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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 13:42
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu
FACA et FSI sur le pied de guerre pour que la JMA de Bambari ait enfin lieu

 

Bangui le 18 nov (C.A.P) - Afin de tenir enfin la Journée Mondiale de l'Alimentation et celle de la femme rurale prévue depuis 2018 par le gouvernement à Bambari, chef lieu de la préfecture de la Ouaka , le gouvernement a cette fois-ci bombé le torse et mis en place un dispositif sécuritaire suffisamment imposant.

Il faut dire que cette journée a été déjà annulée à deux reprises et reportée en raison de la seule volonté de l'UPC et son seigneur de guerre, le criminel Ali DARASS qui se prennent pour les natifs et propriétaires de cette ville.

Cette fois-ci, il fallait coûte que coûte que le calendrier arrêté par le gouvernement soit respecté et que le seigneur de guerre Ali DARASS et son UPC comprennent qu'ils ne doivent pas indéfiniment humilier la République centrafricaine et son peuple. 

La JMA du 18 novembre 2019 a donc bel et bien eu lieu dans la ville de Bambari en présence du Président de la République et son gouvernement, pari donc tenu. 

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 13:20
RCA : Réouverture de la mosquée de Gobongo reconstruite
RCA : Réouverture de la mosquée de Gobongo reconstruite
RCA : Réouverture de la mosquée de Gobongo reconstruite

 

Bangui le 15 Novembre 2019 - La mosquée de Gobongo de Bangui détruite lors de la crise de 2013 et reconstruite par les fidèles et les jeunes du quartier a rouvert ses portes ce vendredi 15 Novembre 2019.

Musulmans et chrétiens de ce quartier, tous ensemble pour célébrer la réouverture de cette mosquée et marquer un grand pas de nouveau vers le vivre ensemble et la paix. La réalité de la Paix est là. Exemple à suivre !

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 13:16
Viols de casques bleus en RCA

 

Viols de casques bleus en RCA: l'ONU pointe les dysfonctionnements de l'enquête

 

Par RFI Publié le 17-11-2019 Modifié le 17-11-2019 à 21:07

 

Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

 

C’est un rebondissement dans l’affaire des violences sexuelles commises en République de Centrafrique par des casques bleus gabonais et burundais entre 2014 et 2015. Un audit interne des Nations unies, dont RFI a pu se procurer une copie, révèle de nombreux dysfonctionnements dans l’enquête menée dès 2016. Ils expliqueraient pourquoi de nombreuses accusations n’ont pu être confirmées, ni pourquoi l’enquête n’a pu réellement aboutir.

C’est une sévère autocritique que le service de contrôle interne de l’ONU - l’OIOS - a mené en diligentant cet audit. En effet, devant la liste accablante d’erreurs, on comprend pourquoi l’enquête sur les soupçons de viols par les soldats de la Minusca, à Dekoa, piétine. On peut craindre aussi qu’une majorité des preuves rassemblées par les enquêteurs, en 2016, ne seront jamais recevables devant un tribunal.

Il y a d’abord des dysfonctionnements d’organisation. L’UNICEF, par exemple, est la première à entendre les témoignages, mais tarde à prévenir l’ONU.

Il y a également le manque de préparation des interrogatoires qui, selon le protocole, a pris de court les 31 enquêteurs dépêchés à Dekoa.

Puis, le rapport pointe des erreurs dans la méthodologie des interrogatoires dont certaines questions pouvaient être « humiliantes » ou « intimidantes » pour les femmes qui témoignaient des viols qu’elles avaient subis.

Enfin, l’audit montre que de nombreux échantillons ADN, preuves primordiales dans les affaires de viols, ont été mal conservés et avaient tout simplement « pourri ».

Finalement, sur les 163 dénonciations, 26 n’ont pas été retenues. Les 69 cas impliquant les soldats burundais ont été requalifiés en relations de « fraternisation » avec des civils, et les 68 cas mettant en cause les casques bleus gabonais sont toujours en attente.

La Minusca affirme mener, depuis quelques mois, une politique de « tolérance 0 » vis-à-vis des casques bleus qui entretiendraient des relations avec des Centrafricaines ou seraient soupçonnés de violences sexuelles. Les sanctions sont immédiates et les soldats incriminés radiés à vie des missions de maintien de la paix.

De nombreuses sensibilisations sont menées auprès des troupes déployées ainsi qu’au sein de la population et toute « fraternisation » est désormais interdite. Un réseau d’une vingtaine d’associations relais, chargées de recueillir les témoignages de futures victimes, a été mis en place par les Nations unies.

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 13:01
RCA: les éco-gardes en danger de mort face aux braconniers

 

http://www.adiac-congo.com/ 18-11-2019 11:35

 

De nombreuses espèces protégées dans le pays sont des cibles à abattre par les trafiquants pour leur ivoire ou leur viande.

La Brigade de lutte anti-braconnage(Blad) qui opère dans un parc au sud-ouest de la République centrafricaine se bat à armes inégales pour défendre le patrimoine naturel face à des hommes mieux équipés. Un jeu de piste à haut risque se joue au cœur du continent africain dans la forêt vierge des aires protégées de Dzanga Sangha , au sud-ouest de la Centrafrique.

Des espèces toujours plus menacées (éléphants de forêt, gorilles, buffles…) vivent sur ce territoire dans lequel les éco-gardes chassent sans relâche les trafiquants d’ivoire et autres braconniers. 

Les hommes de la Blab sont de nouveau opérationnels avec des patrouilles journalières mais sous-équipés. Depuis la guerre, l’ONU a imposé un embargo sur les armes dans ce pays, ne permettant pas au conservateur du parc de renouveler son arsenal. Il se fait du souci à chaque départ en mission de ses hommes. "On se rend compte que les braconniers sont plus armés que nous…"avoue-t-il.

Les trafiquants contournent, cependant, cet embargo que l'organisation internationale a décidé, en septembre 2019, d'alléger. Pour preuve, le stock d’armes saisies ne cesse d’augmenter. Elles peuvent être aussi de fabrication artisanale et capables de tuer des éléphants avec des balles qu’ils confectionnent.

Noël Ndong

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 12:59
L’ex-secrétaire national de Caritas en Centrafrique au cœur d’une enquête pour pédophilie

Lu pour vous 

 

L’ex-secrétaire national de Caritas en Centrafrique au cœur d’une enquête pour pédophilie

 

https://www.lemonde.fr/ Par Gaël Grilhot  à 14h52, mis à jour hier à 15h28

 

Un prêtre déjà condamné en Belgique, et interdit d’exercer auprès de mineurs, est accusé d’abus sexuels en Centrafrique où il a assuré une mission de six années.

 

L’ONG catholique Caritas au cœur de la tourmente en Centrafrique. A la suite du dépôt d’une plainte le 7 octobre à l’encontre de l’ancien secrétaire national de l’organisation pour la Centrafrique, pour des abus sexuels présumés sur mineur, dans les villes de Kaga Bandoro (au nord du pays) et dans la capitale, Bangui, le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a décidé, « à titre conservatoire, de suspendre toute collaboration avec Caritas, jusqu’à ce que les enquêtes qui sont en cours aboutissent », précise son bureau de communication. « Au sein de l’équipe humanitaire pays, organe de gestion stratégique pour toutes les actions humanitaires, qui regroupe l’ensemble des organisations onusiennes, nationales et internationales, la politique pour les abus et l’exploitation sexuels, c’est la tolérance zéro envers les personnels qui travaillent ici, mais aussi avec les partenaires, qui sont là pour aider les personnes en détresse comme Caritas », ajoute l’Agence.

Déjà condamné en Belgique en 2012

L’affaire concerne un prêtre de la congrégation des Salésiens arrivé en Centrafrique en 2015 pour coordonner les activités de Caritas dans la ville de Kaga Bandoro avant d’être plébiscité au poste de secrétaire national de l’organisation humanitaire. L’organisation catholique Caritas, liée au Vatican, effectue en effet de nombreuses missions de développement et d’assistance aux victimes du conflit entre groupes armés et gouvernement qui sévit depuis 2013 dans ce pays d’Afrique centrale. Elle apporte également un soutien aux jeunes vulnérables, parmi lesquels de nombreux enfants issus des groupes armés. Pour cela, elle peut s’appuyer sur des organisations catholiques comme la congrégation des Salésiens fondée au XIXe siècle par Don Bosco, basée en Belgique mais présente sur les cinq continents, et notamment dans cet Etat d’Afrique centrale, pour une mission d’éducation et plus largement d’aide aux jeunes les plus vulnérables.

Selon la presse belge, le prêtre en question a déjà été poursuivi en Belgique pour des faits d’attouchements sur mineurs remontant à 2001, alors qu’il était éducateur au pensionnat de l’école Don Bosco de Gand. En 2009, il avait également été arrêté avec des vidéos pédopornographiques. Condamné en 2012 à dix-huit mois de prison avec sursis, cinq ans de privation de droits civiques et l’obligation de suivre un traitement psychologique. La Cour criminelle de Gand avait assorti sa peine de dix ans d’interdiction d’exercer un travail au contact de mineurs.

Pourtant, un an plus tard, en 2013, l’homme prend le poste de chef de mission à Kaga Bandoro, où Caritas vient en aide aux nombreuses familles de déplacés. Et selon une source proche de ce prêtre, lorsqu’il passait à Bangui, ce dernier était hébergé au centre Don Bosco, un centre éducatif qui travaille lui aussi avec des enfants vulnérables.

Une mission qui n’aurait pas dû avoir lieu

A l’heure où ce prêtre quittait la Centrafrique, fin juin, la fondation belge catholique Dignity, qui lutte contre les abus sexuels au sein de l’Eglise, avait déjà déclaré à La libre Belgique que la mission que venait d’assurer cet homme durant deux ans n’aurait jamais dû avoir lieu. Une source interne à l’Eglise catholique centrafricaine rappelle par ailleurs au Monde Afrique que « le prêtre a commencé sa mission à Kaga-Bandoro alors que l’évêque de ce diocèse, Albert Vanbuel, était lui aussi un Salésien d’origine belge et que deux ans plus tard, en 2015, l’évêque Vanbuel, âgé de 75 ans, a démissionné de son poste, devenant évêque émérite ».
L’enquête judiciaire a été confiée à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie de Bangui.

Gaël Grilhot (Bangui, correspondance)

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 12:10
Diplomatie : L’Ambassadeur Du Niger Présente Ses Lettres De Créances

 

Diplomatie : L’Ambassadeur Du Niger Présente Ses Lettres De Créances Au Président Archange Touadera

 

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger auprès de la République centrafricaine, avec résidence à N’Djamena (au Tchad), SE. Cissé Ousmane a présenté, le vendredi 15 novembre dernier, ses lettres de créances au Président centrafricain, SE. Faustin-Archange Touadera.

La cérémonie s’est déroulée au palais de la présidence à Bangui, en présence des proches collaborateurs du Chef de l’Etat centrafricain. A, son arrivée au palais de la présidence, le Commissaire Cissé Ousmane a reçu les honneurs militaires, avant de présenter ces lettres de créances au Président de la République Centrafricaine. A l’issue de cette présentation des lettres de créances, le diplomate nigérien a eu un entretien avec SE. Faustin-Archange Touadera.

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 18:40
Birao, une poudrière aux confins de la Centrafrique
Birao, une poudrière aux confins de la Centrafrique

 

Publié le 09.11.2019 à 08h50 par AFP

 

Un épais silence plane sur les allées poussiéreuses de Birao. Seules de rares silhouettes y déambulent encore entre les cases vides et les haies de roseaux.

La ville, échouée dans l’extrême nord-est de la Centrafrique, a été durement touchée depuis le 1er septembre par des combats entre deux groupes armés, pourtant signataires en février de l’accord de paix de Khartoum qui avait ramené un calme précaire dans un pays ravagé par la guerre civile.

La plupart des 14.000 habitants sont désormais réfugiés à côté de la base des Nations unies. Entassés sous des tentes de fortune, à quelques mètres des maisons abandonnées où personne n’imagine revenir de sitôt: la veille encore, une énième rumeur d’attaque du groupe armé FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique) a amené une nouvelle vague de déplacés dans le camp, où l’eau se fait rare en ce début de saison sèche.

Seul le marché central a retrouvé un semblant d’activité. Les patrouilles de Casques bleus y côtoient les pickups de miliciens enturbannés sous le regard indifférent des anciens qui prennent le thé à l’ombre des acacias. Presque un retour à la normale, dans ce foyer de rébellion qui échappe depuis des décennies au contrôle de l’Etat centrafricain.

Depuis 2014, le FPRC, l’un des principaux mouvements rebelles du pays, contrôlait la région et la lucrative taxation des marchandises en provenance du Soudan voisin. Son chef militaire, Abdoulaye Hissène ainsi que plusieurs de ses officiers, sont membres de l’ethnie rounga, minoritaire à Birao mais bien implantée dans l’économie locale.

De quoi attiser des tensions anciennes avec l’ethnie kara, environ 40% de la population de Birao, qui compose la grande majorité des membres du MLCJ (le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice).

– Maîtres réfugiés –

Le 29 août, l’assassinat du fils du sultan-maire kara de Birao par un milicien du FPRC a servi d’étincelle: après une premier affrontement le 1er septembre, le puissant FPRC a été mis en déroute et chassé de la ville deux semaines plus tard par des éléments du MLCJ et des civils kara armés. Dans la foulée, les riches demeures du quartier rounga ont été pillées et incendiées.

Les anciens maîtres de Birao sont désormais réfugiés avec les membres de leur communauté près de l’aérodrome, sous la protection des Casques bleus, et séparés des Kara par 15 km de piste.

« Les bandits qui nous ont chassés ont barré la route et empêchent les vivres de venir ici. C’est une manière de faire plus que sauvage », s’émeut Gabriel Redjal, le chef du camp de l’aérodrome, dans un français châtié. « Pour les Rounga, ce n’est plus le moment de vivre dans Birao. Il faut que l’on nous déplace loin d’ici », demande-t-il.

Le temps presse: pour les observateurs internationaux, la crise de Birao menace de dégénérer en une guerre ouverte qui pourrait s’étendre aux régions voisines. Le FPRC promet de reprendre la ville dès la fin des pluies qui rendent les routes impraticables.

Fort de sa victoire à Birao, le MLCJ a continué de grignoter le territoire de son ancien allié dans la région, et lorgne sur une nouvelle localité, Tissi.

– Ethnique ou politique –

“D’ici une semaine, quelque chose va se passer là-bas » confie avec un sourire énigmatique Adramane Ramadan, « chef de race » des Kara. Ce leader communautaire au regard d’acier, nouvel homme fort de Birao, reçoit dans sa propriété gardée par des hommes lourdement armés.

« Ils ne sont pas miliciens du MLCJ », assure-t-il, réfutant tout lien avec le groupe armé: « Ce n’est pas une guerre entre MLCJ et FPRC, c’est une guerre ethnique ».

Les mots ravivent de mauvais souvenirs dans un pays marqué par des années de violences intercommunautaires. Or, du côté rounga, les chefs font une toute autre lecture du conflit: « Il y a toujours eu une certaine jalousie, mais les Kara et les Rounga vivaient bien ensemble » assure Gabriel Redjal. « Il y a de la manipulation politique derrière cela. Et cette manipulation est profonde. »

Le responsable vise Adramane Ramadan, qui reconnaît volontiers briguer le poste de maire de Birao, où les élections locales ont toujours été déterminées par le vote ethnique. Mais également le chef du MLCJ, Gilbert Toumou Deya. Bien installé à 800 km de là dans la capitale, Bangui, il siège au gouvernement comme ministre chargé des relations avec les groupes armés.

Alors que leur chef Abdoulaye Hissène a été accusé par un rapport de l’ONG The Sentry d’avoir manipulé les clivages ethniques à Bangui pendant les violences de 2013, les Rounga de Birao s’estiment à leur tour victimes d’un complot politique orchestré depuis la capitale, à l’aune de l’élection présidentielle de 2020 où les votes de l’arrière-pays seront déterminants.

« Le FRPC respectait l’accord de paix. Et ceux qui ne respectent pas l’accord, qui nous ont attaqués, ils sont là, avec leurs armes dans la ville! Où est la justice? », s’emporte le capitaine Moussa, un commandant du FPRC réfugié à l’aérodrome qui a dû troquer son uniforme contre un survêtement de sport. Pour lui, « il n’y a pas de vérité en Centrafrique. On ne sortira jamais de l’affaire de Birao. »

 

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 18:37
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

 

RCA : l’UE appuie la protection de la faune et de la flore du parc Chinko

 

https://www.radiondekeluka.org/ dimanche 17 novembre 2019 15:12

 

L'Union Européenne (UE) a réitéré samedi 16 novembre 2019 son engagement à appuyer la protection de la faune et de la flore de la réserve naturelle de Chinko (Mbomou) dans le Sud-est de la République Centrafricaine.

La chargée de l'Afrique centrale et australe à la Commission de l'Union Européenne, Francisca Di Mahoro, s'est personnellement rendue ce samedi dans ce parc, classé patrimoine de l'UNESCO. Gérée aujourd'hui par African ParkNetwork, la réserve naturelle de Chinko compte plus de 80 espèces de grands mammifères et plus de 500 espèces d'oiseaux.

Ce parc aujourd’hui géré par African Park Network compte plus de 80 espèces de grands mammifères et plus de 500 espèces d’oiseaux.

"L'UE appuie les parcs dans la région Afrique centrale depuis beaucoup de décennie et notamment le parc de Chinko depuis 2014" a expliqué Francisca Di Mahoro, chargée de l’Afrique centrale et australe à la commission de l’Union Européenne. "Nous avons commencé avec le Fonds Bêkou et maintenant nous continuons avec un programme régional. Le financement du programme du parc de Chinko est de 5 millions de francs Cfa avec ECOFAC" a-t-elle ajouté pour justifier l'engagement de son institution.

L'appui de l'UE vise à pérenniser les activités menées dans le parc de Chinko, mais aussi donner la possibilité aux populations environnantes de pouvoir bien vivre.

"L'idée, c'est de voir comment notre approche est mise en œuvre ; une approche qui se veut absolument intégrée, pas seulement de la conservation pure pour protéger les forêts et les animaux, mais aussi voir comment on peur mieux intégrer les besoins des communautés qui vient autour des parcs" a fait savoir Francisca Di Mahoro.

 

 

RCA : Le gouvernement annonce le déploiement prochain des FACA à Bambouti

 

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 16 novembre 2019 12:44

 

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada, a annoncé ce 13 novembre devant les députés à l'Assemblée Nationale, le renforcement du dispositif sécuritaire à Bambouti dans le Haut-Mbomou. Cette décision gouvernementale fait suite à la volte-face de Ali Darassa de maintenir la présence de ses éléments armés dans le Haut-Mbomou.

Evoquant le caractère sensible de l’opération, le Premier ministre, Firmin Ngrébada, fait profil bas sur la lettre de mission des Forces Armées Centrafricaines qui seront déployées à Bambouti. « Des FACA seront déployées à Bambouti dans le Haut Mbomou pour sécuriser la population civile » a déclaré le Premier ministre ce 13 novembre 2019 devant les députés.

Inquiets de la présence des hommes de l'UPC, les députés ont interpellé le gouvernement qui selon eux, n’a pas usé de son plein pouvoir pour protéger la population. En réponse, le Premier ministre Firmin Ngrébada, a rassuré en évoquant le déploiement des FACA à Bambouti.

« Concernant la présence des hommes de l’UPC à Bambouti, à la demande du gouvernement et suite aux pressions exercées par les garants et facilitateurs, l’UPC s’était engagée à se retirer du Haut-Mbomou. Mais nous avons constaté que ses éléments continuent de se stationner à Rafaï et à Zémio, ce qui entraine la réprobation du gouvernement » a rapporté le Premier ministre.

Les actions sont en cours pour contraindre Ali Darassa selon le chef du gouvernement, « un contact a été établi avec Ali Darassa pour qu’il retire ses hommes sans délai de nouvelles positions qu’ils occupent. Il a donné l’assurance de le faire rapidement. Mais compte tenu des retards, des actions sont envisagées pour qu’ils obtempèrent » a insisté Firmin Ngrébada.

Le gouvernement est donc sur pied de guerre contre les éléments de l’UPC selon le chef du gouvernement. Une situation qui se justifie par le non-respect des dispositions de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation par les hommes armés de Ali Darassa.

 

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 18:35
Corridor Douala-Ndjamena-Bangui

 

Lu pour vous

 

Corridor Douala-Ndjamena-Bangui : tensions entre transporteurs, transitaires et l’Etat du Cameroun

 

https://actucameroun.com/ 14 Nov 2019

 

Au centre des divergences, le système Nexus+, le prix du transport, les ponts bascules, les tracasseries administratives ou le transport pour compte propre.

 

Les difficultés structurelles, organisationnelles, techniques et financières persistent dans le secteur du transport terrestre camerounais. Aussi, dès le 1er janvier 2020, les transporteurs camerounais, tchadiens et centrafricains menacent d’entrée en grève.

Plaque tournante du trafic par fret terrestre de l’Afrique centrale, le Cameroun reste le principal acteur du transport en zone Cemac. La ville de Douala étant le hub de cette activité au profit des pays voisins à l’instar du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Congo, mais surtout, de la République centrafricaine et du Tchad, deux pays de l’hinterland dépourvus de façade maritime. Face à cette situation préoccupante et sur initiative du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc), les transporteurs, ainsi que les principaux syndicats des transporteurs du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique ont planché sur les maux qui minent leur profession. Des maux communs et propres aux Etats.

Sur les problèmes communs, les transporteurs routiers camerounais, centrafricains et tchadiens affichent une quasi-unanimité: vétusté et indisponibilité des balises de géolocalisation, prix du fret bas et fluctuant, désagréments aux ponts bascules, tracasseries policières et administratives etc… Concernant les maux propres aux Etats, les transporteurs routiers tchadiens et centrafricains dénoncent essentiellement le non-respect des textes relatifs à la répartition du fret, alors que ceux du Cameroun évoquent la concurrence déloyale des transporteurs pour compte propre et le non-respect des règles de transport par certains transporteurs centrafricains et tchadiens. El Hadj Oumarou, le Coordonnateur du Bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), régulateur du transit et du fret du Cameroun, constate néanmoins quelques avancées : la disparition des pèses-essieux mobiles notamment. Ainsi que la levée de certains points de contrôle sur les axes Douala-Ndjamena ou Douala-Bangui.

Le Mintp interpellé

Au terme de plus de cinq heures d’intenses discussions, quelques recommandations seront unanimement arrêtées. Parmi lesquelles celles à l’endroit du ministère des travaux publics du Cameroun: les transporteurs de la Rca, du Cameroun et du Tchad ont décidé d’interpeller ce département ministériel sur la problématique du pesage. Ces derniers optent pour «une réévaluation du système de pesage». Un comité sera constitué à cet effet. Egalement interpellé, le ministère des finances camerounais sur l’épineux casse-tête de la balise Gps. Les transporteurs proposent deux options: soit la mise à disposition suffisante des balises, soit leur pose par les transporteurs eux-mêmes. La désignation d’une commission ad hoc de suivi de cette résolution a été adoptée.

Autre résolution prenant effet sous dizaine, une rencontre au sommet entre les représentants des organismes de fret du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique, avec les transitaires. Rencontre au cours de laquelle les transporteurs ont décidé de faire plier les bailleurs de fret: «nous devons imposer l’application des prix homologués du transport de fret. Ces prix sont libéralisés injustement contre les intérêts des transporteurs, mais en violation des conventions», s’exprime M. Bassega, le représentant du Barc de la Rca.

«Les prix du fret dans les corridors Douala-Bangui et Douala Ndjaména connaissent une forte chute depuis 2005», se désole Raymond Moungang, le président du Sntrc Littoral, organisateur de l’événement. De 4.000.000 de Fcfa pour un affrètement à destination du Tchad, les transporteurs encaissent malheureusement de leurs bailleurs de fret moins de 2.000.000 de Fcfa. A destination de la Centrafrique, les dispositions conventionnelles fixent le prix du transport à hauteur de 3.500.000 Fcfa. Il se situe aujourd’hui à un peu plus d’un million de Fcfa.

La concertation de Douala a également débouché sur de sérieuses menaces concernant principalement le prix du transport, le Gps et les ponts bascules: les transporteurs camerounais, centrafricains et tchadiens envisagent boycotter dès le 1er janvier 2020, le Gps Nexus +. Entendent faire appliquer obligatoirement les prix homologués, et exiger de l’Etat du Cameroun des pesages à, l’essieu ou l’augmentation de la charge utile. Le Sntrc et le Bgft ont été chargés de porter les doléances relevées auprès du gouvernement du Cameroun.

 

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 18:33
Centrafrique: climat politique tendu à l'Assemblée nationale
Centrafrique: climat politique tendu à l'Assemblée nationale

 

 

Par RFI Publié le 14-11-2019 Modifié le 14-11-2019 à 08:27

 

En Centrafrique, la nouvelle session de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale s’inscrit dans un climat politique quelque peu tendu à un an des élections. La session d’hier, mercredi 13 novembre, a été marquée notamment par le retour effectif dans l'Hémicycle, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua, qui avait été destitué en octobre 2018.

Abdou Karim Meckassoua n’était pas venu siéger à l’Assemblée en tant que député depuis sa destitution en octobre 2018. Il n’a pas pu poser sa question au gouvernement et a tenu un point presse. Il y a dénoncé les manquements estimés du gouvernement, influences extérieures, injustice, corruption, favoritisme : « C’est pour toutes ces raisons que j’avais voulu interpeller le gouvernement. Et si monsieur le Premier ministre avait encore un tout petit peu d’honneur, s’il aime vraiment notre patrie, qu’il quitte ses fonctions, et il pourra ainsi encore espérer laisser une toute petite trace dans l’histoire de notre pays non pas comme un pitoyable fossoyeur de ses intérêts mais comme un homme politique qui aura su prendre ses responsabilités. »

Populations « affligées »

A l’Assemblée nationale, de nombreuses rumeurs ont circulé ces derniers temps. Notamment celle d’une possible procédure de destitution contre l'actuel président de l’Assemblée nationale, Stève Koba, également président du groupe parlementaire Cœurs unis, le parti présidentiel. « Je pense, dit celui-ci, que nous devons plutôt créer les conditions d’une sérénité au sein de l’Hémicycle et au sein des institutions ; notre pays n’a pas besoin d’une énième crise institutionnelle. Les populations sont affligées par les catastrophes naturelles et ce serait un peu irresponsable de nous lancer vers d’autres manœuvres alors que nous devons répondre à la détresse des populations. »

Il y a eu des remous dans l’Hémicycle lors du départ d’une partie du gouvernement avant la fin de la session.

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