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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 03:23



APA Bangui 2008-07-22 (Centrafrique) Chaque société forestière en Centrafrique verse annuellement 1.620. 000.000 de FCFA à l’Etat centrafricain, selon le directeur général des eaux, forêts, chasses et pêches, Théodore Mbaro.

Les recettes générées par l’exploitation forestière se chiffrent entre 7 et 9 milliards de FCFA, a indiqué M. Mbaro, dans une déclaration à APA en prélude à la journée de l’arbre célébrée le 26 juillet prochain sur le thème «l’arbre, la paix contre la pauvreté».

Depuis 2002, le gouvernement centrafricain a mis en place une politique d’aménagement de la forêt basée sur une gestion rationnelle et durable à laquelle ont été impliquées la population, l’administration, les ONG locales et les pygmées.

La Centrafrique fait partie des pays du bassin du Congo, le 2ème poumon vert de la planète après l’Amazonie. Ce pays enclavé est membre de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), organisation créée en 1999 pour coordonner les activités et initiatives sous-régionales en rapport avec la conservation et la gestion durable des forêts du bassin du Congo.

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : Il serait intéressant de connaître l’identité et le nombre de ces sociétés forestières ainsi que les montants réels qu’elles versent annuellement à l’Etat centrafricain. On pourrait ainsi savoir si les sociétés de Bozizé via des prête-noms versent aussi ces milliards à l'Etat. Puis on aimerait aussi connaître l’usage et la destination de ces milliards. ce directeur en dit beaucoup et pas assez. On comprend pourquoi Bozizé a nommé sa sœur Yvonne Mboissona à la tête de ce ministère. On comprend encore mieux pourquoi Bozizé délivre selon son bon vouloir les permis forestiers en violation des textes règlementaires  et procédures en vigueur afin de profiter tirer le maximum de profit de l’exploitation de la forêt centrafricaine en cercle familial restreint .  

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 03:04



 

L’énergie en RCA, parent pauvre du ministère des mines

 

"Gouverner c'est prévoir" a dit quelqu’un. Sous d’autres cieux, on gouverne d'abord pour le bien être de son peuple. Mais en Centrafrique des pseudos « libérateurs », gouverner le pays, c'est mettre tout en place pour remplir principalement leurs poches, celles de leurs parents proches et de leurs "amis politiques"  avec les biens de l'Etat". Dès lors, le sort des  Centrafricains est le dernier de leur souci.

 

En RCA, qui dit mines dit diamant. Le trafic du diamant est bien entendu l’une des raisons principales qui a décidé Bozizé à s’emparer du pouvoir. Ce n’est pas par hasard qu’il a d’emblée mis Sylvain Ndoutingaï à la tête du ministère des mines et énergie et celui-ci y demeure jusqu’ici sans discontinuer. L’approvisionnement énergétique du pays n’a jamais fait l’objet d’une préoccupation particulière de ce ministère. Le volet énergie a été laissé de côté, d'où le retour aujourd'hui de Bangui au paléolithique, c’est à dire quasiment à l’âge de la pierre taillée.

 

Les banguissois vivent depuis un mois déjà un vrai calvaire. Il faut habiter dans un quartier où réside également un dignitaire du régime ou un ministre pour avoir du courant. Ils ne peuvent conserver les aliments. On vit au jour le jour. Même l’aéroport n’est pas épargné. Les voyageurs font parfois leurs formalités d’embarquement dans le noir. Outre la dramatique situation des hôpitaux où les conséquences de cette crise du courant a déjà fait plusieurs morts, le quotidien des citoyens est pénible sans compter l’accroissement de l’insécurité nocturne qui atteint de ce fait son paroxysme dans les quartiers de la capitale gravement plongés dans la pénombre la nuit tombée.

 

En menaçant de limoger les responsables de l'Enerca, non seulement Bozizé se voile la face faisant l’autruche, mais il sait très bien que c’est par la mauvaise gouvernance de son ministre de l’Energie, l’indéboulonnable Sylvain Ndoutingaï qu’il a imposé dans ce ministère depuis son coup d’Etat qui est le véritable responsable de l’actuelle crise énergétique.  Qui peut ignorer cette évidence ? C'est bien lui le fautif. C'est une fuite en avant. L’état de vétusté des machines de l'usine hydro-électrique de Boali ne vient pas seulement d’être mis en évidence au lendemain du putsch de Bozizé et Ndoutingaï. Le vrai problème est que dans l’intitulé du ministère confié à ce Ndoutingaï, le volet énergie est laissé pour compte. Seules les nominations tribalistes à l’ENERCA des parents et autres copines intéressent le ministre des mines et de l’énergie.

