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8 juin 2019 6 08 /06 /juin /2019 00:19
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA : Mouvement Bé Afrika Ti E Kwé dans l'ordre de bataille électorale

 

https://www.radiondekeluka.org  vendredi 7 juin 2019 11:09

 

L'ancien premier ministre de transition Mahamat Kamoun a lancé ce 6 juin à Bangui son parti politique dénommé Mouvement Bé Afrika Ti E Kwé. Le dernier des partis politiques ambitionne se représenter aux élections législatives et présidentielle de 2020.

Cravate rouge, chemise blanche et costume à sa droite un des ténors de la transition sous Catherine Samba Panza, Anicet Guyama Bassogo. L'ancien premier ministre a        d'abord dressé un bilan sombre et catastrophique du pays sur le plan économique, politique et social. Il s'interroge bien de ce qui reste de l'Unité du peuple centrafricain aujourd'hui. En se posant en alternative, il refuse de situer les responsabilités des uns et des autres dans la déliquescence de la République.

"Le problème de la République en 60 ans, ce n'est pas qu'une seule personne. C'est en homme averti que je m'engage aujourd'hui. Nous avons en 20 mois pu organiser les élections crédibles, nous avons organiser la consultation populaire à la base, puis le forum de Bangui. Notre approche est beaucoup plus globale" a-t-il lancé.

Alors que les élections arrivent à grand pas, le président de Bé Afrika Ti E Kwé laisse le soin aux instances du parti pour décider de son cheval de batail. " Le parti sera au rendez électoral de 2020-2021, vous pouvez me croire. Mais le moment venu les instances du parti vont se réunir pour décider de qui sera candidat" a-t-il martelé.

Invité par plusieurs partis d'opposition à rejoindre la plateforme politique E Zingo Biani, l'homme politique dit prendre acte de l'appel mais répondra le moment opportun.

Plusieurs personnalités politiques ont honoré de leur présence la naissance de ce parti et ont transformé la tribune à des pics politiques qui donnent une idée des élections groupées à venir.

 

 

RCA : Le pays face à la pénurie du carburant

 

https://www.radiondekeluka.org  vendredi 7 juin 2019 10:52

 

Bangui, fait face depuis quelques jours à la pénurie des hydrocarbures. Il est difficile aux consommateurs de s’approvisionner à cause de la restriction. Cette situation affecte la circulation et donc l'économie du pays, a indiqué un transporteur.

L'incendie sur un site de stockage au Cameroun est à l'origine de cette pénurie. C'est la raison évoquée par l'agence de stockage de produit pétrolier à Radio Ndeke Luka.

Devant la situation, difficile de s'approvisionner en bidon. Un usager à la station service Total de Sica s'en plaigne. "Nous ne comprenons pas pourquoi, on nous interdit d'acheter avec des bidons. On me dit que c'est une instruction du ministère de tutelle qui interdit cela après une réunion" a indiqué cet usager venu chercher du fuel à la pompe.

L'agence de régulation des produits pétroliers n'a pas indiqué qu'elle est le plan palliatif du problème. Plusieurs personnes interrogées souhaitent qu'une solution rapide soit trouvée pour éviter un effet de contingent sur l'économie déjà fragile.

 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 23:45
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Naissance à Bangui d’un nouveau parti politique « Beafrika Ti E Kwè » créé par l’ancien Premier ministre Kamoun 



 

BANGUI, le 07 Juin 2019(RJDH)---« Beafrika Ti E Kwè », c’est le nouveau parti politique créé par l’ancien premier Ministre de transition Mahamat Kamoun qui a lancé officiellement ses activités le 06 juin 2019 en Centrafrique. Il s’agit d’une plateforme citoyenne selon le leader afin d’œuvrer pour la paix et la réconciliation nationale. 

La classe politique centrafricaine s’agrandit avec la naissance ce 06 juin 2019 d’un parti politique dénommé « Beafrika Ti E Kwe », créé par l’ancien premier ministre de transition Mahamat Kamoun. Cette formation politique a lancé officiellement ses activités le jeudi 06 juin 2019 à Bangui et se fixe pour mission d’œuvrer en faveur de la paix et la réconciliation nationale en suivant les recommandations de Forum de Bangui et les idéaux de Barthélémy Boganda.


Mahamat Kamoun, Président de cette plateforme citoyenne, justifie la création de ce parti par la mal gouvernance qui selon lui est caractérisée par le népotisme, le favoritisme. « La République Centrafricaine est toujours en danger de mort. Il faut non seulement le reconnaitre mais s’employer à démystifier cette politique de rupture qui reproduit les avatars du passé qui ont cloué notre pays au pilori de la mal gouvernance, de la corruption, du clanisme du népotisme du favoritisme qui sont les véritables tombeaux ouverts de l’unité nationale »,  s’est –t-il exprimé en ces termes.


« Notre credo est de faire la politique autrement, c’est-à-dire suivre le chemin tracé par nos héros nationaux, tel que Barthélemy Boganda, adhérer à la volonté populaire à travers le pacte républicain et les recommandations de Forum de Bangui » a ajouté le président.


La naissance de « Beafrika ti e kwe » intervient dans un contexte où plusieurs partis politiques s’unissent dans un front commun contre le Mouvement Cœur Unis(MCU) à travers leur plateforme E zingo biani. Plusieurs partis d’opposition l’ont déjà invité à rejoindre leur plateforme récemment lancée « E Zingo Biani ».


Bertin Bea du KNK, salue positivement la venue de ce nouveau parti. « C’est une bonne chose », estime-t-il. « Nous pensons que ce parti est créé dans un contexte sécuritaire, social, économique et diplomatique extrêmement difficile pour notre pays. Et nous pensons donc que ce parti va prendre toute sa place dans le processus démocratique de réconciliation et de retour de la paix dans notre pays ».


