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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 02:33



 

Au moment où le chronogramme de la tenue du dialogue politique centrafricain est rendu public, la controverse sur le lieu de déroulement de cet important forum censé jeter les bases du retour à une paix durable dans ce pays est loin d’être close. En soi, cette situation est significative de la complexité du débat politique en Centrafrique où le président Bozizé n’étant pas un homme de parole bien au contraire, fait l’objet d’un véritable phénomène de rejet. Il n’inspire confiance à personne. La plupart des Centrafricains, même ceux qui avaient applaudi son coup d’Etat des mains le regrettent amèrement à présent et n’hésitent pas à affirmer que malgré certaines erreurs qu’on peut lui imputer - en comparaison avec Bozizé - le président Patassé est un démocrate.

 

Désormais les Centrafricains ont des critères de jugement des régimes Kolingba, Bozizé et Patassé. Ils sont à présent très sévères dans la condamnation de celui de Bozizé qu’ils considèrent volontiers comme étant le plus abject. La souffrance qu’ils endurent actuellement à tous les niveaux, tant ceux de la capitale que des provinces, est sans nom car indescriptible. Racket généralisé par les soldats de la garde présidentielle, épuration ethnique, famine, maladies, privations et tracasseries diverses, tribalisme d’état, vie chère bref, la misère sous toutes ses formes. Tel est le lot quotidien des Centrafricains aujourd’hui.

 

Même certains anciens complices de Bozizé et piliers du régime dit de « transition consensuelle » mis en place aussitôt après le putsch du 15 mars 2003 qui ont depuis quitté le pays, ne tarissent pas de critiques à  son égard et vont jusqu’à déclarer péremptoirement que la seule solution à la crise centrafricaine est son départ. Le pays vit sous la terreur quotidienne d’un régime dictatorial à l’agonie et aux abois. L’impunité dont ont joui et continuent de jouir les éléments de la garde présidentielle qui, malgré les nombreuses exactions et crimes dont ils se rendent coupables - bénéficient paradoxalement de la protection de Bozizé - ne peut rassurer qui ce soit.

 

Plusieurs soldats de la garde présidentielle se promènent souvent en état d’ébriété dans les quartiers avec leurs armes de service avec lesquelles ils font des braquages et même commettent des crimes. Ce fut récemment le cas au quartier Boy-Rabe au cours du mois d’avril où un de ces soldats a fait un carton avec sa Kalachnikov sur de paisibles citoyens réunis pour une veillée funèbre. Bilan : près d’une dizaine de morts et blessés. Le président Bozizé a proposé à chaque famille ainsi endeuillée une modeste enveloppe contenant la somme de 100.000 f CFA que certaines ont refusé de prendre.

 

En clair, aucun participant au dialogue, notamment ceux de l’opposition actuellement en exil à l’étranger et dont Bozizé et son clan redoutent la présence sur le sol national car ils en ont une peur bleue - si celui-ci se tient à Bangui - n’est à l’abri d’un règlement de compte de la part des éléments dits « incontrôlés » de l’entourage de Bozizé. Si on y ajoute les menaces d’arrestation que fait planer clairement Bozizé dans quasiment toutes ses déclarations publiques à l’encontre du président Patassé et de Jean Jacques Demafouth, en l’état actuel des choses, il est exclu qu’organisé à Bangui, le dialogue inclusif puisse se dérouler avec la sérénité requise.

 

Dès lors, si c’est le nombre des participants prévu à 150 par le comité préparatoire qui fait pencher la balance pour des raisons de moyens financiers, il y a lieu de réduire cet effectif pour permettre que ce forum se tienne à l’extérieur de la RCA afin que le participants si redoutés comme le président Patassé et ses collaborateurs ainsi que les chefs des mouvements armés comme Jean Jacques Demafouth, Abdoulaye Miskine, Florian Ndjadder, Abakar Sabone, Michel Djotodia et autres y soient à tout prix car sans leur présence, on ne saurait parler de dialogue inclusif.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 22:10

 

 

mardi 6 mai 2008

 

L'augmentation de la corruption et les contrôles des organisations non gouvernementales placent le Tchad sur la liste mondiale des pays les plus répressifs pour la première fois. Ainsi il est mis sur le même pied d'égalité que la Chine, le Zimbabwe et la Syrie selon le constat fait par Freedom House dans son nouveau rapport 2008 intitulé les pires des pires. Ce rapport a été publié aujourd'hui.


