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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 00:21


REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

 

UNITE - DIGNITE – TRAVAIL

 

 

 

 

Propos introductif de son Excellence

 

le Pr. Faustin Archange TOUADERA

 

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

 

 

Appel à une Aide Humanitaire d’urgence concernant la crise de l’énergie

 

 

 

 

(02 juillet 2008)

 

 

 

 

Madame, Messieurs les membres du Gouvernement ;

Madame la Représentant de la Banque Mondiale;


Monsieur le Représentant du Fonds Monétaire International ;

Monsieur l'Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union Européenne ;

Monsieur le Représentant de l’Agence Française de Développement ;

Monsieur le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le  Développement ;

Madame, Messieurs;

 

La situation préoccupante de l'électricité que connaît en ce moment la République centrafricaine m'oblige à  partager avec vous les réelles inquiétudes du Gouvernement.

 

Alors que nous nous attelons à réaliser les conditions nécessaires pour l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE, la crise énergétique nous frappe de plein fouet avec un risque certain d'annihiler nos efforts.


En effet, à peine nous  subissons les contrecoups du renchérissement du prix du pétrole avec des conséquences non encore maîtrisées que notre centrale mère de BOALI nous lâche, plongeant ainsi Bangui dans  le noir.

 

Cette situation préjudiciable pour le pays, c’est le moins que l’on puisse dire, a et aura des conséquences dramatiques pour la population, pour la sécurité, pour l’économie et pour l’Administration.


Depuis une dizaine jours, l'approvisionnement en eau potable est devenu problématique laissant la faible portion de la population 'qui en était bénéficiaire à la recherche de puits insalubres et impropres. Ce qui va, sans doute, accroître les maladies dans la population la plus vulnérable des enfants, des femmes et des personnes âgées.

 

Mesdames et Messieurs,

 

           Vous le savez certainement mieux que nous que plusieurs décès imputables aux problèmes de l'électricité ont été signalés dans nos formations sanitaires. Nos quelques rares unités de production et les commerces tournent aujourd’hui au ralenti, s'agrippant aux groupes électrogènes, entraînant par la même occasion un surcoût des prix de vente alors que le Gouvernement a pris des mesures tendant à amortir l'impact de la flambée des prix il n y a pas si longtemps.

 

           Alors que le Gouvernement· s'emploie à ramener la sécurité dans nos quartiers, cette situation, si elle devait perdurer, entraînerait,  une recrudescence du grand banditisme remettant en cause le climat de sécurité, retrouvée dans la capitale et ses environs. Notre Administration, déjà peu performante, n'améliorera certainement pas, ses prestations avec des incessantes coupures d'électricité.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Nous ne sommes pas loin d'une crise humanitaire qui nécessite une réponse urgente. Il serait inutile d'épiloguer sur les causes de la crise.

 

Nous, Gouvernement, nous centrafricains, en sommes conscients et nous en sommes les responsables !

Aujourd'hui et maintenant, cette question ne se pose pas. Nous devons ensemble avec vous· trouver les solutions intermédiaires de, sauver les vies humaines en attendant de trouver des dénouements durables.

 

Mesdames, Messieurs,

 

C'est dans ce contexte exceptionnel, que la République centrafricaine, par ma voix, lance un appel, à ses partenaires que vous êtes pour une contribution exceptionnelle en nous dotant de générateurs  d'électricité de grande capacité pouvant alimenter nos hôpitaux, la Société de Distribution d'Eaux en Centrafrique (SODECA), l'Administration afin d'arrêter  l'hémorragie et d'éviter le pire.

 

Je vous remercie

 

 Ndlr. Centrafrique-Presse : Pathétique appel...!!!  Et dire que pendant la rébellion de Bozizé, ses hordes avaient même un temps envisagé comme ultime recours pour faire partir Patassé, songé à faire sauter la centrale hydroélectrique de Boali qui alimente la ville de Bangui.!!! Dieu merci, ils ne l'avaient pas fait mais ils n'en étaient pas loin. A présent, par leur sens aigu de la prédation, leur tribalisme et népotisme exacerbés, les soi-disant "libérateurs" ont réussi à arrêter toutes les machines génératrices de courant électrique de l'ENERCA, non seulement à Boali mais aussi à Bangui. L'argument facile de tout rejeter sur l'ancien régime ne peut plus être avancé en l'occurence car il ne peut convaincre personne, réduits qu'ils sont maintenant à la mendicité internationale !!! Cela ne fait que corser leur désastreux bilan au tribunal de l'histoire.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 19:55

 

 
Source: humanitaire et de développement de partenariat équipe - République centrafricaine (RCA HDPT) Date: 09 juil. 2008

 
Brock par le PNUD Boddie


Le Premier ministre lance un appel d'urgence





Bangui, République centrafricaine - Faustin Touadera, Premier Ministre de la République centrafricaine, a publié un appel d'urgence pour un appui international à la suite d'une défaillance catastrophique du pays du réseau électrique. Après près de 60 années de service et l'entretien irrégulier, au mieux, et malgré les offres des principaux donateurs à aider au cours des derniers mois, la faiblesse des infrastructures électriques de la République centrafricaine a pris un pas de plus vers l'effondrement total. Les délestages, souvent de plus de 24 heures, ont plongé la capitale dans l'obscurité presque complète.


