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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 23:18




AFP 03.11.08 | 13h53

Les autorités de Centrafrique vont vacciner près de 200.000 personnes contre la fièvre jaune après la découverte d'un cas dans le sud-ouest du pays, a indiqué lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

En août, un homme de 32 ans, du village de Ngotto dans la préfecture de La Lobaye, qui présentait des symptômes de grippe et de jaunisse a attiré l'attention des médecins. Des tests effectués à l'Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, ont confirmé qu'il était atteint de fièvre jaune.

"Il est vivant et se rétablit de sa maladie", a précisé l'OMS.

Suite à la découverte de ce cas, "il a été décidé de vacciner 183.992 personnes contre la fièvre jaune dans les quatre sous-préfectures de La Lobaye (Mbaiki, Mongoumba, Boda et Bogonda) et une partie de la préfecture voisine, La Sangha", a indiqué l'organisation.

La fièvre jaune est une maladie virale transmise par des moustiques, qui provoque de la fièvre, des douleurs musculaires, la perte d'appétit et des nausées.

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 02:54

Flash Info

******

 

 

L'Union européenne et le Groupe ACP, suite à un appel d'offre international,

ont sélectionné l'Ambassadeur Guy Zounguere-Sokambi ( ancien Ambassadeur de la

République centrafricaine en Belgique) pour assurer la charge du Point focal

Afrique centrale à Bruxelles. 

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 04:19



 

Le CADTM exhorte tous les créanciers du Nord à annuler totalement et sans condition la dette de la Centrafrique sans gonfler du même coup leur Aide Publique au Développement

 

Le 30 octobre dernier, la France a annulé 38 millions d’euros de dettes de la République centrafricaine, pays classé parmi les plus pauvres du monde et l’un des piliers de la Françafrique. Cette décision fait suite au feu vert donné par le FMI et la Banque mondiale pour accorder des allègements de dette à la Centrafrique, au titre de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés) |1|. Mais cette annulation de dette par la France pose question car les bénéficiaires ne seront pas ceux que l’on croit.

Tout d’abord, cet allègement de la dette centrafricaine profite directement au gouvernement français qui ne tient toujours pas – depuis 1970 ! - sa promesse d’affecter 0,7% de son RNB (revenu national brut) à l’aide publique au développement (APD). En effet, les 38 millions d’euros annulés seront inscrits dans l’APD, qui est en net recul depuis quelques années. Malgré les promesses à répétition, l’APD française a baissé de 15,9 % entre 2006 et 2007, à l’instar de la plupart des autres pays de l’OCDE |2| ! Le président Sarkozy a même repoussé de trois ans cet objectif des 0,7% en l’inscrivant en 2015 au lieu de 2012, en violation de l’engagement de l’Etat français lors de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement en 2002. On voit l’intérêt des pays créanciers à procéder à des allégements de dette pour gonfler artificiellement leur APD. Cette opération ne leur coûte rien puisqu’ils n’injectent aucun centime d’euro pour le développement des pays du Sud. De plus, elle détourne l’attention en cette période de crise économique mondiale où des centaines de milliards d’euros sont consacrés au sauvetage des banques privées. Pourtant, d’après un télégramme diplomatique |3|, la France prévoit des coupes nettes dans l’APD entre 2008 et 2009 : 49 millions d’euros pour l’Afrique de l’Ouest et 19 millions d’euros pour l’Afrique centrale. La France va donc récupérer d’une main le montant des maigres annulations de dette qu’elle aura accordées de l’autre.

