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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 12:53
Minusca : Révélation sur l’échec de l’enquête sur les abus sexuels

 

Lu pour vous

 

https://www.gabonreview.com par Loic Ntoutoume  3 novembre, 2019

 

Selon un projet de rapport rédigé en 2017 et divulgué par The New Humanitarian, l’Organisation des Nations unies a bâclé son enquête sur des accusations d’abus sexuel à l’encontre de soldats de la paix burundais et gabonais déployés à Dékoa, dans la préfecture de Kemo, en République centrafricaine, laissant tomber les victimes.

Un projet de rapport interne des Nations unies portant mention “brouillon confidentiel“, obtenu par The New Humanitarian et relayé par Associated Press, révèle une série d’erreurs commises par les enquêteurs et démontre pourquoi aucune poursuite n’a été intentée contre les soldats de la paix burundais et gabonais déployés à Dekoa, dans la préfecture de Kemo, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Selon le rapport de 50 pages commandé en 2017 par le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) des Nations unies, et soumis en avril de la même année, détaille les erreurs commises lors des enquêtes et expose comment les femmes et les filles présumées victimes ainsi que les enquêteurs de l’ONU ont été déçus dans le processus. Ce rapport indique que l’Unicef n’a pas réussi à recueillir des témoignages précis de victimes et a attendu des semaines avant d’informer l’organe d’enquête et de surveillance de l’ONU des allégations. De même,  l’ONU n’a pas réussi à assurer la sécurité de base des enquêteurs. Par ailleurs, l’atmosphère où les femmes et les filles qui portent les accusations a été qualifiée de «menaçante».

Selon ce rapport, le système de collecte et de stockage de l’ADN a contribué à la décomposition des échantillons, ruinant ainsi les chances d’identifier les auteurs présumés. En effet, une grande partie des échantillons a été prélevée de mars à mai 2016, puis  stockée à Bangui pendant des mois et n’a pas été livrée au bureau de Nairobi aux fins de l’enquête avant avril 2017. « La plupart étaient déjà pourris. Il n’est donc pas surprenant que des résultats positifs ne puissent pas être obtenus », indique le rapport sur les échantillons d’ADN.

Selon l’ONU, le BSCI a interrogé 139 personnes, examiné leurs comptes et identifié 16 auteurs possibles du Gabon et 25 du Burundi, à l’aide de photos et d’éléments de preuve corroborant. Sur les 139 victimes, 25 étaient des mineurs qui ont affirmé avoir été agressés sexuellement et huit demandes de paternité ont été déposées.

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 12:18
DON DE VEHICULES DE L'UE AUX FSI
DON DE VEHICULES DE L'UE AUX FSI
DON DE VEHICULES DE L'UE AUX FSI

 

L’Ambassadrice de l’Union européenne, Samuela Isopi, a procédé à la remise au Ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique, Général de Brigade Henri Wanzet-Luinguissara, d’un don de 38 véhicules 4x4 destinés aux Forces de sécurité intérieure centrafricaines 🇨🇫.

Ce don s’inscrit dans le cadre du programme européen d’appui au redéploiement des FSI et à la restauration de l’autorité de l’Etat financé par l’Union européenne 🇪🇺  via l’Instrument contribuant à la stabilité et à la paix. 

Restez connectés!

#Ensemble, pour la sécurité.

 

 

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 21:55
Intervention citoyenne du Député Martin ZIGUELE

 

Chers compatriotes,

 

L'honorable Martin ZIGUELE, président du parti MLPC, est un homme fédérateur, loyal et démocrate. Son talent, son investissement patriotique au service du pays et sa clairvoyance l’ont toujours singularisé.

Ainsi, la patine du temps a façonné sa personnalité, la projetant au premier plan, pour que tout son être trouve l’exutoire à la mesure du tribun qu’il est. Aujourd’hui, l'honorable Martin ZIGUELE mène un combat républicain face à un terrorisme militarisé qui sévit dans nos provinces, car son souhait républicain est que notre pays retrouve la paix.

Il n'échappe à personne que nos compatriotes sont pris en otage par ce terrorisme armé, à l'origine de l'Accord Politique pour la Paix en république Centrafricaine (ARPP-RCA) dit Accord de Khartoum. Alors, il n'y a rien de surprenant que l'action de Mr ZIGUELE, qui est dans son rôle républicain, consiste en une pression sur les facilitateurs et garants de cet Accord de paix, préoccupé qu'il est par l'éradication de ces exactions.

Aussi, chacun peut comprendre l'intérêt qu'il porte à la mise en œuvre des dispositions dudit Accord, dans le strict respect des exigences qui en découlent.

