APA Bangui 2008-05-23 (Centrafrique) Un nouveau parti politique, la convention Républicaine pour le progrès (CRPS), a ouvert son assemblée générale constitutive vendredi à Bangui.
Dirigé par Me Nicolas Tiangaye, ancien président du Conseil national de transition (CNT), organe qui tenait lieu de parlement jusqu’au 15 mars 2003, la CRPS s’est assignée pour mission de défendre les valeurs républicaines, notamment les valeurs de paix, l’unité nationale, la bonne gouvernance ainsi que les valeurs propres au respect de la personne et la dignité humaine.
Selon Me Tiangaye, l’action de la CRPS s’inscrit dans l’élargissement de l’espace démocratique en Centrafrique, un acquis de la lutte pour les libertés publiques et privées menée par le peuple centrafricaine en 1990.
La scène politique centrafricaine compte actuellement 48 partis politiques légalisés, selon les statistiques de la direction des
affaires politiques et administratives au ministère de l’intérieur et de l’administration. L’Assemblée générale constitutive de la CRPS s’achève samedi, a indiqué Me Tiangaye, candidat malheureux
aux élections législatives de mars et mai 2005.
Ouverture à Bangui de l'assemblée générale constitutive d'un nouveau parti politique
Bangui, 23 mai (ACAP)- L'ancien président du parlement de transition, l'avocat Nicolas Tiangaye, a ouvert, vendredi 23 mai 2008 au Centre protestant pour la jeunesse à Bangui, l'assemblée générale constitutive de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), parti politique qu'il vient de créer.
Devant quelque 200 délégués venus de Bangui, Me Tiangaye, qui avait à ses côtés MM. Denis
Kossi Bella et Jean-Richard Sandos Oualanga, respectivement ancien ministre de l'Agriculture et secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Centrafrique (CNTC), a indiqué
que la CRPS a pour objectif de défendre les valeurs de paix, d'unité nationale, de bonne gouvernance et de respect respect de la personne et de la dignité humaines.
Me Nicola Tiangaye a précisé que l'action du CRPS, s'inscrit dans l'élargissement de l'espace démocratique et des libertés publiques et privées pour lesquelles le peuple centrafricain lutte
depuis 1990.
Il convient de préciser que le tableau synoptique des partis politique répertorié par la Direction des Affaires
Politiques et Administratives au ministère de l'intérieur et de l'administration compte actuellement 48 partis politiques légalisés.
Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Centrafrique, ancien Avocat au Tribunal Pénal International pour le Rwanda, Me Nicolas Tiangaye a dû quitter, en 2004, les fonctions de président de la
Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH) qu'il occupait depuis 1991, après son élection à la présidence du Conseil National de Transition (CNT, parlement de
transition).
Candidat aux élections législatives de 2005 dans le 4ème arrondissement de Bangui, il sera déclaré battu au second tour
par Patrice Edouard Ngaïssona, actuel président de la Fédération centrafricaine de football, après s'être autoproclamé vainqueur.
L'annonce de ce résultat avait donné lieu à de violents affrontements entre ses partisans et ceux de son
adversaire.
Centrafrique : Nicolas Tiangaye à la tête d’un parti politique
Bangui - 24/05/2008 (PANA) - L’ancien président du Parlement provisoire (2003 –2005), l’avocat Nicolas Tiangaye, a fait sa rentrée officielle dans la vie politique en prenant la présidence d’un nouveau parti politique dénommé Convention Républicaine pour le progrès social (CPRS), a constaté la PANA samedi à Bangui.
A l’issue d’une assemblée générale constitutive ouverte la veille, les 200 délégués venus de Bangui ont mis en place un directoire
politique provisoire coiffé par cet ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme et composé de 19 membres représentant chacune des 16 préfectures du pays.
Issus des milieux politiques, comme Denis Kossi-Bella ancien ministre de l’Agriculture, des milieux syndicaux, comme Jean-Richard
Sandos Oualanga ancien secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs centrafricains (CNTC), de l’administration publique ou des organisations des droits de l’Homme, ces
dirigeants ont pour mission de poursuivre l’implantation du CRPS en Centrafrique et dans les pays comportant une importante population centrafricaine.
"Les crises militaro-politiques,
l’insécurité, les graves violations des droits de l’Homme, particulièrement dans nos provinces du Nord- Ouest, le déficit démocratique et les dysfonctionnement des institutions nous
interpellent", a déclaré Me Tiangaye à l'adresse de ses collaborateurs.
Dans la perspective du Dialogue politique inclusif, qu’il qualifie de "dernière opportunité historique pour sortir le
pays de l’impasse", il a exhorté "tous les acteurs politiques à faire des compromis dynamiques dans l’intérêt
supérieur de la nation".
"Je m’engage par la Grâce de Dieu à
oeuvrer sans relâche dans l’intérêt du parti, afin qu’inexorablement, irrésistiblement, nous puissions un jour voir poindre à l’horizon l’astre de l’aurore dont les rayons lumineux apporteront le
changement tant attendu", a poursuivi le président du CRPS.
En retrait de la vie publique depuis son échec controversé aux législatives de mars et mai 2005 dans le 4ème arrondissement de Bangui,
Nicolas Tiangaye (52 ans) prend ainsi date pour les prochaines élections législatives et présidentielle prévues pour 2010.