Touadera demande des groupes électrogènes de grande capacité à livrer immédiatement à Bangui pour se prémunir contre les problèmes de santé, d'hygiène et de sécurité: sans électricité, l'eau potable, fournir un minimum de soins médicaux et le maintien de la sécurité deviendra pratiquement impossible. Il est en outre demandé que les générateurs offerts puissent spécifiquement équiper les hôpitaux et la station de pompage d'eau de Bangui afin d'éviter le pire et de parer immédiatement aux conséquences de la crise imminente. L'ONU est en train d'évaluer la situation et des conclusions préliminaires donnent à penser que bon nombre d’installations essentielles ont des générateurs: le problème semble être que les institutions n'ont pas d'argent pour acheter du carburant.


Pour aggraver encore les choses, en raison de la crise en cours, les entreprises et les citoyens se tournent vers  les générateurs à essence. Il s'agit d'alimenter les craintes d'inflation pour les marchandises de toutes sortes, comme la plupart des biens sont livrés à la République centrafricaine par camion de l'extérieur du pays (y compris l'essence). Sachant qu'il existe déjà une pénurie de carburant dans toute la RCA, cela ne fera qu'ajouter à la fragilité de la situation.

 
Le problème provient en grande partie de la vieille et mal entretenue infrastructure électrique du pays. Deux centrales hydroélectriques, à environ 70 km de Bangui, fournissent la plus grande partie de l'énergie consommée en RCA. Les deux usines sont considérées comme étant complètement délabrées, ayant seulement reçu des réparations mineures depuis qu'elles ont été construites: un en 1954 et l'autre en 1976. Les générateurs de secours sont également dans un état de délabrement avancé, avec seulement un groupe électrogène opérationnel sur six. Cette crise de l'énergie de plus en plus liée à la crise humanitaire en cours dans le Nord. Touadera fait appel à l'aide d'urgence voire même d’une extrême d'urgence.

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 18:45





Les nominations familiales et tribalistes bozizéennes se poursuivent

 

Bangui, 9 juillet 08 (C.A.P) - Ndoutingaï par ci, Ndoutingaï par là...C’est son ministre d’Etat chargé des mines et de l’hydraulique, l’inamovible neveu Sylvain Ndoutingaï dont l’incompétence a plongé depuis plusieurs jours la capitale dans l’obscurité totale, que Bozizé vient de désigner selon les termes du décret signé ce jour, pour assurer l’intérim du ministre des logements, de l’urbanisme et des édifices publics, l’autre tristement célèbre Jean Serges Wafio alias « mo ouara mo tè biani » que le même Bozizé a fait nommer à la CEMAC comme commissaire chargé du programme du marché commun. Au lieu d’un intérim, Bozizé aurait dû tant qu’à faire, confier purement et simplement le ministère des logements à Ndoutingaï qui le cumulerait avec celui des mines afin que la boucle tribaliste et népotiste soit bouclée.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 03:49



 



                                                           Le neveu et tout puissant ministre d'Etat Ndoutingaï


Depuis son coup d’Etat du 15 mars 2003, Bozizé a déclaré être venu pour « libérer » les Centrafricains des méfaits et de la mauvaise gestion du président Ange Félix Patassé et de son parti le MLPC. Certains naïfs avaient applaudi des deux mains. Bozizé avait promis le Pérou aux Centrafricains. Aujourd’hui, un peu plus de cinq ans après, c’est la grande désillusion, le désenchantement. La faillite est totale, à telle enseigne que le courant électrique et l’eau courante manquent à présent cruellement à la ville de Bangui. Cela vient ajouter des difficultés supplémentaires à la détresse déjà indescriptible des banguissois. Du jamais vu ! Même au plus fort moment des mutineries de 1996, des rébellions et nombreuses tentatives de coup d’Etat de Kolingba et du même Bozizé, ni le courant électrique, ni l’eau, ni le téléphone, n’ont connu d’interruption.

 

Or depuis le triomphe de la  prétendue « libération » à la Bozizé, c’est son neveu, le tristement célèbre et indéboulonnable Sylvain Ndoutingaï qui règne à la tête du département des mines et de l’hydraulique jusqu’à ce jour. Dès le lendemain de la pseudo « libération », une cascade de nominations selon des critères non pas de compétence mais essentiellement tribalistes voir claniques, a plombé l’organigramme de l’ENERCA et de la SODECA, deux entreprises pourtant en position de monopole pour la production et la commercialisation du courant électrique et l’eau potable.

 

Les Centrafricains ont encore en mémoire, les turpitudes et la voracité financière d’un certain Jean Serges Wafio que Bozizé avait choisi de placer un moment à la direction générale de l’ENERCA avec les conséquences que l’on sait. Wafio a fini par partir de là, malgré lui mais d’autres Wafio sont toujours là. L’organigramme de l’ENERCA pullulent de noms en Féi…, Fio…, Ngai…, Zoui…etc…, des individus pas toujours à la hauteur des postes qu’ils occupent, se plaignent les banguissois.

 

Pendant ce temps et devant l’ampleur du sinistre du courant électrique qui empêche aussi la fourniture de l’eau, le neveu ministre d’Etat de Bozizé, Sylvain Ndoutingaï, se mure dans un silence assourdissant et imperturbablement,  ouvre et clôture un atelier de validation du rapport sur l’alimentation en eau potable. La directrice générale par intérim de l’ENERCA, une certain Kofio Elisabeth, trouve comme seule explication à la longue panne de fourniture du courant, la vétusté des machines de Boali et Bangui.  Pour divertir les banguissois, on procède à l’arrestation de quelques prétendus coupables de sabotage, qui ne sont en fait que des parents de Bozizé à qui on aurait remis de l’argent pour acquérir des pièces de rechange des machines de l’ENERCA mais qui auraient commis de malversations financières.  

 

Les graves difficultés actuelles de fourniture du courant électrique et d’eau potable à la ville de Bangui sont la preuve de l’échec et de l’incapacité structurelle de Bozizé et son clan familial  de gérer un pays comme la République centrafricaine. Vouloir le pouvoir est une chose. Gérer un pays pour le bien-être de ses fils en est une autre. Bozizé n’avait, n’a et n’aura en réalité aucun projet noble pour le développement de ce pays. Il n’était mu que par une insatiable envie d’accéder au fauteuil présidentiel pour son enrichissement personnel. A présent qu’il y est, son seul souci est de s’en mettre plein le portefeuille et les comptes bancaires qu’il a ouverts ici et là en Europe, notamment en Suisse, et qu’il a bien garnis.

 

Que les banguissois soient durablement dans l’obscurité, ce n’est point son problème ni celui de Ndoutingaï. C’est le pauvre premier ministre Touadéra qui se voit obligé de lancer des appels pathétiques à la communauté internationale pour la fourniture en urgence de groupe électrogènes de grande capacité. Aucun Centrafricain n’est aujourd’hui dupe des discours démagogiques de Bozizé. Ils ont été un temps, abusés mais les voilà maintenant avisés. Son masque de « libérateur » est définitivement tombé pour laisser apparaître son vrai visage.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 03:46



 

Bangui, 05 juil (ACAP) - Le directeur général de la brasserie Mocaf, M. Brémaud, a annoncé vendredi 04 juillet 2008 à Bangui, la décision de sa société de « reconsidérer » les prix de ses produits pour faire face à la « déficience » de l'Energie Centrafricaine (Enerca), en difficulté d'alimentation depuis deux semaines.

 

Selon M. Brémaud, ces mesures permettent de « dégager des prix qui répondent partiellement à nos besoins d'augmentation en fonction de l'évolution du coût des matières premières, mais également en fonction des charges exceptionnelles que nous avons à supporter aujourd'hui pour compenser les déficits d'alimentation en énergie de la brasserie ».

« Je ne vous cache pas qu'aujourd'hui, les besoins en énergie représentent un financement journalier de plus d'un million et demi en gaz oïl pour suppléer aux déficiences de l'Enerca. Ce coût devient insupportable et nous avons été obligés de reconsidérer nos prix de vente », a-t-il déclaré.


« Nous avons fait pour notre part un certain nombre d'efforts de manière à ce que ce prix de vente n'ait pas un impact trop important au niveau du consommateur et cette concertation, cette séance de travail qui nous ont permis d'aboutir sur un accord général », a-t-il ajouté.

 
Il a expliqué que cette décision intervient à l'issue des « séances de travail approfondies » entre l'association des grossistes avec l'assistance du ministère du commerce et des personnels de la brasserie.

 
Notons que depuis deux semaines, l'Enerca ne produit plus que 8 mégawatts de courant contre 18 auparavant, en raison d'une panne sur ses équipements, avec pour conséquences de graves perturbations dans le fonctionnement des administrations, des entreprises et des infrastructures sociales.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 02:26




 

Source: La Fondation Reuters

Par Joe Bavier

OBO, République centrafricaine, 8 Juillet (Reuters) - Enlevés, volés et violés cette année par des raids rebelles ougandais, Henriette et d'autres villageois à distance dans ce coin du sud-est de République centrafricaine vivent dans la peur quotidienne que leurs agresseurs vont revenir.


En Février et Mars, plusieurs centaines de combattants du groupe rebelle de l'Ouganda l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), ont pénétré en République centrafricaine depuis leur base de la forêt du nord de la République démocratique du Congo, ont pillé des maisons et enlevé de civils.


La violente incursion de la LRA dans un des pays les plus inaccessibles a suscité les craintes d'ouverture d'un nouveau front dans  l’enchevêtrement de conflits impliquant le Soudan, le Congo et l'Ouganda, dont les frontières convergent au cœur de l'Afrique.

 
Les fonctionnaires de l'ONU ont admis le mois dernier tout en le craignant, que l’éventualité d’une offensive militaire conjointe des pays voisins contre la LRA comme possible stratégie si les rebelles ne se résolvent pas à la paix, pourrait les pousser à entrer en République centrafricaine.


"Le vaste sud-est a une très faible densité de population, avec une absence quasi-totale des autorités de l'Etat," a déclaré Toby Lanzer, coordonnateur humanitaire des Nations unies en République centrafricaine.


"S'il y avait des opérations militaires contre la LRA, il est fort probable qu'ils chercheraient refuge dans ce pays», a-t-il dit à Reuters.


Les combattants de la LRA, qui ont mené une des plus longues guérilla de l'Afrique contre le gouvernement de Kampala, ont enlevé environ 150 personnes en 10 jours de raid en Février-Mars entre Obo et Bambouti en République centrafricaine, pauvre ancienne colonie française.

 
Parmi les prisonniers, les hommes ont été contraints de transporter les biens pillés, mais la plupart étaient des femmes et des enfants qui, selon les fonctionnaires de l'ONU, ont été pris pour être utilisés comme esclaves sexuels et enfants soldats.

 
«Ils nous ont poussé hors de la maison et nous ont attaché une corde autour de la taille, il y avait déjà d'autres jointes à une ligne», a déclaré Henriette, 28 ans, dont le nom a été changé pour sa protection.


Elle a dit à Reuters que, dans Obo les assaillants de la LRA ont aussi enlevé sa fille de 14 ans. Après avoir marché toute la nuit à travers la brousse, le lendemain, les rebelles et leurs prisonniers transportant le butin pillé des maisons, se sont finalement arrêtés.


"C'est à ce moment que les viols ont commencé», dit Henriette. "Je pouvais entendre les femmes pleurer et crier tout autour ... toute la nuit. Un rebelle finit, se repose, puis revient. Ils y sont tous passés ... je ne sais pas combien  m'ont violé."

 

Véritable offensive

 
Apparue le lendemain avec sa fille et une douzaine d'autres, elle est revenue dans son village en République centrafricaine, mais est maintenant enceinte de quatre mois et attend les résultats d'un test de dépistage du VIH.


Les perspectives d'une véritable offensive militaire contre la LRA ont augmenté depuis l'échec de pourparlers pour mettre fin à deux décennies de rébellion. En avril, le chef de la LRA, l'auto-proclamé et mystique Joseph Kony, n'a pas réussi à prendre part à la signature d’un accord de paix.

 
Toutefois pour l'insaisissable Kony qui est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, un espoir de négociations existe de nouveau quand au début de ce mois, il a dit à l’émissaire des Nations unies Joachim Chissano, qu’il veut une autre réunion de paix.

Toby Lanzer a dit que si la LRA envahi ou est contrainte par la force militaire en République centrafricaine, la petite armée de ce pays serait mal préparée pour faire face à la menace.

Au moment de l’attaque de la LRA, l'armée de la République centrafricaine n'a pas eu un seul soldat posté dans le Sud-Est isolé.


Environ 100  éléments paramilitaires et de police ont été envoyés pour renforcer la sécurité dans la zone frontalière d’Obo.


Cela est trop peu pour rassurer Henriette qui dit qu'elle a des cauchemars la nuit sur les maraudeurs qui reviennent. "Le matin, je parle avec mes voisins, et ils ont tous le même cauchemar», a-t-elle dit.

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 01:35

 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) Date: 07 Jul 2008


Points saillants

 

- La FOMUC devient la FOMAC le 12 juillet

- Appel humanitaire pour l'énergie à Bangui

- 10 millions de dollars pour la RCA de la part du Fonds de consolidation de la paix

- De l'eau pure pour 10.000 habitants de Bouar

- Revue à mi-parcours du CAP 2008 : 114 millions de dollars requis

 

Contexte et sécurité

 

La FOMUC devient la FOMAC

 

Le Secrétaire général adjoint de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), l'Angolais Egidio De Sousa Santos, a affirmé le 1 juillet à Kinshasa que la cérémonie de transformation de la Force multinationale de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (FOMUC) en Force multinationale de la CEEAC (FOMAC) aura lieu le 12 juillet à Bangui.

 

M. de Sousa Santo a attesté qu'il visitait la République Démocratique du Congo (RDC), pays qui assure la présidence de la CEEAC, pour rendre compte au président Joseph Kabila de l'état d'avancement des préparatifs du transfert du commandement politique et opérationnel général de la force à la CEEAC. La FOMAC sera une force non permanente constituée des contingents militaires des Etats membres dont le but sera d'assurer les missions de paix et de sécurité en RCA et de faciliter l'aide humanitaire.

Actualités

 

Appel humanitaire pour l'énergie à Bangui

 

En faisant référence à l'insuffisance en provision d'électricité et d'eau qui frappe la capitale depuis deux semaines, le Premier Ministre, M. Faustin Touadéra a lancé un appel pour une aide humanitaire d'urgence le 2 juillet aux représentants des partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux. En particulier, il a demandé une contribution exceptionnelle de générateurs d'électricité de grande capacité pour alimenter les services gouvernementaux et sociaux essentiels.

 

$ 10 millions pour la consolidation de la paix

 

Inscrite à l'ordre du jour de la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies depuis le 12 juin dernier, la RCA vient de se voir octroyer une enveloppe de 10 millions de dollars par le Fonds de consolidation de la paix. Cette enveloppe sera utilisée pour répondre aux besoins immédiats en matière de réforme du secteur de sécurité, de la bonne gouvernance et l'état de droit, et de la revitalisation des communautés touchées par le conflit.

 

Un atelier pour la familiarisation avec le cadre opérationnel du Fonds de consolidation de la paix a été organisé le 1 juillet à Bangui par le Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec le Ministère de l'Economie, du plan et de la coopération internationale. L'atelier a réuni des membres des départements ministériels, des agences des Nations Unies, des ONG, ainsi que des organisations de la société civile.

 

Dans son discours d'ouverture, le Ministre d'Etat, Sylvain Maliko, a expliqué que le Fonds de consolidation de la paix est une structure mise en place par les Nations Unies pour aider les pays post-conflits à travers des interventions rapides dans les domaines critiques en matière de consolidation de la paix.

 

Aussi, en prélude à la tenue du Dialogue politique inclusif, le BONUCA a organisé du 25 au 28 juin, un atelier de formation sur les techniques de participation aux grandes rencontres à l'endroit des acteurs de la vie politique nationale. Avec cette formation, le BONUCA vise à outiller les différents protagonistes de la crise centrafricaine aux techniques appropriées de communication et de négociation.

 

Etude sur l'eau et l'assainissement en RCA

 

Le Gouvernement centrafricain a obtenu de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD) un million d'euros pour réaliser une étude préparatoire sur l'alimentation en eau potable des chefs-lieux des 16 préfectures du pays. L'objectif de l'étude est de définir des projets qui peuvent contribuer à la satisfaction durable des besoins en eau potable, à l'évacuation des eaux usées, et à la collecte des ordures.

 

De l'eau pure pour les habitants de Bouar

 

En janvier 2008, l'ONG américaine Mercy Corps a ouvert un bureau à Bouar dans le nord ouest de la RCA et elle a commencé la mise en oeuvre d'un projet sur l'eau et l'éducation à l'hygiène. L'accès à l'eau pure est un problème clé dans la ville parce que le système urbain d'alimentation en eau n'est presque pas fonctionnel.

 

Depuis le mois de janvier, 25 éducateurs communautaires ont sensibilisé quelques 32.000 personnes sur l'importance de l'hygiène. Des consultations ont été conduites avec les habitants de 28 quartiers afin d'identifier les points d'eau susceptibles d'être améliorés et d'être transformés en puits communautaire. Hors les critères techniques, le propriétaire du point d'eau devrait consentir de signer un accord avec la communauté et ouvrir le puits à ses membres. A travers ce processus, 12 points d'eau ont été sélectionnés pour être transformé en puits communautaire. Ces derniers fournissent présentement de l'eau pure à plus de 10.000 habitants de Bouar.

 

Le projet est financé par le Fonds de réponse aux urgences (ERF) et les fonds propres de Mercy Corps. Suite à ce succès, l'ONG a obtenu des fonds additionnels de l'ERF pour l'expansion de l'éducation à l'hygiène aux populations dans les villages autour de Bouar et pour davantage améliorer l'infrastructure sanitaire de la ville. Trois forages, six pompes d'eau et l'amélioration de 12 autres puits communautaires sont planifiés dans le cadre du projet de suivi. Pour en savoir plus: jhanson@cr.mercycorps.org

 

187 membres des APE formés à Batangafo

 

Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) exécute un projet d'éducation d'urgence répondant aux besoins de 12.000 enfants dans la préfecture de l'Ouham dans le nord ouest du pays. Dans ce cadre, l'ONG a organisé une formation de quatre jours du 17 au 20 juin pour les membres exécutifs des Associations des Parents d'Elèves (APE) de 40 écoles dans le triangle Batangafo, Kabo et Ouandago et le long des axes au nord, à l'ouest et au sud de Batangafo.

Des 200 membres des APE invités, un total de 187 participants, dont 49 femmes, ont assisté à la formation. Les formateurs du Centre pédagogique régional à Bossangoa, qui avaient participé auparavant à une formation des formateurs animée par des spécialistes externes du NRC, ont conduit les sessions. Pour en savoir plus: country.director@car.nrc.no

Coordination

 

Revue à mi-parcours du CAP 2008

 

Pour la deuxième partie de 2008, la stratégie humanitaire a été conçue en présumant que les accords de paix conclus seront respectés tandis que la criminalité, les incursions étrangères, les accrochages entres bergers nomades et paysans et les autres sources de violence continueront à créer des besoins humanitaires.

Basé sur le Cadre d'analyse des besoins, qui consolide toutes les données disponibles dans un seul document détaillé et analytique, le HDPT a révisé sa stratégie pour la deuxième partie de 2008. Les priorités stratégiques générales demeurent les mêmes – fournir de la protection et une assistance d'urgence et favoriser le lien avec le relèvement et le développement - pendant que les objectifs et les projets de chaque secteur ont été révisés avec rigueur.

 

REVUE A MI-PARCOURS DU CAP 2008 EN BREF

 

Nombre de personnes à assister

1 million

 

Nombre d'agences ayant lancé l'appel
- Agences des Nations Unies
- ONG

33
11
22

 
 

Nombre de projets

83

 

Total de financements requis

114.04 millions $

 

Financements requis pour les projets
de priorité immédiate

4.98 millions $

 

Financements requis pour les projets de
priorité haute

13.61 millions $

 

Financements promis

70.68 millions $

 

% couvert

62 %

 

 

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA


Nancy Snauwaert snauwaert@un.org |+236 75 54 22 78


Gisèle Willybiro willybiro@un.org |+236 75 54 90 31

 



 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 01:13

Le silence cynique cruel et inhumain du Pouvoir face à la crise d’électricité à Bangui

Déclaration n°17/ADP/08

 

(08/07/2008)

 
L'ADP constate avec une profonde désapprobation et amertume, le cynisme inimaginable et inhumain du pouvoir face aux conséquences multidimensionnelles de l'absence totale d'électricité dans la ville de Bangui, capitale à la fois économique, politique, administrative, militaire, culturelle, en un mot centre concentrationnaire, macro céphalique du pays.

La rupture de la fourniture d'énergie électrique par l'ENERCA dont les installations sont vétustes, occasionne quotidiennement depuis plusieurs semaines d'innombrables décès dans les hôpitaux (blocs opératoires obligés d'utiliser la lampe tempête, services de maternité, de pédiatrie, des malades sous oxygène etc.), détruit une économie totalement moribonde, accentue l'insécurité déjà trop galopante, paralyse l'administration n'existant que de nom, coupe le pays du monde extérieur par l'absence de communications par Internet et téléphone, perturbe désagréablement la vie des habitants de BANGUI d'une manière générale.

Cette situation est la preuve incontestable d'une mauvaise gouvernance qui conduit la République Centrafricaine tout droit vers une décadence généralisée, une catastrophe qui se dessine à travers d'incessants signes annonciateurs.


En effet, si ce n'est pas l'eau qui fait défaut ou est impure à la consommation car, souvent non traitée par manque de produits, donc rendant la population malade, c'est le tour de l'électricité, avec les conséquences citées ci-dessus. Si ce n'est pas la mort par maladie ou simplement manque de moyens pour les soins du fait des arriérés de salaires, c'est la faim qui tue, comme le prouve fréquemment le cas des retraités devant le Trésor Public, à quelques mètres du Palais Présidentiel pendant l'attente hypothétique du paiement insignifiant d'un trimestre de pension.

Si ce ne sont pas des affrontements entre rebelles et forces de défense qui occasionnent la mort massive d'innocentes populations, ce sont les braquages quotidiens à main armée, le plaisir de donner gratuitement et impunément la mort par des soldats inciviques en ville, aux multiples barrages routiers, partout dans le pays.


La liste macabre des causes de la mort au sein de la population centrafricaine est longue et pénible mais ne semble pas émouvoir ceux qui gouvernent le pays, ayant plus de préoccupations égoïstes que le sort du peuple. La rupture de la fourniture d'électricité par l'ENERCA, dont les installations sont parfaitement connues comme étant déjà vétustes, n'est nullement un problème imprévisible ou nouveau.

 

Les gesticulations actuelles du pouvoir tendant à procéder à des arrestations arbitraires du personnel de cette entreprise ne sont que de la pure diversion, n'ayant plus d'arguments trompeurs à fournir à la population pour cacher une carence aussi criminelle. Elles discréditent au contraire les mêmes autorités qui ont décoré le même personnel il n'y a pas longtemps et qui aujourd'hui se déjugent gravement en procédant même arbitrairement à son arrestation.

Déjà en 1993, le Ministre des Transports de l'époque (actuellement Président National de l'ADP), avait attiré par plusieurs notes successives l'attention de l'Etat centrafricain sur les conclusions d'une étude selon lesquelles la capitale BANGUI n'allait plus être alimentée par les installations de BOALI en 2005, car devant à cette date être à la limite de leur production, donc vétustes.


En effet, en 1993, des études avaient bien prévu une croissance de 4,5% par an de la demande d'électricité.

Pour satisfaire une telle croissance, l'ENERCA devrait réaliser en 1995 l'usine de BOALI 3 pour un coût de 5 milliards CFA, notamment l'équipement du barrage de régulation de deux turbines de 5 Mw. Même réalisée, cette usine n'allait permettre de répondre à la demande que jusqu'au début des années 2000. Au-delà de cette date, l'électricité d'origine hydraulique n'allait provenir que soit d'un nouvel aménagement de la M'BALI (BOALI 4) devant dans ce cas représenter le double de BOALI 2, soit de la rivière LOBAYE dont le débit est plus régulier d'une saison à l'autre que la MBALI et l'OUBANGUI.


La solution retenue concernait l'OUBANGUI, notamment le site de PALAMBO car présentant de grands avantages, notamment l'amortissement des coûts fixes de l'ouvrage à la fois sur la production d'électricité et la régulation du transport fluvial, un potentiel de production beaucoup plus important que sur les autres cours d'eau, avec la possibilité de vendre l'énergie aux pays voisins.

 

La mise en service de BOALI 3 étant prévue à l'époque pour 1995, les projections avaient fait apparaître pour PALAMBO des besoins de réalisation par tranches de 7,5 Mw selon le calendrier suivant :


1ère Tranche : 1999 ; 2è Tranche : 2005 ; 3è Tranche : 2011 ; 4è Tranche : 2016.
Le barrage de PALAMBO estimé à l'époque à 67 milliards CFA dévalués devrait en plus de la production de l'électricité, permettre une retenue d'eau devant réguler le fleuve et assurer la navigation des bateaux en toute saison. Il devrait avoir une possibilité de chasse estimée à 1000m3/s en aval, soit 50 fois les capacités de BOALI.


La fourniture d'énergie devrait se faire à partir de six turbines pouvant être montées progressivement au fur et à mesure des besoins du pays. Même à la tête de la Mairie de BANGUI, le même ancien Ministre des Transports de l'époque s'est préoccupé de ce dossier en informant l'Etat centrafricain par une note du 12 Janvier 1996, des possibilités de réalisation du barrage de PALAMBO par différents financiers aux conditions suivantes :


Construction de l'ouvrage dont l'Etat demeure propriétaire au terme d'une période de remboursement de 15 à 20 ans ;


Remboursement par l'Etat des investissements sur une partie des produits de vente de l'énergie électrique une fois l'ouvrage réalisé et mis en service. Cette formule devrait avoir l'avantage de permettre à l'Etat de conserver intactes ses capacités d'emprunt vis-à-vis des bailleurs de fonds, aucune garantie ou aval n'étant requis de sa part pour le montage financier.

Indépendamment de la très large et durable couverture des besoins du pays en énergie électrique, de la vente de ce produit aux pays voisins, de la régulation du niveau du fleuve pour assurer la navigation des bateaux en toute saison, donc du désenclavement de la République Centrafricaine, le projet hydroélectrique de PALAMBO devrait également alimenter l'usine de production de ciment de BOBASSA qui nécessite une forte consommation d'énergie électrique. Tous ces dossiers existent mais sont malheureusement dans les tiroirs de l'Etat pendant que les problèmes d'électricité se sont accentués jusqu'à atteindre un niveau dont les dramatiques conséquences enferment aujourd'hui le pouvoir dans un silence irresponsable et inhumain.


Un pouvoir, rationnel doit être en avance sur les évènements afin d'éviter de se retrouver en mauvaise posture par manque de prévision, de clairvoyance. Un pouvoir qui navigue à vue, qui ne regarde pas plus loin que ses intérêts égoïstes, ne peut que conduire le pays vers la catastrophe comme celle qui se dessine très clairement en ce moment dans tous les domaines de la vie en Centrafrique. L'ADP condamne très fermement l'irresponsabilité du pouvoir dans la situation actuelle où la population centrafricaine n'a que des yeux pour pleurer les innombrables décès quotidiens dans les hôpitaux par suite de la négligence criminelle de ses propres dirigeants.


L'ADP estime que, même si le régime précédent n'a pas entièrement suivi les conclusions des études et propositions mentionnées ci-dessus, la continuité de l'Etat ainsi que l'approche de l'échéance de la rupture totale des installations de BOALI prévue pour 2005 devraient amener le pouvoir en place à tout mettre en œuvre pour éviter le drame actuel, n'ayant réellement pas manqué de moyens entre le 15 mars 2003 et aujourd'hui.



Fait à BANGUI le 05 Juillet 2008


Le Président National


Emmanuel Olivier GABIRAULT

 

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 13:08

 




Le président gabonais de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a été transporté à l'hôpital lundi à Sapporo (Japon) en raison de problèmes de santé survenus alors qu'il participait à une réunion avec les dirigeants du G8, a indiqué un responsable japonais.

 

Jean Ping participait à Toyako, dans l'île japonaise de Hokkaido, à une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) et ceux de sept pays africains (Afrique du Sud, Algérie, Ethiopie, Ghana, Nigeria, Sénégal, Tanzanie).

 

Selon ce responsable, "nous avons formé une équipe pour s'occuper de lui et je pense qu'il est maintenant soigné", a souligné ce responsable qui s'exprimait sous couvert d'anonymat. Il n'a donné aucune précision sur la nature et la cause du malaise.

Jean Ping, 65 ans, ancien vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Gabon, préside la commission de l'Union africaine depuis début 2008.

Publié le 7 July 2008.

 

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:55





Bakchich 07/07/2008

 

Pendant l’été, « Bakchich » revient sur les grandes sagas déroulées sous les yeux émerveillés de ses internautes au cours de ces douze derniers mois. En apéritif cette semaine, Sarkozy, la Françafrique et la rupture, incarnée par le retour en grâce de l’héritier des réseaux Foccart, le délicieux Robert Bourgi, l’une de nos mascottes.

 

Tout à sa préparation du fabuleux sommet de l’Union pour la Méditerranée que le monde arabe attend avec impatience, le Président Sarkozy prend tout de même un peu de temps pour ses pairs africains.

Au deuxième jour de la présidence française de l’Union Européenne, soit le 2 juillet dernier et comme l’avait annoncé Bakchich, le squatter de l’Elysée a reçu un grand ancien, avec qui il partage le délicieux plaisir des talonnettes : Papa Omar Bongo, président toujours bien élu du Gabon depuis 41 ans. Tout un symbole tant de l’importance du petit émirat pétrolier pour la France...que de la navigation à vue de la diplomatie française en Afrique.

"Aucune vision, aucun plan, il n’y a rien", se désolent les anciens crocodiles du marigot africain. Un seul se félicite cependant de la situation : l’avocat-conseil Robert Bourgi. Petit légataire de Jacques Foccart, le patient tisserand des réseaux françafricains de la Ve république, "Bob" a eu très chaud. Malgré la clim’ violente de ses bureaux de l’avenue Pierre Ier de Serbie. Mais il a survécu...

Quand Sarko Ier , encore tout frétillant de rupture, alignait les appels à une "autre poiltique africaine", en 2006 et 2007, l’on ne donnait pas chère de la peau de "Bob la limace", derviche patenté de Chirac et Villepin pour toutes les missions africaines

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