Centrafrique : Le PM et 7 des 39 ministres font leur déclaration de patrimoines à la Cour Constitutionnelle
BANGUI, 09 Avril 2019(RJDH)---Un mois après une enquête du RJDH qui a révélé qu’aucun membre du gouvernement n’a fait la déclaration de son patrimoine comme l’exige la constitution, le Premier Ministre Firmin Ngrébada et 7 de ses ministres ont déclaré leurs biens. Une information RJDH confirmée par des sources bien introduites.
Les sept ministres qui ont déclaré leurs patrimoines sont Hugues Tchemeuni du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale, Hamza Guismala des Travaux Publics et l’Entretien Routier, Gilbert Toumou Déya ministre délégué auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement Chargé des Relations avec les groupes armés, Maouloud Moussa Térab des Petites Moyennes Entreprises et du Secteur informel, Maxime Balalou, Chargé du Secrétariat Général du gouvernement et de Thierry Kamach, de l’Environnement et du Développement Durable.
Pour que le Premier Ministre et ces sept ministres puissent se soumettre à l’article 58 de la Constitution, il a fallu que la presse puisse intervenir. Bien que le Premier Ministre ait, lors de la présentation de sa politique générale à l’Assemblée Nationale le 29 avril, exigé de son gouvernement la déclaration du patrimoine, 32 membres du gouvernement n’ont pas obtempéré jusque-là. Problème de discipline ou de leadership au sein du gouvernement ? Difficile de répondre à cette question mais on constate seulement que l’instruction du Premier Ministre n’a été suivie que par 17,95% de son gouvernement.
Selon l’article 58 alinéa 2 de la Constitution du 30 mars 2016, la déclaration du patrimoine est faite avant l’entrée des ministres en fonction. Que ce soit le premier ministre Firmin Ngrebada ou ses 39 ministres, personne n’a fait cette déclaration avant son entrée en fonction.
Lors que le RJDH a rappelé cette exigence constitutionnelle après une enquête, le conseiller du Premier Ministre en matière de Communication David Gbanga a interdit à l’équipe du RJDH la couverture d’une activité officielle, en réaction à cette enquête qui pourtant parlait des faits.
Jefferson Cyrille Yapende.
Centrafrique : L’EUTM-RCA procèdera bientôt à la formation des nouveaux recrus des FACA
BANGUI, 09 Mai 2019 (RJDH)—La mission européenne pour la formation des Forces Armées Centrafricaines (FACA), EUTM-RCA entamera bientôt la formation de 1023 éléments en cours de recrutement dans le pays. Annonce faite ce 07 mai par le Commandant de l’EUTM-RCA, le général MAIO lors de la conférence de presse à l’Alliance Française de Bangui, marquant le lancement de la journée de l’Europe 2019.
La mission de l’EUTM-RCA a été prolongée pour 2020 afin de prendre en compte la formation des Forces de Sécurité Intérieure mais aussi celles des nouvelles recrues dans l’armée nationale. Les formations seront assurées au Camp Kassaï et au centre d’instruction militaire de Bouar.
Pour le Général MAIO, « la reconstruction de l’armée est un processus. Et l’Europe continue à appuyer la Centrafrique pour reconstruire son armée ».
Déjà, l’EUTM-RCA a contribué à former et à déployer 1400 FACA qui ont bénéficié des équipements fournis par la France, la Russie, la Chine et les Etats-Unis.
« Les FACA ont bénéficié des armes rétrocédées par le Cameroun, la dotation de la Russie, celle de la France. Vers la fin du mois de mai et début juin, le pays attends la 2e et la 3e tranches des armes russes. Avec ces dotations, 5000 à 7000 armes seront disponibles pour les FACA déjà formées », a soutenu le général MAIO.
L’Union européenne à travers l’EUTM-RCA continue à l’étude sur les conditions de la levée de l’embargo, posées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Elle s’investie pour garantir le stockage et la gestion des armes qui seront livrées au pays.
Près de 5.000 FACA sont déjà formées par l’EUTM-RCA depuis le début du processus./
Fridolin Ngoulou.
Centrafrique : Le Ministre de l’Elevage Amidou Bi Aliou place la transhumance au centre de sa priorité
BANGUI, 09 Mai 2019 (RJDH) --- La question de transhumance a été au cœur de la passation de service ce 08 mai entre le Ministre par intérim Honoré Feizouré et l’entrant Amidou Bi Aliou nommé respectivement le 23 mars 2019 par un décret présidentiel. Le Ministre de l’Elevage promet de créer des conditions favorables en ce concerne les couloirs de transhumance en Centrafrique.
Améliorer les conditions pour une transhumance apaisée, c’est l’un des objectifs fixés par le nouveau Ministre de l’Elevage et de la Santé animale Amidou Bi Aliou qui a pris officiellement ses fonctions ce 08 mai après sa nomination en mars dernier. La cérémonie de passation de service a eu lieu en présence de l’inspecteur Généra d’Etat, Hyacinthe Touhouyé.
Le ministre intérimaire de l’Elevage Honoré Féïzouré qui a passé plus d’un mois à la tête du département, a relevé quelques difficultés qui selon lui, « constituent un blocage pour la lutte contre les abatages clandestins. La problématique de la transhumance reste un défi majeur. Le suivi du projet de l’abattoir frigorifique de PK 45, l’opérationnalisation du marché à bétail au standard international sont au tant de défis qui attendent le Ministre nouvellement installé », a énuméré le ministre sortant.
Amidou Bi Aliou, a rassuré que le département fera de son mieux pour relever les nombreux défis car, « le couloir de transhumance fait partie de mon plan d’action. Nous sommes des éleveurs, nous avons des compétences dans ce domaine, ensemble je pense que nous allons résoudre ce problème qui handicape la transhumance en Centrafrique», promet le Ministre Amidou Bi Aliou qui se dit engagé à entreprendre des discussions avec les éleveurs dans le but de réduire les prix des bœufs sur le marché.
« L’un des objectifs est de faciliter la consommation de la viande de bœuf à toute la population centrafricaine et avec un prix raisonnable. Nous allons engager des plaidoyers auprès des partenaires, afin de faciliter le transport des bétails à Bangui. Pour ce faire, il nous faut des véhicules spéciaux », a promis Amidou Bi Aliou, Ministre de l’Elevage et de la Santé Animale.
Le décret nommant Amidou Bi Aliou, ministre de l’Elevage et de la Santé Animale a été signé le 23 mars 2019, par le Président de la République Faustin Archange Touadéra. Cette nomination intervient après les conclusions des discussions de Khartoum, discussions qui ont abouti à la signature d’un accord politique de paix le 6 février à Bangui.
Auguste Bati-Kalamet.
Centrafrique : Un budget de 12 millions de francs CFA pour l’exercice 2019 de la commune de Wakanga
BERBERATI, le 09 Mai 2019(RJDH)---Les autorités municipales de Wakanga dans la Mambéré-Kadéi ont présenté le budget de l’exercice de la commune qui s’élève à hauteur de 12 millions de francs CFA. C’est à l’issue de la session ordinaire de la commune tenue le 07 mai 2019 que ce montant a été adopté.
Le budget de l’exercice 2019 de la commune de Wakanga dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï a été adopté à l’issue de la session organisée le 07 mai 2019 par les autorités municipales. Le budget prévisionnel de l’année 2019 est de 12. 556. 936 francs CFA adopté par l’équipe pour les activités de l’année en cours.
L’occasion est aussi pour la mairie de passer en revue les activités et de présenter le bilan de l’année écoulée, précise Christian Gabo de la mairie de Wakanga, « la municipalité de Wakanga a tenu sa session budgétaire le 07 mai 2019 pour permettre à la commune d’évaluer les activités menées pendant douze mois et de réfléchir avec l’équipe, les projections de l’année en cours. Mais durant l’année écoulée, aucun investissement pour permettre à la mairie de faire face à ses missions », a expliqué Christian Gabo lors de la session.
Timothée Galongo, le président de la délégation spéciale de la commune de Wakanga a justifié le frein au bon fonctionnement des activités de la localité par le non octroi de la subvention de l’Etat et l’incivisme fiscal de la part des commerçants, « la commune de Wakanga a traversé des moments difficiles et la crise a énormément impacter sur les activités de la commune. A cela s’ajoute le non octroi de la subvention par l’Etat à la commune », a énuméré le Maire de la Commune de Wakanga.
La commune de Wakanga est l’une des communes de la Mambéré-Kadeï. Elle est confrontée à l’incivisme fiscal depuis le déclenchement de la crise dans le pays.
Ferdinand Bounguélé.
Centrafrique : Deux personnes à Bayanga condamnées par le parquet de Nola pour complicité de braconnage à 2 ans de prison ferme
BAYANGA, le 09 mai 2019 (RJDH) ---Deux personnes sur les sept présentées devant la Cour de Nola lors de son audience foraine à Bayanga ont été condamnées chacune à deux ans d’emprisonnement ferme et une amende de 100.000 francs. La décision a été rendue publique ce début d’après-midi du jeudi 9 mai 2019 par le Procureur de la République près le Tribunal de Bayanga Narcisse Ouefio Danboye.
Ces personnes sont poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation notamment la destruction de biens de l’Etat, des ivoires, le braconnage dans les airs protégés de la sous-préfecture de Bayanga au sud-ouest de la République Centrafricaine. Des armes artisanales et minutions de chasse et de guerre ont été découvertes lors de l’arrestation de ces personnes par les éco-gardes en charge de la surveillance de la faune.
Sur quatorze dossiers enrôlés par le parquet de Nola, sept ont été présentés au cours de l’audience foraine tenue depuis le 05 mai 2019 à Bayanga. Le procureur a indiqué que, « des condamnations par contumace ont été prononcées à l’encontre des autres coupables. Puisse qu’ils sont en cavale et nous avons lancé des mandats d’arrêt contre eux et les enquêtes vont suivre son cours », a indiqué le parquet de Nola après les audiences.
« Deux personnes sont condamnées à deux ans d’emprisonnement ferme et doivent payer une amande de 100.000 mille francs CFA en faveur du projet APDF qui s’investi dans la protection des espèces protégées et aussi pour la destruction des biens de l’Etat à savoir, les ivoires, les armes artisanales, les minutions de guerre et autres » a expliqué Narcisse Danboye.
Ces personnes sont poursuivies pour complicité de braconnage et la destruction de biens de l’Etat. L’article 11 du code pénal de la République Centrafricaine précise que : « les complices d’un crime ou d’un délit seront punis de la même peine que les auteurs de ce crime ou de ce délit, sauf les cas où la loi en aurait disposé autrement ». Cette audience qui a eu lieu depuis le 05 mai a pris fin ce 09 mai 2019 avec la condamnation deux personnes.
Prosper sekekouali
Centrafrique : Le Parti ANC réagit suite aux informations faisant état d’une entreprise d’action subversive à l’encontre de leur Président
BANGUI, 09 Avril 2019(RJDH)---Dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi 08 Avril, les membres du bureau et cadres du Parti politique Alliance pour une Nouvelle Centrafrique(ANC) ont dénoncé la nouvelle qui circule depuis 72heures sur les réseaux sociaux à l’encontre du Président Kazagui. Informations selon lesquelles, les partisans du Mouvement Cœurs unis accusent le Ministre de la Communication d’avoir constitué des obstacles au MCU dans les diffusions de leurs informations sur les ondes de la radio et la télévision nationale.
Selon le communiqué signé par le Porte-parole dudit parti, Junior Ouangam, « il semblerait que certains militants et sympathisants mal intentionnés du Mouvement Cœurs Unis » allié de l’ANC, qui par plusieurs reprises font montre d’une haine à l’encontre de leur Président fondateur, qui selon le communiqué constitue des obstacles aux militants de MCU d’avoir accès aux Médias d’Etat pour la déclaration des messages de leur mouvement.
Le bureau politique de l’ANC qualifie de « mensongères » et aussi de tentative de destitution de leur président à la tête du Ministère de la Communication et des Médias, en vertu de la confiance que les plus hautes autorités du pays ont bien voulu lui confier.
« Au regard de cette volonté incontestée de notre Président à soutenir les actions politiques du gouvernement que dirige son Excellence Monsieur Firmin Ngrebada, Premier Ministre, Chef du gouvernement, sous la clairvoyance de son Excellence le Professeur Faustin Archange Touadera au second tour de l’élection présidentielle de décembre 2015, puis à la déclaration de soutien au MCU en date du 10 décembre 2018, après sa création », a précisé ce communiqué.
Le Parti ANC, via ses membres du bureau politique se dit respectueux des valeurs démocratiques et ne saurait céder à une nouvelle entreprise qui d’ailleurs pour ces commanditaires n’est autre que l’enfoncement du régime en place dans le chao comme le passé.
Le parti ANC conclut dans son communiqué qu’il n’a que comme moyen légitime de lutte politique, les valeurs démocratiques et sollicite à cette occasion, l’intervention des cadres du MCU, afin d’arrêter une telle manœuvre qui, selon eux n’honorent pas l’image du Président de la République.
Jefferson Cyrille Yapende.
Centrafrique : Un réseau d’énergie frauduleusement installé au restaurant Cafrina à Bangui décelé par le service de l’ENERCA
BANGUI, le 08 Mai 2019(RJDH)----Un cas de fraude d’énergie est enregistré ce mercredi 8 mai 2019 par l’Energie Centrafricaine (ENERCA) au Restaurant Cafrina en face du Parc de cinquantenaire dans le 1er arrondissement de Bangui. D’après le chef de service de contrôle et inventaire des abonnés de l’ENERCA François Ngueté, « c’est un procédé utilisé en violation des règles établies par l’abonné régulièrement identifié dans le but de réduire ou annuler tout ou partie d’énergie électrique consommée ».
Selon l’article 10 de la loi n°17.014 du 15 avril 2017, portant incrimination et répression de vol, fraudes et actes de vandalisme dans le service public de l’électricité en République Centrafricaine : « sera puni d’un emprisonnement d’un mois et un jour à six ans et d’une amende de 100.000 à 3.000.000 francs CFA, l’auteur ou complice de fraude », peut-on lire dans la loi promulguée par le Chef de l’Etat.
L’enquête de l’ENERCA à travers des indications reçues par le service de contrôle et inventaire de l’unique société d’Etat en matière d’électricité en Centrafrique a permis de déceler le cas de vol de courant installé en bas du pont du canal qui sépare le monument Boganda et l’avenue David Dacko en face du Parc Cinquantenaire dans le quartier Lakouanga.
« On a reçu une indication par rapport à ce cas et nous avons constaté qu’il y a un cas de vol d’électricité. Il y a une double alimentation dont une partie est consommée en prépayé, et l’autre, c’est le branchement direct. Donc cela fait partie de vol de courant et c’est ce qu’on a décelé », a confirmé François Ngueté Chef de service de contrôle et inventaire des abonnés à l’ENERCA.
Pour des cas pareils ajoute-il, des mesures sont sévèrement prises par la présente loi promulguée par le Président de la République en avril 2017, « en principe ce sont des pénalités. Normalement l’Enerca doit procéder à une saisine. On a émis une convocation en présence des Officiers de Police Judiciaire comme c’est un client de l’ENERCA, nous avons coupé son branchement normal et le câble qui concerne le cas de vol » dit-il.
L’article 3 de la loi présente les différentes formes de vol en ces termes, « sont considérés comme délit de vol, au sens de la présente loi, le vol tel que défini par les dispositions des articles 163 du code pénale ainsi que la commission de l’un des actes comme vol d’énergie électrique.
Judicaël Yongo.
Centrafrique : La Mairie centrale annonce la reprise de ses activités de recouvrement de taxes au Km5
BANGUI, le 08 Mai 2019 (RJDH) --- Les activités de recouvrement de taxes de la municipalité de Bangui vont reprendre bientôt au Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui. L’annonce en a été faite par la Mairie centrale de Bangui, mais d’ores et déjà, la population commence à émettre des inquiétudes sur l’aspect sécuritaire avant la relance des activités de collecte de taxes.
Depuis le déclenchement de la crise en Centrafrique, les activités de collecte des taxes municipales sur le marché du Km 5 sont suspendues et les commerçants selon la Mairie de Bangui ne font pas face à leur devoir régalien. C’est dans ce contexte que la mairie centrale a envisagé la semaine dernière la reprise de ses activités de collecte des taxes pour le fonctionnement de la cité.
Une réunion de la maire centrale avec la mairie du 3ème arrondissement de Bangui pour définir les programmes de reprise des activités a été avortée la semaine dernière.
Ibrahim, un commerçant au Km5 salue la décision de la Mairie en ses termes : « je loue cette initiative prise par la Mairie centrale de Bangui, car c’est le début du redéploiement de l’autorité de l’Etat au Km5. Le non prélèvement des taxes plus de 4 ans au niveau du marché est un manque à gagner pour l’Etat Centrafricain. Ce qui peut impacter négativement sur l’économie centrafricaine car, le marché du Km5 constitue le poumon des activités économique du pays », a exprimé ce dernier.
Un avis différemment apprécié par un étudiant qui s’inquiète quant à lui de la question sécuritaire et la circulation des armes dans le 3ème arrondissement, « je m’inquiète de la projection des agents de la mairie. Parce que si la mairie centrale de Bangui va reprendre ses activités au Km5 mais la question qui se pose avec acuité, c’est la situation sécuritaire qui demeure encore préoccupante dans cet arrondissement. Les groupes d’auto-défense restent encore en position de force. Les agents de la mairie seront envoyés sur le volcan. Quelle mesure sécuritaire prise par la mairie pour protéger ces agents ? C’est la seule question que nous nous posions », s’interroge-t-il.
Les commerçants du Km5 se sont affrontés avec des éléments d’auto-défense à cause du prélèvement des taxes imposés par les groupés armés dans le 3èmearrondissement. Un autre cas remonte en 2018 où le leader du groupe d’autodéfense nommé « Empereur » a été tué après une dispute avec un commerçant sommé par ce leader de verser une somme d’argent à son mouvement.
Carlos Watou.
Centrafrique : Plusieurs cas de violations des Droits de l’Homme enregistrés à Obo à l’est du pays
OBO, le 08 Mai 2019 (RJDH)---Plusieurs formes de violations des droits humains notamment les abus sexuels, les tueries, le vol à main armée et autres sont signalées quotidiennement ces derniers temps à Obo, chef-lieu du Haut-Mbomou à l’Est de la République Centrafricaine. Ces cas pour la plus part, sont attribués aux hommes en arme appelés « Ndjandjawites » venus du Soudan du sud et certaines groupes armés appartenant à la Séléka et des Anti-Balaka.
La situation des Droits de l’Homme dans la ville d’Obo à l’Est de la République Centrafricaine est inquiétante depuis ces derniers temps. Les graves violations des droits humains notamment les abus sexuels, la tuerie, le vol à main armée sont commises quotidiennement dans la ville et ses envions. Une situation qui risque selon une autorité de Obo contactée par le RJDH, « de compliquer la circulation au niveau de la frontière entre la République Centrafricaine et le Soudan du Sud. Vous savez, la frontière entre les deux pays a été fermée par rapport aux multiples cas de violences perpétrées par les groupes armés au niveau du Soudan du sud et vers Obo de l’autre coté. Chaque jour, on ne cesse de documenter des graves violations des Droits de l’Homme dans la ville de Obo », confie une source autoritaire à Obo.
« Depuis le 7 février 2019, des malfaiteurs opèrent même les jours en terrorisant la population qui ne cherche que la paix ».
Selon une source du RJDH, « quatre cas d’assassinat ont été enregistrés en l’espace d’une semaine. Cette même source a précisé aussi un cas de tuerie d’une jeune fille dans la ville, « dans la nuit du dimanche à lundi, une fille d’une trentaine d’années a été froidement assassinée en pleine ville. Une femme qui réclamait sa moto volée a été victime d’un cas d’exactions perpétrées par des hommes en armes qui sont présentement en cavale », a témoigné un notable d’Obo.
La frontière de la République Centrafricaine a été fermée suite aux multiples cas de violences commises par des groupes armés dans la ville de Obo et vers le Sud-Soudan.
RJDH.
Centrafrique : 14 dossiers inscrits au rôle des audiences foraines à Bayanga dont les cas de braconnage
BAYANGA, le 08 Mai 2019(RJDH)-----Le parquet de Nola a ouvert depuis le 05 mai 2019, les audiences foraines dans la ville de Bayanga au sud-ouest de la République Centrafricaine. Quatre (14) dossiers au total sont inscrits au rôle dont les cas de braconnage dans les airs protégés à Bayanga.
A l’ouverture des audiences qui a commencé depuis le 05 mai 2019 dans la salle de délibération de la mairie de Bayanga, les présumés auteurs présentés devant la barre sont que des complices arrêtés par les éco-gardes. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Nola, Narcisse Ouefio Daneboye, a indiqué que des mandats d’arrêtes sont décernés contres les présumés auteurs en cavale poursuivis pour les braconnages et autres faits.
Les faits reprochés à ces présumés auteurs sont entre autres, « les braconnages, détentions des minutions de chasses, des armes artisanales, des ivoires et autres faits », cite le Procureur Narcisse Daneboye à l’ouverture des audiences.
Les décisions de différents procès qui ont commencé depuis le 05 mai 2019 à Bayanga seront définitives le 09 mai. Les airs de Nzanga-Sanga a été la cible de nombreux cas de braconnage orchestrés par des éléments armés, des habitants.
Prosper Seke-kouali.
Centrafrique : La Suisse fait un don de 11,6 million de francs suisses à la Centrafrique pour des interventions humanitaires
BANGUI le 08 mai 2019 (RJDH) -- Une équipe du gouvernement suisse en visite de travail en Centrafrique dans le but d’échanger avec le gouvernement centrafricain sur la situation du pays. Une aide d’envions d’onze millions de francs suisses a été accordée à la Centrafrique pour fournir de l’aide humanitaire aux populations centrafricaines.
Apres trois jours de visite de travail en Centrafrique, Alain Berset Conseiller fédéral suisse a rencontré les autorités centrafricaines sur les différents domaines notamment la santé, « j’ai commencé ma visite à Kaga Bandoro, c’est une ville qui regroupe beaucoup de défis auxquels la Centrafrique est confrontée. C’était l’occasion de visiter l’hôpital de Kaga-Bandoro, le camp des déplacés et également d’avoir un échange avec le préfet de la Nana-Gribizi qui se trouve sur place a Kaga-Bandoro pour vraiment comprendre la situation de la population et voir comment fonctionne la collaboration des ONG avec la population plus précisément le CICR qui fonctionne de manière très étroite », a expliqué le conseiller Alain Berset.
La Suisse est présente en RCA à travers des ONGs humanitaires, précise le Conseiller fédéral, « à travers les ONG sur la place ici dans le pays, on est représenté et aussi avec des soutiens bilatéraux qui à partir de 2019 vont augmenter à 11 ,6 million de francs suisses. Dans ce montant il y aura aussi la contribution de Suisse dans le Fonds Bêkou soit un peu plus de 3 millions de franc de dollars .Nous souhaitons nous engager de manière conséquente et durable pour soutenir les efforts qui sont réalisés dans le pays aussi nous avons prévus d’intensifier la collaboration en matière de lutte contre les faux médicaments. L’accès aux médicaments de qualité est une question centrale pour la Suisse », ajoute le conseiller Alain Berset.
Cette visite est une première pour le gouvernement suisse en Centrafrique afin d’évaluer les activités du Comité International de la Croix rouge dans le pays.
Paméla Dounian Doté