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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:03

 


Bangui, Bangui - 05/08/2008 Centrafrique (PANA) - Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), M. François Lonsény Fall a sollicité la médiation du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, pour mettre fin à la controverse née du rejet, par l’opposition centrafricaine, de 3 projets de loi d’amnistie transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale, a appris la PANA mardi de source officielle.

Dans un communiqué de presse publié à Bangui, le BONUCA et son chef, M. Lonsény Fall, affirment suivre "avec une grande préoccupation" cette nouvelle crise de nature à compromettre les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d’une part et, d’autre part, à remettre en cause la tenue du Dialogue politique inclusif.

Le Représentant spécial invite en conséquence toutes les parties concernées "à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l’élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix et, ce, conformément à l’esprit de l’accord global de paix signé à Libreville le 21 juin 2008".

L’appel du BONUCA intervient au lendemain de la décision des groupes rebelles et de l’Union des forces vives de la nation (Ufvn, opposition démocratique) de se retirer du processus devant conduire au Dialogue Politique Inclusif.

L’un après l’autre, les 3 groupes rebelles qui ont signé avec le gouvernement un accord global de paix le 21 juin dernier à Libreville, ont annoncé la suspension de leur participation au processus de paix pour protester contre des projets de loi d’amnistie soumis au parlement dont une session extraordinaire a démarré le 1er août dernier.

L'UFVN leur a emboîté le pas au cours d’une assemblée générale samedi dernier, expliquant que l’un des projets exclut de fait les responsables politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003, date de la prise de pouvoir du général François Bozizé, tandis qu’un autre envisage l’amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde prétorienne.

En conclusion d’un communiqué de presse daté du 1er août, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), rébellion active dans le Nord-ouest du pays en a appelé à l’intervention du Président El Hadj Omar Bongo Ondimba, président du Comité ad hoc de l’espace CEMAC pour les questions centrafricaines, invité à constater la volonté manifeste du Gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements, et de convoquer toutes les parties signataires des accords.

Il convient de rappeler que l’adoption d’une loi d’amnistie constitue le dernier obstacle avant la tenue du Dialogue Politique Inclusif et devrait permettre la participation des exilés et autres représentants des groupes rebelles à ce forum prévu à Bangui.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:01



BANGUI, République Centrafricaine, 5 août 2008/African Press Organization (APO)/ — Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies suivent avec une grande préoccupation, les nouveaux développements survenus dans le domaine politique en Centrafrique.

 Ils considèrent que la crise politique actuelle est de nature à compromettre les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d’une part et, d’autre part, à remettre en cause la tenue d’un Dialogue Politique Inclusif.

 Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies lance un appel à toutes les parties concernées :

  • Gouvernement,
  • Partis Politiques,
  • Groupes politico-militaires,
  • Société Civile ;

Et, les invite à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l’élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix et, ce, conformément à l’esprit de l’accord global de paix signé à Libreville le 21 Juin 2008.

 Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en appelle, de nouveau, en la généreuse médiation du Président du Comité Ad Hoc de l’espace CEMAC pour les questions centrafricaines, Son Excellence El Adj Omar BONGO ONDIMBA, pour aider la République Centrafricaine à surmonter cette phase critique et permettre ainsi, la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation dans ce pays.

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies réitère sa volonté de poursuivre tous les efforts nécessaires avec les autres facilitateurs internationaux, pour la restauration d’une paix durable en République Centrafricaine et la tenue du Dialogue Politique Inclusif, souhaité par tout le peuple centrafricain.

SOURCE : Mission de l’ONU en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT)

 

L'Onu appelle à la poursuite du processus de dialogue politique en Centrafrique

Bangui, 5 Août (ACAP)-Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique, M. François Lonseny Fall, a appelé mardi 5 Août 2008, les protagonistes de la crise centrafricaine à faire preuve de volonté politique, "en vue de poursuivre harmonieusement l'élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix signée à Libreville le 21 juin 2008".

Dans un communiqué de presse publié mardi à Bangui, le chef du Bureau de l'Onu en Centrafrique (Bonuca) considère que "la crise politique actuelle est de nature à compromettre les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d'une part et, d'autre part, à remettre en cause la tenue d'un dialogue politique inclusif".