Si dans la position qui est la sienne (Député de la Nation), faire un travail de veille  républicaine confine à la récupération politique comme le laisse entendre des détracteurs dont l'opposition politique, la question est alors :

Quelle autre attitude aurait-il dû adopter pour faire entendre la voix du peuple, dont il doit être la caisse de résonance en tant qu’élu de la population?

S'il y a des sujets à amener au débat, devant la gravité du problème qui est national et non-partisan, il est grand temps que le patriotisme l'emporte sur le confort partisan qui fait hélas passer au plan accessoire, une préoccupation de paix plutôt fédératrice. Car la douleur imposée par cette situation n'est pas partisane.

Élevons le niveau d'expression de notre attachement à la République pour dépasser les clivages qui sont d'aucun intérêt dans la quête et la mise en œuvre des solutions de paix, une paix attendue par tous, tous partis confondus.

Un autre député d'un autre parti aurait eu la même démarche, cela ne pouvait que lui valoir le respect. Dans ce genre de problème, l'étiquette partisane n'est pas le prisme à travers lequel on apprécie le travail d'un député.

L'affaire est trop grave, trop sérieuse pour que des citoyens vraiment préoccupés par la sortie de crise, passent leur temps à scruter l'appartenance partisane des politiques en l'occurrence des députés, plutôt que de s'appesantir sur l'essentiel de leur action, pour une convergence ou une synergie pour le plus haut intérêt du pays tout entier.

Cela se traduit par:

  • retrouver la sécurité et la tranquillité de vie pour un vivre ensemble et une cohésion retrouvée,
  • permettre à la République de faire vivre les valeurs républicaines au plan politique et moral et renforcer ainsi la vie des institutions sur tout le territoire national.

Dans cette optique, Mr ZIGUELE a prolongé l'expression de sa préoccupation par le souhait de voir nos forces armées s'impliquer davantage sur le théâtre des opérations pour garantir une issue rapide, attendue par tout le pays et non exclusivement par un quelconque parti.

Les quelques lignes qui précédent constituent une intervention citoyenne qui n'a pour objet que le souci de vigilance, pour éviter tout dérapage verbal, à un moment où le "sérieux" des uns et des autres doit dépasser le confort partisan, dépasser la récupération politique et laisser place à l'excellence de tous ceux qui pensent avoir une ou des idées à partager, pour faire vivre la République.

Que Dieu bénisse la RCA.

               

                          Equipe de communication du MLPC

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 21:30
« Le gouvernement centrafricain sait jouer de la rivalité des grandes puissances» Thierry Vircoulon

 

INVITÉ AFRIQUE SUR RFI 

 

« Le gouvernement centrafricain sait jouer de la rivalité des grandes puissances»

 

Par Carine Frenk RFI vendredi 1 novembre 2019

 

« Centrafrique : les échos lointains d’une crise oubliée ». C'est le titre d'une tribune du chercheur Thierry Vircoulon qui estime que le récent réengagement de la France doit se comprendre dans le cadre de sa relation assez difficile avec la Russie. Thierry Vircoulon est le coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut français des relations internationales (Iris). Il répond aux questions de Carine Frenk.

 

Rfi: Thierry Vircoulon, la Centrafrique vit aujourd’hui une situation de ni paix-ni guerre. C’est, selon vous, le triomphe de la realpolitik ? Qu’entendez-vous par là ?

Thierry Vircoulon: En fait, après la signature de l’accord de Khartoum en février de cette année, on se rend compte que les groupes armés marchandent la mise en œuvre de l’accord de Khartoum et on n’avance pas tellement. Et malheureusement, alors que le gouvernement, la Minusca et les internationaux devraient mettre la pression pour que cet accord soit mis en œuvre et respecté, on s’aperçoit que ce n’est pas tout à fait le cas et que le gouvernement lui-même est plus préoccupé par les élections à venir que par l’avancée de cet accord de paix. Donc on voit qu’il y a des pays occidentaux qui finalement se préoccupent peu des grands principes qu’ils affichent et considèrent qu’à partir du moment où l’Union africaine et d’autres acteurs africains préfèrent trouver un arrangement avec les groupes armés, ils s’en contenteront aussi.

Mais les accords de Khartoum marquent une avancée. Moins de combats, moins de morts au quotidien.

Pour le moment, les internationaux disent que c’est le bon choix, parce qu’il y a eu cette baisse de la violence. Mais c’est une baisse de la violence qui correspondait à la saison des pluies. Donc on va voir. S’il y a une reprise de la violence, cela voudrait dire que l’accord de Khartoum, grosso modo, n’a eu aucun effet.

On observe aujourd’hui un réengagement de la France en Centrafrique. Comment l’expliquez-vous ?