L’arrivée de ce nouveau parti dans un paysage politique déjà saturé,  le mouvement « Be Afrika ti é Kwè » (« Centrafrique pour nous tous ») se positionne aussi pour les prochaines échéances électorales dans quelques mois  dans un contexte politique délétère.

Judicaël Yongo

 

 

Centrafrique : Au moins 60% de population ont besoin d’une assistance humanitaire selon la Coordinatrice d’OCHA

 

BANGUI, le 07 Juin 2019(RJDH)---La coordinatrice des Affaires humanitaires en Centrafrique(OCHA) a indiqué que 60% de la population centrafricaine vivent dans des conditions précaires et ont besoin d’une assistance quotidienne. Elle l’a dit lors d’une rencontre le jeudi 06 juin dernier avec le Président de l’Assemblée Nationale, Laurent Gon Baba à Bangui. 

 

La  Coordinatrice des Affaires Humanitaires en Centrafrique (OCHA), Brown a rendu ce 06 juin une visite au Président de l’Assemblée Nationale afin d’échanger avec la représentation nationale sur la situation humanitaire en Centrafrique après sa prise de fonction.
 

De retour d’un déplacement l’ayant conduit à l’intérieur du pays, elle a relevé que des personnes vulnérables ont besoin d’une aide urgente. « Je suis dans le pays il y a six semaines et je n’ai pas eu l’occasion d’échanger avec le Président de l’Assemblée Nationale. C’était l’objectif de la visite. Je l’ai surtout parlé de mes visites à l’intérieur du pays où j’étais à Obo, Bangassou, Kaga-Bandoro, à Bria et je serai la semaine prochaine à Zémio et Alindao. Tout ceci dans le but de mieux connaitre le pays en écoutant la population, de comprendre les difficultés auxquelles elle fait face et voir quelles sont les solutions à apporter », a confié la Coordinatrice avant de déclarer que, « 60% de la population centrafricaine ont besoin d’une assistance quotidienne, que ce soit au niveau des vivres, l’accès à l’eau potable. En 2018 nous avons eu 50 % de financement qui était demandé mais, on n’arrive pas à atteindre tout le monde », a-t-elle déclaré à nos confrères de la presse parlementaire.

 

Le  numéro 1 de OCHA promet de rechercher des financements pour le volet social de la société qui tient au moins un million de personnes par mois pour le bien de la population de continuer l’assistance humanitaire.

 

Denise Brown, de nationalité canadienne, a été nommée au mois de mars 2019 par le Secrétaire Général des Nations-Unies en qualité de coordinatrice des affaires humanitaires en Centrafrique. Elle a travaillé au moins deux décennies dans les affaires humanitaires, et au Programme Alimentaire Mondial (PAM) et servi le Niger, la Somalie, le Kenya, l’Afghanistan et l’Irak.


RJDH.

 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 02:56
RCA: l'ex-Premier ministre Mahamat Kamoun lance sa plateforme politique

 

Par RFI Publié le 07-06-2019 Modifié le 07-06-2019 à 02:23

 

Dans un paysage politique déjà chargé, Mahamat Kamoun a lancé jeudi 6 juin à Bangui le mouvement « Be Afrika ti é Kwè » (« Centrafrique pour nous tous »). Un nouveau parti créé à un an et demi de la présidentielle dans un contexte politique d’effervescence.

Il a été le Premier ministre sous la transition de Catherine Samba-Panza, ainsi que le directeur de cabinet de Michel Djotodia. Mahamat Kamoun est désormais à la tête de son propre mouvement politique.

« Il s’agit d’une plateforme d’action citoyenne ayant pour vocation de conquérir et gérer le pouvoir de l’État dans l’intérêt supérieur de la nation et de chaque citoyena-t-il déclaré jeudi. En tant que mouvement de masse "Be Africa ti é Kwè" se place au-dessus des considérations idéologiques qui divisent pour ne compter que sur l’engagement citoyen total, la détermination à servir son pays et la capacité à transformer la société centrafricaine. »

Plusieurs partis d’opposition l’ont déjà invité à rejoindre leur plateforme récemment lancée « E Zingo Biani ».

Bertin Bea du KNK, le parti boziziste, accueille lui aussi positivement ce nouvel arrivant. « C’est une bonne chose, estime-t-il. Nous pensons que ce parti est créé dans un contexte sécuritaire, social, économique et diplomatique extrêmement difficile pour notre pays. Et nous pensons donc que ce parti va prendre toute sa place dans le processus démocratique de réconciliation et de retour de la paix dans notre pays. »

Face à cette ébullition de l'opposition, un mouvement, les Requins de Centrafrique, multiplie depuis quelques jours les menaces physiques contre l'opposition.

 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 00:06
RCA: la naissance d’un 15e groupe armé fait craindre la montée des violences dans le pays

 

Lu pour vous

19 FLORENT VERGNES

https://fr.sputniknews.com  20:48 06.06.2019(mis à jour 21:00 06.06.2019) Anicet Simo

 

Alors que le 8e accord de paix signé entre les autorités de Bangui et 14 groupes armés traine dans son exécution, un quinzième groupe armé issu d’une scission du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique vient de naître. Minimisée par les autorités, l’arrivée de ce groupe fait craindre une montée des violences. Décryptage.

 

C’est un communiqué de presse, écrit et signé à la main par quelque 80 officiers frondeurs du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), qui a annoncé la naissance du quinzième groupe armé dans le pays.

 

«Très chers compatriotes, nous les généraux officiers et sous-officiers, hommes de rang signataires du "traité de coalition du Parti du rassemblement de la nation Centrafricaine (PRNC)" déclarant officiellement devant tous qu’à compter de ce jour le 28/05/2019 nous prêtons solennellement serment de choisir et prendre pour notre leader incontesté et incontestable monsieur Nourd Gregaza le Président fondateur de PRNC», peut-on lire en substance dans ce document dont Sputnik a obtenu une copie.

