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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 22:03




 RFI le 18/09/2008

L'Eufor, la force européenne chargée de protéger les réfugiés et déplacés à l'est du Tchad et au nord de la Centrafrique, le long de la frontière avec le Darfour, a effectué la moitié de son mandat. Il expire en mars prochain et déjà, on réfléchit à ce qui pourrait lui succéder.

On appelle cela un « mid-term review », autrement dit un bilan de l'opération en forme de premier état des lieux, après six mois d'exercice assorti des recommandations sur l'après-Eufor. Depuis le début, on sait que le mandat de la force européenne prendra fin à la mi-mars 2009 : il n'est pas prévu de le prolonger - certains des 18 pays contributeurs ayant conditionné leur participation à un cadrage très contraignant en termes de délai, de zone d'action, de mission et de règles d'engagement.

Mais pas question de simplement « fermer » l'opération : il y a un savoir-faire, des relations avec la population, les réfugiés, les Ong, des installations, des canaux de ravitaillement, en somme tout un environnement qui devrait pouvoir profiter aux successeurs.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport au Conseil de sécurité, rappelle que le niveau d'insécurité et d'instabilité reste fort, notamment au Tchad, et lance donc un premier appel pour la mobilisation de 6 000 casques bleus qui remplaceraient à terme les 3 300 hommes de l'actuelle Eufor. La future force, qui absorberait l'actuelle Minurcat, serait moins militaire que l'Eufor, et plus axée sur la lutte contre le banditisme et la criminalité.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 21:57

Tripoli, Libye 18 sept 08 (PANA) - Le ministre d'Etat centrafricain en charge du Développement rural, Jean Eudes Teya, a lancé, mercredi, une campagne de mise en valeur de 50 hectares dans des projets-pilote de production de riz et de maïs, au moyen de tracteurs et autres équipements agricoles offerts par la Libye à son pays.

Ces dons libyens, qui matérialisent une promesse faite par le guide de la Révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, lors du dernier sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN- SAD) tenu à Cotonou, au Bénin, de mécaniser les travaux champêtres dans l'ensemble des pays de cet espace, ont également concerné à ce jour le Togo, le Mali, le Niger, Djibouti, le Bénin et le Liberia.

L'entreprise du leader libyen vise à assurer une plus grande production alimentaire dans l'espace de la CEN-SAD afin d'aider les agriculteurs à améliorer leur production.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 00:00

Source: United Nations News Service 17 Sep 2008


Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon recommande dans un rapport rendu public mercredi que le Conseil de sécurité crée une force militaire des Nations Unies d'un maximum de 6.000 hommes pour remplacer l'Opération militaire de l'Union européenne en République du Tchad et en République centrafricaine (EUFOR).

« Je recommande que le Conseil de sécurité envisage la création, au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, d'une force militaire des Nations Unies constituée d'un maximum de 6.000 hommes et de moyens logistiques, qui prendra la relève de l'EUFOR », écrit le Secrétaire général dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.

Il exhorte en outre « les États Membres qui ont les capacités nécessaires à s'employer avec le Département des opérations de maintien de la paix à mettre en place une présence 'transhorizon' de réserve, dotée des moyens d'appui appropriés et pouvant être déployée rapidement pour étayer la mise en œuvre du mandat de la Mission si la situation en matière de sécurité venait à exiger des moyens supérieurs à ceux d'une opération de maintien de la paix de l'ONU ».

Il recommande aussi que « le Conseil de sécurité envisage de conserver à l'état de projet la résolution autorisant le déploiement d'une telle force, jusqu'à ce que le Secrétariat ait reçu des engagements fermes de la part des États Membres concernant les troupes et les autres éléments d'appui indispensables à la mission. » « Dans l'intervalle, l'ONU pourrait explorer avec l'Union européenne la possibilité d'une prorogation limitée de la présence de l'EUFOR pour pallier tout décalage possible entre la fin du mandat de celle-ci et l'arrivée sur place de la nouvelle force des Nations Unies, si la constitution des forces devait poser des difficultés à l'Organisation », ajoute-t-il.

Ban Ki-moon se dit fermement convaincu qu'une présence élargie des Nations Unies dotée d'une composante militaire serait la mieux à même de contribuer à la protection et au retour des réfugiés et des déplacés si la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) collaborait plus étroitement avec tous les acteurs participant aux activités à l'appui du processus de paix au Tchad.

Concernant la situation sécuritaire au Tchad et en République centrafricaine, le Secrétaire général estime que des progrès ont été faits en matière de consolidation de la paix et de la stabilité et il félicite les dirigeants de ces deux pays pour les efforts qu'ils font en ce sens.



Extraits du rapport concernant la RCA

III. Évolution de la situation en République centrafricaine

 

20. En République centrafricaine, le Gouvernement et l’Armée pour la restauration de la république et la démocratie (APRD) et l’Union des forces pour le rassemblement démocratique (UFDR), deux groupes rebelles, ont signé un accord de paix global le 21 juin. Le 9 juillet, le Gouvernement a annoncé que les groupes armés qui n’avaient pas signé l’accord, dont le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et l’Union des forces républicaines (UFR) étaient prêts à le signer à Tripoli entre le 21 et le 23 juillet. La cérémonie de signature a cependant été reportée en raison d’un article polémique sur la promulgation d’une loi d’amnistie pour les crimes commis par l’APDR, le FDPC et l’UFDR.

21. Le 12 juillet, la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (FOMUC) a transféré ses responsabilités opérationnelles à la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), placée sous l’autorité de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Cette mission comprendra, outre des soldats, des policiers et des gendarmes, une composante civile chargée d’aider à relancer le dialogue politique.

26. En République centrafricaine, en coordination avec le Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix (BONUCA), la MINURCAT entretient des contacts réguliers avec la police de Bangui, à laquelle elle fournit des conseils techniques sur les moyens d’améliorer le maintien de l’ordre dans le nord-est

du pays. Un membre de la Police des Nations Unies en poste à Birao assure la liaison avec les autorités locales et les organes de maintien de l’ordre.

61. Lors de sa visite à Bangui, l’équipe Nations Unies-Union européenne a rencontré un comité interministériel présidé par le Premier Ministre. Des représentants du Gouvernement ont demandé que les Nations Unies prennent la relève de l’EUFOR pour intervenir en cas de violences transfrontières depuis le Darfour.

62. Les taux élevés de pauvreté et de chômage accentués par le retard pris dans le versement des traitements des fonctionnaires et des militaires, le manque de motivation des forces de sécurité de l’État, le banditisme, la prolifération des armes de petit calibre et le climat d’impunité relative risquent de créer un environnement

instable et nuisent à la sécurité et à la sûreté du personnel de l’ONU dans l’ensemble du pays. Le soutien accru que le BONUCA, le PNUD, la Commission de consolidation de la paix et autres donateurs accordent depuis peu au Gouvernement en faveur de l’état de droit, de la réforme du secteur de la sécurité et des programmes de désarmement, démobilisation et réintégration est un élément encourageant. À cet égard, le Département des affaires politiques dirige actuellement une équipe spéciale intégrée du système des Nations Unies chargée de faire en sorte que l’appui fourni par l’Organisation réponde de manière aussi ciblée et efficace que possible aux besoins prioritaires du Gouvernement en matière de consolidation de la paix.

64. Compte tenu des moyens importants dont la République centrafricaine a besoin pour mener à bien la réforme du secteur de la sécurité, renforcer l’état de droit et exécuter les programmes de désarmement, démobilisation et réintégration, je prends actuellement des mesures en vue de garantir que l’appui fourni par le BONUCA, la Commission de consolidation de la paix et le système des Nations Unies réponde de manière ciblée et efficace aux besoins prioritaires du Gouvernement. Le mandat renforcé de la MINURCAT serait donc axé sur l’est du Tchad, un contingent militaire réduit étant maintenu au nord-est de la République centrafricaine.

77. En ce qui concerne la République centrafricaine, si la situation en matière de sécurité est relativement calme dans la zone d’opérations de l’EUFOR, le maintien d’une présence militaire au nord-est pourrait décourager les activités criminelles et autres actes de violence qui constituent l’essentiel des risques encourus par les civils dans cette région. Si le Conseil autorisait une telle présence, il faudrait examiner plus avant les besoins militaires pour cette force des Nations Unies. Les contingents nécessaires s’ajouteraient à ceux évoqués plus haut pour le Tchad. Il convient de noter que les moyens d’appui nécessaires pour une telle présence seraient importants, compte tenu de l’isolement de la région et de son éloignement par rapport au reste de la force. Des moyens aériens suffisants devraient être prévus pour faciliter l’appui à ces troupes et l’exécution des tâches qui leur seraient confiées. Parallèlement, il faudrait renforcer les activités du BONUCA pour répondre de manière satisfaisante aux besoins de la République centrafricaine en matière de consolidation de la paix.

 85. En République centrafricaine, le Président Bozizé a demandé qu’une opération de suivi des Nations Unies remplace l’EUFOR. Il a fait valoir la situation particulière en matière de sécurité qui régnait dans le nord du pays, et estimé qu’une présence militaire des Nations Unies pourrait avoir un effet dissuasif et réduire le risque d’un vide sécuritaire susceptible de faire dérailler la réforme du secteur de la sécurité et le processus de paix.

 

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 21:19





APA Bangui 2008-09-17 (Centrafrique) Environ 500 fonctionnaires et agents de l’Etat centrafricain admis au Départ volontaire assisté (DVA) ont investi le cabinet du ministre des finances, mercredi à Bangui, pour exiger le versement de 145 millions de FCFA représentant le reliquat de leurs indemnités de départ, a constaté APA.

Le délégué des fonctionnaires et agents de l’Etat admis au DVA, M. Paul Koy, a expliqué qu’en 1998, la Banque mondiale a octroyé au gouvernement centrafricain un crédit de 30 milliards de FCFA pour assainir la fonction publique, dans le cadre d’un programme d’ajustement structurel.

300 millions de FCFA ont déjà été débloqués pour payer les indemnités des fonctionnaires et agents de l’Etat admis au DVA, a indiqué M. Koy, accusant le gouvernement d’avoir utilisé le reste de la somme pour payer les fonctionnaires et agents de l’Etat, au détriment des ayant droits.

Certains ayants droit ont trouvé la mort entre temps et ce sont leurs héritiers qui ont investi le cabinet du ministre des finances pour qu’une solution leur soit trouvée, a ajouté M. Koy.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 17:28





LES ORGANISATIONS DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME DEMANDENT LA RECOMPOSITION DU COMITE D’ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF ET L’AMNISTIE GENERALE 

 

                                          ***

 

La crise post-électorale de 2005, ajoutée à la politique d’exclusion, la mal gouvernance et aux violations massives des Droits de l’Homme ont alimenté les mouvements de rébellion armée contre lesquels le Gouvernement  avait fait une option militaire qui, loin de montrer son efficacité, n’a fait que favoriser les exactions de la part des belligérants sur les populations civiles des régions du Nord-Est et Nord-Ouest.

 

Dès le départ, les Organisations de Promotion et de Défense des Droits de l’Homme avaient appelé les protagonistes à un règlement pacifique de ce conflit par le dialogue.

 

Après avoir nié l’existence de ces mouvements de rébellion armée, le Gouvernement a été amené par la force des choses à les reconnaître, puis à admettre sous des pressions diverses l’idée de l’organisation du  Dialogue Politique Inclusif.

 

Un Comité Préparatoire a été mis en place et a déposé son rapport depuis le 25 avril 2008 avec un chronogramme précis.

 

Depuis lors, le Gouvernement utilise des procédés dilatoires ce qui démontre l’absence de volonté de sa part d’organiser un Dialogue Politique Inclusif afin de régler de manière durable la crise dans le pays.

 

 

On assiste aujourd’hui à une partition de fait de la République Centrafricaine. Dans le Nord, le mouvement politico-militaire,  l’Armée pour la Restauration de la Démocratie «  APRD » a instauré un système de rackets pompeusement appelés « taxes, droits de douane » et exerce une parodie de justice. De plus, il procède à la désignation de personnes pour remplacer les autorités officielles (maires, commandant de brigade, chefs de village, chefs de canton), c’est-à-dire qu’il utilise des prérogatives qui relèvent de la compétence de l’Etat.

 

En même temps, des exactions sont fréquentes sur les populations civiles suivies d’assassinats et d’actes de torture et de mauvais traitements.

 

Usant toujours de méthodes dilatoires, l’Assemblée Nationale convoquée en Session Extraordinaire pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale, a reçu trois projets « saucissonnés »du Gouvernement. Ces projets sont contraires au Statut Rome instituant la Cour Pénale Internationale signé et ratifié par la République Centrafricaine, mais sont aussi en contradiction avec l’esprit du Dialogue Politique Inclusif.

 

La conséquence c’est que certains mouvements politico- militaires et l’opposition démocratique se sont retirés du processus d’où le blocage actuel et la reprise des hostilités dans le Nord et le Nord-Ouest dont les premières victimes sont toujours les populations civiles.

 

Les Organisations de Promotion et de Défense des Droits de l’Homme considèrent qu’il n’ y a pas d’autres issues à la crise que la tenue d’un Dialogue Politique Inclusif c’est-à-dire avec tous les acteurs de la crise centrafricaine.

