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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 00:24
Union parlementaire africaine : Les grandes conclusions de la 74ème session à Bangui
Union parlementaire africaine : Les grandes conclusions de la 74ème session à Bangui

 

Lu pour vous

 

https://www.burkina24.com 18 juin 2019 par Jules Kabore

 

La République Centrafricaine a abrité, du 13 au 14 juin 2019 à Bangui, la 74ème session de l’Union parlementaire africaine (UPA), sous la direction du Président du Comité exécutif de l’Union, Alassane Bala Sakandé. Au terme du débat sur les différents points inscrits à l’ordre du jour de la session, les participants, tout en soutenant le processus de paix en Centrafrique, ont appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à lever l’embargo sur les armes, imposé aux autorités gouvernementales du pays.

L’ouverture des travaux intervenue le 13 juin 2019 dans l’hémicycle du Parlement centrafricain sous la présidence de Alassane Bala Sakandé, Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso et Président du Comité exécutif de l’UPA, a connu la présence effective du Président de l’Assemblée nationale de la République Centrafricaine, Moussa Laurent Ngon-Baba, de la Présidente du Sénat du Zimbabwé, Mabel M. Chinomona, des parlementaires membres de l’Union, des membres du gouvernement centrafricain, et des représentants des missions diplomatiques à  Bangui.

En effet, la 74ème session de l’UPA a consacré son agenda à l’examen des documents administratifs et de gestion de l’organisation et au suivi de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la Conférence des présidents d’Assemblée de l’Union. C’est ainsi qu’à l’issue de la présentation du rapport du Secrétaire général, Idi Gado Boubacar, les membres du Comité exécutif ont salué la présence de l’UPA dans les instances parlementaires internationales depuis la derrière session à Abuja.

 Le Comité exécutif a examiné des propositions d’amendement aux Statuts et au Règlement intérieur de l’UPA, soumis par le groupe national du Burkina Faso, pendant les travaux à Bangui. Suite à un large débat, les membres du Comité exécutif ont adopté ces propositions d’amendements après avoir introduit quelques modifications. Il s’agit notamment de l’article 8, alinéa 5 nouveau des Statuts qui stipule que « Toute délégation d’un groupe national aux sessions de l’Union parlementaire africaine doit tenir compte de la configuration politique au sein du parlement national, de la parité homme/femme et comporter au moins un jeune parlementaire ».

 

L’article 9, alinéa 2 nouveau souligne que « Les pays africains non membres de l’Union ainsi que les pays non africains dotés d’Institution parlementaire, de même que les Organisations régionales, inter-régionales et internationales, peuvent, sur demande écrite, être admis en qualité d’observateur ».

En outre, après avoir entendu le Rapport des vérificateurs des comptes et suite à l’examen du compte de gestion vérifié pour l’exercice 2018, les parlementaires ont particulièrement signalé le faible taux de recouvrement des cotisations par les pays qui se situe à environ 55%. Suite aux observations faites sur le Compte de gestion vérifié, quitus a été donné par les parlementaires au Secrétaire général de l’Union pour sa gestion au titre de l’exercice 2018. La 74ème session a aussi adopté les projets d’ordre du jour de la 42ème conférence des Présidents et de la 75ème session du Comité exécutif, prévues se tenir à Djibouti en novembre 2019.

Par ailleurs,  les membres du Comité exécutif de l’UPA ont fait, à Bangui, une déclaration de soutien au processus de paix en Centrafrique dans le sens « d’encourager les parties à l’accord à poursuivre résolument sa mise en œuvre dans le respect de son contenu et de son esprit et dans la coopération la plus totale ». L’Union parlementaire africaine a appelé le Conseil de la sécurité des Nations Unies à lever l’embargo sur les armes, imposé aux autorités gouvernementales de la république Centrafricaine en vue de leur permettre d’assurer la sécurité du pays.

Dans la même dynamique, l’UPA a encouragé l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies à poursuivre leurs efforts visant la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et la consolidation de la paix et de la concorde nationale en Centrafrique. Les parlementaires ont, enfin, formulé une motion de remerciement à l’adresse des autorités centrafricaines pour la tenue réussie de la session de l’UPA à Bangui.

En marge des travaux de l’Union, Alassane Bala Sakandé, en compagnie de sa délégation de députés Luc Yé, Zilma François Bacyé, Abdoulaye Ouédraogo, Fatimata Korbéogo/ Ouédraogo, Hama Dicko et Balkissa Ouédraogo, a eu une rencontre d’échanges le 15 juin 2019 avec les burkinabè vivant en République Centrafricaine. Constitués essentiellement  des travailleurs du secteur privé et des fonctionnaires de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), les compatriotes ont salué l’initiative du Président Alassane Bala Sakandé et ont saisi l’occasion pour aborder des sujets liés à la marche du pays des hommes intègres. Le Chef du parlement a apporté des réponses aux préoccupations des compatriotes présents à la rencontre d’échanges.

 

Direction des médias de l’Assemblée nationale

 

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 00:03
Le chef rebelle tchadien Mahamat Nouri a été arrêté en France
Le chef rebelle tchadien Mahamat Nouri a été arrêté en France
Le chef rebelle tchadien Mahamat Nouri a été arrêté en France

 

Soupçonné de crimes contre l'humanité, le chef rebelle tchadien Mahamat Nouri a été arrêté en France

 

17/06/2019 - 16:13 AFP

 

Le chef rebelle tchadien, Mahamat Nouri, et deux autres suspects ont été interpellés lundi en France, à la suite d'une enquête ouverte depuis 2017. Il est soupçonné de crimes contre l'humanité commis au Tchad et au Soudan entre 2005 et 2010.

Le chef rebelle tchadien, Mahamat Nouri, et deux autres suspects ont été interpellés, lundi 17 juin, dans le Val-de-Marne, en Mayenne et en Indre-et-Loire, puis placés en garde à vue par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), a indiqué le parquet de Paris.