C’est un réengagement dans le cadre des relations entre la France et la Russie, qui est assez difficile et dans le cadre un peu plus général de cette ‘’nouvelle guerre froide’’. Une ‘’nouvelle guerre froide’’ entre guillemets, comme la Russie essaie de nouveau de revenir sur la scène internationale comme une grande puissance, on voit que depuis la crise ukrainienne il y a un regain de tension entre la Russie et les Européens et les Américains. C’est pour cela que je parle de ‘’mini-guerre froide’’. Donc c’est dans ce cadre-là que la France se ré-intéresse à la Centrafrique. Pas pour la Centrafrique elle-même.

Est-ce que ce réengagement est déjà perceptible ?

Oui, il y a eu en effet depuis 2018, à la fois plus d’aide françaises injectée en Centrafrique, il y a eu aussi plusieurs visites ministérielles et une coopération militaire qui est renouvelée…

Parce que le gouvernement français, qui était réticent au réarmement de l’armée centrafricaine, y est maintenant favorable ?

Disons que c’est un revirement de position, qui est surtout le résultat de cette volonté de rapprochement entre Paris et Bangui. Et cette volonté de rapprochement est consécutive au fait que la Russie a été la première à livrer des armes au gouvernement centrafricain qui en demandait. Il en a redemandé, d’ailleurs, lors du sommet de Sotchi et donc on voit qu’il y a, en effet, sur le plan militaire, une sorte de compétition. On voit aussi que le gouvernement centrafricain sait jouer de la rivalité des grandes puissances.

L’Union européenne s’implique également beaucoup ?

Oui, l’Union européenne est le principal financeur, le principal bailleur, avec la Banque Mondiale. Cela fait déjà un certain temps que l’Union européenne aide l’État centrafricain à boucler ses fins de mois. Ce qui est nouveau, maintenant, c’est que l’Union européenne va faire de l’appui budgétaire sur des secteurs où avant elle n’en faisait pas, qui est le secteur de la sécurité. Ça, c’est une évolution tout à fait notable. Financer des secteurs aussi régaliens que la sécurité et la justice, cela revient à financer des secteurs sur lesquels on n’a aucun contrôle, puisque le gouvernement dira que cela relève de sa souveraineté. Donc on peut considérer que dans ce domaine, les Européens font une sorte de chèque en blanc au gouvernement centrafricain et n’auront aucun contrôle sur ce qui se passera dans ce secteur. Donc je pense qu’il y a des questions à se poser sur la pertinence de ce type de financement.

Et malgré ces financements, malgré ces aides, à Bangui et en province les problème demeurent et génèrent une grande frustration ?

Oui. En fait il y a une évaporation très forte. La réforme des finances publiques centrafricaines est un chantier depuis maintenant une dizaine d’années et on ne voit aucun progrès. Donc, on peut là aussi se poser des questions sur le paradoxe d’injecter plus d’argent dans un budget national, alors qu’on ne voit pas de progrès sur la façon dont cet argent est géré.

Les élections présidentielle et législatives sont prévues fin 2020. Quel rôle, dans ces conditions, peut jouer la communauté internationale ?

Pour le moment, le principal rôle à jouer, c’est celui d’être le bailleur de ces élections. Il ne faudrait pas qu’elle finance des élections frauduleuses, comme on l’a vu en 2011 en Centrafrique, où malheureusement la fraude a été massive. Donc il faudrait éviter la répétition de ce type de situation.

 

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 00:03
Tchad, Idriss Déby vent debout contre la France

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com By Nicolas Beau -31 octobre 2019

 

Lors du sommet de Sotchi, le président tchadien Idriss Déby a appelé la Russie à soutenir militairement, politiquement et diplomatiquement le continent africain et s’en est pris à l’intervention française en Libye.

Idriss Déby s’est insurgé, lors du sommet de Sotchi, contre l’intervention militaire occidentale de 2011 en Libye qui a engendré, selon lui, la déstabilisation de la sous-région et du Sahel. Il

« La déstabilisation du Sahel par le terrorisme est étroitement liée au chaos installé en Libye à la suite de l’intervention militaire de 2011. L’Afrique, qui subit aujourd’hui de plein fouet les contrecoups de ce chaos, est pressée de trouver une sortie de crise, même si elle continue d’être injustement marginalisée dans la gestion de cette crise », a dénoncé Idriss Deby dans son intervention à Sotchi.

« La paix et la sécurité sont essentielles pour le développement d’un pays ou d’une région», s’est-il insurgé, alors que «depuis bientôt dix ans, le Sahel fait face à une grave menace terroriste à cause de la crise libyenne ». Le président tchadien a aussi rappelé à Sotchi que les États affectés par la menace terroriste, qu’il s’agisse du bassin du lac Tchad ou de ceux du G5 Sahel, consacrent entre 18% et 32% de leur budget à l’effort sécuritaire.

« Dans ce combat du Sahel contre le terrorisme, le soutien de la Fédération de Russie est vital pour renforcer la stabilité régionale. L’appui en formation et équipements militaires, le partage des renseignements et des expériences avec les forces africaines engagées sur ce front seront d’une grande utilité », a affirmé Idriss Deby.

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 23:45
ČENTRAFRIQUE : DECLARATION DU 1er VICE-PRESIDENT DU FPRC, NOUREIDINE ADAM

 

ČENTRAFRIQUE : DECLARATION DU 1er VICE-PRESIDENT DU FPRC, NOUREIDINE ADAM

 

 

Moi, Général Noureidine Adam, 1er Vice-Président du FPRC,

 

1. Je tiens à remercier tous les acteurs de la paix en RCA, particulièrement les acteurs humanitaires qui, malgré le contexte difficile, les attaques répétées dont ils sont victimes, n’ont jamais failli à leur mission : celle de 

protéger et d’apporter assistance les personnes affectées par les conflits armés.

Mes remerciements s’adressent également à la communauté internationale dans son ensemble, singulièrement la CEAAC, l’Union Africaine, l’Union Européenne, l’ONU, ainsi que les pays amis de la RCA : le Cameroun, la Chine, le Congo, la France, le Gabon, la RD Congo, la Russie, le Rwanda, le Soudan, le 

Tchad, pour l’appui et l’aide multiformes qu’ils ne cessent d’apporter à la République Centrafricaine, tant sur le plan sécuritaire et humanitaire que dans le cadre des programmes de relèvement et de développement.

Je remercie également tous les anonymes – les « Sans voix » – qui ne cessent d’encourager le FPRC dans le combat ô combien ultime pour la défense des droits des populations minoritaires, victimes des discriminations de toutes sortes et, surtout, pour leur appui dans l’engagement en faveur de la mise en œuvre

de l’APPR-RCA.

 

2. Je saisi cette occasion pour apporter le message de paix. En même temps, j’informe l’opinion publique nationale et internationale que l’aspiration à la paix en RCA est à la fois plus inquiétante et plus impérieuse en République Centrafricaine. 

 

3. Je réaffirme mon engagement et mon attachement à la mise en œuvre de l’APPR-RCA et souligne ma détermination à agir de bonne foi pour le rétablissement et la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et la stabilité politique en République Centrafricaine. 

De L'accord de Syrtes en Libye le 03 février 2007 à la Déclaration d’entente de Saint-Egidio, en passant par l'accord de Cessation des hostilités de Birao du 13 avril 2007, l'accord de cessez-le-feu et de paix du 09 mai 2008 à Libreville et l’accord de paix globale du 21 juin 2008 à Libreville, les recommandations du dialogue politique inclusif du 20 décembre 2008 à Bangui, l'accord de paix du 26 août 2011 à Bangui, les Accords de N’Djamena, le forum de Brazzaville de septembre 2014, l’Accord de Nairobi, le Forum de Bangui de 2015, l'engagement solennel de l'OCI et l'initiative de l'Angola ; la dynamique actuelle, telle que résumée dans l’APPR-RCA, articule paix, tolérance, justice sociale, réconciliation nationale et démocratie. Elle constitue donc un espoir pour une issue viable vers la paix et, de ce fait, une opportunité que doivent saisir tous les acteurs engagés pour la paix en RCA.

 

4. J’ai la ferme conviction que dans le contexte particulier de la crise centrafricaine que les considérations « judirico-judiciaires », à elles seules, ne suffiraient pas pour dessiner une esquisse de paix en RCA.

 

5. Je souligne que l’on ne peut pas « penser la Paix » sans appareil d’Etat viable. Le retour à l’ordre, à la légalité, à l’équilibre sociale, etc. constitue donc la pierre angulaire pour une paix durable et, ainsi, à l’atteinte aux 17objectifs de développement durable (ODD). Dans le cas précis de la RCA, une attention particulière doit être portée aux mécanismes permettant l’application équitable et coordonnée des différentes mesures qui favorise la participation de tous à la gestion de la chose publique ; le renforcement de la mise en œuvre du processus de démocratisation et de pacification de la société centrafricaine ; et le rétablissement de la confiance des citoyens envers leurs institutions et, ainsi, la légitimation à nouveau l’Etat. C’est dans ce contexte que j’ai décidé le démantèlement des barrières illégales, la cessation des hostilités et demandé le déploiement progressif des FACA et FSI en vue de la mise en place des USMS avant le début de la saison sèche.

 

6. Je déplore les événements récents qui ont plongé les populations de Birao dans une situation sécuritaire et humanitaire sans précédent.

 

7. Je dénonce les personnes qui, pour des ambitions politiciennes, manipulent les populations en emblématisant les ethnicités de tout ordre pour exacerber l’antagonisme et, ainsi, perturber le processus de paix en cours, tel que négocié à Khartoum et consigné dans l’APPR-RCA, signé à Bangui, le 06 février 2019.

 

8. Je me dissocie de tous les « divisionnistes », et plaide pour l’intérêt national et l’union des centrafricains pour la paix et le progrès social. 

 

9. Je rappelle que les violences armées passées et actuelles ont miné les relations de cohabitation entre les communautés qui, pourtant, ne peuvent se séparer, parce qu’elles ne peuvent pas y arriver, mais qui se heurtent à des pièges symboliques que des politiques dressent et exploitent de manière systématique à des fins politiciennes liées à des postes ministérielles et/ou pour se maintenir au pouvoir.

 

10. Je mets en garde toute autre initiative d’attaque des positions du FPRC et informe que la réplique sera décisive, exemplaire et à la hauteur ; car trop c’est trop.

 

11. Je suis déterminé à ramener l’ordre et la tranquillité dans la Vakaga, de combattre tous les criminels qui mettent à genou la population de la Vakaga. Bien évidemment, avec l’aide et le soutien de la communauté internationale. 

 

12. J’appelle tout un chacun au calme et à la retenue, et d’œuvrer pour la paix et le retour à l’ordre institutionnel en RCA en préservant et améliorant les acquis de l’APPR-RCA.

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 23:40
Centrafrique : grande opération de réinstallation des sinistrés
Centrafrique : grande opération de réinstallation des sinistrés
Centrafrique : grande opération de réinstallation des sinistrés

 

 

https://vonews.net/ Par Fallou  octobre 31, 2019

 

Les pluies diluviennes qui ont causé le débordement du lit du fleuve Oubangui et entraîné des inondations, ont laissé derrière elles plusieurs familles sinistrées. Une situation qui a obligé le gouvernement à entreprendre une opération de réinstallation.

Le nombre de personnes en difficulté et sans abris se compte par milliers, le gouvernement a lancé une opération de réinstallation, il y a 24 h, afin de permettre aux plus vulnérables d‘être dans des conditions plus ou moins acceptables.

Environ 2500 ménages composés essentiellement des femmes et des enfants, on été transportés sur le site retenu, le complexe de Basketball de Bangui. D’après les autorités la situation est grave l’état seul ne pourrait apporter une réponse appropriée, d’où le besoin d’aide pressant qui se faite sentir, d’après la Ministre de l’action humanitaire venue sur les lieux pour s’imprégner de la situation.

À cet appel du gouvernement certaine associations et organisations non gouvernementales sont déjà à pied d’œuvre pour faire face aux besoins primaires les plus urgents et procéder au recensement des occupants de ce site. Les agents du ministère de l’action humanitaire s’attendent à l’arrivée de plusieurs autres personnes, étant donné que les inondations poursuivent leur progression dans les quartiers.

Avec africanews

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 23:26
Nouvelles nationales sur RNL
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Haut Mbomou : Ali Darassa, chef de l’UPC enfonce encore le clou

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 31 octobre 2019 14:14

 

Le leader de l'Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), Ali Darassa continue de défier l’autorité de l’Etat malgré l’accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019. Il a nommé un préfet, un sous-préfet et un maire à Bambouti. Nomination qualifiée de violation de l’accord de paix par la Minusca. 

"Le préfet de Bambouti est M. Mahamat Ousmane. Le sous-préfet s'appelle Ali Abakar alias Ali Tongo Tongo" a confirmé Judes Ngayako, préfet du Haut Mbomou joint au téléphone ce 30 octobre. Ces personnalités ont été nommées à ces postes de responsabilité depuis plus de deux semaines.

Le préfet du Haut Mbomou Judes Ngayako demande au gouvernement et à la Minusca des actions d’urgence pour libérer Bambouti des mains de l’UPC. "J'ai écrit et j'attends la réaction du gouvernement" a précisé l'autorité administrative.

Lors la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire ce 30 octobre, la Minusca qualifie cette nomination de violation de l’accord de paix du 6 février 2019. "Le déploiement de ces éléments pour aller expliquer l'accord est une violation. On n'explique pas un texte de paix avec des armes" a indiqué Vladimir Monteiro soulignant que "Ali Darassa prend des mesures". "Qui est-il pour nommer à la tête des institutions ?" s'est-il interrogé mentionnant que "c'est inacceptable".

La Minusca exige "le retrait de ces éléments" et se dit disposer "à travailler avec les garants et le gouvernement". L'institution onusienne regrette de ne pas pouvoir déployer sa force sur le terrain. "Sur le plan opérationnel, on est pas en mesure d'y aller. Avec la saison des pluies, la voie impraticable" a expliqué Vladimir Monteiro.

Malgré la sommation du gouvernement et de la Minusca qui appellent ces éléments à se retirer de Bambouti, ces hommes armés de l'UPC maintiennent toujours leur présence dans la localité.

 

 

RCA : L'ANE dispose d'un siège

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 31 octobre 2019 14:07

 

L’Autorité Nationale des Elections (ANE) vient d’avoir un nouveau bâtiment de deux étages ainsi qu'un ancien réhabilité. Le coût total des travaux s’élève à 151 millions de francs Cfa. La remise officielle s'est faite ce mercredi 30 octobre 2019 en présence du Président de la République, Faustin Archange Touadéra.

Ce nouveau bâtiment à deux étages est construit sur une superficie de 108,55 m2. Il est constitué de deux grandes salles de conférences, quatre bureaux administratifs, quatre WC et une chambre de réserve. L’ancien bâtiment réhabilité, comporte huit bureaux et une salle de conférence. Au total ces édifices comptent 18 bureaux.

"Nous amorçons un processus électoral et généralement nous recrutons du personnel, le besoin en ressources humaines s'accroit, et donc il nous fallait de l'espace supplémentaire pour accueillir tout le monde" Julius Rufin Ngouadé-Baba, rapporteur général, porte-parole de l’ANE

Grâce à ces locaux, l’ANE va travailler dans de bonnes conditions pour la réussite du processus électoral en Centrafrique a déclaré Marie-Madeleine N'Kouet-Hoornaert, présidente de cette institution.

"Lors des précédentes élections, nous étions dans l'ancien bâtiment. Il n'y avait pas assez de bureaux. Maintenant, nous avons construit ce bâtiment et réhabilité l'autre. Nous sommes contents de travailler dans de meilleures conditions".

Les deux bâtiments, dont l’un construit et l’autre réhabilité, sont réalisés sur fonds propres de l’ANE.

 

 

RCA : Firmin Ngrébada face aux députés au sujet d'inondations gouvernance diplomatique et sécuritaire

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 31 octobre 2019 13:07

 

Le Premier ministre Firmin Ngrébada et l'ensemble de son gouvernement étaient ce 30 octobre face aux députés pour répondre aux questions liées à la gestion de la catastrophe naturelle, de la situation sécuritaire et de la gouvernance diplomatique.

Cette interpellation intervient peu après les débuts de la première réponse d'urgence du gouvernement et ses partenaires aux victimes d'inondations. Il s'agit également pour le chef du gouvernement de donner des clarifications sur l'occupation du Haut Mbomou par les hommes de l'UPC, l'instauration de leur administration et le limogeage de ces proches collaborateurs du Premier ministre soupçonnés d'avoir pris des engagements au nom de l'Etat à l'extérieur.

Pour le chef de fil de l'opposition, Anicet Georges Dologuélé, le gouvernement a failli dans la réponse humanitaire. "En de nombreuses occasions, votre régime a démontré sa capacité à décaisser en quelques jours voir quelques heures de grosses sommes soit pour nous corrompre nous les députés, soit pour organiser des manifestations pour le compte de votre parti, soit pour des très nombreux voyages non préparés et donc sans résultat du président de la République. On parlera des centaines de millions voire de milliards" a fait savoir le président de l'URCA.

Anicet Georges Dologuélé a estimé que ces sommes d'argent pouvaient aussi alléger la souffrance des victimes centrafricaines surtout celles des dernières inondations. "Vous avez la capacité de débloquer les mêmes sommes pour sauver les centrafricains en détresse, ce que votre régime n'a jamais fait depuis 3 ans et demi" a-t-il accusé.   

Faux ! Le gouvernement ne baisse pas les bras comme le pense l'opposition rétorque le Premier ministre Firmin Ngrébada. "Quel est ce chef de gouvernement qui se laisse faire lorsqu'on tue son peuple ?" s'est-il interrogé répliquant que "le gouvernement travaille, le chef de l'Etat travaille. Autrement dit ma place n'est pas là".

Le chef du gouvernement Ngrébada n'a pas assez convaincu à en croire Jean Pierre Mara, député de Mala, qui attend beaucoup du gouvernement. "J'attendais à ce que le Premier ministre limoge du gouvernement, à la Présidence ainsi qu'à la Primature des leaders qui ne respectent pas les dispositions de l'accord de Khartoum. Il ne m'a pas répondu et je déplore" a-t-il indiqué.

Deux semaines après le limogeage de deux proches collaborateurs du Premier ministre, les députés ne laissent pas passer inaperçu le sujet. Sur un ton ferme, Firmin Ngrébada somme les députés d'apporter les preuves de leurs accusations et au besoin de pourvoir en justice.