 

En conséquence, elles :

 

-  demandent au Gouvernement de procéder à la recomposition du Comité d’Organisation du Dialogue Politique Inclusif conformément au consensus ;

 

- demandent l’adoption par  l’Assemblée Nationale, d’une loi d’amnistie générale unique excluant les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre et tout autre incrimination relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale;

 

- soumettent concrètement à la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale  une proposition dans le cadre de la loi  d’amnistie générale;

 

-          exigent la fixation par le nouveau Comité d’Organisation d’un chronogramme précis pour la tenue du Dialogue Politique Inclusif ;

 

-          Demandent aux belligérants d’assurer la sécurité des populations civiles sous leur contrôle et de respecter le Droit International Humanitaire et les Droits de l’Homme ;

 

 

Fait à Bangui le 17 septembre  2008

 

Ont signé

 

ACAT-RCA, Bruno Hyacinthe GBIEGBA

 

AFJC,  Marie Blandine SONGUELEMA- YAKONDJI

 

LCDH, Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO

 

MDDH, Adolphe NGOUYOMBO

 

OCDH, Mathias Barthélemy MOROUBA

 

RONGDH Lucille MAZANGUE


PROPOSITION  DE LOI D’AMNISTIE GENERALE.

 

 

 *********************************************

 

 

Article 1er :

 

a)- Sont amnistiés sur toute l’étendue du territoire national, tous les faits qualifiés crimes ou délits commis avant la date de la promulgation de la présente loi par :

 

-         les éléments des forces de défense et de sécurité,

-         les éléments des mouvements de rébellion armée,

-         les anciens chefs d’Etat,

-         toute autre personne,

 

b)- bénéficient de la présente loi d’amnistie, les auteurs, co-auteurs et complices civils ou militaires de ces infractions.

 

Article 2 :

 

Sont exclus de la présente loi d’amnistie, les incriminations  visées par le Statut de Rome, notamment :

 

-         les crimes de génocide,

-         les crimes contre l’humanité,

-         les crimes de guerre ou tout autre crime relevant de la compétence de la Cour Pénale internationale.

 

Article 3 :

 

L’amnistie des infractions visées à l’article 1er ci-dessus ne préjudicie pas aux intérêts civils des victimes.

 

 

 

Article 4 :

 

La présente loi sera enregistrée et publiée au Journal Officiel.

 

Elle sera exécutée comme loi de l’Etat.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 12:42

 

 

Après avoir fait violer deux (2) femmes dont une (1) enceinte avant de les tuer et assassiner plus de sept (7) personnes dans les villages Bogoguiwiri et Banoua à Bozoum ; brûler sept (7) villages et faire fuir plus d’un millier de villageois par ses bras armées,

 l’ancien légionnaire de l’armée française au KOSSOVO, Francis BOZIZE, Ministre délégué à la défense, fils du Général président François BOZIZE s’en est vertement pris dans un communiqué laconique, daté du 3 septembre 2008 : aux organisations de défense des droits de l’homme et  au mouvement rebelle, l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD).

 

Le Ministre Délégué à la Défense , Francis BOZIZE reproche aux organisations de défense des droits de l’homme : «leur silence face aux exactions de l’APRD».

 

Suite à ses investigations, le Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (M.D.R.E.C) vient de constater avec amertume et horreur, que les auteurs de ces ignobles  exactions et sataniques crimes de guerres contre les paisibles populations de Bozoum sont les bras armés du régime BOZIZE, dont le fils Francis BOZIZE en est l’architecte.

 

Le but inavoué de cette machination satanique est de diaboliser et de faire porter la responsabilité de ces exactions par le mouvement rebelle APRD, qui a repris le chemin de la guerre parce que la loi d’amnistie initiée par le Général François BOZIZE exclue les rebelles et protège ses complices et sa garde prétorienne.

 

L’autre face cachée de cette satanique manipulation digne de l’ère stalinienne est d’attirer les foudres de l’opinion nationale,  de la communauté internationale, des organisations de défense des droits de l’homme ainsi que de la (CPI) Cour Pénale Internationale contre l’APRD, ses dirigeants et de masquer les insuffisances du régime BOZIZE.

 

Ainsi, le Général François BOZIZE d’une pierre fera deux coups et se délectera des réactions et condamnations qui fusionneront contre l’APRD et ses dirigeants, ce qui lui débarrassera le plancher  de cette irréductible et incorruptible rébellion du Nord-ouest qui hante ses nuits.

 

Devant ces odieux et ignobles viols, assassinats et diverses exactions, véritables crimes de guerre et crimes contre l’humanité ainsi que les populations du Nord Centrafrique et celles de Bozoum en particulier, le MDREC élève par le présent communiqué : les plus vives protestations et condamne avec force et la dernière rigueur toutes les formes de manipulation de l’opinion public et d’exactions commises sur les personnes ainsi que leurs biens.

 

- Le MDREC en appelle à la France , aux USA, l’Union Européenne, le BONUCA, le PNUD, l’EUFOR, la MICOPAX ainsi qu’aux organisations de défense des droits de l’homme nationales et internationales de diligenter dans les meilleurs délais, une enquête indépendante internationale, afin que la lumière soit faite sur les évènements de Bozoum.

 

- Le MDREC demande avec insistance aux mouvements rebelles de cesser de faire cavaliers seuls, car la crise centrafricaine est d’abord : sociale, économique et politique avant d’être armée.

 

- Le MDREC demande à Monsieur Jean Jacques DEMAFOUTH, coordonnateur de l’APRD de cesser d’être naïf. Le Président Omar BONGO est le principal soutien du despote François BOZIZE, dont la garde prétorienne est appuyée par les soldats gabonais pour combattre les rebellions dans le Nord. En jouant ce double rôle, le Président BONGO est de facto juge et partie de la crise qui secoue le Centrafrique depuis 1996.

 

La tenue du dialogue politique inclusif dans un pays neutre, comme souhaitée par le MDREC et les signataires du Manifeste pour un Dialogue Véritablement Inclusif en Centrafrique reste la solution idoine qui aurait permis à tous les Centrafricains de se retrouver sous l’œil vigilent de la communauté internationale pour exorciser le mal centrafricain et envisager les perspectives d’avenir.

 

Aucun Centrafricain, voire mouvement politico-militaire à cause de sa force de feu et de la portion du territoire national qu’il occupe puisse se prévaloir de la paternité ou d’une quelconque suprématie dans le processus du dialogue politique inclusif en cours.

 

En faisant cavalier seul et en louchant souvent du côté de Libreville, l’APRD creuse sa propre tombe. La signature d’un cessez-le feu, le cantonnement des troupes et le vote d’une loi d’amnistie générale dans des conditions louches est un piège qui compromettra définitivement les chances de retour de la paix en Centrafrique.

 

 

Fait à Bangui, le 17 septembre 2008

 

Le Président du MDREC

 

 

 

Démocrate Joseph BENDOUNGA    

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 00:22




Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) Date: 15 Sep 2008


Points saillants

- Des milliers de personnes ont fui dans la brousse dans le nord-ouest

- Evaluation socio-économique par ACTED dans les préfectures du sud-est

- 70 participants à l'atelier sur la stratégie humanitaire 2009 à Bangui

Contexte et sécurité

Reprise des négociations de paix

Le 15 septembre, les négociations entre le gouvernement centrafricain et les dirigeants des mouvements rebelles doivent reprendre à Libreville, Gabon. Les pourparlers, avec la participation de François Lonseny-Fall, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, visent à déblayer les obstacles au processus de paix entrecoupé du pays.

Fuite dans la brousse dans le nord-ouest

Le 9 septembre, un contingent des Forces Armées Centrafricaines (FACA) serait tombé dans une embuscade de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) à Kounang, un village sur l'axe Ndim-Ngaoundaye dans l'extrême nord-ouest du pays. Trois membres des FACA auraient été blessés et un soldat aurait été tué. Il y aurait aussi eu des affrontements sur l'axe Bang-Bocaranga la semaine dernière, provoquant la mort de plusieurs combattants de l'APRD.

Suite aux combats dans certaines localités du nord-

ouest des dernières semaines, des milliers de personnes ont fui dans la brousse. Des villages entiers se sont vidés de leur population, tandis que, dans d'autres villages, les habitants reviennent dans la journée mais ils dorment dans la brousse. Le nombre de consultations dans les centres de santé dans la région a baissé, parce que les déplacés n'osent pas sortir de leur cachette pour se soigner.

Reprise du travail par les magistrats

En dépit de l'adoption, le 5 septembre, de la loi sur la réforme du Conseil supérieur de la magistrature, à laquelle les magistrats centrafricains s'étaient vivement opposés, l'Amicale des magistrats centrafricains a appelé à la reprise de travail de tous ses membres le 15 septembre. Par contre, les magistrats ont saisi la cour constitutionnelle aux fins de juger sur la conformité de cette loi à la constitution du pays.

La grève des magistrats, action de contestation au projet de loi, a paralysé l'appareil judiciaire en RCA au cours des derniers deux mois.

Actualités

Evaluation socio-économique dans le sud-est

L'ONG française Agence pour la coopération technique et le développement (ACTED) a effectué une évaluation socio-économique entre le 12 juillet et le 9 août des quatre préfectures dans le sud-est, à savoir la Ouaka, la Basse-Kotto, le Mbomou et le Haut-Mbomou. ACTED a collecté les données socio-économiques, évalué la situation des routes et de l'organisation des transports et recensé les organisations communautaires présentes dans le Haut Mbomou.

Face au constat de la dégradation des infrastructures routières et sociales et du manque de soutien pour le relèvement socio-économique de la région, ACTED a fait les recommandations suivantes:

- Réhabiliter les infrastructures de circulation, particulièrement la route nationale 2, pour désenclaver les villages et les préfectures

- Appuyer le secteur de la santé pour la réhabilitation des infrastructures, la formation du personnel et l'approvisionnement et la gestion des médicaments

- Appuyer le secteur de l'éducation pour la réhabilitation des infrastructures et la formation des enseignants

- Fournir un soutien technique et matériel au secteur agricole pour augmenter la productivité

En Haut-Mbomou, ACTED a recensé 21 organisations locales soutenant la population à travers, entre autres, la construction d'écoles et des centres d'alphabétisation, la sensibilisation sur le VIH/SIDA, et la réhabilitation des ponts.

Pour plus d'informations: yannick.deville@acted.org

Polio sauvage à Markounda

Un cas de polio sauvage a été confirmé chez une jeune femme de 25 ans à Markounda dans le nordouest du pays. Les examens effectués au laboratoire pour déterminer l'origine du virus sont en cours. Une campagne de vaccination contre la polio, soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est prévue du 19 au 21 septembre sur toute l'étendue du pays.

En outre, l'organisation a évalué les besoins des formations sanitaires sur les axes de Ndélé- Bamingui et de Ndélé-Miamani dans le nord-est de la RCA. Au cours de l'évaluation, l'OMS a fait un don de quatre kits de paludisme à autant de centres de santé.

6 millions de dollars pour l'Hôpital de l'Amitié

Les travaux de réhabilitation de l'Hôpital de l'Amitié à Bangui ont officiellement démarré le 10 septembre. La Chine, qui avait financé la construction de l'hôpital en 1988, investit une fois de plus dans cette structure de santé avec un don de plus de 6 millions de dollars. Le gouvernement chinois apporte un appui additionnel en médicaments, à travers un don annuel ayant une valeur de 74.000 dollars, et en mettant à disposition une équipe technique composée de 16 médecins. Le projet de réhabilitation doit être achevé en 13 mois.

Visite de la Banque Mondiale

Mary Barton-Dock, Directrice des Operations de la Banque Mondiale, a effectué une mission en RCA du 8 au 10 septembre. Au cours des divers entretiens avec les autorités nationales, dont le Président Bozizé, Mme Barton-Dock s'est essentiellement concentrée sur la crise alimentaire et la crise énergétique qui sévissent dans le pays.

S'agissant de la crise alimentaire, une convention d'un montant de 7 millions de dollars a été signée le 10 septembre pour le financement des activités visant à réduire l'impact de la flambée des prix des denrées en RCA. Dans le cadre de ce projet, la Banque Mondiale et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) ont signé un accord de don de 3,25 millions de dollars pour un programme de cantines scolaires. Ce montant comble une partie des besoins non-couverts du Programme d'appui à l'éducation et à la santé pour tous du PAM, en fournissant des repas à environ 145.000 élèves de l'école primaire et 8.000 enfants de la maternelle en un an.

Mme Barton-Dock a également indiqué que la Banque Mondiale est sensible à la crise énergétique qui continue à handicaper fortement la productivité des différentes institutions et structures de la capitale. Des discussions à ce sujet sont en cours et la Banque Mondiale envisage d'interpeller d'autres partenaires au développement afin de soutenir le gouvernement à mettre une fin à cette crise.

Coordination

70 participants à l'atelier CAP à Bangui

L'atelier sur la stratégie humanitaire 2009 à formuler dans le Programme d'aide coordonné (CAP) a eu lieu les 9 et 10 septembre à Bangui. La rencontre a connu la participation de quelques 70 participants issus des agences des Nations Unies, des ONG locales et internationales, du gouvernement (la Primature et le Ministère des Affaires Sociales) et des pays donateurs (l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Irlande et le Bureau Humanitaire de la Commission Européenne – ECHO).

Les participants ont discuté du contexte actuel en RCA et des scénarios pour 2009, des objectifs stratégiques pour l'action humanitaire de l'année prochaine ainsi que des critères d'inclusion et de priorisation des projets pour le CAP 2009.

La rencontre a été organisée par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). En visite en RCA du 8 au 11 septembre, le Directeur adjoint de la section humanitaire et du relèvement de Irish Aid, Donal Kenneally, et le Chargé de bureau du Tchad au siège de OCHA, Fatoumatta Mboge, se sont également joints à l'atelier.

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA |

Nancy Snauwaert snauwaert@un.org |+236 75 54 22 78

Gisèle Willybiro willybiro@un.org |+236 75 54 90 31

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:49





Bangui 16 sept 08 (C.A.P) – Un gendarme en poste à la brigade de la ville de  Carnot dans la préfecture de la Mambéré-Kadéi répondant au nom de Adoum, se fait arrêter dans la journée du lundi 15 septembre 2008 à Damara (80 km de Bangui) en train de convoyer une cargaison peu banale constituée de 27 fusils mitrailleurs AK 47 appelés encore Kalachnikov et 2000 munitions qui vont avec.

On est encore plus effaré d’apprendre que tout cet arsenal a été récupéré à bord d’un véhicule du Programme des nations Unies pour le Développement (PNUD) en partance vers le Nord ou l’Est du pays. Selon les informations parvenues à notre rédaction, le gendarme en question se serait approvisionné directement auprès de l’armurerie du camp militaire de Roux et du camp Beal à Bangui.

Il aurait vraisemblablement été balancé par le taximan qui l’aurait aidé à charrier tout ce matériel transbordé ensuite dans le véhicule du PNUD. Munis de plaques d’immatriculation diplomatiques, les véhicules de cet organisme ne sont généralement pas l’objet de fouille par les services de sécurité aux différents check-points de la capitale et en dehors. C’est l’astuce que ce gendarme a cru devoir utiliser pour convoyer jusqu’à destination son singulier matériel.

Toujours selon nos informations, Bozizé serait dans tous ses états en apprenant que la précieuse cargaison provenait de l’armurerie du camp de  Roux et du camp Beal et serait, sauf s’il s’agit d’un montage des services du pouvoir, sans nul doute destinée à approvisionner un mouvement armé quelconque ou des groupes de grand banditisme genre coupeurs de route (zaraguinas) à travers le pays.

En effet, si cette affaire n’est pas un grossier montage du pouvoir de Bozizé pour faire croire qu’une certaine opposition véhicule des armes dans le pays, cela voudrait simplement dire que le système de sécurité de l’important stock d’armes dont dispose Bozizé dans le pays est une passoire et est fragile. Si on peut se procurer des Kalachnikov et des munitions idoines avec autant de facilité, on peut comprendre que des mouvements armés puissent pousser comme des champignons dans le pays.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:41











     Mme Laure Olga Gondjout MAE du Gabon

Libreville, Gabon
- 16/09/2008 (Pana) - La capitale gabonaise, Libreville, a accueilli ce lundi la première réunion du Comité de suivi de l'Accord de Paix global, signé entre le gouvernement centrafricain et les mouvements politico-militaires, selon un communiqué du ministère gabonais des Affaires étrangères.

La rencontre a été présidée par la ministre gabonaise des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'intégration régionale, Laure Olga Gondjout, précise le communiqué.

La réunion devait examiner l'évolution de la situation en Centrafrique, ainsi que les modalités d'application des dispositions de l'Accord, et permettre au Comité de suivi de lancer un appel solennel à l'ensemble des acteurs, afin qu'ils persévèrent dans ce processus de paix, appelé à déboucher sur un Dialogue politique inclusif.

Se félicitant du retour de l'APRD dans le processus de paix, la Comité a recommandé l'application de toutes les dispositions de l'Accord, "notamment celles relatives à l'amnistie générale", précise le communiqué.

Le Comité a également sollicité l'étroite collaboration de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX), ainsi que celle de la communauté internationale, invitée à davantage d'efforts "pour accompagner ce processus de paix".




L’APRD regagne le processus de paix en Centrafrique




APA-Libreville (Gabon)
2008-09-16 -  L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth, mouvement rebelle centrafricain actif dans le nord-ouest du pays, à décidé lundi à Libreville de regagner le processus de paix qu’il boudait suite à l’adoption par le gouvernement de Bangui d’un projet d’amnistie peu conforme à l’accord global de paix signé dans la capitale gabonaise le 21 juin.

«Nous avons décidé de retourner à la table des négociations. Nous ne pouvons rester insensibles aux souffrances du peuple centrafricain», a déclaré M. Demafouth, à l’issue de la première réunion du comité de suivi de l’accord de Libreville.

L’APRD avait suspendu sa participation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique inclusif en août dernier. Après avoir annoncé son retrait des accords du 9 mai 2008 et du 21 juin de Libreville au Gabon, le parti de M. Demafouth avait interpellé le président Bongo Ondimba pour lui faire constater la volonté manifeste du gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements.

Dans le communiqué final publié à l’issue de la réunion du comité de suivi présidée par la ministre gabonaise des Affaires étrangères, Laure Olga Gondjout, «le comité de suivi se félicite du retour de l’APRD dans le processus de paix».

Face à l’enlisement du processus, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, François Lonseny Fall, avait appelé, en août dernier, à une nouvelle médiation du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pour les affaires centrafricaines.

L’appel des Nations unies avait été appuyé par l’Union européenne, la CEN SAD, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX). Autant d’organisations membres du comité de suivi qui ont ainsi facilité la tenue de la réunion de Libreville en vue de la relance du dialogue entre le gouvernement de François Bozizé et les mouvements rebelles centrafricains.

Second mouvement rebelle présent dans la capitale gabonaise, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) a demandé à la communauté internationale d’aider la Centrafrique à financer le processus de cantonnement des mouvements rebelles avant de parvenir au dialogue inter centrafricain tant attendu par les populations.

 

Centrafrique : A Libreville réunion de suivi de l'Accord de paix global en vue dune sortie définitive de crise

 Gabonews (Libreville) 16 Septembre 2008

Désiré Clitandre Dzonteu

Les signataires des Accords globaux de paix de Libreville du 9 mai et du 21 juin derniers, sur la République centrafricaine (RCA), ainsi que les acteurs représentatifs de la mise en place de ce cadre de réconciliation (ONU / BONUCA, UE, CEEAC/MICOPAX, OIF, CEN-SAD), conformément à l'article 7 de l'accord de paix global, se réunissent depuis lundi matin à l'Hôtel du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régionale du Gabon, en vue de l'aboutissement au respect de ces Accords et à un cadre d'échange et de dialogue mutuel qui préviendrait toute escale de conflit dans ce pays.

Prenant la parole au nom du gouvernement, le président de cette réunion de Libreville, le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régional, Laure Olga Gondjout, a rappelé que le Chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, fournit des efforts inlassables pour permettre à ce pays frère de revenir à la paix.

C'est à ce titre, indique-t-elle, que le Gabon a été « le cadre, le 9 mai et le 21 juin de cette année, de la signature de deux accords importants visant à renouer les fils du dialogue entre l'ensemble des acteurs politiques de la République centrafricaine ». Dès lors, ajoute-elle, « ces accords, et en particulier l'accord global de paix du 21 juin 2008, ont constitué un réel espoir dans le dénouement de la crise dans ce pays ».

Ainsi, avant de clore son propos, revenant sur la nécessité du peuple centrafricaine à bénéficier d'un climat de paix, de tolérance, de concorde et de dialogue, le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette réunion était fondée sur deux objectifs « clairs » :« - Réaffirmer la volonté ferme de l'ensemble des partenaires à la paix à respecter l'esprit et la lettre des accords de Libreville;- mettre en place un cadre concret d'échange et de dialogue mutuel qui préviendrait toute escale au conflit ».

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:38




APA Bangui (Centrafrique) 2008-09-16 Quarante établissements scolaires privés ne répondant pas aux normes requises en matière d’éducation viennent d’être fermés en Centrafrique sur instruction du ministre délégué à l’éducation nationale, M. Ambroise Zawa, a appris APA.

«Infrastructures inadaptées et délabrées, cadres inappropriés et inadéquats, fonctionnement illégal et non conforme aux programmes officiels d’enseignement en vigueur en République centrafricaine» sont les principaux griefs retenus contre ces établissements scolaires, fermés à la suite d’un arrêté ministériel signé vendredi dernier par M. Zawa.

«Il est reproché aux promoteurs des établissements privés l’inobservation des dispositions de l’arrêté portant création des établissements privés», a expliqué le directeur général des enseignements de l’information et de partenariat, M. Clément Ngoaka.

«Ces mesures coercitives du ministre délégué à l’éducation ont pour but d’amener les promoteurs des établissements privés à se mettre en règle, pour ceux dont les infrastructures ne sont pas adaptées», a-t-il précisé.

L’ancien ministre de l’éducation nationale Charles Armel Doubane avait également décidé de la fermeture des établissements privés illégaux, dans un arrêté publié le 17 juillet 2007.

Pour sa part, l’arrêté portant ouverture des établissements scolaires privés en Centrafrique a été pris en 1997 par le ministre de l’éducation nationale de l’époque, M. Albert Mbério.

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