 

Le PRNC est le nom donné à ce nouveau groupe armé avec comme chef, Nourd Gregaza, un ancien ministre réputé proche de l'ancien Président Michel Djotodia. À ses côtés, une autre figure très connue dans le pays, Aubin Issa Issaka, chef d'état-major de l'armée toujours sous la présidence Djotodia. Si les dirigeants du PRNC n'ont pas expliqué leur motivation dans leur communiqué de presse, Joseph Lea Ngoula, analyste des questions sécuritaires et géopolitiques pour le cabinet Oring consulting, s’inquiète d’un regain de violence dans la partie sud du pays.

«Il faut déjà redouter un regain de violence dans le sud, car cette faction dissidente pourrait multiplier les attaques sur le terrain pour démontrer sa capacité de nuisance aux autorités de Bangui, afin de contraindre ces derniers à les prendre en compte dans le partage du prix de la paix. Un raccourci pour accéder directement aux avantages qui leur a été refusé dans leur ancien groupe», prévient l’analyste au micro de Sputnik.

 

Joint au téléphone par Sputnik, Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement centrafricain préfère, quant à lui, relativiser:

«Nous sommes au fait de ce mouvement au sein d’un groupe armé. Pour l’instant, nous investiguons et observons encore les agissements. À ce stade de la situation, nous ne pouvons pas en dire plus. Pour nous, il n'y a que 14 groupes armés reconnus et signataires de accord de paix en Centrafrique», précise-t-il en exclusivité pour Sputnik.

Après le massacre communautaire de mai dans l’ouest du pays ayant fait une cinquantaine de morts, la naissance de ce nouveau groupe armé renforce les craintes que l’accord de paix de Khartoum soit encore plus menacé.

«Cette scission fragilise un peu plus l'accord de paix et freine la mise en œuvre de certaines dispositions adoptées à Khartoum pour stopper les violences contre les civils. Elle est aussi une conséquence directe des mauvaises conditions de négociation de l'accord. En effet, les clauses de cet accord consacrent l'impunité vis-à-vis des rebelles nonobstant les atrocités qu'ils ont commis. L'accord légitime aussi les seigneurs de guerre et conforte leur autorité dans leur fief. Des concessions qui sont de nature à susciter de nouvelles vocations guerrières au lieu de mettre fin aux violences», poursuit Joseph Lea Ngoula au micro de Sputnik.

 

Pour l’analyste, une accélération de la mise en œuvre des dispositions de l’accord de Khartoum est indispensable, de même que la restauration de l'autorité de l'État dans les préfectures:

 

«Il faut affaiblir l'emprise territoriale des groupes armés signataires de l'accord en poursuivant ceux qui s'adonnent à des exactions contre les civils, en accélérant la mise en œuvre des dispositions de l'accord de Khartoum et le programme de désarmement, en facilitant le retour rapide de l'armée dans les préfectures à l'exemple du retour observé à Kaga-Bandoro, carrefour de transhumance situé dans le nord de la Centrafrique et déserté par les Forces armées centrafricaines depuis 2014. La restauration de l'autorité de l'État dans les préfectures est un moyen de renforcer la pression sur les groupes armés, de stopper la segmentation qui guette certains groupes et d'affaiblir leur base de soutien», martèle-t-il.

Depuis 2013, la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés et de milices qui commettent d'innombrables violences et exactions.

Un accord de paix a été trouvé en février à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés représentés. Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième du genre signé depuis le début de la crise en 2013. Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour à la stabilité, pas plus que la présence de la MINUSCA, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

 

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 23:48
RCA : lancement d’une consultation populaire nationale prévue par l’accord de paix

 

APA-Bangui (Centrafrique)  juin 06, 2019 à 17:06 De notre correspondant : Pierre Koutoukpé

 

Le président de la République, Faustin Archange Touadera a lancé, jeudi à Bangui, la consultation populaire nationale, un mécanisme de suivi et évaluation de l’accord de paix de Khartoum signé le 6 février dernier entre le gouvernement et 14 groupes armés centrafricains.

S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement de la consultation, le président Touadera a indiqué que l’accord de Khartoum a institué ces assises populaires nationales pour permettre l’évaluation de l'application de l’accord par la population, mais surtout permettre la mise en place de la commission vérité, justice, réparation et réconciliation.

« La consultation populaire est un chemin de la paix et de la réconciliation durable en RCA car, elle permet d’être à l’écoute de la population », a dit le chef de l’Etat centrafricain, demandant ainsi aux autorités politiques et administratives de tout mettre en œuvre pour faciliter le bon déroulement dans les régions respectives de la consultation.

« La commission justice, vérité, réparation et réconciliation qui verra le jour à l’issue de cette consultation populaire nationale, facilitera une justice équitable ainsi que la réparation des dommages subis par les victimes suite à la destruction de leurs biens », a précisé Faustin Archange Touadera.

Cette consultation est prévue pour durer cinq jours et sera menée par les membres du gouvernement dans leur région d’origine.

La consultation populaire nationale a été déjà expérimentée pendant la transition dirigée par la présidente Catherine Samba Panza. A l’époque, elle avait permis d’échanger avec la population sur leurs avis et attentes sur la manière de gouverner et surtout sur leurs principales préoccupations. Elle était appelée la consultation populaire à la base.

 

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 23:39
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : " Nous ne pouvons pas continuer avec la violence " selon le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 6 juin 2019 10:00

 

L'archevêque métropolitain de Bangui, Dieudonné Cardinal Nzapalaïnga trouve insupportables et injustifiées les violences de Koundili, Lemouna et Loura. Indignation exprimée dans une déclaration à la presse ce 5 juin à Bangui.