Ensuite, cet effacement de dette par la France n’est pas un geste désintéressé et servira surtout les transnationales françaises implantées en Centrafrique. Il n’est pas sans contrepartie car tous ces allégements de dette sont assortis de conditionnalités imposées par le FMI et la Banque mondiale reprenant toujours les mêmes recettes néolibérales : promotion des cultures d’exportation au détriment des cultures vivrières, ouverture forcée des marchés nationaux sans protection pour les acteurs locaux, réduction des budgets sociaux, privatisations des secteurs stratégiques notamment dans l’exploitation des ressources naturelles. Ainsi, sont facilitées les activités de grandes entreprises occidentales, comme Areva qui pourra continuer à faire de juteux profits grâce à l’exploitation des ressources minières. En août dernier, Areva a d’ailleurs conclu un nouvel accord pour l’exploitation d’un gisement d’uranium qui ne rapportera à l’Etat que 12% des revenus |4|.

En revanche, cet allégement de dette ne sera en rien profitable en termes de développement humain. Les mesures imposées dans le même temps empêchent toute amélioration des conditions de vie de la population frappée durement par la crise alimentaire depuis de longs mois.

Pour le CADTM, il faut immédiatement mettre fin à la logique économique imposée par le FMI et la Banque mondiale qui perpétuent la mainmise des transnationales sur les ressources naturelles du Sud. Ces richesses appartiennent en réalité aux populations en vertu de la Déclaration sur le droit au développement adoptée par les Nations unies le 4 décembre 1986. La question de l’exploitation des ressources naturelles est cruciale et constitue souvent un facteur déterminant dans les conflits armés et dans la forte instabilité politique. Pour assurer le droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes, l’annulation totale et inconditionnelle de la dette du tiers-monde est une étape indispensable. L’audit de la dette permettra alors d’identifier toutes les dettes odieuses, comme celles de la Centrafrique, et de les déclarer nulles. Rappelons que la Norvège a annulé en 2006 de manière unilatérale et inconditionnelle la dette de 5 pays en développement sans inscrire les sommes annulées dans son APD.

Le CADTM exhorte donc les créanciers du Nord à annuler totalement et sans condition la dette de la Centrafrique et de l’ensemble des pays du Sud, premier pas vers un changement radical de logique économique qui intègre enfin la donne sociale et environnementale.

 

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 04:13





APA Bangui 2008-10-31 (Centrafrique) Le Commandant de la Force européenne (EUFOR) Tchad/Centrafrique, le général Jean Philippe Ganascia, a confirmé, vendredi à Bangui, la recrudescence de l’insécurité dans la préfecture de la Vakaga, à l’extrême est de la République centrafricaine.

«Ce sont les problèmes des coupeurs de routes au sens large, puisqu’il y a tellement d’armes qui circulent et, bien sûr, énormément de gens qui se transforment rapidement en coupeurs de routes», a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse.

Selon le général Ganascia, la tentation est d’autant plus grande de se transformer en coupeur de route que la présence des véhicules des humanitaires est importante dans la région.

«Les problèmes traditionnels et ancestraux de croisement entre les nomades et les agriculteurs» entretiennent également l’insécurité dans le nord est du pays, a-t-il indiqué, ajoutant qu’«une force étrangère ne pourra jamais régler ce genre de problème».

«Il appartient à l’Etat centrafricain de régler ce problème en tenant en compte des paramètres sociologiques», a estimé le général Ganascia.

Par ailleurs, le commandant de l’EUFOR a indiqué que la force européenne disposait de 21 hélicoptères pour le transport, la reconnaissance et l’attaque, afin de s’opposer à toute perturbation et menace majeure contre la population.

«La tâche actuelle de l’EUFOR va consister à entrer dans les travaux de planification, de relais et de transfert d’autorité à la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) qui commence ses opérations le 16 mars 2009», a-t-il expliqué.

«L’EUFOR avait la vocation de n’être qu’une opération de transition d’un an», a-t-il dit, soulignant que les gouvernements centrafricain et tchadien, et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, devront décider des effectifs de la force dans chaque Etat.

Selon le général Ganascia, l’EUFOR dispose sur les territoires du Tchad et de la RCA d’un effectif de quelque 3200 hommes en provenance de dix neuf pays membres de l’Union européenne (UE).