Le rapport Freedom House est un résultat d’une évaluation des libertés civiles et politiques dans 17 pays et trois territoires. Il est un extrait d’un rapport global sur l'état de la liberté en 2007 dans tous les pays du monde. « Dans chacun de ces pays et territoires la vie est bafouée » a déclaré Jennifer Windsor, directrice exécutive de Freedom House. "Ces régimes montrent du mépris pour les droits fondamentaux de leurs citoyens et cherchent à contrôler tous les aspects de leur vie quotidienne, y compris leurs mouvements, leurs activités politiques et croyances religieuses."Ainsi le Tchad remplace la Côte d'Ivoire, qui a vu une amélioration de son statut après les accords de paix 2007 et la formation d’un gouvernement de coalition entre le parti au pouvoir et les chefs rebelles. En revanche, le régime Tchadien a détourné les revenus pétroliers afin de financer sa sécurité au lieu de réduire la pauvreté. De même iI a agit à limiter les activités des organisations non gouvernementales, y compris celles du Programme alimentaire mondial (PAM).


Selon le rapport la situation s’est empirée dans les pays suivants: la Birmanie, la Somalie, la Syrie et le Tibet dont les populations souffrent d’intense répression et contrôle de la vie quotidienne par ces États. Bien qu’ils occupent le bas de la liste de Freedom House la situation s’est légèrement amélioré dans les neufs pays suivants : la Bélarusse, la Chine, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, le Laos, l’Arabie saoudite, la Syrie, le Zimbabwe et le Sahara Occidental.

"Chacun de ces régimes se caractérisent par la généralisation des violations des droits de l'homme et le déni systématique d'un large éventail de libertés», a déclaré Aili Piano, directeur de la rédaction du rapport. «Nous offrons ce rapport dans l'espoir qu'il aidera le monde démocratique en appuyant sur le cas de la liberté à l'ONU et d'autres instances."Freedom House est une organisation non gouvernementale indépendante qui soutient l'expansion de la liberté dans le monde.

 

Le Tchad rejoint le groupe des pays les plus répressifs

 

AFP  mercredi 07 mai 2008

 

Washington -- L'organisation de défense des libertés Freedom House a placé pour la première fois le Tchad dans sa liste des pays les plus répressifs, critiquant la limitation des activités des ONG et l'allocation des revenus du pétrole à la sécurité, au détriment de la lutte contre la pauvreté.

Le Tchad rejoint ainsi une liste d'une quinzaine de pays ayant les pires bilans en termes de droits de la personne, selon un rapport publié hier par l'organisation basée à Washington. Birmanie, Cuba, Libye, Corée du Nord, Somalie, Soudan, Turkménistan et Ouzbékistan sont cités comme les pays où les exactions les plus graves ont été relevées en 2007. Freedom House souligne aussi que les citoyens de la province russe de Tchétchénie et du Tibet subissent une répression similaire.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 21:55



 

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 07.05.08 | 20h52  •  Mis à jour le 07.05.08 | 20h52



Près de sept mois après leur dernière rencontre, Nicolas Sarkozy a reçu les 262 membres du groupe UMP de l'Assemblée nationale à l'Elysée, mercredi 7 mai, pour tenter de ramener le calme au sein de la majorité. Au menu de la réunion qui aura duré près de deux heures, selon plusieurs participants, des discussions sur plusieurs réformes gouvernementales, notamment celle sur les institutions, mais aussi des attaques en règle contre Jacques Chirac, accusé d'avoir "mal gouverné le pays", et contre plusieurs organes de presse.

 

"J'ai eu l'impression que c'était un discours de campagne électorale. Cela ressemblait plus à un rassemblement de militants qu'à un rassemblement d'élus avec le président", a résumé le député Jacques Le Guen. "Le président a la pêche, il est toujours en campagne", a renchéri son collègue Jacques Myard, alors que selon Jean-Pierre Grand, le chef de l'Etat a raillé son prédécesseur en lançant devant les parlementaires : "Moi, j'ai été élu dès la première fois".