Le prélat n'a pas compris pourquoi les groupes armés continuent de tuer malgré leurs engagements à travers l'accord de paix. "Nous ne pouvons pas continuer avec la violence. Maintenant que nous vivons dans l'espace de l'accord de Khartoum, et bien on s'est dérogé, il va falloir qu'on prenne ses responsabilités de répondre de ses actes" a-t-il lâché.  

Responsabilité le mot est choisi. Pour Cardinal Nzapalaïnga, la justice doit être de mise et la réponse au crime commis ."Il y a des mécanismes prévus et que la justice soit rendue" a-t-il ajouté.

Dans cette vague d'indignation, l'Observatoire des droits de l'Homme (OCDH) a rendu public la liste des personnes tuées par les éléments de 3R. Jusque là, les 3R ont remis aux autorités de Bangui trois présumés coupables de crime.

 

 

RCA : Divorce consommé entre Mathurin Dimbélé Nakoué et François Bozizé

https://www.radiondekeluka.org jeudi 6 juin 2019 10:06

 

Le président fondateur du parti KNK a radié Mathurin Dimbélé Nakoué l'un des vice-présidents de ce parti renversé du pouvoir le 24 mars 2013. L'intéressé prend acte de sa radiation et accuse certains cadres du parti d'avoir induit François Bozizé en erreur. Position exprimée ce 5 juin dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka.

A l'origine de la crise ayant abouti à la radiation, la ligne politique du parti qui opte désormais d'œuvrer au sein de l'opposition démocratique. Le refus de Bertin Béa, secrétaire général de siéger au gouvernement inclusif et l'annonce d'une coalition avec l'URCA pour ester le chef de l'Etat en justice pour violation de la Constitution et Haute trahison.  Une position qui ne fait pas l'unanimité au sein de ce parti.

Alors qu'il était de plus en plus isolé au sein du parti KNK, Mathurin Dimbélé Nakoué était dans une délégation politique pour discuter avec François Bozizé. Depuis son exil, François Bozizé a opposé une fin de non-recevoir à cette mission et en réponse, il a prononcé dans une note la radiation du vice-président de son parti Mathurin Dimbélé Nakoué.

En réaction à sa radiation, le député de Sosso Nakombo dit respecter la signature de Bozizé et accuse Bertin Béa. "Je ne peux pas entrer en opposition avec Faustin Archange Touadera qui est l'un des nôtres. Il nous a toujours soutenu en nous envoyant de l'argent mais pourquoi on ne dit pas ? Ma démarche consiste à obtenir le retour dans la dignité de François Bozizé et mobiliser les ressources pour les échéances électorales de 2020" a-t-il indiqué.

Le purge au sein du KNK intervient dans un contexte où le KNK met en indexe le régime de Bangui d'avoir empêché le retour au pays de son président fondateur et mis la restriction sur son fils l'ancien ministre de la défense Jean Francis Bozizé.

 

 

RCA : La Cour Constitutionnelle réduit la durée de la mise en disponibilité de 6 à 3 mois

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 6 juin 2019 09:56

 

Dans son arrêt du 5 juin, la Cour Constitutionnelle a trouvé excessif le délai de la mise en disponibilité des cadres initialement adopté par les députés pour une durée de 6 mois. Par contre, cette durée est réduite à trois mois. C'est la substance de cette décision insusceptible de recours.

"Considérant que les articles 108, 137, 184 du code électoral exigent des fonctionnaires et agents de l'Etat candidats aux élections de se mettre en disponibilité 6 mois avant. Que ce délai est excessif, qu'il convient de ramener le délai de mise en disponibilité à 3 mois" a rapporté la présidente de la Cour Constitutionnelle.

"Les articles 108 alinéa 2, 137 alinéa 1 et 184 alinéa 1 du code électoral doivent être modifiés comme suit : la décision de mise en disponibilité doit intervenir trois mois avant la fin de mandat du président de la République" a déclaré la Cour.

La décision de la Cour Constitutionnelle lève la voile sur la suspicion et les accusations des leaders politiques qui voient dans le retard enregistré par le chef de l'Etat de promulguer la loi électorale une volonté politique d'augmenter la caution présidentielle à tous les prix.

 

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 22:34
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le code électoral sera renvoyé à nouveau à l’Assemblée nationale pour des modifications des articles non conformes

 

BANGUI, le 06 juin 2019(RJDH) ---Sur les 288 articles de loi portant code électoral en République Centrafricaines, 155 au total selon la Cour Constitutionnelle sont conformes à la Constitution du 30 mars 2016. Les articles conformes sous réserve seront encore soumis au parlement pour la reformulation et supprimer d’autres déclarés non conformes.

 
Le code électoral de la République Centrafricaine adopté le 23 avril 2019 sera à nouveau renvoyé à l’assemblée Nationale pour des modifications après l’examen par la Cour Constitutionnelle le 05 juin 2019. La conformité de la loi portant code électoral intervient près de deux semaines après que la Cour Constitutionnelle a été saisie le 23 mai 2019 par le président de la République afin d’examiner la conformité de la loi. 

Sur décisions de la Cour constitutionnelle du 05 juin 2019 relative à l’examen de conformité, elle a relevé des dispositions conformes, sous réserve de reformulation et des dispositions non conformes. Selon la Cour, « sur les articles 288 consignées dans la loi, 155 sont conformes » a indiqué la Présidente de la Cour Danielle Darlan.

Les articles 108, 137, 184 du code électoral qui exigent par exemple aux fonctionnaires et agents de l’Etat et le Président de la République, candidats aux élections de se mettre en disponibilité avant six mois, la cour juge excessif le délai.

« La décision de mise en disponibilité doit intervenir trois mois au moins, au lieu de six avant la fin du mandat de la République en exercice. Ce même exercice est valable pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, candidats aux élections », a indiqué la Présidente.

 
Alors que la loi prévoit de raccourcir le mandat du président en termes de sa mise en disponibilité trois mois avant la fin de son mandat, le Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale a indiqué que cette disposition ne concerne pas le Président en exercice, « le Président de la République, je répète, cette disposition ne le concerne pas, lui qui est élu pour cinq ans. Ces dispositions ne concernent que les membres du gouvernement, les fonctionnaires de l’Etat », a dit Jean Symphorien Mapenzi.


Cette loi sera renvoyée à l’exécutif avant son envoi à l’Assemblée nationale pour son adoption. La loi portant code électoral en République Centrafricaine a été adoptée par le parlement en sa session plénière du 23 avril 2019. 

Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : Une réunion d’urgence convoquée à l’État-major des armées suite au recrutement entaché d’irrégularités à propos des recrues des FACA 



BANGUI le 06 Juin  2019 (RJDH ) --- Une réunion d’urgence est en cours à l’Etat-Major des armées pour tenter de désamorcer la crise engendrée, selon les informations RJDH,  par le remplacement des noms des recrues dans les forces armées centrafricaines(FACA). Une réunion qui s’est tenue suite au mouvement de mécontentement des jeunes le mardi 04 juin dernier après le trucage de la liste des candidats retenus pour la formation des FACA. Ils demandent l’annulation de la procédure.

Selon les informations RJDH, la liste a été bel et bien truquée et trafiquée au niveau du ministère de la défense, « la MINUSCA a envoyé respectivement au niveau du ministère, une liste avec les noms des 500 candidats retenus à Bangui et dans les 16 préfectures du pays. Grande a été notre surprise de voir qu’une autre liste a été présentée le mardi 04 juin dernier. Je puis vous dire que les noms des candidats retenus avaient été tout simplement remplacés », a précisé au RJDH cette source militaire.

Une réunion est en cours, ajoute cette même source « dans le but de désamorcer cette crise qui a déjà entaché les procédures du recrutement bien menées par la MINUSCA et mis à mal par les agissements de certains cadres de la défense », poursuit la source tout en indiquant que « tous les cadres du ministère et de l’Etat-Major y travaillent actuellement au Camp de Roux lors de cette réunion de crise », a-t-elle conclu.


Alors que la date initiale du départ en formation avait été programmée pour le lundi 27 mai dernier,  cette date a été reportée au mardi 4 juin par l’Etat-major des armées.

Le mouvement d’humeur des manifestants, entretemps rassemblés massivement le mardi matin au niveau du Bataillon de Soutien et des Services (BSS), a impacté sur le départ en formation de ces nouvelles recrues et a été ajourné pour la seconde fois.

Face à cette situation, la Minusca demande au gouvernement, l’annulation de la procédure pour cause d’irrégularités tel est l’objet de l’organisation de cette réunion.

Lancé depuis le mois d’aout 2018, l’appel d’environ 1023 jeunes sous le drapeau avait été annulé par une décision de l’Assemblée Nationale à cause de nombreuses irrégularités enregistrées dans certaines villes du pays et à Bangui.

Pamela Dounian-Dote

 

Centrafrique : « Que justice soit faite pour apaiser les cœurs », selon le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH)---Le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga s’est prononcé sur l’actualité politique nationale de ces derniers temps qui, selon lui, ne tient pas compte du vécu quotidien des Centrafricains. Les tueries de Paoua, la création d’un nouveau groupe armé à Vakaga et celle des plateformes politiques sont entre autres les sujets abordés avec la presse hier mercredi 5 juin 2019.

Après avoir pris part à Rome à la 21e assemblée générale de Caritas et de retour dans la capitale, l’archevêque de Bangui est revenu sur les sujets brûlants de l’actualité nationale. Toujours conciliant et fidèle à son engagement en faveur de la paix, le Cardinal Nzapalahinga appelle chacun à ses responsabilités et demande à la classe politique de placer le « Centrafricain »au cœur de leur combat politique.

D’entrée de jeu, il aborde les tueries de Paoua où il condamne ce qu’il qualifie d’actes barbares et réclame que justice soit faite pour apaiser les cœurs. « Ces actes barbares ne traduisent pas l’expression du peuple centrafricain qui aspire à la paix. Nul n’est au-dessus de la loi et que justice soit rendue à ces victimes-là. Que ceux qui ont posé les actes en répondent. Cela va apaiser. Il faut aider les gens à faire leur deuil sinon on restera avec nos frustrations et on pense que comme la loi, comme le gouvernement et la communauté internationale sont faibles, les gens se lèveront pour se faire justice eux-mêmes », a déclaré le serviteur de Dieu.


Il a ensuite réagi quant à la création d’un nouveau groupe armé dénommé PRCN dans la Vakaga qui, selon lui, ne fait qu’empirer la souffrance du peuple centrafricain. « Comme aujourd’hui 15, demain 16 et 17. Là, on vient de signer l’accord de paix de Khartoum avec 14 groupes armés. Vous voulez qu’on fasse un deuxième Khartoum pour signer encore un accord ? » s’est-il interrogé avant de rappeler ceux-ci à une prise de conscience sur les réelles souffrances du peuple centrafricain, « il est temps pour nous d’enterrer nos haches de guerre. Les vrais problèmes, je peux le dire haut et fort, c’est les routes exécrables, les écoles n’ayant pas d’enseignants qualifiés. Les fondations éducatives du pays sont encore fragiles. Et encore, les problèmes de dispensaire. Il n’y a pas de médecins, au mieux des infirmiers. Ce n’est pas avec les groupes armés qu’on résoudra ces problèmes sociaux », a déploré le Cardinal.

Il n’a pas perdu de vue également le climat délétère envenimé par la naissance des plateformes ou organisations politiques se rangeant dans des combats qui relèguent au second rang le peuple. « Ce groupe qui nait si c’est pour apporter une analyse critique pour aider à ce que l’accord puisse se perfectionner, tant mieux. Ne perdons pas beaucoup de temps vu le contexte national ; tout le monde doit s’unir pour sortir ce pays de la crise. Car il s’agit de la Centrafrique », a exhorté Nzapalahinga.



Vianney Ingasso

 

 

Centrafrique : Retour progressif de la paix à Gambo après les violences armées 

GAMBO, le 06 juin 2019(RJDH)--- La paix tente de revenir à Gambo dans la préfecture du Mbomou au sud-est de la République Centrafricaine après les violents combats entre les éléments de l’UPC et les Anti-Balaka il y a quelques mois dans la région. Selon le Député de Gambo Michel Kpingo, la situation s’est améliorée après la signature de l’accord de Khartoum par le groupe UPC qui occupe la région. 

 

RJDH : Monsieur Michel Kpingo bonjour



Michel Kpingo : Bonjour RJDH



RJDH : En votre qualité de député de la sous-préfecture de GAMBO, vous avez effectué du 09 avril au 24 mai dernier un déplacement dans cette région. Quelle est donc la situation qui prévaut aujourd’hui à Gambo ?

M.K : La sécurité est revenue à Gambo, les déplacés qui étaient de l’autre côté de la rive dans la province de Ndouh en RDC sont revenus à Gambo et dans les villages environnants. Mais la majorité est encore à Bangassou attendant de voir un peu plus clair avant de revenir définitivement dans leurs villages respectifs. Mais il se trouve que la situation humanitaire est catastrophique parce que les retournés comme on le dit n’ont pas de maison, ni de nourriture; ils vivent sous des toits fabriqués à partir des branches de palmiers. Si vous empruntez l’axe allant de Gambo au village Pombolo, vous serez vraiment surpris parce que l’accès à l’eau potable est difficile dans cette sous-préfecture.

RJDH : Peut-on aujourd’hui parler de l’autorité de l’Etat à Gambo après une accalmie constatée comme vous l’avez évoqué ?

M.K : Oui en partie ! L’Etat est représenté à travers le sous-préfet et les maires qui sont très actifs. A cela s’ajoute la présence des ONG humanitaires qui exercent dans la quiétude leur travail. Ce que nous déplorons  c’est l’absence des forces de l’ordre, notamment la police et la gendarmerie.

 

RJDH : Dans un passé récent, la tension était perceptible dans la ville. Est-ce qu’aujourd’hui peut-on parler de la cohabitation pacifique entre les communautés ?

M.K : Quand je suis arrivé à Gambo ainsi que dans les villages environnants notamment à Pombolo, il y a la symbiose entre la communauté chrétienne et  musulmane. Les gens sont là, ils vivent ensemble, ils se parlent, ils se comprennent comme si de rien n’était. C’est pour dire que la paix est revenue entre ces deux communautés.

RJDH : Vous avez dressé un tableau un peu sombre en ce qui concerne les difficiles conditions de vie des populations de Gambo. Qu’est-ce qu’il faut faire après la crise pour répondre aux besoins des personnes vulnérables ?

M.K : Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. C’est vrai qu’il y a une accalmie mais les effets de la crise sont encore palpables. Les champs n’existent plus; les populations ont déserté les villages; les activités commerciales tournent au rabais dans la région. C’est pourquoi, je lance un appel pour que la population soit soutenue à travers les activités génératrices de revenus. Je lance aussi un appel à la FAO que j’avais déjà sollicité pour que des kits vivriers soient distribués à la population afin de lutter contre la pauvreté.



RJDH : La ville de Gambo est toujours contrôlée par l’UPC qui fait partie des groupes armés signataires de l’accord de paix de Khartoum. Comment appréciez-vous l’évolution de la sécurité dans la ville après la signature de l’accord de paix ?

M.K : Pour moi le simple fait que l’UPC ait permis que je me rende à Gambo pour rencontrer ma population, c’est une très bonne chose. L’UPC a délégué quelques responsables qui ont assisté à mes réunions publiques et surtout ils ont évoqué l’accord de Khartoum. Selon l’UPC, c’est grâce à cet accord que le député est venu à Gambo et Pombolo; pour moi c’est déjà l’essentiel. J’exhorte à cet effet les responsables de l’UPC à adhérer au processus du DDRR pour le retour définitif de la paix  dans cette région. Et je demande aussi au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que les Forces armées centrafricaines soient redéployées dans cette région parce que la population de la sous-préfecture de Gambo en a besoin pour sa sécurité et son bien-être.



RJDH : Monsieur Michel Kpingo, député de la sous-préfecture de Gambo, je vous dis merci.



M.K : C’est à moi de vous remercier.



Rolf Domia

 

 

Centrafrique : « L’accord de Khartoum n’est qu’une illusion », selon le Magistrat Joseph Bindoumi.



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH)---L’accord de paix de Khartoum n’est qu’une illusion, selon le président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) Joseph Bindoumi qui doute de la sincérité des bandes armées quant au respect de cet accord. Propos tenu ce mercredi 05 juin dernier à Bangui lors d’une conférence de presse à l’occasion du 28ème anniversaire de ladite organisation.


Créée le 01er juin 1991 à Bangui, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) a célébré ce mercredi 05 juin son 28ème anniversaire. L’occasion a permis à Joseph Bindoumi, président de LCDH, de revenir sur les acquis de cette organisation œuvrant pour  la promotion des droits de l’homme, le renforcement des capacités des militants sur la question liée aux droits de l’homme à la sensibilisation et aux activités des plaidoyers menés pour faciliter l’accès à la justice des victimes des crises en Centrafrique.