L’Albanie et la Croatie sont deux pays non membres de l’UE qui disposent aussi de troupes au sein de la force européenne qui doit recevoir au mois de novembre une centaine d’éléments en provenance de la Russie, avec quatre hélicoptères de transport, pour renforcer ses moyens aéro-mobiles, selon toujours le général Ganascia.

Le 25 septembre 2007, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 1778 autorisant le déploiement d’une opération européenne dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, afin de créer les conditions pour la reconstruction et le développement économique et social de ces zones.

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 04:25

Par Louis Mesplé | Consultant photo | 30/10/2008 | 12H11






Avec sa dernière série "African Spirit", le photographe centrafricain Samuel Fosso atteint, dans ses derniers autoportraits en portraits célèbres d'africains ou d'afro-américains, le cœur de sa cible. Il quitte le registre de la dérision du modèle pour sa valorisation, ses clichés vivement colorés pour des photos en grave noir et blanc.

Un peu de son histoire...

Né en 1962 au Cameroun, il vit d'abord au Nigéria. Membre de l'ethnie ibo, pris dans l'enfer de la guerre du Biafra, il rejoint de la famille à Bangui. En 1975, à 13 ans, il ouvre un studio photo baptisé "Nationale" dans la capitale de la République centrafricaine.

En marge de ses travaux tournés vers une clientèle de voisinage pour laquelle il inscrit sur son comptoir "Vous serez beau, chic, délicat et facile à reconnaître", Fosso débute ses autoportraits avec un peu de sape et beaucoup de narcissisme.

D'après lui, c'est sa solitude et son face à face quasi exclusif avec l'objectif qui produit ces autoportraits répétés et différents. Les studios changent de noms : "Studio Gentil", "Hobereau", "Convenance", et chaque modification de noms correspond, à peu près, à des phases d'identifications ou d'étapes symboliques de son travail personnel.

En 1994, grâce au photographe français Bernard Descamp, les autoportraits de Samuel Fosso sont dévoilés lors des premières Rencontres de Bamako. Il cède à la mode culturelle tiers mondaine, qui l'a vite saisi, des images en couleurs vives de travestissement.

Il résiste dans ces séries où la mise en scène est très étudiée, glisse des caricatures sur "l'honnête homme des temps modernes" : l'homme d'affaires, le joueur de golf…

Les décors qu'il construit et devant lesquels il se produit sont inspirés du traditionnel studio africain. Sa maîtrise de plasticien à se représenter dans d'autres rôles culmine avec « Le Chef » (ci-dessus), image fort prisée du milieu de l'art contemporain.

... beaucoup de notre histoire

Cette photographie est sous-titrée: "Celui qui a vendu l'Afrique aux colons". Elle vise précisément Mobutu Sese Seko, homme lige de l'Occident en général, du gouvernement belge en particulier, ex-dictateur du Zaïre, responsable, entre autres, de l'assassinat de Patrice Lumumba (1961).

Cette œuvre est le repère frontalier de l'infléchissement d'une photographie de dérision critique, ludique vers des thématiques plus identitaires et politiques.

 

Cliquez ici pour voir le diaporama en plein écran

La série "African Spirit" est de cette veine. Samuel Fosso se transforme en ces hommes cultes du peuple noir, en doublure réaliste de ces héros africains ou nord américains. Cette quinzaine de grands tirages sont des répliques véridiques des portraits de ces personnages tels qu'ils demeurent dans l'imaginaire et la mémoire historique, dans leur voie iconique et légendaire :

Patrice Lumumba avant son meurtre, chemise blanche et fines lunettes

Mandela avant son emprisonnement

Aimé Césaire jeune intellectuel, au faite de sa protestation anticoloniale

Angela Davis et chevelure afro année 60

Martin Luther King orateur

Kwame Nkrumah le panafricaniste

Malcom X, copie de la fameuse photo d'Eve Arnold (1961)

Tommie Smith, le vainqueur du 200 mètres au JO de Mexico poing ganté, levé, sur le podium

Cassius Clay (Mohammed Ali) of course

Seydou Keita, le photographe, au temps où son studio de Bamako était célèbre, dans les années 70)

Toutes les photos, dans la galerie Jean Marc Patras (où il les a réalisées) sont légendées uniquement en ces termes : "Autoportraits African Spirits", suivi d'un numéro de code. Une mention nécessaire pour placer cette photographie dans le camp de l'art contemporain ? Faut ce qu'il faut...