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 01:26
RCA: Grande manifestation à Bangui contre le député Abdoul Karim Meckassoua
RCA: Grande manifestation à Bangui contre le député Abdoul Karim Meckassoua
RCA: Grande manifestation à Bangui contre le député Abdoul Karim Meckassoua
RCA: Grande manifestation à Bangui contre le député Abdoul Karim Meckassoua

 

Lu pour vous

 

-Accusé de connivence avec les groupes armés d'auto-défense.

 

Nadia Chahed   |29.10.2019 AA/Bangui/Sylvestre Krock

 

Des milliers de personnes ont manifesté mardi à Bangui pour réclamer l'arrestation du député Abdoul Karim Meckassoua impliqué, selon elles dans les dernières violences survenues dans le quartier du km5.

Destitué de son poste de président de l'Assemblée nationale en octobre dernier après le lancement d’une pétition dénonçant sa mauvaise gestion de l’institution, Abdoul Karim Meckassoua a été plusieurs mois absent du pays.

Il est rentré jeudi dernier et a eu droit à un accueil très chaleureux de la part de ses partisans à Bangui.

La marche de ce mardi a démarré du croisement de la Place de la Réconciliation "Marabéna" pour chuter devant le siège de l’Assemblée nationale, a constaté le correspondant d'Anadolu.

Les manifestants, membres pour la plupart d'associations de victimes, ont réclamé l’arrestation et la traduction en justice de Abdou Karim Meckassoua, Député de la première circonscription du 3ème arrondissement de Bangui.

"Nous, centrafricaines et centrafricains, victimes des crises récurrentes en Centrafrique, venant de tous les arrondissements de Bangui et réunis dans le cadre de cette marche, … appelons le bureau de l’Assemblée nationale de la République centrafricaine à enclencher le processus de levée de l’immunité parlementaire du député Abdou Karim Meckassoua pour qu’il puisse répondre des nombreux crimes qui pèsent sur lui", indique un mémorandum remis par les manifestants au Président de l’Assemblée nationale, El Adj Laurent Ngon-Baba.

En réponse à cette quête, le président de l’Assemblé nationale a assuré que "les élus de la nation, conformément aux textes de fonctionnement de l’Assemblée nationale, auront à examiner ledit mémorandum et l’Assemblée avisera au moment opportun".

Interrogés par Anadolu, plusieurs manifestants ont affirmé que le député Meckassoua serait impliqué dans les multiples événements sanglants du Km5 perpétrés par les groupes armés d’autodéfense avec lesquels il entretiendrait "des relations douteuses".

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 00:48
Afrique, le match France-Russie
Afrique, le match France-Russie

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com  By La rédaction de Mondafrique - 29 octobre 2019

 

Avec un certain retard, la France a pris conscience de la montée en puissance de la diplomatie russe en Afrique

La forte progression des échanges « gagnant-gagnant » entre la Russie et des États africains, dont certains appartenaient jadis à son pré carré. n’échappe plus à la diplomatie française. Les réunions de Bordeaux et de Saint-Pétersbourg de juin 2020 témoigneront de ces rivalités entre la France et la Russie.

La 24eme édition annuelle du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) se tiendra du 3 au 6 juin 2020, alors que le 28 ème Sommet, quasi triennal, Afrique-France aura lieu à Bordeaux, également du 4 au 6 juin 2020. Cette coïncidence de dates serait-elle le fruit d’une curieuse méconnaissance des agendas réciproques ou d’une volonté délibérée de faire valoir à l’organisateur concurrent une meilleure attractivité ?

Multilatéralisme contre bilatéralisme

Le désengagement progressif de la France en Afrique et parallèlement la montée en puissance de la Russie pourraient bien se matérialiser avec l’organisation simultanée de ces deux événements fortement médiatisés. Le multilatéralisme, désormais orphelin des Etats-Unis de Donald Trump mais devenu le credo de la France d’Emmanuel Macron, et le regain du bilatéralisme, notamment en Afrique avec l’offensive de Vladimir Poutine, seront probablement en filigrane des réunions de Bordeaux et de Saint-Petersbourg.

Dans ses relations politiques, économiques et militaires avec les États africains, la Russie étend son influence en toute quiétude, sans rencontrer, à ce jour, de véritables obstacles. Lors de l’édition 2019 du Forum de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine constatait que « le modèle de mondialisation proposé à la fin du XX ème siècle est de plus en plus en contradiction avec les nouvelles réalités économiques et politiques » et il insistait : » les modèles précédents plaçaient les pays occidentaux  dans une position d’ exclusivité. Ces modèles leur ont donné un avantage et une rente énorme, prédéterminant pour leur leadership ».

En proclamant haut et fort que le droit inconditionnel pour chaque pays d’avoir son propre développement, en dehors de toute ingérence extérieure, Vladimir Poutine ne peut qu’attirer l’empathie de nombreux dirigeants africains. Évidemment les arrière-pensées de Poutine ne trompent plus guère que les bisounours. Les questions sécuritaires et d’armement côtoient certes celles du développement, mais on peut néanmoins se demander si les populations et les jeunes investisseurs y trouveront leur compte. En revanche, à Bordeaux l’accent sera plutôt mis sur l’avenir infra-étatique, sur un meilleur vivre dans la cité et sur les financements innovants pour la « ville et les territoires durables ». L’approche supra-nationale et infra-étatique aura-t-elle plus de succès que celle du renforcement de l’Etat-gendarme ou de l’Etat-providence?

Poutine et Macron en première ligne

Vladimir Poutine exercera la présidence effective du Forum de Saint Pétersbourg, tandis qu’Emmanuel Macron en fera de même pour le Sommet de Bordeaux. Les Russes et les Français espèrent réunir près de 20 000 participants dont des milliers d’entrepreneurs et de décideurs et de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Le Forum de Saint Pétersbourg est ouvert aux entreprises, investisseurs et porteurs de projets de tous les continents, intéressés par les opportunités russes. Il prétend aussi être le « Davos russe » avec la déclinaison de la nouvelle économie mondiale, chère à Vladimir Poutine. La consolidation de la coopération russe en Afrique y sera évidemment à l’honneur. En revanche, le Sommet de Bordeaux concerne les 54 États africains. Le thème  » la ville et les territoires durables »  est surtout davantage dédié aux responsables des collectivités locales qu’aux chefs d’État, à la jeunesse qu’aux gérontocrates, à l’écologie qu’à l’exploitation non raisonnée des ressources locales et à la confiance dans les milliers de jeunes entrepreneurs, investisseurs dans des start-up plutôt qu’à des grands groupes industriels et à des conglomérats oligopolistiques, contrôlés par l’Etat.

Le terrorisme allié de Poutine

A Saint-Pétersbourg, au-delà des réflexions sur l’économie mondiale et des recherches d’entreprises, d’investisseurs étrangers pour le développement de toutes les régions de la Fédération de Russie, il sera probablement question, une nouvelle fois, du développement de l’Afrique et du « partenariat gagnant-gagnant » qu’entend accroître Vladimir Poutine.

La présence de chefs d’État et de gouvernement africains, de nombreux ministres attesteront de la vitalité de cette coopération en pleine expansion. Nul doute que l’Algérie, l’Angola, la Centrafrique, le Congo, l’Égypte, la Guinée, le Mali, le Mozambique et le Soudan, qui renouent avec un lointain passé, ne manqueront pas le rendez-vous de Saint-Pétersbourg. D’autant que les problèmes sécuritaires et la lutte contre le terrorisme leur sont actuellement bien davantage préoccupants que l’avenir de leurs villes, proposé pour la réunion de Bordeaux, et de leurs territoires. 

La rupture avec la Françafrique

Comme à chaque Sommet Afrique-France, celui de Bordeaux fera probablement l’objet de critiques et certains y verront encore un relent de « Françafrique ». Les officines de propagande et de désinformation joueront, une nouvelle fois, leur rôle d’autant qu’elles sont désormais bien implantées dans de nombreux pays africains. L’organisation du Sommet par le cabinet Richard Attias & Associates,  spécialisé dans l’événementiel et les relations d’influence stratégique, ne manquera pas de soulever des réprobations chez certains leaders africains de l’opposition, ayant en mémoire de précédentes interventions de ce cabinet dans leur pays. Évidemment, s’il est encore en vigueur en juin 2020, le Franc CFA s’inviterait au Palais des Expositions du Lac de Bordeaux. Son abandon serait un des signes forts pour acter une rupture avec la Françafrique. 

En invitant un millier de jeunes entrepreneurs, investisseurs et porteurs de projets africains et en organisant, avec Digital Africa,  un challenge pour ces porteurs de projets, la France d’Emmanuel Macron montre à l’évidence que sa préoccupation est davantage économique que politique. La société civile aura, pour la première fois, une bonne place dans ce Sommet. La création de « La cité des solutions » dans l’enceinte du Sommet constitue une nouveauté. Les mobilités, les services publics modernisés, l’habitat et nouvel urbanisme, les connexions et les technologies et l’écosystème urbain y prendront place avec le speed dating des entrepreneurs et investisseurs Français et Africains.

Le Sommet de Bordeaux entend répondre aux enjeux de la forte urbanisation attendue dans les prochaines décennies et de prendre en compte les questions environnementales et climatiques.

Est-ce bien le souci de la plupart des dirigeants africains ? N’ont-Ils pas plutôt à l’esprit leur maintien au pouvoir avec le renforcement de leur protection et une gestion patrimoniale des ressources de leur pays ?  Le Forum de Saint-Pétersbourg  pourrait, dans ce cas, mieux répondre à leurs préoccupations .

 

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