C’est dans ce contexte que Joseph Bindoumi, président de la ligue Centrafricaine des droits de l’homme,  a émis des inquiétudes sur l’accord de paix de Khartoum qui, selon lui, apparait aux yeux de tous comme étant la solution à un retour définitif de la paix dans le pays. « Cet accord dit accord de paix et de réconciliation n’a pas résolu le problème d’insécurité avec conséquence les violations des droits de l‘homme par les groupes armés signataires. Nous voici  aujourd’hui en face de la réalité et nous avons  remarqué qu’il y a encore plus de cas de violations des droits de l’homme avec plus de victimes à l’intérieur du pays, où les personnes ont été assassinées », a-t-il lâché sur un ton dubitatif


A titre illustratif, selon le Magistrat, les crimes de Paoua démontrent à suffisance le manque de sincérité de ces bandes armées à respecter leur signature apposée au bas du document de paixen affirmant que « L’exemple le plus récent, c’est le cas de Paoua à Lemoura,  à Bohong et à Koundjili où plusieurs personnes ont été froidement abattues. On a demandé à Abbas Sidiki de livrer les présumés devant la justice et il n’a présenté que 9 personnes.  C’est ramener la paix ? Une fois de plus, ces criminels qu’on veut sanctifier grâce à cet accord inique démontrent à suffisance qu’ils gardent encore leur ADN et instinct d’assassins» a-t-il noté avant de demander que Sidiki soit arrêté, « alors nous au LCDH, demandons à la justice de mettre la main sur Sidiki afin qu’il dénonce les vrais présumés coupables de cet acte au lieu de le laisser faire », a exigé Joseph Bindoumi. 

Il a, par ailleurs, souligné que « La LCDH étant défenseur des droits de l’homme organisera des sessions de plaidoyers pour pouvoir saisir la justice sur ces cas des meurtres afin que les victimes se sentent accompagnées.  Une liste sera ouverte pour enregistrer les cas de violences perpétrés dans le pays et une campagne de sensibilisation sera menée pour attirer la vigilance de la  population  sur des pareils cas d’assassinats », a indiqué le président de LCDH.

La ligue centrafricaine des droits de l’homme a été créée le 1er juin 1991. C’est une organisation non gouvernementale qui totalise 28 ans d’existence aujourd’hui et œuvre dans le domaine de la protection des droits de l’homme en Centrafrique.

Ketsia Kolissio

 

 

Centrafrique : Le chef de l’UPC, Ali Darass souhaite installer son Etat-major à  Bambari au centre du pays



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH) --- Nommé ministre conseiller auprès du Premier ministre et chef militaire des unités mixtes de la région de la Ouaka depuis le 24 mars dernier, le chef rebelle de l’UPC, Ali Darass manifeste ces derniers temps le désir de regagner Bambari. Il souhaite ainsi s’implanter dans la ville de Bambari pour mieux exercer sa fonction de ministre conseiller à la Primature conformément à l’Accord de Khartoum.

Il nous souviendra que les 25 et 30 mai dernier, Ali Darass le Chef de l’UPC a officiellement rencontré une délégation faisant partie d’une mission conjointe, bureau de la Minusca de Bambari et les Parlementaires de la Basse-Kotto dans son fief de Bokolobo à 60 km de Bambari. Les rencontres se sont déroulées en plein air en présence de toute la délégation.


L’ordre du jour de cette rencontre conduite par le patron de la Minusca de Bambari, Bara Dieng, portait sur le respect de l’Accord de Khartoum et la libre circulation des biens et des personnes dans les zones sous contrôle de l’UPC. « Il y a les barrières sur la route, il y a des populations qui se sont plaintes des exactions des groupes armés de part et d’autres. Nous avons rencontré un peuple, des populations qui ont soif de la paix, de la liberté de mouvement. C’est un peuple fatigué de toutes ces violences», a fait savoir Bara Dieng à Ali Darass devant ses lieutenants.

Après avoir rappelé les recommandations de l’Accord de Khartoum ainsi que les engagements des groupes armés signataires, par le Chef de bureau de la Minusca Bambari, c’est au tour de Darass de prendre la parole.

Pour le leader de l’UPC, « tout le monde est pour la paix et que c’est l’affaire de tous ». Le Général de l’UPC a tout d’abord formulé le vœu de « voir renaître dans la périphérie de Bambari, et cela avec le concours des humanitaires et des autorités du pays les services sociaux de base tels que les hôpitaux, les écoles,  l’eau potable pour le bien-être de la population en vue de porter secours aux populations de la région », a-t-il déclaré.


Selon Ali Darass, il est évident que toutes les parties doivent être représentées au sein du comité de sensibilisation. Que le choix des membres soit libre et démocratique au sein des différentes parties et que la partie civile puisse nécessairement en faire partie.

Pour contribuer aux efforts de paix dans le pays, le Général Ali Darass a exprimé « le vœu de regagner le centre Bambari afin de contribuer aux efforts de paix à l’issue de l’Accord de Khartoum », a-t-il fait savoir. Depuis qu’il a émis ce vœu, ni les autorités du pays, ni celles de la Minusca n’ont répondu à ce vœu.

Ali Darass a également demandé aux Députés de la région dont certains étaient présents à la rencontre de revenir dans la région et d’œuvrer pour leurs électeurs.

Une source gouvernementale affirme par ailleurs « qu’il faudrait beaucoup de tact afin de répondre à cette demande de Darass. Bambari est une ville sans groupe armé. Accepter la présence de Darass à Bambari à ce moment qui coïncide avec le retour de la troupe mauritanienne de la Minusca serait mal interprété et pourrait envenimer la situation sécuritaire ».



