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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 15:07
Sommet extraordinaire de la CEMAC de Yaoundé: Communiqué final
Sommet extraordinaire de la CEMAC de Yaoundé: Communiqué final

 

CEMAC: COMMUNIQUÉ FINAL DU SOMMET EXTRAORDINAIRE DES CHEFS D’ÉTAT, 22 NOVEMBRE 2019

 

L’Afrique centrale veut faire évoluer le franc CFA
 

22 NOV 2019  22.11.2019 à 19:00 AFP
 

Les dirigeants des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), réunis en sommet extraordinaire à Yaoundé vendredi, ont annoncé leur volonté de faire évoluer le franc CFA, présentée par certains comme une monnaie « héritée de la colonisation ».

 

La monnaie, utilisée par 14 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale pour un total de 155 millions d’habitants, est indexée sur l’euro et convertible avec la monnaie européenne. Les Etats utilisateurs doivent déposer 50% de leurs réserves en France.

Les six dirigeants présents au sommet de Yaoundé ont examiné « la coopération monétaire avec la France (et) décidé d’engager une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération », explique un communiqué final.

« A cet effet, ils ont chargé la Banque des Etats d’Afrique centrale (Béac) de proposer dans des délais raisonnables un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune », le franc CFA, ajoute-t-il.

Cinq chefs d’Etat sur les six que compte la Cémac ont pris part au sommet de Yaoundé: le Camerounais Paul Biya, le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et le Tchadien Idriss Déby Itno. Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, était représenté par son Premier ministre.

Dans le texte, les dirigeants ont « réaffirmé leur volonté de disposer d’une monnaie commune stable et forte ».

Si le communiqué ne précise pas la nature de l’évolution, le président tchadien a évoqué sur les antennes de la télévision camerounaise la sortie de la monnaie.

« Demain, quand nous sortirons du franc CFA, nous appartiendrons à un seul (cadre monétaire) », a-t-il affirmé.

« Nos partenaires français sont ouverts à tous les dialogues possibles avec nous. Les institutions de la Cémac et la Beac ont été chargées de négocier, pas dans la précipitation », a-t-il assuré.

« Nous ne devons pas être (liés aux) anciennes puissances coloniales », a pour sa part affirmé le président équato-guinéen.

Dans un dossier de presse, la présidence camerounaise avait écrit que « la monnaie héritée de la colonisation (le franc CFA) divise les économistes et les chefs d’Etat de la zone franc ».

Cette monnaie « est présentée par de nombreux experts en finances comme un frein au développement », avait-elle ajouté.

Dans une allocution à l’issue du sommet, Paul Biya a estimé que la politique monétaire en cours en Afrique centrale « a permis jusqu’à présent d’assurer la stabilité financière de notre sous-région ».

« Il y a toutefois lieu de rester flexible à toute proposition de réforme visant à consolider son action », a-t-il préconisé.

Au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), certains officiels ont ouvertement pris position en faveur du remplacement du franc CFA par une autre monnaie. En Afrique centrale, les dirigeants étaient jusqu’à présent plus réservés sur la question.

© 2019 AFP


 

Franc CFA : la Cémac veut disposer d’une monnaie commune stable et forte

 

http://www.adiac-congo.com/ Samedi 23 Novembre 2019 - 14:45

 

Au terme du sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac), tenu le 22 novembre, à Yaoundé, au Cameroun, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, notamment le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, ont réaffirmé, en rapport avec l’avenir du franc CFA, leur volonté de disposer d’une monnaie commune stable et forte.

Le sommet convoqué à l’initiative du chef de l'Etat camerounais et président en exercice de la Cémac, Paul Biya, avait pour objectif d’examiner la situation économique, financière et monétaire de la zone, et d’analyser les perspectives des économies de la sous-région.

Il a, en   outre, permis aux chefs d’Etat de débattre particulièrement de la coopération monétaire avec la France portant sur le franc CFA, qui appelle à une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération.

« Les présentes assises nous donnent à nouveau l’occasion d’échanger et d’arrêter des mesures complémentaires pouvant consolider le redressement économique de notre sous-région », a déclaré le président Paul Biya, hôte du sommet.

