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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 20:45
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les forces spéciales centrafricaines terminent leur entrainement sur une note de satisfaction 

BANGUI, le 16 Juin 2019(RJDH)---- Des éléments du bataillon des forces spéciales centrafricaines sont désormais aguerris après l’exercice axé sur « le parcours du combattant ». Ce corps spécial était le samedi 15 juin au camp Kassai dans le 7ème arrondissement de Bangui face aux 20 obstacles, notamment le rompe, le mur en présence de leurs instructeurs du détachement militaire français basé au Gabon. Une manière de rendre plus performants les éléments du bataillon des forces spéciales de la République Centrafricaine. 

« Le parcours de combattant », c’est l’exercice entamé par le bataillon des forces spéciales qui a pris fin le samedi 15 juin 2019 au camp Kassaï dans le 7ème arrondissement de Bangui. Un espace d’entrainement de 600 mètres et présente 20 obstacles.  Les quinze éléments du bataillon ont tour à tour été soumis à ces rudes épreuves dit « 20 obstacles », notamment la planche irlandaise, le mur, la fosse et le chapeau de gendarme.

Le caporal Nestor Bena, terminant à la tête de cette compétition militaire en réalisant un chrono de 3,25’’ revient sur les épreuves.  «Par exemple ici, c’est un exercice qui s’appelle échelle, les autres s’appellent, le saut sur escalier, rompe, la table irlandaise, la girafe,  la fosse. Je suis le premier parce que, l’armée c’est la physique. L’état des lieux d’entrainement n’est pas encore convenable, mais nous essayons de nous adapter au rythme»s’est exprimé le Caporal Nestor.

Les résultats sont satisfaisants, a ajouté le chef de corps du bataillon des forces spéciales, Hubert Zinga, qui sollicite plus d’efforts de la part des éléments. « C’est très bien le niveau de l’entrainement. Il est excellent, ce que je peux dire, c’est de dire aux éléments d’améliorer leur niveau pour une bonne performance », a félicité Hubert Zinga.

C’est dans une atmosphère d’ambiance que les éléments de forces spéciales ont persuadé leurs instructeurs venus du Gabon. Le commandant Fabrice Intertaglia, chef de bataillon du détachement français basé au Gabon, encourage les forces spéciales à rester sur cet élan, « cela crée un engouement physique, mais aussi la cohésion et toute la fraternité.  C’est aussi le but de ce type d’entrainement qui est de travailler le corps, les esprits autour de ceux qui travaillent pour donner de meilleurs d’eux-mêmes ».

Les prochaines étapes, après cet exercice dit parcours de combattant, est celui de rendre les forces spéciales plus performantes, « dans l’armée on parle de formation continue. Donc même si le détachement de forces de Gabon arrive à terme de leur mission, nous allons continuer pour faire en sorte que nos éléments puissent etre aptes sur le terrain » a appuyé Hubert Zinga.

La France à travers le détachement du Gabon compte accompagner les forces spéciales de la République Centrafricaine.

Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : Lancement de la campagne contre les discours haineux à travers le pays 

BANGUI, 16 Juin 2019(RJDH) --- L’ONG Internationale Search For Common Ground, en collaboration avec des organisations nationales a lancé le vendredi 14 Juin 2019 à Bangui,  une campagne dénommée : « Droit d’informer, devoir de vérifier ». Cette campagne de six(6) semaines a pour objectif de lutter contre les discours haineux sur les réseaux sociaux en Centrafrique.

Cette campagne de sensibilisation qui s’étend sur une période de six (6) semaines regroupe les organisations à savoir, l’Association des Blogueurs Centrafricain (ABCA), le Réseau des Radios Communautaires de Centrafrique (RMCC), le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et le Haut Conseil de la Communication (HCC).

Rosmon Zokoue, président de l’ABCA revient sur les grandes lignes de cette campagne, « nous sommes là comme membres pour appuyer l’ONG SFCG dans cette campagne. Nous avons accepté de participer dans un esprit collaboratif, parce que la lutte contre les « Fakenews, c’est quelque chose que nous avons déjà démarré, cette initiative vient seulement renforcer notre action. Après les six (6) semaines, nous allons continuer à sensibiliser les gens à travers la page Facebook créée pour cette campagne », a-t-il expliqué.

Il est aussi revenu sur les stratégies à mettre en place durant les 6 semaines afin de lutter contre les messages haineux, « Nous allons juste à travers notre page Facebook publier des petites astuces d’apprendre aux visiteurs comment vérifier si une image est truquée ou non. Comment vérifier si une information est fausse où pas et nous allons au-delà de ces activités publier des messages sur la paix, la cohésion sociale et la réconciliation », a-t-il énuméré.

Cette campagne de lutte contre les discours de haine sera menée à travers les réseaux sociaux à travers une page Facebook dénommée « Bé AfrikaTi é ti laso ». Elle intervient après celle menée par l’ABCA, le HCC et bien d’autres organisations nationales et internationales. Ces initiatives ont pour objectif de contribuer à pacification du pays via réseaux sociaux.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho.

 

 

Centrafrique : 3350 personnes retournées enregistrées en 2018 par la Commission nationale des réfugiés 

BANGUI, 16 Juin 2019 (RJDH) --- La Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) a présenté ce vendredi 14 juin, le bilan à mi-parcours des activités réalisées en faveur des réfugiés en Centrafrique. Environ 3350 personnes retournées du Congo Brazzaville ont été enregistrées par la CNR en 2018. 

Selon le bilan à mi-parcours, la CNR en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a accueilli environ 3350 retournés du coté Congo Brazzaville, et 2800 autres personnes qui ont manifesté de retourner dans leur pays respectif.  Deux sessions d’analyse des dossiers des demandeurs d’asile ont été réalisées en janvier 2019 dont les résultats font état de 37 à 57 ménages composés de 75 personnes.

Le Secrétaire Général par intérim de la CNR, Stéphane Engombé-Ifona, expert en solutions durables à la commission nationale, a indiqué que les défis sont énormes. « Nous avons enregistré environ 2800 réfugiés au Cameroun qui ont manifesté le désir de retourner en Centrafrique. Le manque de moyens logistique et financier retarde le processus du retour de nos compatriotes. Parce qu’il faut louer des véhicules, des frais de missions pour l’équipe qui vont les accompagner », a déploré le Secrétaire général de la commission.

L’occasion a aussi permis aux 42 réfugiés rwandais de recevoir leur certificat d’asile, « ces réfugiés sont les bénéficiaires de l’appui du gouvernement centrafricain en ce qui concerne l’asile. Des solutions durables ont été accordées et les procédures de réinsertion suivent son cours. Ces personnes ont rempli tous les critères d’éligibilité », précise-t-il.

Certaines personnes qui ont fui leur pays pour des raisons politiques, des crimes graves commis sont aussitôt rapatriées dans leur pays d’origine. La Commission travaille en collaboration avec la chaîne pénale de Centrafrique, le Ministère des Affaires Etrangères, les instances judiciaires des pays concernés.

Le bilan à mi-parcours a été présenté le 14 juin, date de la célébration du 36èmeanniversaire de la Commission Nationale pour les Réfugiés.

Auguste Bati-Kalamet.
 

 

Centrafrique : Trois personnes prises en otages par des éléments du FDPC libérées après un mois de kidnapping 

BABOUA, le 16 Juin 2019(RJDH)--- Les trois personnes prises en otage par des éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine ont été libérées le samedi 15 juin 2019 à 30 kilomètres de la ville. Elles ont été remises aux autorités locales en présence de la MINUSCA. Une information confirmée des sources locales contactée par le RJDH.

Les otages ont passé un mois et quelques jours entre les mains de leurs ravisseurs, dans une localité située à 30 kilomètres de Baboua, axe Gara-Garamboulaye. Les ravisseurs exigent des autorités centrafricaines, la libération de leurs responsables arrêtés lors des affrontements en avril dernier, après la signature de l’accord de Khartoum entre les groupes armés et le gouvernement le 06 février dernier.

Selon des sources locales, « la libération des otages a été rendue possible suite aux discussions ouvertes par les autorités de la ville de Baboua, les représentants du gouvernement, de la Minusca et du Front Démocratique du Peuple Centrafricaine la semaine dernière », a indiqué une autorité locale de Baboua.

Un des otages, qui a requis l’anonymat, précise que, « les ravisseurs n’ont pas fait du mal à tous les membres du véhicule arrêtés  dans la localité » dit-il.

Cette libération intervient après les discussions entamées par la Minusca, les autorités de la Nana-Mambéré et les responsables du FDPC le 12 juin dernier dans la sous-préfecture de Baboua./Job Mohouna.

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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 20:29
RCA: deux journalistes de l'AFP brutalement interpellés à Bangui

 

 

Par RFI Publié le 16-06-2019 Modifié le 16-06-2019 à 20:44

 

Deux journalistes français ont été brutalement interpellés samedi 15 juin lors de la dispersion d'une manifestation interdite à Bangui. Les forces de sécurité ont confisqué ou détruit leur matériel. Il s’agit de deux correspondants de l'AFP accrédités en Centrafrique : Charles Bouessel et Florent Vergnes.

 

Les deux confrères de l’AFP couvraient une manifestation interdite et tout se passait bien jusqu’à ce que les forces de sécurité dispersent les manifestants.

Lorsque tous entendent des tirs à balle réelle – des coups de semonce – les choses se gâtent.

Des policiers, qui craignent que les reporters aient filmé la scène, foncent alors sur eux. Des agents de l’OCRB, l'Office centrafricain de répression du banditisme, attrapent leur caméra, la jettent par terre et la fracassent. Ils s’emparent aussi de leur appareil-photo et de leurs téléphones.

Les deux reporters, dûment accrédités, sont ensuite amenés à l'OCRB, où ils disent avoir été tabassés -- à coups de poing, coups de pied et coups de crosse - avant d’être remis à la DSPJ, la Direction des services de police judiciaire.

Ils seront libérés après une garde à vue de six heures. L’un d’eux a fait constater ses blessures par un médecin ce dimanche matin. Le certificat médical parle, entre autres, d’hématomes au visage et dans le dos.

Le ministre centrafricain de la Justice, Flavien Mbata, a déclaré à l'AFP que les deux journalistes « ont été interpellés parce qu’ils se trouvaient sur les lieux d'une manifestation interdite par la police ».

Les forces de l’ordre auraient dû faire autrement, c’est-à-dire protéger les journalistes au lieu de les empêcher de faire leur travail : informer le monde sur ce qu’il se passe au niveau de Bangui ... Ils ont couvert beaucoup d’événements que ce soit à Bangui, que ce soit à l’intérieur du pays. Moi-même j’ai eu à effectuer plusieurs fois des missions avec ces deux confrères à l’intérieur du pays. Ils ne sont pas à Bangui dans une situation de clandestinité... Tous ceux qui tentaient de prendre les informations ont été menacés et d’autres ont fui. J’ai eu des témoignages de certains confrères qui ont aussi fui pour se mettre à l’abri. Tous ceux qui prenaient des images, des vidéos, étaient menacés, mais ils n’ont pas été brutalisés, arrêtés, comme les deux confrères.

Fridolin Ngoulou, le directeur de la radio Fréquence RJDH dénonce leur interpellation

16-06-2019 - Par Michel Arseneault

Des accréditations et des papiers en règle

La direction de l'AFP a vivement protesté contre la violente interpellation de ses deux journalistes. Le directeur Afrique Boris Bachorz souligne que tous leurs papiers étaient en règles. Il estime que l'affaire est un test pour les autorités centrafricaines. « Ils ont l’occasion de montrer que la Centrafrique est un pays où les journalistes qu’ils soient étrangers ou pas peuvent travailler en toute sécurité. Elle sont l’occasion de le faire d’abord en enquêtant sur les violences dont ont été victimes nos deux journalistes et en faisant en sorte aussi que tout leur matériel leur soit restitué, le matériel qui est encore en état de l’être, puisque au moment où je vous parle je n’ai absolument aucune certitude quant à savoir si nos deux collègues disposent toujours de leurs papiers, qui ont été enlevés aussi, de leur argent, leurs téléphones portables, tout ça a disparu », a-t-il déclaré à RFI.

Boris Bachorz, directeur Afrique de l'AFP

16-06-2019 - Par Michel Arseneault

 

À la question de savoir si des charges ont été retenues contre les deux journalistes, il est encore tôt pour le savoir. « Le ministère de la Justice nous dit qu’ils prendront une décision en ce sens demain, lundi. Il est évident qu’à notre sens, aucune charge  ne peut être retenue puisqu’’il s’agit de deux journalistes dûment accrédités auprès des autorités centrales centrafricaines depuis plusieurs années qui ne faisaient rien d’autre que leur travail », a précisé à RFI Boris Bachorz. 

#RCA @RSF_inter condamne vigoureusement l’agression de deux journalistes français, roués de coups samedi par les policiers de l’OCRB alors qu’ils couvraient une manifestation de l’opposition et retenus six heures en garde vue. Ces mauvais traitements ne doivent pas rester impunis pic.twitter.com/ZeOynq7nc0

  RSF (@RSF_inter) 16 juin 2019

Reporters sans frontières appelle les autorités centrafricaines à sanctionner les forces de sécurité qui ont malmené les deux journalistes français.

Nous sommes scandalisés par l’attitude de policiers de l’OCRB qui a fait un usage de la force complètement disproportionné. Les journalistes ne faisaient que couvrir une manifestation, certes interdite, mais ils étaient tout à fait dans leur droit de couvrir cette manifestation. Et au moment de la dispersion, au moment où il y a eu des tirs à balles réelles que les deux journalistes ont été interpellés avec force et ensuite interrogés. On a tenté de monter des charges complètement fallacieuses et montées de toute pièce contre eux. On les a accusés d’avoir participé à l’organisation de cette manifestation. Il faut savoir que ce sont des journalistes qui sont sur place depuis au moins un an, voire deux, des journalistes connus qui ont fini par être relâchés mais les charges n’ont pas été abandonnées. Nous demandons à ce que les charges soient abandonnées et que les responsables de cette agression soient identifiés et sanctionnés.

Arnaud Froger de RSF : « Nous demandons à ce que les charges soient abandonnées et que les responsables de cette agression soient identifiés et sanctionnés»

16-06-2019 - Par Michel Arseneault

 

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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 00:02
RCA : Bangui accueille la 74eme session de l’UPA

 

 

https://www.radiondekeluka.org  vendredi 14 juin 2019 12:43

 

La République Centrafricaine a abrité ce jeudi 13 juin les travaux de la 74eme session de l’Union Parlementaire Africaine (UPA). 48 heures durant, près de 150 députés venus de 40 pays du continent vont débattre des questions relatives à la sécurité, la démocratie, les droits de l’Homme, la parité ainsi que la participation de la jeunesse dans les instances de prise de décisions.

Présidée par Allassane Bala Sakandé, président de l'Assemblée Nationale du Burkina Faso et président du comité exécutif de l'Union parlementaire africaine, cette rencontre de deux jours va permettre aux représentants des peuples de 40 pays de l'Afrique de réfléchir sur les mécanismes de protection de la population contre le terrorisme, le respect des principes de la démocratie, des droits de l'homme, de la parité, de la participation de jeunes dans les instances de prise de décision et du statut des membres observateurs de l'union.

"Nous sommes fier d'être à Bangui pour montrer que nous sommes solidaires du peuple centrafricain dans sa lutte pour l'instauration d'une démocratie véritable et d'un Etat de droit", a indiqué le nigérien Idi Gado Boubacar, secrétaire général de l'Union parlementaire africaine.

Le président de l'Assemblée Nationale centrafricaine, Moussa Laurent Ngon Baba, a salué le choix de son pays pour abriter ces assises. Le parlementaire a souhaité que les participants puissent adopter des recommandations fortes pour aider les pays africains à faire face aux menaces sécuritaires contre la population.

"Les menaces à la paix et au bien-être de nos populations sont multiformes. Nous devons prendre en compte ces différentes formes de terreurs dans une résolution globale", a fait savoir Moussa Laurent Ngon Baba. Le président du parlement centrafricain a émis le vœu qu'au sortir des travaux, les participants puissent adopter "une résolution dans le sens d'un plus grand engagement de nos Etats à lutter contre les groupes armés".

Cette 74eme session a été également l'occasion pour les parlementaires africains de discuter du fonctionnement de l'institution notamment le problème de la lenteur dans le versement des cotisations par certains Etats membres. Le président de l'union, Allassane Bala Sakandé, en a profité pour annoncer que la présidence du comité exécutif qui n'est assurée que par les ouest-africains sera désormais rotative.

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 23:55
Faustin-Archange Touadéra : "L'accord de paix en Centrafrique a toutes les chances d'aboutir"

 

L'Entretien

 

Faustin-Archange Touadéra : "L'accord de paix en Centrafrique a toutes les chances d'aboutir"

 

https://www.france24.com  14/06/2019 - 14:58  Marc Perelman

 

Dans un entretien accordé à France 24, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, se dit confiant dans l'application des accords de paix signés il y a quatre mois avec les groupes armés. Et ce malgré le fait que l'un des groupes armés signataires de l'accord - les 3R - a commis un massacre de villageois fin mai. Faustin-Archange Touadéra affirme que tous les coupables seront traduits en justice.

Dans cet entretien accordé à France 24, le président de la République Centrafricaine Faustin-Archange Touadéra appelle également à lever l’embargo sur les armes décrété par l’ONU afin de permettre à l’armée régulière de reprendre le contrôle du territoire, aujourd’hui largement aux mains des groupes armés.

Enfin, il minimise les tensions entre la France et la Russie à propos de leur rôle respectif dans son pays, et refuse de dire s’il sera candidat à sa succession en 2020.

Une émission préparée par Narimène Laouadi et Morgane Minair.

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 23:40
Centrafrique : le gouvernement interdit strictement les manifestations de « E Zingo Biani »
Centrafrique : le gouvernement interdit strictement les manifestations de « E Zingo Biani »

 

 

https://afriquepanorama.com 14 juin 2019

 

Dans un communiqué officiel du gouvernement centrafricain, le ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique, interdit formellement les manifestations de la plateforme « E Zingo Biani » prévues demain samedi 15 juin 2019 et des autres jours à venir dans la capitale.

Selon ce communiqué, le ministère de l’intérieur chargé de la sécurité publique à travers ses services de renseignement, dispose des informations faisant état de ce que des terroristes profitant de la fragilité sécuritaire du pays, n’attendent que le regroupement de la population pour procéder à des tueries massives des centrafricains en vue de déstabiliser le pays en général.

 

Ce communiqué explique que le ministère l’intérieur charge de la sécurité publique a pris la précaution d’inviter le coordinateur et le porte-parole de l’association « E Zingo Biani » pour leur notifier de vive voix, l’interdiction de cette manifestation dont les conséquences risqueraient d’être incommensurables.

Le gouvernement lance un appel pressant à la population d’être vigilant et de ne pas céder à la manipulation des hommes politiques véreux ennemis de la paix en RCA. Cependant, il faut noter que malgré l’interdiction formelle de ces manifestations, les initiateurs persistent et signent que ces manifestations doivent avoir lieu. Ce qui apparaît comme un début de bras de fer entre le gouvernement et les leaders de la plateforme « E Zingo Biani ».

Jérémie Walanda

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 23:38
Fin du séjour à Kinshasa de l’ancienne Présidente centrafricaine Catherine Samba Panza

 

Lu pour vous

 

https://afriquepanorama.com 14 juin 2019

 

L’ancienne Présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba Panza a quitté Kinshasa, jeudi matin, à destination de Bangui, bouclant ainsi sa mission de quelques jours en RDC.

A la tête d’une mission conjointe du comité consultatif de la plateforme des femmes de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération entre la RDC et les pays des Grands lacs, Samba Panza a été reçue pendant son séjour dans la capitale congolaise par la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda Lioko.

Arrivée dimanche à Kinshasa, dans le cadre d’une mission de solidarité consistant à plaider pour une plus grande participation politique des femmes Congolaises au sein des institutions de prises des décisions en RDC, l’ancienne présidente centrafricaine et co-présidente du Réseau panafricain des médiateurs femmes de l’Union africaine (FemWise-Africa) a été reçue par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.

A la tête d’une délégation des femmes, elle a été reçue tour à tour par la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et par la ministre du Genre, famille et enfant qui est également présidente du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine sur l’autonomisation des femmes, Chantal Safou Lopusa pour présenter les civilités. En effet, c’est une mission de suivi pour apporter de nouveau le soutien aux femmes et rencontrer les nouvelles autorités pour faire le plaidoyer entamer l’année passée.

Soulignons que cette mission vient après celle effectuée à Kinshasa en août dernier, peu avant l’organisation des élections en RDC, où elle était venue encourager les femmes à prendre part à tous les scrutins, non seulement comme électrices, mais aussi comme candidates. Il était aussi question d’appeler tous les hommes politiques, responsables des partis et plateformes politiques à encourager les candidatures féminines.

Lambert Lambe

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 23:05
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le mandat de la MINUSCA sera réajusté en tenant compte de l’Accord de paix de Khartoum

BANGUI, 14 Juin 2019(RJDH) --- Le mandat actuel de la MINUSCA sera amendé en prenant en compte l’Accord de paix de Khartoum signé le 06 Février 2019 à Bangui avant son renouvellement. C’est l’objectif de la mission des pays européens membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies à Bangui et à Bria pour discuter de la question en associant la MINUSCA, les associations des victimes et toutes les couches sociales. 

Cette mission intervient dans un contexte après l’accord politique de paix de Khartoum signé à Bangui le 06 février dernier à Bangui. Un accord pour une sortie de crise discuté entre le gouvernement et les groupes armés sous la houlette de l’Union Africaine. La mission composée de la France, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne, de la Belgique et de la Pologne, pays européens membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies s’était rendue à Bria afin de constater de visu les réalités sur le terrain, et de comprendre les enjeux et les défis auxquels fait face le pays.

Jean Marsere Charlet, directeur adjoint des Nations-Unies au Quai d’Orsay à Paris souligne l’importance de cette mission qui est de recadrer le prochain mandat de la MINUSCA par rapport à l’Accord de paix de Khartoum, «nous sommes là aujourd’hui pour suivre les évolutions, les nouveaux enjeux après la signature de cet accord puisque le mandat sera renouvelé en décembre, donc nous nous préparons dès maintenant puisque la France à un rôle très important à jouer. C’est un processus continu et l’Europe est très impliquée en Centrafrique, en sa position de premier donateur en matière de sécurité à travers la mission de l’EUTM et la formation des FACA. C’est important que les Européens aient un regard conjoint sur comment nous pouvons aider», a-t-il expliqué

Samuella Isopi, ambassadrice de l’Union Européenne en Centrafrique a salué la mission qui, selon elle, vient à point nommé et qui a pu toucher du doigt les réalités du pays. Les attentes de la population et des victimes à travers la mission effectuée à Bria sont nombreuses. Elle a, par la même occasion, évoqué la question de la réalité des conditions, et des attentes des populations qui restent au cœur des actions de l’Union Européenne, son engagement et son appui au processus politique enclenché par l’Accord de Bangui.

« Je tiens à vous rassurer que la justice est depuis toujours au cœur de l’action de l’Union Européenne et elle le restera. Que ce soit à travers notre appui budgétaire,  je rends hommage à tous les acteurs de la société civil et aux institutions représentées pour leur engagement  et pour le travail exceptionnel réalisé par les associations des victimes, par les femmes, par les jeunes, et par les acteurs », a-t-elle conclu.

Cette mission se fait chaque année avant le renouvellement du mandat de la MINUSCA, ceci pour permettre à la France de préparer les textes à présenter devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

 

 

Centrafrique : Plusieurs dégâts matériels enregistrés sur les installations de la cimenterie de Nzilla



BANGUI, 14 juin 2019 (RJDH) ---Les installations du site de la cimenterie de Nzilla ont subi d’importants dégâts des suites de la crise. Selon des informations RJDH, ces dommages pourraient compliquer la reprise des travaux réclamée par le gouvernement centrafricain. 

Selon une source du département du Commerce et de l’Industrie, « plus des 75% des équipements de la cimenterie, notamment des câbles, des matériaux de construction, des ampoules », ont été volés. Cette source révèle au RJDH qu’il s’agit  d’un circuit de détournements auxquels les agents de sécurité présents sur le site ne sont pas étrangers. Selon les témoignages recueillis auprès de plusieurs habitants de Nzilla, les équipements volés pour l’essentiel, sont vendus du côté de la République Démocratique du Congo.

L’enquête du RJDH révèle le pillage et vol des installations du site de la cimenterie au moment où le pouvoir de Bangui a engagé des discussions avec le gouvernement indien pour relancer les travaux de la cimenterie de Nzilla. En mai dernier, l’Ambassadrice de la République d’Inde auprès de la République Centrafricaine avec résidence à Kinshasa, a effectué une visite de travail en RCA, visite lors de laquelle, la diplomate a visité le site de la cimenterie. De sources autorisées, le bilan fait par les experts indiens serait « décourageant », à en croire un cadre du département du Commerce qui a requis l’anonymat.

Le ministère du Commerce serait toujours en attente du rapport de la contre évaluation faite par l’équipe des experts indiens lors de la visite de l’Ambassadrice. Le dossier a été présenté au Conseil des ministres sauf que jusque-là, aucune mesure n’est prise pour renforcer la sécurité du peu qui reste sur le site à Nzilla. Selon des informations RJDH, le ministre du Commerce, Mahamat Taib Yacoub, envisage effectuer une descente ce week-end sur le site.

L’octroi des fonds additionnels demandés par le gouvernement centrafricain pour relancer les travaux dépendrait du rapport de la contre évaluation de l’équipe indienne. La construction de la cimenterie de Nzilla est un projet financé par le gouvernement indien. Les travaux ont été lancés en 2010 sous la présidence du général François Bozizé chassé du pouvoir en mars 2013 par la Séléka. Depuis les travaux sont bloqués sur le site où disparaissent les matériaux qui y étaient stockés.

RJDH.

 

 

Centrafrique : Le Ministre de la Sécurité interdit la tenue du meeting de l’association « E zingo Biani »

 
BANGUI, le 14 Juin 2019(RJDH)---Dans un communiqué officiel rendu public le jeudi 13 juin 2019, le Ministre chargé de la sécurité publique, Henry Wanzet Linguissara, interdit la tenue du meeting de la plateforme «E zingo Biani », prévu pour le samedi 15 juin sur le terrain de l’UCATEX dans le 8ème arrondissement de Bangui. L’association « E zingo Biani » après cette décision formelle, maintient le mot d’ordre.

Le département en charge de la sécurité, selon la décision publiée le jeudi dernier à Bangui, « dispose d’informations faisant état de ce que des terroristes procéderaient aux tueries de la population civile tendant à déstabiliser le régime en place », indique le communiqué signé par le Ministre de la sécurité publique.

Contacté par le RJDH, l’un des leaders de la plateforme « E zingo biani », dit maintenir la tenue ce 15 juin de ce meeting en commençant dans le 8ème arrondissement de Bangui, meeting qu’il définit comme étant un mouvement citoyen.

Le Ministre, dans le communiqué, invite le coordonnateur et le porte-parole dudit mouvement de surseoir à ce mouvement dont les répercussions risqueraient d’être incalculables en termes de dégâts.

« Le ministère de l’Intérieur, chargé de la sécurité publique constate que malgré l’interdiction formelle de la manifestation prévue pour le 15 juin et d’autres jours à venir, les organisateurs persistent dans leur aventure criminelle », peut-on lire dans le communiqué.

« E zingo Biani » est une plateforme regroupant des partis politiques et sociétés civiles mis en place récemment à Bangui. C’est une association, selon les leaders, qui a une mission citoyenne.


RJDH.

 

 

Centrafrique : l’Ong Awatole Solidarité Internationale fait un don d’un bibliobus à la jeunesse centrafricaine



BANGUI, 14 Juin 2019(RJDH)---Un bibliobus a été présenté le mercredi 12 juin 2019 au ministère de la Jeunesse et des Sports. C’est un projet de l’Organisation non gouvernementale dénommée Awatole Solidarité Internationale financé d’une part et à 80% par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Mairie de Meaux en France, d’autre part par la diaspora centrafricaine de la ville de Meaux à 20%.

Ce projet a pour objectif de permettre à la jeunesse centrafricaine via les ministères de la Jeunesse et des Sports et celui de l’Enseignement Primaire et Secondaire d’avoir accès aux livres, dans un cadre tant éducatif que récréatif.

Ce bibliobus est équipé de rayonnages qui permettront d’exposer 6000 ouvrages, en français regroupés en trois catégories dont celle comprenant les ouvrages scolaires et universitaires ainsi que celle regroupant des romans et des bandes dessinées. L’Ambassade de France complètera cette collection avec une sélection d’ouvrages de la littérature africaine francophone.

Lucien Yeguete, Directeur de l’Ong Awatole Solidarité Internationale explique comment le projet a vu le jour et s’est concrétisé avec l’aide de ses partenaires dont la France, « le projet bibliobus est un projet qui est né en 2018; il s’agissait simplement pour la Mairie de Meaux où le Président d’Awatole Solidarité Internationale est résident et également Conseiller municipal de doter l’ONG Awatole de 6000 ouvrages. C’est ainsi que nous avons dit au Président plutôt que de recevoir des ouvrages, il fallait mieux disposer d’un bus plein d’ouvrages qui va rapprocher les élèves de cette bibliothèque et leur faire prendre goût à la lecture », a précisé Lucien Yeguete, Directeur de l’Ong Awatole.

Régis Lionel Dounda, Ministre de la Jeunesse et des Sports remercie l’Ong Awatole et l’Ambassade de la France au nom du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra et le Premier ministre, Firmin Ngrébada, pour le soutien à la jeunesse centrafricaine dont il est le numéro 1 avant de reconnaître l’importance de la lecture, « oui la jeunesse centrafricaine a besoin de la lecture; oui vous avez répondu à cette préoccupation et nous ne pouvons que vous remercier et vous féliciter en même temps. La lecture, comme l’a dit l’écrivain Salim Boudiafe, je cite : la lecture estompe l’ignorance dès le début ; elle ravive la connaissance toute la vie. La jeunesse centrafricaine a besoin de la connaissance pour toute sa vie », a rappelé le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionel Dounda.

Ce dernier poursuit son intervention en précisant que le bus nanti de 6000 ouvrages,  démontre le vrai partenariat de coopération factuelle et cela prouve que la France est présente pour accompagner la jeunesse centrafricaine via ses agences de coopération l’AFD et la Coopération Française, et bien entendu la diaspora centrafricaine depuis la Mairie de Meaux.

Le bibliobus démarrera officiellement ses activités au mois de Juillet 2019. Il effectuera des déplacements dans les établissements scolaires de Bangui et de a périphérie, et le week-end, il mettra le cap vers les différentes Maisons des jeunes des quartiers de Bangui.

Jefferson Cyrille Yapende

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 00:52
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : Une mission conjointe rappelle à Ali Darassa ses engagements

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 13 juin 2019 10:25

 

Une mission conjointe gouvernement, union africaine, CEEAC et Minusca s’est rendue du 11 au 12 juin dans la Ouaka au Centre-Est de Centrafrique, pour échanger avec le chef de l'UPC Ali Darassa. Cette mission vise à rechercher des solutions à la persistance de l'insécurité dans les régions, dans le cadre de l’Accord de Khartoum pour la paix en Centrafrique.

La mission conjointe gouvernement centrafricain et la communauté internationale a échangé avec le chef de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), Ali Darassa, pour non seulement discuter de la mise en œuvre de l’accord  politique de paix mais aussi lui rappeler ses engagements.

«La mission conjointe est dans la Ouaka pour rencontrer les structures locales, également Ali Darassa et parler de la mise en œuvre de l’Accord politique de paix. Des discutions avec les signataires de cet Accord se poursuivent. Il y a deux     aspects : il y a cette pression politique qui passe par les discutions, le dialogue, mais il y a également le recours à la force», a expliqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.

La semaine dernière, cette mission conjointe était au Nord-est du pays pour échanger avec Sidiki Abbas, chef du mouvement rebelle 3R, sur les massacres des civils perpétrés le 21 mai 2019 par ses éléments.

 

 

RCA : Crise d'hydrocarbure, le gouvernement annonce l'arrivée des citernes

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 13 juin 2019 09:52

 

Le Ministère de l'Energie et de l'Hydraulique a annoncé mercredi 12 juin, l'arrivée au dépôt de Kolongo à Bangui des camions citernes en provenance de Limbé au Cameroun pour pallier la crise d'hydrocarbures qui perdure depuis plus d'une semaine dans la capitale. Jusqu'aujourd'hui, des queues interminables se poursuivent devant les stations services.

Le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Herbert Gontran Djono Ahaba, a rassuré les usagers d'engins à deux et trois roues ainsi que les automobilistes de l'arrivée à Bangui de camions citernes. "Depuis hier, nous avons enregistré 45 camions citernes qui sont arrivés au dépôt Kolongo", a indiqué le membre du gouvernement précisant que "les commandes faites avant l'incendie de SONARA continuent d'être acheminées sur Bangui par camions citerne".

Pour Herbert Gontran Djono Ahaba, des mesures ont été prises par le gouvernement pour trouver une solution définitive à cette pénurie. "Des actions sont en train d'être menées pour permettre aux marketeurs de continuer à assurer l'approvisionnement régulier du pays", a-t-il expliqué annonçant que "depuis hier une cargaison de 3000 mètres cube contenant du super de type Jet A1 et du gas-oil est en chargement au Congo Kinshasa pour la remontée sur Bangui".

Face à cette pénurie, le membre du gouvernement a mis en garde les revendeurs qui en profite pour faire la spéculation. "Afin d'éviter les spéculations par les vendeurs à la sauvette et d'assurer une alimentation équitable jusqu'au démarrage de la campagne fleuve proprement dite, des mesures ont été prises pour réglementer la distribution dans les stations services".

Le ministre Djono Ahaba a demandé à l'Agence de Régulation des Prix des Produits Pétroliers (ASRP) de tout mettre en œuvre pour un ravitaillement équitable des consommateurs. "Je demande à tous nos compatriotes de faire preuve de civisme et de respecter les mesures prises pour rationnaliser l'approvisionnement de nos populations jusqu'à la normalisation de la situation"

Depuis plus d'une semaine, la ville de Bangui traverse une crise de carburant. La baisse de l'Oubangui mais aussi l'incendie de la raffinerie de SONARA de Limbé au Cameroun en sont les raisons. Des longues queues se font encore observées dans les différentes stations de la place. Cette pénurie impacte aussi bien sur l'économie nationale que sur les activités de la population.

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 00:21
Transport fluvial : un accord pour améliorer la navigation sur le fleuve Congo
Transport fluvial : un accord pour améliorer la navigation sur le fleuve Congo

 

Lu pour vous

 

http://www.adiac-congo.com Jeudi 13 Juin 2019 - 18:30

 

Dans le but de perfectionner la circulation sur le fleuve Congo et ses affluents l’Oubangui et Sangha, la République du Congo a signé, le 13 juin à Brazzaville, un accord de siège  avec le Groupement d’intérêt économique pour le service commun d’entretien des voies navigables (Gie-scevn).

 La navigation sur le fleuve devient pénible, cela est dû à la dégradation de la voie fluviale et au manque d’entretien », a déclaré le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Cyprien Sylvestre Mamina, au nom du ministre des Transports.

L'initiative d’intérêt économique pour un service commun d’entretien des voies navigables est l’acte par lequel le gouvernement congolais permettra à la Gie-scevn, structure intergouvernementale entre le Congo et la République centrafricaine, d’œuvrer sur son territoire.

Outre le déploiement de  son équipe sur le terrain,  cette structure  bénéficiera des privilèges fiscalo-douaniers lors des importations. « Cet accord  nous aidera dans la réalisation de notre mission, notamment l’exonération de certains droits de douanes et impôts pour tout le matériel importé »a signifié le coordonnateur du Gie-scevn, Alexis Dekoisset.

Le Gie-scevn compte mettre à profit ces acquis pour contribuer à la facilitation de la circulation des personnes et des biens sur les voies d’eau inter-Etats. Cette opportunité lui permettra également de renforcer le caractère d’outil d’intégration de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, a-t-il ajouté

Structure inter-Etats du Congo et de la Centrafrique, la mission principale du Gie-scevn consiste à entretenir et améliorer les conditions de navigabilité de l’ensemble des voies d’eau navigables d’intérêt commun aux deux pays.

Le Gie-scevn a été créé en mars 2007, après l’évolution institutionnelle du service d’entretien des voies navigables, de la volonté des autorités de la République du Congo et de la République centrafricaine.

Rappelons que ce service commun existe depuis février 1970 et était sous la tutelle respective de l’Ex-Agence transcongolaise des communications et l’ex-Agence centrafricaine des communications fluviales.

Gloria Lossele

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 00:00
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine réuni pour sa 74ème Session à Bangui
 
BANGUI, 13 Juin 2019(RJDH)---150 Participants venus de 40 pays africains ont pris part ce jeudi 13 Juin 2019 à la cérémonie d’ouverture de la 74ème session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA). Cette cérémonie s’est déroulée dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale centrafricaine, et présidée par le député Burkinabé, Alassane Bala Sakandé, Président en exercice de l’UPA.
 
L’objectif de cette session est de revoir les textes statutaires de l’Union Parlementaire Africaine en apportant quelques amendements dans le règlement intérieur de l’UPA. Ces amendements portent sur la participation du genre en respectant la parité des membres de l’UPA.
 
Alassane Bala Sakandé, Président en exercice de l’UPA, le député Burkinabé, rappelle quelques amendements qu’il a proposés au Secrétaire général dudit Comité au nom de son groupe, « ce projet prend en compte les préoccupations suivantes, le renforcement de la prise en compte du genre et de la problématique de la jeunesse dans les instances de l’UPA. Effectivement lorsque nous regardons, il y’a plus d’hommes que des femmes et ce n’est pas normal ; donc nous devons travailler pour changer ce système », a proposé Alassane Bala Sakandé.
 
Idigado- Boubakar, Secrétaire général de l’UPA, parlant au nom de ses pairs venus de l’extérieur, il se dit ému d’être à Bangui pour prouver leur solidarité au peuple centrafricain, « nous sommes fiers d’être à Bangui pour montrer que nous sommes solidaires au peuple centrafricain pour l’instauration d’une démocratie véritable et d’un Etat de droit »a exprimé Idigado Boubakar, Secrétaire général de l’UPA.
 
Cette 74ème Session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine qui s’est ouverte ce 13 juin prendra fin le vendredi 14 Juin 2019. / 

 

Jefferson Cyrille Yapende

 

Centrafrique : Les FACA assurent une présence dissuasive dans sept des seize préfectures du pays


 BANGUI, 13 juin 2019 (RJDH) ---Les Forces des Armées Centrafricaines (FACA) sont aujourd’hui présentes dans sept des seize préfectures que compte la République Centrafricaine. Le rythme de ce déploiement, loin de créer un consensus, divise les acteurs politiques qui se rejettent mutuellement cet état de fait. 

Le déploiement des FACA est l’une des recommandations phares des consultations populaires à la base et du Forum national de Bangui. Cette recommandation figure en bonne place dans le programme politique du président actuel. Elle est reprise par le Plan de Consolidation de paix défendu par le gouvernement lors de la Table ronde de Bruxelles en novembre 2016.

Après trois ans et trois mois, le pouvoir de Bangui n’a réussi qu’à garantir qu’une présence dissuasive des forces de défense. Selon les données officielles dont dispose le RJDH, sept préfectures sur seize soit dix villes sont touchées par le processus de redéploiement des FACA.

Le gouvernement a choisi de déployer les FACA dans deux villes des préfectures de la Kémo (Sibut et Dékoa), du Mbomou (Bangassou et Bakouma) et de l’Ouham-Pendé (Bocaranga et Paoua). Bambari (Ouaka), Kaga-Bandoro (Nana Gribizi), Basse Kotto (Alindao) et Bouar (Nana Mambéré) ont aussi bénéficié de la présence des FACA qui jusque-là demeurent très limitées dans leurs actions.

La cartographie de ce déploiement renvoie d’un côté aux zones dites rouges et de l’autre aux questions minières et / ou stratégiques. Le déploiement à Sibut et Dékoa renvoie à des questions stratégiques car ces deux villes sont considérées comme les principales portes d’entrée à Bangui, ce qui nécessite une présence stratégique des FACA pour faire face à toute velléité. En effet, avant l’Accord de Khartoum, il y avait une volonté manifeste des groupes armés (FPRC) de marcher sur Bangui. Ce sont ces mêmes raisons militaires qui justifient le déploiement des FACA dans le Mbomou, l’Ouham-Pendé, la Basse Kotto et la Ouaka. Le déploiement des FACA dans ces régions est motivé par l’émergence des massacres de populations.

Même si ce n’est pas officiel, il y a des raisons liées à la protection et/ou à l’exploitation des ressources naturelles qui expliquent la présence des FACA dans certaines parties du pays. L’objectif visé est de juguler freiner l’exploitation illicite des ressources du sous-sol par les groupes armés et par conséquent, les priver de la principale source de revenus permettant aux groupes armés de se ravitailler en armes et munitions.

Le gouvernement pour justifier le rythme assez timide de déploiement, utilise l’embargo sur les armes qui frappe la RCA depuis 2013. Mais, l’opposition parle, elle, de l’incompétence de l’exécutif non seulement à obtenir la levée totale de l’embargo mais aussi sa vision inappropriée du déploiement. Il est certes vrai qu’en accédant au pouvoir, Faustin Archange Touadéra a trouvé le système sécuritaire dans une situation de délabrement total. Mais, il n’a pas prouvé en trois ans, sa capacité d’asseoir une politique crédible de restructuration des forces de défense et de sécurité. Il semble tout attendre de l’extérieur et surtout les divisions internes freinent le peu d’élan que le secteur veut prendre.

RJDH.

 

Centrafrique : Plus de 7250 cas de violations des Droits de l’Homme documentés par la Commission Justice et Paix 
 

BANGUI, 13 juin 2019 (RJDH)---La Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) dénonce l’enlisement de la crise en République Centrafricaine ayant entrainé plus de 7250 cas de violations des Droits de l’Homme depuis 2013 à ce jour. Ces multiples cas de violations de libertés fondamentales ont été présentés ce jour lors d’une conférence de presse organisée par la Commission, ce jeudi 13 juin 2019.
 
La Commission Episcopale Justice et Paix a relevé qu’entre 2013 à ce jour plus de 7000 cas de violations des droits de l’homme ont été enregistrés et cela, selon elle, est encouragé par la mauvaise gouvernance des élites politiques.
 
L’Abbé Fréderic Nakombo, Secrétaire Général de la CEJP, estime que c’est la perpétuation de la crise qui justifie ces plusieurs cas de violations. « Au niveau de la Commission Justice et paix, nous avons enregistré plus de 7250 dossiers de violations des droits de l’homme depuis le début de la crise en 2013 jusqu’à ce jour. Cependant, nous appelons à la conscience de toutes et tous que la crise Centrafricaine s’enlise d’avantage au regard des multiples violations graves des droits de l’homme à l’intérieur du pays », a-t-il précisé.
 
Les agissements des groupes armés en dépit de l’Accord de Khartoum dont ils sont signataires ne favorisent pas, à en croire la CEJP, la régression de ces crimes crapuleux. « Contre cette tendance, la Commission Justice et Paix dénonce toutes les manœuvres machiavéliques de certains groupes armés en dépit des Accords politiques pour la paix et la réconciliation de Khartoum qui continuent à violer délibérément les accords tous azimuts », a dénoncé le prélat
 
Une seule raison en est à la base pour la CEJP notamment la mauvaise gouvernance et tout son corollaire, « les injustices sociales, la corruption, le laxisme et l’impunité qui règnent de manière permanente dans ce pays sont criardes. Le peuple centrafricain est en train de vivre un néocolonialisme masqué qui ne dit pas son nom fondé sur l’exploitation économique dont la population civile fait les frais », a relevé le Secrétaire Général. Il n’a toutefois pas manqué de rappeler « les auteurs et co-auteurs des crimes commis et leur arrestation face au massacre abusif de la population civile depuis 2013 jusqu’à ce jour », a indiqué la CEJP.
 
Il n’a aussi pas perdu de vue les attitudes des politiques reléguant le « Centrafricain » au second plan de leur combat politique. « Nous dénonçons les manœuvres politiques et frauduleuses de certains fils et filles de ce pays qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels au détriment du peuple. Le peuple Centrafricain vit du mensonge et de la démagogie à haut niveau. Le pays se meurt. Les gouvernants loin de résoudre la crise en font la sourde oreille », une manière d’interpeller la classe politique à placer d’abord les Centrafricains au cœur de leur engagement politicien.
 
En conclusion, la Commission Episcopale Justice et Paix a exhorté « la communauté internationale, l’Union Africaine, le Gouvernement, les partis politiques d’opposition, les confessions religieuses à ne pas oublier de considérer la crise centrafricaine comme une crise passée ».

Ketsia Kolissio 

 

 

Centrafrique : Les conducteurs de mototaxis décrient les pratiques frauduleuses à la station TRADEX à Bangui


 
BANGUI, le 13 juin 2019 (RJDH)---Les conducteurs des mototaxis ont barricadé ce jeudi 13 juin 2019 l’avenue Barthélémy Boganda pour décrier les pratiques frauduleuses entretenues par le personnel de la station TRADEX située dans le 2e arrondissement de la ville de Bangui. Une manifestation qui fait suite à la pénurie d’essence dans la capitale depuis plus d’une semaine. 
 
La crise d’essence qui perdure dans la capitale centrafricaine après celle de l’eau et de l’électricité génère un malaise au sein de la société, ce qui provoque au quotidien des manifestations et le mécontentement cyclique dans les différents arrondissements de Bangui.
 
Un des manifestants sous-couvert de l’anonymat témoigne de cette situation, «J’ai quitté la maison à 3h du matin pour chercher du carburant. Malheureusement, les pompistes se livrent à des pratiques frauduleuses pour ne vendre ce carburant qu’à ceux qui leur donnent la somme de 500 ou 1000 FCA. Ils veulent qu’on aille acheter le carburant entre les mains des vendeurs à la sauvette car ils sont de connivence avec ces derniers. C’est vraiment déplorable c’est pourquoi nous exprimons ainsi notre mécontentement» a-t-il déploré

Herbert Gontran Djono-Ahaba, Ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques estime que des efforts sont en train d’être faits dans ce sens, « Des actions sont en train d’être déployés par le gouvernement centrafricain afin d’éviter les spéculations que font les vendeurs à la sauvette pour assurer une alimentation équitable jusqu’au démarrage de la campagne fleuve. Je demande également au Directeur de l’Agence pour la Stabilisation des Prix (ASRP) d’envoyer des contrôleurs sur le terrain pour mettre un terme à ces genres de pratique. » a-t-il déclaré. «Je demande à tous nos compatriotes de faire preuve de civisme et de respecter les mesures prises pour rationaliser l’approvisionnement de nos populations jusqu’à la normalisation. » ajoute-t-il.

Cette manifestation intervient deux jours après celle des jeunes de la commune de Bimbo qui réclamaient le 11 juin dernier le rétablissement de l’électricité dans leur localité.

Carlos Watou

 

Centrafrique : L’hôpital ambulant russe à Ouadda fait le point après un an de service
 
OUADDA, 13 Juin 2019 (RJDH)—Après un an de service de soins auprès de la population de Ouadda dans la Haute-Kotto, l’hôpital ambulant tenu par des médecins russes a fait le point de ses activités au RJDH. Plusieurs cas de paludisme ont été pris en charge.
 
Cet hôpital ambulant déclare avoir pris en charge trois (3) mille malades durant sa première année. Le paludisme représente 25 %, les maladies gastro-intestinales 15%, les blessures 12%, les maladies système musculo-squelettiques 10% et les maladies de l'épiderme 8% des pathologies enregistrées.
Les cas les plus fréquents sont aussi la désinfection/décontamination des blessures avec 318 cas, le panaris avec 27 cas et les furoncles avec 56 cas.
 
« Ce nombre aurait pu être plus élevé si les gens avaient fait confiance aux médecins venant de la Fédération de la Russie dès le début », a lâché au RJDH l’un des médecins avant d’ajouter que maintenant, « les gens viennent de loin pour recevoir une aide médicale efficace et de qualité ».
 
Pour ce médecin, l’hôpital fait des interventions chirurgicales gratuites et sauve des centaines de vies mais aussi sensibilise la population sur les bonnes pratiques d’hygiène.
 
« Nous espérons que la coopération de nos pays continuera de se développer pour que plus d’entre eux viennent chez nous pour ensemble bâtir la paix et faire renaître le pays de la crise », a souligné un malade hospitalisé.
 
La région de Ouadda en proie aux violences et base arrière des Seleka reste hostile aux organisations humanitaires pour venir en aide à la population.
 
RJDH

 

 

La chine concrétise huit initiatives majeures en Centrafrique
 
Analyse externe RJDH ; Publiée le 28 mai par French.xinhuanet.com
 
BANGUI, 13 Juin 2019 (RJDH)--Dans leur vision commune consistant à renforcer la communauté de destin entre les populations chinoise et centrafricaine, les partenaires des deux pays sont aujourd'hui fiers de livrer un beau bilan, bien que préliminaire, de la concrétisation de huit initiatives majeures dans la République centrafricaine (RCA).
 
Ces huit initiatives majeures sont les priorités de la coopération Chine-Afrique telles que définies lors du dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui s'est tenu en septembre dernier à Beijing. Il s'agit notamment de la promotion industrielle, la santé, la paix et la sécurité... Dès leur annonce, ces initiatives ont été bien accueillies par la RCA, dont l'arrière-pays est en pleine restauration depuis 2016.
 
LA PAIX ET LA SECURITE : LA CHINE REPOND AUX BESOINS PRIORITAIRES DE LA RCA
 
Abaoutou Bonaventure Ulrich est membre de la garde présidentielle centrafricaine. Sur son uniforme, il y a un badge où on peut lire le nom d'un policier écrit en chinois. C'est un souvenir que M. Abaoutou garde de son "maître chinois".
En novembre 2018, à l'invitation de la présidence centrafricaine, une équipe d'entraîneurs policiers chinois de l'École de police du Fujian (Fujian Police Collège) est arrivée à Bangui pour renforcer les capacités de la garde présidentielle. Durant la formation, les entraîneurs chinois et leurs élèves centrafricains ont dû faire face ensemble au manque de matériel, à des ruptures d'électricité, des piqûres de moustiques... pour finir par devenir amis.
 
"Je suis très fier d'avoir un maître chinois, j'aimerais que son nom soit connu de tout le monde. Il est tellement fort, j'ai beaucoup appris de lui, et je ne l'oublierai pas", a dit M. Abaoutou, qui est actuellement en Chine pour y suivre un approfondissement de sa formation.
 
Pour rétablir l'ordre sur toute l'étendue du territoire, la RCA, à peine sortie de la crise déclenchée depuis 2012, a un besoin prioritaire de former ses forces de sécurité.
La coopération RCA-Chine fait de grands progrès en matière sécuritaire, et ce seulement deux mois après le sommet de Beijing, s'est félicité le président Touadéra, ajoutant qu'il est optimiste quant à l'avenir de la coopération bilatérale, qui est déjà très fructueuse dans divers domaines.
 
PROMOTION AGRICOLE : LA POPULATION, PREMIERE BENEFICIAIRE
 
En mars 2019, une équipe de chercheurs chinois sont venus à Bangui pour transférer gratuitement aux agriculteurs centrafricains la technologie agricole "Juncao".
Juncao est la fusion des mots chinois "champignon" et "herbe". Il s'agit d'une sorte d'herbe géante permettant de faire pousser des champignons rapidement. Populaire dans plusieurs pays en développement, cette technologie chinoise a pour première mission de garantir la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté. Elle contribue aussi à la lutte contre la désertification, au développement de l'élevage, et même à la production d'électricité.
 
Durant le séjour de l'équipe chinoise, des centaines de chercheurs et d'agriculteurs centrafricains ont suivi le cours de l'inventeur de Juncao, Lin Zhanxi, 76 ans. Le président Touadéra a même dégusté des champignons cultivés sur Juncao, et les a beaucoup aimés.
 
La population centrafricaine est toujours la première bénéficiaire de la coopération RCA-Chine, a indiqué M. Touadéra, qui s'est dit impatient de voir ces champignons, fruits de la coopération technologique bilatérale, parvenir dans l'assiette de tous les Centrafricains.
 
COOPERATION DANS LA SANTE : DEUX PAYS, UNE COMMUNAUTE DE DESTIN
 
Au cours du même mois du mars, sur proposition et avec le soutien de l'ambassade de Chine en RCA, le gouvernement centrafricain a lancé à Guérengou, petite localité située une vingtaine de kilomètres au nord de Bangui, une campagne nationale contre le paludisme. Ses premiers bénéficiaires ont reçu des antipaludiques et de la nourriture, tous dons de la Chine.
 
L'idée de cette campagne est née d'une visite de terrain effectuée par l'ambassadeur chinois Chen Dong à Guérengou. Il avait appris qu'au cours d'une seule semaine, trois enfants avaient perdu la vie en raison de cette maladie tropicale. Touché, il avait pris la décision d'aider le gouvernement local à distribuer des antipaludiques, donnés gratuitement par la Chine au profit de la vaste population centrafricaine.
 
La proposition de M. Chen a obtenu une réponse favorable des autorités centrafricaines. Suite à son lancement en mars, la campagne s'est étendue à la ville de Pissa (sud-ouest) en avril, et est toujours en cours.
 
La Chine agit pour aider la RCA dans la lutte contre le paludisme, les deux pays se liant de plus en plus étroitement dans une communauté de destin, a indiqué le ministre centrafricain de la Santé, Pierre Somsé.

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