L'opération a notamment visé le général Mahamat Nouri, arrêté à son domicile dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 10 mai 2017 des chefs de crimes contre l'humanité, complicité de ces crimes, et association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes.

Considéré comme l'un des plus influents chefs rebelles tchadiens opposé au régime d'Idriss Déby Itno, le général Nouri est le président fondateur de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD).

Il avait pris la tête d'autres rébellions au sein de l'Alliance nationale (AN) qui avait mené, en février 2008, une offensive sur N'Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président Déby, retranché dans son palais. Ils avaient été finalement repoussés par les militaires tchadiens après de violents combats.

Paris avait à l'époque apporté un soutien décisif à l'armée, tout en démentant toute participation directe aux combats. Des divergences au sein des rebelles ont été une des causes de l'échec de l'offensive, la plus importante contre le régime du président Déby depuis 1990.

L'est du Tchad et la région voisine soudanaise du Darfour étaient à l'époque le théâtre de violences intercommunautaires et d'attaques de milices.

 

Avec AFP

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 23:26
RCA : " La Renaissance" un nouveau parti

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 18 juin 2019 13:09

 

A quelques mois des élections groupées de décembre 2020, un nouveau parti politique vient de naiître. Il s'agit du parti "La Renaissance" fondé par Augustin Agou, député du 1er arrondissement de Bangui. L'annonce a été faite ce 18 juin à Bangui.

Le président fondateur du parti entouré de deux de ses collègues députés de Sibut et Mala a axé son intervention sur la nécessité aujourd'hui de gouverner la Centrafrique autrement. Son crédo n'est autre que la redevabilité et la reddition de compte comme mode de gouvernance la plus sûre pour sortir le pays du gouffre.

Refusant de situer la responsabilité des uns et des autres dans tout ce qui a conduit le pays dans la crise, le président de ce nouveau parti politique admet que Faustin Archange Touadera a dirigé ce pays avec ses forces et ses faiblesses. Mais les raisons de son engagement politique se trouve dans les versets bibliques plusieurs fois cités.

"On reconnait un arbre par son fruit" comme pour dire si les autres formations politiques sont rejetées c'est parce qu'ils ne portent pas de bon fruit, a-t-il insisté.

"La Renaissance" joue la suspense sur ses vocations à briguer la magistrature suprême de l'Etat, mais n'a pas hésité à confirmer les ambitions qui sont les siennes en ces termes. "De toutes les façons la loi électorale exige une participation des femmes et comme le parti veut être là pendant les élections, il y aura nécessairement les femmes" a-t-il lâché pour confirmer les secrets de son état-major.

Religieux et homme d'affaire, Augustin Agou table sur l'éducation, l'agriculture et l'assainissement des finances publiques comme une réponse structurelle aux problèmes du pays.

L'agriculture comme secteur créateur d'emploi et l'enseignement technique susceptible d'avoir des jeunes cadres créateurs d'emploi en lieu et place des demandeurs d'emploi.

Le cercle des partis politiques s'élargit dans un contexte où les organisations de la société civile s'inquiètent de la tenue des élections prévues de 2020.

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 23:18
Centrafrique. Pas de poursuites judiciaires contre les deux journalistes de l’AFP à Bangui
Centrafrique. Pas de poursuites judiciaires contre les deux journalistes de l’AFP à Bangui

 

 

18/06/2019 (AFP)

 

Lors d’une manifestation de l’opposition, samedi 15 juin à Bangui, interdite par les autorités, deux journalistes français travaillant pour l’Agence France Presse (AFP) en Centrafrique avaient été brutalement interpellés et leur matériel confisqué ou détruit.

Aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les deux journalistes français de l’AFP travaillant en Centrafrique, a annoncé ce mardi 18 juin le porte-parole du gouvernement centrafricain. Les deux professionnels avaient été brutalement interpellés samedi 15 juin à Bangui au moment de la dispersion d’une manifestation interdite de l’opposition

« Il n’y a pas de poursuites judiciaires contre eux », a déclaré Maxime Ange Kazagui, contacté à Bangui depuis Libreville. Les deux journalistes avaient été menacés oralement de poursuites pour « couverture de manifestation interdite ». Le porte-parole a ajouté que le ministre de la Justice, Flavien Mbata, avait « donné pour instruction de retrouver » le « matériel et effets personnels » des deux journalistes dérobés ou détruits au moment de leur violente arrestation.

« Nous faisions juste notre travail »

« Nous sommes soulagés », a déclaré l’un de ces deux journalistes, Charles Bouessel (27 ans), tout en réclamant la restitution de son matériel. « C’est une bonne chose qu’il n’y ait pas de poursuites d’autant que nous faisions juste notre travail. Je travaille comme journaliste en Centrafrique par amour du pays depuis deux ans. J’espère que les autorités vont me restituer mes effets et prendre des sanctions contre les policiers qui nous ont agressés sans raison », a déclaré l’autre journaliste, Florent Vergnes (30 ans).

Les deux journalistes de l’Agence France-Presse n’ont toujours pas récupéré leur matériel ainsi que leurs biens personnels. Accrédités pour travailler dans ce pays, ils ont déclaré avoir été retenus plus de six heures et auditionnés trois fois, après avoir été arrêtés et battus à plusieurs reprises par des membres de l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB)

L’AFP, qui a vivement condamné « les violences policières injustifiables dont ont été victimes » ses deux journalistes, a officiellement protesté lundi 17 juin auprès des autorités centrafricaines.

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 23:14
Centrafrique, les échéances présidentielles exacerbent les tensions

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com  By Aza Boukhris 17 juin 2019

 

Depuis l’indépendance, tous les présidents centrafricains ont été congédiés sans ménagement (1). Le président Touadera échappera-t-il à cette malédiction lors de l’élection présidentielle prévue au début de 2021?

Les massacres dans des villages, près de Paoua le 21 mai 2019, par des hommes d’un ministre-conseiller à  la Primature et le blocage du corridor entre le Cameroun et Bangui par les hommes d’un autre signataire de l’Accord de Khartoum et, de surcroît, ministre de chargé de  » la modernisation de l’administration » ( sic) contribuent à Bangui à l’agitation du microcosme.

Mais ce sont surtout les échéances, pourtant lointaines, de l’élection présidentielle, qui mobilisent les habitués de la « mangeoire » centrafricaine et exacerbent les passions. 

Le président Touadera en pôle position

Faustin-Archange Touadera ne fut pas épargné par la disgrâce et l’exil. A la suite du coup d’Etat de l’ex Seleka de Michel Am-Nondroko Djotodia, du 23 mars 2013, le Premier ministre du président Bozize ne dut son salut qu’à l’accueil du Binuca de l’ONU, où il passa plusieurs mois de réclusion, puis grâce à la France qui assura son exfiltration et son exil. Deux ans plus tard, il était élu président de la République…

Il est vrai que le président Touadera et son équipe de campagne avait beaucoup appris avec François Bozize, notamment lors des élections « hold up »de 2011.

Avec l’Accord de Paix et de réconciliation de Khartoum, signé le 6 février 2019 à Bangui, le président Touadera s’est assuré du soutien des 14 groupes armés signataires, qui contrôlent 80 % du territoire national. On peut penser que les futurs résultats électoraux de Faustin-Archange Touadera dans ces fiefs rebelles, qui n’autoriseront probablement aucun contrôle, seront à la hauteur des concessions et avantages qu’il leur a consentis. La cogestion du pays et l’impunité de fait seront les grands atouts électoraux du « candidat de la rupture »…

La réforme du code électoral devrait aussi servir les intérêts du chef de l’État sortant. Si les députés avaient légèrement amendé le projet de loi gouvernemental, résultant d’un consensus d’experts indépendants, ils l’ont adopté le 23 avril 2019. Curieusement, le chef de l’État a refusé de promulguer ce texte législatif pour finalement saisir, hors délais constitutionnels, une Cour constitutionnelle toujours pleine d’égards envers le chef de l’État. La censure partielle du texte a permis de donner un vernis démocratique et d’éliminer certaines dispositions qu’avaient proposées les experts indépendants consultés en amont.

Le bal des prétendants est ouvert

La campagne électorale est désormais ouverte. Les principaux leaders politiques ont commencé « les tirs d’artillerie lourde ».

L’ancien premier ministre (1999-2001) du président Patasse,  Anicet-Georges Dologuele, qui fut « victime de la remontada » de Faustin-Archange Touadera, souhaite prendre sa revanche. Il remobilise son parti politique – l’URCA- et ses réseaux d’amitié essentiellement dans les milieux des affaires, grâce à son cabinet de consultance. Ses interviews affichent sa volonté cachée d’en découdre avec son vainqueur de 2016, comme en témoigne son entretien avec notre confrère Jeune Afrique ( n° 3048 du 9 au 15 juin 2019).

Karim Meckassoua, plusieurs fois ministre sous la présidence Bozize ( 2003-2013) est le plus combatif. Il a peu digéré son éviction de la présidence de l’Assemblée nationale par un vote de défiance des députés, orchestré par le chef de l’État. Dans sa dernière interview dans le média en ligne 54etats.com, il demande la comparution du président Touadera devant la Haute cour de justice en listant les motifs de cette demande de destitution. Karim Meckassoua n’est pas à son coup d’essai. Il contribua au renversement du président Patasse et à l’avènement de François Bozize. Ses capacités de nuisance sont loin d’être  négligeables, d’autant qu’il peut compter sur un important réseau d’amitié à l’extérieur du pays .

Martin Ziguele, également ancien Premier ministre du président Patasse ( 2001-2003) essaie de reprendre en main son parti -le MLPC- qui est loin de partager son alignement sur la politique du président Touadera. Encore apprécié dans les milieux socialistes européens, il est durablement marqué par les violences des Banyamulenge de Jean-Pierre Bemba, à Bangui en 2002-2003. Néanmoins, ses dernières interventions et actions, tant médiatiques qu’humanitaires, montrent que Martin Ziguele sera probablement une nouvelle fois prétendant à la candidature présidentielle.

Mahamat Kamoun, ancien Premier ministre de la Transition de Catherine Samba-Panza (2014-2016), est sorti de sa réserve pour créer, le 6 juin 2019, son parti politique,  » La Centrafrique pour tous ». Ce Rounga,  musulman natif de Ndélé, formé aux Etats-Unis d’Amérique, espère obtenir le soutien de Catherine Samba-Panza et des rebelles du nord-est afin d’être le véritable artisan de la réconciliation nationale. Sa gestion financière de la Transition et notamment l’affaire du don angolais de 10 millions de dollars us seraient-elles oubliées par les Centrafricains ?

Jean-Serge Bokassa, cinquième de la dernière élection présidentielle, avec 6 % des voix, est en opposition ouverte, après son limogeage du gouvernement en 2018 et la spoliation du domaine impérial de Berengo, au profit des militaires russes. Très populaire dans le sud-ouest du pays, il n’est pas que l’un des fils de l’empereur Bokassa. Il est aussi l’une des rares personnalités qui a toujours été proche de la population et a fait preuve de courage dans ses condamnations des dérives du régime actuel. 

De lourds nuages


Paradoxalement, le climat politique s’est considérablement aggravé depuis l’Accord de Khartoum. L’opposition s’est rassemblée dans le « Mouvement pour la Défense de la Nation » –  » E Zingo Biani ». Outre plusieurs partis politiques, les organisations de la société civile et des syndicats se sont ligués contre la capitulation du président Touadera envers les 14 groupes armés. Le mouvement « E Zingo Biani » entend mobiliser la population dans des actions de protestation contre les dérives dictatoriales et collaborationnistes avec les rebelles du régime du président Touadera.

A cette montée en puissance de la contestation, le camp présidentiel organise la riposte. Les extrémistes entourant le président Touadera se regroupent désormais dans une milice intitulée « Les Requins ». Ces prédateurs hors pair, adeptes de la violence, avaient déjà sévi, sous le précédent régime Bozize-Touadera, dans la fameuse milice « Cocora ». Les Centrafricains ont bien en mémoire les assassinats politiques, dont celui de Charles Massi, en 2010. « Les Requins » ont reçu carte blanche pour lutter contre le mouvement « E Zingo Biani ».


Dans un tel contexte, on peut se demander si l’Accord de Khartoum du 6 février 2019 permettra vraiment d’assurer la Paix et la Réconciliation et de s’interroger sur la faisabilité d’élections, alors que les listes électorales et la plupart des cartes d’identité des Centrafricains ont disparu, le matériel électoral est totalement à renouveler, l’Autorité Nationale des élections est sans moyens et que l’État ne contrôle que 20 % du territoire national…La communauté internationale abondera-t-elle une fois de plus ce tonneau des Danaïdes ?

(1) David Dacko, l’empereur Bokassa 1er, André Kolingba, Ange-Félix Patasse, François Bozize et Michel Am-Nondroko Djotodia ont fait l’amère expérience d’une fin de règne non programmée.

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 00:26
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le président Touadéra écarte l’idée de limoger Sidiki de la primature



BANGUI, 17 juin 2019 (RJDH)---Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a écarté l’idée de démettre Sidiki, chef du mouvement armé 3R, mis en cause dans les tueries de Paoua fin mai, de son poste de conseiller militaire à la primature. Il l’a fait savoir dans une interview exclusive accordée à nos confrères de France 24 la semaine dernière à La Haye. 

Relever Sidiki de son poste de conseiller à la primature, est l’une des trois demandes faites par les députés lors de l’interpellation du Premier Ministre le 27 mai 2019. La réponse du président de la République aux députés tombe dix-neuf jours après l’interpellation de son Premier Ministre. L’idée de relever Sidiki ne passe pas chez le chef de l’Etat qui met en avant plutôt la justice et campe sur l’exigence du gouvernement demandant à Sidiki de livrer les auteurs des tueries de Paoua.

La démarche proposée par le gouvernement et acceptée par Sidiki visant à livrer les auteurs des crimes de Paoua, semble satisfaire le pouvoir de Bangui qui ne veut pas aller au-delà. Prudence politico-sécuritaire oblige mais, cette ligne n’est pas celle souhaitée par le peuple. Pour rappel, Sidiki a, entre le 22 et le 27 mai 2019, remis à la justice trois de ses hommes considérés comme auteurs des tueries de Paoua. Le gouvernement, selon le président Touadéra attend encore d’autres éléments de Sidiki pour les inculper.

Le débat sur le limogeage de Sidiki est ainsi clos avec la réponse du président de la République. Pour Faustin Archange Touadéra comme pour le Premier Ministre Firmin Ngrebada, cette hypothèse créerait plus de problèmes que de solution.  En dehors du limogeage de Sidiki, les élus de la Nation avaient aussi réclamé son arrestation et le départ du gouvernement de son représentant.

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique : l’UNICEF appelle à la protection et au respect des Droits de l’enfant

BANGUI, le 17 Juin 2019 (RJDH) --- À l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain, l’UNICEF appelle à ne pas prendre pour cible les écoles et le personnel enseignant. Position exprimée dans un communiqué de presse publié ce 17 Juin 2019.

 Six cas graves de violations des Droits de l’Enfant en 2016 ont été enregistrés. La Centrafrique a connu 32 attaques contre des écoles, 16 en 2017 et 41 attaques en 2018. Cela a conduit à l’intensification du plaidoyer pour la protection et le respect des lieux d’apprentissage des enfants que sont les écoles.

Selon Christine Muhigana, Représentante de l’UNICEF en République centrafricaine, la célébration de la Journée de l’Enfant Africain marque l’engagement au respect des Droits de l’enfant « Cette célébration nous rappelle l’une de nos missions, qui est d’en finir avec les attaques contre les écoles et d’agir sans relâche pour que les enseignants, qui font déjà beaucoup de sacrifices pour éduquer nos enfants, ne soient pas pris pour cible dans les situations de conflit. Nous ajoutons notre voix à celles des enfants pour créer un mouvement afin que leur protection et leur bien-être soient une priorité pour tous. Heureusement, tout n’est pas sombre. En dépit de la situation humanitaire et sécuritaire préoccupante, l’UNICEF et ses partenaires accomplissent des progrès sur le terrain », a-t-elle déclaré.

Pour Aline Gisèle Pana, Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, « La priorité du gouvernement reste la protection des établissements d’enseignement. Mon département travaille en partenariat avec celui de l’Education pour trouver des solutions idoines au problème des attaques des écoles. Il est regrettable que cela continue et que les écoles continuent à faire les frais d’attaques d’hommes armés. Nous poursuivons nos efforts pour que ce phénomène soit totalement éradiqué et que le droit à l’éducation soit effectif »a déclaré Madame la Ministre.

De 2014 à la fin du mois de mars 2019, 13.880 enfants dont 3.751 filles, retirés des groupes armés, sont pris en charge et sont orientés vers des filières d’apprentissage professionnel.

Vivien Ngalangou.

 

 

Centrafrique : Deux membres du gouvernement en tournée dans la préfecture de la Nana-Mambéré après la libération des otages 
 
BABOUA, le 17 Juin 2019(RJDH)----Après la libération des trois otages dont un sujet camerounais la semaine dernière, deux ministres à savoir, celui du DDR Maxime Mokome et d’Elevage, Moussa Bi sont en tournée dans la préfecture de la Nana-Mambéré à l’ouest du pays. L’objectif de cette mission est de rencontrer les responsables du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC) d’Abdoulaye Miskine sur le désarmement. 
 
Les membres du gouvernement ont commencé leur visite à Niem-Yelewa et à Baboua avant de mettre le cap sur Cantonnier où ils vont échanger avec les autorités camerounaises afin de leur remettre l’otage après sa libération la semaine dernière.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord politique de paix de Khartoum et le processus du DDR lancé à l’intention des groupes armés en Centrafrique.
 
Les responsables du FDPC d’Abdoulaye Miskine ont été reçus par les deux ministres, Maxime Mokome du DDR et de l’’Elevage Moussa Bi, à Foro, localité située à environ 30 kilomètres de Baboua.

Ils ont exprimé leur volonté après les discussions instaurées entre les responsables de la Minusca et du Gouvernement d’adhérer au processus du DDR.
 
Selon des informations du RJDH, les membres du gouvernement ont pu répondre aux préoccupations des éléments du FDPC après le conseil ministériel.

Job Mohouna

 

 

Centrafrique : L’UJCA condamne la séquestration des deux reporters de l’AFP à Bangui

BANGUI, 17 Juin 2019 (RJDH) --- L’Union des Journalistes Centrafricains a, dans un communiqué de presse publié le 15 juin 2019, dénoncé les violences, les pressions et les intimidations à l’encontre des journalistes et des médias, ces menaces qui s’accentuent à chaque manifestation. 

L’UJCA condamne cet acte qu’elle qualifie d’atteinte à la liberté de la presse et des Droits de l’Homme. La prise de position de l’UJCA intervient un jour après l’interdiction du meeting de
la plateforme « E ZINGO BIANI » sur le terrain de l’UCATEX dans le 8èmearrondissement de Bangui.

Selon le communiqué de presse de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA), deux journalistes de l’AFP ont été molestés et conduits dans les locaux de la SRI avant d’être relâchés. « Quoique la manifestation ait été interdite par le Ministre de la Sécurité Publique, nous décrions les entraves faites par les Forces de Sécurité aux journalistes dans leur droit de la collecte de l’information. Ces entraves impactent négativement sur l’accès du public », a souligné le communiqué.

« Ces derniers temps, nous avions déploré, entre autres, cas BELLA Julien, Directeur de la publication du journal « Centrafrique Matin » et de Landry Gatien KOYASSAKE de la Radio Notre Dame (RND). De nombreux confrères font l’objet de menaces verbales, parfois physiques à leur égard », ce sont encore de nouvelles pratiques pour empêcher les journalistes de travailler librement » a déploré l’UJCA.
 
L’UJCA demande l’arrêt immédiat de ces pratiques perpétrées par les hommes politiques de ce pays et renouvelle sa volonté de pouvoir travailler sereinement afin d’assurer le pluralisme de l’information.

Vivien Ngalangou

 

 

Centrafrique : L’Union Parlementaire Africaine appelle les signataires de l’accord de paix au respect de leurs engagements 

BANGUI, 17 Juin 2019(RJDH)---Les parlementaires africains venus de 40 pays de l’Afrique ont appelé les signataires de l’accord politique de paix de Khartoum à respecter leurs engagements. Un appel lancé le vendredi dernier à Bangui lors de la 74ème session du comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine(UPA). Durant ces deux jours, les parlementaires ont débattu sur les statuts et règlement intérieur de ladite organisation. 

La question de l’Accord de paix signé le 06 Février 2019 entre le gouvernement et les 14 groupes armés s’est invitée à cette session. Les parlementaires africains de l’UPA ont apporté leur soutien total à cet Accord qui, selon eux, a généré un vent d’accalmie dans le pays.

Rékiatou Sadou, députée du Niger présente la motion de soutien à l’Accord de paix, « Le Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine apporte son soutien total au processus de paix en République Centrafricaine, souligne le sens élevé du devoir, l’esprit patriotique et du dialogue qui animent les parties prenantes. Le comité exécutif de l’UPA encourage les parties à l’Accord à poursuivre résolument sa mise en œuvre dans le respect de son contenu et de son esprit et dans la coopération la plus totale », a encouragé le députée Rékiatou Sadou.

Lors de ces deux jours de travaux de la 74ème session du comité exécutif de l’UPA, les parlementaires africains ont adopté par acclamation le rapport de ladite session avec des amendements proposés par certains parlementaires des 40 pays africains et apporté plusieurs modifications au règlement intérieur dont l’une est le respect de la parité et du genre.

 On retiendra de ces assisses que conformément à l’Article 62 des statuts et du règlement intérieur de l’UPA il est dit que, « les groupes nationaux peuvent apporter des modifications au présent Règlement Intérieur sous forme de propositions écrites soumises au Comité Exécutif qui les approuve à la majorité des 2/3 des membres présents ».

Avant de déclarer close la 74ème session Alassane Bala Sakandé, Président du Comité Exécutif de l’UPA et Président de l’Assemblée Nationale du Burkina-faso, invite l’ensemble des parlements membres à s’acquitter de leurs cotisations, « C’est pourquoi, au moment où nous devons nous donner rendez-vous pour la prochaine session, je voudrais réitérer encore une fois notre appel, l’appel de cette 74ème session, à l’ensemble des parlements membres non à jour de leurs cotisations afin qu’ils donnent un signal fort de leur attachement aux idéaux de notre organisation »a rappelé Alassane Bala Sakandé, Président du Comité Exécutif de l’UPA.

L’Union Parlementaire Africaine contribue au renforcement du rôle et du prestige de l’Institution Parlementaire en Afrique en s’inspirant des valeurs tant africaines qu’universelles et des principes de la démocratie.

Jefferson Cyrille Yapende

 

 

Centrafrique : Les femmes leaders restituent la mission de l’appropriation de l’Accord de paix de Khartoum dans les 16 préfectures du pays 

BANGUI, le 17 juin 2019(RJDH) ---Le Réseau des Femmes leaders pour la Reconstruction en Centrafrique a organisé un atelier de restitution de la mission sur l’appropriation de l’Accord politique pour la réconciliation dans les 16 préfectures du pays. 

Dans l’objectif de communiquer sur l’Accord de paix de Khartoum signé à Bangui le 6 février dernier entre le gouvernement et les groupes armées, les femmes leaders ont effectué une mission à l’intérieur du pays.

Chantal Touabena, présidente de l’ONG Planète Femme, dresse un bilan satisfaisant après les rencontres tenues avec les femmes de l’intérieur du pays, « cette activité consiste à faire la restitution de la mission effectuée par les femmes leaders à l’intérieur du pays. Les femmes nous ont accueillies à bras ouverts. L’essentiel dans tout, c’est que le message transmis a été bien reçu par ces femmes et aussi par la population de ces localités. Nous avons travaillé dans les chefs-lieux de chaque localité pour faire comprendre le contenu en détail de cet Accord de Khartoum. Les femmes se sont mobilisées pour prendre le relais après notre départ et sensibiliser la population des autres communes sur ledit Accord de paix et de réconciliation. » souligne Chantal Touabena 

A l’issue de ces rencontres, plusieurs recommandations ont été faites par les femmes de l’arrière-pays, « plus précisément Bossangoa la population a fait plusieurs recommandations ils disent qu’il faudrait que les tueries s’arrêtent que les parties signataire de l’accord doivent respecter leur engagement .et que le DDR soit effectif pour que la paix revienne et qu’il Ya libre circulation des biens et personnes. » ajoute Chantal Touabena

 Le Réseau des Femmes Leaders au cours de la mission effectuée dans les 16 préfectures du pays a procédé à la mise en place des bureaux préfectoraux du comité de suivi des clauses dudit Accord.

Paméla Dounian-Doté.

 

 

Centrafrique : Problématique autour de la rentrée des classes 2019-2020 à Mobaye dans la Basse-Kotto 
 
BANGUI, le 17 juin 2019, (RJDH)---Les Maitres-parents de la localité de Mobaye-3 conditionnent la reprise des classes de 2019-2020 à une révision de leur per diem mensuel qui se chiffre de 7 .000 à 10.000 FRCFA par mois. Une position exprimée lors d’une rencontre organisée par le Député de Mobaye-3, Henri Mila Vigné le 27 mai dernier à l’occasion d’une mission conjointe, Minusca-Assemblée Nationale dans la localité. 
 
Au milieu de la foule venue nombreuse pour la circonstance au domicile de Henry Mila Vigné, Député de Mobaye-3, et troisième Vice-Président de l’Assemblée Nationale, se trouvent les parents d’élèves et des enseignants de l’école Zoupéndé à 5 kilomètres de Mobaye sur l’axe Zangba et de Ngoala. Pour ces derniers, si parmi les victimes de la crise il y a des enfants décédés, il n’en demeure pas moins qu’il y a encore un effectif des enfants à prendre en charge sur le plan éducationnel afin de prendre la relève de demain. Mais pour y parvenir, il faut des enseignants à la hauteur de leurs tâches. Mais il y a un problème à ce niveau dans la localité.

« Nous avons un effectif de 464 élèves pour un cycle complet du CI jusqu’au CM-2. Mais nous ne sommes que trois enseignants qui travaillons main dans la main avec les parents d’élèves. On est intéressé à valeur de 7000 Frs-cfa par mois. Mais au cours de l’année dernière, ça va bien mais cette année, ça ne va pas du tout. Nous avons plus de deux mois d’arriéré de salaire », a fait savoir Kitétinzapa Aimé, Enseignants, maître-parent à l’école Ngoala.  
 
Même son de cloche à l’école de Zoupéndé où il y a une légère amélioration de prime à hauteur de 10000 Frs-cfa. « Je dors à 5 kilomètres de l’école Zoupéndé. Nous avons une population scolaire qui se chiffre à 600 élèves. Et par rapport aux événements tragiques dans la région nous avons aujourd’hui un effectif de 400 élèves. Nous avons un problème de matériels didactique, c’est un peu difficile. Parce que, nous enseignants, nous sommes dans de grand problème. Pour percevoir l’argent c’est un peu difficile. Puisque depuis octobre jusqu’au mois de juin que nous entamons, ont épongé presque trois mois et le reste c’est difficile », a expliqué Tchéndo Jean-Bernard un des enseignants à l’école Zoupéndé.
 
Avec des familles en leurs charges, si de telles situations persistent, les Maître parents de Mobaye-3 affirment ne pas vouloir continuer avec la rentrée prochaine dans ce métier qui pourtant est leur vocation. « Non, nous n’avons pas le courage de continuer parce que nous sommes les pères de foyer. Nous abandonnons et pour retourner vers nos familles », Kitétinzapa Aimé.  
 
« Si nous abandonnons le travail, et qui va s’occuper des enfants, les pépinières de demains. Mais aussi, comment peut-on abandonner le foyer pour aller travailler et que le rendement n’y ait pas. Chaque mois on me donne 10000 Frs-cfa. Mais ça ne suffit pas. J’ai une femme y compris 8 enfants. Mais comment je peux nourrir mes enfants, ma femme et moi-même avec cette somme », s’interroge Tchéndo Jean-Bernard.

Si de Bangui, certains enseignants formés ne souhaitent pas à tort ou à raison pour certains de regagner leurs postes dans l’arrière-pays, les Maîtres parents de Mobaye-3 souhaitent que les autorités locales puissent initier des programmes pour renforces leurs capacités afin de relever le défi.

Cyrille WEGUE

 

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 01:33
Le Niger, le leadership français battu en brèche

 

Lu pour vous

 

By La redaction de Mondafrique  15 juin 2019

 

La France, partenaire traditionnel du Niger, enregistre de sérieux revers, autant sur le plan industriel qu’en matière de coopération militaire

L’opérateur de téléphone mobile Orange a pris prétexte d’un conflit avec le fisc nigérien, qui lui réclame plusieurs dizaines de millions de dollars, pour annoncer son retrait du pays. Un appel d’offre vient d’être lancé.

De son côté, Orano (ex-Areva) a décidé de fermer la Compagnie minière d’Akouta (COMINAK), une de ses deux filières au Niger, invoquant la chute du cours d’uranium sur le marché international.

 Pour les mêmes raisons, Orano avait déjà dû renoncer à mettre en exploitation la mine d’uranium d’Imouraren qui devait produire 5000 tonnes par an.

La percée militaire des Américains

Même sur le plan militaire, le leadership de la France au Niger semble de plus en plus contesté. Après avoir construit une base militaire de plus de 50 millions de dollars à Agadez dans le nord du pays, les Américains viennent de fournir aux forces armées nigériennes (FAN) un équipement estimé à près de 30 millions de dollars.

L’armée américaine est présente dans le pays avec ses bérets verts (forces spéciales) qui encadrent la formation de leurs homologues nigériens dans la lutte contre le terrorisme sur la frontière nord-ouest (commune avec le Mali) et sud-est (commune avec le Nigeria)

 

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 01:11
Centrafrique : deux journalistes français violemment interpellés lors de la dispersion d'une manifestation
Centrafrique : deux journalistes français violemment interpellés lors de la dispersion d'une manifestation
Centrafrique : deux journalistes français violemment interpellés lors de la dispersion d'une manifestation
Centrafrique : deux journalistes français violemment interpellés lors de la dispersion d'une manifestation
Centrafrique : deux journalistes français violemment interpellés lors de la dispersion d'une manifestation

Lu pour vous

 

https://www.france24.com

 

Deux journalistes français de l'AFP ont été violemment interpellés puis molestés par la police, samedi, alors qu'ils couvraient une manifestation de l'opposition, interdite par les autorités.

Lors de la dispersion, samedi 15 juin, d’une manifestation de l’opposition, interdite par les autorités, à Bangui, deux journalistes français de l’Agence France-Presse (AFP) ont été brutalement interpellés. Leur matériel leur a également été confisqué.

Charles Bouessel (28 ans) et Florent Vergnes (30 ans), ont déclaré avoir été retenus plus de six heures et auditionnés à trois reprises après avoir été arrêtés et brutalisés par des membres de l’Office centrafricain de la répression du banditisme (OCRB).

Les deux correspondants, pourtant accrédités pour travailler dans ce pays, ont été arrêtés samedi vers 15h.

Coups au visage, matériel fracassé au sol

"L'AFP proteste contre les violences policières injustifiables dont ont été victimes deux de ses collaborateurs samedi à Bangui", a déclaré Boris Bachorz, le directeur AFP pour l'Afrique.

Les journalistes ont d'abord été retenus par l'OCRB puis transférés dans les locaux de la direction des services de police judiciaire (DSPJ) situés à Bangui.

"Avec Florent nous tentons de partir (...). L'OCRB nous voit et semble furieux qu'on ait filmé la scène, ils foncent sur nous", a-t-il ajouté. "L'un d'eux attrape ma caméra et la fracasse par terre. Je mets les mains en l'air mais je me prends une première claque dans la tête. Mon sac à dos (où j'ai mes papiers, passeport, carte bleue, accréditation presse...) est arraché et jeté par terre. Je demande à le prendre, ainsi que les débris de mon appareil mais je reçois seulement des coups".

"Ceinturé à la gorge"

Charles Bouessel affirme que son confrère et lui ont été libérés à 20h48. À ce moment là, celui-ci n’a plus ni papiers, ni argent, ni téléphone. "Les policiers proposent de nous ramener mais demandent 10 000 francs (15 euros) pour l’essence."

De son côté, Florent Vergnes a affirmé avoir "été ceinturé à la gorge" et s'être "pris des beignes, des coups de crosse de kalachnikov dans le dos". "Ils m'ont arraché mon sac, mon appareil photo et mon téléphone" pendant l'arrestation.

"J'ai saigné du nez et j'ai mal au dos et à la mâchoire", a-t-il ajouté, faisant constater ses blessures par un médecin à Bangui, dimanche matin.

Selon les termes du certificat médical, Florent Vergnes présente "un volumineux hématome temporal droit, un hématome sur l’omoplate droite, un hématome sur la base du nez et une douleur sur l’articulation temporo-mandibulaire gauche et un trouble de l’articulé dentaire".

Pourtant, Florent Vergnes assure qu’au moment de son interpellation, il a bien signalé être dûment accrédité. "Je leur ai dit que j’étais journaliste et que j’étais accrédité" explique-t-il, avant de poursuivre, "ils m’ont dit ‘appelle ton ministre’"

Flavien Mbata, ministre centrafricain de la Justice, a quant à lui expliqué que les deux journalistes "ont été interpellés par la police, car ils étaient présents sur les lieux d'une manifestation interdite par la police".

Liberté de la presse

Outrée, l’AFP proteste. "Nous demandons aux autorités centrafricaines des assurances que ces deux journalistes, comme l'ensemble de leurs collègues en Centrafrique, puissent continuer à effectuer leur mission sans avoir à craindre pour leur intégrité physique", a déclaré Boris Bachorz, indiquant qu'une démarche formelle de l'AFP serait effectuée en ce sens dès lundi.

 

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 00:58
Centrafrique difficile quotidien des réfugiés sud-soudanais qui sont à Obo
Centrafrique difficile quotidien des réfugiés sud-soudanais qui sont à Obo
Centrafrique difficile quotidien des réfugiés sud-soudanais qui sont à Obo

 

Lu pour vous

 

Alwihda Info | Par Arsène-Jonathan Mosseavo - 16 Juin 2019 modifié le 16 Juin 2019 - 20:18

 

Arrivés en Centrafrique en 2015, fuyant la guerre au Soudan du Sud, des milliers de réfugiés Sud-soudanais sont depuis 2016 à Obo, chef lieu de la préfecture du Haut Mbomou, située à l’Extrême –Est de la République Centrafricaine. Accueillis en 2015 à Bambouti puis transférés en 2016 à Obo par le HCR, ces réfugiés sont logés dans un grand camp - de plus de 350 abris répartis dans 5 blocs.  

Selon les statistiques fournis par le HCR, 2481 réfugiés sud-soudanais sont recensés à Obo. D’autres ont décidé de retourné – ils sont menacés et ne peuvent plus accepter de tels traitements.  

L’espoir et la peur au ventre  

Trois ans passés à Obo, femmes, enfants, jeunes et vieillards vivent dans la quiétude parce qu’ils ont fui le pire dans leur pays d’origine pour se réfugier en Centrafrique, à Obo, précisément. Des moyens sobres de subsistance et de divertissement sont mis à leur disposition par le HCR : école, accès gratuit aux soins de santé, terrains de sports etc… 

Solange, une des jeunes réfugiées affirme qu’il y a le vivre-ensemble dans le camp et les autochtones d’Obo mais c’est difficile de trouver à manger. « Nous ne pouvons pas aller aux champs de peur d’être agressées ». Avis partagé par plusieurs jeunes qui sont dans le camp tels qu’Abel, responsable des jeunes réfugiés sud-soudanais. 

A cela s’ajoute l’insécurité car ils ne peuvent plus se déplacer au-delà de 5 km pour faire la chasse ou travailler dans des champs privés pour avoir un peu d’argent pour répondre aux besoins de leurs familles. 

Ces réfugiés sont également victimes de fausses accusations liées à certains actes qu’ils n’ont pas commis. C’est l’enclavement.  

C’est difficile de joindre les deux bouts avec le peu que le HCR donne par ménage, soit 6.000 FCFA (environs 10 euros) par mois, a déploré l’un des réfugiés. Il souhaiterait que le quota par ménage sois respecté pour répondre aux nombreux besoins de survie. 

Insécurité et la peur, certes,  « il y’a l’espoir de retourner un jour au Sud-Soudan avec le concours du HCR », précise Abel. En attendant, l’agence des Nations –Unies en charge des réfugiés a appuyé la formation de quelques jeunes réfugiés en informatique, construit une école moderne à quelques mètres du camp. D’autres sollicitent des formations professionnelles telles que la maçonnerie et la couture.  

Les regards des uns et des autres sont parfois émotionnels du fait du dépaysement- chez certains c’est l’espoir et le courage.  

Qu’à cela ne tienne, les réfugiés sud-soudanais et ceux de la République Démocratique du Congo s’activent en synergie dans les préparatifs de la Journée Mondiale des Réfugiés qui sera célébrée le 20 Juin 2019 à Obo. 

Des détails sur les temps forts de cette célébration particulière dans nos prochaines publications.

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 00:25
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines
Les forces spéciales centrafricaines

 

Les forces spéciales centrafricaines à l’assaut du parcours d’obstacles avec l’appui de la coopération militaire française

 

Source : Ambassade de France

 

Samedi 15 juin, le Bataillon des forces spéciales (BFS) des Forces armées centrafricaines (FACA) était rassemblé pour une compétition sur le parcours d’obstacles du camp Kassai. Le parcours venait d’être rénové et remis aux normes par le Détachement d’appui opérationnel français de M’Poko qui a refait la maçonnerie, la ferronnerie et la peinture. Dans le même temps, le Détachement du partenariat militaire opérationnel (DPMO) des Éléments français au Gabon (EFG) a entraîné pendant 15 jours, grâce à l’appui de ses spécialistes, le BFS aux techniques de franchissement des obstacles.

Afin d’étalonner le parcours en enregistrant un temps de référence, une compétition entre militaires centrafricains et français a donc été organisée à l’initiative du commandant Hubert Z., chef de ce bataillon d’élite. 4 équipes de 4 hommes du BFS parmi les meilleurs repérés à l’occasion des entraînements et 1 équipe de 4 hommes au sein du DPMO se sont donc lancés sur ce parcours rénové. 

Chacun a donné son maximum et, individuellement, c’est finalement le caporal Nestor B. qui avec 3 minutes et 26 secondes a effectué le meilleur temps et mérité tous les honneurs.

Le commandant Fabrice, coopérant français et représentant l’Attaché de défense au nom duquel il a remis un petit présent à un des meilleurs compétiteurs a rappelé que " les liens entre l’armée française et l’armée centrafricaine étaient anciens et marqués par le sceau de l’excellence et de la confiance". Le capitaine Benoît, chef du DPMO, a également remis un petit présent au nom du général Jean-Pierre Perrin commandant les EFG et a souligné "l’esprit de professionnalisme et de camaraderie dans lequel s’est déroulée cette montée en puissance du BFS". 

Le Partenariat militaire opérationnel a constitué une plus-value mise à la disposition des FS à la demande des autorités centrafricaines et de son chef d’état-major; le général Zéphirin Mamadou qui travaille à l’opérationnalisation de ses unités. La mise à disposition d’un DPMO est limitée dans le temps et destinée à une mission spécifique mais son renouvellement pourra être envisagée à la demande des autorités centrafricaines.

 

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