 

"SON MESSAGE, C'ÉTAIT : 'JE NE SUIS PAS AIDÉ PAR LA PRESSE'"

 

Outre l'ancien président, la presse a été la cible du président de la République. "Il a fait une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition", a déclaré Marie-Anne Montchamp. "Son message, c'était en gros : 'je ne suis pas aidé par la presse'", a rapporté un autre participant, cité anonymement par l'AFP. Le président en voudrait à ceux qui n'ont pas assez relayé la condamnation de Ségolène Royal à verser des arriérés de salaires à d'ex-collaboratrices, notamment l'Agence France-Presse, Le Parisien et L'Express, mais aussi à Marianne, coupable d'avoir titré sur une photo du président, "Putain, 4 ans...", et le JDD.fr, qui aurait évité de publier un sondage plus positif que les autres après son intervention télévisée. 

 

"Quand on pense que notre porte-parole [Frédéric Lefebvre] fait un communiqué sur Royal qui n'est pas repris par l'AFP... Imaginez si j'avais eu un problème de droit social ! La gauche aurait demandé ma démission", a-t-il dit, selon un député présent. M. Lefebvre s'était plaint au PDG de l'AFP, Pierre Louette, après qu'un communiqué sur l'affaire, diffusé le 1er mai par ses services, n'avait pas été repris. Les syndicats de l'AFP ont dénoncé "les pressions exercées" pour "discréditer la rédaction", affirmant que le communiqué de M. Lefebvre "n'avait aucun intérêt éditorial".

 

Selon certains participants, Nicolas Sarkozy a même ironisé sur le fait que, malgré les "attaques" dont il fait l'objet, il "fait vendre". "Quand je suis sur les couvertures, ça fait vendre. On a fait soixante-seize bouquins sur moi", aurait-il notamment déclaré. Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a dénoncé une attitude qui  "n'est pas digne, ni de la fonction qu'il occupe ni du respect que l'on doit au pluralisme de la presse". "Son problème, ce n'est pas la presse ou l'opposition, c'est lui-même et sa politique", a-t-il ajouté.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 21:36

 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 05 May 2008


Points saillants

 

- Alerte aux épidémies de la polio, la fièvre jaune et l’hépatite E

- Formation des services de sécurité en droits de l’homme sur le terrain

- Une main tendue aux victimes d’abus sexuels par l’OCODEFAD opérant à Kabo (22-24 mai), à Batangafo (26-28 mai) et à Bocaranga (juillet).

 

Contexte et sécurité

 

Alerte aux épidémies

 

Le Ministère de la Santé Publique a annoncé la recrudescence de trois maladies infectieuses sous surveillance sur le territoire centrafricain depuis le début du mois d’avril. La poliomyélite sauvage a été confirmée chez un enfant de quatre ans á Bangui le 17 avril. La fièvre jaune a été diagnostiquée chez deux hommes âgés vivant dans un même village près de Bozoum dans l’ouest du pays. Une douzaine de cas d’hépatite E ont été confirmés dans la première quinzaine du mois : il s’agit de huit cas dans l’Ombella-Mpoko, la préfecture qui inclut la capitale, et cinq cas dans la Basse Kotto dans le Sud-est. Le Ministère et ses partenaires conduisent des missions dans les zones concernées pour recueillir plus d’informations en vue du développement des stratégies de réponse appropriées.

 

Actualités

 

Formations droits de l’homme sur le terrain

 

Trois agences des Nations Unies ont réuni leurs efforts afin d’offrir des formations sur les droits de l’homme et de l’enfant et la protection des personnes déplacées aux hommes en tenue et aux autorités locales de plusieurs villes situées dans la zone de conflit du nord ouest du pays. Le Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en RCA (BONUCA), le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont formé une vingtaine de membres des Forces Armées Centrafricaines et de chefs de zone et de quartier à Markounda du 16 au 18 avril et à Paoua du 21 au 23 avril. Les sessions se sont terminées avec l’adoption d’un code de conduite par les agents nouvellement formés. Les mêmes formations en droits de l’homme et de l’enfant sont planifiées pour les forces de sécurité opérant à Kabo (22-24 mai), à Batangafo (26-28 mai) et à Bocaranga (juillet).

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 20:40

 

PARIS (AFP) - mercredi 07 mai 2008 - 15h18 - Des chercheurs du CNRS français ont découvert une sorte de "talon d'Achille" du parasite responsable de la maladie du sommeil, permettant "d'envisager des stratégies thérapeutiques prometteuses" contre cette affection mortelle.