C'est pourquoi il "en appelle, de nouveau, en la généreuse médiation du Président du Comité Ad Hoc de l'espace CEMAC pour les questions centrafricaine, son Excellence El Adj Omar Bongo Ondimba, pour aider la République Centrafricaine à surmonter cette phase critique et permettre ainsi, la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation dans ce pays".

Il a, par ailleurs a réitéré "sa volonté de poursuivre tous les efforts nécessaires avec les autres facilitateurs internationaux, pour la restauration d'une paix durable en République Centrafricaine et la tenue du Dialogue politique inclusif, souhaité par tout le peuple centrafricain".

Il est à signaler que peu après l'ouverture, le 1er août dernier, d'une session extraordinaire censée examiner trois projets de loi d'amnistie proposé par le gouvernement, préalable à la tenue du dialogue politique inclusif, les partis d'opposition, l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) et l'Union des Forces Républicaines (UFR) ont exprimé leur désaccord à l'égard de ces textes et décidé de suspendre leur participation au processus du dialogue.

L'Union des forces vives de la Nation (Ufvn), qui regroupe 5 formations d'opposition reproche aux textes d'exclure « de fait les responsables politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003 », date de l'accession au pouvoir du général Bozizé, et d'envisager « l'amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde prétorienne ».

 

 

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 02:28


04 Août 2008 19:23:27 GMT

Par Paul-Marin Ngoupana


BANGUI, 4 Août 2008 (Reuters) – Les principaux groupes rebelles de la République centrafricaine et un groupe de partis d'opposition ont quitté les pourparlers destinés à mettre fin à des années de bains de sang et d'instabilité dans un des pays les plus pauvres au monde.

Après le principal groupe de rebelles qui a quitté le samedi, les autres principales formations politiques et les factions rebelles aussi ont quitté les préparatifs pour un dialogue politique national pour protester contre une amnistie qu'ils ont dit a été conçu seulement pour protéger le Président François Bozize et ses hommes.

Bozize a renversé le Président Ange-Félix Patassé en 2003 et ses combattants sont accusés de exactions massives contre les civils tant au cours de sa rébellion et pendant les années de guerre civile sporadique qui ont suivi.

 L’ancienne colonie française faiblement peuplée a connu 11 tentatives de coup ou de mutineries dans les dix dernières années. Les intérêts étrangers ont augmenté en raison de sa proximité à haut profil conflits au Soudan et l'Ouganda et le commencement de l'extraction de l'uranium en 2010 par le spécialiste français du nucléaire appartenant à l'Etat, Areva.

Les projets de loi présentés à l'Assemblée nationale le vendredi offrent l'amnistie pour les infractions commises par les forces gouvernementales et les forces rebelles depuis le renversement de Patassé en Mars 2003, et pour les abus commis par les forces de Bozize qui ont conduit au renversement de Patassé. Mais les lois ne semblaient pas spécifiquement concerner les crimes avant cette date par les ennemis de Bozize, y compris les chefs rebelles de Jean-Jacques Demafouth et Abdoulaye Miskine, et Patassé lui-même, qui sont tous soumis à une action en justice en cours.

 "Sur mesure"

"Les autorités de Bangui ne jouent pas droit. Les projets de loi d’amnistie actuellement devant l'Assemblée nationale sont faits sur mesure», a déclaré Damane Zakaria, porte-parole pour les trois groupes rebelles qui ont quitté les pourparlers. Damane de l'Union des Forces Démocratiques pour l'unité (UFDR) et le Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) le dimanche, ont suivi l’Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui a quitté  le processus du dialogue le samedi. Une coalition de cinq partis d'opposition a aussi rejoint ce mouvement de retrait.

"L'amnistie devrait s'étendre à tous les politico-militaires dans ce pays, sans exception, et de couvrir les actes commis avant ... 15 Mars 2003», a déclaré le porte-parole de la coalition Henri Pouzere. Il a exhorté l'Assemblée nationale à rejeter les lois. L'APRD a lancé sa rébellion du nord-ouest peu après que Bozize a pris le pouvoir et a mené une campagne sporadique contre l'armée et la garde présidentielle de Bozize dans un conflit qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leurs foyers.


De son côté, l’UFDR a lancé son propre soulèvement dans le nord-est du pays, près de la frontière avec la région du Darfour au Soudan, et Birao occupés et dans d'autres villes dans le domaine avant d'être forcé par les troupes gouvernementales aidé par les forces françaises.
Le président de l’APRD Jean-Jacques Demafouth, qui vit en France, a accusé le gouvernement à la fin de semaine, d'abuser de sa confiance sur l'amnistie et a dit que les accords ne peuvent fonctionner que s'il y avait une amnistie générale et si les membres de l’APRD détenus sont libérés.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 01:56














                                                                                 Cyriaque Gonda ministre de la communication




   Thierry Maléyombo ministre de la justice

Les trois projets de loi portant amnistie générale concoctés par le gouvernement de Bozizé sur lesquels une session parlementaire extraordinaire  a été convoquée depuis le 1er août dernier ont soulevé on le sait, un tollé général et déclenché un concert de dénonciation dans les rangs de l’opposition tant armée que non armée. Ils ont traduit la volonté inavouable de Bozizé et sa clique, de ne pas vouloir réellement la tenue du dialogue politique inclusif. Non seulement ils ont jusqu’ici traîné les pieds et multiplié les hésitations, mais cette fois-ci, ils ont carrément jeté leur masque en dévoilant leurs véritables intentions à savoir : s’absoudre eux-mêmes de leurs crimes commis depuis leur calamiteuse rébellion et tentatives de coup d’Etat de 2001, 2002, 2003 jusqu’à présent.

C’est trop facile. Rien n’a empêché Bozizé jusqu’ici de faire voter par sa caisse d’enregistrement parlementaire, puisqu’il y dispose d’une écrasante majorité, une loi pour s’auto-amnistier lui et les siens. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait depuis qu’il est au pouvoir et pourquoi veut-il le faire maintenant ? Pourquoi Bozizé continue-t-il de laisser le rigolo et mythomane Cyriaque Gonda qu’il traite lui-même souvent dans certains milieux de « menteur » gérer le dossier de l’organisation du dialogue inclusif dont la réussite est si capitale pour le retour de la paix dans notre pays ?  Pourquoi le même Gonda se dépêche de déclarer sur RFI ne pas voir d’inconvénient au recours une fois de plus, à la médiation du président Omar Bongo Ondimba si la classe politique, gouvernement compris, pouvait faire l’économie d’une occasion supplémentaire d’importuner le président gabonais ?

Ces projets scélérats de loi sont bien la preuve s’il en était encore besoin, que Bozizé lui-même n’est pas un homme de parole. On a ainsi également l’indice de son évidente mauvaise foi qui aurait pu faire dégénérer le dialogue national s’il avait été réuni sur le sol national. Tous ceux qui avaient des raisons de douter de leur sécurité sont à présent confortés dans leur conviction et leur exigence initiale que cette assise se tienne dans un pays autre que la RCA. De même, il aurait fallu rendre la signature de l’accord de paix global tributaire de l’adoption préalable de la loi d’amnistie générale. En inversant les choses, Bozizé se moque aujourd’hui éperdument du monde et des mouvements armés qui n’ont à nouveau comme seul espoir que le président gabonais Ondimba.

Pendant qu’ils distraient la galerie, Bozizé et Ndoutingaî ne perdent pas leur temps. La preuve : l’accord qu’ils viennent enfin de conclure le week-end dernier avec AREVA. Rien ne dit que les contreparties contractuelles prévues ainsi que les chiffres annoncés tambour battant profiteront réellement au pays. Après la conclusion de l’accord, l’enthousiasme avec lequel s’exprimait Ndoutingai, dénoncé pourtant comme ministre corrompu par Sarkozy, montre bien que c’est quelqu’un qui se pourlèche les babines en attendant le pactole qui émanera de l’exploitation du gisement d’uranium de Bakouma. Lui et Bozizé avait déjà empoché sans mot dire, de consistants dessous de table de la société URAMIN qui leur ont permis de garnir leurs comptes bancaires en Suisse. Ce n’est pas hasard si Bozizé est déjà fin prêt pour les élections de 2010. Qu’on se le dise…

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 14:47

 
Bangui, (04/08/2008) (ACAP) - Le directeur général de l'Energie Centrafricaine (ENERCA), M Samuel Tozoui, a annoncé, lors d'un point de presse vendredi 1er juillet 2008, la fin des coupures intempestives de courant due à des pannes intervenues sur les centrales hydroélectriques de la société.

« Nous avons fini par vaincre cette épreuve mais dans la précarité de nos installations actuelles, beaucoup d'autres nous attendent encore », a déclaré M. Tozoui, qui a appelé la population centrafricaine à protéger les installations de l'Enerca.

« j'ose espérer que chaque Centrafricain aura pris conscience que les biens matériels, meubles et immeubles de l'Enerca, ne sont pas seulement les biens de l'Etat ou de la société elle-même, mais le patrimoine de tous que nous devrions préserver jalousement », a –t-il poursuivi, rappelant que « des prises de terre qui relient 3 des 4 pieds des pylônes de notre ligne de transport de Boali 2 à Bangui sont démontées au fur et à mesure de leur remplacement par certains compatriotes encouragés par des étrangers en quête de fer, de cuivre et d'aluminium ».

Il convient de rappeler que suite à un coup de foudre dans la nuit du 23 au 24 juin 2008, l'usine de Boali II a cessé de fonctionner réduisant de près de 2/3 la capacité de production de l'Enerca (18,5 mégawatts).

Cette panne imputée, à des actes de vandalisme sur les équipements de la société, a plongé la ville de Bangui dans l'obscurité et entraîné de graves conséquences aux plans économique et social.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 14:32


Bangui, 04/08/2008 Centrafrique – (PANA) - La présidente du groupe industriel français Areva, Mme Anne Lauvergeon, a signé avec le gouvernement centrafricain, un avenant à la convention du 28 février 2006 portant sur l'uranium de Bakouma (905 km à l'est de Bangui).
L'accord a été signé vendredi, en présence de l'ambassadeur de France à Bangui, M. Alain Girma.

"C'est un accord de partenariat gagnant-gagnant où chacune des parties y trouve son compte", a déclaré, lors d'un point de presse sanctionnant la signature de l'avenant au palais présidentiel, Mme Lauvergeon, arrivée à Bangui vendredi en début d'après-midi en compagnie de M. Sébastien De Montessus, président de Business Unite Mines.

Les documents ont été paraphés côté centrafricain par le président François Bozizé, le ministre des Mines, Sylvain Ndoutingaï, et le ministre des Finances, Emmanuel Bizot.
Grâce à cet accord, l'Etat centrafricain va bénéficier de 40 millions de dollars américains échelonnés sur 5 ans, sans compter les diverses recettes liées aux impôts, droits, redevances et autres taxes prévus durant toute la période d'exploitation.

L'exploitation du gisement de Bakouma, considéré par Mme Lauvergeon comme moins important que ceux de la Namibie et de l'Afrique du Sud, devrait démarrer en 2010 dans une zone pilote, tandis que la production optimale interviendrait en 2012-2013. Cette exploitation optimale, dont 12% devraient revenir à l'Etat centrafricain, est prévue pour générer 1 000 emplois directs chez Areva ainsi que beaucoup d'emplois indirects du fait de la sous- traitance.

Le cahier des charges prévoit la dotation des hôpitaux de Bangui en médicaments, la construction à Bakouma d'un observatoire de santé pour jauger les impacts potentiels de la teneur en radioactivité, la construction d'un centre de santé d'une valeur de 100 millions FCFA et la production d'électricité par biomasse dans la zone d'exploitation.

Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement centrafricain indique que l'accord s'inscrit dans la perspective de l'Initiative pour la transparence des industries extractives à laquelle la République Centrafricaine a adhéré pour assurer le contrôle et la publication comptable des flux financiers liés à l'exploitation des ressources minières.

La signature intervenue vendredi met fin à une année de querelle entre le groupe Areva et le gouvernement centrafricain, suite à une Offre publique d'achat pour 2 500 milliards de dollars américains lancée par Areva sur les actions de 3 gisements appartenant au consortium canadien Uramin Inc.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 13:18




BANGUI, 04/08 (PANA) - La rébellion de l`Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) a claqué vendredi la porte du processus de paix, bloquant le dialogue national censé résoudre la grave crise que traverse la Centrafrique, en butte aux violences et à la pauvreté.

"L`APRD décide de suspendre sa participation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique inclusif et se retire purement et simplement des accords du 9 mai 2008 et du 21 juin 2008", a affirmé vendredi dans un communiqué parvenu à l`AFP, son président Jean-Jacques Demafouth, ancien ministre de la Défense.

L`Assemblée nationale centrafricaine, convoquée en session extraordinaire à compter de vendredi par le président François Bozizé, devait examiner à partir de samedi en commission les projets de loi portant amnistie en faveur des rébellions.

Mais, "L`APRD constate avec regret que le gouvernement a abusé de sa confiance et veut profiter des accords signés pour amnistier des faits dont lui seul a connaissance et qui n`ont jamais été exposés au public et dont le parquet n`a jamais été saisi", selon M. Demafouth.

Le président de l`APRD rappelle notamment que les crimes "relevant de la compétence de la Cour pénale internationale" (CPI) ne devaient pas faire l`objet de l`amnistie.

Ministre d`Ange-Felix Patassé, le président renversé en 2003 par M. Bozizé, M. Demafouth, qui vit en exil en France, doit lui aussi bénéficier de l`amnistie s`il veut rentrer dans son pays où il est inculpé pour l`assassinat de cinq proches d`André Kolingba, le prédécesseur d`Ange-Félix Patassé en novembre 1999. Il a toujours rejeté ces accusations.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 13:15



APA Bangui 2008-08-04 (Centrafrique) Trois trafiquants d’enfants viennent d’être arrêtés en flagrant délit par les éléments de l’Office centrafricain pour la répression du banditisme (OCRB), une unité de la police nationale, dans le 5ème arrondissement de Bangui, a appris APA.

Les trafiquants, deux Centrafricains et un ressortissant nigérian ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi derniers alors qu’ils marchandaient le prix d’une fillette de 3 ans, a indiqué à APA le commissaire de l’OCRB du 5ème arrondissement qui a mené l’opération ayant conduit à leur arrestation.

Les forces de l’ordre avaient été informées de la transaction par un informateur anonyme qui leur a donné l’heure et le lieu où elle devant se dérouler. «Face à cette information, j’ai moi-même préparé et conduit l’opération en plaçant mes éléments sur les lieux», a expliqué le commissaire de l’OCRB.

«A 20 heures précises, j’ai vu deux personnes avec une fillette arriver sur les lieux, précisément à l’école Koudoukou (une école primaire située dans le 3ème arrondissement) et quelques minutes après c’est une autre personne qui les a rejoints et ils ont commencé à discuter le prix de l’enfant», a indiqué l’officier de police.

«C’est à moment précis que j’ai ordonné à mes éléments de les immobiliser et nous avons sans tardé procédé aux premières interrogations de ces gens qui ont avoué sur le champ leur forfait», a-t-il dit, ajoutant que la fillette, Salimata, devait être vendue au ressortissant nigérian par son oncle maternel via un démarcheur pour 7 millions de FCFA au lieu des 15 millions initialement réclamés par le vendeur.

Le Commissaire de l’ORCB a indiqué à APA que les autorités judiciaires ont décidé de poursuivre les investigations afin de démanteler le réseau des trafiquants d’enfants.

Dans un communiqué, le ministère centrafricain des affaires sociales et de la famille a condamné la vente des êtres humains et menacé ses auteurs de sanctions judiciaires exemplaires.
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 13:04

Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement

(UFDR)

          

    Email : micheldjoto@hotmail.fr      Téléphone Thuraya : 008821655583768

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

UFDR: Pour des Assises Nationales à la Sénégalaise

 

Aucune capitalisation positive ne peut s’acquérir du travail exécuté dans la précipitation. Ce ne sera que pur mythe de Sisyphe. C’est le cas de l’Accord global de paix signé à Libreville sous la pression naturelle de Bozizé et bien sur pour d’autres desseins contrairement aux intérêts offensifs du peuple centrafricain. En moins d’une semaine, comme un château de carte, l’espoir d’un dialogue politique inclusif s’amenuise avec la suspension de la participation de l’APRD de Jean Jacques Demafouth, la désolidarisation du FDPC de Abdoulaye Miskine, de l’UFR de Florian NDjadder.

 

Aujourd’hui, à notre très grand regret, s’y ajoute l’UFVN : Union des Forces Vives de la Nation, l’opposition politique radicale. Ceci n’est nullement une surprise pour l’UFDR d’autant plus que connaissant le non respect des conditions préalables pour une bonne tenue d’un dialogue politique, le gouvernement centrafricain s’est buté à un cul-de-sac. L’UFDR, à travers sa Déclaration du 25 Mai 2008, a mis a témoin l’opinion nationale et internationale sur les préalables relatifs à l’organisation d’un Dialogue Politique Inclusif.

 

Sur ce plan, l’UFDR a exigé que : L’Accord de paix global de Libreville devant fixer les arrangements politiques pour la restauration de la confiance se fasse dans le cadre de la Table Ronde finale du Dialogue politique inclusif. C’est à cette occasion que devrait être adoptées les mesures d’amnistie générale, les critères d’intégration des cadres civiles et militaires dans la vie politique et dans les forces armées, le Désarmement, Démobilisation et la Réinsertion (DDR)….

 

Force est de constater que devant l’impasse crée par le Président Bozizé, le Bureau politique de l’UFDR, conscient de ses responsabilités envers le peuple centrafricain invite tous les mouvements politico-militaires, les partis politiques, la Société civile à RALLIER ses vues pour la tenue d’Assises Nationales à l’image du Sénégal en lieu et place du Dialogue politiques Inclusif. Elles seront organisées par et avec les forces d’opposition politico-militaires comme politiques et civiles à l’extérieur du pays et les orientations politiques qui y seront examinées et les décisions prises constitueront la vision légitime du peuple et dont il reviendra au gouvernement de les respecter et de les appliquer.

 

Cette proposition jugée noble et sage justifie seulement et simplement la Prise de Conscience de l’UFDR dans cette Crise de Confiance qui détermine le rapport entre l’opposition majoritaire et le gouvernement centrafricain. Et c’est à travers ce prisme que le peuple centrafricain appréciera l’apport substantiel de ses enfants dans la restauration de la paix et procéder au développement économique du pays car comme on l’a toujours dit, la Centrafrique à tout ce qu’il faut pour briller à l’image de son diamant dans le monde.

 

                                                                                Lagos,  le 03 Août Mai 2008



Michel Am Nondroko Djotodia, Président

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 01:49



 

(Témoignage) Source: La Fondation Reuters

Par Joe Bavier

BAMBOUTI, République centrafricaine, 3 Août 2008 (Reuters) - "Nous ne sommes pas au Soudan, n’est-ce pas ? Parce que nous ne sommes pas autorisés à nous y rendre."
La question, posée par un assistant admirablement respectueux des règles, m'a fait sourire. Ici, dans ce coin oublié de l'Afrique, où trouver tout simplement une frontière internationale exige de la patience et la technologie du 21è siècle, nous n’aurions jamais su que nous étions ici.
"Toujours en République centrafricaine ?», dis-je, en regardant le GPS sur mon téléphone satellitaire. «Je pense."

Un ami et collègue a dit une fois que la République centrafricaine a un rachat de qualité - il est facile à trouver sur une carte. Après tout, l'itinéraire est dans le nom. Mais son histoire montre combien cette pauvre ancienne colonie française a été une victime de cette géographie. En sandwich entre certains pays les plus instables, il a été diversement sillonné par des guerriers pillards de la République démocratique du Congo, un coup d'assistance des mercenaires tchadiens, des rebelles du sud du Soudan, des milices Djandjawids et du Darfour.

J'étais dans la forêt dense à la frontière orientale sur la piste des plus récents intrus de  la Lord's Resistance Army (LRA) – les rebelles du nord de l'Ouganda qui sont dirigées par l'auto-proclamé mystique Joseph Kony et tristement célèbre pour l'utilisation des garçons comme enfants soldats et des filles comme esclaves sexuelles.

Les envahisseurs

À la fin Février et début Mars, le long des 100 km (60 milles) de la "Route Nationale Numéro 2», le nom grandiose de la grande piste praticable  vers l’Est de la capitale Bangui au Soudan, la LRA a enlevé quelque 150 villageois. Ils sont entrés depuis leurs bases à proximité du Congo et en plus de 10 jours d'opérations, ils n’ont  pas tiré un seul coup de feu.

 "Ils savaient qu’il n'y avait pas de police, pas de soldats ici, donc ils l'ont fait en plein jour. Ils sont restés toute la journée," m'a dit Vincent de Paul Koumboyo, maire de Bambouti, ville la plus orientale de la RCA, le jour d’arrivée de la LRA. "Après deux mois, les autorités de Bangui ont envoyé des gens pour faire une enquête. Ils sont restés 48 heures puis sont repartis," a dit Koumboyo.

La violente incursion de la LRA dans cette région éloignée a ravivé les craintes de l'ouverture d'un nouveau front  dans un enchevêtrement de conflits liés impliquant le Soudan, le Congo et l'Ouganda. Les fonctionnaires de l'ONU craignent une possible offensive militaire conjointe de ces pays voisins contre la LRA – a admis en Juin comme stratégie si les rebelles ne font pas  la paix – qui pourrait pousser les rebelles ougandais dans le sud-est de la République centrafricaine à faible densité de population.

Et si le pays a été largement oublié par le monde extérieur, les habitants de l'Est de la République centrafricaine ont pratiquement disparu, de même dans les pensées de leurs propres compatriotes. "Si la République centrafricaine est le trou du cul du monde, alors Bambouti est le trou du cul de ce trou du cul", "a résumé sans détour un assistant humanitaire. En me promenant en ville, j'ai vu non seulement les résultats de la récente incursion de la LRA, mais l'héritage d'une longue lignée d'envahisseurs.

Le Bureau du maire brûlé. Le commissariat de police abandonné  il ya longtemps. Le centre de santé  pillé par les rebelles du Sud du Soudan voisin, jamais reconstruit. L’école sans toit comme une coquille vide. "Imaginez que vous habitez dans un village en Écosse, et les Vikings arrivent,  violent, pilent et détruisent tout. C'est comme ça," a expliqué un haut fonctionnaire des Nations unies, plus de boissons, avant, j'ai vu la suite pour moi-même.

À la ligne insensée

Peu de temps après mon arrivée à Bambouti - après 14 heures de randonnée en 4x4 et de l'aide d’un villageois d'une tronçonneuse pour couvrir les 100 km (60 milles) à partir du prochain règlement important,  je suis tombé sur un soldat.

La vue d'un homme vêtu d'un nouvel uniforme, son AK-47 en bandoulière sur une épaule, n'aurait pas été particulièrement remarquable si on ne m'avait pas dit que l'armée centrafricaine n'a pas un seul soldat posté en une journée de conduite. Je me suis approché, et remarqué mon reflet dans le miroir de ses lentilles de lunettes de soleil, et tenté un 'bonjour'. "Il ne parle pas français », dit le jeune homme assis à côté de lui. «Il est Soudanais." N'est qu'à ce moment que je remarque l’écusson sur son épaule portant un petit drapeau et les mots «du Sud Soudan».

Dans le cadre d'un partage du pouvoir de paix visant à mettre fin à des décennies de guerre civile dans leur pays, les rebelles du sud soudanais font maintenant officiellement partie de l'armée gouvernementale de Khartoum. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de me demander s’il ne pourrait pas être  parmi les combattants qui ont mis le feu à Bambouti il y a quelques années ?

Ensuite, l'invisible ligne de démarcation entre les deux pays n'a pas empêché les rebelles du Sud du Soudan, d’effectuer des raids pour s’approvisionner et recruter des combattants. Et aujourd'hui encore, un homme armé ne quitterait pas le contrôle de  la frontière pour faire se déplacer juste par curiosité au sujet de certains étrangers en visite. Quelques jours plus tard, ayant du temps à tuer et du fait de mon intérêt suscité par ma rencontre avec ce qui semblait être un envahisseur, j’ai convaincu certains assistants de me conduire à la frontière.

 Une course chaotique dans un pick-up qui a déchiré mes bras et des saignements dus à  l'épineuse vigne suspendue au-dessus de la piste, et nous y étions. Rien. Aucun poste de contrôle. Pas de gardes-frontières. Au bout de quelques minutes, en jouant de poitrine à travers de hautes herbes, nous avons finalement trouvé un marqueur concret de la frontière. Nous posons pour une photo de groupe pour prouver que nous avions été là, je me suis appuyé contre lui, et il est même tombé.

Comme j'ai essayé de mettre le marqueur en place, un peu inquiet, je viens peut-être de commettre  une infraction internationale, j'ai arrêté. Qu'a fait cette frontière, si souvent violée par des hommes armés avec de  malveillante intention, vraiment à quiconque et n’importe comment ? Certes, rien à la population de Bambouti. Encore moins pour les assassins que leur proie.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation