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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 23:19

EXCLUSIF

On a maintenant l’explication du louvoiement et des nombreuses hésitations de Bozizé à mettre en œuvre une des importantes dispositions de l’Accord de paix global signé à Libreville et prévoyant l’adoption d’une loi portant amnistie générale avant la tenue du dialogue politique inclusif. Ses ministres et piètres conseillers juridiques que sont les Cyriaque Gonda, Firmin Feindiro  et Thierry Maléyombo ont concocté trois projets de lois scélérates d’autoamnistie au profit de Bozizé lui-même et ses pseudos « libérateurs » dont les nombreuses exactions et violations de droits de l’homme depuis leur calamiteuse rébellion, continuent jusqu’aujourd’hui. C’est la principale raison de l’interruption et du retrait des mouvements armés et non armés du processus du dialogue inclusif.

La copie d’un courrier daté du 1er août dernier adressé par Bozizé au Secrétaire général des Nations unies M. Ban Ki Moon et parvenue à la rédaction de Centrafrique-Presse, montre à suffisance que Bozizé, dans une maladroite et grotesque démarche vis à vis des Nations unies, cherche à échapper à la perspective quasi certaine d’une inculpation et d’un mandat d’arrêt contre lui du procureur de la Cour Pénale Internationale à propos des crimes de guerres et violations massives de droits humains commis sous sa responsabilité par ses mercenaires tchadiens, son fils Francis, ses parents rebelles tels que Eugène Ngaikoisset, Sylvain Ndoutingai, Olivier Koudémon, Bienvenu Gbadora, Célestin Dogo, et autres "libérateurs" etc....

C’est la lettre que lui a adressée le procureur de la CPI Luis Moreno Ocampo en date du 10 juin dernier qui est à l’origine de la peur bleue de Bozizé et qui motive sa maladroite, scandaleuse et grossière démarche consistant à écrire à Ban Ki Moon pour solliciter l’intervention du Conseil de sécurité en sa faveur afin de faire cesser les menaces à son égard du parquet de la CPI et de l’étau qui se resserre de plus en plus inexorablement sur lui.

En outre, dans cette correspondance qu’il a adressée à Ban Ki Moon, Bozizé a complètement jeté le masque. Alors qu’il avait instrumentalisé l’appareil judiciaire national en arguant de son incapacité à pouvoir enquêter sur l’affaire des exactions des troupes du MLC de Jean Pierre Bemba pour demander et permettre à la CPI de s’en saisir, s’agissant des crimes de guerre, violations de droits de l’homme et exactions commises sous sa responsabilité dans les préfectures du Nord, Nord Est, Nord Ouest, Centre Nord, préfectures énumérées par le procureur Ocampo dans son courrier du 10 juin, Bozizé prétend que la justice centrafricaine est parfaitement compétente pour enquêter dessus.

La ficelle est un peu trop grosse ! On connaît ses capacités à instrumentaliser l'appareil judiciaire qu'il veut assujettir coûte que coûte, surtout s'agissant du Tribunal militaire permanent dont il plaide dans sa lettre les compétences ainsi que la Cour criminelle. On vient d'en avoir encore la preuve plus récemment avec l'adoption au forceps de la loi réformant le Conseil supérieur de la Magistrature. Les magistrats viennent d'ailleurs d'attaquer cette loi devant le Conseil d'Etat et ont saisi la Cour constitutionnelle.  Par ailleurs, Bozizé ne sent nullement ridicule et n'est pas à une contradiction près lorsqu'il  avoue dans son courrier, l'incapacité des forces  gouvernementales à accéder aux zones sous contrôle des mouvements armés tout en plaidant pour que le Tribunal Militaire Permanent puisse enquêter sur ce qu'il appelle pudiquement "les situations créées par les crises du Nord du pays" alors qu'il s'agit des crimes de guerre et crimes contre l'humanité.  

Pourquoi cette même justice centrafricaine ne serait pas capable de faire des investigations sur les exactions et crimes perpétrés par les « banyamulengués » mais le serait brusquement pour les crimes de guerre dont se sont rendus coupables les pseudos « libérateurs » ? Il y a là deux poids deux mesures dont seul Bozizé a le secret. En réalité, il ne faut pas sortir des cuisses de Jupiter pour comprendre que cette gymnastique à laquelle se livre Bozizé cache mal sa volonté politique de régler les comptes de la victime principale de coup d’Etat qui est Ange Félix Patassé qu’il ne serait pas mécontent de voir être traîné devant la CPI. Mais là où Bozizé ne comprend plus rien est qu’en saisissant la CPI au sujet des crimes commis par les « banyamulengués », il a ouvert en même temps la boîte de Pandore dans laquelle lui-même se trouve également.

Il s’était entêté à maintenir la saisine de la CPI par l’Etat centrafricain alors que plus d’uns dont d’éminents chefs d’Etat, lui avaient fortement conseillé de retirer cette saisine. Le voilà maintenant dans de beaux draps comme on dit, dans la situation du "tel est pris qui croyait prendre". En donnant l’agrément à la CPI pour qu’elle ouvre un bureau à Bangui, Bozizé croyait qu’ainsi, celle-ci ne pourrait jamais se retourner contre lui. Mal lui en a pris. Le procureur de la CPI a de la suite dans les idées et ne peut que progressivement s’intéresser au cas Bozizé, sa garde présidentielle et ses sbires, dont les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, violations massives de droits de l’homme dans les préfectures de l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Nana-Mambéré, l’Ombella-Mpoko, la Nana-Gribizi, la Kémo, le Bamingui-Bangoran, la Vakaga, la Haute-Kotto, n’ont cessé de défrayer la chronique depuis 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008.

Presque tous organismes de défense de droits de l’homme tels que Amnesty International, Human Rights Watch, la FIDH et les ONG humanitaires oeuvrant en Centrafrique comme COOPI, MSF, le CICR, Première urgence, International Refugees, Mme Mia Farrow pour l’UNICEF, le PAM, OCHA, peuvent en témoigner. La plupart d’entre eux ont même enquêté de manière approfondie sur ces crimes et publié des rapports qui ont abouti à la même conclusion : La garde présidentielle de Bozizé est désignée comme responsable des incendies volontaires de nombreux villages, du déplacement interne de plus de 300.000 personnes dans les zones rurales, de la présence de presque 70.000 Centrafricains dans les camps de réfugiés de l’UNHCR au sud du Tchad, d’environs 40.000 également réfugiés au Cameroun et de bien d’autres au Soudan.

Comment avec un tel palmarès, Bozizé peut-il penser pouvoir se soustraire à ses responsabilités et échapper à la CPI ! Lui et son fils Francis à qui il nourrit l’espoir de transmettre le pouvoir - qu’il croît détenir comme Mugabé au Zimbabwé on ne sait de qui -  avant de rejoindre ses aïeux,  ont de sérieux comptes à rendre sur les nombreux assassinats des Centrafricains tués comme des animaux durant leur rébellion et tentatives de coup d’Etat, les biens individuels et collectifs détruits, les habitations incendiés volontairement, les nombreux crimes économiques commis par leurs hordes.

Si au nom de la paix les Centrafricains et la communauté internationale acceptent l’idée d’une amnistie générale pouvant bénéficier à tous ceux qui ont été accusés ou condamnés pour des crimes ne relevant pas de la compétence de la CPI afin de leur permettre de prendre part au dialogue politique inclusif, Bozizé doit comprendre que les crimes et exactions commis sous sa responsabilité dans les préfectures du Nord par des assassins tels que Eugène Ngaikoisset, qu’il qualifie de valeureux officier, Francis Bozizé, Sylvain Ndoutingai, les frères Roger et Martin Godongai, Olivier Koudémon pour ne citer que ceux-là, relèvent bel et bien de la CPI et ne sauraient être pris en compte dans le projet de loi d’amnistie générale qui doit être adopté pour les besoins de la tenue du dialogue national inclusif. Le Conseil de sécurité des Nations unies ne saurait constituer une juridiction de recours ni une bouée de sauvetage. Cela doit être très clair.

La Rédaction de Centrafrique-Presse


Voici ci-dessous, le texte intégral du courrier de Bozizé à Ban Ki Moon ainsi que le courrier de transmission de ce dernier au Président du Conseil de sécurité des Nations unies lui demandant d'informer les membres de cette institution de la grotesque et pathétique lettre de Bozizé.



LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE                                   REPUBLIQUE  CENTRAFRICAINE

CHEF DE L’ETAT                                                                        Unité – Dignité – Travail

 

                                                                                                        Bangui, le 01 Août 2008

 

                Monsieur le Secrétaire Général,

 

Depuis plus d’une décennie, la République centrafricaine vit au rythme des mouvements politico-militaires multiformes qui ont sapé les bases fondamentales de son unité nationale et mis à néant son économie, menaçant la paix et créant l’insécurité sur une bonne partie de son territoire.


La paix n’ayant pas de prix, le Gouvernement a inlassablement multiplié les efforts pour permettre à la République centrafricaine de retrouver la stabilité, la paix non par les armes, mais par la voie du dialogue et de la concertation mutuelle permanente.


C’est ainsi qu’un Accord Global de Paix que le peuple centrafricain salue et considère comme une dernière chance pour notre pays de retrouver définitivement la paix et la stabilité a été signé à Libreville sous l’impulsion du Président de la République gabonaise, Son Excellence EL HADJ Omar BONGO ONDIMBA le 21 juin2008 entre le Gouvernement et les différents mouvements politico-militaires opérant sur le territoire national.


L’article 2 de cet Accord préconise la promulgation d’une loi d’amnistie générale à l’endroit des militaires, des combattants et des civils des mouvements politico-militaires que sont l’APRD, le FDPC et l’UFDR pour des crimes et délits poursuivis devant les juridictions nationales centrafricaines à l’exception des crimes relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale.


Le Gouvernement centrafricain tient à  réaffirmer devant l’opinion nationale et internationale qu’il respectera en toute sérénité les engagements politiques auxquels la souveraineté souscrit dans l’intérêt supérieur de la Nation.


Toutefois, il souhaite exprimer une certaine préoccupation par rapport à la lettre du Procureur de la Cour Pénale Internationale en date du 10 juin 2008, référencée UTP/CAR/NATPROC/100608/LMO adressée au Président de la République centrafricaine disant : « porter une attention soutenue aux actes de violences commises dans le Nord de la République centrafricaine, en particulier dans les Préfectures de la Nana-Mambéré, Ouham, Ouham-Pendé, Nana-Gribizi, Bamingui-Bangoran, Vakaga et Haute-Kotto ».


L’article 1er du Traité de Rome dispose :  « Il est crée une Cour Pénale Internationale en tant qu’institution qui peut exercer sa compétence à l’égard des personnes pour les crimes les plus graves ayant une portée internationale au sens du présent Statut. Elle est complémentaire des juridictions nationales…»



C’est au bénéfice de cette disposition que la République centrafricaine a officiellement saisi la CPI, le 22 décembre 2004 sur les faits portant sur la période d’octobre 2002 à mars 2003, suite à l’Arrêt de renvoi de la Chambre criminelle de la Cour de cassation centrafricaine du 11 avril 2006, ce qui a abouti à la signature d’un Accord de Coopération judiciaire entre la République centrafricaine et la Cour Pénale Internationale le 18 décembre 2007.


En vertu du principe essentiel de complémentarité juridictionnelle, la République centrafricaine n’a pas encore officiellement déclaré être dans l’impossibilité de statuer sur les faits relevant de la période de 2005.
 

Bien au contraire, le Tribunal Militaire Permanent est à pied d’œuvre et il suffit de consulter les archives de cette juridiction pour s’en convaincre.


Le Gouvernement centrafricain a toujours manifesté sa ferme volonté d’ouvrir une enquête sur les situations créées par les crises dans le Nord du pays mais s’est heurté d’une part, à la difficulté d’accès aux zones citées par le Procureur de la Cour, sous contrôle des groupes de rébellion et d’autre part, par l’appui de la communauté internationale au processus du Dialogue Politique Inclusif devant aboutir à une Loi d’amnistie générale des personnes impliquées dans ces crimes.


