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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 01:15

COMMUNIQUE

L'association "Centrafrique Sans Frontières" présente :







ISBN 978-2-9532658-0-4, 180 pages, 12 € + frais de port

Ce livre est un témoignage sur la condition des femmes en République centrafricaine.

Sur près d’un demi-siècle, en passant par l’indépendance de son pays le 13 août 1960, Yvonne Mété-Nguemeu fait ici le bilan de toute une génération de femmes.

L’auteur nous raconte une histoire qui a pour point de départ son enfance à Sibut, un village situé à moins de 200 km de la capitale Bangui, pendant les dernières années de la colonisation française. Sa vie en famille est alors conditionnée par le statut privilégié qui lui a été accordé à la naissance par son père et qui est la source de bien des conflits avec sa mère et ses soeurs. Elle évoque aussi la vie du village, avec ses personnages truculents, où plane toutefois pour les petites filles la menace de l’excision. Cela est écrit avec réalisme et humour sans que jamais l’auteur se donne le beau rôle, bien au contraire.

Mais viennent les années difficiles, en particulier celles du régime du dictateur Jean- Bedel Bokassa. De pittoresque et drôle, le propos d’Yvonne Mété-Nguemeu devient violent et tragique. Cela commence par un épisode douloureux, la première manifestation de la jeunesse centrafricaine contre le régime, qui se termina dans un bain de sang. Puis un départ précipité pour la France et le retour en Centrafrique où les coups du destin la mèneront à partager le sort des femmes de son pays. Ce sera alors une prise de conscience qui la fera sortir de sa propre histoire. C’est dorénavant à ces « Âmes vaillantes au coeur brisé » qu’elle consacre toute son énergie.

L'auteur : Yvonne Mété-Nguemeu

Originaire de la République Centrafricaine, Yvonne Mété-Nguemeu part en France en 1979, juste après la chute du régime de l’Empereur Bokassa. Elle vient d’obtenir un bac B et grâce à une bourse de son pays, elle va entreprendre des études universitaires.

Après une spécialisation en agro-alimentaire, elle fait un séjour en Centrafrique de fin 1989 à 1992, année de son retour en France avec ses enfants. Elle y vit depuis lors à Besançon, sa ville d’adoption, où elle crée en 2001 l’association Centrafrique Sans Frontières.

Pour toute information et commande :

Editions Centrafrique Sans Frontières

8, rue des Vieille Perrières 25000 Besançon

Tél.: +33 (0)6 62 16 62 86 - E-mail : ymete2002@yahoo.fr

Web: www.femmesdecentrafrique.com

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 04:04

 











  
















Ndlr Centrafrique-Presse :

Avec le temps, un coin de voile se lève progressivement sur le processus de prédation des ressources financières du pays par Bozizé et son indéboulonnable Ndoutingaï. Ils sont chaque fois rattrapés par les affaires de leur cupidité et leur inextinguible soif d’argent. Après leur odyssée de Düsseldorf en juin 2004 où ils avaient été pris tous les deux par la police allemande avec leur mallette de diamants, ils s’étaient rendus en Afrique du Sud en 2006 où ils avaient ficelé avec URAMIN une juteuse opération financière à propos de l’exploitation des mines d’uranium de Bakouma comme si c’était leur propriété. Cela leur a rapporté la coquette somme de 20 millions de dollars US (14 millions d’Euros, environ 9 milliards de f CFA). Le fruit de ce vol a été viré en deux fois sur un compte bancaire ouvert vraisemblablement dans une banque située dans un paradis fiscal bien connu, les îles vierges britanniques où sont également domiciliées les activités d’URAMIN.

Grâce au rapport d’audit d’une entreprise australienne de consulting, AMC, on en apprend un peu plus -  sur la rétrocession de 10% des 20% des parts revenant à l’Etat centrafricain dans l’actionnariat de la société de droit centrafricain URAMIN CENTRAFRIQUE S A créée à cet effet, en échange de la remise de la somme de 20 millions de dollars US à Bozizé !

 

(cf. le rapport en question à la page 6… « In accordance with terms of the mining agreement Uramin established a company under Central African law known as "Uramin Centrafrique SA". According to the terms of the mining agreement, the State has the right to hold 20% of the share capital of Uramin Centrafrique SA. However, the State has ceded 10% of the share capital in exchange for an amount equal to US $ 20.000.000 in accordance with a mutual agreement.”

 

Pour ceux qui ne lisent  pas la langue de Shakespeare voici une brève traduction :

« Conformément aux termes de l'accord minier, Uramin créé une société de droit centrafricain sous le nom de "Centrafrique Uramin SA". Selon les termes de l'accord d’exploitation minière, l'Etat a le droit de détenir 20% du capital d’Uramin Centrafrique SA. Toutefois, l'État a cédé 10% du capital en échange d’un montant égal à US $ 20.000.000, conformément à un accord mutuel. »

Désormais, les Centrafricains ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas. Voilà ce que Bozizé et sa clique de pseudos libérateurs sont venus faire : s’en mettre plein les poches avec le bois de nos forêts,  les diamants et l'uranium de notre sous-sol. Voilà les véritables raisons et motivations de leur coup d’Etat ! C’est aussi de ce vol, il s’agit bien de cela, que révèle aussi notre confrère de la Lettre du continent dans une enquête que nous reproduisons ci- dessous.