 

Or ces nominations ne sont pas synonymes de bonne gestion. Bien gérer c’est aussi penser à l’amortissement du matériel et à effectuer des investissements à terme. C’est ce qu’on appelle faire de la prévision. Lorsque le ministre Ndoutingaï passe aussi le plus clair de son temps à sillonner le monde, flanqué du DG de l’ENERCA, pour participer à des séminaires et conférences sans se soucier des indispensables investissements à réaliser pour assurer et sécuriser la fourniture du courant électrique à la capitale Bangui. Ce qui arrive actuellement à Bangui devrait inévitablement survenir.

 

Comme par hasard, depuis le début de cette crise, le fameux ministre Ndoutingaï se mure dans un silence assourdissant et fuit les micros des journalistes et les demandes d’interview comme la peste. C’est trop facile. Dans un pays normal, ce Ndoutingaï aurait dû déjà démissionner de lui-même avant qu’on ne puisse demander sa tête et même celle de Bozizé.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 18:40

 

 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) 21 Jul 2008


Points saillants

 

- Don de la Chine de 9 millions de dollars

- Hôpitaux de Bangui affectés par la crise de l’énergie

- Soutien apporté aux déplacés de Kamba Kota et de Batangafo dans l’Ouham

- Toby Lanzer, Coordonnateur Résident et Humanitaire des Nations Unies, quitte la RCA

 

Contexte et sécurité

 

Attaque mortelle près de Sibut

 

La voiture de Pierre Ndikini, Chargé de mission du Ministère des Eaux et Forêts, a été la cible des armes à feu des coupeurs de route le 16 juillet près de Sibut à quelques 180 km au nord de Bangui. Mortellement blessé, M. Ndikini est décédé peu après à l’hôpital de Sibut. Le lendemain une autre attaque est survenue au même endroit frappant un camion d’une ONG humanitaire.

 

Don de la Chine de 9 millions de dollars

 

Au cours d’une cérémonie de signature d’accord de coopération économique et technique le 16 juillet, M. Shi Hu, l’Ambassadeur de Chine en RCA, a annoncé que son pays a accordé une aide à la RCA de 60 millions de yuan, soit environ neuf millions de dollars. L’enveloppe est destinée au financement des projets retenus par les gouvernements chinois et centrafricain, parmi lesquels l’installation des émetteurs additionnels pour la Radio Centrafrique à Bimbo, une commune de la capitale.

 

Actualités

 

La crise de l’énergie frappe les hôpitaux

 

Suite à la crise énergétique causée par la vétusté des centrales qui ne peuvent satisfaire les besoins en électricité de la population, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a effectué une évaluation rapide de l’impact de la pénurie d’électricité sur les structures sanitaires à Bangui. Il en résulte que les conséquences de cette crise sont significatives pour le fonctionnement des hôpitaux. Ainsi, les couveuses de néonatologie, les maternités, les salles de réanimation, les blocs opératoires, les banques de sang et les laboratoires doivent urgemment bénéficier d’un d’appui énergétique temporaire à travers des panneaux solaires ou des groupes électrogènes.

 

Une surveillance accrue des maladies à potentiel épidémique s’avère également essentielle, de même qu’une sensibilisation de la population afin d’intervenir efficacement en cas de crise épidémique. Du 21 juillet au 20 août, un projet visant à collecter quotidiennement les données sur les maladies à potentielle épidémique sera réalisé dans les formations sanitaires de Bangui et sa périphérie.

Pour en savoir plus : conjugop@cf.afro.who.int

 

Soutien apporté aux déplacés d’Ouham

 

Environ 1.500 déplacés survivent à Kamba Kota, dans la préfecture d’Ouham depuis le mois de février. La situation des déplacés est particulièrement intenable : ils survivent principalement grâce aux feuilles de manioc données par la population locale et ils puisent l’eau des ruisseaux. Leurs abris sont constitués de feuilles qui ne résistent pas à la pluie. Ces conditions de vie entrainent des maladies diarrhéiques, parasitaires et respiratoires. Il y a trois forages dont un seulement est fonctionnel à Kamba Kota. Comme la pluie n’est pas venue en quantité suffisante, le niveau de l’eau est bas et le forage est incapable de satisfaire les besoins des 1.000 habitants du village.

 

Les 150 ménages des déplacés à Batangafo, soit quelques 1.000 personnes arrivées au début du mois de mai, négocient désormais l’accès aux terrains communaux pour leur permettre de construire un abri et de cultiver. Néanmoins, plusieurs d’entre eux dorment à ciel ouvert dans l’enceinte des familles d’accueil apparentées. Afin de secourir ces populations déplacées, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) commencera une distribution de rations alimentaires à partir de la semaine prochaine à travers CARITAS, son partenaire de terrain à Batangafo. Un effectif total de 4.000 personnes déplacées à Kamba Kota, à Batangafo et dans d’autres villages de la zone, recevra des vivres pendant quatre mois, couvrant la période de soudure de juillet à octobre.

 

Les agences des NU pour les réfugiés (HCR) et pour l’enfance (UNICEF) envisagent de fournir aux déplacés de Batangafo, des kits de non-vivres et des ustensiles de cuisine. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), partenaire de l’UNICEF qui appuie déjà les déplacés et la population hôte des deux localités dans le domaine de l’éducation, se chargera également de la distribution de ces kits.

 

Médecins sans frontières Espagne/Belgique (MSF E/B) a réalisé une visite d'évaluation médicale a Kamba Kota au début du mois de juillet. L’ONG a doté le poste de santé du village d’un kit de base composé de médicaments essentiels, de petits matériels médical, et d’un kit de paludisme pour assister les populations déplacées et hôte avec des médicaments gratuits pour environ 1.000 consultations. MSF E/B offre déjà des soins de santé gratuits à l’hôpital de Batangafo.

 

3 millions d’euros pour le nord-est

 

Dans le cadre du programme d'accompagnement à la stabilisation du nord-est de la RCA, le gouvernement centrafricain et la Commission Européenne ont signé un accord de financement à exécuter à travers le Fonds Européen de Développement, qui s'élève à près de 3 millions d'euros. Ce programme qui sera mis en oeuvre à Birao et ses alentours permettra dans un premier temps de désenclaver la région en réaménageant les pistes. Ensuite, la réhabilitation et la dotation en équipement des infrastructures de santé et de l’éducation sont également envisagées.

 

L‘OMS rejoint le bureau des NU à Ndélé

 

Le 14 juillet, l’unité de secours humanitaire d’urgence de l’OMS a rejoint le sous-bureau des Nations Unies à Ndélé, chef lieu de la préfecture de la Bamingui-Bangoran, situé dans le nord-est du pays. L’antenne s’attèlera à étendre les activités de prise en charge des victimes de violences sexuelles et à appuyer les activités des autres unités telles que le programme élargi de vaccination, le programme de la santé reproductive, et les interventions concernant le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

 

Coordination

 

Lancement du CAP 2008 révisé

 

La revue à mi-parcours de l’Appel global 2008 pour la République Centrafricaine a été lancée le 16 juillet au village d’enfants SOS à Ouango. Marie-Solange Pagonendji-Ndakala, Ministre des Affaires Sociales a présidé la cérémonie. Les autres intervenants étaient Toby Lanzer, Coordonnateur Humanitaire des NU, Jean-Nicolas Marti, Chef de Délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et Boris Varnitzky, Directeur Pays de International Rescue Committee (IRC).

 

Une soixantaine de personnes constituée des membres du gouvernement, de la communauté internationale et humanitaire et des médias ont participé à la séance. L’attention des participants a été attirée sur les 114 millions de dollars requis pour apporter une réponse adéquate aux besoins humanitaires dans les zones frappées par le conflit dans le nord et le sud-est du pays. Plus de 70 millions de dollars ont déjà été mobilisés et les intervenants ont encouragé les donateurs à combler le déficit.

 

Toby Lanzer quitte la RCA

 

Le 17 juillet, Toby Lanzer, qui a occupé le poste de Coordonnateur Résident et Humanitaire des Nations Unies en RCA pendant deux ans, a quitté le pays pour assumer de nouvelles fonctions en tant que Coordonnateur Résident et Humanitaire Adjoint pour le Nord-Soudan. Pendant qu'il était en fonction, d'importants progrès ont été observés, tels que l’achèvement du Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté en septembre 2006 et la mobilisation de fonds pour sa mise en oeuvre à travers la Table Ronde de Bruxelles le mois suivant.

 

Au cours de diverses missions à l'étranger, Toby Lanzer n'a cessé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire précaire et la souffrance des Centrafricains. Ainsi, aujourd'hui 23 ONG internationales sont présentes dans le pays, contre six en 2006, et d’importantes sommes ont été décaissées pour la réponse humanitaire. En attendant l'arrivée du remplaçant de M. Lanzer, le représentant de l’Organisation des NU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RCA, Mai Moussa Abari assurera l'intérim.

 

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA


Nancy Snauwaert snauwaert@un.org |+236 75 54 22 78


Gisèle Willybiro willybiro@un.org |+236 75 54 90 31

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 17:37



 

Bangui, 21 juil (ACAP)- Le ministre d'Etat à l'Economie, au plan et à la coopération internationale M. Sylvain Maliko a réceptionné lundi 21 juillet 2008, un don de matériels agricoles et de fournitures de bureau du gouvernement chinois, d'une valeur de 450 mille dollars, en présence du Premier ministre par intérim, le ministre d'Etat au développement rural, M. Jean Eudes Téya.

 

Le don est composé entre autres de 2 voitures, 100 ordinateurs, 50 ordinateurs portables, 50 imprimantes laser, 20 scanneurs, 100 onduleurs, 301 appareils fax téléphones, 500 ensembles de corps sarcleurs, 10 climatiseurs, 4 photocopieurs numériques, 5 postes téléviseurs écran LCD ainsi que des machettes, pioches et pelles.


Selon l'ambassadeur de Chine en Centrafrique M. Shi Hu, « le gouvernement chinois attache une grande importance au développement des rapports d'amitié et de coopération sino-centrafricaine et soutient activement les efforts déployés par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la reconstruction et du développement économique en accordant dans la mesure du possible à maintes reprises des dons sans aucune condition politique préalable ».

« Le peuple chinois soutien sincèrement la cause de la paix et du développement du peuple centrafricain. Les aides et assistance que le peuple chinois a accordées au peuple centrafricain sont limitées, mais son cœur envers le peuple centrafricain est sincère », a ajouté le diplomate chinois, indiquant que ces aides pourraient augmenter au rythme du développement de l'économie chinoise.


Le diplomate chinois a également annoncé la construction de deux écoles primaires et d'un building administratif à Bangui.

 
Le ministre d'Etat Sylvain Maliko s'est pour sa part félicité de « l'intérêt que la Chine manifeste à l'endroit de la République Centrafricaine » et a renouvelé les remerciements du peuple centrafricain au gouvernement chinois.


Il convient de rappeler qu'au mois de juin dernier, la Chine avait octroyé une aide en médicaments anti-palustres d'un montant de 300 mille dollars. Le 16 juillet 2008, elle a signé une convention de 9 millions de dollars avec la Centrafrique dans le cadre du renforcement des capacités des émetteurs du centre de diffusion de Bimbo.


Dans le domaine de l'éducation, le gouvernement chinois a octroyé 35 bourses d'études à celui de la Centrafrique, en même temps qu'elle assure la réhabilitation de l'hôpital de l'Amitié de Bangui.

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : L’ambassadeur de Chine aurait dû comprendre que par les temps de crise énergétique actuellement en vigueur à Bangui, il aurait dû remplacer les 100 ordinateurs, 50 ordinateurs portables, 50 imprimantes laser, 20 scanneurs, 100 onduleurs, 301 appareils fax téléphones, 10 climatiseurs, 4 photocopieurs numériques, 5 postes téléviseurs écran LCD, - avec quelle source d’énergie ces appareils pourront fonctionner -  par des tracteurs puisqu’il a pensé à 500 ensembles de corps sarcleurs ainsi que des machettes, pioches et pelles.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 16:47

MOUVEMENT DES LIBERATEURS CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE

 

( M.L.C.J )

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF AU RETRAIT DU MLCJ DU CAPITAINE ABAKAR  SABONE DE L’UFDR

 

 

Après la prise de pouvoir par le général François BOZIZE le 15 mars 2003, la République centrafricaine en général et la population en particulier avait repris espoir pour un nouvel envol du pays vers la paix, l’unité nationale et la prospérité. A cet effet, la transition instituée après cette prise de pouvoir devrait en principe durer deux (02) années à l’issue desquelles des élections crédibles seraient organisées sans la participation du gl BOZIZE.

 

Hélas, cet objectif crucial ayant été dévié à dessein pal le gl BOZIZE et certains de ses proches, la situation actuelle de la RCA n’est que la résultante du non respect de cet engagement combien patriotique qu’avait pris le gl BOZIZE ensemble avec le MLCJ en 2002 au maquis.

 

Un an après la prise du pouvoir, le refus de MLCJ de cautionner la volonté manifeste du gl BOZIZE de se présenter à la présidentielle était à l’origine de l’événement du 17 avril avril 2004 en nous obligeant par la suite à un exil forcé au Tchad avec des multiples complicités de la CEMAC à travers le gl BOZIZE.

 

En 2006, vu la gravité des circonstances et par souci majeur de contraindre le gl BOZIZE à ouvrir un dialogue politique national inclusif sincère réclamé en vain par les forces vives de la nation, l’UFDR regroupant trois mouvements politico-militaires, fut créée le 14 septembre 2006 à Kigali au Rwanda à savoir :

 

1 – le MLCJ (Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice) crée en 1998 dont le président fondateur est le capitaine Abakar SABONE

 

2 – le GAPLC (groupe d’action patriotique de libération de Centrafrique) crée pour la même cause commune dont le fondateur est M. Michel Am Nondroko DJOTODIA

 

3 – le FDC (Front démocratique centrafricain) du Commandant HASSAN Justin

 

En effet l’UFDR a connu en son sein des défections et des trahisons causées par l’appétit vorace et les intérêts égoïstes de certains membres pour les espèces sonnantes et trébuchantes et les postes de responsabilité et tout cela en mettant au placard les intérêts du peuple centrafricain pour qui nous nous battons en se sacrifiant.

 

L’objectif principal de l’UFDR était de faire pression sur le régime de Bangui à ouvrir un dialogue politique national inclusif, ce qui est en voie d’exécution pour le moment, raison pour laquelle nous avions demandé à nos éléments de cesser provisoirement les hostilités sur le terrain pour observation à cet effet.

 

Par ailleurs, le MLCJ qui est membre fondateur de l’UFDR étant convaincu de la nécessité d’un renouvellement de la classe politique centrafricaine de ne pas continuer de pérenniser les intérêts de cette vielle classe politique qui a suffisamment démontré ses limites et son manque de patriotisme parce que nous les avions tous vu à l’épreuve : résultat négatif.

 

Conscient que seule une prise de responsabilité de la jeunesse centrafricaine pourra créer les véritables conditions d’un développement global et d’une paix durable en RCA, le MLCJ eu égard de tout ce qui précède, décide de prendre ses responsabilités combiens lourdes en se retirant tout d’abord de l’UFDR et en réaffirmant sa détermination, pour un sursaut de la jeunesse centrafricaine longtemps manipulée et négligée par le pouvoir politique depuis l’indépendance à nos jours. Cela ne peut plus durer ni continuer.

 

Au vu de tout ceci, la jeunesse centrafricaine en général et la génération montante en particulier ont capitalisé bon nombre d’avantages qui leur donnent droit aujourd’hui à une lutte légitime et légale des « cadets contre les aînés » car nos aînés ont tous failli à leur noble mission confiée à eux par nos aïeux : l’unité nationale.

 

Partout au monde on prépare la relève mais chez nous en RCA, c’est une désolation totale.

Pour accéder au pouvoir par les urnes ou par les armes, nos aînés ont toujours la manie d’utiliser la jeunesse. Une fois leur objectif atteint, cette jeunesse est abandonnée à son sort et ne sait à quel saint se vouer.

 

La jeunesse centrafricaine et la génération montante en particulier envisage désormais si les aînés politiques n’arrivent pas à se comprendre entre eux et de rétablir la paix à travers l’unité nationale et de renaître l’amour national de cohabitation qu’eux mêmes ont fragilisé par des haines inter ethniques, zonales, tribales, claniques, régionales et confessionnelles inutiles et égoïstes, de prendre ses responsabilités pour sauver le peuple toujours trompé.

 

Ce ne sont ni les armes ni les beaux discours politiques, ni les billets de banque qui sauveront notre pays la RCA, dans cette gangrène où il est réduit. Le remède le plus sûr et efficace est la vertu, la valeur morale qu’ont nombre de compatriotes intègres qu’il faut exhorter, mobiliser, sensibiliser, conscientiser et les responsabiliser afin de sauver le pays.

 

Nous pensons qu’ à partir d’aujourd’hui, le MLCJ a cette responsabilité et y veille. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

 

Le MLCJ reste également ouvert à toute négociation de paix avec le gouvernement centrafricain et réaffirme sa disponibilité totale à toutes actions relatives à l’éveil de la conscience de la jeunesse centrafricaine qui reste incontournable pour la reconstruction et la renaissance de la RCA.

 

Fait à Bamako (Mali) le 22 juillet 2008

 

 

Capitaine Abakar SABONE

 

Président Fondateur du MLCJ

 

Email : sabone2008@yahoo.fr

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 14:05

 

 

Les Afriques 22-07-2008

 

Le gouvernement centrafricain a dénoncé, courant juin, la convention qui le lie à la société UNITEC Bénin, qui a mis en service en janvier 2006 à Douala, au Cameroun, un système de guichet unique destiné à sécuriser les recettes des douanes.

Signée le 12 septembre 2005, cette convention de partenariat a permis à UNITEC de mettre en place un système de contrôle informatique des opérations de dédouanement des importations avant leur entrée en territoire centrafricain.

L’objectif visé était de doubler les recettes douanières qui plafonnaient alors à 1,6 milliard FCFA par mois, grâce à la mise en place d’un système initialement prévu pour être installé aux frontières avec le Tchad et le Congo Brazzaville.

Les procédures de dédouanement au port de Douala jugées « peu satisfaisantes »

Les autorités centrafricaines se plaignent des conditions de dédouanement au port camerounais de Douala, à cause de « la minoration de la valeur réelle » des marchandises.

La nature de la fraude, explique-t-on, consiste à dédouaner les marchandises au nom de la République centrafricaine, bénéficiant du régime suspensif, pour que ces marchandises se retrouvent sur le marché camerounais.

Conséquence : un manque à gagner mensuel de 2 milliards FCFA pour les Trésors publics des deux pays, et autant d’argent pour les trafiquants des deux côtés.



Ndlr. Centrafrique-Presse : Et dire que le promoteur de cette désastreuse expérience du  guichet unique, le sieur Théodore Dabanga, vient d'être paradoxalement récompensé par une royale nomination de Directeur général à BEAC à Yaoundé par son parent Bozizé; prime à la bétise et à la prédation en quelque sorte...C'est cela la "libération" et le "changement" à la Bozizé...Centrafricains, vous n'avez pas fini d'en voir....

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 13:50

Contestés par la population

 

 

Le Révélateur mardi 22 juillet 2008

 

Dans une déclaration à la presse, le commandant de la 9ème Région militaire, le général de Brigade Jean claude Kifwa, a déclaré que près de 5.000 Mbororo, éleveurs nomades étrangers, seront refoulés des districts du Haut-Uélé et du Bas-Uélé, dans la Province Orientale, avec plus de 90.000 têtes de bétail, vers leurs pays d’origine la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun. Ces éleveurs nomades ont été enregistrés à l’issue de la deuxième opération d’identification et de recensement, initiée par le gouvernement provincial en mai dernier sur 6 sites où ils sont localisés, indique un communiqué du ministère congolais de l’Intérieur.

 

Rapatriement ou refoulement


Selon le commandant de la 9ème Région militaire et président de la commission d’identification et de recensement des Mbororo, qui donne les chiffres de différents sites, dans le site de Banda, on a recensé 1.485 Mbororo et 19.550 têtes de bétail; dans le site de Dakwa, 1.545 Mbororo et un cheptel de bovins de 50.000 individus; dans le site de Boso, 1.081 Mbororo, avec 15.567 têtes de bétail; dans Digba, 327 Mbororo et 6.150 têtes de bétail; dans le site de Gwane, 327 Mbororo et 6.150 bêtes et enfin dans Diagbe, 147 Mbororo qui détiennent 1.400 têtes de bétail.

 
Le général Jean-Claude Kifwa affirme attendre maintenant l’implication du gouvernement central dans la phase de rapatriement ou de refoulement de ces éleveurs nomades vers leurs pays d’origine: la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun. La présence d’éleveurs Mbororo dans la Province Orientale a toujours été contestée par la population autochtone qui leur reproche un esprit belliqueux, des caprices de cohabitation et d’intégration pacifique.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 13:41

ARMEE POPULAIRE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE

 

 

Déclaration N° 1/008

 

 

Par décision en date du 28 mars 2008 tous les officiers et sous officiers de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie en Centrafrique ont unanimement élu Monsieur Jean Jacques DEMAFOUTH à la tête de notre mouvement.

 

Dès son élection il a pris contact avec le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique Monsieur François FALL LANSENY afin de faciliter le contact avec le Gouvernement Centrafricain. Notre Président a aussitôt désigné son représentant au comité préparatoire du dialogue national inclusif. Grâce à la médiation de son Excellence El Hadj Omar Bongo, un accord de cessez le feu et de paix a été signé à Libreville le 9 mai 2008 suivi de l'accord de global du 21 Juin 2008. L'APRD a demandé à son Président de prendre contact avec le Président du FDPC en vue des discussions préalables pour que le FDPC signe à  son tour raccord de paix global dans l'intérêt supérieur du peuple centrafricain.

 

Pendant cette période un vent de patriotisme a soufflé sur toutes les parties en Centrafrique et nous avons été heureux de voir les représentants delUFVN et de la société civile prendre part aux travaux et à la signature de l’accord de paix global.

 

Alors que le comité de suivi de l’accord de paix global doit se réunir dans les prochains jours, l’APRD constate avec regret que le projet de la loi d'amnistie générale ne lui est pas encore communiqué ni aux autres parties pour en débattre avant sa présentation à l’Assemblée  nationale dans un esprit de consensus national.

 

Par ailleurs l’APRD constate aussi qu'elle n'a pas été associée à la mise en place du comité d'organisation du dialogue national inclusif et s'inquiète des mesures qui pourront être prises par ce comité sans concertation en ce qui concerne la sécurité de ses représentants au dialogue, la conduite des débats, les thèmes qui seront retenus, et les modalités d'adoption des résolutions.

 

Les bases de l’APRD sont régulièrement soumises à des actes des provocations de la part des Forces Armées Centrafricaines et de la garde présidentielle en violation des deux accords de cessez le feu précités. Le Chef du détachement des Forces armées centrafricaines  de Ndim empêche les populations des zones sous contrôle de l’APRD de se rendre au marché de Mbaïboum.

 

De tout ce qui précède, L’APRD attire  l’attention de la communauté  nationale et internationale sur le risque de rupture de l’esprit de consensus qui a prévalu et les risques que la tenue du dialogue national inclusif voulu par nous tous soit compromise  par le fait du Gouvernement.

 

Fait en RCA le 18 Juillet 2008

Porte Parole de l’APRD 

Le Colonel DJIM-WEI BEBITI



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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 14:41




 

APA Bangui2008-07-21 (Centrafrique) Le général Abdoulaye Miskine, leader de l’Union des forces démocratiques de Centrafrique (UFDC), l’un des trois puissants groupes rebelles basés au nord-ouest du pays, s’est déclaré prêt à signer l’accord global de paix, prélude à la tenue du dialogue politique inter centrafricain prévu ce mois à Bangui, a appris APA.

 

«Je suis prêt à signer l’accord global de paix afin de donner une chance à la tenue du dialogue politique inclusif qui est considéré par tous comme l’unique voie de sortie de crise», a indique, dans un communiqué publié samedi à Bangui, le général Miskine qui vit à Tripoli en Libye.

 

«Nous sommes résolument engagés à participer à ces prochaines assises politiques pour apporter notre contribution à l’oeuvre de l’unité et de la paix nationale», ajoute le texte, soulignant que «nul n’à le droit de bloquer le processus du dialogue politique qui est l’unique occasion de réconciliation des fils et filles de Centrafrique et de l’instauration d’une paix durable dans le pays».

 

L’accord global de paix a déjà été signé le mois dernier à Libreville au Gabon par le gouvernement centrafricain et les deux mouvements rebelles de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et de l’Union des forces démocratiques pour le renouveau (UFDR).

 

Pour des raisons logistiques, M. Miskine n’avait pas effectué le déplacement de Libreville où la signature de l’accord de paix s’était déroulée sous les auspices du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les affaires centrafricaines.

 

Ancien chef de la garde rapprochée du président déchu Ange Félix Patassé, Miskine est rentré en rébellion fin décembre 2005, six mois après l’élection de M. François Bozizé (juin 2005) à la présidence de la République.

 

Un mois après la signature d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain, en février 2007, le chef rebelle est venu passer quatre semaines à Bangui, en mars 2007. Il était logé au palais présidentiel en raison de ses nouvelles fonctions de conseiller à la présidence de la République qui lui ont été confiées peu après la signature de l’accord de paix.

 

Reparti en Libye en avril 2007, soit un mois après sa prise de fonction comme conseiller à la présidence, M. Miskine n’est plus jamais rentré à Bangui depuis lors, sous prétexte que sa sécurité n’y est pas garantie.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 19:56



 

Source: pana17/07

 

L'Union africaine (UA) offre au Soudan une chance de survie face à la menace d'un mandat d'arrêt qui plane sur les autorités du pays, l'un des principes adoptés par le Conseil exécutif de l'organisme panafricain mentionnant que la voie la plus efficace en pareil cas de figure est celle des pressions diplomatiques.

 
Il ressort d'un rapport spécial rédigé par le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UA, réuni au sein du Conseil exécutif, la seconde instance la plus puissante de l'organisme continental, que les ministres suggèrent aux Etats africains d'user de l'arme des pressions diplomatiques pour résister à ces genres de mise en accusation.

 
Ce rapport, dont la PANA a obtenu une copie, recommande à tous les pays africains de saisir la Cour pénale internationale (CPI) de tous les conflits liés à leur souveraineté, tout en invoquant le principe de l'immunité diplomatique pour faire échec aux tentatives d'arrêter leurs ressortissants afin de les faire juger en vertu du principe de la compétence universelle.

“Les Etats africains peuvent protester diplomatiquement contre le recours abusif à la compétence universelle par certains Etats, en particulier lorsque l'invocation du droit à la protection diplomatique aurait été mieux indiquée pour traiter les affaires impliquant des ressortissants des Etats concernés”, note le rapport.

 
Le rapport de l'UA avait été élaboré par les ministres africains en charge de la Justice et les procureurs généraux des 53 pays membres de l'organisme panafricain, à la veille du sommet qui s'est tenu les 30 juin et 1 juillet derniers, à Charm el-Cheikh, en Egypte.


Le document suggère aux chefs d'Etat africains sous la menace d'un mandat d'arrêt international d'adopter une démarche différente de celle des Etats-Unis, qui ont déployé ce qu'il qualifie de “politique de négociations et de menaces” mise en oeuvre pour faire échouer les procédures initiées à Bruxelles contre ses hauts responsables.


Le président soudanais, Omar el-Béchir, est menacé d'arrestation si la Cour pénale internationale suit l'avis du procureur général en délivrant un mandat d'arrêt contre lui au motif de génocide et crimes de guerre dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan.

La déclaration des ministres de l'Union africaine note également que la CPI ne jouit pas d'une compétence automatique, qui suppose l'accord préalable des parties au procès.

Cependant, les Etats africains signataires de la Convention de la CPI sont tenus de faire exécuter les mandats d'arrêt de cette juridiction et de lui remettre toute personne suspecte recherchée pour génocide ou crime contre l'humanité.

 
La notion de compétence universelle, en vertu de laquelle un tribunal siégeant à Bruxelles a demandé l'arrestation et le jugement de Hissène Habré, l'ancien chef de l'Etat tchadien, demeure un sujet très sensible pour les dirigeants africains. Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est resté étonnamment calme après la demande de délivrance d'un mandat d'arrêt contre le président el-Béchir, expliquant que son bureau n'a pas l'obligation d'intervenir sur ce dossier.


Dans le communiqué qu'il a rendu public quelques heures après l'annonce, par le procureur général de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, de sa décision de lancer un mandat d'arrêt contre le chef de l'Etat soudanais, le patron de l'ONU insiste sur l'indépendance de la Cour pénale.

 
“Le Secrétaire général a souligné que la CPI est une institution indépendante et que les Nations unies doivent respecter l'indépendance du processus judiciaire”, avait déclaré son porte- parole, dans un communiqué rendu public après l'annonce de la demande du procureur général de la CPI.


Ban Ki-mon a donné l'assurance que l'ONU est déterminée à protéger les populations vulnérables du Darfour et promis de poursuivre les opérations humanitaires dans cette région, opérations grâce auxquelles les secours si nécessaires sont fournis à cette région déchirée par la guerre civile depuis 5 ans. Les autorités soudanaises ont appelé à la clémence à la suite de la menace de délivrance d'un mandat d'arrêt contre son président, réaffirmant que sa volonté d'oeuvrer en faveur de l'instauration de la paix et de la justice dans le Darfour a été prouvée et que ce sont les groupes rebelles qui entravent les pourparlers.


Le Soudan a fait savoir que le mandat d'arrêt va renforcer les rebelles du Darfour dans leur lutte contre le gouvernement, dont la légitimité sera alors remise en cause par la mise en accusation prononcée par la CPI.

 
Khartoum a également souligné que la communauté internationale doit contraindre la CPI à s'interroger sur le sens de son action vis-à-vis de leur chef d'Etat, en prenant en considération les soucis liés à la préservation de la stabilité régionale, notamment la paix difficilement conclue dans le Sud et l'Est-Soudan.

 
Le Soudan a aussi exhorté les Nations unies, la Ligue arabe, la Conférence des Etats islamiques et l'Union africaine à appeler la CPI à renoncer au projet de mise en accusation et d'envoyer un message fort et sans ambiguïté aux mouvements rebelles en leur faisant comprendre que la négociation est la seule voie vers la paix.


Les autorités soudanaises ont fait part de leur conviction que ni l'UA, ni la Ligue arabe et la Conférence des Etats islamiques n'accepteront d'exécuter ce mandat d'arrêt, si jamais il était délivré.

“L'UA, la Ligue arabe et la Conférence islamique ont tous fait part de leur opposition à un éventuel mandat d'arrêt. Je ne sais pas comment ces éléments (CPI) vont le faire exécuter à l'encontre du Soudan”, a déclaré l'ambassadeur soudanais au Kenya, Majok Guandong.

La menace de ce mandat d'arrêt intervient deux semaines à peine après la 11ème session de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), qui s'est tenue à Charm el-Cheikh, pour se pencher, entre autres questions, sur la notion de compétence universelle.

Le principe de la compétence universelle, l'une des questions les plus controversées qui se posent aux dirigeants africains toujours en poste ou ayant quitté leurs fonctions, accusés de divers crimes contre l'humanité et de complicité de génocide, rend encore plus inextricable les difficultés de mise en oeuvre du traité portant création de la CPI.


Le Soudan ne cesse désormais de rappeler qu'il n'a pas adhéré à la CPI et que, par conséquent, il n'est pas tenu de se plier à un mandat d'arrêt délivré par cette juridiction.

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