 

Les chercheurs du Centre national de la recherche scientifique ont identifié une nouvelle protéine du parasite, BILB01, dont l'absence empêche celui-ci de s'alimenter. Transmis par les piqûres de la mouche tsé-tsé, le parasite trypanosome est responsable de la maladie du sommeil. De 50.000 à 70.000 personnes sont actuellement infectées dans 36 pays africains, d'après le chercheur en microbiologie Derrick Robinson, dont les travaux sont publiés dans la revue PLoS Biology.

 

La protéine identifiée permet la formation d'une poche grâce à laquelle le parasite s'alimente: quand on le prive de BILB01, il devient incapable de fabriquer cette poche. Il ne peut plus s'alimenter et meurt. "On ne connait pas encore la fonction vraiment précise de la protéine. On en est encore au stade très expérimental, mais on a trouvé une cible", a déclaré à l'AFP Mélanie Bonhivers, de l'équipe de recherche.

 

Cette découverte laisse entrevoir de nouveaux traitements. Les chercheurs ont observé des parasites génétiquement modifiés en laboratoire. Ils espèrent pouvoir bloquer cette protéine chez les trypanosomes, qui prolifèrent dans le sang et le liquide céphalo-rachidien des malades.

 

Au stade précoce, la maladie du sommeil, qui menace 60 millions de personnes dans 36 pays africains, se soigne "sans problème", explique Mélanie Bonhivers. Mais à des stades plus tardifs, les traitements actuels sont toxiques. Ils créent des effets indésirables "pouvant causer le coma ou la mort du patient", ajoute-t-elle. Ils s'administrent par ailleurs en plusieurs fois, ce qui est difficile dans certains pays africains. Des phénomènes de résistance sont en outre apparus.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 20:38




 

APA Bangui 2008-05-07 (Centrafrique) Le premier congrès de l’Organisation des femmes centrafricaine (OFCA) s’est ouvert mercredi à Bangui en présence de la première Dame Monique Bozizé.

 

A cette occasion, la présidente sortante de l’OFCA, l’ancienne ministre du commerce Rosalie Koudouguéré Mologbama a indiqué que «plus de trois ans après conformément aux dispositions de Statut, les femmes centrafricaines sont convoquées en congrès ordinaire pendant trois jour pour évaluer le travail accompli par le bureau sortant et élire un nouveau bureau exécutif».

 

Mme Rosalie Koudouguéré Mologbama a souligné que le premier mandat s’est déroulé dans un contexte de reconstruction nationale et la consolidation de la paix et de la démocratie.

Le bureau exécutif a pu mener des actions multiformes et multisectorielles, notamment renforcer le cadre juridique et institutionnel de l’organisation et participer au processus de consolidation de la paix et de la démocratie dans le pays.

 

C’est lors du congrès extraordinaire du 29 au 30 novembre 2004 que les femmes centrafricaines avaient adopté un nouveau statut de l’OFCA et élu un bureau exécutif de treize membres assisté d’un groupe de dix sages.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 20:36

(Le Devoir 07/05/2008)

Le diplomate en chef de l'Union européenne (UE) Javier Solana a entamé mardi sa première visite auprès de la très contestée force européenne en cours de déploiement dans le nord-est de la Centrafrique et l'est du Tchad.

Après une brève halte à Bangui, où il a rencontré dans l'après-midi le président centrafricain François Bozizé, le haut représentant de l'UE pour la politique de sécurité commune est arrivé à N'Djamena pour s'entretenir dans la soirée avec le chef de l'Etat tchadien Idriss Deby Itno.

Dans la capitale centrafricaine, il s'est borné devant la presse à assurer que les Européens étaient "très engagés auprès de la République centrafricaine", et "d'abord dans le domaine sécuritaire (...) à travers la force de l'UE".

Le rôle de l'Eufor prête à contestation car pour beaucoup c'est tout simplement une force au service de la France dans sa stratégie de contrôle du pétrole, de l'Uranium, du diamant, de l'Hévea... qu'elle exploite depuis la colonisation et qu'elle veut continuer à exploiter gratuitement.

Il faut se rendre dans le nord est et ouest de la centrafrique (notamment à Birao) pour se rendre compte des dégats que cause la france la France dans cette zone depuis plusieurs decennies.

La france a réussi à tromper ses partenaires europééens en leur faisant croire que la force servira à protéger des refugiés du darfour! La France n'a jamais protégé aucun refugié en Afrique, c'est toujours des missions economiques et/ou militaires qu'elle y envoie en annonçant faire de l'humanitaire.

Javier Solana a également appelé les autorités centrafricaines à organiser "le plus rapidement possible" le "dialogue politique inclusif" en cours de préparation avec l'opposition non armée, la société civile et les rebelles, afin de ramener la paix sur tout le territoire.

M. Solana est en arrivée en soirée à N'Djamena où il a rencontré le président Idriss Deby Itno et plusieurs ministres. L'entretetien a duré un peu plus d'une heure.

"Nous avons parlé de la coopération et du développement, puis nous avons parlé de l'accord (de paix) de Dakar sur les relations entre le Tchad et le Soudan. La conversation a été très positive. Les relations sont bonnes et constructives", a-t-il affirmé.

M. Solana, qui ne verra pas de membres de l'opposition pendant son voyage, a toutefois salué l'investiture du nouveau gouvernement du nouveau Premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas, ancien conseiller diplomatique de M. Deby mais aussi ex-rebelle rallié, qui vient de constituer un gouvernement d'ouverture avec notamment quatre membres de l'opposition.

"Les récentes mesures d'ouverture vont dans le bon sens. Il faut poursuivre la réconciliation pour arriver à appliquer l'accord d'août 2007 (entre le pouvoir et l'opposition) en vue d'organiser des élections libres en 2009", a déclaré à l'AFP la porte-parole de Javier Solana.

Mercredi, le diplomate visitera dans la capitale tchadienne le Camp Europa, quartier général logistique de la force européenne, avant d'aller dans l'est du Tchad, à Abéché, et à Goz Beïda, dans le sud-est du Tchad. Il visitera notamment des camps de réfugiés soudanais du Darfour voisin.

Il rencontrera des soldats de l'Eufor mais aussi des représentants des ONG et des agences onusiennes.

La force européenne avait perdu un sous-officier français début mars au cours d'un accrochage avec l'armée soudanaise.

Après plusieurs mois de retard, dus aux laborieuses négociations parmi les 27 pays de l'UE puis à la bataille de N'Djamena début février où des rebelles ont failli renverser M. Deby, le déploiement de l'Eufor Tchad-RCA a atteint son rythme de croisière.

La force a entamé à la mi-mars le mandat d'un an que lui a confié l'ONU sous pression française.

Selon la porte-parole de Javier Solana, "l'Eufor devrait être pleinement opérationnelle comme prévu dans les prochaines semaines, avant le début de la saison des pluies".

A ce jour, sur les 3.700 hommes qu'elle doit compter à terme, l'opération dispose sur le terrain de 2.379 éléments.

 

© Copyright Le Devoir

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans EUROPE
6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 01:14

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"For the success of the National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises, this forum should take place abroad. Amnesty for those whom were criminally accused  by Bozizé regime must be granted. It is to say Politicians talking could be scrapped from the rest of this Dialogue."

 

Once more but relevant and essential to those reflect, debate and observe plight conditions in which Central African Republic is plunged : the obligation to operate amnesty. It is a depth idea and a positive one. Yet, to reverse dictatorship, to stand a little bit over the crises, to unify freedom fighters(so-called rebellion) with National Army, to train doctors, and to establish provisional regime en route for democracy ; Bozizé regime is called to grant amnesty  to all  opposition members who should participate in political dialogue. Even if this amnesty is offered, dialogue among politicians must be undertaken abroad.  For the transparency and the importance which represents this dialogue.

 

To be true, the core of Central African Republic crises resides in politicians. It could be found in the behaviour of politicians. It could be shown from their greed to take the  Power of State by coup. What should be done now is to sensibilise politicians with the cause of new Central African Republic. Bozizé and its government do not yet understand the sense of amnesty to policymakers living abroad. To give opportunity for the revival of Human Rights respect, legitimacy, alternance on Power of State, good governance ; the now regime is obliged to organised talking between  only politicians alongside the National Inclusive Dialogue in abroad.

 

By doing so light will get out and serve the principle of change. As the course of this country demonstrated, those on the Power of State have only intention to preserve their own interests, so ignore the common best of the country. For that, politicians who are in asilyum have to require amnesty. And even if  this amnesty is given they require politicians dialogue to take place abroad. Because, Bozizé and his regime are versatile. They are so tricky. There is  no way to trust them. The better way to attain  positive solutions and proposals on the case of Central African Republic is to emphasise on the exclusively organisation of  politicians dialogue abroad.

 

With amnesty, it is not sure that security of such personalities like Prosper N'douba, Patassé, Demafouth , Franck Saragba, Djim-Arem Maïtart and so on could be preserved once in Bangui Capital of Central African Republic to attend the National Inclusive Dialogue. This remark is come in right. According, the state of Human Rights violation, menace, crimes assassinations, tortures which are permanent and daily in this country. So, to gain democracy, security, peace and consolidation of patriotism, the politicians dialogue a kind of Meeting-Room is welcomed  abroad not in Bangui.

 

It is wise to separate the trend of this Dialogue : the political one, which is more vital because the development of the country depends on it, and then the social.  The first one is to take  place abroad.  This is the way of modern Central African Republic. This is a framework of the  rupture with oppression. This a direction of freedom. Sure, obligation of amnesty is right, reasonable but not sufficient for the security of politicians. Those who think that Central African Republic crises  could be solved by Bozizé provisional regime will be severely dissatisfied.

 

Bozizé is not a solution, that is why National Inclusive Dialogue is organised. It is to say Inclusive National Dialogue does not mean provisional regime. Provisional regime is a pain on the shoulders of citizens. It is a leeway. It is a downturn and a slump for Central African Republic. What Central African Republic needs is democracy without Bozizé. This is a meaning of the coming National Inclusive Dialogue. Bozize constitutes an uncertainty for the country.  

 



Les intentions des politiques sont toujours difficiles à déterminer. Même dans les vieilles grandes démocraties l'on se méfie des propos des hommes politiques. Ceux-ci sont souvent cohérents en leur forme mais spécieux au fond c'est-à-dire quand il s’agit de leur mise à exécution.  Ainsi, l'on dit : imposteur, leurre, volatilité, versatilité, calculateur et opportuniste. Voilà quelques mots qui caractérisent les politiques.

 

Et la Centrafrique n'est pas à l'écart de cette réalité ; laquelle irrite les citoyens qui ne voient guère de solution à leurs difficultés qui s'amoncèlent devenant insupportables. Et par-ci, par-là l'on s'émeut. Et les citoyens exigent le dialogue pour aplanir les crises nées de la mauvaise gouvernance des politiques,  ignorants des Droits de l'homme,  tourmentés par la convoitise et l'avidité. Et de ce dialogue l'on espère. Oui, mais à condition qu'une amnistie soit accordée aux opposants exilés à l'étranger, accusés faussement de crimes par le réme Bozizé. Et aussi que le dialogue des politiques se fasse à l'étranger.

 

L'on est convaincu que le dialogue des politiques est le plus important. De ce dialogue des propositions peuvent être formulées au profit de la Centrafrique. Mais, pour la réussite de ce Dialogue National Inclusif, le mieux c'est que les politiques se rencontrent  à l'étranger pour débattre de la Centrafrique. Pour ce, le dialogue des politiques doit être séparé du reste des autres sujets qui peuvent être traités à Bangui par la composante sociale du Dialogue National Inclusif.

 

D'ailleurs, c'est aux politiques de décider de la paix, la sécurité, la liberté, le respect des Droits de l'Homme, et l'économie. C'est dire combien, il est utile que les  politiques se parlent à l'extérieur. Les conditions favorables de réflexion de fond ne peuvent être réunies qu'à l'étranger. Même si l'amnistie est accordée, il se posera la question de la sécurité des politiques appartenant à l'opposition. C'est pourquoi, il serait souhaitable de séparer le dialogue des politiques des autres débats qui se  tiendront à Bangui. C'est vrai l'amnistie est un atout mais pas une garantie suffisante pour l'instant.

 

L'on peut craindre si le dialogue des politiques n'est pas séparé de l'ensemble du forum. Car, la sécurité des opposants comme : Ange-Félix Patassé, Prosper N'douba, Franck Saragba, Djim-Arem Maïtart, Demafouth et autres, sera inquiétée. Il n'y a pas lieu que les politiques se rendent à Bangui. Aussi, le Dialogue National n'est pas celui de la transition. Mais celui de la rupture le régime Bozizé. Ce régime est la raison de ce Dialogue National Inclusif. C'est mal à propos d'évoquer une transition que personne ne perçoit les contours politiques positifs pour la Centrafrique. Ce n'est pas la transition avec Bozizé au Pouvoir de l'Etat qui est l'essence de ce forum national.

 

Mais, c'est son départ qui est la définition de ce dialogue National Inclusif.. L'on doit défausser si l'on pense entretenir une supposée transition avec Bozizé. Non la Centrafrique n'en veut pas. Bozizé n'aime pas la Centrafrique. Il n'a pas le sens patriotique.. Ce n'est pas la Centrafrique elle-même qui a causé sa dérive ; mais c'est Bozizé qui l'a mise en dérive. Former des médecins et faire intégrer les combattants de la liberté dans l'Armée Nationale sont des bonnes idées, mais qui ne peuvent être pertinentes que si le dialogue des politiques se tienne à l'étranger mais pas à Bangui. A dire vrai, la question de transition avec Bozizé est très mal posée. Transition par rapport à quoi? Au regard de quelle disposition Constitutionnelle? 

 

Il faut se dire d'emblée que Bozizé est au Pouvoir de l'Etat pour longtemps si l'on adopte la méthode de transition politique. Et le Dialogue National Inclusif perd sa raison d'être. C'est pourquoi l'on doit envisager ce forum national comme une issue de sortie pour Bozizé.et le rétablissement de la démocratie. Ce n'est pas Bozizé qui est la panacée de la crise de la Centrafrique. Il doit être évacué du Pouvoir de l'Etat. Il est trop flou, sombre et corrosif pour l'Etat centrafricain. A l'instant, il y a lieu d'éviter toute compromission avec l 'incertitude, c'est-à-dire Bozizé.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 00:27



 

(Xinhua) 05 mai 2008 - Plus de 10.000 réfugiés centrafricains ont fui ces dernières semaines vers le territoire tchadien, où se trouvaient déjà 46.000 de leurs compatriotes depuis le début de l'année, a déclaré un responsable du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

"Ce phénomène de mouvement vers le territoire tchadien de 10. 000 personnes, c'est quelque chose de très nouveau. Il faut dire que nous n'avons pas reçu il y a longtemps de tels groupes de réfugiés centrafricains au Tchad", a indiqué Serge Malaye.


"Les premières vagues, nous les avons casé à une trentaine de kilomètres de la frontière entre la Centrafrique et le Tchad et nous nous préparons à les transférer dans un autre site aménagé toujours dans le territoire tchadien d'ici quelques semaines", a ajouté ce responsable.

Des afflux s'expliquent par la reprise des hostilités entre l'Armée populaire pour la restauration et la démocratie (APRD), rébellion active dans le nord-ouest de la Centrafrique, et les forces fidèles au gouvernement de Bangui, selon les médias sous- régionaux.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 00:18



 

Le 2 avril dernier, le vol régulier Paris - Bangui a rapatrié les dépouilles mortelles de deux centrafricains décédés en France au courant du mois de mars. Chose inhabituelle mais parce qu’un des cercueils contenait le corps de Bernard Ngaiboye son parent du village Gaga de la commune de Bézambé comme lui, le président Bozizé s’est fait l’obligation de se rendre personnellement à l’aéroport Bangui Mpoko. Bernard Ngaiboye fut aussi l’ancien gouverneur du palais de la Renaissance - un des caciques du régime en place et son bras droit - artisan de son coup d’état et sa prise de pouvoir du 15 mars 2003.

 

Les deux cercueils arrivés de Paris aux premières heures du matin du 3 avril ont été alignés côte à côte à la zone fret de l’aéroport. Le général pasteur et président Bozizé arrive et va droit se recueillir seulement sur le cercueil de son frère Bernard Ngaiboye et se retire tout en ignorant superbement l’autre cercueil. Celui-ci renfermait pourtant le corps d’un autre Centrafricain, Emile Ndikidjéang. C’était un ancien fonctionnaire du ministère des finances qui avait certainement le tort d’être d’ethnie Kaba et natif de Paoua, une ville que Bozizé ne porte pas dans son coeur. Après son départ, les deux cercueils ont été acheminés à la morgue de l’hôpital communautaire. Etrange comportement d’un président de la République.  

                                                                                                  
                       

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