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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 17:25

 

 

 

   

APA-Libreville 21-11-2008 (Gabon) - Le leader de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Demafouth, qui fut ministre de la défense sous l’ancien président Ange Félix Patassé, a annoncé, vendredi à Libreville, son retour en Centrafrique avant le 5 décembre prochain, date d’ouverture du dialogue politique inclusif, après un exil de cinq ans en France.

 

M. Demafouth, qui a pris part, mercredi et jeudi à la 3ème réunion du comité de suivi de l’accord de paix global signé le 21 juin à Libreville par son mouvement et le gouvernement centrafricain le 21 juin, a indiqué que c’est à partir de la capitale gabonaise qu’il fera son retour au bercail.

 

«Libreville est la ville qui a encouragé à les protagonistes centrafricains à aller à la paix. Il est normal que je vienne d’abord recueillir les conseils du président Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d’Etat», a-t-il expliqué.

 

A propos de la loi d’amnistie promulguée par le président François Bozizé, M. Demafouth a déclaré qu’il était relativement satisfait de son réajustement après la 2ème réunion du comité de suivi en octobre dernier.

 

Le leader de l’APRD avait notamment dénoncé l’article 8 qui dispose notamment que les bénéficiaires de la loi d’amnistie qui continueront d’être en intelligence avec les groupes armés ne pourront être éligibles pendant une période de 10 ans.

 

L’ancien ministre de la Défense à estimé que cet article le vise personnellement puisqu’il a l’intention d’être candidat aux élections présidentielles de 2010. «Nous avons confié cela au président Bongo Ondimba et je pense qu’il y a des efforts en coulisse. Nous sommes en voie de trouver un compromis», a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, M. Demafouth a rejeté les allégations selon lesquelles les éléments de son mouvement auraient été positionnés à une soixantaine de km de Bangui. «L’histoire de l’APRD positionnée à 60 km de Bangui était une affabulation de la délégation gouvernementale», a-t-il dit, ajoutant que «l’information a été vérifiée pendant les discussions et elle s’est avérée fausse».

 

Jean-Jacques Demafouth vit en exil en France depuis le coup d’Etat du 15 mars 2003 perpétré par le général François Bozizé contre son prédécesseur Ange Félix Patassé, qui s’est réfugié au Togo.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 02:11

La mission conjointe BAD et BM de préparation de la nouvelle stratégie pays conjointe 2009-2012 reçue par SEM. François Bozizé

 

African Development Bank (Tunis)


19 Novembre 2008

Une mission conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale (BM) séjourne en RCA du 06 au 20 novembre 2008 en vue de préparer le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) BAD-BM en RCA pour la période 2009-2012. La mission a été reçue le vendredi 14 novembre 2008 par SEM François Bozizé, Président de la République centrafricaine.

L'objet de cette audience était de présenter les résultats préliminaires de la mission aux hautes autorités centrafricaines. La mission a profité de cette audience pour saluer, au nom des deux institutions, les progrès réalisés dans la préparation du Dialogue politique inclusif, la mise en Å"uvre de la FRPC, l'admission au point de décision au titre de l'initiative PPTE, et le processus d'adhésion à l'ITIE. SEM le Président de la République centrafricaine a souligné que les axes d'interventions retenus par la BAD et la Banque mondiale sont conformes aux priorités du DSRP de la RCA. Il a également exhorté les partenaires à accélérer la mise en Å"uvre des interventions prévues dans la stratégie. La mission a également rencontré SEM Faustin Touadera, Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les ONGs, les représentations diplomatiques et autres partenaires au développement représentés en RCA (UE, France, Chine, AFD, FMI, et PNUD). Les consultations se poursuivront avec le Gouvernement, l'Assemblée nationale, la Chambre de commerce, et le patronat.

La BAD est représentée à cette mission conjointe par M. J.M. Gharbi, Directeur des opérations, Afrique centrale, M. Athanase Gahungu, Représentant résident à Yaoundé-CMFO, Mme. Margaret Kilo, Chef de l'Unité des Etats fragiles, M. Mamadou Diagne, Economiste pays pour la RCA, M. Ali Eyegue, Socio-économiste, M. Samuel Mba, Spécialiste des infrastructures, et M. Gregoire Mboya de Loubassou, Statisticien. La BM est représentée par Mme Jelena Pantelic, Représentante résidente à Bangui, M. Justin Kouakou, Représentant résident de la SFI à Bangui, Mme Katrina Sharkey, Chargée des opérations, M. David, Tchuinou, Economiste résident à Bangui. Ont participé également les experts de la BM en mission en RCA dans le cadre de la préparation du Projet régional fibre optique, du Projet de réhabilitation de Boali 1 et 2, et du Projet de développement local, et de la supervision du Programme régional de facilitation des transports.

Les travaux de cette mission conjointe ont permis de dégager un consensus sur les domaines stratégiques d'intervention de la BAD et la BM en RCA pour les quatre prochaines années qui sont : la consolidation des capacités de l'Etat et de la gouvernance économique, et la réhabilitation et le développement des infrastructures socioéconomiques de base, y compris les infrastructures de développement rural. La nouvelle Stratégie prendra également en compte les questions transversales comme l'approche pôles de développement, l'environnement et le genre. Des discussions approfondies ont porté sur les secteurs concernés par la Stratégie: renforcement des capacités opérationnelles des services publiques, appui au programme de réformes économiques du Gouvernement, énergie, eau et assainissement, télécommunications, infrastructures communautaires de base, infrastructures de développement rural, et transports routier et fluvial.

Contact A Bangui:

Mme. Jelena Pantelic, Représentant Résident Tél : (236) 21 61 16 55, jpantelic@worldbank.org

M. Athanase Gahungu, Représentant Résident Tél : (236) 75 76 75 96, a.gahungu@afdb.org

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 02:06

 

 

 

 République centrafricaine : assistance à quelque 20 000 personnes déplacées

 

 Bangui (CICR) 19 novembre 2008 – En République centrafricaine, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient de distribuer des biens de première nécessité à près de 20 000 personnes vivant dans les villages qui se trouvent le long des axes Bozoum-Paoua et Talley-Billacaré, dans la sous-préfecture de Paoua, située dans le nord-ouest du pays.

 

 En septembre, les habitants établis le long de ces deux axes avaient fui les accrochages opposant des éléments de l'Armée populaire pour la restauration de la république et de la démocratie (APRD) aux forces gouvernementales ou à des comités d'autodéfense.

 

 Craignant pour leur sécurité, des milliers de personnes s’étaient réfugiées dans la brousse. Certaines d'entre elles commencent à regagner progressivement leurs villages, mais les conditions de vie y restent encore précaires, du fait de l'isolement de la région et de l'absence d'infrastructures de base.

 

 « Dans cette région, la situation humanitaire reste difficile. En fuyant, ces personnes ont perdu tous leurs biens. Notre assistance va les aider à se réinstaller. Elle devrait permettre aux bénéficiaires de mener une existence digne », a déclaré Sara Belleni Morante, déléguée du CICR chargée de la sécurité économique qui est basée à Paoua.

 

 Une distribution de bâches, couvertures, moustiquaires, seaux, savons, houes, nattes, pagnes et articles ménagers a été effectuée avec la collaboration de volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine. « Cette aide constitue une source d'espoir et devrait permettre aux bénéficiaires de retrouver une existence normale pendant la saison sèche », a déclaré Nguémandji Noé, le chef du village de Djotaley.

 

 Outre l'assistance qu’elle fournit en distribuant des secours non alimentaires aux populations déplacées, la sous-délégation de Paoua, ouverte en 2006, mène des activités de diffusion des règles de base du droit international humanitaire auprès des porteurs d'armes. Elle visite  également les personnes détenues en lien avec le conflit et soutient les branches locales de la Croix-Rouge en renforçant leurs capacités, afin que celles-ci puissent venir en aide aux personnes les plus vulnérables.

 

Informations complémentaires :

 

Latif Mbake, CICR Bangui, tél. : +236 21 611 014 ou +236 75 54 72 46

Marçal Izard, CICR Genève, tél. : +41 22 730 2458 ou +41 79 217 3224

ou sur notre site : www.cicr.org 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 23:24

 

 
Libreville, 20 novembre (GABONEWS)- Les protagonistes de la crise centrafricaine, réunis dans la capitale gabonaise du 19 au 20 novembre dans le cadre de la 3ème réunion du comité de l'accord de paix global, ont décidé d'accélérer le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Les acteurs politiques centrafricains ont appelé au strict respect des modalités de lancement du processus DDR, qui comprend une phase préparatoire de regroupement, de mise en œuvre du désarmement et de la reconversion.

''Je crois qu'on vient d'ajouter une pierre de plus à l'édification de la paix dans notre pays. On a un programme DDR avec les composantes et les contenus. Il ne reste qu'aux experts à aller dans le cadre du calendrier'', a déclaré le ministre centrafricain de la communication, Cyriaque Gonda.

Par ailleurs, les protagonistes ont entériné la date de la tenue du dialogue politique inclusif, prévu à Bangui du 05 au 20 décembre prochains. C’est une étape essentielle vers le retour à la paix dans le pays.

''Je suis très heureux de ce dialogue qui tend vers une paix en Centrafrique'', a affirmé le président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth.

''Nous sommes prêts à respecter ce processus de paix ; nous allons déposer les armes''
, a confié le porte- parole de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).

Ainsi, la communauté internationale devra intensifier la création des conditions de sécurité pour le séjour de ces responsables politico-militaires pendant la mise en place du programme DDR.

Pour cette opération, 6 (six) milliards de FCFA sont prévus. Une partie de cette somme devrait être consacrée au désarmement. Le maître d'œuvre de ce processus de DDR n’est autre que le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Du 11 au 15 novembre dernier, le Nord de la Centrafrique a connu une recrudescence des combats inter- ethniques.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 22:34

APA-Libreville 2008-11-20 (Gabon) Le dialogue politique inclusif centrafricain, forum censé ramener une paix durable en Centrafrique, se déroulera du 5 au 20 décembre prochain à Bangui, a-t-on annoncé à Libreville à l’issue de la 3ème réunion du comité de suivi de l’accord de paix global conclu dans la capitale gabonaise le 21 juin par les protagonistes de la crise centrafricaine.

Cette date a été approuvée par toutes les parties centrafricaines présentes à Libreville, dont le gouvernement, les rebelles et l’opposition démocratique, a indiqué le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, qui conduit la délégation gouvernementale.

Pour sa part, le porte-parole de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, rébellion), Djarnib Grebaye, a indiqué que la convocation du dialogue politique inclusif avant le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) a été obtenue grâce aux efforts de médiation menée par le comité de suivi.

Les participants à la 3ème réunion du comité de suivi ont exhorté l’ensemble des acteurs centrafricains au strict respect des modalités de lancement du processus DDR tel que convenu d’accord partie.

Lors de la 2ème réunion du comité de suivi tenu le 24 octobre dernier à Libreville, les groupes politico-militaires et l’opposition démocratique avaient émis des réserves quant au lancement du programme DDR qui doit durer 60 jours conformément à la décision du gouvernement.

Le document cadre rédigé par les experts n’indique nullement la date du début de cette opération qui sera confiée à un acteur neutre, notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et à des pays amis de la Centrafrique, a précisé le ministre de la communication.

Par ailleurs, le comité de suivi a noté avec satisfaction la promulgation, par le président François Bozizé, de la loi d’amnistie générale, marquée par la libération, de tous les prisonniers, et le remaniement du comité d’organisation du DDR suivant les revendications de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), une coalition de partis d’opposition, et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le mouvement politico-militaire de Jean Jacques Démafouth.

Le comité de suivi a souhaité que l’ensemble de la classe politique centrafricaine, avec l’appui du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mène une campagne de sensibilisation en direction des réfugiés centrafricains du Cameroun, du Tchad, et du Soudan, pour leur retour au pays.

Le comité de suivi a vigoureusement condamné l’attaque du 11 novembre dernier à Kabo, au nord-est de Bangui, lancée par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine non signataire des accords de paix de Libreville, qui a fait treize mort dans les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA).

 «De tels actes viennent saper les efforts entrepris en vue de ramener la paix et la concorde en Centrafrique», souligne le communiqué final publié au terme de la 3ème réunion du comité de suivi qui a loué l’étroite collaboration de la Mission de la consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) avec les parties centrafricaines, en vue du respect du cessez-le-feu.

 

 

Centrafrique mesures de sécurité demandées pour le retour de chefs rebelles

LIBREVILLE – (AFP) 20 novembre 2008 17h50 - Gouvernement, opposition et rébellions de Centrafrique ont demandé jeudi des mesures "de sécurité et de protection" à des forces multinationales, notamment pour le retour au pays de dirigeants rebelles en exil, à l'issue d'une réunion de deux jours au Gabon.

Le comité de suivi de l'accord global de paix signé en juin à Libreville par les autorités de Bangui et deux rébellions "a recommandé la mise en place de mesures exceptionnelles de sécurité et de protection (...) pour le retour et le séjour des leaders des parties prenantes à (cet) accord", selon le communiqué final de la réunion.

De telles mesures doivent aussi être prévues "pendant la mise en oeuvre du programme de DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion)", plaide le comité de suivi.

D'après le texte, ces mesures devraient être "assurées" par la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax ou Fomac), qui a remplacé en juillet la Force multinationale africaine en Centrafrique (Fomuc, déployée depuis 2002).

La Micopax est composée surtout de contingents sous l'autorité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, 10 pays).

Le comité de suivi a également exhorté à une "campagne de sensibilisation en direction des réfugiés centrafricains du Cameroun, du Tchad et du Soudan (voisins), en vue de faciliter leur retour" dans leur pays, dont le nord est en proie depuis 2005 à l'insécurité, avec des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.

Plusieurs participants ont salué ces recommandations devant la presse.

"L'un des aspects relevés par les mouvements rebelles, c'est leur sécurité", a dit le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, conduisant la délégation gouvernementale.

"Nous avons bien précisé (...) que la communauté internationale devait systématiquement assister à la création des conditions de sécurité pour le séjour de ces responsables pendant le Dialogue (politique inclusif) et pendant la mise en place du DDR", a-t-il ajouté.

Le Dialogue politique inclusif, forum prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix.

Le président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, un des principaux mouvements rebelles), Jean-Jacques Demafouth, a salué l'adoption par le comité d'un "document-cadre sur le lancement du processus DDR".

"Nous avons convenu de quelque chose qui peut nous permettre d'aller au dialogue", s'est réjoui l'ex-ministre de la Défense, en exil en France. Poursuivi pour complicité d'assassinat par la justice centrafricaine, il bénéficie de la loi d'amnistie promulguée le 13 octobre par le président François Bozizé en prélude au Dialogue inclusif.

"Maintenant, nous avons vraiment décidé d'aller vers la paix. Plus personne (à l'APRD) n'a envie de recourir encore aux armes pour arriver au pouvoir", a-t-il assuré, promettant d'être à Bangui pour le forum.

Djanib Grebaye, de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, rébellion), a souhaité que le "processus de DDR débute le plus rapidement possible". "Sur le terrain, il y a des étincelles. On ne veut pas de retard, pour ne pas avoir de dérapage", a-t-il ajouté.

 

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 16:16




(Misna 19/11/2008)

 
"Après avoir promulgué une loi sur l'amnistie pour les groupes rebelles, le président François Bozizé détache maintenant des dirigeants de son gouvernement dans plusieurs parties du pays pour qu'ils y rencontrent les chefs rebelles ainsi que les populations locales.

Le fait que le gouvernement se soucie des habitants des aires périphériques, tout en mettant l'accent sur le dialogue et en transmettant des signes concrets de bonne volonté, est assez inédit et sans aucun doute important",
a affirmé à la MISNA père Aurelio Gazzera, carmélite en mission dans la ville de Bozoum (Nord-ouest). Selon notre source, le ministre de l'Intérieur a été envoyé dans la zone de Kaga Bandoro (à 245 kilomètres au nord de la capitale Bangui), un autre membre du gouvernement est arrivé à Kabo, à la frontière du Tchad, et l'ex-ministre des Rapports avec le parlement et actuellement conseiller politique du président, Mbango Stanislas, a visité la région de l'Ouham Pendé, accompagné de plusieurs missionnaires catholiques.

 "Mbango Stanislas - a précisé père Gazzera - est arrivé mardi dernier à Bozoum et s'est ensuite rendu dans la ville voisine de Bocaranga ; à Ndim et à Ngaoundaye, mais aussi dans les villages de Bang et de Mann qui abritent des bases rebelles, il a rencontré les autorités locales et la population pour mieux comprendre leurs difficultés et leurs exigences. C'est un fait plutôt exceptionnel - a conclu le missionnaire carmélite - et les gens apprécient beaucoup cette présence concrète du gouvernement". Il y a quelques jours, le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, avait condamné une embuscade des rebelles du Front démocratique pour le peuple centrafricain (Fdpc) contre un bataillon de l'armée, soldée par la mort de neuf soldats et de deux civils, dans la zone de Kabo.

Tout en sollicitant le respect de l'accord de paix global signé par les parties au conflit, M Ping avait demandé à la Communauté économique des États d'Afrique centrale (Ceeac) et à la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) d'user de leur influence pour que tous les acteurs de la vie centrafricaine s'impliquent décisivement dans le processus politique en cours, en mettant l'accent sur le dialogue. Plusieurs sources missionnaires locales contactées par la MISNA ont cependant fait état d'une amélioration de la sécurité dans le pays et indiqué que les groupes de bandits qui prolifèrent dans certaines zones périphériques du pays se décomposent peu à peu.

© Copyright Misna



Ndlr Centrafrique-Presse : Les ministres du gouvernement de Bozizé ainsi que ses conseillers ne peuvent être considérés comme des médiateurs de la crise centrafricaine comme le dit cette dépêche. Ce sont bel et bien des protagonistes. La preuve en est que le ministre de la justice Thierry Maléyombo a été contraint de rebrousser chemin à Kaga-Bandoro alors qu'il s'était entêté à poursuivre son chemin jusqu'à Kabo et Sido, sous la menace des rebelles et le ministre de l'intérieur, le général Raymond Ndougou a dû faire demi-tour peu après Boguila, alors qu'il voulait se rendre à Paoua, suite aux injonctions des éléments de l'APRD. On le voit, les conditions de sérénité ne sont nullement réunies pour la tenue sur le territoire national, de ce dialogue inclusif tant espéré. En outre, plusieurs mouvements armés sont écartés du processus, ce qui n'est pas normal.

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 23:20

DECLARATION SUR L’ANNONCE PAR LE PRESIDENT BOZIZE DE LA TENUE DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF

 

Le vendredi 7 novembre 2008, au cours d'une réunion improvisée avec les corps constitués de l'État et les représentations diplomatiques, le président Bozizé a annoncé la date de la tenue du dialogue politique inclusif en Centrafrique pour le 05 jusqu’au 15 décembre 2008, décidée unilatéralement.

 

Au lieu d’une recomposition du Comité d'organisation du dialogue pour une représentation juste, équilibrée et équitable de toutes les entités avec surtout un coordonnateur impartial et neutre, seul le nombre des membres a été augmenté de 15 à 19, ce qui ne règle pas le problème qui est celui de la sur-représentation et de la domination du Comité d'organisation par des personnalités ou des groupes proches du pouvoir.

 

Quelques jours seulement après cette annonce, la situation sécuritaire du pays qui s'était relativement stabilisée, s'est brusquement et lourdement détériorée.

 

Les hostilités entre plusieurs groupes de l'opposition armée et les forces gouvernementales ont repris à Sam Ouandja dans le Nord-Est, à Sido dans le Nord et à Oumba dans le Sud en violation flagrante des accords de cessez-le feu.

 

Les dernières embuscades meurtrières de l'un des groupes de rébellion armée opérant dans le Nord du pays ont entraîné la mort de plusieurs soldats des Forces Armées Centrafricaines.

 

Tout cela n’augure guère du sérieux et de la sérénité qui doivent prévaloir au cours des débats du dialogue.

 

Le Bureau de Coordination des signataires du Manifeste pour un dialogue politique véritablement inclusif en Centrafrique considère que la reprise des hostilités dans certaines localités du territoire national et le risque réel de leur extension dans tout le pays est le résultat des petits calculs du Gouvernement qui ne joue pas franc jeu et son refus obstiné de rechercher un vrai consensus avec toutes les parties sur les conditions d'organisation du Dialogue Politique Inclusif.

 

En faisant adopter une loi d’amnistie inapplicable, en privilégiant la division des forces de l'opposition civile et armée pour parvenir à leur atomisation par le choix de ses interlocuteurs, en optant pour le pourrissement de la situation sociale et militaire et en entretenant le mensonge à l'endroit de la Communauté internationale, le régime du Général Bozizé entend arriver à ses fins : caporaliser le prochain dialogue politique dans le seul but de sa ré-légitimation.

 

Devant cette volonté du pouvoir de faire obstacle à la tenue d'un vrai dialogue politique en Centrafrique pour le retour définitif à la paix, à la sécurité et pour que les prochaines élections générales prévues en 2010 soient réellement libres, équitables, transparentes et démocratiques ; les revendications des signataires du Manifeste du 19 octobre 2007 sont plus que jamais fondées.


Le Bureau de Coordination des signataires du Manifeste pour un Dialogue politique véritablement Inclusif en Centrafrique réitère donc ses revendications, à savoir :

 

la nécessité du caractère inclusif du dialogue, sa tenue à l'extérieur du pays et dans un État neutre, non impliqué dans les conflits politique et militaire en Centrafrique, son objet visant à aborder, entre autres, la question de la légitimité du pouvoir, le caractère exécutoire et l’opposabilité de toutes les recommandations qui en seront issues à toutes les parties prenantes et une plus forte implication de la communauté internationale.

 

Enfin, le Bureau de Coordination des signataires du Manifeste pour un Dialogue politique véritablement Inclusif en Centrafrique exhorte toutes les organisations sociale et politique du pays, tous les citoyens épris de paix, d'esprit de fraternité et de concorde nationale ainsi que tous les amis sincères du Centrafrique à refuser un « Dialogue National » bis, destiné à maintenir coûte que coûte au pouvoir tous ceux qui ont amené le pays dans la situation chaotique où il se trouve.

 

Bangui et Paris, le 18 novembre 2008

 

Pour le Bureau de Coordination des signataires du Manifeste,

Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO


 

Président.

 

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 03:42





COMMUNIQUE DE PRESSE N°09/M.LC.J/BP/PR

PORTANT MISE EN GARDE A MONSIEUR ABAKAR SABONE

DE NATIONALITE TCHADIENNE

LE BUREAU POLITIQUE DU M.L.C.J

 

Sévère mise en garde

Nous te mettons en garde de ce que:

LE M.L.C.J n’est pas un dépotoir.

 

            Nous t’interdisons formellement de ne plus parler, ni concevoir tes tracts éphémères au nom du M.L.C.J pour proférer des menaces et des injures à l'endroit du peuple centrafricain. Attention,,,

Nous te connaissons plus  que quiconque dans tes aventures ...

Nous te tenons bien à l’œil, le peuple centrafricain n’est pas dupe.

Le M.L.C.J  t'attend sur sa route, et notre silence est d’or.

Fait Niamey !e 17 Novembre 2008

 

 

Colonel YEKOUA-KETTE ROBERT

Président du M .L. C .J

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 02:12




Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 17 Nov 2008


Points saillants

- Neuf militaires tués dans une embuscade près de la frontière tchadienne

- Déplacés dans le nord-ouest protégés contre le paludisme

- Formations en micro finance et sur la participation politique des femmes

- Atelier sur la coordination civile-militaire le 12 novembre à Bangui

Contexte et sécurité

Neuf militaires tués dans une embuscade

Neuf militaires centrafricains ont été tués le mardi 11 novembre dans une embuscade tendue par des rebelles présumés à Nobandja, à 50 km de la frontière avec le Tchad et à 400 km environ au nord de Bangui.

Leur véhicule a été détruit par une grenade autopropulsée. Le chef du village et sa femme aurait aussi été tués au cours de l'attaque. Les militaires revenaient à leur base à Kabo après une patrouille de routine effectuée près de la frontière tchadienne.

Les assaillants appartenaient au Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, qui a signé un accord de paix avec le gouvernement en février 2007. Le FDPC n'avait pas mené des opérations depuis cette date.

Le Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) condamne vigoureusement l'embuscade et invite tous les mouvements politico-militaires à plus de retenue en vue de la mise en œuvre effective des accords de paix.

Relations diplomatiques Vietnam-Centrafrique

Le Vietnam et la République centrafricaine ont établi officiellement des relations diplomatiques. Une déclaration conjointe a été signée le 10 novembre à Hanoi par le vice-Premier ministre vietnamien et ministre des Affaires étrangères Pham Gia Khiem, et son homologue centrafricain, Dieudonné Kombo- Yaya.

Actualités

Protection des déplacés contre le paludisme

L'ONG anglaise, The MENTOR Initiative a mis en place un programme d'urgence de contrôle du paludisme dans la partie nord de l'Ouham Pendé, la préfecture de l'extrême nord-ouest du pays. Le programme comprend deux composantes : la première est d'assurer une protection immédiate contre le paludisme pour la population locale et déplacée à travers une campagne de pulvérisation intra domiciliaire. Depuis le mois de juin, cette campagne, exécutée dans les communes de Mia Pendé, Nana Barya, Bah Bessar et la ville de Paoua, a temporairement protégé 17.952 maisons contre les moustiques.

La pulvérisation de maison en maison a également permis de diffuser des messages sur la prévention et le traitement du paludisme. Cette première étape a aidé à préparer la population à la seconde phase du programme de contrôle du paludisme, qui consiste à distribuer les moustiquaires imprégnés d'insecticide de longue durée. La mise en œuvre de cette stratégie de prévention durable est prévue pour les mois de novembre et décembre.

Afin de répondre aux besoins de santé de la population déplacée, MENTOR a établi un réseau "d'agents palud" travaillant dans les campements de déplacés.

Trente-deux agents palud ont été formés à l'utilisation des tests de diagnostic rapide, à la prescription des antipaludéens pour les cas positifs, à référer les cas graves aux centres de santé ou à l'hôpital, à maintenir un registre de consultations et de médicaments, et à fournir aux femmes enceintes le traitement intermittent de prévention. Chaque agent travaille au sein de la communauté de sorte que les malades n'aient pas à parcourir plus de cinq km. Une supervision régulière de l'équipe médicale de l'ONG assure la qualité des diagnostics et des traitements et évite toute rupture de stock des médicaments.

MENTOR planifie de déployer neuf agents palud de plus sur les axes du Nana Barya au cours du mois de novembre.

Pour plus d'informations: jorge@mentor-initiative.net

Formation en micro finance à Boali

Après une première série de formations en micro finance, le Programme d'appui à l'émergence d'un secteur financier inclusif, une initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), organise de nouveau des formations au profit des praticiens de la micro finance, notamment les consultants, les élus et le personnel des établissements spécialisés dans ce domaine. L'atelier a lieu du 27 octobre au 7 décembre à Boali, localité située à 90 km de Bangui.

Le programme de formation comprend des sessions sur la mesure et le contrôle des impayés, le calcul et la fixation des taux d'intérêt, la gestion des risques opérationnels et le développement de nouveaux produits de micro finance.

Pour plus d'informations : christian.ndotah@undp.org

Participation politique des centrafricaines

Dans le cadre de sa mission d'appui au renforcement des capacités des institutions nationales en RCA, le BONUCA a organisé un atelier de réflexion sur la participation politique des femmes centrafricaines au processus de paix du pays. Cette rencontre, mise en place en partenariat avec le Ministère de la Famille, des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale, a eu lieu du 12 au 14 novembre à Bangui.

Les réflexions devraient contribuer à accroître la représentativité des femmes et la visibilité de leurs actions dans la vie politique du pays, notamment dans le processus du dialogue politique et la consolidation de la paix de manière générale.

Les thèmes suivants y ont été abordés : la notion de leader et de leadership féminin pour le changement, le diagnostic de la participation politique des femmes en RCA, les stratégies pour accroître leur participation et la contribution immédiate au processus de paix en cours.

Les 50 femmes participantes issues du parlement, du Conseil économique et social, des syndicats, de l'Organisation des femmes centrafricaines, des femmes juristes, des femmes professionnelles de la communication et des groupes informels, du collectif des femmes politiques et du réseau des jeunes, ont échangé trois jours durant leurs expériences sur la question et elles ont fait des recommandations pour une amélioration de la situation actuelle.

Pour plus d'informations : tourea@un.org

Coordination

Atelier sur la collaboration civile-militaire

Le 12 novembre, le bureau d'OCHA en RCA a organisé un atelier sur la collaboration civile-militaire, facilité par la Chargée de la coordination civile militaire pour le Tchad et le nord-est de la RCA, à Bangui. Cette rencontre faisait parti d'une série d'ateliers qui avaient commencé au Tchad au mois de mars, et sont organisés dans chaque lieu de déploiement de la Force Européenne en RCA et au Tchad (EUFOR) et de la Mission des Nations Unies en RCA et au Tchad (MINURCAT).

L'atelier a introduit les documents de référence des Nations Unies sur la coordination civile-militaire du point de vue humanitaire. La rencontre a aussi permis d'identifier et de cerner les principaux repères des relations civiles-militaires en RCA et, en fonction de cela, d'appliquer les principes des documents de référence au terrain en partageant les expériences et l'expertise des participants.

Les 31 représentants des organismes humanitaires et militaires étaient issus des ONG, du Comité International de la Croix Rouge, des agences des Nations Unies, de la Mission de la Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX), de la MINURCAT, et de l'EUFOR.

Pour plus d'informations : reck@un.org

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA
Nancy Snauwaert, snauwaert@un.org|+236 75 54 22 78
Gisèle Willybiro, willybiro@un.org|+236 75 54 90 31

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 23:55




 

APA Bangui 16-11-2008 (Centrafrique) La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) pourrait bientôt ouvrir une desserte à Bangui, a appris APA dans la capitale centrafricaine.

«Ce projet va contribuer à la mise en œuvre de la politique centrafricaine de désenclavement», a indiqué le nouvel ambassadeur du Maroc en Centrafrique, M. Abdelhadi Alaoui Azizi, au cours d’un entretien avec APA.

 

Le diplomate marocain a toutefois expliqué que «ce projet tarde à venir étant donné que le marché centrafricain souffre de la concurrence des marchés de Kinshasa, de Brazzaville et de Douala, d’où provient l’essentiel de la clientèle».

 

Il a toutefois souhaité un «aboutissement heureux et la matérialisation» du projet dont les discussions, a-t-il souligné, se poursuivent «de la manière la plus rigoureuse au niveau des hautes autorités en charge des aviations civiles des deux pays».

 

Par ailleurs, M. Abdelhadi Alaoui Azizi a exalté la coopération entre son pays et la RCA. «Les relations privilégiées maroco-centrafricaine résident dans la constance de la position centrafricaine au sujet de la légitimité historique du Sahara», a-t-il précisé. Bangui soutient en effet la «Marocinité» du Sahara Occidental, une ancienne colonie espagnaole qui revendique sa souveraineté.

 

En outre, le Maroc et la RCA sont engagés dans un contexte d’alliance et de partenariat effectif dans les domaines économique, commercial et technique, entre autres, a indiqué le diplomate, soulignant que «cette alliance se vérifie notamment à travers les positions respectives des deux pays sur les questions d’intérêts communs, dans les forums internationaux, à l’Organisations des Nations unies (ONU) et au sein des diverses Organisations internationales et régionales».

 

La Banque populaire marocaine installée à Bangui est le fleuron de la coopération centrafricaino-marocaine, a estimé M. Alaoui Azizi qui a annoncé la mise en œuvre prochaine de divers accords de partenariat signés entre les hommes d’affaires marocains et centrafricains, en marge de la commission mixte de coopération maroco-centrafricaine tenue en septembre 2006 à Rabat, sous la présidence conjointe des Premiers ministres des deux pays.


Chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Bangui depuis huit ans, M. Moulay Abdelhadi Alaoui Azizia, a été élevé il y a quelques jours au rang d’ambassadeur.

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