On préférera voir dans ces portraits aux cartels laconiques la prédominance d'une histoire collective à des caractères individuels. De l'esclavage au "Soleil des Indépendances" :

- "Et Obama ?", s'enquiert naïvement un visiteur.
- "On verra plus tard", répond Samuel Fosso.

Photos reproduites avec l'aimable autorisation de la galerie Jean-Marc Patras

Samuel Fosso, African Spirits exposition à la galerie Jean-Marc Patras, 8, rue Sainte Anastase, Paris IIIe - jusqu'au 28 mars 2009 - Rens.: 01-42-72-23-88 - plan.

 

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 01:28

 



afin de permettre à ce pays de prétendre à l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) et bénéficier d'autres réductions de dettes

 

BANGUI, 30 oct 2008 - La France a effacé 25 milliards de FCFA (38 millions d'euros) de dettes de la Centrafrique afin de permettre à ce pays de prétendre à l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) et bénéficier d'autres réductions de dettes, ont annoncé jeudi les autorités centrafricaines.

"Nous demandons à nos partenaires de nous faire cette facilité" afin de bénéficier du statut PPTE, a expliqué à la presse Emmanuel Bizzo, ministre centrafricain des Finances, ajoutant que "la France a répondu positivement". "Nous entamons actuellement des réformes financières et structurelles dans les secteurs clés comme la forêt et les mines.

Si l'ensemble de ces réformes se comporte bien, nous pourrons atteindre le point d'achèvement et toutes les dettes de la Centrafrique seront annulées", a-t-il assuré. La Centrafrique a adhéré en 2006 à un programme du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale en vue de cette initiative PPTE qui doit se terminer en 2009.

Sur la base de ce programme, un plan triennal lui a permis d'obtenir le réengagement de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) en juin 2006. Selon une source proche du FMI, l'initiative PPTE doit lui permettre à terme de bénéficier d'une réduction de dette de 602 millions de dollars US (plus de 300 milliards FCFA) et l'annulation de la dette multilatérale pour environ 101 millions de dollars US (50 milliards FCFA).

La Centrafrique a déjà bénéficié de l'annulation de 9,9 millions de dollars US (près de 6 milliards FCFA) et du rééchélonnement de 26,2 millions de dollars (13,1 milliards FCFA) par le Club de Paris.

 

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:45




APA Bangui 2008-10-29 (Centrafrique) La directrice nationale par intérim de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Mme Florence Limbio, a annoncé mercredi à Bangui, la création d’un forum de stabilité financière dans l’espace de la Communauté économique et monétaires de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour renforcer le système financier de la sous-région.

Ce forum se présente comme un point de discussion qui permettrait de contrôler davantage le système bancaire de la sous-région et de pallier d’éventuels problèmes liés à la crise financière internationale, a expliqué Mme Limbio, au cours d’un point de presse destiné à restituer les résultats de la 3ème réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM), tenu récemment à Yaoundé, au Cameroun, sur la crise financière internationale.

Selon la directrice nationale par intérim de la BEAC, la crise financière actuelle n’atteint pas encore la sous-région parce que la CEMAC est une zone en développement et ne dispose pas de marché financier rattaché aux marchés mondiaux. «C’est pourquoi cette crise n’a pas d’impact direct sur son système bancaire», a-t-elle dit.

Le CPM a noté que «la stabilité financière et monétaire de la CEMAC reste solide, mais que le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des prix des matières premières risquent d’affecter l’activité économique», a-t-elle averti.

Dans le communiqué final ayant sanctionne ses travaux, le CPM a recommandé aux Etats membres, d’observer une vigilance accrue dans le suivi du système bancaire de la sous-région, qui résiste encore à la crise financière internationale, et appelé à la mise en place le plus rapidement possible du Forum de stabilité financière, gage d’une solidité renforcée de l’ensemble du système financier sous-régional.

«Le CPM s’est félicité des efforts concertés des Banques centrales, des institutions financières et des pouvoirs publics pour juguler cette crise», conclut le communiqué.

La CEMAC regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad.

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:27




Bangui 29 oct. (ACAP)-Le premier ministre, le Professeur Faustin Archange Touadéra a lancé, mercredi 29 octobre 2008 à Bangui, le projet « Renforcement de l’Etat de Droit en République Centrafricaine à travers la Justice et la Sécurité », en présence du Représentant résident par intérim du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), M. Ibrahima Djibo.

Le projet en question a pour ambition d’appuyer de façon transversale, les institutions de Justice et de sécurité, notamment le système pénitentiaire et la Police nationale.

« Le gouvernement se réjouit devant le lancement de ce projet qui nous rassure que le soutien exprimé et les promesses faites tant à Bruxelles en Belgique en octobre 2007 qu’à l’occasion des différents Etats généraux tenus à Bangui, ne sont pas des mots de consolation des partenaires, tel le Pnud », a déclaré le Professeur Touadéra.

 « Le gouvernement de la République Centrafricaine accueillera toujours avec enthousiasme, les conseils multiformes que vous lui apporterez dans le cadre du programme mis en place, dans la perspective de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) », a-t-il ajouté.

 Pour le Chef du gouvernement, il faut « promouvoir l’autonomisation de la femme et sa participation au secteur de la Justice et de la sécurité, lutter contre la l’impunité dans tous les secteurs de la vie nationale, et promouvoir les droits humains par l’accès de tous à la Justice et à la sécurité, sont autant de défis qui paraissent exaltants et ambitieux », pour la République Centrafricaine.

Selon lui, les droits des femmes et des hommes en situation de détention devraient être respectés, à travers la promotion, à l’intérieur des prisons, des droits des personnes détenues au regard des instruments juridiques internationaux et nationaux.

Pour M. Ibrahima Djibo du Pnud, le projet de renforcement de l’Etat de Droit en République Centrafricaine à travers la justice et la sécurité, vise à « renforcer les capacités des institutions du système judiciaire et pénitentiaire, afin d’assurer une meilleure protection des droits et des personnes, et de fournir un service de qualité aux citoyens. Il vise par ailleurs à améliorer l’accès à la Justice pour tous, ainsi qu’à la sécurité publique».

Il a expliqué que le projet est échelonné sur durée de deux ans, et a un budget prévisionnel de plus de 12 millions de dollars US dont environ 5 millions sont déjà mobilisés pour la première année.

Il a précisé que les activités envisagées concernent le ministère de la Justice, les services de Police, le système pénitentiaire, la société civile et les mécanismes traditionnels de résolution des conflits.

Le projet devrait couvrir la ville de Bangui ainsi que les zones couvertes par le Programme d’appui à la sécurité juridique pour le développement, au système judiciaire et aux droits humains (PRASEJ), à savoir Kaga Bandoro, Sibut, Bossangoa et Bozoum.

Signalons que 4 Régisseurs et 12 Gardiennes de prisons formées à l’Ecole Nationale d’Administration de Magistrature (ENAM) ont été remis à cette occasion au ministère de la Justice pour emploi.


Ndlr Centrafrique-Presse : C'est étonnant que Touadéra parle ici de renforcement de l'Etat de droit après que Bozizé eût dit sur RFI la semaine dernière que la paix et la sécurité étaient revenues et que la situation était maîtrisée dans le pays. De quel Etat de droit parle-t-on encore ici ? Quel état un citoyen peut-il être froidement et sauvagement assassiné - comme ce fut le cas du commissaire Hervy Trépassé dont finalement les obsèques ont été célébrées sans la présence de Bozizé qui s'est dégonflé au dernier moment alors qu'il avait fait reporter celles-ci exprès -  sans que cela ne puisse émouvoir en quoi que ce soit le pouvoir en place et que l'enquête criminelle ne puisse faire quelque progrès que ce soit. Touadéra amuse la galerie et se moque du monde ! 



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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:22






Diverses sources fiables ont informé la Conférence des Bâtonniers de France et d’Outre Mer des menaces proférées à l’encontre de Maître Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO, avocat au Barreau de Centrafrique et Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH.), en juin dernier, et de sa rétention dans les locaux de la section de recherches et d’investigation (SRI.) d’où il est ressorti après 11h sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui.

 

Les menaces de mort dont il a fait l’objet semblent liées aux activités de ce confrère en faveur des victimes auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI.) et, en particulier, à la procédure qu’il a fait ouvrir devant cette juridiction contre Monsieur Jean-Pierre BEMBA, ancien Vice-Président du Congo.

 

La Conférence des Bâtonniers de France et d’Outre Mer entend rappeler que les Principes de base adoptés par les Nations Unies en septembre 1990 (règle n°16) font obligation aux autorités nationales de s’assurer que les avocats sont en mesure d’exercer leurs fonctions, à l’abri de toutes menaces, et de les protéger, si nécessaire (règle n°17).

 

La Conférence des Bâtonniers de France et d’Outre Mer estime donc qu’il appartient aux autorités centrafricaines de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection de Maître GOUNGAYE WANFIYO, et plus généralement des défenseurs des victimes devant la CPI., et de ceux qui oeuvrent pour la défense des droits de l’homme.

 

A Paris le 11 octobre 2008

 

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:19




APA Bangui 2008-10-29 (Centrafrique) La date de la tenue du dialogue politique inclusif centrafricain sera fixée à Libreville le 18 novembre, lors de la 3ème réunion du comité de suivi de l’accord de paix global signé dans la capitale gabonaise, le 21 juin dernier, par le gouvernement centrafricain et l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), a appris APA mercredi à Bangui.

«Le Comité de suivi déterminera la date du dialogue politique inclusif à sa prochaine réunion prévue le 18 novembre à Libreville», a déclaré le coordonnateur du comité d’organisation du dialogue politique inclusif, M. Cyriaque Gonda, à l’issue d’un point de presse, mercredi à Bangui.

«Il est évident que compte tenu de tous les éléments, le dialogue politique devrait avoir lieu avant la fin de l’année 2008, à moins d’un cas de force majeur», a-t-il dit, ajoutant qu’«à l’impossible, nul n’est tenu».

«Il y a du côté du gouvernement l’intention d’aller vers la paix, montrer la bonne foi et organiser le dialogue politique inclusif», a-t-il martelé, rappelant que le gouvernement a déjà libéré les éléments des mouvements politico-militaires, conformément à l’accord global de paix signé le 21 juin dernier et la loi d’amnistie générale promulguée le 13 octobre par le président François Bozizé.

La deuxième réunion du comité de suivi des accords global de paix s’est déroulée à Libreville vendredi dernier pour examiner les réserves émises par l’APRD concernant notamment la loi d’amnistie.

Selon M. Gonda, toutes les parties prenantes à cette deuxième réunion du comité de suivi se sont accordées pour un principe de Désarmement, démobilisation et reconversion (DDR) en trois phases pour les mouvements politico-militaires. «Un groupe de travail a été mis en place pour déterminer les modalités de mise en œuvre de ce processus et soumettra son rapport au comité de suivi le 18 novembre prochain», a indiqué le coordonnateur du comité d’organisation du dialogue politique inclusif.

Dans le communiqué final rendu public à l’issue de sa réunion, vendredi dernier à Libreville, le comité de suivi a invité les protagonistes de la crise centrafricaine à s’abstenir de tout acte susceptible de remettre en cause le cessez-le-feu. «Le comité de suivi a de nouveau invité les parties à s’abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre l’application de l’accord de paix global et, le cas échéant, d’en référer au seul comité de Suivi», souligné le communiqué.

Au cours d’une conférence de presse, mercredi à Bangui, l’ambassadeur des Etats-Unis en Centrafricaine, Frédéric Cook, a également lancé un appel aux groupes politico-militaires pour qu’ils déposent les armes, pour pacifier le pays, soulignant que « la rébellion a l’opportunité de participer par des méthodes pacifiques à la démocratie qui existe».





Libreville organise le suivi de la pacification de la RCA


La deuxième réunion du comité de suivi de l’accord de paix global de Libreville pour la tenue du dialogue politique inclusif en République centrafricaine s’est tenue le 24 octobre dans la capitale gabonaise pour aborder les points de discorde qui enraye encore le processus de paix. Au terme des travaux, la médiation gabonaise a mis en place un dispositif de suivi du processus de désarmement des combattants et ont planifié l’examen par les autorités gabonaises de la loi d’amnistie générale, préalable indispensable au dialogue, votée le 13 octobre par le Parlement centrafricain et dont les termes sont contestés par certains groupes rebelles.


La médiation gabonaise a tenté de mettre de l’huile dans la mécanique de paix en République centrafricaine (RCA), enrayée par les dissidences entre le pouvoir et les groupes rebelles sur les préalables aux négociations.

 Conformément aux dispositions de l’accord de paix global signé le 21 juin dernier à Libreville entre le gouvernement de la centrafricain et les mouvements politico-militaires de République Centrafricaine, la deuxième réunion du comité de suivi s’est tenue à Libreville le24 octobre dernier.

 Cette séance a notamment réuni autour du ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui, et ses collaborateurs, le ministre centrafricaine du Dialogue et de la Réconciliation nationale, Cyriaque Gonda, le ministre centrafricain de l’Intérieur, Raymond Paul N’Dougou, le président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Démafouth, le représentant de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), Henri Pouzère, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RCA, François Lonsény Fall, la chargée d’affaires de l’Union européenne, madame Bailly, le commandant de la Force Multinationale de la MICOPAX, Amiral Hilaire Mokoko.

 L’ordre du jour de cette deuxième réunion portait sur l’examen approfondi de l’évolution de la situation en RCA depuis la dernière réunion du comité tenue à Libreville le 15 septembre dernier, et l’examen des réserves émises par l’APRD et l’UFVN sur la loi d’amnistie du 13 octobre portant amnistie générale des personnalités, des militaires, des éléments et responsables civils des groupes rebelles.

 S’il a salué l’élaboration et l’adoption de ce préalable indispensable au dialogue, le comité de suivi a pris note des préoccupations exprimées par le président de l’APRD quant à l’interprétation de certaines dispositions de la loi d’amnistie.

 La médiation gabonaise a décidé de soumettre ces préoccupations au chef de l’Etat Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la CEMAC sur les questions centrafricaines.
Le comité a adopté le principe d’un processus Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) en trois phases pour les combattants des mouvements politico-militaires. A cet égard, un groupe de travail a été mis en place pour déterminer les modalités de mise en œuvre du processus de DDR. Ce groupe doit soumettre son rapport au comité de suivi qui se réunira le 18 novembre prochain.

 Le comité de suivi a par ailleurs exhorté l’ensemble des parties centrafricaines à s’abstenir de tout acte susceptible de remettre en cause le cessez-le-feu. Il a également invité les acteurs politiques et militaires à s’abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre l’application de l’accord de paix global.

Reste à espérer que le chef de l’Etat gabonais puisse trancher le nœud gordien des termes de la loi d’amnistie générale, qui enlise le processus de paix dans des dissidences qui mettent en péril la tenue effective du dialogue politique inclusif censé rétablir une paix durable en RCA.

 

Gaboneco.com 29 octobre 2008

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF