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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 11:21
Abdoulaye Miskine, un personnage clé de la crise centrafricaine arrêté au Tchad

Lu pour vous

 

Abdoulaye Miskine, un personnage clé de la crise centrafricaine arrêté au Tchad

 

https://www.la-croix.com/ Laurent Larcher,  le 21/11/2019 à 11:36

 

Le chef du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), le général Abdoulaye Miskine, a été arrêté à N’Djamena, selon une information de RFI. En juillet, il avait menacé de renverser le président Touadéra. Son groupe armé est impliqué depuis les années 2000 dans les violences qui déchirent la Centrafrique.

Est-ce la fin du général Abdoulaye Miskine, le chef d’un groupe armé qui ensanglante la Centrafrique ? Son arrestation au Tchad, le 19 novembre, a été une surprise. Arrivé la veille à N’Djamena, l’homme fort du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) (de son vrai nom Martin Koumtamadji) semble avoir été pris dans les rets du parrain de la sous-région, le président tchadien Idriss Déby.

 

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 15:28
Centrafrique : les autorités démentent l'interpellation d'un chef rebelle désarmé

 

Centrafrique : les autorités démentent l'interpellation d'un chef rebelle désarmé

 

BANGUI, 19 novembre (Xinhua) -- Les autorités centrafricaines ont démenti mardi la rumeur selon laquelle un chef rebelle aurait été interpellé après son désarmement volontaire.

Selon les informations diffusées ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans la presse locale, Mahamat Abass Sidiki, chef du groupe armé 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), a été interpellé puis gardé en résidence surveillée après avoir déposé les armes au début de novembre.

En fait, M. Sidiki est actuellement logé dans un hôtel dans la ville de Bouar (ouest), et sa sécurité est assurée par les Forces armées centrafricaines (FACA), a affirmé dans un communiqué ce mardi Samuel Touaténa, coordonnateur de l'Unité d'exécution du programme national du désarmement, démobilisation et réintégration.

Si M. Sidiki a dû quitter la base des 3R dans la ville de Koui (ouest), c'est pour prendre ses nouvelles fonctions de conseiller spécial à la Primature chargé des Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), a précisé M. Touaténa.

Se félicitant d'une accalmie relative observée dans le pays depuis le signature de l'accord de paix du 6 février dernier, M. Touaténa a souligné que la désinformation de l'interpellation de Mahamat Abass Sidiki a pour l'objectif d'attiser le feu de la haine, de l'instabilité, et de pousser certains leaders des groupes armés à saboter le processus de la paix.

Du 4 au 9 novembre, M. Sidiki a accepté de faire désarmer à Koui ses quelque 200 hommes, en présence d'un autre groupe armé et la population. A l'occasion, plus de 100 armes et plus de 20.000 munitions ont été restituées.

 

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 14:52
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA
Libération du camp Beal par les FACA

 

RCA : Calme à Bangui suite aux tirs à l'arme lourde d'hier soir

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 20 novembre 2019 12:16

 

L’armée nationale a lancé ce 19 novembre  à Bangui une vaste opération de déguerpissement des ex-combattants basés au Camp Béal à Bangui. Cette opération vise à permettre aux Forces Armées Centrafricaines de récupérer cette base militaire occupée depuis 2013 par les ex-combattants Séléka.

Des tirs à l’arme automatique ont été entendus témoignant la résistance des occupants à cette opération.

Le calme est revenu et les éléments de génie militaires ont déployés des engins lourds ce matin pour le nettoyage du site Camp Béal légué à la République Centrafricaine par les éléments d’assistance opérationnelle (EFAO). 

Toutes installations anarchiques ont été détruites et des occupants  illégaux à la merci de la nature. Cette vaste opération intervient peu après les plaintes de ces derniers qui exigent du gouvernement le versement de leur frais de désarmement.

Les camps Béal et le RDOT et Berengo sont trois camps militaires illégalement occupés par les ex-combattants. Certains éléments de ces groupes armés ont eu du gouvernement des frais de déguerpissement pour quitter le Bataillon de Soutien et de Service qu’ils ont occupés par le passé. Nombre d’entre eux ont regagné le Camp-Béal.

Cette opération est lancée à quelques jours de la célébration du 1er décembre date où l'Oubangui Chari est devenu la République Centrafricaine. Les festivités sont prévues sur l’avenue des Martyrs à seulement quelques mètres du Camp Béal. Aucun bilan n’est disponible pour l’instant et l’état-major des armées à l’initiative de  cette opération n’a pas encore donné de détails sur cette opération encore moins le ministère de la Sécurité publique.

Plusieurs ex combattants y vivent avec leur famille dans ce camp militaire où ils ont tout détruit.

 

Camp Beal libéré

 

Enfin, les FACA ont chassé les oisifs qui étaient là et pratiquaient le banditisme.

On les a vus sortir avec leur matelas et autres objets. L'opération de déguerpissement est un succès total. Leurs baraquements de boutiques ont été rasés au bulldozer. Un ouf de soulagement pour le voisinage.

Après des échanges de tirs depuis hier dans la soirée, les éléments du Chef d'Etat Major, le Général Zéphyrin MAMADOU ont pu prendre le contrôle total du camp appuyés par l'unité d'intervention rapide du Colonel Anatole Ngaya, les ex Seleka sont partis en débandade.

 

 

NDLR : Certaines situations peuvent paraître de prime abord impossibles à résoudre, mais parfois il suffit seulement d'oser et le tour est joué. C'est le cas de ce camp Beal dans lequel se sont retranchés depuis 2013, quelques éléments Séléka du MPC et autres Séléka soi-disant "Rénové", après la démission de Michel Djotodia. Ils n'ont jamais voulu quitter cette caserne dont les Faca ont un grand besoin. Bien qu'ayant reçu plusieurs un pécule pour déguerpir, ils n'ont jamais voulu quitter tout en continuant à faire du chantage à l'égard du gouvernement. Cette plaisanterie devrait bien prendre fin un jour....! Reste maintenant à régler aussi le cas du RDOT vers la sortie Nord de Bangui où une autre bande des mêmes pieds nickelés continuent également de faire chanter le gouvernement. Petit à petit les Faca doivent OSER...! 

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 14:29
Tchad: le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine arrêté à Ndjamena
Tchad: le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine arrêté à Ndjamena
Tchad: le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine arrêté à Ndjamena
Tchad: le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine arrêté à Ndjamena

 

 

Par RFI Publié le 20-11-2019 Modifié le 20-11-2019 à 12:31

 

Au Tchad, on a appris hier, mardi 19 novembre, l’arrestation des chefs rebelles centrafricains parmi lesquels le général Abdoulaye Miskine, un des hommes clés dans le jeu politico-militaire en République centrafricaine.

Que sont-ils venus chercher en territoire tchadien ? C’est la question que se posent tous ceux qui s’intéressent au dossier centrafricain depuis lundi soir quand ils ont appris l’arrivée du chef rebelle dans la capitale tchadienne.

De bonnes sources, Aboulaye Miskine et trois autres responsables de mouvements rebelles centrafricains sont entrés en territoire tchadien à partir de Tissi, une ville du sud-est qui borde les frontières du Tchad du Soudan et de la Centrafrique.

Manifestement, Abdoulaye Miskine et ses compagnons n’étaient pas attendus. C’est pourquoi ils ont été logés dans les locaux des services de renseignement au lieu d'un hôtel comme d'ordinaire.

La présence de ces responsables rebelles centrafricains suscite des questions. Ont-ils cherché à se mettre à l’abri après les violents conflits interethniques survenus ces derniers jours dans le nord-est de la RCA ? Ou est-ce un appel du pied à Ndjamena qui a souvent joué un rôle politique majeur en Centrafrique ?

Dans une interview à l'hebdomadaire Jeune Afrique la semaine dernière, le chef de l’État tchadien a indiqué que Ndjamena - qui a souvent été accusé d’être un fauteur de troubles - entend aider son voisin du Sud à retrouver la stabilité.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 14:43
RCA : 13 milliards FCFA alloués par le gouvernement pour la réhabilitation des infrastructures routières à travers le pays

 

BANGUI, le 18 novembre 2019 (RJDH)---Le gouvernement a annoncé disposer d’une enveloppe de 13 milliards FCFA pour la réhabilitation des infrastructures routières à travers le pays. L’annonce a été faite, le mercredi 13 novembre par le Premier Ministre Firmin Ngrebada aux élus de la nation.

Interpellé la semaine dernière par les élus de la nation sur l’état des infrastructures routières en Centrafrique et de l’urbanisation à travers le pays, le Premier Ministre a annoncé que le gouvernement dispose d’une enveloppe de 13, 361 milliards FCFA pour la réhabilitation des infrastructures routières.

« S’agissant de la réhabilitation des routes dégradées, par l’effet d’inondations, et de la ligne budgétaire consacrée à ces travaux, le gouvernement avait inscrit dans le budget 2019 en cours d’exécution un montant de 13, 361 milliards FCFA pour les travaux d’entretien et de réhabilitation de routes », a indiqué le Chef du Gouvernement.

Firmin Ngrebada a précisé que la somme dédiée pour ces travaux est prélevée sur fonds propres de l’Etat Centrafricain, « jusqu’à ce jour, le gouvernement a dépensé sur ses ressources propres un montant de 1, 433 milliards FCFA pour des travaux exécutés par les entreprises notamment le GER, SAGIS, Semence, SOFIA. Avant l’attribution de ces marchés, le gouvernement a évalué les capacités techniques de ces entreprises suivant la règlementation en vigueur en matière de passation des marchés publics », a-t-il fait savoir.

Sur la date, le ministre des travaux publics Hamza Guismala a précisé que le mois de décembre est judicieux pour lancer les travaux car, selon lui, « nous serons déjà à la saison sèche », dit-il.

Combien de kilomètres des voies routières seront réhabilités et entretenus, ce détail n’a pas été précisé. Aujourd’hui en Centrafrique la dégradation des routes à travers le pays se posent avec acuité et l’écoulement des produits agricoles sur le marché local tant national est un casse-tête pour les cultivateurs et commerçants. Plusieurs localités du pays sont encore à ce jour inaccessible en raison de cette situation.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 13:42
« La Centrafrique ne peut pas se payer le luxe d’une nouvelle transition »

 

https://www.lemonde.fr/ Propos recueillis par Carrie Nooten 

 

Pour Mankeur Ndiaye, le chef de la Minusca, il faut absolument que les élections prévues fin 2020 se tiennent dans les délais constitutionnels.

 

Le mandat de la Minusca, la mission des Nations unies en Centrafrique, a été renouvelé et élargi, vendredi 15 novembre à l’ONU : sa force de 13 000 soldats et policiers sera chargée de veiller au bon déroulement des élections prévues en décembre 2020. Entretien avec le Sénégalais Mankeur Ndiaye, chef de la Minusca.

Vous aviez demandé au Conseil de sécurité d’élargir le mandat de la Minusca, il vous a suivi et a confié à la force un mandat d’assistance à la coordination électorale. C’est un signe de confiance encourageant pour vous ?

Oui, car le Conseil a voté la résolution 2499 à l’unanimité, alors que l’an dernier il y avait deux abstentions. Il faut se féliciter dès que le Conseil parle d’une même voix sur les questions de maintien de la paix. C’est une demande conjointe que nous avons faite avec le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Nous avons rappelé comment la Minusca a joué un rôle décisif dans les dernières élections générales de 2015-2016. Le soutien logistique et la sécurisation des élections sont fondamentaux pour le succès des élections.

Quels défis subsistent quant à la tenue du scrutin ?

L’élargissement du mandat implique bien sûr plus de ressources financières – j’espère que nous les obtiendrons. Et il y a également la question du financement des élections. Le budget avoisine les 50 millions de dollars [environ 45 millions d’euros] : 17 millions ont déjà été réunis, grâce aux contributions de l’Union européenne et du gouvernement, mais il reste un manque important à combler. Le président Touadéra sollicite ses soutiens et j’espère vraiment que le budget sera vite confirmé, afin que les élections puissent se dérouler dans des conditions de sérénité et de transparence absolue.

Quelles seraient les conséquences si les élections étaient perturbées ?

Ce n’est même pas envisageable pour nous. Il faut absolument que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels – et la résolution adoptée par le Conseil l’affirme très clairement. Le premier tour doit absolument se tenir le 27 décembre 2020, et un second tour éventuel le 14 février 2021. C’est fondamental, non seulement pour la pérennisation de l’accord de paix, mais surtout pour la stabilisation politique du pays.

Il est essentiel de tenir les délais, car à partir de fin mars 2021, il n’y aura plus de président de la République en Centrafrique et le président de l’Assemblée nationale ne pourrait assurer l’intérim que jusque fin mai. Après, on risquerait d’entrer dans une période d’instabilité aux conséquences incalculables.