Une éventuelle mise en application des termes de la lettre du Procureur de la Cour Pénale Internationale risquerait de mettre en péril l’Accord Global au cas où, l’un quelconque des combattants était mis en état d’arrestation de ces chefs d’accusation. Or, le Gouvernement est décidé à tourner définitivement la page dans l’intérêt de la, réconciliation nationale et de la paix.


L’attachement que Vous portez à la paix et à la sécurité dans le monde nous autorise à solliciter en vertu de l’article 16 du Statut de Rome, Monsieur le Secrétaire Général, d’intercéder auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin qu’une résolution soit adoptée dans le sens selon lequel les juridictions centrafricaines restent compétentes pour les faits couvrant les périodes prises en compte par les lois d’amnistie.


Veuillez croire, Monsieur le Secrétaire Général, en l’assurance de ma haute considération.


Sincèrement



François BOZIZE



*************************************************************************************************************************



















Le Secrétaire Général

 

                                                                                      Le 18 septembre 2008

 

 

                 Monsieur le Président,

 

J’ai l’honneur de vous faire parvenir ci-joint une lettre datée du 1er août 2008 de la part du Président de la République centrafricaine, Son Excellence le Général d’Armée François Bozizé.

 

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter la présente lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.

 

                                                                BAN Ki Moon

 

 

Son Excellence

Monsieur Michel Kafando

Président du Conseil de sécurité

New York

 


 
 
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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 13:39




Comme nous l’avons annoncé dans son agenda du mois de septembre courant, sur le chemin de son retour de New York, Bozizé est attendu jeudi prochain 25 septembre à Bruxelles. On croyait savoir qu’il avait initialement l’intention de demander quelques comptes à propos des 300 milliards promis l’année dernière lors de la table ronde de Bruxelles des partenaires au développement et amis de la République centrafricaine. Le seul résultat probant de cette réunion on le sait, est d’avoir permis à Sylvain Maliko, ministre de l’économie et du plan  qui l’avait organisée avec Elie Doté PM à l’époque, d’être nommé par Bozizé ministre d’Etat. Etant actuellement à New York, le commissaire au développement de l’Union européenne l’ancien premier ministre Belge Louis Michel  ne pourra certainement pas recevoir Bozizé qui voudrait être reçu par le roi des Belges ainsi que par le président de la commission européenne Barroso.

Aux dernières nouvelles et selon des informations crédibles provenant de son propre entourage, Bozizé insiste pour rencontrer le ministre belge de la défense M. Pieter De Crem, afin de lui demander son accord pour que la Belgique puisse désormais assurer la formation de ses officiers et commandos. Bozizé est-il maintenant fâché avec la France ? S’il l’a oublié, il faut rappeler à Bozizé que la Belgique a été élue à la Présidence de la Commission pour la Consolidation de la Paix des Nations unies pour la République Centrafricaine. Pour mémoire, voici quelques extraits du communiqué de presse publié par le ministère belge des affaires étrangères en date du 16 juin 2008 à ce sujet :

« La Belgique attache une grande importance à la consolidation de la paix en situation post-conflit. « Nous devons éviter que les pays qui sortent d'une situation de violence retombent dans des conflits. Le fait que la situation en RCA soit traitée à la CCP est un signal clair que la communauté internationale entend unir ses efforts et est résolue à continuer à soutenir le dialogue politique en RCA» indique le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht.

Le Ministre est particulièrement satisfait de la désignation de la Belgique à la Présidence des réunions pays pour la RCA. « Ceci constitue une reconnaissance de l'implication belge aussi bien au Conseil de sécurité qu'à la CCP. Le fait que la Belgique soit disposée à assurer cette Présidence est une conséquence de notre intérêt croissant pour ce pays dans lequel j'ai encore effectué une visite en février». Voilà qui est clair. Il y a pourtant lieu de rappeler que ce même ministre belge des affaires étrangères avait refusé en février dernier à Bangui, la cravate de commandeur de l’ordre de la reconnaissance centrafricaine que Bozizé voulait lui remettre. Pour Karel De Gucht, cela aurait représenté un signe de reconnaissance et de légitimation d’un régime qui pose question et un soutien implicite qu’il ne voulait pas apporter.

Il ne pouvait pas être si bien inspiré. Bozizé est à l’heure actuelle le principal obstacle et celui-là même qui bloque par différentes manœuvres, la tenue du dialogue politique inclusif en Centrafrique. Chaque fois, il faut nécessairement faire un tour à Libreville pour que comme par enchantement, le processus soit débloqué juste pour un laps de temps.

Le gouvernement belge qui s’honore de présider actuellement la commission de consolidation de la paix en Centrafrique doit continuer à faire preuve d’une grande fermeté à l’égard d’un régime dictatorial, corrompu et sanguinaire tel que celui de Bozizé pour qui le respect des droits de l’homme est le dernier des soucis. Il se rend une fois encore à Bruxelles pour en réalité, vendre ses diamants, Anvers, haut lieu international du diamant étant juste à côté. Les relations de la RCA avec la Belgique ne sont toujours pas au beau fixe. Il n’y a toujours point d’ambassadeur centrafricain à Bruxelles depuis le brutal et arbitraire limogeage de l’ambassadeur Guy Zounguéré Sokambi en 2007. Un certain Abel Sabonou a été désigné chargé d’affaire mais il habite en région parisienne et en réalité, c’est un véritable garçon de courses pour Bozizé. Un homme d'affaire franco-libanais qui se dit ami de Bozizé  à qui ce dernier a délivré passeport diplomatique et mandat a été nommé conseiller économique et financier mais, est très peu visible sur Bruxelles.

 

 

 

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 21:28





Communiqué de l’État-Major Général et du Bureau politique du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice

M.L.C.J. / QG / 001

 

Quand  le ridicule ne tue plus.

 

L’État-Major Général du corps d’armée du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (M.L.C.J.) qui s’est retiré de l’organisation tripartite l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR), déclare solennellement devant l’opinion nationale, régionale et internationale que sont caduques et nuls les Communiqués de presse No. 05/ M.L.C.J./BP/PR  portant exclusion de Monsieur Abakar Sabone, No. 06/ M.L.C.J./BP/PR  portant réintégration du M.L.C.J. au sein de l’U.F.D.R., Union des Forces Démocratique pour le rassemblement et   , No. 07/ M.L.C.J./BP/PR  portant nomination du nouveau Bureau politique signés par Monsieur Yékoua-Ketté Robert.

 

L’État-Major Général du corps des armées du M.L.C.J.-RCA et le Bureau politique, dans un esprit d’ouverture, de franchise qui priorisent les intérêts de la nation centrafricaine au détriment des intérêts pécuniaires individuels et sectaires, avait accueilli en ses rangs M. Yékoua-Ketté Robert, le 22 août 2008, c’est-à-dire qu’il y a peine un mois.

 

À peine ce fameux monsieur était-il dans sa phase d’initiation aux activités de notre organisation, le voilà s’improviser rédacteur des communiqués de presse sans fondement et s’autoproclamer Président de notre mouvement politique national, M.L.C.J., en mentant carrément qu’il a été saisi par la base, qui l’ignore totalement. 

 

L’État-Major Général du corps des armées du M.L.C.J. et le Bureau politique veut souligner que M. Yékoua-Ketté appartient au conglomérat des gangster- terroristes, kleptocrates,  usurpateurs et carriéristes de bas étage sans vergogne, prêt à vendre son pays pour un plat de lentille.

 

L’État-Major Général du corps des armées du M.L.C.J. et le Bureau politique accusent les ennemis de notre pays, la République Centrafricaine, d’utiliser des individus comme Yékoua-Ketté pour non seulement retarder  la mise en chantier de développement du pays mais surtout pour le détruire davantage. La majorité silencieuse de notre peuple connaît ces  commanditaires  qui seront démasqués et jugés au moment opportun.

 

Quand le ridicule ne tu pas. M. Yékoua-Ketté dicté par ses commanditaires s’est autoproclamé Président du M.L.C.J., le 17 septembre 2008,  par le Communiqué de presse No. 05/ M.L.C.J./BP/PR.

 

L’État-Major Général du corps des armées du M.L.C.J. et le Bureau politique  insistent, signifient et  notent que M. Yékoua-Ketté n’a aucune assise au sein de notre organisation et toute déclaration de sa part n’engage que sa personne ingrate.

 

Toute la base du Corps des armées et le Bureau politique de notre mouvement soutiennent, sans faille, notre Leader, Le Président Fondateur, le Général de Brigade Abakar SABONE, qui a, non seulement, tant souffert en prison au Bénin et au Tchad, pour la cause nationale, mais aussi qui s’est sacrifié, notamment lors de la libération du 15 mars 2003,  toujours au bénéfice du peuple centrafricain. 

 

Réfléchissons sur la pensée suivante: « Pendant que les grands peuples peuvent être en désaccord sur plusieurs sujets, ils sont capables de travailler ensemble s’agissant de lutter pour une noble cause, les petits peuples, eux, ont beau être en accord sur une noble cause, ils sont incapables de travailler ensemble, puisqu’ils luttent pour une petite tarte de gâteau à long terme, voire à court terme ».

 

À bon entendeur salut.

 

Fait à N’Délé (RCA) – Le 19 septembre 2008

 

Pour le Corps militaire : 

Chef d’État Major Général

Le Colonel Oumar M’BÉTIBANGUI

 

Pour le Bureau politique :

Chargé de la Communication et Porte Parole

Emmanuel Moctar BÉLLO

 

E-mail : mbetibanguioumar@yahoo.fr

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 21:13


CENTRAFRIQUE


Tél : (236) 21.61.19.77/ Fax : (236) 21.61.17.32                                 



Démenti relatif à la mise en cause d’un véhicule du PNUD dans le convoyage d’armes de guerre par un trafiquant

 

 

 

Bangui, 22 septembre 2008- Dans  un article paru en ligne sur le site www.centrafrique-presse.com en date du 16 septembre 2008 concernant l’arrestation d’un trafiquant d’armes de guerre, l’auteur écrit que « l’arsenal a été récupéré à bord d’un véhicule du Programme des nations-Unies pour le Développement (PNUD) en partance vers le Nord ou l’Est du pays. (…).

 

La Représentation du PNUD en Centrafrique a effectué des vérifications qui révèlent qu’aucun de ses véhicules n’a été utilisé dans les cette affaire.

 

La gendarmerie nationale centrafricaine a clairement déclaré que « les armes ont été saisies sur un véhicule privé, une pick up de couleur bleu immatriculée DE 003 BG stationnée dans la cour de la Section de Recherche et d’Investigation de la gendarmerie. »

 

La Représentation du PNUD en Centrafrique dément formellement les informations contenues dans cet article et invite la rédaction de ce journal en ligne à diffuser ce communiqué dans ses colonnes afin de mettre hors de cause le PNUD.

 

 

Christian Aimé NDOTAH, Chargé de Communication- PNUD           

au + (236) 75 50 55 45 ou 72 21 47 57, christian.ndotah@undp.org

 

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:23










 
                                                                                Jean Francis Bozizé

Depuis quelques mois déjà, Bozizé a discrètement crée une unité dénommée « Commando d’intervention rapide » CIR, sous le commandement de l’un des assassins présumés de feu le général François Bédaya Ndjadder, le tristement célèbre Gustave Bolé. Cette unité est basée dans l’enceinte renfermant les  ruines de l’ancienne primature en plein centre ville de Bangui. Les éléments de ce commando d’intervention, en réalité un véritable escadron de la mort, opèrent et sillonnent les principales artères de la capitale la tête entièrement cagoulée en noir comme certains éléments des forces spéciales de lutte anti-terroristes qu’on voit dans certains pays en proie au réseau Al Qaida ou salafistes du GSPC. Comme par hasard, leurs patrouilles et déplacements dans la ville sont protégés par le véhicule d’un autre tristement célèbre, il s’agit d’Eugène Ngaikoisset.

Ce commando a déjà à son actif un haut fait d’arme qu’il faut relater. A la faveur de la grave crise du courant électrique qu’a connue Bangui depuis le mois de juin dernier et qui est loin d’avoir pris fin - plusieurs quartiers de la capitale continuent d’ailleurs d’être dans le noir jusqu’à présent malgré les annonces de rétablissement de la situation de la direction générale de l’ENERCA - plusieurs commerçants notamment nigérians, en ont profité pour importer et commercialiser beaucoup de générateurs électriques. Mal leur en a pris.

Un jour, le commando de Gustave Bolé fait une descente au quartier Km 5, encercle tous les magasins des commerçants nigérians, en arrête un bon nombre et les dépossède de tout leur stock de groupes électrogènes. Ceux-ci se sont retournés vers leur ambassade à Bangui laquelle a dû saisir les autorités d’Abuja. C’est la véritable raison de la visite éclair (il n’a mis que deux heures de temps) à Bangui effectuée le 21 août dernier par l’ancien président du Nigéria Olusegun Obasanjo pour tirer l’oreille de Bozizé sur le sort fait par ses escadrons de la mort aux ressortissants du Nigéria.

Depuis le samedi 20 septembre, date à laquelle Bozizé a quitté Bangui pour New York via Paris, sa garde présidentielle ainsi que son supplétif le Commando d’intervention rapide de Gustave Bolé, sont sur les dents et ont ostensiblement déployé dans la ville presque tout ce qu’ils ont comme armes lourdes montées sur véhicules, histoire de dissuader toute velléité de coup de force durant l’absence du pays de sieur Bozizé. Suite à des rumeurs persistantes à Bangui faisant état de l’éventualité d’un coup d’Etat « des yakoma » (sic)…Bozizé a fait renforcer le dispositif de sécurité tout le long du fleuve Oubangui, surtout dans les quartiers du 7ème arrondissement c’est à dire, Ngaragba, Kassai, Gbangouma, Ouango, Landjia etc….

 Après les USA, Bozizé est encore censé se rendre notamment à Bruxelles et ne devrait pas regagner Bangui avant le 28 septembre selon nos informations. Ceux qui sont chargés de lui garder son pouvoir afin qu’il le retrouve à son retour ont donc fort à faire. Ils ont d’autant plus chaud qu’on signale également une vive tension vers Bria dans la préfecture de la Haute Kotto. Certains à Bangui n’hésitent d’ailleurs pas à faire la liaison entre ce qui se passe à Bria et l’affaire des armes et munitions de guerre saisies sur un gendarme à Damara. Ce dernier avait réussi à s’en procurer en assez grande quantité (27 kalachnikov et 2000 cartouches qui vont avec) aux armureries du camp de Roux et de Beal et les transportait non pas dans un véhicule du PNUD, comme nous l’avions écrit à tort dans nos précédentes parutions (toutes nos excuses donc au PNUD de Bangui) mais plutôt à bord d’un véhicule du Programme Mondial pour l’Alimentation (PAM), une autre agence du système des Nations unies.

Aux dernières nouvelles, ce gendarme d’un autre genre, se serait évadé non sans certaines complicités de la SRI où il avait été conduit après son arrestation et brièvement détenu. Lors de son déplacement et durant son absence du pays, Bozizé risque d’avoir un sommeil très léger compte tenu de toutes ces informations. Il y a deux ans, il avait été contraint on se souvient, de rebrousser chemin depuis Paris alors qu’il était en partance pour Pékin, à cause de la prise de Birao par l’UFDR.

Certains dignitaires du régime ne cachent même plus leur crainte à leur entourage, qu’une épreuve de force ne vienne mettre brutalement un terme au pouvoir de Bozizé. Quelques-uns disent même avoir déjà apprêté une trousse de survie placée sous leur oreiller contenant entre autre leur passeport pour le cas où…. Cette effervescence est le signe évident de la peur et du désarroi dans lesquels se trouvent actuellement plongés Bozizé et sa clique. Ils s’attendent maintenant à toute éventualité, tant ils sont conscients d’avoir totalement échoué dans la gestion du pays. Pendant combien de temps encore durera hélas leur agonie… !

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:20

 en Centrafrique






APA Bangui 2008-09-19
(Centrafrique) Les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme ont demandé la recomposition du comité d’organisation du dialogue politique inclusif centrafricain, dans un communiqué de presse rendu public, vendredi à Bangui.

«Les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme exigent la fixation par le nouveau comité d’organisation d’un chronogramme précis pour la tenue du dialogue politique inclusif», ajoute le communiqué.

Concernant les trois projets de loi d’amnistie à l’origine du regain de tension politique dans le pays, les organisations de défense des droits de l’homme ont demandé «l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi d’amnistie générale unique excluant les crimes de guerre et toute autre incrimination relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) »

«Elles demandent aux belligérants d’assurer la sécurité des populations civiles sous leur contrôle et de respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme», conclut le communiqué.

La crise post-électorale de 2005, l’exclusion, la mal gouvernance et les violations massives des droits de l’homme ont favorisé l’éclosion de rebellions armées qui terrorisent les populations civiles dans les régions du nord-ouest et le nord-est du pays.

Les mouvements politico-militaires centrafricains se sont retrouvés à Libreville le lundi 15 septembre pour réaffirmer leur adhésion à l’accord global de paix conclu le 21 juin dans la capitale gabonaise, dans la perspective de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix durable en Centrafrique.

Le président Omar Bongo Ondimba préside le comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les questions centrafricaines.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:17




 

La jeunesse centrafricaine est aussi capable que n’importe quelle jeunesse de n’importe quel pays du monde. Elle est dotée d’intelligence et de courage et de force physique comme celles d’autres pays. Elle a donné, souvenons-nous en, à notre pays des cadres techniques et intellectuels de qualité, formés dans de prestigieuses universités et institutions d’enseignement supérieur d’Europe et du monde. Elle a donné à la Centrafrique des sportifs de haut niveau qui ont imposé à l’Afrique tout entière (hormis l’Afrique du sud de l’apartheid exclue des compétitions internationales pour son ségrégationnisme imbécile) ses marques en régnant sans partage sur le basket africain ; c’était l’époque de « Centrafrique-avant-tout » de Péhoua!