******************************************************************************

Qui a lu l'avenant n°1 d’Areva ?

 

 

Non sans mal, Anne Lauvergeon a signé le 1er août le contrat d'exploitation de l'uranium de Bakouma pari Areva" En voici, en exclusivité, les détails.

En rachetant en 2007 UraMin, le groupe français Areva était persuadé de récupérer la concession du gisement d'uran ium de Bakouma que détenait la société sud-africaine. Erreur! Ce n’est qu'après de longues négociations secrètes qu’Areva a réussi à signer un contrat en bonne et due forme avec le président François Bozizé.

- Parmi les équipes. De missi dominici qui gravitaient sur .ce dossier à la présidence centrafricaine, c’est celle constituée du roi des mines congolaises, Georges Forrest - qui a signé le protocole d'accord en tant que « facilitateur »! - du conseiller spécial du président, Fabien Singaye, et d'un proche de Patrick Balkany à la mairie de Levallois-Perret - pour la « couverture » politique – qui a remporté la timbale d’argent. Depuis le mois de janvier, Georges Forrest et Fabien Singaye ont multiplié les allers-retours entre Paris et Bangui pour aplanir les derniers points en litige, en particulier la nomination d’un Centrafricain au poste de directeur général adjoint.

Selon l'avenant n°1 du protocole d’accord signé le 1er août à Bangui par le président François Bozizé et Anne Lauvergeon le groupe Areva s’est engagé à verser aux autorités centrafricaines 40 millions $ sur cinq ans (2008-2012) et à lui livrer 12% du produit net de la production de yellow cake qui devrait démarrer en 2010. Le poste de directeur général adjoint sera réservé à une personnalité centrafricaine pour assurer « un droit de regard sur les opérations minières ». De plus, le groupe français va financer du matériel médical à l’hôpital de Bangui et construire à Bakouma un centre de santé d’un coût de 280 000 $. Le PDG d’UraMin CAR Ltd, enregistrée dans les ïles Vierges britanniques est Sébastien de Montessus et celui d’UraMin Centrafrique SA, Henri de Dinechin. Toujours d'après nos sources, le premier contrat signé par UraMin - dont le PDG était Sam Jonah - accordait un intérêt de 20% à l’Etat centrafricain qui prévoyait d'en rétrocéder l0% en échange d’un bonus de 20 millions $. Ces précisions ont été relevées dans un audit de 100 pages réalisé sur ce projet par le cabinet australien AMC Consultants.

Le groupe Areva n’est pas pour autant tiré d'affaire. L’autre équipe locale qui travaillait avec UraMin avant sa reprise entend faire valoir ses droits dans le secteur des infrastructures énergétiques (société Hydro Finance) dont dépendra Bakouma. Il s’agit de Seif Durban et du Congolais de Brazzaville Richard Ondoko qui opèrent tous deux avec l'aval du ministre des mines et neveu du président, le commandant Sylvain Ndoutingaï. A titre de « compensation », cette équipe pourrait obtenir la concession « Or Afrique » - qui contiendrait d’ailleurs plus de fer que d'or -, initialement attribuée à une société canadienne. Après un séjour à Londres, Seif Durban et Richard Ondoko sont rentrés en avion privé à Bangui le 28 août au soir pour lancer leur nouveau projet ...


Lettre du Continent n° 547 du 4 septembre 2008

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 03:43




Bangui, 03 (ACAP) – Le président de l'Amicale des magistrats centrafricains, M. Sylvain Nzas, a demandé le mercredi 3 septembre 2008 au président François Bozizé d'intervenir dans le bras de fer qui oppose son organisation au ministre de la Justice Thierry Maléyombo pour préserver l'indépendance de la magistrature, conformément à l'article 80 de la Constitution de la République Centrafricaine.

M. Nzas a formulé cette demande lors d'un sit-in observé mercredi par une cinquantaine de magistrats dans l'enceinte de la Cour d'Appel de Bangui pour exiger le retrait d'un projet de loi destiné à réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature.

« Ce projet de loi viole la constitution du pays, et nous en appelons au savoir faire des députés à leur sens de responsabilité, pour que ce texte soit purement et simplement renvoyé au gouvernement, parce que dans un pays on ne peut pas accepter que la Constitution soit violée impunément », a-t-il déclaré, ajoutant qu' « en vérité, le gouvernement cherche seulement à se doter d'un instrument pour marcher sur la Justice».

 Pour le président de l'amicale, la Constitution de la République Centrafricaine fait du chef de l'Etat, le garant de l'indépendance de la magistrature. C'est pourquoi « nous n'avons pas à faire appel à qui que ce soit car le Chef de l'Etat est mieux placé pour accéder à notre demande, en tant que premier magistrat centrafricain, et sa position lui permet d'intervenir à chaque fois que les magistrats ont des problèmes » a-t-il expliqué.

« Nous n'avons pas d'interlocuteur, nous attendons que le gouvernement fasse un geste dans le sens du retrait de ce texte pour que nous puissions reprendre le travail », a-t-il souligné.

Il convient de rappeler que le projet de réforme du gouvernement, déposé sur le bureau de l'Assemblée Nationale depuis l'ouverture d'une session extraordinaire du parlement début août a de fait conduit à un arrêt de travail des magistrats, qui ont écrit aux députés pour réclamer son retrait avant la reprise du travail.

Ndlr Centrafrique-Presse : Il est surprenant de constater que les magistrats ne semblent pas comprendre que dans cette affaire, Bozizé ne peut être juge et partie. C'est lui même qui a commandité ce projet de réforme du CSM au garde des Sceaux. C'est pourquoi celui-ci continue de bomber le torse.  La semaine dernière, il avait aussi réuni les députés KNK, c'était en présence du ministre de la justice, pour leur demander de "lui" voter cette réforme tout en leur glissant une enveloppe de 4.000.000 f CFA. C'est de la corruption active n'est ce pas messieurs les magistrats ? C'est clair ! Quel arbitrage peut-il encore rendre dans ces conditions ! Faut-il vous faire un dessin ? 

 

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 02:44















   Francis Bozizé fils de son père

Depuis le retrait de quelques protagonistes du processus du Dialogue Politique Inclusif, l'APRD s'est placée résolument dans une logique de violence et s'emploie à mettre le pays à feu et à sang. Ses hommes, transformés en bandits de grand chemin en dépit de la signature de l'accord de paix globale de Libreville, multiplient les actes de violence, particulièrement à l'endroit de la frange la plus vulnérable de la population, qu'ils prennent en otage, la dépouillent de ses biens, emportent les aides humanitaires dont ils tirent un revenu afin de s'approvisionner en armes.

Au cours de ces trois derniers mois, ils ont procédé à l'exécution d'au moins 16 personnes, condamnées par une cour de justice dont ils sont les juges. Le dernier épilogue de ces agissements a été le lâche assassinat de deux femmes, dont l'une enceinte, au village Bogoguiwiri, non loin de Bozoum.

Ce double meurtre, intervenu après le viol de nos deux compatriotes, s'ajoute à la liste déjà assez longue des exactions de toutes sortes qui ont provoqué un déplacement massif des populations.

Plus de 1200 personnes ont dû abandonner leurs villages pour trouver refuge chez les missionnaires des œuvres CARITAS de la région, et plusieurs autres, particulièrement les éleveurs, ont quitté le territoire national avec leurs bétails.

 Il y a quelques heures seulement, les éléments de l'APRD ont fait irruption au village Banoua, à 27 km au nord de Bozoum, pour incendier plusieurs habitations et faisant 7 tués au sein de la population.

 Ces exactions, d'un autre genre, rappellent d'une part les assassinats du Maire de Bossangoa en 2006 et du Sous Préfet de Ngaoundaye, révélant l'intention de ce mouvement de s'attaquer en particulier aux symboles du pouvoir qu'ils placent dans une situation délicate en s'en prenant aux humanitaires, et s'apparentent d'autre part à l'action d'une rébellion étrangère qui s'est illustrée lors d'une incursion sur notre territoire par des cas de viol, d'enrôlement de force des enfants soldats et d'enlèvement.

Le ministère de la Défense Nationale, des Anciens Combattants, des Victimes de Guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l'Armée, s'étonne du silence entretenu autour de tels agissements, par les organisations de Défense des Droits de l'Homme, alors que les forces gouvernementales qui avaient fait l'objet de nombreuses allégations dans leurs rapports, sont aujourd'hui astreintes aux actions de légitime défense lors des embuscades dont l'initiative revient exclusivement à la rébellion.

Il est évident que l'attitude des FACA se situe indéniablement dans la logique du gouvernement, qui demeure disposé à aller à tout prix au Dialogue Politique Inclusif.

Cependant, les Forces Armées Centrafricaines ne sauraient tolérer que les paisibles populations de l'arrière-pays qu'elles sont sensées protéger, subissent plus longtemps encore les mauvais traitements infligés par ceux-là même qui aspirent à prendre en main les destinées du pays.

 
Fait à Bangui, le 03 Septembre 2008


Le Ministre délégué à la Défense Nationale,
Chargé du Désarmement, de la Restructuration de l'armée,

des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre.

 
Jean Francis Bozizé

 

 

Ndlr Centrafrique-Presse : Est-il besoin de rappeler à ce rejeton que bien longtemps avant lui, avant de se convertir du bout des lèvres à l’idée du dialogue politique inclusif pacifique, son père qualifiait déjà les mouvements armés de « bandits de grand chemin et de coupeurs de route » donc son actuel vocabulaire n’est pas d’une grande originalité. Ensuite, dans ce communiqué, il paraît s’offusquer en s’indignant que de paisibles et innocentes populations civiles soient contraintes à se déplacer.

Est-ce l’hommage du vice à la vertu ou simplement une façon d’expier ses propres crimes de guerre. Feint-il d’ignorer que du fait des exactions criminelles de la garde présidentielle de son père avec le tristement célèbre Eugène Ngaikoisset, près de 300.000 Centrafricains végètent en brousse ou dans les camps du HCR entre le sud tchadien, le Cameroun et le Soudan jusqu’aujourd’hui ?

C’est un secret de polichinelle que Francis Bozizé a personnellement pris part aux incendies de villages dans le Nord qui explique ces déplacements massifs de population, tant pendant la calamiteuse rébellion de son père qu’il dirigeait en 2001, 2002 et 2003 que depuis leur coup d’Etat du 15 mars 2003 jusqu’aujourd’hui. C’est lui qui a procédé au recrutement des zakawa que lui et son père ont introduits en Centrafrique, avec les dramatiques conséquences que vit  le pays jusqu’à présent.

Qui a tué l’abbé Kilamong à Bossangoa ? Qui a tué le lieutenant Florent Isidore Laoulé ? Qui a détruit les villes de Bossangoa, Kaga-Bandoro, Bozoum, Sibut, Damara ? Qui a déménagé les usines d’égrenage de coton de Bossangoa, Guiffa, Bozoum, Paoua, Ndim etc. Qui a pillé la base de Drop à Bozoum ? Qui a pillé le campement de Kajima ? Qui a mis à sac l’hôpital de Paoua ?

Francis Bozizé feint d’ignorer que son père ne veut pas du dialogue inclusif et privilégie la solution des armes pour venir à bout des mouvements armés du Nord. L’opinion publique en tout cas est parfaitement informée que ces derniers jours, Bozizé a pris la grave responsabilité de procéder à une distribution massive d’armes vers Bossangoa, Bézambé, Boguila, Paoua et leurs environs, tout en incitant la population civile à se retourner contre les combattants de l’APRD. Cette démarche est aux antipodes du processus du dialogue inclusif et pacifique. Les Centrafricains n’en sont pas dupes et les communiqués mensongers de ce fiston que son père  rêve de faire prendre sa succession, ne peuvent convaincre personne.

 

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 01:05


LEMONDE.FR avec AFP | 04.09.08 | 21h13  •  Mis à jour le 04.09.08 | 21h13


Des chercheurs américains, dont les travaux sont publiés dans la revue Science du vendredi 5 septembre, ont découvert un gène jouant un rôle clef dans la production d'anticorps qui neutralisent des rétrovirus comme le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) responsable du sida. Cette découverte, faite sur des souris, est non seulement potentiellement importante pour la mise au point d'un vaccin, mais également pour expliquer pourquoi certaines personnes exposées au VIH ne sont jamais infectées.

Le gène, appelé Apobec3 et qui existe également chez les humains, contrôle à lui seul la capacité des souris à produire des anticorps neutralisant des rétrovirus, ce qui leur permet de combattre avec succès des infections. Selon l'hypothèse des chercheurs, le gène pourrait jouer le même rôle chez les humains et neutraliser ainsi le rétrovirus responsable du sida. De précédentes études montraient déjà que les protéines produites par Apobec3 ont des propriétés anti-VIH et que la région du chromosome où se situe ce gène influe sur la capacité du virus à infecter l'organisme.

"Cette avancée met en évidence un mécanisme génétique potentiel de production d'anticorps capables de neutraliser le virus du sida, ce qui est essentiel pour empêcher l'infection", souligne dans un communiqué le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Les anticorps sont la clef pour combattre avec succès des infections virales et la plupart des vaccins stimule la production d'anticorps visant un virus en particulier.


Découverte d'un gène protecteur contre le virus du sida

Libération jeudi 4 septembre 2008

La découverte d’un gène jouant un rôle clé dans la production d’anticorps neutralisant des rétrovirus pourrait ouvrir la voie à la mise au point d’un vaccin contre le sida, selon des travaux prometteurs publiés jeudi aux Etats-Unis.

Cette avancée fortuite faite sur des souris paraît aussi expliquer pourquoi certaines personnes exposées au VIH (virus de l’immunodéficience humaine) responsable du sida ne sont jamais infectées, relèvent les auteurs de cette étude parue dans la revue Science datée du 5 septembre.

Ce gène, appelé Apobec3, qui existe aussi chez les humains et se situe au même endroit sur le chromosome, contrôle la capacité des souris à produire des anticorps neutralisant des rétrovirus qui leur permettent de combattre avec succès des infections.

Ces chercheurs font l’hypothèse que ce gène pourrait jouer le même rôle chez les humains et neutraliser le rétrovirus responsable du sida.

Cette hypothèse est confortée par de précédentes études montrant que les protéines produites par Apobec3 ont des propriétés anti-VIH et que la région du chromosome où se trouve ce gène exerce une influence sur la capacité de ce virus à infecter l’organisme.

«Cette avancée met en évidence un mécanisme génétique potentiel de production d’anticorps capables de neutraliser le virus du sida ce qui est essentiel pour empêcher l’infection», souligne dans un communiqué le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).

«D’autres recherches sur la fonction du gène Apobec3 chez les humains pourraient conduire à la découverte de médicaments et vaccins contre le sida», ajoute-t-il.

Les anticorps sont la clé pour combattre avec succès des infections virales et la plupart des vaccins stimulent la production d’anticorps visant un virus en particulier.

Mais malgré un quart de siècle de recherche et la mobilisation d’importantes ressources, la médecine n’a pas encore pu mettre au point un vaccin efficace contre le virus du sida sans lequel cette pandémie, déjà responsable de plus de 25 millions de morts, ne peut-être maîtrisée.

«Cette découverte apporte une nouvelle dimension à notre compréhension du mécanisme biologique d’Apobec3 qui pourrait nous aider à résoudre le casse-tête de la neutralisation du virus du sida», relève le Dr Warner Greene, directeur du Gladstone Institute of Virology and Immunology de l’Université de Californie (ouest), principal auteur de ces travaux.

L’hypothèse selon laquelle le gène Apobec3 joue un rôle non seulement dans la capacité du VIH à provoquer une infection mais aussi dans la réponse immunitaire de l’organisme à ce virus avait été avancée à la vue des résultats d’une étude précédente.

Cette recherche avait montré que la région chromosomique humaine contenant plusieurs gènes Apobec3 est liée aux réponses anti-VIH chez un groupe d’Italiens qui ne sont jamais devenus séropositifs malgré de nombreux contacts sexuels avec leurs partenaires infectés.

Les travaux du Gladstone Institute et du NIAID apportent également un nouvel éclairage sur la manière dont le virus du sida utilise l’une de ses propres protéines, appelée Vif, pour détruire deux protéines humaines produites par le gène Apobec3.

Etant donné le fait qu’Apobec3 paraît jouer un rôle important pour aider le système immunitaire à produire des anticorps contre des rétrovirus, la destruction de ces deux protéines par Vif pourrait expliquer pourquoi la plupart des individus ne fabriquent pas d’anticorps contre le virus du sida.

«Nos recherches sur les souris laissent penser que la neutralisation de la protéine Vif permettrait d’obtenir une plus forte réponse immunitaire contre le VIH», explique le Dr Kim Hasenkrug, du NIAID, co-auteur de l’étude, jugeant cette voie prometteuse.

 

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:59




GABON/CENTRAFRIQUE

Ndlr Centrafrique-Presse : Ce n'était donc pas pour des raisons d'incompétence que ce compatriote avait été brutalement limogé de ses fonctions de directeur général de la BVMAC. Selon notre confère la Lettre du continent dont nous reproduisons ci-dessous le papier, ce sont des raisons de gros sous et d'intérêts égoïstement gabonais qui ont eu raison d'Yvon Psimhis. Il leur fallait le débarquer pour permettre que certains puissent s'en mettre plein les poches. On s'en doutait bien...!


Débauché en juin 2007 du CIC Crédit mutuel en France, où ïl a réalisé l’essentiel de sa carrière, par le cabinet de recrutement Africa Search, le Centrafricain Yvon Psimhis a été méchamment débarqué le 14 juillet de ses fonctions de directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Il a été remplacé par Willy Ontsia, un cadre de BGFI Bourse. Non sans une certaine logique ... Le président de la BVMAC est en effet Henri-Claude Oyima, administrateur-directeur général du groupe BGFI Bank, qui représente plus de 60% des actifs de la BVMAC. Loin d’être une « Bourse régionale », la BVMAC qui bénéficie de l'agrément de la Cosumaf (Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale) est concurrencée par celle du Cameroun. Il serait reproché à Yvon Psimhis de ne pas avoir démarré assez rapidement l’activité de la BVMAC encore très « gabonaise ». La vérité vraie est que son lancement était prévu pour le 18 septembre afin de permettre la maîtrise d’un logiciel surdimensionné acquis en avril 2007 auprès d’Euronext pour plus d'un milliard F CFA. La première cotation de la BVMAC a finalement été lancée le 13 août, avec un emprunt obligataire de l’Etat gabonais de 100 milliards F CFA (2007-2013), largement souscrit par la BGFI.

Lettre du Continent n° 547 du 4 septembre 2008

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:55

MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE  ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

                                   M. D .R . E . C. Mbi Yeke Zo

                                    Liberté – Persévérance – Progrès

             Site Internet : www.mdrec.org  Email : lepartimdrec@yahoo.fr

   B.P 56 Km5, BANGUI – R.C.A. Tel. Fax (236) 21 61 85 84 Portable (236) 75.50.96.94

 

 APPEL DU 3 SEPTEMBRE 2008 POUR UNE LARGE CONCERTATION NATIONALE

                                AGRICULTEURS, ELEVEURS, PÊCHEURS, CHASSEURS, PATRONAT, ARTISANS, ARTISTES, TRANSPORTEURS, ENTREPRENEURS, BOUBANGUERE, KOLI-OUALI GARA, COMMERCANTS, GBALIKOUMA, CHÔMEURS, ELEVES, ETUDIANTS,  JEUNESSE CENTRAFRICAINE, SPORTIFS, PARTIS POLITIQUES, REBELLES, DEPUTES, SYNDICATS, CONFESSIONS RELIGIEUSES, DIASPORA, AMICALE DES MAGISTRATS,  BARREAU  CENTRAFRICAIN, PRESSE, ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME, FONCTIONNAIRES, SECTEUR PRIVE, MUSICIENS,  DIPLOMES EN CHOMAGE, ENSEIGNANTS VACATAIRES, POLICIERS, RETRAITES, FONCTIONNAIRES, SOLDATS, HOMMES DE TROUPE, GENDARMES, PARA-MILITAIRES, VICTIMES DES CRISES MILITARO-POLITIQUES, ETC !

 

                                              FILLES ET FILS DU CENTRAFRIQUE, L’HEURE EST GRAVE !

                      LES DERIVES DICTATORIALES DU REGIME DE FRANCOIS BOZIZE DOIVENT CESSER !                                     

  LE GENERAL FRANCOIS BOZIZE, CHEF D’ETAT-MAJOR DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES (FACA), QUI DEVAIT RENDRE DES COMPTES A LA JUSTICE POUR : LE DETOURNEMENT DES PRIMES GENERALES D’ALIMENTATION (PGA) DES SOLDATS ET S’EXPLIQUER SUR LA TENTATIVE DU PUTSCH DU 28 MAI 2001 A PREFERE PRENDRE LES ARMES, LE 25 OCTOBRE 2001 POUR RENVERSER LE REGIME D’ANGE FELIX PATASSE.

  IL A ENTRAINE DANS SON SILLAGE : LES SOLDATS DE SON ETHNIE GBAYA, LES POLITICIENS ASSOIFFES DE POUVOIRS ET DE POSTES AINSI QUE D’AVENTURIERS LEADERS DE LA SOCIETE CIVILE EN QUETE DE TREMPLIN POUR SE HISSER SUR LA SCENE POLITIQUE. 

  CHASSE DE BANGUI PAR LES BANYAMULENGUES DU CHEF DE GUERRE CONGOLAIS JEAN-PIERRE BEMBA, LE GENERAL F. BOZIZE A FUIT BANGUI POUR SE REFUGIER AU TCHAD, CHEZ SON FRERE D’ARME IDRISS DEBY.

  PARVENU A SES FINS GRACE A LA FRANCE, AU TCHAD  ET AUX ETATS DE LA CEMAC,  LE 15 MARS 2003, CET APPRENTI SORCIER ET DEMOCRATE DE LA 24e HEURE PROMIT MONTS ET MERVEILLES AU PEUPLE. LE GENERAL PUTSCHISTE F. BOZIZE A DECLARE, QU’IL A MIS FIN AU REGIME DESPOTIQUE D’ANGE FELIX PATASSE QUI NE VOULAIT PAS DU DIALOGUE POLITIQUE, ET DE METTRE UN TERME A LA SOUFFRANCE DES CENTRAFRICAINS CAR : LES BOURSES, LES SALAIRES ET LES PENSIONS N’ETAIENT PAS PAYES A LEURS AYANTS DROIT, ASSURER UNE COURTE TRANSITION ET REMETTRE LE POUVOIR AU PRESIDENT ELU.

  COMME L’APPETIT VIENT EN MANGEANT, LE GENERAL FRANCOIS BOZIZE DIRA QU’IL EST LE SEUL CANDIDAT, CAPABLE DE RESTAURER LA PAIX ET ENGAGER LE PAYS SUR LA VOIX DU DEVELOPPEMENT ET DU PROGRES. SI LE PEUPLE LUI DEMANDE DE RESTER, IL SE PRESENTERA AUX ELECTIONS.

  PENDANT LES ELECTIONS GROUPEES DE 2005, LE GENERAL PRESIDENT FRANCOIS BOZIZE, SES PROCHES, SA GARDE PRETORIENNE ET SES COMPLICES SE SONT SERVIS DU PERSONNEL, DES FINANCES ET DES MOYENS DE L’ETAT. ILS ONT USE DE MENACES, D’INTIMIDATIONS, D’ACHATS DE CONSCIENCES ET DE VOTE DES CENTRAFRICAINS POUR LE FAIRE ELIRE.

  LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET LE SYNDICAT DES CHEFS DES ETATS DE LA CEMAC SE SONT EMPRESSES D’APPORTER LEURS CAUTIONS A CETTE PARODIE ELECTORALE EN QUALIFIANT LES RESULTATS D’ACCEPTABLES.

  LE GENERAL PRESIDENT FRANCOIS BOZIZE EN PLUS DE 5 ANS DE POUVOIR A FAIT PIRE QUE TOUS SES PREDECESSEURS REUNIS. SON ECHEC N’EST PLUS À DEMONTRER. COMME IL NE PEUT PAS CONRÔLER LE PROCESSUS DE BOUT EN BOUT,  BOZIZE NE  VEUT PAS DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF EN RCA.  

  AUJOURD’HUI, LE CENTRAFRIQUE EST AU FOND DU GOUFFRE, SA PARTITION N’EST PLUS À DEMONTRER. L’APRD A CREE SA PROPRE ADMINISTRATION, RETABLI L’IMPÔT PER CAPITA, ERIGE SES POSTES DE CONTRÔLE SUR LES AXES ROUTIERS DANS LE NORD-OUEST. BOZIZE A LAMENTABLEMENT ECHOUE.

       JAMAIS LE CENTRAFRIQUE N’A CONNU UNE TELLE CRISE ! JAMAIS LE PEUPLE CENTRAFRICAIN N’À TANT SOUFFERT ! JAMAIS NOTRE PEUPLE N’A CONNU UNE AUSSI GRANDE MISERE ! JAMAIS LA PAIX ET L’UNITE NATIONALE N’ONT ETE GRAVEMENT MENACEES !

UNISONS NOS EFFORTS DANS UN GRAND RASSEMBLEMENT POUR DECIDER DE L’AVENIR DU CENTRAFRIQUE 

 DEBOUT CENTRAFRICAIN ! REPRENDS TON DROIT AU RESPECT, À  LA VIE POUR TA DIGNITE ! BRISE LA MISERE ! BRISE LA TYRANIE ! LIBERE TOI ! VIVE LE CENTRAFRIQUE LIBRE ET DEMOCRATIQUE !

 

 

                          LE PRESIDENT DU MDREC,



DEMOCRATE JOSEPH BENDOUNGA





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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:49

le pays à


APA Bangui 2008-09-04 (Centrafrique) Le médiateur de la République en Centrafrique, le Pr. Abel Goumba, s’est insurgé contre toute tentative de balkanisation du pays et a exhorté toutes les personnes qui s’engageraient dans une telle «aventure» à «renoncer purement et simplement à leur manœuvre», dans une déclaration à la nation, mercredi à Bangui.

«Je me fais ici le devoir d’appeler tous les protagonistes à une prise de conscience du grand sacrifice consenti par le président Barthélemy Boganda et de rappeler aussi le sens du combat mené par ce panafricaniste pour la création de la République centrafricaine», a déclaré M. Goumba, soulignant que «ce serait une très lourde responsabilité de diviser la République centrafricaine et détruire son unité, surtout à une époque où le monde tend à devenir un village planétaire».

Selon le Pr. Goumba, aucune raison, quelle qu’elle soit, ne peut justifier une quelconque hypothèse de division au sein de la nation centrafricaine. «La désintégration de la République centrafricaine est suicidaire en ce qu’elle constitue une menace sincère contre la souveraineté nationale et constitue en soi une voie d’incitation aux guerres tribales», a-t-il expliqué.

L’intervention du médiateur de la République survient un mois après le retrait de certains protagonistes du dialogue politique inclusif, un forum censé ramener une paix durable dans une Centrafrique affaiblie par les mutineries militaires et l’insécurité au nord-est du pays.

Selon le Pr. Goumba ceux qui se sont mis à l’écart du processus du dialogue politique inclusif «tiennent un discours négatif, illustré par l’idée de la création d’une certaine République du Logone Chari, au nord de la République centrafricaine».

L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) a repris les armes dans le nord-ouest du pays, et procédé à la nomination de responsables administratifs et communaux dans les localités de la région, afin d’y contrôler la gestion administrative et financière.


Ndlr Centrafrique-Presse :

On se demande sur quelle planète se trouve notre célèbre professeur. Il feint d'ignorer, et les raisons qui ont provoqué le retrait de l'opposition tant civile qu'armée du processus du dialogue inclusif, et  l'identité des vrais responsables de l'interruption de ce processus. Que fait-il pour faire entendre raison à Bozizé et le persuader que la seule voie incontournable aujourd'hui pour ramener la paix dans le pays , sauf à vouloir coûte que coûte la voie de la guerre totale comme Bozizé s'y engage,  c'est la tenue du dialogue inclusif ?

On n'a beaucoup de mal à croire au rôle de Médiateur de la République que veut jouer celui-là même qui a été le minable premier des Premier Ministre du putschiste Bozizé. L'histoire retiendra de lui qu'il s'est totalement planté sur la nature d'un piètre général putschiste qui s'appelle François Bozizé venu voler et détruire le pays,  et qu'il a lamentablement cautionné en qualifiant son putsch de "sursaut patriotique".

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:42

 

APA Bangui 2008-09-04 (Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a dénoncé jeudi les actes de violence commis par les éléments de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) dans le nord-ouest de la Centrafrique, dans un communiqué rendu public à Bangui.

«Depuis le retrait de quelques protagonistes du processus du dialogue politique inclusif, l’APRD s’est placée dans une logique de violence, particulièrement à l’endroit de la frange la plus vulnérable de la population, qu’elle prend en otage et dépouille de ses biens», indique le communiqué dont APA a reçu copie.

Le communiqué accuse également les éléments de l’APRD d’avoir exécuté au moins 16 personnes ces trois derniers mois et de faire main basse sur les aides humanitaires qu’ils revendent, afin de s’approvisionner en armes. Selon le texte, les 16 personnes exécutées avaient été condamnées par une cour de justice où siégeaient uniquement des éléments de ce groupe armé.

«Le dernier épisode de ces agissements criminels est le lâche assassinat de deux femmes, dont l’une était en grossesse, au village Bogoguiwiri, à 65 km au nord-Ouest de Bozoum, indique le communiqué, ajoutant que plus de 1200 personnes ont dû abandonner leurs villages pour se réfugier chez les missionnaires des oeuvres CARITAS de la région, tandis que plusieurs autres, particulièrement des éleveurs, ont quitté le territoire national avec leur bétail.

Les éléments de l’APRD ont fait irruption, il y a seulement quelques heures, au village Banoua, à 27 Km de Bozoum, et ont incendié plusieurs habitations, faisant sept morts, poursuit le communiqué, soulignant que les Forces armées centrafricaines (FACA) ne sauraient tolérer plus longtemps que les paisibles populations de l’arrière-pays subissent les mauvais traitements infligés par ceux-là mêmes qui aspirent à prendre en main les destinées du pays, en dépit de leur volonté à aller à tout prix au dialogue politique inclusif, tout comme le gouvernement.


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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:37



Hier connu pour son autoproclamé et mégalomane empereur Jean Bedel BOKASSA, la Centrafrique encore dénommée République Centrafricaine, appartient aujourd’hui à la catégorie des pays les plus pauvres de la planète. Actuellement, tous les indicateurs de développement sont à la baisse en raison principalement d’un contexte politique intérieur tendu et conflictuel… Pour Claire-Marie Lacourt, jeune professeur des écoles, appelée comme conseillère pédagogique, ce contexte difficile fut une source de motivation supplémentaire durant ses deux années de coopé.

DCC
04/09/2008

J’ai rejoint N’Gaoundaye, petite sous-préfecture du « bout d’un monde » situé à 700 km de la capitale aux frontières du Tchad et du Cameroun, dans un secteur classé « à risques ». J’y ai été accueillie par les Sœurs de la mission catholique Sainte Catherine dont j’ai eu la chance de partager le quotidien au service de la population.

Je travaillais avec les enseignants des écoles élémentaires catholiques. Les sœurs m’avaient fixé deux axes de travail : former les professeurs en Français et en pédagogie. Ce souci de formation répond en effet à des besoins réels et à une situation particulièrement fragile de l’enseignement et de l’éducation en République Centrafricaine. Là où l’Etat a aujourd’hui de grandes difficultés à assurer ce droit fondamental, les missionnaires ont depuis des années pris le relais avec beaucoup de courage et de patience. Le délitement des cadres du système éducatif public a pour conséquence la baisse du niveau général mais aussi le développement d’une pseudo-corruption lors de tout examen.

 Le droit à l’éducation vaut aussi pour les filles.

Les sœurs de la mission ont toujours mis l’accent sur l’éducation des filles, notamment des orphelines, et des femmes. Les filles sont nombreuses dans les familles où le taux d’enfants par femme demeure très élevé. Les parents préfèrent envoyer les garçons à l’école, tandis que les filles aident la maman aux taches quotidiennes… il faut bien aller chercher l’eau, le bois pour le feu de cuisson, ou nettoyer la concession (la maison).

Certaines entrent en classe pour la première fois à l’âge de 12 ans. Elles ne resteront peut être que deux ou trois ans à l’école, avant d’être mariée par leur famille. Mais l’école leur aura au moins permis d’apprendre le sango, langue nationale du pays et quelques rudiments de français, d’avoir un contact avec des livres, et de développer leur esprit en portant un regard sur leur environnement.

Travailler ensemble.

 Afin d’adapter les conseils et les interventions pédagogiques tant au niveau du soutien en français que du suivi quotidien, j’ai essayé de comprendre la logiques des manuels et aussi des enseignants.

La coopération apprend la patience vis-à-vis de l’Autre et de soi. Elle nous aide ainsi à accepter de ne pas tout comprendre et maîtriser, et nous oblige à essayer de tracer un autre chemin que celui imaginé avant de venir. Comment aider et apporter ses compétences quand on n’a pas les mêmes logiques de pensées, la même notion de temps, les mêmes priorités…
Ainsi travailler et vivre ensemble a pris tout son sens. Plutôt que de répéter une belle théorie, j’ai choisi d’adopter un comportement conforme à mes convictions : cela a permis de susciter les questions des professeurs. Concernant le français et les animations pédagogiques, nous avons mis l’accent sur l’enseignement de la lecture et le questionnement : lire c’est comprendre. Consciente que je n’arriverai pas à changer leur méthode en si peu de temps, j’ai essayé de leur donner le goût de se poser des questions sur leur pratique, ambition encore plus élevée peut être.

Apprendre dans un climat d’insécurité.

Malheureusement le contexte politique intérieur, tendu et conflictuel, vient redonner le sens des priorités. Ainsi l’envoi d’une coopérante, prévue et désignée dès le mois d’avril 2007 pour prendre la suite du poste, a dû être suspendu et reporté, suite à la détérioration des conditions de sécurité dans la région.

Le Nord-Ouest du Centrafrique est confronté depuis plusieurs mois à des luttes intestines mettant à mal la sécurité des personnes. Début juin 2007, suite à l’assassinat du sous-préfet et à la mort accidentelle d’une jeune volontaire française, les forces armées présidentielles ont en répression, brûlé de nombreuses maisons dans les environs, pour punir les habitants. Pendant deux semaines, tous les gens ont fui au Tchad et au Cameroun. Les familles ont été séparées.
Trois semaines après le retour, j’ai repris mon poste d’enseignante en Dordogne. S’il m’est encore difficile de qualifier la portée de cette expérience, je suis convaincue de sa richesse, inestimable et inoubliable.

Source : inXL6 Portail de l’église catholique en France

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