La Centrafrique ne peut pas se payer le luxe d’une nouvelle transition. C’est très clair pour la communauté internationale. Nous savons qu’il y a des forces politiques qui ne veulent pas des élections, qui s’inscrivent dans la perspective d’une nouvelle transition. Qu’elles sachent que nous travaillons à ce qu’il n’y ait pas de transition. Ce serait un recul, l’échec total de l’accord de paix.

L’élargissement du mandat ne risque-t-il pas d’ajouter à la pression à laquelle est déjà soumise la Minusca, tiraillée de part et d’autre ?

Dans toutes les situations de crise, comme celle que nous vivons en Centrafrique, il y a de la pression, des urgences, et nous sommes mobilisés sur de nombreux fronts. Les vastes inondations à Bangui ont mis de nombreux Centrafricains dans des conditions plus précaires encore. Les mauvaises conditions sanitaires augmentent les risques de choléra. Sur les inondations, nous ne dépêchons pas d’hommes mais débloquons des ressources.

Nous faisons surtout des va-et-vient entre le gouvernement et les groupes armés : quatorze d’entre eux ont signé l’accord politique de paix et de réconciliation, le 6 février, mais tous ne respectent pas leurs engagements. Nous sommes obligés de jouer les médiateurs, de mettre la pression parfois, car il faut absolument sauver l’accord de paix, il n’y a pas d’autre alternative. L’alternative, c’est la guerre.

La saison des pluies touche à sa fin, cela pourrait permettre aux groupes armés de se déplacer plus facilement. Comment anticipez-vous cela ?

C’est une période à risque car les routes deviennent praticables, les groupes armés sont plus mobiles. Nous faisons de la prévention avant cette période de transhumance pour éviter les confrontations : cela passe par beaucoup de médiation en amont.

Toutes les violations de l’accord sont des défis. Par exemple, ce que l’UPC [Unité pour la paix en Centrafrique] d’Ali Darassa fait à Bambouti est inacceptable, aucun groupe armé ne peut déployer des troupes sans autorisation. On vient de m’informer qu’il était sur le point de quitter Bambouti, on continue de lui mettre la pression, par le dialogue.

Même cas de figure à l’ouest avec les 3R [Retour, Réclamation et Réhabilitation], même si Sidiki Abass coopère et vient de s’engager dans les unités spéciales mixtes de sécurité et dans le DDR [désarmement, démobilisation et réinsertion]. Ce sont des étapes positives, mais qui nécessitent beaucoup de conciliabules.

Nous sommes très préoccupés en revanche par la situation à Birao. Nous venons de dépêcher une délégation avec des membres du gouvernement, de la Minusca, de l’Union africaine et de la CEEAC [Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale], pour proposer au FPRC [Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique] de Nourredine Adam et au MLCJ [Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice] de s’accorder sur un cessez-le-feu. Nous craignons sinon que les conflits entre groupes armés deviennent des conflits interethniques entre les Rounga du FPRC et les Kara du MLCJ.

 

Carrie Nooten (New York, Nations unies, correspondante)

 

 

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 13:32
Centrafrique: à la découverte du plus grand papillon de jour d’Afrique

 

Par RFI Publié le 19-11-2019 Modifié le 19-11-2019 à 09:03

 

En Centrafrique, une équipe de 15 personnes menées par l’entomologiste Philippe Annoyer partent ce mercredi pour la Lobaye, dans le sud-ouest du pays, pour étudier le plus grand papillon de jour d’Afrique. Présent dans tout le bassin du Congo, Papilio antimachus, qui peut atteindre jusqu’à 25 cm d’envergure, est encore très peu documenté.

Ce sont les derniers préparatifs avant que l’équipe s’enfonce dans la forêt pendant près d’un mois. « L’objectif de cette mission est de trouver la chenille de papillon Papilio antimachusexplique Philippe Annoyer, entomologiste et chef de file de l’expéditionC’est un papillon qui a été décrit en 1782. C’est le mâle d’abord qui a été trouvé, la femelle a été découverte 100 ans plus tard. Le but, là, c’est de pouvoir découvrir ce qu’on appelle les premiers stades de ce papillon : l’œuf, la chenille et la chrysalide sont encore actuellement inconnus. Tout son comportement biologique n’est pas encore connu à l’heure actuelle. »

Trouver cette chenille ne va pas être chose aisée car le papillon vole à la cime des arbres, à 50 mètres du sol. Il va donc falloir grimper pour espérer l’observer, et trouver ses chenilles. « Le défi pour moi en tant que grimpeur en forêt tropicale, c’est la dimension des arbres, explique Matias Loubes, responsable logistique et accès à la canopée. C’est des arbres qui sont hors norme, les conditions de grimpe aussi : l’humidité, la chaleur, l’environnement qui peut être oppressant… C’est un défi psychologique, mental mais aussi physique, parce qu’on doit fournir énormément d’efforts pour pouvoir arriver à la cime de ces grands arbres. Mais au fil du temps, on a réussi à développer des techniques particulières, des outils particuliers qui permettent de gagner beaucoup de temps. Avant, on mettait 2h30 pour arriver à la cime d’un grand arbre. Et quand je dis un grand arbre, c’est un arbre qui mesure 60, 70, 75, 80 mètres de haut. Là maintenant, en un quart d’heure, une demi-heure, on a une corde installée dans un arbre prête à être utilisée pour grimper. »

Surnommé le « grand rouge », Papilio antimachus subit la déforestation ainsi que la chasse que lui font les collectionneurs et voyageurs. L’équipe espère, à travers leurs découvertes, mieux protéger ce papillon. Il est notamment classé par l’International Union for Conservation of Nature comme « deficient data » ; l’équipe voudrait le voir classé dans les « vulnérables », ce qui permettrait une protection plus élargie.

 

 

Sur les traces d'un des plus grands papillons du monde

 

https://www.laprovence.com/ LUNDI 18/11/2019 à 14H50    Par La Provence

Il vole à 50 mètres de haut et a jusqu'à 25 cm d'envergure, le "grand rouge", comme on l'appelle en Centrafrique, intrigue les entomologistes qui espèrent percer son mystère lors d'une expédition.

Les chercheurs vont inspecter la canopée et guetter les va-et-vient du plus grand papillon de jour du continent africain (le plus grand du monde, thysania agripina, fait 3 cm de plus et vit en Guyane et au Brésil). "On en sait très peu sur ce papillon. Il faut le connaître pour mieux le préserver", a expliqué Philippe Annoyer, le chef de file de l'expédition.

Documenté pour la première fois en 1782 par des scientifiques européens, on le trouve dans une dizaine de pays, de la Guinée, en Afrique de l'ouest, jusqu'à l'Ouganda, dans la région des grands lacs. Papilio antimachus est rouge orangé, toxique et on ne lui connaît pas de prédateur naturel.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 12:58
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation

 

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 18 novembre 2019 17:05

 

Les agriculteurs et éleveurs centrafricains sont à l'honneur ce 18 octobre. La célébration en différé de la Journée Mondiale de l'Alimentation s'est déroulée ce matin à Bambari en présence du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.

Pour le gouvernement cette célébration plusieurs fois reportée est un succès. Elle s'est tenue dans un contexte où les éléments de l'UPC encore actif dans la région n'ont pas influencé la tenue des festivités.

Pour la circonstance, l'état-major des armées a renforcé le dispositif sécuritaire dans la région. Faustin Archange Touadera se félicite du succès de ce rendez-vous qui témoigne l'effectivité de la mise en œuvre de l'accord de paix signé entre le gouvernement et les groupes armés.

Pour Bruno Glamé un habitant de Bambari, l'ambiance est à la fête. "Les activités se passent dans la gaieté et les habitants sont ici dans la liesse pour avoir vécu ce moment historique" a-t-il indiqué avant de saluer la présence du président de la République. "Nous nous réjouissons de la présence du chef de l'Etat ainsi que celle de toutes les autorités impliquées dans la préparation de la Journée Mondiale de l'Alimentation".   

Peu avant la festivité, les éléments de l'UPC se sont regroupés à Bokolobo et ont renforcé leur présence dans la ville de Bambari. La présence renforcée des forces armées ont dissuadé les groupes armés au point que la célébration s'est tenue dans le calme et sans incident.

L'édition de la Journée Mondiale de l'Alimentation de 2018 a été secouée par les violences armées ayant contraint le gouvernement à annuler les festivités.

 

 

Centrafrique : Le gouvernement met en garde contre tout retour précipité dans les zones inondées

 

BANGUI, 18 novembre 2019 (RJDH) --- Le gouvernement centrafricain à travers le ministère de l’Action humanitaire, met en garde contre tout retour précipité dans les localités inondées sans respect préalable des consignes des autorités compétentes. Une décision rendue publique, dans une note publiée le jeudi 14 novembre par le Ministère de l’Action Humanitaire et de la réconciliation nationale Virginie Baikoua.

Le gouvernement centrafricain a mis en garde les sinistrés des zones inondées de ne pas regagner maintenant leur domicile, en attendant la décrue des eaux et le temps d’analyser les locaux pour éviter d’éventuelles contaminations.

Le niveau des eaux commence peu à peu à connaitre une décrue. C’est dans ce contexte que certains sinistrés manifestent depuis quelques jours le désir de regagner leur domicile et ce, en méconnaissance des dangers qui pourraient en résulter.

Craignant une éventuelle épidémie qui aurait des conséquences fâcheuses sur les populations riveraines en plus du drame actuel, le gouvernement a pris des mesures sécuritaires en demandant aux sinistrés de prendre en mal leur patience car, «  depuis quelques jours nous observons la décrue de l’Oubangui qui va se poursuivre dans les jours à venir. Cette période comporte ses lots de risque. Des maisons inondées encore debout risquent de s’effondrer et entrainer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels ; des points d’eau inondés ont été contaminés et portent un risque sanitaire élevé. Enfin, le débordement des latrines et de fosses septiques ont propagé des microbes pouvant causer des épidémies », a prévenu Virginie Baïkoua, ministre de l’action humanitaire.

Elle a, par-ailleurs, indiqué que le gouvernement et ses partenaires vont entreprendre dans les jours à venir des actions de décontamination des zones sinistrées, « je mets en garde contre tout retour précipité dans les localités sans respect des consignes des autorités compétentes. Le gouvernement et ses partenaires vont mettre en place dans les prochains jours des mesures pour inspecter l’état des bâtiments, dépolluer les points d’eau et décontaminer les surfaces d’habitation », a-t-elle précisé.

Une inquiétude partagée par le Représentant de la Fédération  internationale des Sociétés de la Croix rouge et du Croissant Rouge, Dénis Deffaut, pour éviter tout retour précoce, « il faut faudrait que les gens restent dans les sites avant que nous ayons fait l’évaluation de la situation.  Que les organisations avec qui nous travaillons puissent nettoyer les maisons et voir si les maisons soient encore solides pour y regagner », souhaite-t-il, avant de relever que, « nous avons pris cette mesure préventive pour éviter des éventuelles épidémies de choléra où d’Ebola. C’est dangereux de regagner le domicile très tôt », a prévu le chef de mission de la Société des croix rouge et de croissant Rouge.

 « Dans ces quartiers, les puits et les latrines ont été souillés, parce qu’ils se sont mélangés, il y a des maisons qui aujourd’hui sont instables, cela veut dire qu’on soit sûr qu’elles ne vont pas tomber dans les jours à venir. Il y a des bêtes, des petits animaux des bétails, qui sont morts noyés et qui sont aujourd’hui en putréfaction, et tout cela fait de ces endroits un environnement hyper contaminé. Si les gens rentrent maintenant, ils vont se trouver dans cet environnement et pourraient avoir une nouvelle catastrophe avec des épidémies comme le choléra », autant de sujets d’inquiétudes pour Dénis Deffaut.

Le nombre des victimes des inondations à travers le pays est estimé à environ 50 000 personnes selon les données officielles.

RCA : Le pays célèbre en différé la Journée Mondiale de l'Alimentation
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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 12:44
Le chef de l'Etat appelle les groupes armés à se conformer à l'accord de paix

 

RCA : le chef de l'Etat appelle les groupes armés à se conformer à l'accord de paix

French.china.org.cn | Mis à jour le 19-11-2019

 

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a exhorté lundi les groupes armés à se conformer aux engagements qu'ils ont pris dans l'accord de paix du 6 février 2019.

Ceux-ci doivent immédiatement cesser d'"imposer des taxes aux paisibles citoyens, d'ériger des barrières illégales, d'exploiter de manière frauduleuse les ressources minières du pays", a-t-il dit dans un discours retransmis en direct sur la radio nationale,

"Les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes et délits de droits communs qu'ils commettent aujourd'hui" les rattraperont demain, a averti M. Touadéra, qui s'exprimait depuis Bambari (centre).

Cette ville a été choisie par le gouvernement centrafricain et la mission de l'ONU de maintien de la paix (MINUSCA) pour devenir une ville pilote sans groupes armés. Mécontent de sa reprise en 2017 par l'armée centrafricaine et la MINUSCA, le groupe Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darassa l'avait attaquée en 2018.

Source: Agence de presse Xinhua

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 12:26
RCA: le 3R largement avancé dans la mise en œuvre de l’accord de paix

Lu pour vous

 

 RCA: le 3R largement avancé dans la mise en œuvre de l’accord de paix

 

Bangui 15 novembre 2019— (Ndjoni Sango): Signataire de l’Accord paix négocié à Khartoum et signé le 6 févier 2019 à Bangui, le mouvement Retour Réclamation et Réhabilitation (3R)  fait de son mieux pour mettre en œuvre les engagements pris dans cet accord dans sa zone, au nord-ouest de Centrafrique. Les faits et données récoltés par la rédaction de Ndjoni Sango attestent que ce mouvement à majorité peulh dont le leader Sidiki Abbass est en avance dans la mise en œuvre de l’accord de paix contrairement aux autres groupes signataires.

En septembre dernier, une équipe de site web Ndjoni Sango s’est rendue dans région nord-ouest de la République Centrafricaine, pour une investigation sur la mise en œuvre de l’accord de paix. Dans cette investigation, l’équipe de Ndjoni Sango a interviewé les autorités locales, les leaders du 3R, les populations qui sont pour la plupart des éleveurs et agriculteurs.

La sécurité, la libre circulation, la cohésion sociale, le DDR (Désarmement des combattants armés), la santé et l’éducation entre autres étaient au centre de notre voyage de presse conforment à la mise en œuvre de l’accord de paix signé entre le gouvernement centrafricain et les leaders des 14 groupes.

Dans cette partie du pays contrôlée par le mouvement 3R, la libre circulation des biens et des personnes est vérifiable. Des commerçants venus du Cameroun, du Tchad, des différentes localités du nord-ouest de la RCA, font des navettes, de ville en ville, pour vendre leurs marchandises sur les marchés hebdomadaires.

En dépit de l’ombre du mouvement 3R, les commerçants disent être serins dans leurs déplacements. Comme le témoigne un commerçant ambulant interviewé au village Ndakobira, qui sillonne les marchés hebdomadaires de la région afin d’écouler ses marchandises tels que les boubous hommes.

« Comme il y a un retrouve progressive de la stabilité ici, je sillonne les marchés depuis Boccaranga, Kouï, Ndakobira,  Nièm, Yéléwa, Besson, et autres. Durant cette navette, je ne suis pas inquiété par qui que ce soit. Je circule librement avec mes marchandises. Je viens du Cameroun, je peux passer 2 à 3 semaines ici avant de repartir », témoigne Ali Ousman,  un refugié centrafricain qui vit sur le site de Borgom au Cameroun.

Le 3R sensibilise sur la cohésion sociale

Les habitants des localités que l’équipe de Ndjoni Sango croise, consolident la cohésion sociale et la paix. Agriculteurs et cultivateurs, musulmans ou peulhs, Chrétiens ou animistes, tout le monde vit ensemble et parle en patois : fulfulde (langue peulh), gbaya et pana, signe d’une véritable cohésion sociale.

« Nous vivons ensemble, les musulman et chrétiens, après la signature de Khartoum. Tout revient normal en ce moment. Le leader du 3R donne des conseils à ses éléments qui maintenant n’agressent pas la population. Je n’ai pas vu et entendu un acte de banditisme. Nous circulons librement pour vaquer à notre préoccupation », a expliqué François Docko, un cultivateur de la commune d’élevage de Nièm qui déplore le manque des soins de santé, des infrastructures et de l’éducation.

Au-delà de la précarité de la vie des populations de la région nord-ouest face au problème d’eau potable, de centre de santé, de l’éducation, il y des avancées significatives dans la zone contrôlée par le mouvement 3R qui ne gène pas le mouvement de la population, conformément à l’accord de paix. Le mouvement a listé 2301 combattants pour le DDR dont 248 sont déjà désarmés pour intégrer le rang des Unité Spéciale Mixte de Sécurité dans la zone nord-ouest du pays.  

En juin dernier, les éléments de 3R ont été accablés dans une tuerie de masse des civils au nord du pays. Sous la pression du gouvernement, le leader du mouvement, Sidiki Abbass, a remis à la justice ses éléments responsables de ces forfaits.   

Suite à ces événements ternissant l’image du mouvement, les leaders du 3R ont sensibilisé leurs éléments sur la nécessité de promouvoir la paix, la cohésion sociale et la stabilité dans leur zone de contrôle.

Par ailleurs, le leader du 3R Sidiki Abbas a pris ses fonctions du Conseiller militaire au près du premier ministre durant cette semaine avec comme résidence à Bouar où il va contribuer à la mise en œuvre de l’Unité Spéciale Mixte de Sécurité. Ceci après plusieurs tractations avec le gouvernement et les partenaires internationaux de la mise en œuvre de l’accord de paix. Désarmé, il prouve sa bonne volonté de renoncer aux armes afin d’œuvrer définitivement en faveur de la paix.

 

 

RCA: Sidiki Abbas du 3R prend fonctions avec résidence à Bouar

 

Bangui, le 18 novembre 2019—(NdjoniSango) : Comme annoncé par le premier ministre, Firmin Ngrébada lors de son interpellation par les députés de la nation le mercredi dernier, c’est finalement dans la nuit du samedi au dimanche que Sidiki Abass,  le leader du mouvement rebelle Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R) a été installé comme Conseiller militaire du premier ministre, avec résidence dans la ville de Bouar, chef-lieu de la Nana-mambéré au nord-ouest de la République Centrafricaine.

Suite aux pressions subies, le mouvement 3R qui a finalement décidé de revenir dans le processus du DDRR tel que  prévu dans l’accord politique pour la paix et la réconciliation(APPR) signé le 6 février 2019  entre le gouvernement et les groupes armés. Et c’est dans cette optique que le leader de ce mouvement armé, Sidiki Abass, suit la ligne directive tracée dans cet accord  en renonçant aux armes pour suivre le reste du processus de la paix tant voulue par les habitants du nord-ouest.

C’est ainsi que du 4 au 9 novembre, sous l’égide du ministre chargé du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement, Maxime Mokom assisté par son collègue de la sécurité publique ont procédé au désarmement  de Abass Sidiki et ses éléments en présence des autorités locales et de la MINUSCA.

Ce dernier  a été installé par le gouvernement dans la ville de Bouar pour la suite dudit processus, notamment la mise en œuvre des Unités Mixtes de Patrouilles (USMS) dont le leader de 3R aura la responsabilité.

Aliou dit Général Siwo, le numéro2 du 3R que NdjoniSango a contacté, a confirmé l’information de l’installation de leur chef à Bouar. Il précise le leader du 3R va dorénavant travailler la main dans la main avec gouvernement pour la réussite du DDRR surtout de ses éléments.

Il a par ailleurs dénoncé les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux et relayées par le site web Corbeau News, à propos de l’installation de Sidiki dans la ville de Bouar.

« Nous dénonçons les fausses informations qui circulent dans certains médias qui disent que le leader de 3R est sous contrôle surveillé mais il est plutôt dans le cadre du processus de la paix et c’est un engagement personnel qui mérite d’être encouragé par tous. C’est fausse histoire pour tenir l’image de notre mouvement», a clarifié Aliou.

S’agissant de ses éléments sur le terrain, le premier ministre, Firmin Ngrébada, a déclaré que des dispositions sont en train d’être prises pour que le complément des ex-combattants de 3R intègre les unités spéciales mixtes de sécurité de la zone de défense nord-ouest à Bouar pour atteindre la limite du quota attribué à ce mouvement.

« Pour le reste des ex-combattants, j’ai donné l’ordre qu’ils soient soumis aux autres composantes du programme DDR telle la reconversion socio-économique afin qu’ils redeviennent après leur formation des simples citoyens vaquant aux occupations de leur choix. Aussi il me paraît d’annoncer que le sieur AbassSidiki, leader de 3R a renoncé à la rébellion et s’active dorénavant après son propre désarmement à soutenir le processus de la paix », a indiqué le Chef du gouvernement aux élus de la nation à l’Assemblée nationale le mercredi dernier.

Le Mouvement rebelle retour, réclamation et réhabilitation (3R) est l’un des seuls groupes armés signataires de l’accord de Khartoum dont le leader a accepté volontairement de déposer les armes pour la cause de la paix.

Mais comme les leaders des groupes armés non conventionnels du pays ont souvent tendance à tenir un double langage avec leur duplicité habituelle ?  Est-ce-que Sidiki est en train de jouer un front jeu au gouvernement ? Seul l’avenir nous le dira.

 

RCA: le 3R largement avancé dans la mise en œuvre de l’accord de paix
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Published by Centrafrique-Presse.com