Statuant, par ailleurs, sur la situation économique, monétaire et financière dans la zone Cémac, les chefs d’Etat ont salué le redressement global de la situation macro-économique marquée, selon les experts, par le retour à une croissance économique positive, la maîtrise de l’inflation, une forte réduction des déficits budgétaires et courants.

Au sujet de  la soutenabilité et la viabilité de l’endettement public, ils ont privilégié les financements concessionnels favorisant les partenariats public-privé, afin de réaliser les projets d’infrastructures. D’où leur engagement renouvelé pour l’élaboration, en accord partie avec les partenaires techniques et financiers, d’une approche « solidaire, cohérente et concertée de coopération » à la fin du programme soutenu par la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international. 

Un appel à la mobilisation des ressources financières

Face aux défis économiques actuels auxquels fait face la zone Cémac, la mobilisation des ressources financières semble un impératif pour les chefs d’Etat, en vue de parvenir à l’objectif de transformation structurelle des économies menant vers une industrialisation plus large.

Dans l’optique d’améliorer le climat des affaires, jugé peu propice actuellement, les chefs d’Etat entendent mener des réformes structurelles d’envergure susceptibles de promouvoir l’investissement privé, diversifier leurs économies, question de « les rendre plus fortes, résilientes et davantage compétitives ».

Toutefois, afin de tirer un meilleur profit de la Zone de libre-échange continentale africaine, les dirigeants de la Cémac ont convenu d’accélérer l’approfondissement de l’intégration sous-régionale pour développer les échanges commerciaux intra-communautaires.

Cet objectif passant avant tout par la stabilité des Etats membres, les chefs d’Etat ont, pour ce faire, décidé de renforcer les concertations et les actions communes face aux questions liées aussi bien au terrorisme international qu’aux diverses velléités déstabilisatrices au sein de cet espace communautaire.

 

Guy-Gervais Kitina

Sommet extraordinaire de la CEMAC de Yaoundé: Communiqué final
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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 13:18
Tchad-RCA: le ministre centrafricain de la justice est à N’Djamena

 

Lu pour vous

 

 https://tchadinfos.com/  23 novembre 2019 22:41

 

Selon des sources, le ministre centrafricain de la Justice est arrivé à N’Djamena ce soir du samedi 23 novembre 2019. Raison de sa visite l’affaire Abdoulaye Miskine.

Au menu des discussions, l’arrestation il y a quelques jours par l’armée tchadienne à la frontière Tchad-Centrafrique du Chef de guerre Abdoulaye Miskine. Si les détails ne sont pas dévoilés et que la présence du ministre centrafricain est tenue secrète, l’extradition du rebelle centrafricain signataire de l’accord de Khartoum est la principale raison qui a conduit Bangui a dépêché son garde de sceaux. N’Djamena ne veut pas garder Abdoulaye Miskine pour ne pas aggraver ses relations avec Bangui, déjà mis en péril par plusieurs bisbilles.

Le Garde des Sceaux tchadien, Djimet Arabi qui représente le président Déby à un sommet au Rwanda se fera représenter par son collègue de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar. Ce dimanche, le ministre centrafricain de la Justice rencontrera son collègue intérimaire David Houdeingar pour discuter des éventualités sur ce dossier brûlant.

 

 

Centrafrique : Abdoulaye Miskine, le maquisard, piégé par les services secrets tchadiens sera extradé vers Bangui

 

Par Corbeaunews 21 novembre 2019, 8:07

 

Bangui (République centrafricaine) – CNC – Le gouvernement Centrafricain a clairement indiqué mercredi que des discussions sont déjà engagées avec des autorités tchadiennes pour une probable extradition d’Abdoulaye Miskine vers la Centrafrique car, un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui depuis le mois de juillet par les autorités centrafricaines.

 

L’annonce a été faite mercredi 20 novembre 2019 par le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, lors de la Conférence de presse conjointe Minusca-gouvernement.

Sans attendre, le pouvoir de Bangui s’activerait déjà en coulisses pour décrocher l’extradition du leader du Front Démocratique et du Progrès en Centrafrique (FDPC), Abdoulaye Miskine rompu au mercenariat et à la rébellion, auprès des autorités tchadiennes. Abdoulaye Miskine avait été interpellé en compagnie de deux autres chefs rebelles Bahar et Rakis, tous recherchés par la justice Centrafricaine, mardi dernier alors qu’ils se trouvaient sur le sol tchadien.