RJDH

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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 00:15
La polio de retour en Centrafrique
La polio de retour en Centrafrique

 

 

Par RFI Publié le 05-06-2019 Modifié le 05-06-2019 à 23:55

 

Deux cas de poliomyélite ont été confirmés sur deux sites différents en Centrafrique : un à Bangui et un à Bambari. Une grande déception qui s’accompagne d’inquiétudes alors que le pays était sur la voie de la certification de l’éradication de la maladie.

Le professeur Godi est responsable à l’hôpital des enfants de Bangui qui a reçu l’un des deux cas diagnostiqués. La maladie, qui touche les enfants de moins de 5 ans, est très contagieuse. Elle est provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et peut provoquer des paralysies irréversibles. Le virus se propage d’une personne à une autre, principalement par la voie fécale-orale.

Le professeur rappelle donc les mesures de base pour lutter contre la polio. « Cela demeure une pathologie où nous n’avons pas de traitement. Il y a de multiples manières de transmissions de virus. Le contact avec l’enfant, avec les objets qui sont souillés. Il faut de l’hygiène au sein des familles et vacciner les enfants », insiste-t-il.

Une vaccination systématique compliquée. Certaines zones sont difficiles d’accès à cause du conflit ou du mauvais état des voies de circulation. Les nombreux déplacements de populations ainsi que la promiscuité notamment dans les camps de déplacés sont aussi un terreau pour la propagation du virus.

Certaines populations restent aussi réticentes à la vaccination. Les autorités préparent un plan de réponse à cette alerte, explique le ministre de la Santé, Pierre Somse. « Il y aura une riposte zéro sur les sites dans un rayon qui permet de circonscrire la propagation du virus, annonce-t-il. Nous allons concomitamment intensifier la surveillance, la collecte d’informations pour faire le point sur la circulation du virus. Sur la base de ces informations, l’intensification de la vaccination se fera. »

Aujourd’hui, le ministère estime que dans les zones dites à risques, moins de 50% de la population est vaccinée contre la polio.

Voir l'image sur Twitter

 

OMS Centrafrique

@OMSCentrafrique

 

En réponse à @OMSCentrafrique

 

#RCA Depuis la découverte des cas de #polio jusqu'à ce jour, une cellule de crise des staffs de l'#OMS a été mise en place et appuie le @MSPCentrafrique pour l'élaboration des stratégies de la riposte.

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 23:44
RCA: un nouveau groupe armé voit le jour
RCA: un nouveau groupe armé voit le jour

 

 

Par RFI Publié le 05-06-2019 Modifié le 05-06-2019 à 15:48

 

Nouvelle scission au sein d'un groupe armé centrafricain. Cette fois-ci, il s’agit du RPRC, le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique issu des ex-Séléka qui ont dirigé ce pays en 2013. Cette nouvelle scission a été annoncée il y a quelques jours par un communiqué de presse, écrit et signé à la main par quelque 80 officiers du RPRC. Mais il y a encore beaucoup de zones d'ombre autour de ce qui se passe dans le sud du pays.

Combien d'hommes, sur les centaines que compte le RPRC, ont rallié le nouveau groupe armé ? Personne ne peut le dire avec exactitude. Mais les spécialistes notent la présence de nombreuses figures de ce mouvement parmi les dizaines d'officiers frondeurs.

Il y a notamment celui qui est présenté comme leur leader, Nourd Gregaza, un ancien ministre réputé proche de l'ancien président Michel Djotodia. A ses côtés, une autre figure très connue dans le pays, Aubin Issa Issaka, chef d'état-major de l'armée toujours sous la présidence Djotodia, dont il est réputé très proche également.

Si ce mouvement est né dans la ville natale de l'ancien président, jusqu'ici rien n'est pour autant venu le relier à ce qui se passe au sein de ce groupe armé.

Des « bandits de grand chemin »

Les dirigeants du PRNC qui vient d'être créé par les frondeurs n'ont pas encore expliqué les raisons de cette scission. L'un des généraux, joint par téléphone, dénonce le fait que « l'accord de paix de Khartoum n'a bénéficié jusqu'ici qu'au gouvernement et à quelques chefs rebelles, et non au peuple centrafricain. » De son côté, le leader du RPRC et actuel ministre de l'Énergie, Gontran Djono Ahaba, botte en touche. « Nous sommes en train de travailler à une solution à cette crise », assure-t-il.

Le porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui rappelle lui qu'il n'y a que 14 groupes armés reconnus et signataires d'un accord de paix en Centrafrique. Il considère les autres mouvements comme des « bandits de grand chemin ».

 

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 23:21
Aïd-el-fitr en Centrafrique : les musulmans prient pour le retour définitif de la paix

 

 

APA-Bangui (Centrafrique)  juin 04, 2019 à 16:11 De notre correspondant : Pierre Koutoukpe

 

Des musulmans centrafricains, qui ont célébré ce mardi l’Aïd-el-fitr à la mosquée de Lakouanga, dans le 2ème arrondissement de Bangui, ont formulé des prières pour le retour définitif de la paix dans leur pays.

Le président de la République Faustin Archange Touadera, qui a assisté à la célébration de cette fête marquant la fin du mois de Ramadan, a saisi l’occasion pour demander aux musulmans centrafricains de privilégier « la tolérance », de favoriser « le vivre-ensemble » et d’œuvrer pour la concorde nationale.

Pour sa part, Mahamat Saïd, l’Imam de la mosquée de Lakouanga a axé son sermon sur la justice et l’entente entre les fils et filles de la Centrafrique afin que la paix soit une réalité.

D’ailleurs, ce lieu de culte a été reconstruit après sa destruction au plus fort de la crise sécuritaire qui secoue ce pays de l’Afrique centrale depuis la destitution du président François Bozizé.  

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