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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 00:26

Ndlr Centrafrique -Presse : Le document ci-dessous qui émane des services de communication de l''APRD, renseigne, s'il était établi que les faits et propos ici rapportés sont vrais, sur les méthodes et pratiques des soldats envoyés sur le terrain par Bozizé et son fils Francis dans le Nord. Malgré les nombreux accords qu'ils ont signés avec les mouvements armés, notamment avec l'APRD, ils nourrissent toujours l'espoir d'en découdre avec elle militairement. Malheureusement pour eux, ils n'en ont pas la capacité opérationnelle en dépit de leurs gesticulations, et ce sont les innocentes populations rurales qui en payent les pots cassés avec les violences inouies, les violations de droits de l'homme et autres exactions. L'APRD prend au moins la peine d'interroger les prisonniers devant des éléments de la Croix rouge.




Témoignage de Félix 

 

Un élément de la force locale appelée communément section « Balaka » du village Talé dans la sous préfecture de Paoua, a été appréhendé le 12 octobre 2008 par les éléments de l’APRD sur l’axe Paoua-Bozoum et conduit à la base pour audition. L’intéressé s’appelle KAMABO Félix, il est âgé de 27ans, domicilié à Talé, village dans lequel, un détachement des FACA a profité du cessez le feu qu’observe l’APRD pour s’installer.

 

En effet, Félix a été interrogé le 13 octobre 2008 par les responsables militaires de l’APRD en présence de SOFIA, la Sous Déléguée du CICR de Paoua, TIMO l’assistant du CICR de Paoua et de Bernadette la grande sœur de Félix, domiciliée au quartier traitant de Paoua, chez qui, Félix venait pour se réfugier accompagné de sa petite famille.

 

L’APRD a invité le CICR à participer à l’interrogatoire de Félix et est chargé de le ramener à ses parents à la fin de son audition. KAMABO expliquait à l’auditoire que la section « Balaka » de Talé est en débandade après la défaite enregistrée face à l’APRD et la majorité des éléments a fuis vers le Cameroun et lui a préféré regagner sa grande sœur à Paoua avec sa petite famille. N’ignorant pas la présence de l’APRD sur la route, il a jugé mieux s’expliquer auprès de l’APRD que d’aller en aventure.

 

Au cour de l’interrogatoire, KAMABO Félix a laissé entendre que les éléments de la section « Balaka » de Talé ont été manipulés par le maire de la commune MOM, de la sous préfecture de Paoua, nommé YONGORO Roger et le prêtre de l’église catholique de Bozoum, Mr OROYO, dont le premier est chargé du ravitaillement en logistiques et de faire consommer la potion anti balle préparé au bon soin par un marabout de l’ethnie Mbaya nommé ABOU , basé aussi à Talé et le deuxième est chargé du soutien alimentaire en livrant des sacs du riz et du sucre, accompagnés de 10.000frs par semaine.

 

Les deux responsables cités ci haut, reçoivent des instructions de la part de Francis BOZIZE et deux autres commanditaires, notamment le colonel NGAIKOUMA et le colonel LEMBE. L’instruction consistait à bloquer la progression de l’APRD en utilisant la milice de la localité qui sera soutenue par les militaires basés à Bozoum et c’est au cours de l’exécution de ces instructions que les jeunes de la localité se sont rendus compte plus tard que le maire usait de leur ignorance pour se positionner auprès du pouvoir en place en vendant la vie des bras valides de sa commune.

 

Cela s’explique par le non effet de la potion consommée face à l’APRD et les militaires qui avaient la charge de les soutenir se mettaient en arrière plan pendant l’affrontement et qui les utilisaient comme chair à canon. C’est ainsi les jeunes quittaient le village et les parents de ces jeunes sont obligés de s’en prendre au maire qui est contraint à son tour de fuir vers Bangui accompagné de son marabout.

 

 

 

Le Colonel Laurent DJIM WOEI

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:59



 

 

 "Those who are convinced to contribute for peace, security, economic growth then perpetual stability of Central African Republic should press Bozizé and his government to set National Inclusive Dialogue: International Community, African Union, African Regional Organisations, Civil Society, Policymakers over the world  are invited to impose sense of dialogue to Bozizé. Central African Republic is not decoupled to world, it belongs to this world. International Community should pay attention to the crises this country faces.

 

 At that moment, Central African Republic is a threat of peace to the world. Bozizé and its government are responsible of these crises. When its citizens could get out of these crises?  Why does Bozize continue  to lead this country? As, Mr Omar Bongo Odimba, President of Gabon has given suppport to set Bozize on the Power of State ; he is obliged now to accept its mistake. For that he is suitable to bow Bozize to dialogue  which could bring citizens trust and confidence in democracy.  So, this dialogue is to set abroad. And Libreville is well-indicated to welcome this talk. Citizens believe in this talk to implement new era for Central African Republic." 

 

What they say in Londons, Moscow, France and Washington? Beware please, it interesting. Gordon Brown has done a good job ; Sarkozy is dynamic and Moscow said "Xopowo" it means good. Europe and Usa used  recapitalisation Banks or financial industries which menance bankruptcy. The magic word is recapitalisation. And Europe, Usa handle this crisis. But, Africa is mute. No voices. No point of view. No initiative, despite its leaders who claim having good governance in finance and economy. Crisis of global finance in Europe, United States of America and Asia. No one could qualify exactly the case of Africa with its economic sickness. It is a trouble.

  

The world is plunged in the unprecedent financial crisis. Panic is in Europe and United States of America among investors, citizens and household. Asia is affected by this severe financial squeeze. Western has reacted promptly to allay this turmoil  because its economy and growth in long term depend on the perfect financial industry sector.

 

From United States to Europe via Great Britain, efforts have done to cope with this crisis of illiquidity. Doing so they demonstrate love for their countries, patriotism and western power to the rest of the world. Rationality is won upon of subjectivity: their target is tackle this crisis, and they have done so well defending their common interests. It is a world global financial crisis, but Africa is not among western to deal with it. Curious.!!

 

It is a matter of credit excesses, even if it took place in  western countries its consequences are spreading to the whole world. As International Monetary fund indicated in its recent report on Global Growth, Africa growth will be affected. This financial crisis has shown that leaders of Africa are not mature. Where are those who proclaim themselves economists, financiers, experts in economy? Nothing.  A total void. African Union  had not call for summit of african countries to take strategy to avoid or reduce the effects of this world financial crisis on Africa. 

 

African Franc Cfa Community ignored this crisis. It means they have relied upon France. It is a great humiliation to realize that no african leader is involved in the process of coping with this financial crisis. It was an opportunity for those defend the right of Franc Cfa Community to express the will to act for their own currency. It was a way to explain  to France that, time is come for Franc Cfa Community to be cut off.  Monetary and Economic Community in Central and west Africa  should work together for having a new currency.  

 

It is so calamitous to let the cause of Africa discussed by western countries. Such kind of behaviour testifies that leaders of Africa belong to the nature. Africa leaders are irrational. Africa makes part of the world. and global finance. Globalisaton imposes to Africa defend its interests. Africa  must get out of poverty. For that  it is up to her to have its opinion on crises which  strike the world. Yet, it is a shame for Africa  to be laggard.. Europe and United States of America, also Japan know that finances are the sources of development, progress, innovation and sustained growth. Where is Africa at that stage? Noone knows. 

 

A blank.  A significant blank. An obvious blank. It is so pitiful. Nature resides in the leaders of Africa. It is so ridiculous. Europe together to deal with the world global credit crunch. What was done by Africa ? Nothing. Thus, this crisis shows that Africa needs its own currency, strengthened by its own  monetary policy. African Community of Franc Cfa  must manage to set a new currency. This is the way to put off nature and irrational  behaviour and thinking outside of Africa.  

 

**************************************************************************

 

Où est l'Afrique? Mais la crise financière se répand en Europe, Asie via les Etats-Unis d'Amérique. Ce qui détermine les détermine à penser, réfléchir, formuler des propositions sous forme de solutions pour pallier cette crise financière. Et des solutions sont prises. De Gordon Brown il est dit qu'il est un excellent inspirateur des solutions à cette crise ; de Sarkozy il est dit qu'il est dynamique. Et  Moscou qui observe et qui dit "Xopowo" c'est-à-dire bien. Voilà, comment le G7, les pays les plus riches de la planète ont oeuvré pour endiguer cette crise financière.

 

Par-là, ils ont démontré leur capacité d'adaptation aux aléas et crises auxquels ils se confrontent. Le patriotisme a prévalu, ils aiment leur pays et surtout ils aiment leur Europe comme les américains chérissent leur Amérique natale. Ici, la puissance occidentale se confirme et même disons-le avec perspicacité, accompagnée de l'occident-centrisme. Et , c'est vrai aucun pays du continent africain n'a été convié à ces sommets de crise. De Washington à Bruxelles via Paris, l'Afrique  n'était pas de la partie. Comme si la globalisation, le système global de la finance  ne sont que de l'Occident.

 

A dire vrai, peut-être ont-ils raison les occidentaux. Parce que l'Afrique n'a aucun moment proposé des idées à cet effet au niveau de ses instances régionales institutionnelles. L'Afrique qui dit par ignorance, cette crise est de l'altérité ; ce qui est autre; ce qui est étranger à elle. Une ignorance mais coupable. D'autant plus que, ils sont nombreux ces politiciens d'Afrique, ces économistes d'Afrique et ces experts d'Afrique qui réclament leur propre monnaie. L'Afrique est atone sur cette crise financière pourtant elle est la plus exposée  ses conséquences. 

 

Ni la Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale et Occidentale n''a débattu de cette crise financière. Elle s'appuie  sur la France. C'est une humiliation. Cette crise est une occasion d'organiser la réflexion sur la création de la monnaie cette Communauté. Chose plus grave ni l'Union Africaine n'a osé convoquer une réunion pour susciter des solutions inhérentes à l'Afrique. C'est ridicule. Même si l'Afrique n'a pas participé au côté du G7 pour traiter de cette crise financière, l'Afrique devrait s'imposer une ligne de conduite pouvant faire valoir ses préoccupations. C'est dire que la globalisation c'est aussi l'Afrique.

 

Ce qui est logique à souligner, notamment cette crise, c'est le caractère nature et irrationnel dirigeants africains. Ils n'observent pas le monde avec les réalités de la modernité. C'est ce qui agonise l'Afrique si des solutions ne sont pas  prises pour y remédier. Cette crise est une démonstration logique que la Cemac, la Cedeao doivent battre leur propre monnaie. Ainsi adopter une politique monétaire qui soutient les efforts de croissance et de transformation économique. Le faire, c'est sortir de l'irrationnel et de la nature qui perdurent depuis les indépendances à aujourd'hui.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 21:26




APA Bangui 2008-10-17 (Centrafrique) Le coordonnateur de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), Me Henri Pouzère, a également dénoncé, au cours d’une interview à APA, vendredi à Bangui, la loi d’amnistie générale, promulguée le 13 octobre dernier, par le président centrafricain François Bozizé.

Me Pouzère a averti qu’il allait saisir les juridictions compétentes pour montrer l’inconstitutionnalité de certaines dispositions de ce texte de loi, déjà dénoncé mercredi dernier par le président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), M. Jean Jacques Démafouth, qui a menacé de saisir la Cour constitutionnelle pour l’invalider.

Selon Me Pouzère le cantonnement, le désarmement et la reconversion des ex-combattants, qui doivent se faire dans un délai de 60 jours conformément à la loi d’amnistie, relèvent de la compétence du comité de suivi de l’accord de paix global signé à Libreville, en juin dernier, par les protagonistes de la crise centrafricaine.

C’est au comité de suivi d’évaluer concrètement le temps qu’il lui faut pour réussir une telle opération, a estimé le coordonnateur de l’UFVN, dénonçant «l’attitude des autorités politiques qui continuent de nourrir le peule de politique politicienne comme s’il était un enfant».

«Et pourtant, on dit que le peuple est le miroir des chefs d’Etat», a-t-il déclaré, ajoutant: «lorsqu’un peuple, à un moment donné, exprime sa volonté, un chef d’Etat qui est proche de son peuple, n’a pas d’autre comportement que de dire: vous avez raison».

Selon M. Pouzère, le dialogue politique inclusif est devenu une exigence sociale pour résoudre la crise qui secoue le pays depuis plus d’une décennie.

Au lendemain de la promulgation de la loi d’amnistie générale, la rébellion armée et l’opposition démocratique ont sollicité la médiation du comité de suivi de l’accord de paix en vue de la modification de cette loi qu’elles ont qualifiée de «loi prostituée ».

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 21:23




Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui, a reçu le 14 octobre le ministre centrafricain en charge de la Réconciliation nationale, Cyriaque Gonda, pour faire le point sur le processus de paix en République centrafricaine. Après la promulgation le 13 octobre de la controversée loi d'amnistie préalable à la tenue du dialogue politique inclusif, le ministre Gonda, chargé de l'organisation du dialogue, s'est rendu auprès de la médiation gabonaise pour préparer l'étape suivante du processus de paix, toujours fragilisé par le rejet des termes de la loi d'amnistie par l'un des principaux mouvements rebelles.

S'achemine-t-on vers une nouvelle réunion à Libreville pour la résolution de la crise centrafricaine ? La médiation gabonaise qui assure le suivi du processus de paix en République centrafricaine devrait statuer, au regard du rapport établit par le ministre centrafricain de la Réconciliation nationale, sur la nécessité de réunir une nouvelle fois le pouvoir, l'opposition et les chefs rebelles dans la capitale gabonaise pour assurer la tenue du dialogue politique inclusif censé restaurer une paix durable en RCA.

 L'ancien ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, chargé de l'organisation du dialogue politique inclusif, a été reçu le 14 octobre par le nouveau ministre d'Etat gabonais aux Affaires étrangères, Paul Toungui, pour faire le point sur l'état d'avancement du processus de paix, balisé par l'accord global de paix signé à Libreville le 21 juin dernier.

 "Premièrement, l’élément le plus important de cet accord de cesser le feu est d’une manière ou d’une autre respecté de part et d’autre, même s'il y a des escarmouches isolées qui s’expriment", a déclaré le ministre centrafricain, Cyriaque Gonda.

Le nœud gordien du conflit a été tranché le 13 octobre dernier par le président Bozizé, qui a promulgué sa loi d'amnistie, préalable indispensable à la tenue du dialogue, dont les termes, déjà remaniés, étaient encore contestés par le leader de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Démafouth.

 "J’ai personnellement amené en mains propres la loi d’amnistie, qui a été promulguée hier par le président de la République centrafricaine, à son excellence le ministre d’état aux Affaires étrangères", a annoncé le ministre centrafricain de la Réconciliation nationale.

"Cela constitue le dernier préalable dont nous avons discuté au comité de suivi, donc il appartient à la partie gabonaise de voir la nécessité de pouvoir convoqué une autre réunion pour que l’on mette les choses au point", a conclu monsieur Gonda.

L'éventualité d'une nouvelle rencontre de suivi à Libreville n'est pas exclue puisque la loi d'amnistie promulguée par le gouvernement centrafricain ne fait toujours pas l'unanimité au sein des différentes parties impliquées dans la crise.

 Jean Jacques Demafouth avait estimé le 1er octobre dernier que ces conditions d'accès à l'amnistie étaient trop contraignantes et ne pourraient faire l'unanimité auprès des principaux concernés. Le leader de l’APRD avait alors demandé l'intervention des médiateurs de la crise centrafricaine auprès du président Bozizé pour un remaniement consensuel de cette loi.

«L'APRD est d'accord sur le principe du cantonnement (des combattants des rébellions dans le nord) mais cela ne peut se faire en deux mois comme c'est prévu par la loi, sous peine de perdre les bénéfices de l'amnistie. Ce n'est pas réalisable. Deux mois c'est beaucoup trop court», avait expliqué le leader de l’APRD. Désormais les yeux sont braqués sur Libreville qui doit se prononcer sur la suite de l'agenda RCA.

17-10-2008    Source : Gaboneco.com    

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 21:19



(Afrique centrale info) 17 October 2008 - La République centrafricaine a obtenu un don de 14,79 millions de US dollars environ de la Banque africaine de développement (BAD) pour des réformes économiques dans ce pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète. Selon un communiqué publié jeudi à Tunis, siège provisoire de la BAD, la subvention est destinée à financer la 2e phase du programme gouvernemental de réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques et à consolider la gouvernance dans le secteur public.

Parmi les résultats escomptés, figurent notamment la sécurisation des recettes douanières et fiscales auprès du Trésor, la consolidation du dispositif de lutte contre la corruption et une transparence accrue dans la gestion des secteurs forestier, minier et pétrolier.

Les réformes également appuyées par la Banque mondiale devraient permettre de contrôler l'inflation, réduire l'endettement et renforcer la capacité de mobilisation des ressources de l'Etat.

Selon la BAD, la croissance du PIB est estimée de 5% pour la période 2008-2010, alors que l’augmentation des recettes publiques est prévue à 11,7% du PIB en 2009 contre 10,2% en 2007.

Le groupe de la BAD intervient en RCA depuis 1972 avec des engagements cumulés s'élevant à 215 millions de dollars pour 46 opérations de financement.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 12:24





L’affaire était en discussion depuis le contrat d’AREVA, signé en septembre, prévoyant la construction en Chine de deux réacteurs de troisième génération (EPR), pour un montant de 8 milliards d’euros. Il était prévu que ces deux installations soient alimentées par le gisement centrafricain de Bakouma d’URAMIN, acheté en juillet 2007 par AREVA pour 1,8 milliard d’euros. Le groupe français a annoncé le 7 octobre la vente de 49 % d’URAMIN à son partenaire chinois CGNPC (China Guandong Nuclear Power Company) et à des fonds souverains, ainsi que la création d’une joint venture pour développer les deux réacteurs. D’ici à 2012, les actifs d’URAMIN en Centrafrique, en Afrique du Sud et en Namibie doivent produire 7000 tonnes d’uranium. AREVA en produit actuellement 6000 tonnes.

Jeune Afrique n° 2492 du 12 au 15 octobre 2008


Ndlr Centrafrique-Presse : Ce qu'on ne nous dit pas c'est ce que ces ventes et rachats successifs rapportent chaque fois beaucoup d'argent à Bozizé, Ndoutingaï et leur clique de négociateurs. On sait seulement que lors de la constitution d'URAMIN Centrafrique, Bozizé avait cédé 10 % des 20 % de parts qui revenaient à l'Etat centrafricain contre 20 millions de dollars US domiciliés dans un compte bancaire aux îles vierges britanniques qui lui ont permis d'acheter des armes de guerre. Aux dernières nouvelles, les 20 millions de dollars auraient déjà été totalement dépensés.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 02:34





 

En décidant quand même de promulguer la loi très controversée devant accorder l’amnistie générale à tous les protagonistes de la crise centrafricaine avant la tenue du plus qu’hypothétique dialogue politique inclusif auquel on commence à croire de moins en moins, tant Bozizé fait traîner les choses en longueur, on finit par se demander quelle logique poursuit-il réellement ?  S’est-il une seule fois posé la question de savoir à quoi peut bien servir de promulguer une loi dont personne ne veut ? Absurdité ! 

En vérité, on a beaucoup de mal à suivre Bozizé et ses piètres conseillers tels que l’ineffable Stanislas Mbangot ou encore la clique de Cyriaque Gonda, Firmin Feindiro et Thierry Maléyombo qui ont le chic de déclencher inutilement des controverses afin de retarder le processus du dialogue national inclusif. Chaque fois qu’ils reviennent de Libreville, ils prennent des initiatives et font faire à Bozizé le contraire de tout ce qui a été adopté consensuellement là-bas tout en faisant croire à l’opinion qu’il s’agit bien de ce sur lequel la réunion du Gabon s’était mis d’accord.

Ce manège dure depuis un petit moment et finit naturellement par agacer voir irriter toutes les bonnes volontés qui au niveau de la sous région et de la communauté internationale, ne cessent de déployer des efforts certains pour accompagner le processus de résolution pacifique de la crise centrafricaine. Tel que Bozizé et ses minables conseillers se comportent, ils se discréditent eux-mêmes mais font surtout peser également sur les Centrafricains dans leur ensemble, la fausse réputation de médiocrité  et de manque de volonté politique.

Ils découragent ainsi toutes les initiatives tendant à aider leur  pays à s’en sortir en se détournant de ses vieux démons. S’ils aiment patauger dans la nullité, la RCA et l’écrasante majorité des Centrafricains veulent tourner leur page ouverte depuis le 15 mars 2003. Ils n’en peuvent plus de continuer à les voir plonger toujours un peu plus leur  pays dans l’abîme tandis qu’eux s’en mettent toujours davantage dans les poches.

Presqu’au même moment où Bozizé promulguait sa loi sur l’amnistie générale, les Nations unies à travers le BONUCA, publiaient un accablant rapport imputant la plupart des violations des droits de l’homme et des violences dans les régions du Nord aux services de sécurité de Bozizé notamment sa garde présidentielle. On peut comprendre pourquoi il est actuellement saisi d’une peur bleue quant à l’étau de la cour pénale internationale que fait clairement peser sur lui le procureur de cette institution. Sa seule ligne de défense est de pouvoir bénéficier comme cherche à le faire le président El Beshir du Soudan, des dispositions de l’article 16 du statut de Rome qui a crée la CPI.

Bozizé oublie qu’il n’est pas El Beshir et qu’on ne voit pas très bien qui peut prendre sa défense par rapport aux nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sous sa responsabilité directe par sa soldatesque et sur lesquels il a quelques comptes à rendre à la communauté internationale. Devant ces questions qui sont d’une gravité certaine pour lui, on constate qu’il est désespérément seul. En ne trouvant pas mieux à envoyer auprès de la CPI que Firmin Feindiro et Thierry Maléyombo, tout indique que Bozizé a du souci à se faire quant à son sort judiciaire et se trouve donc dans une impasse totale, ne sachant plus quoi faire ni quelle initiative prendre.

C’est dans cette situation délétère qu’il se rend aussi à Québec au Canada prendre part au sommet des chefs d’Etat des pays francophones en laissant derrière lui le macchabée du commissaire Trépassé tué dans des circonstances qui doivent être élucidées et qui laissent dores et déjà perplexes quant aux responsabilités du pouvoir en place.    

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 01:26





 

 










‘’ QUI VA COMPRENDRE ‘’


Tel est le titre du premier Single que viennent de lancer Marius TOMANDJI et François BETABELE dit SOROZO qui  l’ont produit eux- mêmes  pour une première fois. Leur objectif est disent-ils, de proposer un autre style de musique non seulement à leurs compatriotes centrafricains mais à tous ceux qui ont en commun la passion musicale.

Dans ce single ils essaient de parler du fait que la nature  a tout donné ou presque aux Centrafricains (la richesse naturelle et la terre pour cultiver) mais on meurt de faim. Dans leur pays. « C’est incompréhensible. Au lieu d’unir nos forces, nos compétences au service de la patrie, on s’entre tue au nom de notre religion alors que le Dieu lui-même est Miséricordieux. Il y a beaucoup de nos compatriotes qui se battent nuit et jour dans leur domaine respectif pour avancer mais ils se confrontent toujours aux obstacles qui viennent généralement de l’intérieur. Ils sont littéralement étouffés par les ‘’ POIDS LOURDS’’ ou ceux qui croient l’être. La relève ne se prépare chez nous. Ces gens sont comme une étoile qui brille en plein jour. Bien évidemment en plein jour le soleil domine les étoiles. »

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 12:37




Bangui, 16/10/08 (C.A.P) – Le directeur des services d’immigration/émigration, le commissaire Hervy Sette Trépasse, a été tué dans la nuit du mercredi 15 octobre, abattu par deux coups de Kalachnikov tirés par des inconnus venus à moto jusqu’à son domicile situé au quartier dit des Castors à Bangui aux environs de 23 h (heure locale).

Selon des informations recueillis auprès de la famille de la victime, le commissaire qui venait de regagner son domicile comme d’habitude après avoir quitté l’aéroport Bangui Mpoko après le départ du vol régulier de la compagnie libyenne Afriquiyah pour Paris, aurait reçu un appel sur l’un de ses téléphones portables et se serait porté à la rencontre de la personne qui l’aurait appelé mais soudain, il aurait été abattu de deux coups de feu tirés sur lui à bout portant au niveau de son épaule.

Toujours d’après le récit de la famille du commissaire, le corps de ce dernier aurait été dépouillé de ses deux téléphones portables par ses assassins. A noter que le quartier des Castors était plongé dans l’obscurité après le délestage devenu chronique à Bangui, du courant électrique jusqu’au moment où la police était venue enlever le corps de la victime.

 L’enquête sur les circonstances de cet assassinat qui rappelle par certains côtés celui tout aussi crapuleux et froidement perpétré le 21 septembre 2006 sur le responsable du protocole de la présidence, Pascal Bembé, s’annonce a priori difficile. Pour Bembé, l’assassin était un officier de l’armée bien connu qui du reste, était allé trouver refuge chez Bozizé.

Tout semble indiquer que cet ignoble crime soit un coup monté et exécuté par des professionnels dans le cadre d’un règlement de comptes délibéré du commissaire Trépasse qui, toujours d’après ses proches, aurait récemment confié à son entourage, avoir quelques soucis d’ordre professionnel. Certaines personnes proches du pouvoir de Bozizé ne verraient pas beaucoup d’un bon œil qu’il puisse continuer d’exercer de telles fonctions.

En tout état de cause, le problème de l’insécurité reste entier à Bangui et l’assassinat de ce haut cadre du pays vient encore mettre le doigt sur ce fléau que le régime de Bozizé est de plus en plus incapable de juguler.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 17:30




Le président centrafricain, François Bozizé, a promulgué le 13 octobre à Bangui la loi adoptée le 29 septembre par le parlement qui porte amnistie générale des personnalités, militaires et responsables civils des groupes rebelles. Le 1er octobre, le leader de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Démafouth, avait estimé que ces conditions d'accès à l'amnistie étaient trop contraignantes pour faire l'unanimité auprès des principaux concernés et avait sollicité l’appui des médiateurs internationaux pour un remaniement des termes de la loi.

Face à l’enlisement du processus de paix en République centrafricaine, le chef de l’Etat, François Bozizé, a décidé de promulguer le 13 octobre la loi controversée adoptée le 29 septembre dernier par le Parlement, qui porte amnistie générale des personnalités, militaires et responsables civils des groupes rebelles.

Préalable indispensable à la tenue du dialogue politique inclusif conformément à l’accord de paix global signé à Libreville, cette loi avait été rejetée par l’une des principales rébellion du pays, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), qui conteste les contraintes de cette loi.

 La loi d’amnistie notifie l’arrêt des poursuites engagées pour atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale ainsi que des infractions connexes, contre les responsables et les membres des groupes politico-militaires se trouvant sur le territoire national ou en exil.

Le texte, qui compte pour la période du 15 mars 2003 à la date de promulgation, concerne notamment l’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé, le président de l’APRD, Jean Jacques Démafouth, Martin Koultamadji, ainsi que les co-auteurs et complices présumés pour détournement de fonds publics, assassinat et complicité d’assassinat.

«Sont exclus de la présente loi d’amnistie, les incriminations visées par le Statut de Rome, notamment le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et tout autre crime relevant de la compétence de la Cour pénale internationale», stipule le texte, précisant qu’en «cas de récidive, toutes infractions confondues, les effets de la présente loi seront anéantis d’office à l’égard des personnes concernées».

«Sous peine de nullité, les bénéficiaires de la présente loi d’amnistie impliqués directement ou indirectement en qualité de commanditaires dans la propagation de la violence et des actions militaires à travers les groupes de rebellions sont tenus de faire mettre fin aux violences, de faire cesser le feu immédiatement et sans condition», poursuit le texte promulgué.

«Ils sont également tenus de faire restituer tous les armes et engins de guerre par les combattants et de les faire soumettre aux mécanismes de cantonnement, de désarmement et de reconversion dans un délai de soixante (60) jours, à compter de la date de promulgation», conditionne le document.

«Les bénéficiaires de la présente loi d’amnistie qui continueront d’être en intelligence avec une quelconque autres actions de rébellion perdent le bénéfice de cette loi et seront interdits de l’exercice de toute activité politique pendant une période de 10 ans de mise à l’épreuve», souligne enfin le texte.

Jean Jacques Demafouth avait estimé le 1er octobre dernier que ces conditions d'accès à l'amnistie étaient trop contraignantes et ne pourraient faire l'unanimité auprès des principaux concernés. Le leader de l’APRD avait alors demandé l'intervention des médiateurs de la crise centrafricaine auprès du président Bozizé pour un remaniement consensuel de cette loi.

«Les conditionnalités afin de bénéficier de l'amnistie ne sont pas acceptables et risquent de provoquer des réactions contraires à la volonté de paix manifestée par l'APRD»,
avait estimé monsieur Demafouth.

«L'APRD est d'accord sur le principe du cantonnement (des combattants des rébellions dans le nord) mais cela ne peut se faire en deux mois comme c'est prévu par la loi, sous peine de perdre les bénéfices de l'amnistie. Ce n'est pas réalisable. Deux mois c'est beaucoup trop court», avait expliqué le leader de l’APRD.

Si l’enlisement du processus de paix semble effectivement nécessiter des décisions fermes pour la tenue effective du dialogue politique inclusif, le consensus devra être conservé tout au long du processus pour garantir la légitimité et l’efficacité de l’initiative.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique