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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:55




14 novembre 2008 - XINHUA

Des ministres de l'Aviation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest CEDEAO) et de la République centrafricaine ont convenu de libéraliser le marché d'aviation.

Cet accord a été conclu à l'issue de la conférence des parties prenantes sur "la libéralisation d'accès aux marchés de transport aérien en Afrique" tenue à Accra, au Ghana, selon un communiqué publié par le Secrétariat de la CEDEAO à Abuja, cité par l'agence de presse nigériane.

La conférence a appelé les commissions des deux régions à renforcer les systèmes institutionnels pour la mise en œuvre de cet accord.

 La réunion a également convenu d'améliorer les services aériens, à la fois intérieurs et transfrontaliers, des deux régions.

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:52




APA Bangui 2008-11-14 (Centrafrique) Le Comité d’organisation du dialogue politique inclusif, forum censé ramener la paix en Centrafrique, a invité le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) à respecter l’accord de cessez-le-feu signé avec le gouvernement à Syrte, en Libye, dans un communiqué publié à Bangui.

«Le Comité d’organisation du dialogue politique inclusif invite le FDPC a plus de retenu et à arrêter tout dérapage éventuel», ajoute le communiqué rendu public, jeudi à Bangui, à la suite de la mort d’une dizaine de soldats appartenant à une unité des forces armées centrafricaines (FACA), basée à Kabo (nord-ouest), qui est tombée dans une embuscade tendue par les rebelles du mouvement d’Abdoulaye Miskine, au village de Nobandja, à 28 km de Moyenne Sido, au cours d’une mission de routine.

Dans un communiqué de presse également publié jeudi, le ministère de la défense nationale, a dénoncé l’esprit va-t-en guerre du FDPC destiné à boycotter le processus de paix en cours et entraîner le peuple centrafricain dans un affrontement fratricide.

Le 2 février 2007, le gouvernement centrafricain a signé avec le FDPC de Miskine un accord de paix qui préconise notamment la cessation immédiate des hostilités et un cantonnement en territoire centrafricain des troupes du FDPC et de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) en vue de leur intégration dans les forces de défense et de sécurité ou dans la vie civile.

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:50





COMMUNIQUE DE PRESSE

 C’est avec les armes à la main que le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) avait demandé en son temps, la tenue d’un Dialogue Politique Inclusif (DPI) en vue de faire asseoir toutes les filles et fils de Centrafrique autour d’une même table pour débattre et trouver des solutions aux maux qui gangrènent notre pays depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

 Jusqu’ici, le MLCJ n’a ménager aucun effort pour donner une chance à la paix, condition sine qua none pour la tenue du DPI et pour le développement socio-économique en prouvant sa disponibilité à chaque fois que les occasions se sont présenté à lui, malgré de multiples tentatives du Gouvernement destinés à obstruer le processus devant mener les acteurs clés de la crise centrafricaine à ce dialogue.

 Ce faisant, le MLCJ s’est rendu compte que le régime de Bangui n’a jamais voulu d’un véritable DPI comme le prouve entre autre la mise en place d’un comité d’organisation dans lequel il s’est taillé la part du lion, la promulgation d’une loi d’amnistie sélective aux contours floues, la création d’un tandem avec une faction de l’APRD.

 Le dernier acte que vient de poser le Général Bozizé est la fixation unilatérale de la date du dialogue qui aura lieu du 05 au 22 Décembre 2008, ainsi que la désignation des personnalités susceptible de présider ce forum viennent parachever le plan machiavélique conçu par ce dernier pour verrouiller ces assises.

Le MLCJ vient ici prendre à témoin le peuple centrafricain, la communauté internationale ainsi que les médiateurs de la crise centrafricaine sur ce qui suit :

1- Le dialogue tel que programmé par le gouvernement sera bel et bien un dialogue exclusif car la quasi-totalité des mouvements qui constitue les 99% des groupes politico-militaire sont déjà d’office exclus des assises de ce dialogue dans la mesure où, à ce jour aucun d’entre eux n’a signé quelconque accord avec le gouvernement.

1- La paix en Centrafrique ne dépend pas que du tandem faction APRD-Gouvernement. Bien au contraire des politico militaires qui détiennent toujours des hommes en armes sur le terrain en priorité. Le Général Bozizé sait bien avec qui faire la paix en RCA, mais refuse de voir la réalité en face.

