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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 23:12



 



LIBREVILLE 15 septembre 2008 (AFP) — Le gouvernement centrafricain et les rébellions ont trouvé un accord lundi à Libreville pour relancer "le Dialogue politique inclusif", rassemblant toutes les parties centrafricaines et sortir le pays de son instabilité chronique, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cette réunion a permis une reprise du dialogue entre le gouvernement et les mouvements politico-militaires. C'est déjà un acquis", a affirmé à l'AFP François Lonsény Fall le représentant spécial des Nations unies en Centrafrique, à la sortie des discussions au ministère gabonais des Affaires étrangères.

Le gouvernement centrafricain devrait notamment revoir sa loi d'amnistie examinée au Parlement et qui avait conduit la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth active dans le nord-ouest à se retirer des accords de paix.

C'était le principal point d'achoppement avant la réunion de lundi. Initialement prévu le 8 juin, le Dialogue Politique inclusif, qui avait déjà pris du retard, a été suspendu en raison du retrait de l'APRD, critique du projet de loi dont l'examen par le Parlement a été retardé de semaine en semaine depuis la mi-août.

Le comité de suivi de l'accord de paix du 21 juin signé à Libreville a également "lancé un appel au cessez-le-feu et examiné les modalités d'application et de surveillance de ce cessez-le-feu à travers la Micopax", la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique qui servira de force d'interposition, selon M. Fall.

"Le cantonnement" des mouvements rebelles "viendra. Il se fera avec le concours de la Communauté internationale", a encore ajouté M. Fall.

"Le comité a exhorté le gouvernement et toutes les parties à appliquer tous les éléments de l'accord global y compris celui de l'amnistie", a admis Cyriaque Gonda, ministre centrafricain de la Communication en charge du Dialogue, affirmant: "Il y a des questions de mésentente, d'interprétation sur cette loi d'amnistie et cette réunion nous a permis de rapprocher les points de vue".

L'APRD a "décidé de retourner à la table des négociations, nous ne pouvons rester insensible aux souffrances du peuple centrafricain", selon son président M. Demafouth. "Nous avons réitéré notre demande sur l'amnistie" qui "n'incluait pas tous les protagonistes des crises centrafricaines" et demandé à ce que le "cessez-de-feu soit respecté", a-t-il précisé.

"Dès que nous aurons réglé ce problème-là (de l'amnistie) (...), tout le monde a envie d'aller au dialogue car c'est le seul moyen pour permettre au peuple centrafricain d'espérer", a lancé M. Demafouth.

"Dans l'accord de paix global (du 21 juin), il avait été dit que l'APRD devait rester dans ses zones, l'APRD n'a jamais franchi ces zones pour attaquer les forces gouvernementales, donc nous demandons aux forces gouvernementales de ne pas aller dans les bases de l'APRD", a-t-il ajouté.

Le retrait de l'APRD du processus du Dialogue politique inclusif a été suivi d'une guerre de communiqués entre cette rébellion et le gouvernement qui s'accusent de violations. Le gouvernement a notamment accusé l'APRD d'avoir exécuté seize civils dans les régions du nord-ouest.

L'APRD se dit favorable à l'intervention de la Micopax qui peut "nous aider à faire une très bonne application du cessez-le-feu", selon M. Demafouth.

Les différents acteurs doivent se retrouver dans un mois pour voir si les engagements pris lundi à Libreville sont "respectés sur le terrain".

"Toutes les parties centrafricaines ont fait preuve de patriotisme en pensant à l'avenir de leur pays. Maintenant pour la mise en oeuvre, donnons-nous le temps", a déclaré Laure Olga Gondjout, ministre gabonaise des Affaires étrangères.

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 22:47

COMMUNIQUE FINAL DE LA PREMIERE REUNION DU COMITE DE SUIVI DE L'ACCORD DE PAIX GLOBAL

Libreville, le 15 septembre 2008

 

Conformément aux dispositions de l'Accord de Paix Global, signé à Libreville, le 21 juin 2008, entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les Mouvements politico-militaires de la République Centrafricaine, la première réunion du Comité de Suivi s'est tenue à Libreville le lundi 15 septembre 2008.

y ont pris part:

-Son Excellence Madame Laure Olga GONDJOUT, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale de la République Gabonaise,  

-Monsieur Cyriaque GONDA, Ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation nationale de la République Centrafricaine;

-Monsieur Raymond Paul N'DOUGOU, Ministre de l'Intérieur de la République Centrafricaine ;

Monsieur Dieudonné Stanislas M'BANGOT, Conseiller Politique du Président de la République Centrafricaine;

-Maître Jean-Jacques DEMAFOUTH, Représentant de l'Armée Pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Henri TCHEBO Alias WAFIO, Représentant de l'Armée Pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Djarnib GREBAYE, Représentant de l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR).

-Monsieur Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, Haut Représentant du Président de la République Gabonaise, chargé des relations internationales;

-Monsieur Albert AKENDENGUE, Représentant Spécial du Président de la République Gabonaise, auprès de la Mission de Paix en RCA;

-Monsieur François Lonsény FALL, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Centrafricaine;

-Son Excellence Monsieur Jean-Marc SIMON, Ambassadeur Haut Représentant de la République Française près la République Gabonaise, pour la Présidence en exercice de l'Union Européenne;

-Monsieur Djovi GALLY, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de la Francophonie en République Centrafricaine;

-Monsieur Ousmane KABA, Conseiller Politique BONUCA ;

-Monsieur Ali Y. S. ELGALLAI, Conseiller Politique de  l'Ambassade de Libye au Gabon, en qualité de Représentant de la Communauté Economique des Etats Sahélo Sahariens.

-Monsieur KHALAF ABOU DIEB, Conseiller à l'Ambassade de Libye au Gabon, en qualité de Représentant de la Communauté Economique des Etats Sahélo Sahariens;

-Amiral Hilaire MOKO, Commandant de la Force Multinationale de la MICOPAX 1.

l- Dans son allocution d'ouverture, Son Excellence Madame Laure Olga GONDJOUT, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale de la République Gabonaise a salué l'engagement renouvelé des différents acteurs centrafricains et internationaux pour une paix effective et durable en République Centrafricaine.

2- Elle a rappelé le discours à la nation du 31 décembre 2006 de Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, qui invitait les Filles et Fils de Centrafrique à la promotion de la tolérance, du dialogue et de la réconciliation dans leur pays.

3- L'ordre du jour de cette première réunion comportait, d'une part, l'examen approfondi de l'évolution de la situation en République Centrafricaine et, d'autre part, les modalités d'application de l'Accord de Paix Global, signé le 21 juin 2008 à Libreville.

4- Les participants se sont félicités de la reprise du dialogue entre le Gouvernement les Mouvements politico-militaires centrafricain. Ils ont émis le vœu de voir les discussions engagées sur la résolution de cette question s'approfondir au cours de cette première réunion

5- Soucieux des conséquences de cette crise pour la Sous-région, les participants ont lancé un appel solennel à l'ensemble des acteurs centrafricains afin qu'ils persévèrent sur la voie du dialogue et de la réconciliation, conditions indispensables au retour à une paix durable et à la stabilité de la sous-région.

6- À cet effet, ils ont fait part de leur préoccupation face au regain de tension observé. Ils ont invité les Parties au respect des engagements contenus notamment dans l'Accord de cessez-le-feu et de paix du 9 mai 2008 et dans l'Accord Global de Paix, du 21 juin 2008.

7- En conséquence, le Comité de Suivi appelle au respect du cessez­le-feu, et invite les Parties à s'abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre la lettre et l'esprit de l'Accord de Paix global, et, le cas échéant, d'en référer au seul Comité de Suivi.

8- Le Comité de suivi recommande l'application de toutes les dispositions de l'Accord Global, notamment celles relatives à l'amnistie générale.

9- Le Comité de Suivi sollicite une étroite collaboration de la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX), dans la surveillance du respect du cessez-le-feu.

10- Le Comité de Suivi se félicite du retour de l'APRD dans le processus de paix.

ll- Le Comité de Suivi a en outre lancé un appel à la communauté internationale afin qu'elle redouble d'efforts en vue d'accompagner le processus de paix entamé entre les frères centrafricains, devant déboucher sur le Dialogue Politique Inclusif tant attendu par le Peuple centrafricain.

12- Au terme de ses travaux, le Comité de Suivi a adressé ses remerciements à Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, artisan inlassable de la stabilité et de la paix en République Centrafricaine et dans la sous région, pour avoir bien voulu convoquer cette Première réunion, et il a exprimé sa profonde gratitude au Gouvernement ainsi qu'au Peuple gabonais pour l'accueil chaleureux et l'hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés.

Fait à Libreville, le 15 septembre 2008

Pour le Comité de Suivi,

Le Ministre des Affaires Etrangères,

de la Coopération, de la Francophonie

et de l'Intégration Régionale

de la République Gabonaise


 

 







Laure Olga GONDJOUT

 

Ndlr Centrafrique-Presse : Aux termes de ce communiqué final, il apparaît clairement que le comité de suivi a mis les points sur les i en rappelant à la partie bozizéenne de ne plus divertir l'opinion et faire perdre le temps aux gens en proposant sans tarder à l’Assemblée nationale un projet de loi clair et précis portant amnistie générale. Il ne faut plus que de retour à Bangui, Cyriaque Gonda et Thierry Maléyombo racontent encore des histoires à dormir debout. On a l’impression que selon qu’il  se trouve à Libreville ou à Bangui, on n’a pas à faire au même Cyriaque Gonda. ( A suivre…)

 

 

 

 

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 14:02





 

Les ministres en charge de la gestion durable du massif forestier du Bassin du Congo ont adopté le 11 septembre la «Déclaration de Bangui» qui réaffirme la position commune des pays membres en vue de la préparation des négociations sur le nouveau régime climat post-Kyoto 2012. La 5e session ordinaire du conseil de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) a permis aux ministres de la sous-région de statuer sur le renouvellement du secrétariat général de la commission et l'adoption d'un plan de convergence sous-régional sensé établir les priorités sur le terrain sur une période de 10 ans.

 

La 5e session ordinaire du conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) s’est achevée le 11 septembre dans la capitale centrafricaine avec l’adoption par les ministres de la sous-région de la «Déclaration de Bangui». Celle-ci adopte une position commune des pays membres en vue de la préparation des négociations sur le nouveau régime climat post-Kyoto 2012.


La déclaration lance un appel aux organisations du système des Nations unies, au secrétariat du NEPAD, à l’Union africaine (UA), à l’Union européenne (UE) et à
l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) afin qu’ils apportent leur soutient aux pays du bassin du Congo dans la démarche qui vise notamment à inclure les questions de gestion des forêts tropicales dans les négociations post-Kyoto.


Un appel a également été lancé aux autres partenaires techniques et financiers pour solliciter leur appui multiforme dans la mise en œuvre de la déclaration de Bangui et pour accroître leurs efforts en vue de soutenir la cause de l’Afrique centrale dans la mise en place d’un nouveau régime post-Kyoto sur le climat.
Les assises de Bangui ont regroupé le Burundi, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), la Guinée-Equatoriale, le Tchad et la République Centrafricaine, ainsi des partenaires au développement intervenant dans le domaine de la forêt et de l’environnement.
Le président sortant de la COMIFAC, le professeur Domingo Olomo Mvé, a laissé sa place à la ministre centrafricaine des Eaux, des Forêts, des Chasses et Pêches, chargée de l’Environnement, Yvonne Mboïssona, qui prend sa succession à la présidence de la COMIFAC.


Créée à Yaoundé au Cameroun en juin 2002, la COMIFAC est la matérialisation de la «Déclaration de Yaoundé» adoptée trois ans plus tôt par les chefs d’Etat de la sous-région de l’Afrique centrale, en mars 1999, dans le but d’œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après celui de l’Amazonie, renfermant plus de la moitié de la faune et de la flore africaine.


Unique instance d’orientation, de décision et de coordination des actions et initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers en Afrique centrale, la COMIFAC assure le suivi de la déclaration de Yaoundé et veille aussi à la mise en application des conventions internationales et des initiatives de développement forestier dans la sous-région.

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 13:46






LES ORGANISATIONS DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME CONDAMNENT FERMEMENT L’INTERPELLATION DU PRESIDENT DE LA LCDH PAR LA GARDE PRESIDENTIELLE ET SA SEQUESTRATION A LA SECTION DE RECHERCHES ET D’INVESTIGATIONS.

 

Le  mercredi 10 septembre 2008 à BANGUI, Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO, Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme qui sortait de son Cabinet, seul, à bord de son véhicule pour se rendre au Ministère des Finances, a emprunté la rue qui passe devant la pâtisserie Phénicia et qui débouche sur l’avenue de l’Indépendance en face de la Maison de la Presse.

 

Il voulait tourner sur sa droite en direction de la place de la République lorsqu’il a été surpris par  l’arrivée du cortège présidentiel. Il a stoppé net et a enclenché la marche arrière pour laisser passer le cortège sans  aucun incident.

 

Il voulait poursuivre sa route, lorsqu’il a été interpellé par deux agents de la Police Municipale.

 

A ce moment, deux éléments de la Garde Présidentielle surexcités dont l’un était en uniforme et l’autre en civil  mais qui n’étaient ni dans le cortège ni en service, ont traversé l’avenue de l’Indépendance pour se diriger vers lui  et lui  demander de partir avec eux vers une destination inconnue. Ils l’ont menacé, lui exigeant de leur remettre les clés de sa voiture, ce qu’il a refusé. Profitant  du tohu-bohu il a appelé Monsieur Léonard SONNY, son collaborateur au bureau.

 

Un véhicule de la Garde Présidentielle est arrivé sur les lieux avec plusieurs autres éléments de la Garde Présidentielle.

 

Après des tractations et à la demande des éléments de la Garde Présidentielle, c’est Monsieur Léonard SONNY qui a conduit le véhicule de Maître Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO dans lequel ont pris place trois d’entre eux.

 

A l’entrée du Palais de la Renaissance, un lieutenant qui sortait s’est mis à vociférer et à proférer des menaces disant que ce sont eux, c’est-à-dire les militaires « qui souffrent au front dans le nord tandis que les intellectuels pavanent et qu’on allait voir ce qu’il fera des droits de l’homme » ce, en présence de tous les Responsables des organisations centrafricaines des Droits de l’Homme qui, alertés, ont immédiatement rejoint le groupe.

