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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 04:49






Cour pénale internationale une justice de riches !


(L'Humanité 17/07/2008)


      Le Procureur de la CPI Ocampo Moreno 

Avant que la CPI ne voie réellement le jour en 2002, Washington en particulier a exercé d’énormes pressions - suspension de l’aide économique et financière, d’avantages douaniers, etc. - à de nombreux pays afin de faire capoter sa création. Il n’empêche, les États-Unis ont trouvé le moyen de contourner la CPI : ils ont multiplié les accords bilatéraux avec des États tiers garantissant que les militaires américains coupables de crimes de guerre soient rapatriés aux États-Unis pour y être jugés. C’est le cas aujourd’hui de l’Irak et de l’Afghanistan. De cette manière, ils échappent à la juridiction internationale !

 

En d’autres termes, les ressortissants des États puissants sont au-dessus des lois internationales. De plus, le Conseil de sécurité qu’ils contrôlent peut annuler une procédure lancée par la CPI contre l’un de leurs ressortissants. En résumé, seuls les petits pays sont passibles de la CPI. Les puissants peuvent dormir tranquilles !

 

H. Z. © Copyright L'Humanité

 

 

La CPI ne vise que des dirigeants des pays pauvres


(Fraternité-Matin 17/07/2008)

 

La Cour pénale internationale (CPI) ne vise que des dirigeants des Etats pauvres, estime l’universitaire et homme politique nigérien Mamoudou Djibo qui qualifie de “dangereux” le mandat d’arrêt réclamé contre le président soudanais Omar el-Béchir.


Le mandat d’arrêt réclamé par le procureur de la CPI est “sélectif” et la CPI ne vise “uniquement qu’une clientèle du tiers monde”, a déclaré à la radio Mamoudou Djibo.

“Personne n’a été ému par les massacres (des camps palestiniens au Liban) de Sabra et Chatila (...) et tout le monde se tait sur l’embargo dans la bande de Gaza, c’est aussi du génocide !”, a-t-il dit.

 
M. Djibo, qui dirige un parti de la coalition au pouvoir au Niger, dénonce aussi “le silence” de la communauté internationale sur la situation en Afghanistan et en Irak: “S’il y a une justice internationale, elle doit être égale pour tous et ne doit pas seulement viser les chefs d’Etat des pays sous-développés”l.


Pour sa part, Issoufou Bachar, président d’honneur d’un collectif d’associations musulmanes nigériennes, accuse “l’impérialisme américain” de mener “une lutte contre l’islam et pour le pétrole” au Soudan.


AFP

© Copyright Fraternite-Matin

 

 

 

 

La CPI: une «justice à deux vitesses », qui vise en priorité les Africains ?

 

(Camer.be 17/07/2008)


La demande d'inculpation formulée lundi dernier par Luis Moreno Ocampo le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) continue de défrayer la chronique au sein des médias africains et internationaux qui commentent diversement l'événement. Cette inculpation du président soudanais divise également les Africains et la Communauté internationale. Plusieurs d’entre eux redoutent que ce mandat d'arrêt puisse constituer un obstacle face au processus de paix au Soudan et suggèrent plutôt que la CPI soit dépolitisée pour éviter d'embraser davantage les Etats africains.


Très embarrassée, et même en colère contre le procureur Moreno-Ocampo, l’Union africaine a dépêché, le 15 juillet dernier, un émissaire à Khartoum pour tenter de désamorcer la crise. Un panel de trois juges de la CPI doit statuer, sous trois mois, sur la requête du magistrat argentin, et l’Union Africaine table, selon l’un de ses responsables, sur une «décision plus sage» de leur part.


Officiellement, telle que nous pouvons le lire sur le site internet de l’organisation panafricaine, elle se dit favorable «au principe de la lutte contre l’impunité», mais à condition qu’elle ne compromette pas «les efforts visant à promouvoir une paix durable sur le continent». Derrière la langue de bois officielle perce la colère : «Nous essayons de rétablir la paix sur le terrain, et c’est le moment que choisit le procureur Ocampo pour jeter de l’huile sur le feu !» déplore-t-on au sein de l’Union Africaine.

 
L’Union Africaine dénonce également une «justice à deux vitesses», qui vise en priorité les Africains. Quatre responsables de la République démocratique du Congo (RDC) - dont le chef de milice Thomas Lubanga et l’ex-vice-président Jean-Pierre Bemba sont détenus à La Haye. La CPI a, par ailleurs, lancé des mandats d’arrêt contre les chefs rebelles de l’Armée de résistance du seigneur en Ouganda. Et avait déjà lancé deux mandats d’arrêt contre deux Soudanais, dont un ministre, restés lettre morte. «A croire qu’on ne commet des crimes que sur notre continent !» grince un responsable africain. Pour lui, la compétence universelle de la CPI se limite en somme à une compétence africaine.


Dans un communiqué rendu public mardi dernier dont Camer.be a pu s’en procurer copie, l'Union Africaine exprime «sa profonde conviction quant à la nécessité de poursuivre la recherche de la justice de manière à ne pas entraver ou compromettre les efforts visant à promouvoir une paix durable sur le continent.»


La force conjointe ONU-Union africaine, la Minuad, chargée de favoriser le retour à la paix au Darfour, redoutant le pire, a décidé de retirer son personnel non essentiel dans cette province de l'Ouest du Soudan.


L'Egypte, par la voix de son ministre des Affaires étrangères a fait savoir tacitement que traiter de manière illégitime avec le Soudan risquera d'entraver la stabilité dans la région. Idem pour Roland Marchal, chargé de recherche au CNRS, basé au CERI-Sciences Po Paris, joint par la rédaction de Le Monde, il affirme que la demande de mandat d'arrêt international visant le président soudanais, Omar Al-Bachir, n'est pas fondée légalement et risque de remettre en cause les efforts de paix au Darfour.


Les Américains n'ont jamais été très enthousiastes vis-à-vis de la CPI, dont ils n'ont pas voté la création. L'administration Bush a beaucoup œuvré contre cette juridication et s'était même abstenue, avec la Chine, lors du vote [au conseil de sécurité de l'ONU de la résolution permettant la saisie de la CPI sur le Darfour. Dans leur idée, il s'agissait simplement d'envoyer un message fort à Khartoum pour obtenir une résolution rapide du conflit. Jamais ils n'avaient imaginé que la CPI irait aussi loin.


Sous la plume de Thomas Hofnung du journal Libération, l’on peut lire que ce mandat d’arrêt délivré par la CPI contre le président soudanais illustre le fossé grandissant entre les Occidentaux et les Africains, également tangible sur le cas du Zimbabwe.


Quatre responsables de la République démocratique du Congo (RDC) - dont le chef de milice Thomas Lubanga et l’ex-vice-président Jean-Pierre Bemba - sont détenus à La Haye. La CPI a, par ailleurs, lancé des mandats d’arrêt contre les chefs rebelles de l’Armée de résistance du seigneur en Ouganda. Et avait déjà lancé deux mandats d’arrêt contre deux Soudanais, dont un ministre, restés lettre morte. «A croire qu’on ne commet des crimes que sur notre continent !» grince un responsable africain. Pour lui, la compétence universelle de la CPI se limite en somme à une compétence africaine.


En définitive, bon nombre des personnes s'interrogent sur l'opportunité qu'il y a d'inculper un président en exercice dans un pays en proie à la violence. Elles suggèrent que la CPI soit dépolitisée pour éviter d'embraser davantage les Etats africains.


Quid la CPI


La Cour pénale internationale (CPI), sise à La Haye, aux Pays-Bas, est le premier tribunal permanent destiné à juger les auteurs de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il s'agit d'une cour indépendante et non d'une instance des Nations unies. Elle a été créée par le Statut de Rome, adopté le 17 juillet 1998. Ce texte est entré en vigueur avec la ratification des 60 premiers Etats signataires le 1er juillet 2002. Le Soudan ne fait pas partie des 106 Etats Parties actuels, tout comme les Etats-Unis, la Russie ou la Chine.

La CPI est une instance de dernier recours. Elle n'agit que lorsque des procédures ne sont pas menées par la justice nationale d'un pays, ou dans le cas où celle-ci ne le seraient pas "de bonne foi". Elle peut juger des individus inculpés de chefs graves comme génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, commis après 2002. Le Conseil de sécurité de l'ONU peut demander l'ouverture d'une enquête par la CPI.


Composition: les 18 juges de la CPI sont élus pour des mandats de trois à neuf ans. Le procureur en chef est l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, ancien magistrat qui a combattu la corruption et la junte militaire dans son pays. Le président de la cour est le Canadien Philippe Kirsch.

© Camer.be : Hugues SEUMO

© Copyright Camer.be

 

 

Jean-Paul Ngoupandé Ancien Premier ministre centrafricain

 

écouter 05 min

 

«Pour faire la paix en Afrique dans les régions troublées comme le Darfour, il faut parler entre ennemis. Si on utilise un moyen déloyal pour neutraliser un des belligérants, le dialogue ne sera plus possible.»

 

Y aurait-il une justice à 2 vitesses ? Y aurait-il une justice pour les Africains et une autre pour le reste du monde ? Ce sentiment s'est répandu comme une trainée de poudre sur tout le continent depuis la demande d'un mandat d'arrêt contre le président soudanais par la Cour pénale internationale (CPI) en début de semaine. Un sentiment d'impérialisme judiciaire de la part des Africains, comme l'explique Jean-Paul Ngoupandé, écrivain et ancien Premier ministre centrafricain.


RFI  17 juillet 2008 par  Christine Muratet

 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 04:47

 

 

 

APA Bangui 2008-07-17 (Centrafrique) Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Toby Lanzer, a déploré, au cours d’une conférence de presse, mercredi à Bangui, l’extrême pauvreté de la population centrafricaine, caractérisée par «la misère et une violence très aiguë».

 

Selon le Rapport national sur le développement humain de 2008, «la situation en République Centrafricaine est dramatique, car deux personnes sur trois survivent avec 400 FCFA par jour », a indiqué M. Lanzer, arrivé au terme de son mandat de deux ans en Centrafrique, pays enclavé d’Afrique centrale peuplé de 3,5 millions d’habitants et qui s’étend sur une superficie de 622.984km2.

 

«Le défi, pour le gouvernement, est de faire en sorte que le Centrafricain puisse mieux vivre», a-t-il dit, soulignant que «le destin de la République centrafricaine est entre les mains de son peuple et non dans les mains de la communauté internationale».

 

«Avec la signature de l’accord global de paix, le 21 juin dernier à Libreville, au Gabon, entre le gouvernement et les groupes politico-militaires, le gouvernement a maintenant la possibilité de garantir une stabilité de paix en Centrafrique pour que les bailleurs de fonds puissent venir investir dans le pays afin, de réduire la pauvreté très frappante», a-t-il souligné.

 

Le représentant du PNUD a appelé le gouvernement centrafricain à procéder le plus rapidement possible à la démobilisation et à la réinsertion des combattants soit dans les Forces armées centrafricaines (FACA), soit dans leurs communautés locales, afin d’apaiser la population.

 

M. Lanzer a joué un rôle déterminant dans le réengagement de institutions de Bretton Woods en RCA ainsi que dans l’élaboration du Document de stratégie de la réduction de la pauvreté (DSRP), principal document de référence de la table-ronde des bailleurs de fonds de la RCA réunie à Bruxelles (Belgique), le 26 octobre 2007.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 04:44

 

Bangui, 16 juil.(ACAP)-quatre vingt étudiants de cours biblique de Bangui ont reçu leur parchemin, mercredi 16 juillet 2008, au Centre Béoko, lors de la célébration du 7ème anniversaire de l'ong Ambassade Chrétienne, en présence de trois membres du Gouvernement, du Pasteur Ambassadeur Josué Binoua et de M.Christian Caron, président du conseil d'administration de l'Ambassade Chrétienne venu pour la circonstance.

 





         Josué Binoua

Cette célébration a vu la participation d'une centaine de membres de l'Association des évangéliques de Centrafrique (AEC), de l'église Maranatha en France et de quelques chrétiens congolais à cette manifestation.

 
Le pasteur Ambassadeur Josué Binoua a remercié les membre du Gouvernement qui ont accepté de prendre part a cette cérémonie, ce remerciement s'adresse aussi au couple Caron et tous ceux qui ont œuvré pour la bonne marche de cette célébration, il a demandé aux adeptes de se mobiliser afin de lutter contre la pauvreté.


Il a souligné que l'Ambassade Chrétienne a pour mission d'aider la population centrafricaine à s'auto prendre en charge par la micro finance, la création d'activités génératrices de revenus, rappelant que son institution a eu à former un certain nombre de cadres qui sont intégrés dans la fonction publique.


L'une des missions consiste à servir les autres et aussi de servir le bon Dieu.


Le Pasteur Christian Caron, président du conseil d'administration de l'Ambassade Chrétienne a pour sa part indiqué que les sept ans d'existence permettent d'évaluer le bilan des activités passées. « nous sommes témoin nous sommes engagés à plaider et agir aux coté du peuple centrafricain tout en donnant la lumière a leurs actions. », a-t-il a expliqué.


Le président du Haut Conseil de la Communication (HCC), M. Pierre Sammy Mackfoy, a quant a lui félicité les jeunes français qui sont venus pour la circonstance et pour leur aide matérielle et financière.

 
Il a également annoncé que pour la plupart les étrangers qui arrivent à Bangui viennent dans le cadre d'exploitation de nos richesses, mais il est surpris de voir les jeunes chrétiens qui abandonnent leur études pour œuvrer pour les autres, ce geste témoigne l'amour de ceux-ci envers le peuple centrafricain, a-t-il conclu.

 
Il convient de noter que l'Ambassade Chrétienne est une ong confessionnelle qui a vu le jour en 2001.

 

 

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:12



 


                            Toby Lanzer

APA Bangui 2008-07-16 (Centrafrique) Les bailleurs de fonds ont déjà mobilisé 11 millions de dollars sur les 114 millions prévus dans le cadre du fonds commun humanitaire pour la Centrafrique, a déclaré, mercredi, le coordonnateur humanitaire des Nations unies à Bangui, Toby Lanzer.

 

A l’occasion du lancement de la revue à mi-parcours du Programme d’aide coordonné pour la République centrafricaine, M. Lanzer a expliqué que le Fonds commun humanitaire a bénéficié à chacun des 80 projets du Programme d’aide coordonné des six secteurs prioritaires que sont notamment l’éducation, la sécurité alimentaire, la santé, la protection, l’eau et l’assainissement.

 

Dans le cadre de ce programme, le Comité international de la croix rouge (CICR) va doter l’hôpital communautaire d’un groupe électrogène pour pallier les délestages intempestifs, a indiqué, pour sa part, le chef de délégation du CICR, M. Jean Nicolas Marti. M. Marti a déploré l’austérité et l’absence d’équipements dans les prisons et les hôpitaux de la capitale centrafricaine.

 

La présence des organisations humanitaires a contribué à la diminution des cas de violations des droits de l’homme dans les zones de conflits en Centrafrique. Les organisations humanitaires ont multiplié de manière exponentielle le nombre de programmes fournissant une assistance aux victimes des viols et autres violences.

 

Environ le tiers des 305.000 Centrafricains aujourd’hui réfugiés ou déplacés ont été obligés de fuir leurs villages à cause du banditisme et non en raison de la situation politique intérieure.

Quelque 45.000 Centrafricains sont réfugiés au Cameroun et des dizaines de milliers d’autres au Tchad. En février et mars derniers, 10.000 Centrafricains ont fui vers le Tchad et un cinquième camp de réfugiés centrafricains a été aménagé au sud de ce pays en mai dernier.

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:11




(Le Temps.ch 15/07/2008)

 
Le principal parti de l’opposition en Centrafrique, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), a demandé lundi la “démission” du président François Bozizé, l’accusant notamment de “parjure” dans un communiqué à l’AFP.


“Le bureau politique du MLPC, conscient de la nécessité et de l’urgence de mettre un terme à la souffrance du peuple et à cette descente aux enfers, exige la démission pure et simple du général François Bozizé pour parjure, forfaiture faillite et trahison”, selon le communiqué signé par le premier vice-président du MLPC, Gabriel Koyambounou.


Ce parti, au pouvoir de 1993 à 2003 quand Ange-Félix Patassé était président de la République avant d’être renversé par le général Bozizé, dénonce en particulier l’”insécurité” dans le pays.


Le MLPC, présidé par l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, estime que “s’il y a un domaine” où M. Bozizé “a essuyé un échec retentissant, c’est bien celui de la sécurité”.

AFP

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:08



 









   Mme Willemine Dallot Béfio ici accroupie


Journalexpress.ca  16 juillet 2008 à 11:15

 

L’école Montessori Drummond a profité de sa fête de fin d’année sous le thème de «Merveilleuse Afrique» pour annoncer qu’elle versera la somme de 1600 $ à l’école maternelle moderne de Boali Chûtes, située dans le petit village de Boali, en République centrafricaine.

L’idée a été inspirée par un jumelage entre les deux écoles, en janvier 2008, proposé par Willemine Dallot-Béfio, présidente de l’association Bonne action nature et santé (BANS) Canada.

Mme Dallot-Béfio, qui est née en Centrafrique et a fait ses études d'enseignante en Nouvelle-Écosse, demeure maintenant à Drummondville depuis huit ans. Boali est le village natal de son père.


Grâce à la branche de BANS en France, l’école de Boali Chûtes a rouvert ses portes en juillet 2007 après avoir été fermée pendant quelques années pour des raisons financières.

L’aide apportée par Montessori Drummond permettra la réinstallation de l’électricité et de l’eau courante à l’école, l’achat de fournitures scolaires et l’installation d’un système d’alarme solaire pour sécuriser le matériel.


En effet, à cause de vols fréquents, l’institutrice ne peut pas laisser de matériel pédagogique dans sa classe, ce qui l’empêche d'enseigner selon l’approche Montessori dont elle a pourtant la formation.


«Les amis de Montessori Drummond, principalement les parents, ont été très généreux. Ils ont financé notre fête de fin d’année scolaire en sachant que les surplus seraient consacrés à l’école Montessori en Centrafrique», a fait savoir Françoise Monville Sauvage, directrice de l’école Montessori Drummond.


«Merci infiniment pour ce geste d'une grande générosité qui permettra à BANS d'aider l'école maternelle moderne de Boali Chûtes à continuer de se prendre en mains avec confiance tout en maintenant le lien qui se raffermit entre elle et l'école Montessori de Drummondville», a pour sa part ajouté Willemine Dallot-Béfio.

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:03



 

16/07/2008 19:10 par Yves Laurent Goma
 



         Monique Renéyo

La présidente de l’Association des centrafricains du Gabon (ACAG), Monique Reneyo a salué mardi à Libreville l’action de la Force multinationale de maintien de la paix en Centrafrique (FOMUC) dont le mandat qui a duré 6 ans a pris fin le week-end dernier et souhaité la bienvenue à la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX 1).


« Nous saluons les militaires gabonais qui ont dirigé cette force pendant six ans », souligne la déclaration de l’ACAG dont une copie est parvenue à Gabonpage.


« Pendant leur séjour en terre centrafricaine, les militaires gabonais ont fait montre d’un professionnalisme sans pareille. A Bangui, les populations civiles ont accueilli les soldats gabonais comme des frères à qui ils ont ouvert leur cœur et offert leur hospitalité », ajoute le texte.

« Sous le commandement du Gabon, les forces de la CEMAC ont apporté aux Centrafricains ce qui leur manquait. La paix, la liberté et la tranquillité. L’arrivée de ces forces a mis fin à la terreur qui régnait dans note pays, la Centrafrique », s’est réjouit l’ACAG.



Depuis la mise en place de cette force en décembre 2002, son état major a toujours été placé sous la tutelle d’un officier supérieur gabonais. Le dernier en date a été le général Auguste Roger Bibaye Itandas.


« Nous sommes fiers de ce que la FOMUC a fait pour notre pays. A travers la FOMUC, nous remercions le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba. C’est sous sa houlette que cette force avait été mise en place en 2002 », poursuit la déclaration.


« Nous nous souvenons des longues heures, voire des jours de tractations organisées par le doyen des chefs d’Etat africains pour convaincre ses paires de la sous région ainsi que la France. Le président Omar Bongo Ondimba a pesé de tout son poids pour que cette mission aboutisse. Il a su guider la mission qui s’est déroulée sans anicroche », rappelle l’ACAG.

Sur décision des chefs d’Etat de la sous région la FOMUC est passée sous la tutelle de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEEAC).


Samedi dernier, le passage de témoin a été effectif. Le général gabonais Auguste Roger Bibaye Itandas, dernier commandant de la FOMUC a transmis le flambeau à Hilaire Mokoko, le nouveau patron de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX 1).

« Comme l’ont fait les militaires, nous la communauté centrafricaine du Gabon, saluons le savoir faire et le travail accompli par le général Bibaye Itandas dans notre pays », indique la déclaration par laquelle les centrafricains demandent au président gabonais de « continuer à soutenir notre pays et la nouvelle force qui a remplacé la FOMUC ».


Martin Safou/ Gabonpage

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 14:41




 

Bangui, 14 juil. (ACAP)- Le ministre d'Etat à l'Economie, au Plan et à la Coopération internationale, M. Sylvain Maliko, a appelé, lors de la traditionnelle réception du 14 juillet, la France à mobiliser les partenaires de la République Centrafricaine pour aider le pays à "stabiliser et à assurer la sécurité à ses frontières et la protection de ses populations".

 

Répondant à une allocution de M. Alain Girma, Ambassadeur de France en Centrafrique, M. Maliko a indiqué qu' "il s'agit principalement du déploiement de leurs contingents et de la mise à leurs dispositions de moyens logistiques et financiers afin de faciliter la protection de nos populations de certaines régions exposées à de nouveaux dangers".


Il a également indiqué que les discussions engagées avec la France au sujet de la révision des accords de défense et de sécurité "se poursuivent dans une ambiance d'amitié, de compréhension et de franchise", se disant convaincu que "la vague de réformes lancées par les autorités françaises gagnera d'autres domaines".


Pour M. Girma, qui a qualifié d'encourageant le chemin parcouru en un par la République Centrafricaine, il est essentiel "que les efforts pour combattre l'insécurité, la corruption, les violations des droits de l'Homme, l'impunité, en un mot la mauvaise gouvernance, soient poursuivis et, si possible, accentués".


Il a justifié cette exhortation par la nécessité de convaincre les bailleurs, dont plusieurs, "notamment les bilatéraux, restent, à l'évidence, dans l'expectative".

 
"Pour s'engager résolument et durablement à son côté, ils ont d'abord et avant tout besoin de sentir chez ses responsables la volonté politique ferme de sortir des ornières du passé et d'en constater concrètement les manifestations", a-t-il poursuivi, ajoutant qu' "on ne peut pas demander aux intervenants extérieurs de vouloir plus que les nationaux eux-mêmes l'avancement de leur pays et le bien-être de leurs compatriotes".


Il convient de signaler que, selon M. Girma, qui a annoncé son départ pour le 21 août prochain, après deux ans de service en République Centrafricaine, ces "franches réflexions" traduisent "le souci amical de contribuer au dénouement heureux d'un processus de stabilisation capital pour l'avenir" de la République Centrafricaine.



Ndlr.Centrafrique-Presse : Avec ces propos de l'ambassadeur de France ici rapportés, on comprend pourquoi Bozizé a choisi de boycotter la garden-party du 14 juillet à Ouango en restant chez lui et d'envoyer Maliko. Avant de quitter définitivement Bangui, l'ambassadeur Alain Girma ne pouvait pas manquer l'occasion de pointer et stigmatiser la mauvaise gouvernance de Bozizé. La corruption, les violations des droits de l'homme, l'impunité et l'insécurité, qu'il a montrées ici du doigt sont en effet les principales caractéristiques du régime Bozizé et qui consacrent sa faillite doublée maintenant de la crise énergétique sans précédent dans laquelle est plongée Bangui. Faillite, faillite, faillite....vous avez dit faillite ? 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 03:13



 

Tout n’est pas de s’emparer du pouvoir suprême d’un pays, encore faut-il le gérer car le plus dur est après. Telle peut être la leçon que Bozizé pourrait tirer de son arrivée à la tête de la RCA depuis le 15 mars 2003 jusqu’aujourd’hui. Depuis un peu plus de trois semaines, la crise énergétique qui frappe de plein la capitale Bangui est d’une ampleur et gravité sans précédent. Elle achève de ce fait définitivement la courbe d’impopularité de l’homme du 15 mars 2003 en qui certains avaient un moment cru à tort comme pouvant apporter un certain changement ou un changement certain quant au régime de son prédécesseur Ange Félix Patassé. Bozizé est venu apporter un changement qualitatif plutôt dans la situation de son portefeuille et non celle du pays.

 

Aujourd’hui, la crise énergétique a fait imploser son système égoïste et individualiste qui consiste à s’en mettre plein les poches sans penser à ses concitoyens ni au sort du pays. Une des conséquences les plus dramatiques du manque de courant électrique à Bangui, outre les nombreux décès enregistrés dans les hôpitaux, est également la rupture de la chaîne de froid au laboratoire national. Faut-il rappeler qu’on y conserve de nombreux réactifs, du sang, et autres produits aussi indispensables aux soins médicaux dans les hôpitaux. Dieu merci la délégation de l’Union européenne a dû consentir à fournir d’urgence un générateur électrique acheté sur place pour parer au plus pressé.

 

Dès qu’il a pris les commandes du pouvoir, il a imposé son neveu Ndoutingaï au ministère des mines où il se trouve encore à ce jour. Ce n’était pas par hasard ni pour rien. C’est pour essentiellement mieux contrôler le trafic du diamant à son seul profit. La preuve, ils étaient ensemble lors de leur arrestation par la police allemande en juin 2004 à Düsseldorf tentant d’écouler leur diamant. Bozizé s’est associé à presque tous les opérateurs d’entreprises d’exploitation forestière. Il est dans la filière sucrière avec Castel qui tient l’unique brasserie du pays et qui avait racheté la sucrerie de Ngakobo. Il est dans la distribution et la commercialisation des hydrocarbures. Bozizé a aujourd’hui de gros avoirs dans des comptes bancaires en Suisse.

 

Pendant ce temps, le pays est dans le fond du gouffre et beaucoup de Centrafricains affirment et réclament clairement le retour au pouvoir du président Patassé dont la courbe de popularité semble demeurer intacte auprès d’une majorité de l’électorat malgré les nombreuses campagnes de diabolisation du pouvoir bozizéen. C’est précisément ce qui fait redouter à Bozizé le retour au bercail de la principale victime de son coup d’Etat car tous les Centrafricains et même des observateurs étrangers avertis conviennent que si Patassé prend part à des élections présidentielles libres et transparentes auxquelles Bozizé est également candidat, la défaite de ce dernier ne ferait l’ombre d’aucun doute. D’où ses multiples hésitations et louvoiements quant à la promulgation de la loi instituant une amnistie générale pouvant permettre la tenue du dialogue politique inclusif.  

 

Et dire que malgré un bilan si désastreux et une telle impopularité, Bozizé osera briguer un  second mandant en 2010 ! Les Centrafricains devraient considérer une telle prétention de sa part, le cas échéant, comme une provocation. Quelques compatriotes commencent à emboîter le pas déjà franchi par David Bendounga depuis longtemps en osant maintenant exiger ouvertement et publiquement sa démission. On ne peut que s’en réjouir et déplorer qu’il n’y ait pas davantage de concitoyens à réclamer son départ de la tête du pays car les raisons ne manquent pas à présent. La faillite du régime de Bozizé est totale et avérée. Il doit donc partir afin qu’un exécutif de transition soit mis en place afin d’organiser des élections démocratiques ouvertes à tous pour la paix et la reconstruction du pays.

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 00:07

 

BANGUI, 15/07 (PANA) - Les retraités ne vivent pas, il y a trop de cas de décès par manque de soins médicaux, manque de nourriture, abandonnés, livrés à eux-mêmes, certains sont obligés de mendier.


Joyau des sociétés et des offices parapublics de l’Etat centrafricain dans les années 70 avec d`importantes réserves de capitaux, l`Office centrafricain de sécurité sociale est dans une situation critique: il ne joue plus son rôle de protection sociale aujourd`hui.


L`Ocss cumule 5 ans d’arriérés de pensions, 6 ans et demi d’arriérés d’allocations familiales et une créance de 35 milliards de francs CFA sur l’Etat africain. Les retraités qui sont gérés par cette institution sont dans une situation alarmante.


Les cotisations à l’époque ont été dilapidées par les gouvernements précédents ce qui a mis l’Office à genou

 

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