 2- Seul Le Président Bozizé sera tenu responsable de l’échec de ce dialogue tant attendu par le peuple qui n’est pas dupe et endossera la responsabilité entière de toutes les conséquences qui en découleront.

En outre, le MLCJ tient à démentir formellement les propos tenus par Zakaria Damane Conseiller du Président Bozizé dans une interview à Radio Ndèkè Luka le 10/11/2008 faisant état de la capture au Soudan en Octobre dernier du Colonel Oumar Younous Sodiam Alias Mbétibangui. Ce dernier demeure toujours le Chef d’Etat Major du MLCJ et n’a jamais crée un mouvement dénommé FURCA qui, d’ailleurs reste un mouvement fictif mis en place par ce Zakaria Damane sur instruction de ses complices pour faire diversion.

Enfin, Le MLCJ qui dispose de toute sa capacité militaire intacte est disposé à l’accroître en cas de nécessité pour donner au peuple la chance de se réconcilier avec lui-même dans la concorde nationale.

 Fait à Bakouma, le 08/11/2008

 
Pour le MLCJ,

 
Le chargé de Communication Porte parole

 
Le Commandant Emmanuel Bello Alias Hassan

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:48





Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) Date: 10 Nov 2008


Points saillants

- La ville de Sam Ouandja dans le nord-est attaquée le samedi 8 novembre par une quarantaine d'hommes armés

- Village Oumba dans le sud-ouest du pays attaqué par des présumés réfugiés centrafricains en RDC et Congo.

- Trois véhicules transportant des vivres du PAM interceptés par la population du quartier Boro à Bossangoa.

Contexte et sécurité

Attaque perpétrée à Sam Ouandja

Le samedi 8 novembre, la ville de Sam Ouandja située dans le nord-est a fait l'objet d'une attaque perpétrée par une quarantaine d'hommes armés.

C'est aux environs de 3 heures du matin que les assaillants ont lancé leur attaque, visant la mairie et les bases des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) et de l'Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR).

Les assaillants seraient venus d'Am Dafock et voulaient prendre la localité pour s'emparer de l'aérodrome de la ville. Les FACA et l'UFDR se sont mobilisés pour apporter une réplique et vers 5h30 du matin les assaillants ont battu en retrait en direction de la frontière soudanaise.

Dans le camp des assaillants, il y aurait deux morts et un prisonnier. Du coté des forces loyalistes, on a enregistré un blessé.

Le village Oumba dans le sud-ouest attaqué

Selon les policiers de la capitale, Oumba, village situé au sud-ouest du pays et à une soixantaine de kilomètres de Bangui aurait été attaqué le 4 novembre par un groupe de centrafricains refugiés en République Démocratique du Congo et au Congo voisins. Les assaillants se seraient emparés des armes et matériels de communication appartenant aux FACA.

Un contingent de la garde présidentielle appuyé par des gendarmes se serait rendu sur les lieux afin de mener des enquêtes, mais aucun détail n'a pu clairement être élucidé.

Certains observateurs politiques, qui requièrent l'anonymat, pensent que ce reliquat de refugiés centrafricains venus des deux Congo veulent à travers ces actes s'inviter au dialogue politique inclusif qui s'annonce dans le pays.

Des vivres du PAM interceptés à Bossangoa

Le 5 novembre, trois gros véhicules chargés de produits alimentaires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) à destination de Paoua ont été arrêtés par la population du quartier Boro de la ville de Bossangoa.

Selon, le témoignage recueilli auprès de la population, la faim est la raison qui les a conduits à vandaliser ces véhicules. Un des trois camions a été presque entièrement pillé et les deux autres ont pu être mis à l'abri grâce à l'intervention de la gendarmerie.

Document stratégique d'intervention en RCA

La mission de la Commission de la Consolidation de la Paix qui a séjourné en Centrafrique du 30 octobre au 6 novembre et dirigée par l'Ambassadeur Jan Grauls, le Représentant permanent de la Belgique auprès des Nations Unies et Président du Comité Spécifique de la Commission pour la RCA a tenu à s'adresser à la presse locale le jour de son départ. Ainsi, Jan Grauls a annoncé l'élaboration d'un document stratégique d'intervention des Nations Unies en RCA.

Ce document devrait permettre de cibler les priorités du pays, à évaluer les efforts des Nations Unies en termes de financement et à identifier les lacunes en vue d'une intervention plus efficace dans le pays.

D'autre part, l'ambassadeur a expliqué que ce document devrait également servir de plateforme au travail de négociation et de plaidoyer de la Commission à l'endroit des bailleurs de fonds et les partenaires en vue de les convaincre à s'engager davantage ou à se réengager en faveur de la consolidation de la paix en Centrafrique.

Réaffirmant l'entière disponibilité de la communauté internationale à accompagner la RCA dans sa reconstruction, Jan Grauls a fait remarquer que les efforts des Nations Unies ne pourraient réussir que si elles bénéficient d'un soutien inconditionnel des autorités du pays.

Actualités

Première visite de Joel Madden en RCA

En visite en République Centrafricaine, le chanteur du groupe de rock américain Good Charlotte et ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Joel Madden, a exprimé son inquiétude pour les milliers d'enfants centrafricains dont la vie est menacée par des maladies liées à la consommation d'eau impure. « Venir ici et voir ces enfants qui meurent juste parce qu'ils n'ont pas accès à l'eau propre pour boire, je ne peux accepter ça. », a déclaré Joel Madden.

Pendant une semaine, avec l'appui de l'UNICEF RCA, l'ambassadeur de bonne volonté, en compagnie de son frère Benji également membre du groupe de rock, ont sillonné Bangui et des villages dans l'arrière pays.

Les frères Madden ont eu l'opportunité de parler à de nombreux enfants et familles dont la vie est menacée par l'eau sale, vecteur de maladies mortelles. A Sam Ouandja, ville frontalière au Darfour, 47% des enfants succombent chaque année de maladies liées à la consommation d'eau sale et à de mauvaises conditions d'hygiène.

En 2007, l'UNICEF a soutenu des dizaines de projets liés à l'eau et l'assainissement, notamment pour restaurer et creuser des puits à l'usage des populations vivant dans le nord, particulièrement affectées par le conflit. Grace à ces efforts, toutes les préfectures touchées par la violence peuvent désormais bénéficier de programmes en faveur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène. Cependant beaucoup reste encore à faire.

Bien que militant depuis des années pour le droit des enfants, cette visite était la première entreprise en RCA et sa première en tant qu'ambassadeur de l'UNICEF. A la fin de son séjour, M. Madden a appelé le gouvernement centrafricain à investir davantage dans le secteur de l'eau. Il a également demandé aux responsables des pays développés et aux jeunes générations de s'impliquer davantage dans la recherche de solutions afin que des maladies que l'on peut éviter ne puissent plus exister.

« Chaque jour les enfants de Centrafrique meurent de maladies que l'on peut prévenir, causées par un manque d'accès à l'eau propre », a-t-il dit. « La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons arrêter ça maintenant », a-t-il conclu.

Pour plus d'informations : aboher@unicef.org

Extraits du rapport annuel d'IMC

Depuis le mois de juin 2007, l'ONG International Medical Corps (IMC) a mis en place des programmes de soins de santé primaires dans les préfectures de la Vakaga et la Haute Kotto.

Ces programmes comprennent des consultations curatives et préventives, en particulier la lutte contre le paludisme, les diarrhées, la tuberculose, le VIH/SIDA et la médecine communautaire.

Les soins obstétricaux d'urgence et néo natal, le programme élargi de vaccination et de la santé de la reproduction, sont aussi intégrés dans ces programmes.

Les formations sanitaires soutenues par IMC dans les villes et villages des deux préfectures ont été rénovées, équipées et sont régulièrement dotées de médicaments et de matériel médical. Les centres de santé d'Ouadda, Ouadda-Djalle et de Sam Ouanda disposent chacune d'une ambulance et sont désormais des centres de référence pour les urgences médicales, chirurgicales et autres soins hospitaliers.

Par ailleurs, les secteurs de la nutrition et de l'eau et l'assainissement sont aussi pris en compte par IMC. Le suivi de la croissance pour les enfants de moins de 6 mois, la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère dans des centres nutritionnels thérapeutiques et à domicile pour les enfants de 6 à 59 mois sont pris en charge par l'ONG.

Pour ce qui est de l'eau et l'assainissement, IMC fait la promotion de l'hygiène et le traitement de l'eau destinée à la consommation, lutte contre les ordures et fait de la prévention des maladies oro-fécales.

La présence et les activités d'IMC ont redonné un sens de la mobilisation et de la participation communautaire des populations affectées par le conflit dans le nord-est du pays. Les populations ont un accès gratuit à des services de santé et de nutrition de qualité.

Enfin, le coût total des projets de IMC en RCA de juin 2007 à juin 2008 s'élève à 4 millions 137.468 de dollars américain.

Pour plus d'informations : gyogo@imcworldwide.org

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA
Nancy Snauwaert, snauwaert@un.org|+236 75 54 22 78
Gisèle Willybiro, willybiro@un.org|+236 75 54 90 31

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 23:14





 François Bozizé est un président tourneboulé, sous l'influence de moult réseaux qui se déchirent. Explications

Pour la signature du contrat de l’uranium de Bakouma avec Areva, c'est le Belgo-Congolais George Forrest, consul honoraire de France à Lubumbashi qui a été le « facilitateur » avec le conseiller spécial du président  Fabien Singaye (LC n°547). Le groupe français a payé une partie d’un bonus de 40 millions $ qui a permis de régler les salaires.

Vautre équipe qui négociait, de son côté  était constituée du Congolais Richard Ondoko, qui opère avec l’homme d’affaires  d’origine pakistanaise Saif Durbar (Kruger Brent UK ltd) et le neveu du chef de l'Etat, Sylvain Ndoutingaï, ministre des mines. Très introduit en Afrique du Sud, Ondoko  contrôle la société Hydro Finance qui ambitionne d1assurer la réalisation des projets énergétiques pour l’exploitation de Bakouma avec l’appui de groupes chinois. Ondoko et Durbar tentent par ailleurs de contrôler le permis Bambari (60 kg·d'or par an et d’importants gisements de fer) attribué initialement à Aurafrique (Axmin du groupe Addax & Oryx).

Une troisième équipe qui conseille chef de l’Etat  a pour chef de file Didier Pereira, qui a repris à Bangui Hôtel Oubangui (ex-Novotel) Celui-ci est le fils de Roger Pereira, ancien chef de protocole de l’ex-président congolais Pascal Lissouba, dont un autre fils, « Gérard » a épousé Patricia Obiang Nguema la fille du président équato-guinéen, Teodoro Obiang. Didier Pereira travaille avec Socrate Bozizé fils du chef, et Jean-Roger Ouéfio, neveu du chef de l'Etat.

Là compétition entre tous ces missi dominici s'est déplacée ces derniers jours sur les relations avec Israël. Avec son ami Philippe Solomon, consul honoraire en Israël Fabien Singaye avait monté un voyage privé du président centrafricain. En en Israël du 4 au 7 novembre. Des rendez-vous avaient été pris avec le maire de Jérusalem, les responsables de la bourse des diamants, plusieurs ministres (Gideon Ezra et Meir Shitreet), des dirigeants du kibboutz de Tzora (agriculture) des responsables du renseignement (Haim Manor Shabtai Shavit)… Un voyage qui a été annulé à la dernière minute, à l’initiative du ministre des affaires étrangères Dieudonné Kombo-Yaya - en relation avec Yaacov Revach un responsable du ministère israélien des affaires étrangères - et du DG centrafricain du protocole d'Etat, Stanislas Moussa-Kembé. A suivre ...

 

LC n° 552 du 13 novembre 2008

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 22:18



Conseiller à la défense du président François Bozizé, le général Henri Alain Guillou va changer de casquette dès son retour de vacances de France. Depuis deux ans sous le képi de la  coopération française  pour reformater l’armée centrafricaine, le général Henri Alain Guillou « HAG » en bas de ses messages, portera le couvre chef plus large de l’Union européenne pour continuer à servir le président Bozizé. Il devra en effet lancer le premier plan quinquennal 2009-2013 des forces armées centrafricaines (FACA) qui se sont, jusqu’alors, plutôt illustrées par des putschs et des mutineries à répétition. La tâche semble d’autant plus rude qu’à l’approche de l’élection présidentielle de 2010, le pouvoir et l’opposition s’arment - et pas de patience. Pas facile alors de mailler de casernes et de forces régulières une peau de léopard de fiefs rebelles …

LC n° 552 du 13 novembre 2008

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 03:38


 

Plusieurs collecteurs et bureaux d’achat de diamant centrafricains n’arrêtent pas de se plaindre ces derniers temps des multiples tracasseries et autres rackets dont ils font littéralement l’objet de la part du fameux et tristement célèbre ministre d’Etat aux mines Sylvain Ndoutingaï. Toutes les zones minières sont effectivement en effervescence après que le ministre des mines soit descendu lui-même sur le terrain pour procéder à la fermeture de plusieurs bureaux d’achat à Carnot, Berbérati, Bria notamment, sous prétexte de situation fiscale ou administrative irrégulières. Il aurait également confisqué des diamants appartenant à certains collecteurs. Revenu à Bangui, certains plaignants n’arrivent même pas à lui mettre la main dessus pour éclaircir la situation de leurs pierres.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 00:27




Bangui, 12 novembre 2008 (Reuters) - Quatorze soldats gouvernementaux ont été tués dans une embuscade tendue par des rebelles dans le nord-ouest du Centrafrique, aux confins de la frontière tchadienne, annoncent les autorités.

Le préfet de l'Ouham, le général Gabriel Baipo, a indiqué à Reuters à Bossangoa, à 200 km au nord de Bangui, que l'attaque s'était produite mardi soir non loin de la localité de Sido, proche du Tchad.

Il a imputé cette embuscade à l'Armée populaire pour la restauration de la république et de la démocratie (APRD), l'un des groupes insurgés qui mènent une guerre de faible intensité contre le gouvernement du président François Bozizé.

De son côté, le ministère de l'Intérieur a mis en cause, dans un communiqué, le Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, un ancien proche de l'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par un coup d'Etat militaire.

A Bangui, les porte-parole de l'ARPD et du FDPC ont déclaré n'avoir aucune information particulière sur cette embuscade et tout ignorer de leurs auteurs.

Le communiqué du ministère de l'Intérieur ne fournit aucun chiffre de victimes. Les familles des victimes, citées par les médias centrafricains dans la capitale, parlent quant à elles de 13 morts dans les rangs de l'armée.

TOURNÉE MINISTÉRIELLE ANNULÉE

Le nord de l'ancien territoire français de l'Oubangui-Chari, enclavé au coeur du continent, connaît un regain d'activité rebelle depuis que le gouvernement de Bangui envisage de tenir en décembre un dialogue national visant à mettre fin à des années d'instabilité et de violence.

Le ministre de la Justice, Thierry Maleyombo, qui devait se rendre en visite à Sido et dans d'autres secteurs au nord de Bossangoa, a annulé son déplacement.

Cette embuscade intervient alors que des émissaires du président François Bozizé effectuent une tournée dans le nord du pays pour expliquer aux populations les difficultés à mettre en place un accord de cessez-le-feu signé au mois de juin.

Depuis le début du mois d'août, cet accord entre le gouvernement et les rebelles est mis à mal, les insurgés et les représentants de l'opposition ayant quitté la table des négociations sur la question de l'amnistie des insurgés.

L'armée a signalé une reprise des attaques commises par l'APRD qui avait pris les armes peu après le renversement de Patassé par Bozizé en 2003.

Un petit détachement de la force européenne Eufor stationnée dans l'est du Tchad pour protéger les réfugiés venant du Darfour soudanais est déployé dans l'extrême nord-est du Centrafrique où opèrent les rebelles de l'UFDR.

Version française Pierre Sérisier et Jean-Loup Fiévet



Centrafrique  au moins 13 militaires tués dans une embuscade





BANGUI 12/11/2008 (AFP) — Au moins 13 militaires centrafricains ont été tués mardi dans une embuscade tendue par des rebelles présumés à Kabo, près de la frontière avec le Tchad et à 400 km environ au nord de Bangui, ont affirmé mercredi à l'AFP des membres de leurs familles.

Le ministère centrafricain de la Défense a confirmé l'attaque dans un communiqué diffusé à la radio, en indiquant que "des militaires centrafricains ont été tués", mais n'a pas fourni de bilan.

Selon des membres de leurs familles qui ont affirmé avoir été informés par des militaires joints sur place, les militaires revenaient à leur base à Kabo après une mission effectuée près de la frontière tchadienne. Ils sont tombés dans l'embuscade et n'ont pas eu le temps de riposter aux tirs.

Les dépouilles des militaires tués n'avaient pas encore été transportées mercredi à Bangui, où de nombreuses personnes affluaient à la morgue de l'hôpital communautaire.

Dans son communiqué, le porte-parole du ministère de la Défense, le général Guillaume Lapo, a affirmé que l'unité militaire basée à Kabo s'était rendue dans la localité de "Moyenne Sido pour une mission de routine".

Sur le chemin du retour, elle est tombée "dans une embuscade dressée par les rebelles du FDPC (Front démocratique du peuple centrafricain) d'Abdoulaye Miskine au village de Nobandja, à 18 km de Moyenne Sido où ils ont séquestré des transporteurs", a expliqué le porte-parole.

"Des militaires centrafricains ont été tués et un véhicule mis hors d'usage", a-t-il ajouté, sans donner d'autres détails.

L'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), principal mouvement de rébellion en Centrafrique, a assuré à l'AFP qu'elle n'était pas impliquée dans cette attaque.

Les auteurs ne sont pas "des hommes de l'APRD. (...) On ne sait pas qui a fait ça, quel groupe...", a déclaré son président, Jean-Jacques Demafouth, joint en France depuis Libreville.

"C'est gros, mais je ne pense pas que cela mette en péril le +Dialogue inclusif+", a commenté M. Demafouth, en référence au forum devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir le pays de la crise et y ramener la paix.

Initialement fixé au 8 juin, ce forum a été reporté à plusieurs reprises en raison de nombreux désaccords soulevés par des mouvements rebelles et l'opposition, notamment sur la loi d'amnistie devant concerner tous les acteurs centrafricains.

La semaine dernière, le président centrafricain François Bozizé a annoncé que le "Dialogue inclusif" se tiendrait du 5 au 22 décembre.

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, est en proie depuis 2005, année de l'élection du président Bozizé, à l'insécurité dans le nord où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Elle fait aussi face à une grave crise financière et sociale.

Début novembre, un chef d'un groupuscule rebelle, le capitaine Abacar Sabone, président du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), avait estimé que "de nombreux groupes rebelles étaient "écartés" du processus de paix et qu'ils "continueraient la lutte armée". Selon lui, le FDPC faisait partie de ces mouvements.

 

Le gouvernement centrafricain dénonce les velléités guerrières du FDPC



APA Bangui 2008-11-12
(Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a dénoncé l’attitude guerrière du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), le mouvement politico-militaire d’Abdoulaye Miskine qui a tendu une embuscade à une unité des Forces armées centrafricaines (FACA) au village de Nobandja, situé à 28 km de Moyenne Sido.

«Cet esprit va t-en guerre est destiné à boycotter le processus en cours et entraîner le peuple centrafricain dans un affrontement fratricide», a indiqué le ministère de la défense nationale, dans un communiqué de presse diffusé par la radio nationale.

Le communiqué ajoute que des militaires de l’armée nationale ont trouvé la mort dans cette embuscade, sans en indiquer le nombre, tandis qu’a été mis hors d’usage un véhicule utilisé par l’unité des FACA basée à Kabo, qui a été attaquée au cours d’une mission de routine dans cette localité où le mouvement d’Abdoulaye Miskine aurait également séquestré des transporteurs.

 «Au moment où le peuple centrafricain, épris de paix, cherche voies et moyens pour se réconcilier à tout prix avec lui-même, à travers le dialogue politique inclusif dont les conditionnalités ont été suivies et honorées de bout en bout par les autorités de Bangui, cet assassinat lâche, perpétré contre des militaires (…) dénote l’inconstance du FDPC et de ses dirigeants irrespectueux de leurs engagements», poursuit le texte.

 

 

Des militaires tués dans une embuscade





par  RFI

Article publié le 12/11/2008 Dernière mise à jour le 12/11/2008 à 13:51 TU

 

L'attaque contre des militaires à la frontière avec le Tchad au nord de la Centrafrique, est survenue alors que le président François Bozize a annoncé l'ouverture d'un dialogue politique en décembre. Les hommes d'Abdoulaye Miskine, le chef du Front démocratique du peuple centrafricain, sont à l'origine de l'attaque.

Alors qu'ils approchaient du village de Nobandja, les rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ont lancé une roquette sur le véhicule des militaires, tuant ses occupants sur le coup. Ces derniers n'auraient pas pu riposter.

Le ministère de la Défense ne fait état d'aucun bilan chiffré. Mais selon les familles de militaires, jointes par téléphone depuis Bangui, au moins treize soldats seraient morts dans l'attaque. Abdoulaye Miskin, le chef du FDPC, reconnaît que ses hommes sont bien à l'origine de cette embuscade mais affirme ne pas leur avoir donné l'ordre d'attaquer l'armée nationale.

Le leader du FDPC, qui vit à Tripoli, ne semble pas contrôler les agissements de ses hommes sur le terrain. Selon une source diplomatique, les rebelles étaient en train de racketter un convoi de transporteurs quand ils ont été surpris par l'armée.

Cette embuscade a provoqué la colère du ministère de la Défense, qui a dénoncé les velléités de provocation de la part de certains groupes armés. L'incident survient alors que le Président François Bozizé a annoncé son intention d'organiser, du 5 au 22 décembre, un dialogue politique inclusif à Bangui. Depuis cette annonce, plusieurs groupes armés s'agitent au nord et au nord-est de la Centrafrique.



Centrafrique : Embuscade contre un détachement des Forces Armées Centrafricaines (FACA)

 


BANGUI, République Centrafricaine, 12 novembre 2008/African Press Organization (APO)/ — Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (BONUCA), condamne vigoureusement l’embuscade menée le mardi 11 novembre 2008, par des éléments du FDPC, contre un détachement des Forces Armées Centrafricaines (FACA), en mission de routine dans le Nord du pays.

 Cette attaque, lâche, qui a coûté la vie à une dizaine de soldats de l’armée nationale, fait suite à une attaque similaire, menée par des éléments de l’UFDR, à Sam Ouandja, le dimanche 10 novembre 2008.

 Ces actes sont contraires à l’esprit des Accords de Paix de Birao, de Syrte et de Libreville.

 Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique met en garde toutes les factions armées, contre de tels actes répréhensibles et invite tous les mouvements politico-militaires au respect scrupuleux du cessez-le-feu, recommandé par les Accords de Paix.

 Il les invite, en conséquence, à plus de retenue en vue de la mise en œuvre effective desdits accords et de favoriser ainsi la bonne tenue du Dialogue Politique Inclusif, souhaité par tous.

 SOURCE : BONUCA, NATIONS UNIES

 

 

Ndlr Centrafrique-Presse : Les tragiques événements de Kabo viennent hélas prouver que la stratégie de la fuite en avant adoptée par l’UFVN ainsi que  Bozizé et sa clique, n’est pas bonne. Les voilà rattrapés par la réalité du terrain. Le dialogue doit être inclusif sinon ce sera un dialogue au rabais et de dupes qui ne règlera aucun problème. Et la paix tant recherchée n’aura pas lieu de sitôt. Tant que certains fils du pays parmi en particulier ceux qui ont pris les armes et regagné le maquis pour faire prévaloir des revendications politiques, seront arbitrairement mis de côté, le sang des Centrafricains continuera malheureusement de couler pour rien et la paix sera un vain mot.  

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:42





HANOI, 10 novembre (Xinhua) -- Le Vietnam et la République  centrafricaine ont établi officiellement des relations  diplomatiques, a rapporté lundi l'Agence de presse vietnamienne. 

     Une déclaration conjointe ont été signée lundi à Hanoi par le  vice-Premier ministre vietnamien et le ministre des Affaires  étrangères Pham Gia Khiem, et le ministre centrafricain des  Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Affaires  francophones, Dieudonne Kombo-Yaya.  

     Lors des entretiens plutôt, les deux chefs de la diplomatie ont fait l'éloge des établissements des relations diplomatiques entre  le Vietnam et la Centrafrique, décrivant cet acte en tant qu'un  tournant pour les relations bilatérales.  

     Ils ont exprimé tous leur détermination de développer davantage des relations bilatérales pour leur peuple et pour la paix, la  stabilité, la coopération et le développement, à l'échelle  régionale et internationale, selon l'agence.  

     M. Khiem a affirmé que le Vietnam attache une grande importance au développement d'amitié et de coopération à bénéfice mutuel avec des pays africains, dont la Centrafrique.  

     Pour sa part, le haut diplomate centrafricain a accordé la  priorité à la promotion d'amitié et de coopération avec le Vietnam dans la région asiatique, dans le cadre du programme de  coopération Sud-Sud de son pays.  

     La Centrafrique envisage également de coopérer avec le Vietnam dans les domaines tels que l'énergie, le textile et les vêtements, les chaussures et la pharmacie, a-t-il ajouté.

 

 

Établissement des relations diplomatiques Vietnam-Centrafrique 

Hanoi 11/11/2008 - Pham Gia Khiêm, vice-Premier ministre et ministre vietnamien des Affaires étrangères, et Dieudonné Kombo-Yaya, ministre centrafricain des Affaires étrangères, de l'Intégration et de la Francophonie, ont signé hier à Hanoi le communiqué commun sur l'établissement des relations diplomatiques entre la République socialiste du Vietnam et la République centrafricaine.

 La République centrafricaine considère le Vietnam comme un pays d'Asie avec lequel il faut prioritairement développer les relations d'amitié et de coopération, a déclaré Dieudonné Kombo-Yaya lors de son entretien hier à Hanoi avec Pham Gia Khiêm. Le chef de la diplomatie vietnamienne a affirmé que dans sa politique extérieure multilatérale, le Vietnam prenait en considération le développement de relations d'amitié et de coopération avec les pays africains, dont la Centrafrique.

 Pays agricole, cette dernière souhaite acquérir des expériences vietnamiennes dans ce domaine, notamment dans la culture du café et du riz ainsi que l'aquaculture. Le but est de développer la coopération Vietnam-Centrafrique dans l'agriculture grâce au concours financier de l'Organisation internationale de la Francophonie. Sans oublier l'industrie nucléaire, le textile-habillement, la fabrication de chaussures et de produits pharmaceutiques.

Vietnamiens et Centrafricains apprécient l'établissement des relations diplomatiques entre les 2 pays. Ils ont également affirmé leur détermination à intensifier ces liens dans l'intérêt des 2 peuples ainsi que pour la paix, la stabilité, la coopération et le développement dans la région comme dans le monde.

À cette occasion, le ministre centrafricain Dieudonné Kombo-Yaya a invité Pham Gia Khiêm à effectuer une visite dans son pays. L'invitation a été acceptée et la date sera fixée par voie diplomatique.

Giang Ngân/CVN


(11/11/2008)

 

 

 

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 00:17






Bangui, 9 novembre 2008 (C.A.P) – Le célèbre avocat français Jacques Vergès se trouvait ces derniers jours à Bangui à la demande du président François Bozizé. On ignore l’objet et le but véritables de la présence du ténor du barreau parisien dans la capitale centrafricaine mais on peut aisément le deviner.

Ce n’est un secret pour personne que le président Bozizé a très peur et est fortement préoccupé ces derniers temps par la perspective de délivrance par la Cour pénale internationale  (CPI) d’un mandat d’arrêt international contre lui.

Le procureur de cette institution, l’Argentin Luis Moreno Ocampo, lui avait en effet adressé en date du 10 juin dernier, une lettre faisant état de sa grande préoccupation quant aux nombreuses violations de droits de l’homme et graves exactions commises depuis 2005 par la garde présidentielle de Bozizé dans plusieurs préfectures du Nord de la République centrafricaine, crimes de guerre  au sujet desquels la CPI est en train d’enquêter.

Suite à ce courrier qui a plongé Bozizé dans un profond désarroi, celui-ci, sur avis de ses prétendus conseillers juridiques, a cru devoir adresser dès le 1er août dernier au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon, une lettre qu’une source onusienne désirant conserver l’anonymat, juge incompréhensible et contradictoire et qui est allée de ce fait droit à la poubelle.

Après quoi, Bozizé a cru également dépêcher à la CPI à La Haye ses minables conseillers que sont son piètre ministre de la justice Thierry Maléyombo et son parent le procureur de la République de Bangui Firmin Feindiro. Ces deux émissaires qui sont en fait les initiateurs du courrier de Bozizé à Ban Ki Moon - ce qui prouve à suffisance leur incompétence - sont revenus de La Haye le rassurer en lui disant qu’il n’a rien à craindre de la CPI, ce qui est faux.

De sources bien informées à la CPI,  le déplacement de ces deux émissaires de Bozizé à La Haye n'aura aucun effet sur la procédure. D'ailleurs, de source onusienne de haut niveau, le Conseil de Sécurité ne donnera aucune suite à la demande de BOZIZE visant à dessaisir la CPI de l’enquête car si les poursuites par la CPI risquent de remettre en cause la paix comme Bozizé le dit, les prétendues poursuites au niveau national par le Tribunal Militaire Permanent auraient aussi les mêmes effets.  

 

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