 

Maître Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO a été conduit à la Section de Recherches et d’Investigations « SRI », où il a été maintenu jusqu’au soir, d’abord dans la cour et ensuite dans la geôle où il a apprêté ses affaires pour passer la nuit, après avoir été entendu par le Commandant de Brigade Adjoint sur procès-verbal qui a été communiqué au Procureur de la République pour instructions.

 

Il faut souligner que les faits se sont déroulés au grand jour devant de nombreux témoins dont aucun n’a été entendu.

 

Le Barreau informé, le Bâtonnier, Maître Symphorien BALEMBY avec de nombreux avocats ainsi que des responsables des organisations de promotion et de Défense des Droits de l’Homme à savoir Me MOROUBA, Me GBIEGBA, Me MAZANGUE, Me PANDA et Mr NGOUYOMBO, s’étaient rendus à la SRI pour constater cette arrestation.

 

Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO a été remis en liberté le soir du mercredi 10 septembre à 19 heures 47 mn par le Capitaine Papy Aimé  BOZIZE sur instructions du Procureur de la République, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui et sans aucune explication.

 

Le Gouvernement qui, devant les interpellations diverses a indiqué dans un premier temps que le Président de la LCDH aurait « obstrué » le passage du cortège présidentiel, a changé de version et se contredit par un communiqué mensonger et grossier du Ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique du 11 septembre 2008, dénaturant totalement les faits. En effet, le Ministre de  l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique prétend que Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO n’aurait pas été arrêté par la Garde présidentielle mais ce serait un chauffeur du PNUD et que le Président de la LCDH serait volontairement monté dans le véhicule du PNUD pour se constituer en défenseur du chauffeur.

 

Bien entendu,  l’institution onusienne a fait procéder à des vérifications et aucun de ses chauffeurs n’a eu un incident ce jour et, d’ailleurs,  le Ministre de l’Intérieur, le Général Raymond NDOUGOU, ne donne ni le nom du chauffeur ni le numéro d’immatriculation du véhicule du PNUD. Pour ceux qui connaissent un peu la procédure judiciaire, la constitution d’avocat ne se fait pas dans un véhicule mais par écrit adressé à une juridiction à la demande du client!

 

L’on ne peut que s’étonner que ce soit le Ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique  qui s’exprime en lieu et place des départements concernés.

 

Il n’est de secret pour personne que les militants des droits de l’homme sont assimilés par le pouvoir en place aux opposants,  en raison de leur dénonciation constantes des graves violations des Droits de l’Homme dans le pays, des violations de la Constitution, de la mal gouvernance.

 

Pour cela, ils ont fait l’objet à plusieurs reprises d’intimidations, d’injures, d’atteintes à leur liberté et de menaces de mort. L’arrestation de Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO, si elle était intervenue la nuit, on aurait craint pour sa vie.

 

En conséquence, les organisations de promotion et de défense des Droits de l’Homme :

 

- Condamnent fermement l’interpellation du Président de la LCDH et sa séquestration pendant près de 11 heures à la SRI ;

 

- Exigent de l’Etat centrafricain de se conformer à la résolution des Nations   Unies sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme ;

 

-  Dénoncent énergiquement toutes les tentatives consistant à intimider ou à museler  les défenseurs des droits de l’homme ;

 

- Saluent la mobilisation générale et la solidarité indéfectible de tous les démocrates, de la Presse et des militants des Droits de l’Homme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ayant conduit à la libération de Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO.

 

- Invitent tous les démocrates et les personnes soucieuses du respect des Droits de l’Homme à rester mobilisés pour la défense des droits de l’homme en Centrafrique.

 

Fait à Bangui le 14 septembre  2008

 

Ont signé

 

ACAT-RCA, Bruno Hyacinthe GBIEGBA

 

AFJC,  Marie Blandine SONGUELEMA- YAKONDJI

 

LCDH, Nganatouwa GOUNGAYE Wanfiyo

 

MDDH, Adolphe NGOUYOMBO

 

OCDH, Mathias Barthélemy MOROUBA

 

RONGDH, Marie Edith DOUZIMA LAWSON

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 22:54





APA Bangui 2008-09-13 (Centrafrique) L’Organisation des femmes centrafricaines (OFCA) a déploré, dans un communiqué de presse rendu public samedi à Bangui, les combats opposant des groupes de dissidents politico-militaires aux forces armées gouvernementales centrafricaines, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, au nord-ouest de la Centrafrique.

«Cette situation est d’autant plus inacceptable et incompréhensible qu’elle se produit à un moment où les différents belligérants, en accord avec la communauté internationale, entreprennent des efforts pour faire asseoir une paix durable par concertation», note le communiqué, invitant «toutes les parties en cause à mettre fin aux hostilités à caractère militaire dont les populations les plus vulnérables et sans défense, particulièrement les femmes, sont les principales victimes».

«Nous avons encore trop en mémoire les atrocités subies par les femmes lors des événements politico-militaires des années 2001-2003, avec la triste participation des Banyamulenges», les tutsi congolais d’origine rwandais qui formaient le gros des troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean Pierre Bemba, venues prêter main forte au président déchu Ange Félix Patassé.

«Nous nous élevons fermement contre cette situation qui ne peut qu’accabler davantage des populations qui n’ont pas encore eu à se relever de l’état de catastrophe humanitaire dans lequel elles sont plongées», poursuit le communiqué.

Bemba a été arrêté en mai dernier en Belgique sur mandat de la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre des exactions commises par ses troupes en Centrafrique.

«L’OFCA reste fermement convaincue que les belligérants sauront retrouver le bon sens, l’esprit de responsabilité, le sursaut patriotique, et le sens de la concertation qui ont conduit à la signature de l’accord global de paix de Libreville», poursuit le communiqué, rappelant que cet accord, signé le 21 juin dernier, devait «ouvrir la voix à la tenue du dialogue politique inclusif», censé mettre un terme définitif «aux querelles fratricides nuisibles aux mieux être des populations de notre cher et beau pays»

Après s’être retirée, début août, du processus du processus de paix en cours dans le pays, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) a repris les hostilités dans la préfecture de l’Ouham-Pendé.



Ndlr Centrafrique-Presse : Cette organisation l'OFCA), véritable appendice de KNK, fait ici semblant d'ignorer le vrai responsable du blocage des préparatifs du dialogue inclusif ainsi que la raison du retrait des mouvements armés et des partis d'opposition du processus du dialogue. Au lieu de parler de "belligérants" en général, l'OFCA ferait mieux de s'adresser directement à Bozizé qui est le principal responsable de l'impasse.

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 22:52




 

 

"Libreville, capital of Gabon is well-indicated to welcome the Central African Republic National Inclusion Dialogue. Even if Mr Omar Bongo Odimba has participated in the coup which ousted the legal president of Central African Republic. Libreville is the way of success."

  

Forests in States of  the Economic and Monetary Community  in Central Africa are not constituted the hindrance of  democracy in this space. Forests are sources of development but they are not well managed. Forests can help this region to develop its tourism and to attract funds and researchers  from developed countries for Researches and development. This region is not democratised because politicians and elites  lack of ingenuity, courage and reason. They fear freedom because, their interests are in the dictatorship.

   

Implementing democracy in Central African Republic or in the Economic and Monetary Community in  Central Africa requires sincere will of policymakers and elites. Democracy is not a result of hazard. Democracy is a way of living, thinking and dealing with Human Rights. It is a precious value which gives freedom. Yet, the world, today is that of global policy, global economy and global thinking. Democracy is in the base of this behaviour. Democracy belongs to all States in the world and  to all people. Thus, it depends on States of the Economic and Monetary  Community in Central Africa to act for experiencing  freedom, rule of law and economic growth. Politicians have to believe in democracy and claim for it.

 

They should be convinced by the profit democracy could offer for the development of this region. If the States composing the Economic and Monetary Community in Central Africa are mediocre either bad in democracy, it is because policymakers in this region are opposed. They prefer dictatorship and oppression which constitute the better way to loot their region. They do not accept criticism. Oppositions are overwhelming by the ruling governments. Elections are tarnished by frauds. Ethnic power characterises the States of Economic and Monetary Community in Central Africa.. Paul Biya of Cameroon, Idriss Deby of Chad ; Nguema Basogo of Equatorial Guinea, Sassou Nguesso of Congo-Brazzaville, François Bozizé of Central African Republic and Omar Bongo Odimba of Gabon are dictators. They do not want to open their region to democracy.

 

Modernity for them means loss of Power of State, loss of profit, loss of  honor and  loss of  privileges..It is to say policymakers and elites should change their mind. They must adapt their thinking on the trend of modernity.  The Economic and Monetary Community in Central African can embrace democracy and freedom, economic growth and reduction of poverty if politicians converge their energy to root the culture of freedom. Cemac could enjoy democracy if its policymakers decide. It depends on them to open this region to the world and modernity. They do change their mind. Democracy must be deserved. Cemac should turn toward democracy. 

 

************************************************************************** 

 

Les Etats de l'Afrique Centrale sauront les valeurs de la démocratie que si leurs politiciens et élites prônent le principe de la liberté. Il n'y a pas lieu de comparer l'Afrique Centrale à l'Afrique de l'Ouest à ce sujet. Mais, il faut dire tout simplement que l'Afrique Centrale manque de volonté politique dans le processus de  sa démocratisation. Certains Etats ont une ouverture sur la Mer. Certains ne l'ont pas. Ce raisonnement est valable aussi pour les Etats de l'Afrique Centrale. Mais, à dire que les forêts de l'Afrique centrale  constituent un obstacle à l'exercice de la démocratie est une erreur ou une métaphore de mauvais goût. La démocratie est une valeur. Pour l'acquérir il faut la vouloir. Et, les politiciens et élites de l'Afrique Centrale haïssent cette valeur.

 

Personne ne sait pourquoi. A observer l'espace politique de cette région, il y a lieu de dire que la dictature est vivante. C'est malheureux. Pour endiguer cette dictature, il appartient aux élites et aux politiciens de changer de mentalité. Voilà ce le principe. Car la démocratie se mérite. Les démocrates  doivent s'opposer à toute compromission avec  la dictature. Si l'Afrique Centrale est hors circuit de la démocratie c'est parce que certains politiciens et élites le veulent. La dictature est une source d'enrichissement.

 

 Donc, il  faut la préserver. Ce sont des hommes qui s'opposent à la culture de la démocratie en Afrique Centrale. Ce ne sont pas des forêts ; à moins que celles-ci représentent la dictature en puissance. Ainsi, l'espace de la Cémac est jonché des dictateurs lesquels n'aiment pas des démocrates. Idriss Déby du Tchad, Nguéma Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Paul Biya du Cameroun, Omar Bongo Odimba du Gabon et François Bozizé de la Centrafrique Des dictateurs  mettent la démocratie en péril. Ce sont qui constituent les forêts. Ils ont peur d'ouvrir l'espace Cémac à la modernité. Mais il faut dire que cette dictature doit disparaître. Les forêts (dictateurs) doivent être coupées ; les arbres déracinés.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:36





BANGUI 12 sept.08 - (AFP) — Les négociations entre le gouvernement centrafricain et la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), vont reprendre samedi au Gabon, a annoncé vendredi à l'AFP Bangui, Jean-Jacques Demafouth président de l'APRD.

"Les discussions vont reprendre samedi. Je suis arrivé jeudi à Libreville pour la reprise des pourparlers entre l'APRD et le gouvernement. La délégation gouvernementale est attendue ce jour (vendredi) à Libreville", a déclaré M. Demafouth, joint par téléphone et qui ne peut se rendre en Centrafrique en raison de poursuites judiciaires pour "assassinat et complicité d'assassinat" dont il fait l'objet.

Selon lui, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, François Lonsény Fall sera également présent.

Le président de l'APRD, Jean-Jacques Demafouth avait suspendu la participation de son mouvement au processus du Dialogue politique inclusif le 1er août, estimant que le projet de loi d'amnistie générale en faveur des rébellions soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale n'était pas conforme à ce que qui avait été convenu lors de l'accord de paix du 9 mai.

M. Demafouth a par la même occasion annoncé son retrait de cet accord du 9 mai entre l'APRD et le gouvernement, ainsi que de l'accord global de paix signé le 21 juin à Libreville entre le gouvernement, l'APRD et l'UFDR.

Le retrait de l'APRD du processus du Dialogue politique inclusif est suivi d'une guerre de communiqués entre cette rébellion active dans le nord-ouest et le gouvernement qui s'accusent mutuellement de violations.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le gouvernement a accusé l'APRD d'avoir exécuté seize civils dans les régions du nord-ouest.

 

REPRISE DES NÉGOCIATIONS SUR UN ACCORD DE PAIX ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES REBELLES

(MISNA) 15/9/2008   14.51 - Rétablir les conditions nécessaires à un "dialogue politique inclusif" et mener à bien le processus de paix : il s'agit des principaux sujets que la délégation du gouvernement centrafricain et les représentants de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), principal groupe rebelle, aborderont à partir de lundi à Libreville, au Gabon.

Les colloques de paix s'étaient interrompus le mois dernier avec le retrait des négociations de l'Aprd, dérivé d'un litige sur une loi d'amnistie examinée par le parlement centrafricain et qui, selon les rebelles, serait en contradiction avec les engagements pris dans le cadre de l'accord de paix. Le représentant spécial des Nations Unies en République Centrafricaine, François Lonseny Fall a rappelé que le comité de suivi, institué le 21 juin dernier après la signature d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les principaux groupes rebelles, aurait dû se réunir depuis lors une fois par mois, tout en soulignant néanmoins qu'il s'agissait de la première réunion de l'organisme.

Le représentant de l'Onu a par ailleurs remarqué que depuis que l'accord avait été signé, aucun cessez-le-feu n'avait été instauré. La semaine dernière en effet, les informations relatives à de nouvelles violences commises probablement par les membres de l'Aprd à l'encontre de plusieurs villages du Nord du pays ont été confirmées par des sources indépendantes.

 

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 23:27





(Mutations 11/09/2008)

C'est une explication du président de la Commission interparlementaire de la Cemac qui présentait cette organisation hier à Yaoundé.

Laurent Gomina-Pampali a voulu respecter sa promesse de ne pas user de la langue de bois lors de la conférence de presse qu'il animait à Yaoundé ce mercredi 10 septembre. Le président de la Commission interparlementaire de la Cemac (Cip), qui rassemble trente élus des pays qui composent l'organisation économique et monétaire de la région d'Afrique centrale, donnait une conférence de presse pour faire connaître cette commission. Il a été amené sur un autre terrain que celui des missions de la Cip qui prépare l'érection d'une véritable assemblée régionale de la Cemac. Il y a, par exemple, reconnu que la démocratisation de la vie sociale en Afrique centrale sera un facteur fondamental de l'intégration des peuples et des économies dans cette zone.

 Pour M. Gomina-Pampali en effet, il n'est pas normal de penser, comme certains l'ont suggéré, que les chefs d'Etat seraient réfractaires à l'intégration de l'Afrique centrale qui diminuerait leurs prérogatives et forcerait la région à se démocratiser de manière radicale. Dès lors, il a dû expliquer différemment la situation léthargique de l'Afrique centrale dont le niveau d'intégration a été négativement noté par les journalistes, au regard des expériences de l'Afrique occidentale, australe et orientale. " En Afrique de l'ouest, il y a un environnement géographique qui permet d'échanger plus facilement comparativement à notre région où la forêt, qui est certes une richesse, ne facilite pas la construction d'une route ", a déclaré en substance l'élu centrafricain.

Oreille

Toutefois, a-t-il reconnu, les freins à l'intégration existent en Afrique centrale. L'héritage colonial qui a poussé les Africains à sacraliser le maintien de leurs activités dans le cadre des frontières tracées par le maître colonial, n'en est pas le moins important. Laurent Gomina-Pampali a aussi regretté que des fièvres xénophobes, dirigées contre les ressortissants de la région, secouent certains pays de la Cemac et handicapent l'intégration. " Mais il ne s'agit pas d'une attitude spontanée, naturelle. C'est toujours lié aux questions économiques et sociales, aux conditions de vie des populations ", a indiqué le président de la Cip. En France, a-t-il encore dit, lorsque le gouvernement a des difficultés, la première chose à laquelle il pense c'est qu'il y a beaucoup d'immigrés et cela entraîne parfois la xénophobie sans qu'il y ait un ordre formel.

Pour autant, l'homme qui se disait fier de se trouver au Cameroun, un pays où il parle avec les originaires de Yokadouma ou de Bertoua sans avoir recours au français mais plutôt aux langues locales, n'est pas pessimiste quant à l'avenir de l'intégration régionale.

" Les députés que nous sommes avons pour tâche d'aller vers les populations pour leur expliquer le bien fondé de se mettre ensemble, parce que de toutes les façons, notre avenir est commun, même si cela ne paraît pas pour tout le monde ", a expliqué M. Gomina-Pampali.

Justement, n'est-ce pas parce que les institutions de la Cemac tardent à prendre corps et à se manifester dans la vie du Tchadien ou de l'Equato-Guinéen moyen que la Cip semble aphone ? L'on aura en effet noté au cours de la rencontre d'hier que le parlement de la Cemac dont la mise en place au cours du premier trimestre de 2009 a été décidée en juin dernier à Yaoundé devra encore vivre une période transitoire de cinq ans.

Après seulement, les élus du parlement d'Afrique centrale seront sélectionnés par le scrutin universel direct et pourront légiférer au lieu d'attendre des consultations des chefs d'Etat. Dès lors, comment les " frères " de Laurent Gomina-Pampali, des deux côtés de la frontière camerouno-centrafricaine, pourront-ils prêter une oreille attentive aux campagnes de sensibilisation que ses collègues et lui mènent à travers l'Afrique centrale ?


Jean Baptiste Ketchateng

© Copyright Mutations

 

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 23:12


(Gabon Eco 11/09/2008)

Le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, chargé du dialogue politique inclusif, est en visite à Libreville où il a rencontré le 9 septembre son homologue gabonais, Jean Boniface Assélé. Cette rencontre a permis au ministre Gonda de faire le point avec son homologue gabonais sur le processus de paix en République centrafricaine afin d’identifier les outils de la communication susceptibles de soutenir la stabilisation de la paix en RCA.

La coopération gabonaise au développement et à la stabilisation de la République centrafricaine (RCA) a de nouveau été sollicitée avec la visite du ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, qui a été reçu le 9 septembre par son homologue gabonais, Jean Boniface Assélé.

Cette rencontre a permis au ministre centrafricain, par ailleurs chargé de l’organisation et du suivi du dialogue politique inclusif, de faire le point avec son homologue gabonais sur le processus de paix en RCA et les outils du secteur de la communication susceptibles de soutenir cette démarche.

«C’est dans le cadre des échanges sous régionaux, de la coopération dans le cadre de la CEMAC, CEEAC et autres, que nous pourrons vraiment faire passer la communication au mieux aux travers des barrières, de mésententes et des contradictions de manière à ce que la paix puisse se stabiliser et se consolider dans nos pays», a expliqué le ministre Gonda au terme de son entretien avec Jean Boniface Assélé.

«Je ne peux pas le faire sans mettre à profit mon passage ici pour rencontrer le ministre de la communication et le briefer sur le travail qui se fait pour la pacification de la République centrafricaine avec le soutient du Gabon» a poursuivi le chargé du dialogue politique inclusif. La tenue du dialogue politique inclusif censée ramener une paix durable dans le pays achoppe depuis la tentative du gouvernement de diluer les acquis de Libreville sur l’amnistie des groupes rebelles.

Le bureau fédéral du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) en France avait demandé le 25 août dernier la démission de Gonda de ses responsabilités au sein du dialogue politique inclusif, lui reprochant de manquer «à ses charges et obligations».

Le 6 août, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, François Lonseny Fall, avait appelé à une nouvelle médiation du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la CEMAC pour les questions centrafricaines, afin d’aider la RCA à surmonter la crise politique actuelle qui empêche la tenue du dialogue politique inclusif.

Publié le 11-09-2008

Source : Gaboneco.com © Copyright Gabon Eco


Ndlr Centrafrique-Presse : Le départ de ce ministre incapable et de mauvaise moralité est pourtant ardemment réclamé. Ses multiples promenades ne changeront rien au manque de volonté politique de son patron Bozizé de tenir le dialogue politique inclusif. C'est leur refus d'appliquer à la lettre les accords de Libreville qu'ils ont pourtant librement signés avec certains mouvements armés qui a conduit à l'impasse actuelle.

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 23:05





(Afrique centrale info -11 sept. 08) - Trois mois après la date annoncée pour son commencement, le "Dialogue politique inclusif" en Centrafrique, rassemblant toutes les parties pour sortir le pays de la crise politico-militaire, est au point mort: opposition et rébellions se sont retirées du processus.

Aucune date n'est fixée pour la tenue de ce forum intercentrafricain.

"En ce moment, le processus du dialogue politique inclusif est complètement bloqué", reconnaît Pascal Koyaméné, secrétaire général du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, de l'ancien président André Kolingba), porte-parole de l'Union des forces vives de la Nation (UFVN), principale coalition de l'opposition.

Pourtant, toutes les conditions semblaient réunies.

Un Comité préparatoire, créé en décembre 2007, après des réunions entre pouvoir et opposition, avait mis en place une sorte de feuille de route approuvée par tous.

Il recommandait comme préalables à la tenue du "Dialogue politique inclusif", la signature d'un accord de paix avec la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth active dans le nord-ouest et celle d'un accord global de paix avec d'autres groupes armés.

Le 9 mai l'APRD et le gouvernement ont signé un accord de paix à Libreville au Gabon, suivi le 21 juin de la signature de l'accord global de paix entre le pouvoir de Bangui et les rébellions de l'APRD et de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Seul le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine ne l'a pas signé. Les accords de paix prévoyaient notamment une "loi d'amnistie générale".

Le 8 juin, le chef de l'Etat avait créé un Comité d'organisation du Dialogue politique inclusif composé de quinze membres qui devait se mettre au travail.

Le Dialogue a alors commencé à se lézarder. L'UFVN a dénoncé sa composition estimant que les pouvoirs publics se taillaient la part du lion. Le pouvoir refuse "de privilégier le consensus. Nous demandons simplement que le président de la République prenne un décret qui modifie la composition du Comité d'organisation du Dialogue politique inclusif. C'est la condition de notre participation au processus", avait affirmé l'UFVN.

Par ailleurs, l'assemblée nationale devait lors d'une session extraordinaire en août examiner une loi d'amnistie générale. Mais, alors que l'amnistie ne visait que les rébellions, le gouvernement centrafricain a introduit un texte amnistiant également des faits commis par les forces de l'ordre.

L'APRD s'est alors retirée du Dialogue exprimant sa "désapprobation totale à l'égard de ces textes". Les textes sont toujours en suspens en commission à l'assemblée nationale.

Cyriaque Gonda, le coordinateur et ministre de la Communication, affirme pourtant y croire. Il demande aux rebelles de consulter, comme prévu dans les accords de paix, le "médiateur", le président gabonais Omar Bongo, et promet: "De mon côté, je continue les démarches auprès des compatriotes (...). Personne ne sera exclu. D'ici fin septembre ou début octobre, on sera en plein dans le Dialogue".

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à Bangui, François Lonsény Fall et le Bureau de l'organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA) appellent les différentes parties "à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l'élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix".

Un observateur de la vie politique en Centrafrique souligne: "vu les souffrances des populations qui ne peuvent pas regagner leurs villages, nous (les Centrafricains) souhaitons que le Dialogue se tienne rapidement".

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