Centrafrique : Les forces spéciales centrafricaines terminent leur entrainement sur une note de satisfaction
BANGUI, le 16 Juin 2019(RJDH)---- Des éléments du bataillon des forces spéciales centrafricaines sont désormais aguerris après l’exercice axé sur « le parcours du combattant ». Ce corps spécial était le samedi 15 juin au camp Kassai dans le 7ème arrondissement de Bangui face aux 20 obstacles, notamment le rompe, le mur en présence de leurs instructeurs du détachement militaire français basé au Gabon. Une manière de rendre plus performants les éléments du bataillon des forces spéciales de la République Centrafricaine.
« Le parcours de combattant », c’est l’exercice entamé par le bataillon des forces spéciales qui a pris fin le samedi 15 juin 2019 au camp Kassaï dans le 7ème arrondissement de Bangui. Un espace d’entrainement de 600 mètres et présente 20 obstacles. Les quinze éléments du bataillon ont tour à tour été soumis à ces rudes épreuves dit « 20 obstacles », notamment la planche irlandaise, le mur, la fosse et le chapeau de gendarme.
Le caporal Nestor Bena, terminant à la tête de cette compétition militaire en réalisant un chrono de 3,25’’ revient sur les épreuves. «Par exemple ici, c’est un exercice qui s’appelle échelle, les autres s’appellent, le saut sur escalier, rompe, la table irlandaise, la girafe, la fosse. Je suis le premier parce que, l’armée c’est la physique. L’état des lieux d’entrainement n’est pas encore convenable, mais nous essayons de nous adapter au rythme», s’est exprimé le Caporal Nestor.
Les résultats sont satisfaisants, a ajouté le chef de corps du bataillon des forces spéciales, Hubert Zinga, qui sollicite plus d’efforts de la part des éléments. « C’est très bien le niveau de l’entrainement. Il est excellent, ce que je peux dire, c’est de dire aux éléments d’améliorer leur niveau pour une bonne performance », a félicité Hubert Zinga.
C’est dans une atmosphère d’ambiance que les éléments de forces spéciales ont persuadé leurs instructeurs venus du Gabon. Le commandant Fabrice Intertaglia, chef de bataillon du détachement français basé au Gabon, encourage les forces spéciales à rester sur cet élan, « cela crée un engouement physique, mais aussi la cohésion et toute la fraternité. C’est aussi le but de ce type d’entrainement qui est de travailler le corps, les esprits autour de ceux qui travaillent pour donner de meilleurs d’eux-mêmes ».
Les prochaines étapes, après cet exercice dit parcours de combattant, est celui de rendre les forces spéciales plus performantes, « dans l’armée on parle de formation continue. Donc même si le détachement de forces de Gabon arrive à terme de leur mission, nous allons continuer pour faire en sorte que nos éléments puissent etre aptes sur le terrain », a appuyé Hubert Zinga.
La France à travers le détachement du Gabon compte accompagner les forces spéciales de la République Centrafricaine.
Judicaël Yongo.
Centrafrique : Lancement de la campagne contre les discours haineux à travers le pays
BANGUI, 16 Juin 2019(RJDH) --- L’ONG Internationale Search For Common Ground, en collaboration avec des organisations nationales a lancé le vendredi 14 Juin 2019 à Bangui, une campagne dénommée : « Droit d’informer, devoir de vérifier ». Cette campagne de six(6) semaines a pour objectif de lutter contre les discours haineux sur les réseaux sociaux en Centrafrique.
Cette campagne de sensibilisation qui s’étend sur une période de six (6) semaines regroupe les organisations à savoir, l’Association des Blogueurs Centrafricain (ABCA), le Réseau des Radios Communautaires de Centrafrique (RMCC), le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et le Haut Conseil de la Communication (HCC).
Rosmon Zokoue, président de l’ABCA revient sur les grandes lignes de cette campagne, « nous sommes là comme membres pour appuyer l’ONG SFCG dans cette campagne. Nous avons accepté de participer dans un esprit collaboratif, parce que la lutte contre les « Fakenews, c’est quelque chose que nous avons déjà démarré, cette initiative vient seulement renforcer notre action. Après les six (6) semaines, nous allons continuer à sensibiliser les gens à travers la page Facebook créée pour cette campagne », a-t-il expliqué.
Il est aussi revenu sur les stratégies à mettre en place durant les 6 semaines afin de lutter contre les messages haineux, « Nous allons juste à travers notre page Facebook publier des petites astuces d’apprendre aux visiteurs comment vérifier si une image est truquée ou non. Comment vérifier si une information est fausse où pas et nous allons au-delà de ces activités publier des messages sur la paix, la cohésion sociale et la réconciliation », a-t-il énuméré.
Cette campagne de lutte contre les discours de haine sera menée à travers les réseaux sociaux à travers une page Facebook dénommée « Bé AfrikaTi é ti laso ». Elle intervient après celle menée par l’ABCA, le HCC et bien d’autres organisations nationales et internationales. Ces initiatives ont pour objectif de contribuer à pacification du pays via réseaux sociaux.
Bienvenue Marina Moulou-Gnatho.
Centrafrique : 3350 personnes retournées enregistrées en 2018 par la Commission nationale des réfugiés
BANGUI, 16 Juin 2019 (RJDH) --- La Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) a présenté ce vendredi 14 juin, le bilan à mi-parcours des activités réalisées en faveur des réfugiés en Centrafrique. Environ 3350 personnes retournées du Congo Brazzaville ont été enregistrées par la CNR en 2018.
Selon le bilan à mi-parcours, la CNR en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a accueilli environ 3350 retournés du coté Congo Brazzaville, et 2800 autres personnes qui ont manifesté de retourner dans leur pays respectif. Deux sessions d’analyse des dossiers des demandeurs d’asile ont été réalisées en janvier 2019 dont les résultats font état de 37 à 57 ménages composés de 75 personnes.
Le Secrétaire Général par intérim de la CNR, Stéphane Engombé-Ifona, expert en solutions durables à la commission nationale, a indiqué que les défis sont énormes. « Nous avons enregistré environ 2800 réfugiés au Cameroun qui ont manifesté le désir de retourner en Centrafrique. Le manque de moyens logistique et financier retarde le processus du retour de nos compatriotes. Parce qu’il faut louer des véhicules, des frais de missions pour l’équipe qui vont les accompagner », a déploré le Secrétaire général de la commission.
L’occasion a aussi permis aux 42 réfugiés rwandais de recevoir leur certificat d’asile, « ces réfugiés sont les bénéficiaires de l’appui du gouvernement centrafricain en ce qui concerne l’asile. Des solutions durables ont été accordées et les procédures de réinsertion suivent son cours. Ces personnes ont rempli tous les critères d’éligibilité », précise-t-il.
Certaines personnes qui ont fui leur pays pour des raisons politiques, des crimes graves commis sont aussitôt rapatriées dans leur pays d’origine. La Commission travaille en collaboration avec la chaîne pénale de Centrafrique, le Ministère des Affaires Etrangères, les instances judiciaires des pays concernés.
Le bilan à mi-parcours a été présenté le 14 juin, date de la célébration du 36èmeanniversaire de la Commission Nationale pour les Réfugiés.
Auguste Bati-Kalamet.
Centrafrique : Trois personnes prises en otages par des éléments du FDPC libérées après un mois de kidnapping
BABOUA, le 16 Juin 2019(RJDH)--- Les trois personnes prises en otage par des éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine ont été libérées le samedi 15 juin 2019 à 30 kilomètres de la ville. Elles ont été remises aux autorités locales en présence de la MINUSCA. Une information confirmée des sources locales contactée par le RJDH.
Les otages ont passé un mois et quelques jours entre les mains de leurs ravisseurs, dans une localité située à 30 kilomètres de Baboua, axe Gara-Garamboulaye. Les ravisseurs exigent des autorités centrafricaines, la libération de leurs responsables arrêtés lors des affrontements en avril dernier, après la signature de l’accord de Khartoum entre les groupes armés et le gouvernement le 06 février dernier.
Selon des sources locales, « la libération des otages a été rendue possible suite aux discussions ouvertes par les autorités de la ville de Baboua, les représentants du gouvernement, de la Minusca et du Front Démocratique du Peuple Centrafricaine la semaine dernière », a indiqué une autorité locale de Baboua.
Un des otages, qui a requis l’anonymat, précise que, « les ravisseurs n’ont pas fait du mal à tous les membres du véhicule arrêtés dans la localité » dit-il.
Cette libération intervient après les discussions entamées par la Minusca, les autorités de la Nana-Mambéré et les responsables du FDPC le 12 juin dernier dans la sous-préfecture de Baboua./Job Mohouna.