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31 octobre 2022 1 31 /10 /octobre /2022 15:16
Au Tchad, des femmes demandent la libération des manifestants
Au Tchad, des femmes demandent la libération des manifestants

 

Lu pour vous

 

dw.com

Des organisations féminines réclament la libération des jeunes arrêtés à la suite des manifestations du 20 octobre.

Depuis le 20 octobre, de nombreuses familles sont sans nouvelles de leurs enfants. Certains ont été arrêtés lors des manifestations du 20 octobre et d'autres auraient été enlevés nuitamment à leur domicile par des militaires et des personnes se réclamant des services de renseignements.

Plusieurs d'entre eux ont été déportés dans les prisons de haute sécurité dans le désert au Nord du pays, selon des ONG de droits de l'homme. Ce que dénonce Céline Narmadji, la présidente de l'Association des femmes pour le développement et la culture de la paix au Tchad. Céline a perdu deux membres de sa famille suite à ces manifestations et est encore sous le choc.

 

"Les jeunes et les enfants qu'ils ont déporté à l'extrême Nord dans les prisons de haute sécurité là ils ont fait quoi ? Le droit de manifester est un droit reconnu à tous les Tchadiens. Le Tchad a souscrit aux engagements. J'ai pleuré comme toute autre mère. Que justice soit rendue à tous ceux qui sont tombés et nos enfants arrêtés qui sont en vie qu'on nous les ramène", dit la dame.

Prunelle, membre du Cercle des étudiantes tchadiennes est du même avis que Céline.

"Après avoir tué injustement nos frères et sœurs, que le gouvernement libère ceux qui sont arrêtés. Tout se passe comme si le Tchad n'est pas un pays de droit", estime Prunelle.

Place à la justice

Mais en face, le gouvernement rassure que les personnes arrêtées sont entre les mains de la justice et qu'elles ont été transférées ailleurs faute de place dans les prisons de N'Djamena.

"Vous savez que depuis plus de deux mois, il y a une grève de magistrats. Ce qui fait que tous les prévenus de droit commun ne sont pas jugés donc ils sont dans les prisons et il y a aussi des prisonniers de guerre qui sont aussi dans les prisons. Et donc, c'est en fait une sorte de délocalisation faute de place pour pouvoir mettre les gens ici et il faut savoir raison garder pour permettre à ce que sereinement la situation soit analysée, des responsabilités situées et que la justice fasse normalement son travail", dit Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien. 

Le président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno est sous la pression des ONG de droits de l'Homme

Suite à ces nombreuses réactions, le gouvernement tchadien a envoyé une mission judiciaire le 29 octobre dernier à Korotoro dans le Borkou où sont déportés ces manifestants. 

Selon le gouvernement, ces manifestations ont fait une cinquante de morts. La société civile et l’opposition parlent de plus de 200 morts, quelques 300 blessés et des milliers d'arrestations. 

 

Tchad: l'Afrique centrale inquiète

par FRANCE 24•31/10/2022 à 11:01

La Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale tente une médiation au Tchad, où les manifestations sont durement réprimées alors qu'une partie de l'opposition conteste les conditions du maintien à la tête du pays de Mahamat Déby par l'armée. Les voisins ont-ils prise sur le pouvoir tchadien ? On va plus loin avec Zyad Limam et Bruno Daroux. Regards croisés aussi sur le tête-à-tête Macron-Scholz alors que la guerre en Ukraine crée des tensions inédites au sein du couple franco-allemand.

Au Tchad, des femmes demandent la libération des manifestants
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31 octobre 2022 1 31 /10 /octobre /2022 15:13
Centrafrique : en exclusivité sur RFI, Danièle Darlan Invitée Afrique

 

INVITÉ AFRIQUE

 

Centrafrique: en exclusivité sur RFI, Danièle Darlan annonce qu'elle tourne la page

https://www.rfi.fr/ Publié le  31/10/2022 - 07:41

En Centrafrique, après sa lettre au président Faustin-Archange Touadéra, Danièle Darlan sort maintenant de son silence médiatique. L'ex-présidente de la Cour constitutionnelle, démise de ses fonctions lundi dernier par décret présidentiel, annonce qu'elle « tourne la page ». Elle ne retournera pas à la Cour constitutionnelle. Elle n'engagera pas non plus de procédures pour contester son éviction. En exclusivité pour RFI, Danièle Darlan répond ce matin aux questions de Clémentine Pawlotsky.  

RFI : La semaine qui vient de s’écouler a été, on l’imagine, très intense, très chargée sur le plan émotionnel pour vous. D’abord, comment est-ce que vous allez ?

Danièle Darlan : Écoutez, je vais bien. Bien sûr, ça n’a pas toujours été facile, vous pouvez l’imaginer, mais bon, après quelques jours on arrive à intégrer et puis à digérer tout cela. Je pense qu’aujourd’hui, avec cette interview, je tourne la page de la Cour constitutionnelle.

Cela veut dire qu’à l’heure où on se parle, Danièle Darlan, même si vous contestez la légalité du processus d’empêchement définitif à votre encontre, vous considérez que vous n’êtes plus présidente de la Cour constitutionnelle de République centrafricaine ?

Absolument. Je conteste la façon dont j’ai été relevée de mes fonctions, mais je n’ai pas l’intention de retourner à la Cour constitutionnelle parce que j’ai tourné la page. Je ne peux pas rester à me morfondre, à dire : « Holala, holala ». Non, il faut que je tourne la page pour pouvoir avancer. En tant que présidente de la Cour constitutionnelle, j’ai pris pratiquement tous les coups, toutes les insultes, toutes les violences ; c’est comme ça, c’est le chef qui prend les coups, donc je les ai pris, je ne me suis jamais exprimée, je n’ai jamais répondu, et je pars la tête haute, je pars la conscience tranquille.

Danièle Darlan, il n’y a eu aucune déclaration, aucune réaction officielle de la Cour constitutionnelle depuis votre éviction lundi dernier, pourquoi ce silence ?

C’est vrai que je suis déçue, mais quelles ont été leurs motivations ? Peut-être qu’ils me le diront un jour, mais pour l’instant, je ne le sais pas du tout. Moi, j’avais quand même quelque chose à dire, je me suis dit en l’absence de déclarations de la part de mon équipe, de la part des juges, je vais quand même essayer de m’expliquer puisque le décret me vise moi. Vous savez que le décret a été diffusé et puis, je crois, deux jours après l’Inspection générale d’État s’est présentée à la Cour pour faire passer le service au vice-président, donc depuis, je ne me suis pas présentée à la Cour constitutionnelle.

Vous parliez à l’instant, madame Darlan, du vice-président. L’Inspection générale de l’État a placé jeudi Jean-Pierre Waboe à la présidence par intérim de la juridiction, selon vous Jean-Pierre Waboe aurait-il dû, ou pu, refuser cette passation, par solidarité avec vous ?

Cette passation de service n’avait pas lieu d’être. Pourquoi l’a-t-il accepté ? Il était venu me voir le matin, il m’en a parlé, je lui ai dit : « Je ne me présenterai pas à cette passation », mais par contre, j’ai ajouté : « En ce qui vous concerne, vous êtes libre, ça dépend de votre choix, de vous y présenter ou de ne pas vous y présenter. » Il a choisi d’aller et de faire cette passation de service. En tout cas, il m’assure, en ce qui me concerne, que ce n’est pas une trahison, on semble dire que c’est une trahison, mais il m’assure que ce n’est pas une trahison. Qu’est-ce qui l’a motivé ? Il n’y a que lui qui pourrait l’expliquer, mais moi, je ne lui en veux pas. Maintenant, c’est sa responsabilité et il assume la responsabilité de cela.

Du côté de l’opposition politique, le BRDC [Bloc républicain pour la défense de la Constitution, NDLR] a dit cette semaine qu’il ne reconnaissait pas la légitimité de Jean-Pierre Waboe en tant que président par intérim de la Cour constitutionnelle, est-ce que vous vous reconnaissez sa légitimité ?

Je reconnais sa légitimité en tant que vice-président de la Cour constitutionnelle, mais pas en tant que président. Et lui-même d’ailleurs, il sait actuellement qu’il est vice-président, assurant l’intérim du président. Donc moi, c’est comme ça que je le vois.

Danièle Darlan, il y a aussi votre carrière de professeure de droit qui prend fin après près de 40 ans d’exercice. Vendredi, vos collègues de la faculté de sciences juridiques et politiques de l’université de Bangui se sont réunis en assemblée extraordinaire, ils ont pris acte de votre mise à la retraite par les autorités. Est-ce que vous vous attendiez à cette décision ?

Non, je ne m’attendais pas à ce qu’ils prennent acte de ma mise à la retraite, et le fait qu’ils prennent acte, c’est comme s’ils reconnaissaient que tout avait été fait dans les règles, donc j’étais un petit peu surprise. Mais bon, ça ne change rien à la suite, je ne le conteste pas, il faut bien partir à la retraite à un moment donné. Ce qui me pose problème, c’est que j’avais un mandat au niveau de la Cour constitutionnelle. Normalement ce mandat se terminait en mars 2024, c’est ça qui me pose problème. Et je sais que le président de la République, son Excellence Faustin-Archange Touadéra, sait que je n’ai pas démérité mais il y a peut-être eu d’autres raisons qui ont fait qu’il a fallu me relever de mon mandat de la Cour constitutionnelle.

Est-ce que vous avez pu échanger avec lui depuis la lettre que vous lui avez adressée vendredi ?

Non, pas du tout, je ne veux pas le déranger. Mais si un jour nous avons l’occasion d’en parler, je pense que je serai vraiment disposée à le faire, d’autant que le président Touadéra sait que -contrairement à beaucoup-, chaque fois que je me suis trouvée en face de lui, je lui ai toujours parlé très très sincèrement, lui montrant les problèmes, les difficultés juridiques bien entendu, et j’ai toujours été très sincère, dans le sens de l’aider, d’aider l’exécutif, d’aider le législatif, surtout de promouvoir l’État de droit ; c’était ça ma préoccupation, donc je pense que j’ai fait de mon mieux même si j’ai pu dire parfois des choses qui peut-être n’ont pas plu, je ne sais pas.

Mais en tout cas, c’étaient mes convictions de juriste parce qu’à partir du moment où on essaie de tordre le cou au droit, ça s’enchaîne : d’abord énormément de contestation, ensuite une instabilité constitutionnelle, crise constitutionnelle, crise politique et ça nous mène où ? On ne sait pas. On a une histoire qui nous donne beaucoup de leçons, référons-nous à cette histoire, ayons la sagesse de penser au peuple centrafricain avant de penser à nous-même, tout simplement.

 

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 17:37
La Minusca note un calme dans certaines villes attaquées par les groupes armées cette semaine

 

Centrafrique : la Minusca note un calme dans certaines villes attaquées par les groupes armées cette semaine

 Judicael Yongo  octobre 28, 2022 8:11

BANGUI, 28 Octobre 2022 (RJDH) — La situation sécuritaire est relativement calme sur l’ensemble du territoire national cette semaine, confie la Minusca lors de la conférence de presse hebdomadaire à Bangui.

La Minusca cite plusieurs régions du Nord-Est de la République Centrafricaine notamment Bria, Ndele, Sam- Ouadjia, Ouadda et Ouada-Djallé où le calme est revenu. Au cours de la semaine, 1379 patrouilles ont été effectuées par les  forces de la Minusca en collaboration avec des forces armées centrafricaines.  ²

L’objectif de la mission onusienne en Centrafrique, est d’empêcher des cas d’attaques répétées attribuées aux groupes armés ces derniers temps.

Des attaques ont été signalées à Kouango dans la Ouaka au Centre, à Kabo et Batangafo au Nord.

Pour faciliter les patrouilles dans les zones coupées depuis un certain temps, au moins 14 ponts ont été réhabilités par les forces de la Minusca, a souligné, le Lieutenant-Colonel et porte-parole des forces de la Minusca, Abdelaziz Ouadraogo, « la situation sécuritaire cette semaine a été relativement calme sur l’ensemble du territoire centrafricain, malgré des attaques contre les positions des Faca. Avec professionnalisme, l’Unité de force de la Minusca poursuit toujours les opérations selon le mandat de la Minusca pour la protection de la population et la sécurisation du territoire », a –t-il indiqué.

Jospin Fernandez Petho Sally.

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 17:18
Les sinistres bataillons du pouvoir tchadien
Les sinistres bataillons du pouvoir tchadien
Les sinistres bataillons du pouvoir tchadien
Les sinistres bataillons du pouvoir tchadien

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By Nicolas Beau 29 octobre 2022

Après plus de 200 morts, des milliers d’arrestations et de disparus, le pouvoir de Mahamat Déby Itno tente de désamorcer le grave sujet des exactions commises en les justifiant avec des arguments décoiffants et en renvoyant la responsabilité sur les opposants.

Le Tchad enterre ses morts. Ce vendredi, c’était le tour d’Orjedje Narcisse, le journaliste abattu lors des manifestations du jeudi 20 octobre. Dans tout le pays s’organise des cérémonies funèbres.  Et le décompte macabre n’est pas fini, selon un message de Succès Masra, le chef du parti les Transformateurs : « Les 27 membres de notre équipe qu’ils sont venus arrêter au siège le 21 octobre ont été  fusillés et jetés au fleuve. »

Le sort des disparus

Reste aussi à régler le sort des disparus et de tous ceux qui sont en état d’arrestation. Toujours selon l’opposant, dans le sud du pays à Moundou et dans la capitale des corps ont été jetés dans les fleuves Chari et Logone. De nombreuses familles recherchent leurs enfants arrêtés par les forces de défense et de sécurité, elles font le tour des commissariats et parfois aucun nom n’apparaît sur les registres. Le journaliste Moïse Dabesne, un ancien de Tchad Infos, rapporte le témoignage édifiant d’un père. Son fils est parti acheter du sucre à l’aube du jeudi noir, puis il a disparu. La famille a multiplié les démarches dans tous les postes de police de la ville, pour finalement s’entendre dire : « Si vous l’avez pas trouvé, c’est qu’il fait partie de ceux qui sont acheminés vers le Nord du pays. À 4h du matin, ils ont envoyé beaucoup de manifestants vers le nord. Trois véhicules à bennes ont servi de transport » La direction du Nord, c’est la destination du bagne de Koro Toro, ouvert depuis 2003, planté au milieu de nulle part, cette prison secrète est synonyme de l’enfer.

Mauvaise foi

A la télévision tchadienne, le ministre de la Sécurité, le général Idriss Dokony Adiker, reconnaît les faits de la plus cynique des manières.  A cause de la grève des magistrats « depuis deux mois, tous les brigands qui sont arrêtés ne sont pas déférés à la justice. Ils doivent être où ? Dans les prisons et les commissariats. » Par conséquent, il n’y a plus de place pour les gens appréhendés lors des manifestations, « ils ne sont pas enlevés, déportés, non, pour leur propre hygiène, il est tout à fait normal qu’ils puissent être quelque part le temps qu’ils soient présentés à un juge. » Dans la même interview, le ministre accuse les opposants d’avoir fomenté une véritable insurrection. La preuve, les manifestants se sont déplacés de l’intérieur du pays vers Ndjamena, et ont été payés 2000 francs CFA. Le général va encore plus loin dans l’ignominie en accusant les opposants d’avoir offert des potions magiques aux manifestants en leur promettant que le breuvage les rendrait anti-balles. Ainsi il pointe du doigt l’ethnie des Saras qui pratique cette mystique ancestrale.

Un bataillon meurtrier

Ces accusations tentent de masquer la vérité. En réalité, selon le site Tchad One, le responsable de toutes ces exactions est le bataillon DAR, une unité spéciale de plus de 1000 hommes directement rattaché à la présidence. Ce bataillon a opéré pendant les manifestations, a enlevé les jeunes et gère les lieux de détentions secrets situés à Ndjamena, Amdjarass et Koro Toro, toutes ces geôles sont équipées de matériel de tortures. 

Ainsi tout est sur la place publique, il suffit de vérifier les informations, mais que font les organisations des droits de l’homme, que font les Nations unies ? Que fait la CPI si prompte d’habitude à s’exprimer ? Qui va dire stop à l’horreur ? Ou bien le Tchad aurait-il vocation à rester une prison à ciel ouvert…

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 17:03
Un Franco-Australien a été enlevé au Tchad, affirment les autorités locales

 

Lu pour vous

 

https://www.francetvinfo.fr/  avec AFP France Télévisions Publié le 29/10/2022 17:00

Il a été emmené par des "individus encore non identifiés", affirme le gouvernement tchadien.

Un ressortissant franco-australien a été enlevé au Tchad, vendredi 28 octobre, a annoncé samedi le gouvernement de ce pays d'Afrique centrale, dans un communiqué.

Il a été emmené "par des individus encore non identifiés", dans la province du Wadi Fara, dans l'est du Tchad, près de la frontière avec le Soudan, expliquent les autorités tchadiennes, sans livrer davantage de détails sur les circonstances de cet enlèvement. Elles assurent avoir "mobilisé tous les moyens sécuritaires et humains afin de mettre la main sur les ravisseurs et retrouver" cet homme.

Le gouvernement tchadien présente ce Franco-Australien comme un employé du parc Oryx, un parc animalier de près de 78 000 km2, géré par l'organisation Sahara Conservation Fund. Le seul otage français connu actuellement dans le monde est le journaliste Olivier Dubois, enlevé dans le nord du Mali il y a plus de 18 mois.

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 16:26
Les familles enterrent les victimes des manifestations pro-démocratie au Tchad

 

 

Zone Bourse

Vendredi, des proches en sanglots se tenaient autour du cercueil contenant le corps du journaliste tchadien Oredje Narcisse, 31 ans, l'une des dizaines de personnes tuées dans les violences qui ont éclaté lors des manifestations pro-démocratiques de la semaine dernière.

Narcisse a été abattu devant sa maison à N'Djamena, la capitale du Tchad, le 20 octobre, lorsque des centaines de personnes ont manifesté à travers le Tchad pour demander une transition plus rapide vers un régime civil après que le gouvernement militaire ait repoussé de deux ans les élections promises.

Son voisin Iya Sisi a vu Narcisse tomber au sol après qu'une balle ait touché sa poitrine. Il a été transporté d'urgence à l'hôpital en taxi mais est mort peu après son arrivée.

"Il n'y avait pas d'ambulances pour l'emmener à l'hôpital à cause des troubles", a déclaré Sisi à Reuters avant les funérailles, avec des choristes fredonnant en arrière-plan alors que les gens se pressaient pour lui rendre un dernier hommage.

La veuve de Narcisse se tenait à côté avec leur enfant d'un an.

Narcisse, un journaliste radio qui avait travaillé avec Reuters dans le passé, se dirigeait vers la couverture des manifestations interdites lorsque les forces de sécurité sont intervenues.

Le chef militaire du Tchad, Mahamat Deby, a décrit les manifestations comme une insurrection armée visant à "prendre le pouvoir", mais les groupes de défense des droits affirment que les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur des civils non armés.

Au moins 50 personnes sont mortes et quelque 300 ont été blessées, selon le gouvernement, qui a ouvert une enquête.

"Nous demandons justice et réparation pour la famille", a déclaré le frère aîné de Narcisse, Apollinaire Rititingar.

De multiples enterrements ont eu lieu à travers N'Djamena vendredi, malgré les fortes inondations qui empêchent l'accès au cimetière principal de la ville. Les funérailles avaient déjà été retardées pour les autopsies et le décompte des corps.

Des protestations sporadiques ont éclaté au Tchad depuis que M. Deby a pris le pouvoir en avril 2021 après la mort sur le champ de bataille de son père, le dirigeant de longue date Idriss Deby.

Mais les tensions se sont exacerbées depuis que de nouvelles résolutions adoptées ce mois-ci ont repoussé les élections à 2024 et permis à Deby de se présenter à la présidence lors du vote éventuel.

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 15:46
Centrafrique: création prochaine d’un "Conseil de la résistance"

 

Lu pour vous

 

https://www.adiac-congo.com/ Samedi 29 Octobre 2022 - 15:14

À la recherche des " jours heureux pour la République centrafricaine", des Centrafricains réunis à Paris, le 28 octobre, entendent organiser la résistance et projettent de créer un "Conseil de la résistance centrafricaine".

Des Centrafricains réunis à Paris sont médecins, professeurs, avocats, exilés... Ils évoquent la situation nationale et jugent que le pays est en situation de coup d’État et que l’ordre constitutionnel est anéanti par les dernières décisions du président Touadéra. Ils revendiquent d’être entrés en résistance et estiment que celle-ci est celle de tout le peuple centrafricain. Décision est prise à l’unanimité de mettre en place un conseil de résistance pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans leur pays. « Pour tous les Centrafricains où qu’ils soient, il est un devoir impérieux pour nous de faire respecter, par la résistance pacifique, l’ordre constitutionnel », disent-ils.

Le Pr Jean-François Akandji-Kombé est chargé de conduire le processus de mise en place de ce Conseil de la résistance. Il a décliné devant la presse réunie le 28 octobre les principes qui guideront son action : inclusivité, représentation des vingt préfectures, parité hommes-femmes, représentation des jeunes. Il a indiqué aussi qu’au-delà de la structuration de la résistance « partout où besoin sera », l’urgence est d’élaborer une feuille de route avec la participation de toutes les forces vives patriotiques centrafricaines. Rendez-vous est donné à la presse et aux médias pour la présentation du Conseil de la résistance dans les jours à venir.  

« La résistance doit se manifester partout face aux actes d’anéantissement, au passage en force, à la guerre déclarée au peuple centrafricain par ses propres autorités ; nous, citoyens centrafricains, nous devons répondre par la légitime défense démocratique et pacifique », conclut le Pr Akandji-Kombé.

Marie Alfred Ngoma

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 11:26
Plus de 200 000 réfugiés et demandeurs d’asile centrafricains accueillis en RDC

 

Lu pour vous

 

https://actualite.cd/ Samedi 29 octobre 2022 - 07:58

La RDC accueille plus de 200 000 réfugiés et demandeurs d'asile centrafricains (septembre 2022), selon les derniers chiffres publiés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, aussi connu sous le nom d'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Selon l’ONU, la Centrafrique est le deuxième pays le moins développé au monde. Le pays est le théâtre d'une guerre civile depuis 2013, très meurtrière dans ses premières années mais qui a baissé d'intensité depuis 2018. 

Au total, il y a actuellement plus de 500 000 réfugiés et demandeurs d'asile en RDC ; plus de 60 % de cette population est âgée de moins de 18 ans.

De son côté, le HCR continue de faire appel à d'autres donateurs pour étendre son soutien à davantage de zones d'accueil des réfugiés en RDC, qui manquent également de ressources.

A ces réfugiés s’ajoutent d’autres problèmes. Par exemple, le total de personnes déplacées internes en RDC est de près de 5,6 millions. Les femmes représentent 51% de cette population déplacées. 90% des déplacements sont dus à des attaques et affrontements armés, selon OCHA.

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 11:23
RCA : Après son éviction de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan sort du silence
RCA : Après son éviction de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan sort du silence

 

Centrafrique: après son éviction de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan sort du silence

https://www.rfi.fr/ Publié le 28/10/2022 - 21:09

Elle ne s'était pas encore exprimée. En Centrafrique, Danièle Darlan sort de son silence. La présidente de la Cour constitutionnelle, démise de ses fonctions lundi par décret présidentiel, a adressé ce vendredi 28 octobre une lettre au président Faustin Archange Touadéra. RFI est le premier média à pouvoir consulter ce document.

D'abord, Danièle Darlan explique que les décrets qui ont mis fin, lundi 24 octobre, à ses fonctions de présidente du Conseil constitutionnel, et à celles du juge Trinité Bango Sangafio n'ont « malheureusement pas de base légale. Ils sont inconstitutionnels », selon sa lettre, consultée par Clémentine Pawlotsky, journaliste au service Afrique de RFI.

Darnièle Darlan cite, entre autres, l'article 99 de la Constitution selon lequel « la durée du mandat des juges constitutionnels est de 7 ans non renouvelable ». 

« Ainsi, dit-elle, les juges constitutionnels ont démarré leur mandat (...) le 24 mars 2017 » et « ce mandat s'achèvera donc au bout de 7 ans, c'est-à-dire le 24 mars 2024 ». 

Danièle Darlan cite ensuite l'article 102 de la Constitution, selon lequel « les membres de la Cour constitutionnelle sont inamovibles pendant la durée de leur mandat ». 

Impossible de mettre fin au mandat d'un juge

Alors, « est-il possible de mettre fin au mandat d'un Juge Constitutionnel avant le terme ? », s'interroge Danièle Darlan. Selon elle, non, en s'appuyant l'article 100 de la Constitution, article qui fixe trois exceptions précises :

  • le décès du juge constitutionnel
  • la démission du juge constitutionnel
  • l'empêchement définitif du juge constitutionnel

Après cette mise au point juridique, Danièle Darlan revient aussi sur les conséquences de « ces violations de la Cour constitutionnelle ». 

Des conséquences qui seront « incalculables », selon elle. Et qui se répercuteront sur la « légitimité et la crédibilité de la Cour ». 

La présidente démise de la juridiction lance les avertissements suivants : « Nous allons assister à une cascade de violations en série » ; « les nouveaux juges seront désignés sur une base illégitime, car violée », « l'enseignante que je suis, poursuit-elle, devra être remplacée par une femme, en application de l'article 99 de la Constitution ».

Or ceci est pour l'instant impossible, car il n'y a en ce moment aucune enseignante en droit qui remplisse les conditions de 10 ans d'expérience professionnelle. 

Elle explique qu'il y aura donc « deux juges (...) illégitimes » à la Cour constitutionnelle, ce qui aura « des conséquences lourdes sur son fonctionnement, sa crédibilité et même sa légitimité ». 

Danièle Darlan conclut par ses mots, adressés au président Touadéra : « J'ai toujours été d'une grande sincérité avec vous (...) Je n'ai pas démérité dans l'exercice de mes fonctions (...) Sous ma présidence, la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine s'est forgée une renommée et un respect dépassant nos frontières ». 

 

Université de Bangui: ce qu'il faut retenir de l'Assemblée générale extraordinaire

Les suites de l'affaire Danièle Darlan, en Centrafrique. Les enseignants de la Faculté de Sciences Juridique et Politique de l'Université de Bangui se sont réunis vendredi matin 28 octobre en Assemblée extraordinaire. Ils étaient convoqués pour désigner, lors d'un vote à bulletin secret, la remplaçante de Danièle Darlan, en tant que membre de la Cour constitutionnelle, après sa mise à la retraite par décret présidentiel. Mais les enseignants n'ont pas été en mesure de désigner la remplaçante de Danièle Darlan à la Cour. 

L'Assemblée Générale Extraordinaire a d'abord pris acte de la mise à la retraite de Danièle Darlan, en tant que représentante des enseignants chercheurs de droit à la Cour Constitutionnelle.

Dans un second temps, l'Assemblée a constaté l'absence, la carence de candidature féminine à élire pour succéder à Danièle Darlan. 

Selon la Constitution de 2016, c'est une femme qui doit être choisie, pour respecter la parité, et elle doit avoir 10 ans d'expérience professionnelle. Or personne à la Faculté ne remplit ces critères. Pour répondre à cette problématique, l'Assemblée demande donc au gouvernement de réviser partiellement l'article 99 de la Constitution. L'Assemblée demande, plus précisément, le retrait du critère de parité, ce qui permettrait de désigner ultérieurement une personne qui a bien 10 ans d'expérience professionnelle, mais qui ne serait pas obligatoirement une femme. 

 

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 11:19
Piégés en plein coup d'État au Burkina Faso, deux journalistes de France 3 racontent
Piégés en plein coup d'État au Burkina Faso, deux journalistes de France 3 racontent

 

Lu pour vous

 

Burkina Faso-Manifestation contre la présence militaire française

https://icilome.com/ By Rayan Naël October 28, 2022

A Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, ou à Bobo Dioulasso au sud-ouest, des manifestations ont éclaté ce vendredi 28 octobre 2022.

Il s’agit des manifestations, selon des journaux burkinabè en ligne, contre la présence militaire française. D’ailleurs les manifestants sont porteurs d’un « message clair : le départ de l’armée française, l’annulation des accords coloniaux, le départ de l’ambassadeur de France Luc Hallade. En plus de cela, ils dénoncent la nomination de cinq ministres du pouvoir de Damiba dans le gouvernement Apollinaire Kyélem », renseigne le site Libreinfo.

A Ouagadougou, certains manifestants ont pu être autorisés à entrer à l’ambassade de France. Ils disent vouloir remettre une lettre à Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso, rapporte Omega Medias. Ensuite, les protestataires se rendus au camp militaire Bila Zagré de Kamboinsin qui abrite « les militaires français de l’opération Sabre », lit-on.

Sur place, les manifestants ont retrouvé « uniquement des soldats burkinabè », à en croire l’Agence d’information du Burkina (AIB). Dans une lettre remise aux responsables des lieux, les manifestants ont un donné 72 heures à la France pour quitter le pays. « Les protestataires ont exigé que leur ultimatum soit communiqué aux autorités françaises », précise l’AIB.

 

 

Piégés en plein coup d'État au Burkina Faso, deux journalistes de France 3 racontent

https://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 29/10/2022 à 06h00 • Mis à jour le 29/10/2022 à 10h43 par Bertrand Mallen.

Venus pour suivre une équipe de chirurgie cardiaque en mission humanitaire, deux journalistes de France 3 sont restés bloqués plusieurs jours au Burkina Faso en plein milieu d'un coup d'État militaire. Ils racontent leur périple.

Du 26 au 30 septembre, deux journalistes de France 3 Centre-Val de Loire, Grégoire Grichois et Théophile M'Baka étaient au Burkina Faso. Leur objectif : réaliser un reportage sur une équipe de neuf professionnels de santé de la Chaîne de l'espoir, venus de toute la France et notamment du CHU de Tours.

Les soignants, les journalistes et le putschiste

Les soignants avaient à la fois pour mission d'effectuer des opérations à cœur ouvert sur des enfants atteints de maladie grave, et de former à leur tour des médecins burkinabès. 

Mais cette présence au Burkina Faso a pris un tour inattendu le vendredi 30 septembre, le jour-même où les deux équipes, journalistes et soignants, devaient regagner la France. Ce jour-là, les partisans du jeune capitaine Ibrahim Traoré, 34 ans, lancent un putsch militaire contre le lieutenant-colonel Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par un coup d'État le 31 janvier 2022.

Les putschistes reprochent à Damiba, entre autres, son incapacité à restaurer l'ordre dans le nord du pays, en proie aux milices djihadistes, et les retards de paiements ou l'absence de primes pour certains éléments de l'armée. L'élément déclencheur : l'attaque meurtrière, le 28 septembre, d'un convoi de ravitaillement escorté par l'armée dans le nord du pays.

"À tout moment ça peut partir en vrille"

Depuis leur arrivée, leur reportage était placé sur le signe de la prudence, car le sentiment anti-français croît régulièrement au Burkina Faso sous l'impulsion de la Russie, qui espère remplacer l'ancienne puissance coloniale comme partenaire privilégié.

"On était en contact permanent avec la cellule Sécurité de France Télévisions, elle-même en contact avec l'ambassade", explique Grégoire Grichois, journaliste reporteur d'image (JRI).  "On avait eu des réunions en amont, on avait pour consigne de ne jamais se déplacer seuls. Tous les matins on envoyait une photo en partant de l'hôtel, et tous les soirs on signalait notre retour à la cellule Sécurité. Et on ne sortait jamais seuls."

L'hôtel lui-même, le Lancaster Ouaga 2000, est une petite forteresse située au milieu du quartier des ambassades, le plus sûr de Ouagadougou. Portiques aux entrées, gardiens armés et passage à la fouille des véhicules entrant et sortant font partie du quotidien.

Dès que le putsch se produit, des consignes strictes sont transmises : plus de sortie de l'hôtel, journalistes et soignants doivent rester cloîtrés. "À ce moment-là on est dans une souricière", raconte Théophile Mbaka, pour sa part journaliste rédacteur. Avant sa propre sécurité, il s'inquiète de pouvoir terminer et livrer le reportage sur le travail des soignants. "On ne sait pas quand on va pouvoir partir, ni comment. On ignore ce qu'il va advenir de nous."

"On n'a plus d'accès à l'aéroport, on ne sait pas ce qu'il se passe, à tout moment ça peut partir en vrille", se souvient Grégoire Grichois. "Quand tu es sur ton balcon et que d'un seul coup tu entends des coups de feu, tu rentres vite fait !"

Le lendemain, samedi 1er octobre, la tension monte encore d'un cran. Une foule agitant des drapeaux russes manifeste dans les rues et attaque l'ambassade de France. L'attaque se renouvelle le jour suivant, et les nuits sont émaillées d'échanges de coups de feu. Cloîtrés dans l'hôtel, les Français ignorent qui tirent sur qui. Le dimanche 2 octobre, le lieutenant-colonel Damiba accepte de démissionner, et s'exile au Togo.

Une opération à cœur ouvert en pleine nuit

Pour les Français enfermés à l'hôtel, où certains employés ont aussi décidé de rester dormir par crainte pour leur sécurité, l'état de siège n'est pas fini. Les frontières sont toujours fermées et Air France ne prévoit pas de rétablissement des vols à destination de Paris avant au moins dix jours.

"Nous, ça va, on avait la wi-fi", s'amuse Grégoire Grichois. Alors qu'ils sont coupés de tout, et que la télévision locale a cessé d'émettre, la technologie leur permet de rester informés, via la direction de la Sécurité de France Télévisions, des conditions dans lesquelles ils pourront quitter le pays. Mais avant tout, cette connexion leur permet de rassurer leurs proches. "Ma femme s'est fait un sang d'encre. Nous, une fois que les militaires ont trouvé un accord, on n'avait plus de raisons de paniquer !"

"Pour nous amuser, on s'était mis à utiliser un mot de passe", plaisante Théophile Mbaka.

Grégoire tapait à ma porte, et je m'exclamais "Qui va là !" Son code à lui, c'était le prénom de son épouse, et moi c'était celui de mon fils

Théophile Mbaka, journaliste de France 3 Centre-Val de Loire

Si du côté des journalistes, l'ennui commence à s'installer, les soignants quant à eux décident de prendre des risques. Bravant le couvre-feu, une petite équipe de cinq personnes s'exfiltre de l'hôtel, grimpe dans une ambulance amenée par un chirurgien burkinabè et file à l'hôpital en pleine nuit. Leur patient : un petit garçon de 4 ans et 11 kilos. Il présente un saignement dans le péricarde. Sans soins immédiats, il est condamné.

Arrivés à l'hôpital par des rues désertes, les soignants opèrent le garçon à cœur ouvert pendant deux heures et parviennent à le sauver. En tout, sur une douzaine d'opérations prévues, ils auront réussi à mener huit d'entre elles à terme, et à former un chirurgien local à leurs techniques, un savoir-faire précieux dans ce pays où l'accès au soin est rare et cher.

"Ce sont des gens d'une efficacité et d'un engagement total", soupire Théophile Mbaka. "Ça rend vraiment humble."

Le retour, enfin

Après plusieurs jours d'attente, la nouvelle tombe. L'association humanitaire qui a missionné les soignants, la Chaîne de l'espoir, a trouvé des vols permettant de rentrer à Paris grâce à Ethiopian Airlines, moyennant une escale à Addis-Abeba. "On nous a fait comprendre que si on voulait partir, c'était maintenant", explique Grégoire Grichois.

Avec une voiture devant en éclaireur et une voiture laissée en arrière-garde, le convoi emmène les 11 Français à l'aéroport. "On a continué à transmettre des messages régulièrement à Paris jusqu'à ce qu'on soit dans l'avion, et même une fois arrivés en Éthiopie", se souvient Théophile Mbaka. "Des signes de vie."

Le très long vol de retour s'effectue sans encombre. À peine arrivés, les deux journalistes se sont attelés à l'écriture et au montage des histoires récoltées au Burkina Faso. Quant aux soignants, ils ont réintégré leurs établissements de santé à travers la France, en attendant leur prochaine mission. Car, partout dans le monde, il y aura toujours des enfants à soigner et des histoires à raconter.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com