’APPR-RCA, il a quitté la ville à la suite des événements officiels du 15 avril.

 

La sécurité de la ville de Bambari reste et restera sous la responsabilité des autorités nationales, avec le soutien de la MINUSCA. Des USMS constituées par des ex-combattants et des membres des Forces de la défense et de la sécurité centrafricaines sont prévues par l’APPR-RCA. Celles-ci, ne sont cependant pas encore opérationnelles. L’Accord prévoit qu’elles soient placées sous le commandement des FACA. Le Gouvernement ainsi que les autres signataires de l’Accord partageront de plus amples informations sur les USMS une fois que les détails concernant leur déploiement seront définis.

 


Strategic Communication & Public Information Division


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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 13:25
RCA : Paul Crescent Béninga mis en examen à la SRI

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 18 avril 2019 11:32

 

Le porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile, Paul Créscent Béninga est mis aux arrêts et conduit ce 18 avril à Bangui à la police politique du pays, la Section de Recherches et d’Investigation (SRI) sur instruction du Procureur Général.

La justice lui reproche de conspirer contre le régime de Bangui en appelant à la manifestation pacifique contre la nomination des leaders des groupes armés dans le gouvernement et aussi contre l’absence de l’eau potable dans la ville de Bangui le 15 avril 2019.

Paul Créscent Béninga est recherché par la justice suite à un mandat d’arrêt du procureur général près la Cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo qui soutient dans un communiqué sur les ondes de Radio Centrafrique que l’appel de la société civile tombe sous le coup de la loi notamment l’article 285 et 292 du code de procédure pénale.

L'article 285 stipule, je cite : "l’attentat est l’entreprise violente contre les personnes ou les biens dont le but est soit de détruire ou de changer le Gouvernement, soit d’exciter les citoyens ou habitants à s’armer contre l’autorité de l’Etat".

Alors qu'il "est interdite, la diffusion par quelque moyen que ce soit, des propagandes tendant à inspirer aux citoyens ou habitants le mépris de certaines catégories de personnes ou la haine, à les pousser à l’attaque par la violence, à la révolte, à la subversion, contre la constitution, les pouvoirs de l’Etat légalement établis, les fonctionnaires de l’Etat et les Magistrats dans l’exercice de leurs fonctions, les services militaires, la perception des impôts, les structures économiques et sociales de la nation, la répartition des biens immeubles et des richesses immobilières" selon les dispositions de l'article 292.

Il n’est pas seul pour autant dans cette situation, le coordonnateur du Groupe de Travail, l’artiste Gervais Lakosso, a été aussi auditionné. Convoqué à se présenter au bureau du procureur, les échanges avec les juges ne sont que de courte durée. Ses compagnons qui sont auditionnés avec lui ne désarment pas. « La démarche de la justice est illégale mais nous avons répondu à la convocation par respect de la justice centrafricaine » a indiqué le coordonnateur du groupe de travail Gervais Lakosso.

L’appel de la société civile n’a pas été suivi à cause de la mobilisation des forces de l’ordre ce 15 avril dans les points stratégiques du pays.

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