Pour son mouvement armé, actif dans l’Ouest du pays, leur leader a été piégé par les services secrets tchadiens car sa présence sans cesse signalée vers le Tchad inquiétait les autorités centrafricaines. Dans le souci d’éviter toute brouille avec le voisin centrafricain et de ne pas envenimer davantage les relations aujourd’hui peu amicales entre les deux pays, le gouvernement tchadien s’est vu obligé de mettre la main sur Abdoulaye Miskine.

« Il allait au Tchad sans aucun problème. Il y allait et dormait même dans les hôtels à Ndjamena. Il a été piégé par les agents du contre-espionnage tchadiens avec qui il était en communication depuis quelques temps. Ces personnes s’affichaient comme étant des contrebandiers d’armes alors que c’était un traquenard », a confié au CNC un haut responsable de l’Etat-Major du FDPC.

Cette arrestation sonne comme une victoire pour le pouvoir de Bangui qui d’ores et déjà a engagé des procédures pouvant aboutir à son extradition et des trois autres personnes arrêtées avec lui au Tchad. Selon un haut responsable du ministère de la justice, le gouvernement tchadien y est « favorable ».

A la conférence de presse mercredi à Bangui, Ange Maxime Kazagui, ministre de la communication et des medias, a indiqué que « bien sûr nous demanderons son extradition. Mes collègues de la justice, de la défense et de la sécurité publique y travaillent déjà »fait-il savoir.

Abdoulaye Miskine a payé le prix de sa parjure à l’accord de paix et l’obstruction du corridor économique Bouar-Garoua-Mboulaye, note un chef des groupes armés, conseiller à la Présidence.

Sa présence a été signalée le mois d’octobre à Amdafock lors des combats meurtriers opposant le FPRC et le MLCJ, affrontements au cours duquel le FPRC a subi une lourde défaite. Depuis ce jour, « lui et Rakis ont intensifié leur mouvement entre le Tchad et le Soudan », a rapporté au CNC une source au cœur de l’appareil de renseignement centrafricain tenu aujourd’hui par les russes.

Abdoulaye Miskine nommé au gouvernement depuis le 05 mars dernier a délibérément refusé de prendre service en sa qualité de ministre en charge de la modernisation de l’administration et de la centralisation en préférant continuer dans le maquis. Il n’attend que son extradition vers Bangui dans les jours à venir étant un habitué de cachot, il ne s’ennuie pas pour autant. En 2015, il avait été détenu au Cameroun jusqu’à ce qu’il soit libéré grâce au rapt des prêtres polonais par ces hommes dans la Nana-Mambéré.

Cédric Wa-Gomba

Copyright2019CNC.

 

Tchad-RCA: le ministre centrafricain de la justice est à N’Djamena
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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 13:14
Des milliers de Centrafricains réfugiés en RDC rentrent volontairement en RCA

Lu pour vous

 

Sud-Ubangi : Des milliers de Centrafricains réfugiés en RDC rentrent volontairement en RCA

 

https://www.mediacongo.net/ 23.11.2019,

 

 

Ce projet de rapatriement a été lancé pour aider environ 172.000 personnes déracinées depuis 2013 à rentrer volontairement dans leur pays.

Le 21 novembre, quelques 400 Centrafricains - ainsi que leurs effets personnels – sont partis du camp de réfugiés de Mole dans un convoi de quatre camions et véhicules légers à destination de Zongo, dans la province du Sud-Ubangi, au nord de la RDC. « Ils ont ensuite poursuivi leur voyage en bateau jusqu’à Bangui, la capitale de la République centrafricaine », a déclaré vendredi le porte-parole du HCR, Babar Baloch.

Le démarrage du programme de rapatriement volontaire fait suite à un accord tripartite signé par le HCR et les gouvernements de la RDC et de la RCA en juin 2019. En Centrafrique, les réfugiés retournent dans les régions de Bangui et dans les préfectures de Lobaye, d’Ombella M’poko, de la Kemo, de Nana Mambere, de Mambere Kadei et de Sangha-Mbaere, où la situation s’est améliorée ces deux dernières années.

Depuis la signature de cet accord, quelque 4.000 personnes se sont inscrites pour bénéficier de ce programme rapatriement volontaire, faisant état de leur souhait de recevoir une aide au retour d’ici la fin 2019. Bien que certains réfugiés aient spontanément organisé leur propre retour, le HCR prévoit d’aider quelque 25.000 personnes d’ici la fin de l’année 2020, grâce à ce programme progressivement mis en œuvre.

Amélioration de la situation sécuritaire dans leur région d’origine

La majorité des réfugiés centrafricains vivaient en RDC depuis plusieurs années après avoir été contraints de fuir la violence dans leur pays. Les rapatriés ont déclaré que l’amélioration de la situation sécuritaire dans leur région d’origine ainsi que l’accord de paix conclu entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés avaient principalement motivé leur décision de mettre fin à leur exil.

Avant leur rapatriement, des représentants des réfugiés s’étaient rendus dans leur région d’origine, où ils avaient pu y constater la présence des autorités administratives et de sécurité, ainsi que d’organisations humanitaires et de développement.

Une fois en RCA, les réfugiés rapatriés reçoivent une aide au transport et un colis de retour composé d’une allocation d’aide en espèces et d’articles ménagers de première nécessité pour les aider à reprendre le cours de leur vie une fois établis de nouveau en RCA.  Les rapatriés reçoivent également une ration alimentaire de trois mois, fournie par le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).

Etant donné qu’environ la moitié des réfugiés rapatriés sont des agriculteurs, le gouvernement centrafricain leur a alloué des terres arables pour leur permettre de cultiver leur propre nourriture et de subvenir aux besoins de leur famille. Le HCR travaille également avec les autorités judiciaires centrafricaines pour faciliter la récupération des biens des réfugiés.

Selon le HCR, près de 600.000 réfugiés centrafricains vivent en RDC et dans d’autres pays voisins, tandis qu’un nombre égal reste déplacé à l’intérieur des frontières de la RCA. Les retours volontaires reposent sur les décisions des réfugiés à titre individuel. « Le maintien des prestations de protection dans les pays d’accueil sera nécessaire pour les personnes qui estiment que la situation sécuritaire est toujours dégradée en RCA et qui, de ce fait, ne souhaitent pas y retourner », a précisé l’agence onusienne pour les réfugiés.


UN / MCP, via mediacongo.net

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 13:11
Un prêtre pédophile à nouveau soupçonné d’abus sexuels sur mineurs
Un prêtre pédophile à nouveau soupçonné d’abus sexuels sur mineurs
Un prêtre pédophile à nouveau soupçonné d’abus sexuels sur mineurs

 

Lu pour vous 

 

L'ONU suspend sa collaboration avec Caritas en Centrafrique à cause d'un pédophile belge

 

https://www.7sur7.be/ 23-11-19, 08:21 

 

Les Nations unies ont suspendu leur collaboration avec la branche de Caritas International en République centrafricaine, rapporte la chaîne américaine CNN.

Un porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Jens Laerke, a indiqué vendredi à CNN que la collaboration avec l'ONG était suspendue le temps de l'enquête sur le père Luk D.

Cet homme âgé de 50 ans a été condamné en 2012 à un an de prison avec sursis probatoire pour avoir, onze ans auparavant, commis des attouchements sur deux garçons de 12 et 13 ans dans le dortoir de l'internat Don Bosco à Gand et pour possession de matériel pornographique sur son ordinateur. Une condamnation assortie de l'interdiction de travailler avec des enfants pendant dix ans.

La congrégation salésienne l'a alors envoyé en Centrafrique pour y occuper une fonction administrative auprès de Caritas. Dans celle-ci, il ne devait entretenir aucun contact avec des enfants mais, en juin, il est apparu qu'il aurait commis de nouveaux faits. La congrégation l'a dès lors rapatrié en Belgique. Une plainte de victime à son encontre aurait été enregistrée récemment à Bangui.

Une enquête ouverte

Le parquet de Louvain, en Belgique, a ouvert une enquête. "Nous sommes consternés par les accusations gravissimes d'abus sur mineurs visant un membre du personnel du réseau mondial Caritas qui travaillait en Centrafrique", a de son côté réagi Caritas International, une ONG catholique fondée en Belgique pour soutenir les victimes de violences, de catastrophes naturelles et de la pauvreté. 

"Nous déplorons que les mécanismes de prévention de la confédération Caritas n'aient pas fonctionné dans ce cas. L'écartement de cette personne est intervenue le 29 juin dernier suite aux accusations portées à la connaissance du réseau", a-t-elle ajouté dans un communiqué diffusé cette semaine. Un audit externe est en cours.

"Nous rappelons que toute personne ayant des raisons de douter de l'intégrité de Caritas peut saisir le mécanisme de plainte mis en place depuis 2018 via ombudsman@caritas.be et/ou en informer immédiatement les autorités civiles compétentes", a souligné l'organisation. 

 

 

Un prêtre pédophile à nouveau soupçonné d’abus sexuels sur mineurs

 

https://www.7sur7.be/  19-11-19, 12:48 

 

Un prêtre pédophile, condamné en 2012 pour abus sexuels sur mineurs, est à nouveau suspecté de maltraitance sur enfants. Après sa condamnation dans notre pays, le Père Luk D., 50 ans, a été autorisé par les frères salésiens à travailler pour Caritas en République centrafricaine. Peu après son départ du pays africain l’été dernier, le tribunal a ouvert une enquête. L’homme est soupçonné d’avoir maltraité plusieurs enfants.

 

Les faits de maltraitance dans notre pays ont eu lieu en 2001, au sein du pensionnat des écoles Don Bosco à Gand. Les attouchements se sont déroulés dans le dortoir sur des garçons de 12 et 13 ans.

L’homme a avoué l’agression après que les enfants se soient plaints à la direction. Il a été congédié en tant qu’éducateur et a dû suivre une thérapie. Les faits ont été révélés plus tard, après qu’un autre éducateur se soit présenté devant le tribunal en 2010.

Contact avec des mineurs

À l’époque, le tribunal de Gand a jugé que l’accusation de viol n’était pas prouvée, mais Luk D., alors âgé de 43 ans, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle et possession d’images pédo-pornographiques, retrouvées sur son ordinateur en 2009. Le tribunal avait demandé à ce que le Père suive un traitement psychologique et qu’il ne puisse occuper aucune fonction au contact de mineurs pendant dix ans.

Pourtant, à peine un an plus tard, en 2013, l’homme a eu l’occasion de partir en mission en République centrafricaine, où il est devenu le chef d’une mission Caritas dans la ville de Kaga-Bandoro. Il y travaillait avec des enfants de familles précarisées. Plus tard, il est devenu secrétaire national de Caritas dans la ville de Bangui et a travaillé dans un centre éducatif pour enfants pauvres.

De retour en Belgique

L’été dernier, en juin, le prêtre a quitté le pays africain. Quelques mois plus tard, le 7 octobre, une plainte a été déposée auprès du tribunal de la ville de Bangui pour abus sexuels sur mineurs. Il peut y avoir plusieurs enfants impliqués, tant dans la ville de Kaga-Bandoro qu’à Bangui. Le procureur a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire, qui a été confiée à la Section de recherche et d’investigation. En attendant, tout indique que l’homme séjourne à nouveau dans notre pays.

À la suite de cette affaire, certaines organisations d’aide en République centrafricaine ont cessé de travailler avec Caritas par mesure de précaution.

 

 

Centrafrique: un responsable de Caritas accusé d'abus sexuels sur mineurs

 

Par RFI Publié le 23-11-2019 Modifié le 23-11-2019 à 01:27

 

Caritas Internationalis se dit « attristée et outrée » après une plainte pour abus sexuel sur mineurs déposée à Bangui contre son ancien secrétaire national en Centrafrique. Le père Luk Delft avait déjà été condamné à 18 mois de prison avec sursis en 2012, pour des faits similaires en Belgique.

Malgré une interdiction d'exercer auprès d'enfants et une obligation de suivi psychologique en Belgique, le père Luk Delft a tout de même pu travailler pour Caritas Centrafrique pendant six ans - de 2013 à 2019 - sans jamais être inquiété.

« Luk Delft n'aurait jamais du travailler avec Caritas et surtout pas à un tel poste », confient des responsables de l'ONG catholique à Rome, qui expriment aujourd'hui « leur compassion et leur solidarité » pour les enfants et leurs familles en Centrafrique.

« Notre devoir, en tant qu’humanitaires et en tant que services de l’Église, est de protéger les personnes que nous servons sur le terrain », assure Aloysius John, secrétaire général de Caritas International.

 

Caritas est profondément attristée et scandalisée par les abus commis sur des mineurs, rapportés par @CNN dans son récit sur Luk Delft, un prêtre religieux belge qui a été l’ancien directeur national de Caritas Centrafrique. https://bit.ly/2XBy9d6 

 

Caritas est profondément attristée et scandalisée par l’affaire d’abus de mineurs

Caritas est profondément attristée et scandalisée par les abus commis sur des mineurs, rapportés par CNN dans son récit sur Luk Delft, un prêtre religieux belge qui a été l’ancien directeur national...

Reste à savoir comment un homme déjà condamné, interdit d'exercer avec des mineurs, a pu être recruté par Caritas en Centrafrique ? « Chaque antenne nationale de Caritas a son propre système de recrutement et ici au secrétariat général, nous n'intervenons pas dans le processus de recrutement sur le terrain », explique Andrew Azzopardi, chargé de la protection et de l'intégrité pour Caritas Internationalis.

Les responsables de l'ONG disent avoir découvert le passé du père Luk Delft en juin 2019 seulement, quand des journalistes de CNN commencent à enquêter sur l'affaire. Pourtant, un « lanceur d'alerte » belge avait tenté de les prévenir dès 2017.

« Le secrétaire général de Caritas International a transmis cette lettre à notre antenne en Centrafrique, précise Andrew Azzopardi. Je pense qu'ils ont été rassurés par l'idée que les autorités belges avaient autorisé le père Luk à se rendre en Centrafrique. Mais cela n'excuse en rien qu'il ait pu y rester deux ans de plus. »

Des enquêtes en Belgique et en Centrafrique devraient permettre d'en savoir plus bientôt.

 

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 13:08
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

 

Haut Mbomou : La présence du FPRC à Zémio est une violation de l'accord de paix selon la Minusca

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 22 novembre 2019 16:41

 

Après la présence des hommes de l'UPC dans le Haut-Mbomou, c'est le tour du FPRC d'arriver dans la localité érigeant des barrières dans la localité. Une situation décriée mercredi par la Minusca à Bangui.

Cette dénonciation  est faite au cours d’une réunion hebdomadaire de sécurité tenue mercredi 20 octobre 2019 à la mairie de Obo, chef-lieu du Haut Mbomou. Selon les responsables de la mission onusienne, les éléments du FPRC érigent partout des barrières à Zémio pour empêcher la libre circulation des biens et des personnes afin de dépouiller les habitants de la ville de leurs revenus. Cette situation constitue une violation de l’accord de paix du 6 février dernier, regrettent les responsables de la Minusca.

Jude Ngayoko, préfet du Haut Mbomou condamne aussi ces agitations. Pour lui, les victimes sont pour la plupart les voyageurs qui commencent à emprunter l’axe Rafaï. Elles sont souvent dépouillées par des éléments du FPRC à trois km de Zémio. Il a toutefois indiqué que des pourparlers sont en cours avec le responsable du FPRC pour la levée de ces barrières afin de favoriser la libre circulation.

 

 

RCA : Les officiers supérieurs de l'armée passent en revue la Plan National de Défense

 

https://www.radiondekeluka.org vendredi 22 novembre 2019 16:21

 

Les officiers supérieurs de l'Armée nationale (FACA) penchent depuis hier sur le Plan National de défense validé en 2017 par le chef de l'Etat Faustin Archange Touadera. Au centre de cette rencontre l'épineuse question des ressources humaines considérées comme un vecteur de relèvement de l'armée.

L'objectif est de discuter de la mise en œuvre du plan national de Défense en y intégrant les nouvelles donnes telles que les USMS prévues dans l'accord de paix signé le 6 février entre le gouvernement et les groupes armés.

Cette réflexion est une valeur ajoutée pour les forces armées centrafricaines. "  Le Plan National de Défense est notre guide pour toutes les initiatives et les programmes d'activités initiés au niveau du département. Nous avons signé un accord et il y a d'autres aspects de l'accord qui interpellent. Et c'est pourquoi nous avons envisagé échanger autour de ces questions" a indique Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense nationale.

Cette réflexion a commencé par le témoignage du général de division Jean Pierre Dolowaya qui appelle ses frères d'armes à réfléchir sur le résultat en citant Churcil. Il a mis en exergue la notion de complémentarité entre le politique et le militaire, l'esprit de corps et le gout du sacrifice et même du sacrifice suprême.

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 13:03
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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 12:02
La Beac lance un appel d’offres pour fournir de la liquidité

 

La Beac lance un appel d’offres pour fournir de la liquidité pour 40 milliards de FCFA aux banques de la Cemac

 

Les banquiers de la zone Cemac ont jusqu’à ce 20 novembre 2019, pour soumissionner à l’appel d’offres de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), qui entend leur fournir une enveloppe de liquidités d’un montant de 40 milliards de FCFA.

 

Ce financement est mis à disposition au taux minimum de 3,5%, qui correspond au principal taux directeur de cet institut d’émission des six États de la Cemac (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la RCA, le Tchad et la Guinée équatoriale).

 

Les collatéraux admis dans le cadre de cette offre de financement, souligne la Beac, sont « les actifs admis en garantie des opérations de refinancement de la Beac, suivant la décision du 31 octobre 2013 ».

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 11:59
Le cardinal Dieudonné Nzapalainga chez le Maire BEOUINDE
Le cardinal Dieudonné Nzapalainga chez le Maire BEOUINDE
Le cardinal Dieudonné Nzapalainga chez le Maire BEOUINDE

 

Congrès sur la Miséricorde Divine : le cardinal Dieudonné Nzapalainga chez le Maire BEOUINDE

 

Son Éminence le cardinal Dieudonné Nzapalainga Archevêque de Bangui a conduit ce 18 novembre, une délégation centrafricaine composée de cardinaux, de prêtres, de religieux et de laïques, chez le Maire de la ville de Ouagadougou Monsieur Armand_Roland_Pierre_BEOUINDE

 

Cette visite s'inscrit dans le cadre des activités du 4 ème Congrès de l'Afrique-Madagascar sur la Miséricorde Divine qui se tient du 18 au 24 novembre 2019 à Ouagadougou. « La Miséricorde Divine, une grâce pour notre temps », c'est autour de ce thème que se tient ce quatrième congrès qui se veut un rassemblement de croyants dans leur diversité pour célébrer, promouvoir et vivre la fraternité sous le signe de la Miséricorde Divine, ferment pour relever les défis brûlants de l’Afrique et de Madagascar.

 

Nommé par le pape François comme son envoyé spécial à la cérémonie de clôture de la IVe Conférence panafricaine, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, apporte un message papal au Burkina Faso, basé sur la paix, la tolérance, l'amour, le partage et la solidarité.

 

Département de la Communication et des Relations Publiques de la Commune de Ouagadougou

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 11:45
Une nouvelle mission en Centrafrique. Le concept de EUAM Rca

 

Une nouvelle mission en Centrafrique. Le concept de EUAM Rca

 

 21 novembre 2019  Nicolas Gros-Verheyde 

 

 (B2) Les 28 ont adopté, ce jeudi (21 novembre), le concept de gestion de crise (CMC) pour le lancement d’une mission civile de conseil aux forces de sécurité en République centrafricaine. Petit nom : EUAM RCA

Le rôle de la mission sera de soutenir la réforme des forces de sécurité intérieure. Concrètement, cela passera par un conseil au ministère de l’Intérieur, à la police et gendarmerie pour « les aider à se déployer dans l’ensemble du pays ».

Une étape dans un processus bien lent

Avec l’adoption de ce concept de gestion de crise, l’Union européenne franchit une étape supplémentaire, mais la mise en place de la mission est lente. Les 28 avaient donné leur feu vert politique en juillet dernier (lire : Les 28 vont donner le feu vert à une nouvelle mission de la PSDC en Centrafrique). Il a fallu quatre mois aux experts des États membres pour traduire dans un document officiel. Mais le lancement à proprement parler de la mission pourrait arriver rapidement… avant la fin 2019.

Une nécessité de doter la RCA d’une force civile de maintien de l’ordre

La France a beaucoup poussé dans ce sens dès le début de la crise centrafricaine. Après la période pacification-stabilisation (avec la force EUFOR RCA) puis la période restructuration-formation des forces armées (avec la mission EUMAM et EUTM RCA), est très vite apparue la nécessité de compléter cet effort militaire avec un effort en direction de la police et gendarmerie centrafricaine, qui pourraient se déployer en région notamment. Les besoins sont importants. Une bonne partie des troubles en Centrafrique ressort plutôt de bandes armées et de la criminalité que de forces structurées armées.

Des réticences d’États membres à une mission dédiée à la sécurité intérieure

Plusieurs États membres de l’UE étaient réticents à cette nouvelle mission. C’est ainsi qu’un ‘pilier interopérabilité’ a d’abord été mis en place au sein de la mission militaire EUTM Rca à la fin 2018. Un semi-échec, peu de pays acceptant d’envoyer des forces (mis à part la France). L’idée d’une mission propre dédiée aux forces de sécurité intérieure est donc de nouveau ressortie. Mais, là encore, non sans réticences. La mission créée n’est ainsi pas une mission de formation complète comme attendu, mais plutôt une mission de conseil stratégique (EUAM), prélude à celle-ci.

(Leonor Hubaut, avec NGV)

 

 

République centrafricaine: le Conseil donne son accord à une future mission PSDC à l'appui de la réforme du secteur de la sécurité

 

Le Conseil a adopté un concept de gestion de crise pour une nouvelle mission civile PSDC de conseil en République centrafricaine (EUAM RCA).

La mission devra soutenir la réforme des forces de sécurité intérieure, afin de permettre aux autorités de la RCA de faire face aux défis auxquels le pays est actuellement confronté en matière de sécurité. Les experts de l'UE épauleront le ministère de l'intérieur et les forces de sécurité intérieure, la police et la gendarmerie, avec pour objectif de les aider à se déployer dans l'ensemble du pays.

La mission dispensera des conseils aux autorités de la RCA au niveau stratégique afin de contribuer à transformer durablement les forces de sécurité intérieure de la RCA en un garant homogène et responsable de la sécurité, opérant sous le contrôle des autorités nationales. La mission se coordonnera étroitement avec la mission militaire de formation de l'UE (EUTM RCA), la mission des Nations unies (MINUSCA) et la communauté internationale.

L'adoption d'un concept de gestion de crise constitue la première étape du lancement d'une nouvelle mission PSDC, la suivante étant celle des préparatifs en vue du déploiement. La République centrafricaine sera le troisième pays, après le Mali et la Somalie, à bénéficier du soutien parallèle de missions PSDC aussi bien militaires que civiles.

 

Contacts avec la presse

Virginie Battu +32 2 281 53 16 / +32 470 18 24 05

Mission militaire de formation en République centrafricaine (EUTM RCA)

Missions et opérations PSDC

Délégation de l'Union européenne en République centrafricaine

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 11:37
Centrafrique : une dizaine de rebelles de la Séléka tués par l'armée dans la capitale
Centrafrique : une dizaine de rebelles de la Séléka tués par l'armée dans la capitale

 

Centrafrique : une dizaine de rebelles de la Séléka tués par l'armée dans la capitale

 

BANGUI, 20 novembre (Xinhua) -- En République centrafricaine (RCA), une dizaine d'éléments rebelles de la Séléka ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi à Bangui lors d'une intervention des Forces armées centrafricaines (FACA), a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

D'après des témoins, mardi en début de soirée, les FACA ont bouclé le périmètre du camp de Béal où étaient stationnés quelque 200 éléments de la Séléka, et sont passés à l'attaque. Les rebelles assiégés ont fui en tous sens, dont une dizaine ont été tués et d'autres blessés. Des détonations ont été entendues durant toute la nuit.

Une fois les rebelles délogés, les FACA ont consolidé leur position autour du camp et des engins lourds ont entamé des travaux de terrassement afin de transformer le site en un authentique camp militaire, a déclaré une source militaire anonyme.

Le camp de Béal se situe dans la ville de Bangui. Les forces de la Séléka y étaient basées depuis mars 2013, suite à la chute de l'ex-président François Bozizé. Depuis 2017, le gouvernement était engagé dans un processus de négociation avec les rebelles dans le but de libérer le camp, sans succès.

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