 

Les jeux olympiques de Beijing ont mis à nu notre sport centrafricain. Les Centrafricains que nous sommes, n’avions vu, lors du défilé d’ouverture, qu’une délégation réduite à une escouade d’une demi douzaine « d’athlètes », mal dans leur peau, se demandant dans leur fond intérieur, ce qu’ils venaient faire dans l’empire du milieu. Dix secondes ont suffi pour les voir disparaître dans l’oubli ! Ont-ils pris part aux combats auxquels était conviée la jeunesse du monde ? On apprendra plus tard, par voie de presse que la « délégation centrafricaine » est rentrée au bercail ! Par la petite porte ? Imaginez le dépit, la honte et la colère de nous autres qui avions été des témoins privilégiés des prouesses et des hauts faits de notre jeunesse.

 

En écoutant en boucle l », cet après-midi,  « basket centrafricain » de notre icône nationale, Prospère Mayélé, mon cœur gonflé de tristesse, je me suis posé une seule question : Où sont passés nos héros qui faisaient vibrer les aires de jeu du Basket africain ? Que sont devenus ces intrépides guerriers qui avaient marché orgueilleusement sur le pharaon avant d’arracher avec brio le mariage avec le symbole de notre fierté nationale, la maman YASSITOUNGOU !? Où sont-ils passés, ces flambeaux de« Centrafrique-avant-tout »qui, un soir de novembre 1967 avaient ridiculisé une sélection congolaise venue droit de Chine après un mois de stage ? Jeunesse  de Centrafrique, tes aînés n’avaient peur de personne, ils ne jouaient que pour l’honneur de notre patrie ; Il t’appartient de leur succéder ! Il est vrai qu’il n’est pas aisé de succéder au meilleur ! Mais vouloir c’est pouvoir ! Tu peux !

 

Je me souviens des jeux de Brazzaville en 1972 où en basket, hand ball comme au foot, les Centrafricains avaient créé la panique dans les rangs de l’adversaire ! Eh oui ! La rencontre Centrafrique-Cameroun reste aujourd’hui en mémoire. Kaïmba (Blasko-talon-dame) avait juste 20 ans ! Il y avait, Nguério, Sabé, Folot, Doumkodji…L’Afrique centrale avait les yeux rivés sur le Congo de Kalala et le Cameroun, les deux favoris du football. La Centrafrique ne devait se contenter que du basket, son « dada » ! Les railleries des plus perfides allaient bon train lorsqu’elle était menée par 3-0 à la pause. Mais dans les gradins du stade Félix Eboué (celui-là où Boganda lança à De Gaulle, ce 24 Août 1958, son fameux : « Parlez ! Mr le Président ! Parlez sans équivoque… ») Quelques rares Centrafricains qui, devant la débâcle qui profilait à l’horizon, trouvaient tout de même la force de pousser leur cri de guerre : « Centrafrique-avant-tout !», ce cri que les héros de Kongowara poussaient avant de mourir sur le champ d’honneur.

 

Le jeu avait repris, depuis peu, sous les sarcasmes insupportables du reporter de Radio Congo, tandis que Jean Malet tentait, comme il pouvait, de rassurer le public centrafricain médusé, les oreilles collées aux transistors. Un superbe but des Centrafricains marqué dès la 20è minute de la reprise, fut considéré comme « un but pour sauver l’honneur ». Le 2è but, à l’issue d’une combinaison magnifique entre Sabé, Nguério et, bien sûr, Blasko arriva très tôt. Et notre reporter congolais de dire : « Les basketteurs centrafricains confondent le foot au basket ( ?) » Les messagers de « Centrafrique-avant-tout » jetèrent la panique d’enfer dans le public congolais et camerounais  lorsque le troisième but fut marqué. « Rien ne va plus » lançait le reporter de Radio Congo. Il y avait de quoi, car revenus au score, les Centrafricains, gonflés de la rage de gagner par ce renversement inattendu de la situation, montraient très clairement qu’ils n’entendaient en rien en rester là !

 

Pendant que tous les Centrafricains restés au pays poussaient les mêmes cris que ceux du stade Félix Eboué, rythmés par les déclamations d’un Jean Malé, complètement débridé, poussant et poussant encore ces « baskofooballeurs » vers ce quatrième but qui permît de confondre les spécialistes à la petite semaine qui osaient des pronostics les plus hideux ! Et ce 4è but surgit ! 4-3 en faveur des Centrafricains ! Il restait dix bonnes minutes de calvaire à tenir pour les Centrafricains, revenus de l’outre-tombe( ?)! Ils tinrent bon dix minutes. Et le sifflet final de délivrance retentit, jusqu’aux hauteurs de Bas-Oubangui, du Ferti et du Yadé ! Le Cameroun étalé, la Centrafrique s’éleva vers le panier du basket qu’elle savait si bien remplir ! Le Cameroun tira les leçons de cette défaite solennelle, et s’est taillé un nom dans le marbre du football planétaire.

 

Jeunesse de Centrafrique, cette histoire que je viens de raconter est à toi et tu dois impérativement te l’approprier. Tu peux un jour fait retentir la Renaissance sur des podiums des jeux africains, des jeux olympiques et restituer notre fierté nationale si tu le veux. Les différents régimes qui se sont succédé depuis Bokassa, font très peu cas de ta capacité à te surpasser et prouver que tu as aussi ta place au sein de la jeunesse mondiale. Si aujourd’hui les pays comme l’Ouganda, la Côte d’Ivoire et le Cameroun et j’en passe, qui hier tombaient devant nos équipes de football, sont devenus des grandes nations de Football, c’est parce que leur jeunesses y croient  et il suffit que tu y croies toi aussi, jeunesse de Centrafrique ! Beaucoup de tes dirigeants sportifs aujourd’hui prennent leurs charges comme un fond de commerce et les moyens d’assurer leur confort  et font très peu cas, eux aussi, de tes soucis et tes attentes.

 

Tu as toujours été marginalisée mais l’honneur de la patrie dépend exclusivement de sa jeunesse, que tu es. C’est pourquoi, je ne m’associe et ne m’associerai pas à ceux qui se moquent de toi après Beijing 2008 car je suis persuadé que les beaux jours de notre sport reviendront. Je crois que tu es tout aussi capable que les autres jeunesses de la planète. Il faut reprendre le flambeau glorieux de François Péhoua, Follot, Sioni, Bimalé, Darlan, Indo, Sanga, Béngué, Bisséni, Limbio, Koïté, Yéssé, Séréfio, Samba, Ngoko …nos anciennes gloires ! Comment oublier Goporo Yaya et Goporo ngambè, Kongawwein, Déba, et tous ceux qui dans les différentes disciplines sportives avaient défendu l’honneur de notre patrie ! Lève-toi jeunesse centrafricaine, lève-toi et défends la patrie humiliée!

 

Djim-Arem MAITART

 

« La voix qui crie dans le désert »

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:15

                         

 

 

 "For those who believe in peace, security, stability through freedom of Central African Republic, they must stimulate the political establishment to talk. This country needs this talk, a real talk a substantial one. Of course, the National Inclusive Dialogue should be taken place abroad in order to avoid failure resulting from Bozize regime misbehaviour. For that, Libreville, Gabon's capital is well indicated to welcome this forum. Even if Mr Omar Bongo Odimba Had sustained the coup which toppled the legal president of Central African Republic."  

 

Central African Republic can be a surprise for those who interest themsleves into. It can be a curiosity for those thinking about its policy and economy. United Nations Organisation through its representatives is established. Many organisations are operated in this country to set peace and security. Multinational Forces of  Economic and Monetary Community of Central Africa (Fomuc in french) ; transformed to Mission of Peacebuilding in Central African Republic (Micopax in french). Mission of United Nations in Central African Republic and Chad(Minurcat) is in this country. And Eufor which will be transformed to United Nations forces is near Central African Republic. Despite all these institutions, the case of this country stays worse. Peace, security and stability are invisible. The country continues to stem its conflicts. 

 

Are these institutions appropriate and suitable to the case of Central African Republic? If yes. Why this country abides in crises today? Doubts are raising. Oberserving this country facing serious and dangerous predicament, what it could be asserted is that  the solution to this crisis depends not upon multinational forces. At the beginning of these crises in 1996, multinational forces were intervened to bring peace. But, no improvements. United Nations have to propose another solution.

 

What the country needs at that time is freedom, not oppression ; democracy not dictatorship the main cause of this plenty crisis. United Nations have spent lots of money for these multinational forces. As, Bozize regime procrastinates the process of National Inclusive Dialogue, United Nations have to oblige this regime to talk with opposition. United Nations must press Bozize regime to go to dialogue. United Nations have an obligation to restore democracy in Central African Republic.

 

The purpose of United Nation is to bring peace, and eliminate all menances to the International Community. At that time, Bozize seems a menace to the peace, stability and security in the region of Central Africa. If he opposes to dialogue with opposition it means he prefers plight for the country. He is willing war in Central African Republic. He is a poison for the country. What the United Nations have to do is to draw out all support to him. Central African Republicrefuses civil war, genocide, mass-murder.

 

There is no hope for peace in Central African Republic with Bozize on the Power of State. United Nations have to know that, they could transform, change, reinforce the capacity of  multinational forces, but it is not a solution to the crises this country bears. United Nations must find another way to build peace and to manage good governance. If not they will fail. The country will plunge in gloom and doom. Central African Republic needs to change.  

 


*******************************************************************************
 

La Centrafrique ne peut que douter de la capacité des Nations Unies à trouver une solution à ses crises. Il est vrai, au travers ses institutions, les Nations Unies sont présentes dans le pays. De l'humanitaire, aux forces de la consolidation de  paix, bien cette paix n'est pas encore maintenue!! Et même elle est introuvable. Les mots valent leur contenu c'est-à-dire leur signification. Et ce, en liaison avec les réalités.des faits. Ô non, jamais, il n'est question de nier l'importance des Nations Unies en Centrafrique. 

 

Mais il s'agit de douter de l'efficacité et de la raison de ses forces multinationales dans ce pays. La force multinationale  de la communauté économique et monétaire en centrale (Fomuc) depuis mue en (Micopax); mission de la consolidation de la paix en République Centrafricaine ; (Minurcat), mission des nations unies en République Centrafricaine et au Tchad, enfin l'Eufor qui à côté de la Centrafrique, et devra se muer en force des nations unies composée de six mille militaires.

 

Des transformations qui n'apportent pas de solution à la question centrafricaine. Des solutions militaires qui jusque là se sont révélées inefficaces et inappropriées. Les Nations Unies devront reformuler leur politique dans ce pays pour asseoir la démocratie. Justement, c'est pour elle que la Centrafrique se bat contre le régime Bozizé, une dictature. 

 

Si les Nations Unies au travers ses forces multinationales n'ont pas pu stabiliser ce pays ; c'est que le régime de Bozizé y est pour beaucoup. Ce régime s'oppose à toute ouverture avec l'opposition. Un régime qui refuse le dialogue national ou fait semblant de l'accepter mais traîne les pieds. C'est Bozizé et son régime qui constituent les obstacles au retour de la liberté.

 

Donc, les Nations Unies doivent cesser d'apporter son soutien à ce régime. Il constitue une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de la région  Ainsi, une nouvelle solution doit être pensée : Changement à la tête de l'Etat. C'est la solution que veut la Centrafrique pour se débarrasser du mal. La Centrafrique ne peut plus croire aux Nations Unies si le régime Bozizé se perpétue. Il fait mal ce régime. Il est une honte pour la Communauté Internationale et la Centrafrique.

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 21:52

       


 



MOUVEMENT DES LIBERATEURS CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE

                                                         

Unité-Travail-Justice




Email
 : yekouaketterobert@yahoo.fr

 

                            COMMUNIQUE DE PRESSE N° 05/M.L.C.J/BP/PR

PORTANT EXCLUSION DE MONSIEUR ABAKAR SABONE

DU MOUVEMENT DES LIBERATEURS  CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE

M.L.C.J

 

 

LE BUREAU POLITIQUE DU  M.L.C.J,

 

Vu les manquements graves à ses fonctions de Président du M.L.C.J,

Considérant les fréquentes violations des Statuts et Réglement intérieur du M.L.C.J,

Compte tenu de son manque de Patriotisme conjugué à la gestion nébuleuse et opaque qu’il fait du M.L.C.J,

 

Décide :

Après concertation avec la Base militaire sur le terrain des Opérations,

 

Article 1er:

Monsieur Abakar Sabone, Précédemment Président du M.L.C.J, est EXCLU du dit Mouvement et conséquemment destituté de son Poste de Président de l’Organisation.

 

Article 2 :

Le Bureau Politique ainsi que l’Etat Major des Forces Armées du M.L.C.J, ont élu suite à une Assemblée Générale, Le Colonel Yékoua-Ketté Robert, Ex-Vice-Président, au Poste de Président du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice : MLCJ.

 

Article 3 :

Le présent communiqué prend effet à la date de sa signature et sera publié partout où besoin sera.



                                                                             
Fait à Birao, le 17 Septembre 2008

 

                                                   Colonel Yékoua-Ketté Robert

                                                                                         Président du M.L.C.J



COMMUNIQUE DE PRESSE N° 06/M.L.C.J/BP/PR PORTANT REINTEGRATION DU M.L.C.J AU SEIN DE L’U.F.D.R :UNION DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LE RASSEMBLEMENT

 

 

LE NOUVEAU BUREAU POLITIQUE DU  M.L.C.J,

 

Décide :

En étroite collabortaion avec la Base militaire sur le terrain des Opérations,

 

Article 1er:

De réintégrer l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement : U.F.D.R. Mouvement Politico-militaire dirigé par Son Excellence, Président Michel Am Nondroko Djotodja.

 

Article 2 :

De réinsérer les Forces Armées du M.L.C.J dans l’Etat Major des Forces Armées de l’UFDR : Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement :

 

Article 3 :

Le présent communiqué prend effet à la date de sa signature et sera publié partout où besoin sera. 

      

                                                                    Fait à Birao, le 17 Septembre 2008

 

                                                                   Colonel Yékoua-Ketté Robert

                                                                             Président du M.L.C.J





 

MOUVEMENT DES LIBERATEURS CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE

                                                          Unité-Travail-Justice

Email : yekouaketterobert@yahoo.fr

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 07/M.L.C.J/BP/PR

PORTANT NOMINATION DU NOUVEAU BUREAU POLITIQUE

ET DE L’ETAT MAJOR DES FORCES ARMEES

DU MOUVEMENT DES LIBERATEURS  CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE

M.L.C.J

 

 

Vu l’Assemblée Générale tenue à Birao en République Centrafricaine, en ce Mercredi 17 Septembre 2008,

 

Considérant les Statuts et Le Règlement Intérieur du M.L.C.J,

 

Il a été procédé à l’élection du nouveau Bureau politique et à la nomination des membres de l’Etat Major des Forces Armées:

 

1) Membres du Bureau Politique :

     Président : Colonel Yékoua-Ketté Robert

     Vice-Président : Tidjani Abator

     Sécretaire Général : Kongolé Justin Blaise

     Chargé des Relations Extérieures : Yandho Abbé

     Chargé de l’Education et la Jeunesse : Soumbali Marie-Claire

     Chargé de la Communication : Picko Gérard

     Commissaire aux Comptes : Grézobi Stanislas

     Chargé de Mission : Malika Giscard Valéry

     Conseiller Juridique : Kondoréketté Paul

     Conseiller Econoimique : Leyla Nganda Féninox

 

 

2) Etat Major des Forces Armées :

     Chef d’Etat Major : Commandant Alkal Younous

     Chargé de la Logistique : Commandant Kamoune

      Chargé des Opérations : Capitaine Jacques Bertelot

      Chargé des Renseignements : Sergent Guy Monart 

 

Ce présent communiqué prend effet à la date de sa signature et sera publié partout où besoin sera.

      

                                                                                     Fait à Birao, le 17 Septembre 2008       

 

       Signé par le Rapporteur 

       Monsieur  Kongolé Justin Blaise

 

                                                                                       Colonel Yékoua-Ketté Robert

                                                                                             Président du M.L.C.J

 

                            DECISION N° 01/M.L.C.J/BP/PR

PORTANT CASSATION ET RADIATION D’ABAKAR SABONE

AU SEIN DES FORCES ARMEES DU M.L.C.J

 

 

LE BUREAU POLITIQUE ET LE HAUT CONSEIL MILITAIRE DU M.L.C.J,

 

* Vu les Statuts et le Règlement Intérieur du M.L.C.J du 05 Aout 2008,

* Considérant la décision unilatérale de Monsieur Abakar Sabone à

    s’autoproclamer   Général de Brigade sans la formation militaire appropriée,

*  Compt tenu de son Statut identitaire de Mercenaire en République Centrafricaine,

 

Le Conseil entendu,

                                                                     Décide:

 

Article 1er:

Monsieur Abakar Sabone, précédemment autoproclamé Général de Brigade le 22 Aout 2008, est cassé, rétrogradé Soldat de 2ième Classe, radié des Forces Armées du M.L.C.J et renvoyé dans son foyer d’origine.

 

Article 2 :

La présente décision prend effet à la date de sa signature et sera publiée partout où besoin sera.

 

                                                                              Fait à Birao, le 22 Septembre 2008


                                                                                    Colonel Yékoua-Ketté Robert

                                                                                          Président du M.L.C.J

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 22:04





Bangui, 18 septembre 08 (C.A.P) – Selon nos informations, le gendarme convoyeur d’armes arrêté à Damara dont nous parlions dans nos précédentes éditions, s’est évadé de la Section Recherche et Investigation (SRI) de la gendarmerie à Bangui cet après-midi aux environs de 17 heures heure locale.

Il est totalement impensable que sans une complicité certaine, le gendarme dénommé Adoum qui faisait transporter 27 fusils d’assaut Kalachnikov et 2000 munitions qui vont avec dans un véhicule du PNUD, puisse fondre dans la nature de la SRI où il était détenu.

Comme nous le disions également dans notre précédent article, si cette affaire n’est pas montée de toute pièce par le régime Bozizé, elle doit occasionner quelque insomnie aux autorités de Bangui quant à l’inefficacité du système de sécurité des différents et nombreux dépôts d’armes de Bozizé à travers le pays.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation