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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 15:45



Bangui, 23 janv. (ACAP)- L'américain Steven Ursino, nommé Représentant Résident par intérim du Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD) en République Centrafricaine, est arrivé, jeudi 22 janvier 2009, à Bangui, où il a immédiatement pris son service, a appris l'Acap.
M. Ursino, qui a une grande expérience du développement a occupé des fonctions similaires au cours de sa longue carrière de trente deux (32) ans, laquelle l’a mené à servir dans plusieurs pays, dont le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie, le Togo, la République de Guinée, le Kosovo, le Niger, le Libéria et plus récemment l’Algérie

Le nouveau Représentant Résident a. i. jouit d’une grande expérience du développement, a tenu sa toute première réunion avec le personnel en présence de M. Amadou MAIGA, Représentant
Résident adjoint.

Il a indiqué au cours de cette réunion que ses objectifs consistent; entre autres, à renforcer les relations et le partenariat avec le gouvernement centrafricain dans le contexte de l’après Dialogue Politique Inclusif avec; en filigrane, la paix, la sécurité et le développement.

M. Ursino s’emploiera également à améliorer les performances du bureau du PNUD Bangui tout en collaborant avec le Bureau des Nations Unies en République Centrafricaine (BONUCA) et les agences du système des Nations-Unies en Centrafrique.

Le nouveau Représentant du Pnud, qui totalise 32 ans de carrière, a déjà occupé des fonctions similaires au Rwanda, au Soudan, en Tanzanie, au Togo, en Guinée, au Kosovo, au Niger ainsi qu'au
Libéria et en Algérie.

M. Ursino vient remplacer le britannique Toby Lanzer qui a quitté Bangui après trois ans de service.


Vendredi 23 Janvier 2009 - 10:07
Sébastien Lamba/ACAP
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 15:35



Bangui 22 jan. (ACAP) – L’entité dénommée "Autres Partis" a qualifié de " supercherie politique" le nouveau gouvernement, dans un communiqué de presse publié mercredi 21 janvier 2009 à Bangui.

 Dans ce communiqué, l’entité Autres partis déclare ne pas se reconnaître dans ce gouvernement à cause de " l’unilatéralisme caractérisant la mise en place de ce gouvernement qui est une copie quasi parfaite de l’ancien".

Pour cette entité, "toutes tentatives de faire apparaître aux yeux de la communauté nationale et internationale ce nouveau gouvernement comme issu des recommandations du dialogue politique inclusif (DPI) n’engagent que leurs auteurs".

"L’entité Autres Partis ne peut que déplorer pareil acte qui crée plus de problèmes qu’il n’en résoud et porte en lui les germes des crises futures", indique en substance le communiqué.

"C’est donc le lieu de rappeler que nous ne sommes pas représentés dans le comité de suivi, ni dans le gouvernement du premier ministre Touadéra", conclut l'entité.

Il convient de rappeler que l’entité "Autres Partis" est composé de cinq formations politiques que sont la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) de Maître Tiangaye, le Forum Civique (FC) de M. Timothée Maléndoma, le Mouvement de l’Evolution Sociale en Afrique Noire (MESAN) de Fidèle Ogbami et le PATRIE de Maître Mboli Goumba.

 

Jeudi 22 Janvier 2009 - 14:39

APL/ACAP

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 15:19


Enfin !, après moult tergiversations et un rapide aller-retour à Libreville du président Bozézé, histoire de ne pas déroger aux usages d’une règle non écrite d’allégeance, désormais obligatoire pour les autorités de Bangui qui est celle de soumettre toute initiative au « patriarche » Bongo afin de lui requérir une autorisation de mise en application, nous voilà finalement avec un gouvernement de... "Très Haute Mission". Un gouvernement de mission composé de trente et deux (32) membres dont l’un des  premiers objectifs retenus parmi les recommandations du dialogue politique inclusif serait de préparer la transition démocratique, autrement dit  les élections présidentielles de 2010.

A la lumière de cette composition gouvernementale, on peut remarquer qu’il s’agit d’un gouvernement sans doute large par son effectif  mais certainement pas de large ouverture comme le réclamait les différentes entités présentes lors du dialogue politique inclusif. Toute proportion gardée, certaines entités sont restées à la porte ou sont représentées en deçà de ce qu’elles espéraient obtenir. Qu’adviendront-elles dans les mois à venir de ces frustrations ?

La deuxième observation que l’on peut faire, c’est qu’il s’agit d’une équipe complètement hétéroclite que le premier ministre TOUADERA tentera d’animer, de motiver et de mobiliser en essayant d’insuffler un souffle de vie à travers duquel il espère secrètement percevoir la lueur d’une cohésion et d’une solidarité gouvernementale afin de donner du sens pour conduire sa mission jusqu’au bout. Une tâche s’il en est qui reste toutefois difficile à réaliser tant les disparités, les susceptibilités sont presque palpables. Ensuite, on constate que la majorité de membres de ce gouvernement émanent du KNK et de ces alliés objectifs d’où la question de savoir, quel sera la marge de manœuvre des autres ministres qui n’appartiennent pas au groupe majoritaire ? Seul un rééquilibrage des ministres provenant de ces différentes entités dans ce gouvernement aurait pu entrainer une dynamique de résultat.

Par ailleurs, en lieu et place d’un premier ministre de consensus comme le stipule les recommandations du dialogue politique inclusif, on assiste à la reconduction d’un premier ministre jusque là correcte  appliqué et studieux mais plutôt effacé. Un premier ministre de consensus aurait sans doute profité de sa légitimité toute relative pour rentrer en conflit ouverte avec le président. Bozeze ne pouvait se permettre de prendre le risque d’entraver sa marche vers la victoire  à une année des élections de 2010. Il lui faut donc des hommes sûrs et il en a sous la main, il tient à le faire savoir. Ils ne sont plus nombreux, le temps a eu raison des premiers compagnons qui n’étaient pas loyaux. Certains ont du quittés précipitamment le navire de leur gré ou de force pour redevenir aussitôt des opposants,  aussi c’est l’occasion de remercier les plus fidèles  d’entres les fidèles, les derniers caciques qui ont aidés et soutenus jusqu’au bout le rebelle puis le président Bozézé dans sa quête de pouvoir en les élevant au rang de ministre d’état pour bien les différencier de ceux qui sont importants mais pas assez et qui occupent toutefois des postes clefs dans le gouvernement en tant que ministres et enfin tous les autres ministres et autres ministres délégués qui ont forcés leur entrée.

D’autre part, on peut noter également l’apparition de quelques novices pour la plupart venu de l’opposition armée pour occuper des postes de ministres délégués. Ainsi, la boucle est bouclée d’un gouvernement verrouillé pour une très haute mission, celle de préparer la victoire à l’élection présidentielle de 2010. A présent la campagne électorale de 2010 peut commencer, face à une opposition en totale déshérence dont les unions de circonstances n’ont pas tardé à imploser, où chacun joue désormais désespérément sa carte en solo en essayant de ramasser les quelques miettes.

S’il ya une chose  à reprocher un jour au régime de Bozézé, ce n’est certainement pas celle d’être en cohérence avec lui-même, ni avec ses méthodes dont tout le monde s’accorde à reconnaitre le fonctionnement arbitraire et le caractère prédateur. A défaut de prendre toute la mesure des véritables enjeux de ce dialogue politique inclusif, l’opposition n’a-t-elle pas raté une fois de plus lamentablement ce grand rendez-vous et cette confiance que le peuple centrafricain a placée en elle ? Du début à la fin, n’a-t-elle pas subit et acceptée les diktats de Bozézé pour d’égoïstes raisons ? A un moment où il fallait se serrer le coude, les ambitions démesurées des uns et des autres n’ont-elles pas eu raison de l’objectif fixé au départ ? Chacun se voyait déjà présidentiable ou ministrable. Pourquoi  l’opposition n’avait t’elle pas ouverte, imposée puis arrêtée en bloc la négociation sur le quota ainsi que la  répartition des postes ministériels  au moment opportun ?

Quoiqu'on en dise ou quoiqu'on en pense l'opposition, Bozézé est celui d'entres les hommes politiques centrafricains qui a su rester cohérent avec lui même depuis le début de son coup d’état. En politique, il nous semble que le fait d'avoir raison importe moins que celui d'être cohérent. En cela, l’homme du Kwa Na Kwa a plutôt une longueur d’avance sur une opposition à la mine déconfite, inconstante dans ses revendications, toujours étonnée et surprise de leur chronique incohérence. Alors silence ! Avons-nous envie de le crier haut et fort à toute l’opposition démocratique qui n’a finalement récolté que ce qu’elle a semé en voulant attaquer le régime au pouvoir dans un ordre dispersé. Et n’oubliez surtout pas de revenir  en ordre serré lorsque vous auriez mis en place une vraie opposition démocratique unie et cohérente aux revendications claires et précises pour se faire respecter par le régime en place. Sinon laisser Bozézé gouverner par défaut avec ces hommes dans sa singulière cohérence en somme toute relative.

 

 

Franck SARAGBA

http://franck-saragba.skyrock.com/

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 21:22

C’est le grand paradoxe de cette 44e prise de fonction d’un nouveau président. Au moment où l’Amérique doit faire face à la plus grave crise depuis la Grande Dépression de 1929, jamais président américain n’aura bénéficié d’un tel niveau de confiance. A la veille de son investiture, qui devrait réunir demain quelque 2 millions de personnes à Washington, Barack Obama a lancé, ce week-end, un nouvel appel à « la patience et au courage ». Avant de prêter serment, mardi à midi, sur la bible d’Abraham Lincoln, il s’est à nouveau engagé à remettre en marche l’économie à travers son plan de relance de 850 milliards de dollars sur deux ans. Rarement discours d’investiture (le 56e de ce genre, du fait des doubles mandats) aura suscité autant d’attentes et d’espoirs, au moment où la crise financière commence à se propager à l’économie réelle.

« Seulement à quelques très rares occasions dans notre histoire, une génération a été confrontée à des défis aussi vastes », a reconnu, samedi, Barack Obama, après avoir emprunté le même trajet qu’Abraham Lincoln en 1861, à bord d’un train spécial de Philadelphie à Washington. Malgré la montée des inquiétudes sur l’intensité de la crise - illustrée, ce week-end, par les difficultés de Citigroup et la liquidation de Circuit City (voir page 29) -, selon un sondage CBS-« New York Times », Barack Obama s’apprête à entrer à la Maison-Blanche avec un taux de confiance record, le plus élevé de tous les présidents américains depuis trente ans (60 % contre 44 % pour George W. Bush en 2001). Quelque 79 % d’Américains se déclarent optimistes sur son mandat de quatre ans, soit un niveau de confiance supérieur à celui de Bill Clinton en 2003 (70 %) ou de Ronald Reagan en 1981 (69 %). En revanche, la cote du président sortant est tombée à 22 %, soit un record d’impopularité dans l’histoire de la Maison-Blanche.

Malgré ce capital de confiance sans précédent, le 44e président des Etats-Unis est loin de minimiser l’ampleur de la tâche. « Il n’est pas trop tard pour changer le cours des événements, à condition de prendre des mesures radicales dès que possible », a insisté Barack Obama, vendredi, dans le cadre d’une visite d’usine d’éoliennes dans l’Ohio. Tout en rappelant que son plan de relance vise à créer (ou à sauvegarder) 3 à 4 millions d’emplois sur deux ans, dont 90 % dans le secteur privé, il a insisté sur la part significative consacrée aux énergies propres, avec pour objectif de « doubler la production d’énergies renouvelables au cours des trois prochaines années ». Outre les créations de postes dans l’éducation et la santé, il a aussi précisé que la relance des travaux d’infrastructures devrait se traduire par la création de 400.000 emplois.
Impact sur l’emploi

« Nous aiderons aussi ceux qui ont perdu leurs emplois et les familles touchées par la récession à travers un programme bi-partisan d’extension de l’assurance-chômage et de la couverture santé », a ajouté Barack Obama dans l’Ohio. Selon la première version du plan de relance de 825 milliards de dollars présentée, le 15 janvier, par les représentants démocrates de la chambre, celui-ci devrait comporter quelque 275 millions de dollars de baisses d’impôts (1.000 dollars pour 95 % des foyers de travailleurs). Mais plusieurs représentants démocrates, tel le président du comité budgétaire du Sénat, Kent Conrad, n’ont pas caché leurs doutes quant à l’impact du plan de relance sur l’emploi, en estimant qu’il ne pourrait réduire le taux de chômage que de 1 % (soit 1,5 million d’emplois). Il n’est pas le seul à douter de son efficacité. Dans un éditorial récent publié par le « New York Times », le prix Nobel d’économie Paul Krugman, pourtant sympathisant du parti démocrate, a vivement critiqué les baisses d’impôts en jugeant insuffisante l’ampleur du plan de relance face à la montée du chômage (7,2 % en décembre). D’autres redoutent qu’un tel niveau d’attentes n’engendre une « bulle Obama » prête à éclater. A charge pour le 44e président de garder les pieds sur terre dans son discours d’investiture.

PIERRE DE GASQUET

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AMERIQUE
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 21:13

Le président centrafricain, François Bozizé, a dissous dimanche le gouvernement dirigé par le Premier ministre Faustin-Archange Touadéra, formé en janvier 2008. Aucune explication n'a été officiellement fournie sur cette mesure. Le mois dernier, le dialogue politique national s'était achevé sur un appel à la création d'un gouvernement d'ouverture. Pour l'instant, on ne connaît pas la composition de la nouvelle équipe.

 

 

En mettant fin aux fonctions du Premier ministre et des membres du gouvernement, le président François Bozizé est resté conforme à la Constitution. Ce faisant, il a accédé en partie aux exigences de l’Union des forces vives de la nation, principale coalition de l’opposition qui voulait avant tout la démission de l’actuel Premier ministre et la dissolution du gouvernement.

Maintenant, le chef de l’Etat va devoir nommer le nouveau Premier ministre, car c’est lui qui sera chargé de former le gouvernement recommandé par le « Dialogue politique inclusif ». Un gouvernement réunissant toute les entités parties prenantes au « Dialogue politique inclusif ». Cependant, ce forum de paix et de réconciliation n’a pas défini le profil de ce Premier ministre, ce qui laisse le soin au président de la République de nommer une personnalité de son choix, mais la question divise l’opposition.

Celle-ci veut un Premier ministre issu de ses rangs ou un Premier ministre accepté par tous, une position que ne partage pas l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) d’Emmanuel Olivier Gabirault pour qui  « nulle part, il n’a été question au Dialogue politique inclusif de nommer un Premier ministre de consensus ou de l’opposition ».    

Source  RFI  19/01/2009

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 21:03


 

Le chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé, a annoncé jeudi à Brazzaville, à l'occasion d'une visite de quelques heures dans la capitale congolaise, que l'amnistie accordée par Bangui à l'ancien président centrafricain, Ange Félix Patassé, ne concerne pas les décisions de la Cour pénale internationale (CPI).

Cette amnistie, rappelle-t-on, avait permis à Patassé d'assister en décembre 2008 à un dialogue politique inclusif organisé dans son pays.

"Dans l'amnistie, nous avons précisé que la disposition ne concerne pas les décisions de la CPI. Nous laissons la CPI continuer son travail normalement jusqu'à son aboutissement", a déclaré M. Bozizé à la presse, ouvrant ainsi la voie à une probable comparution de l'ancien président centrafricain devant la juridiction onusienne.

"L'ancien président Patassé n'est pas à Bangui. Il se trouve au Togo pour le moment. Nous n'avons pas à répondre à la place des autorités togolaises", a-t-il ajouté, sans donner d'autres précisions sur l'intention de la CPI de poursuivre ou non l'ancien chef de l'Etat centrafricain au même titre que Jean Pierre Bemba, l'ancien vice- président de la République démocratique du Congo (RDC), pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Centrafrique.

Entre 2002 et 2003, sur invitation de l'ancien président Patassé pour aider à lutter contre la rébellion dirigée à l'époque par le général François Bozizé, les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) de M. Bemba, avaient eu un recours systématique au viol pour terroriser les civils soupçonnés de soutien aux rebelles, selon la CPI.

Les juges de la CPI viennent d'examiner à La Haye, de lundi à jeudi, les accusations portées contre Jean Pierre Bemba et une fois confirmées, ces accusations devraient donner lieu à son procès.

Brazzaville - 16/01/2009 Pana


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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 20:58



Bangui, 19 jan.(ACAP)-Le Chef de l’Etat François Bozizé a reconduit lundi 19 janvier 2009 à Bangui, le Professeur Faustin Archange Touadéra, au poste de Premier ministre, dans un décret rendu public dans la matinée.

Agé de 52 ans, Professeur de Mathématiques, Faustin Archange Touadéra, Premier ministre sortant qui vient d’être reconduit par le Chef de l'Etat aura pour mission de former un gouvernement de large ouverture, représentatif des différentes entités au Dialogue Politique Inclusif (DPI).

Ce nouveau gouvernement aura la charge l'application des recommandations du DPI, notamment la consolidation de la paix et de la sécurité et la préparation des élections génrales de 2010 en réunissant toutes les conditions de transparences.

Il convient de signaler que reconduction du Professeur Faustin Archange Touadéra intervient au lendemain de la dissolution du gouvernement par le Président Bozizé, dissolution qui mettait également fin à ses fonctions de Premier ministre.

Rappelons que Faustin Archange Touadéra occupe le poste de Premier ministre depuis janvier 2008 après Elie Doté, contraint à la démission par une motion de censure de la majorité présidentielle.

 

Lundi 19 Janvier 2009 - 12:40

JS/Acap


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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:48
               
                                                                                                         

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) se félicite de l'ouverture
le 12 janvier de l'audience de confirmation des charges contre
Jean-Pierre Bemba devant la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI).

 

confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la CPI : vers le premier procès des crimes internationaux La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) se félicite de l'ouverture le 12 janvier de l'audience de confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI).

 

"Cette audience représente une étape décisive pour que les victimes du conflit qui a ravagé la République

centrafricaine (RCA) en 2002 - 2003 obtiennent enfin justice. Cette audience est d'autant plus importante qu'elle vise

l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, l'un des plus hauts responsables présumés des

crimes commis en RCA", a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.


L'audience de confirmation des charges, qui se tiendra du 12 au 15 janvier 2009 permettra à la Chambre préliminaire
III de déterminer s'il existe des éléments de preuve suffisants pour justifier un procès contre Jean-Pierre Bemba sur la base des charges retenues par le Procureur de la CPI.


Jean Pierre Bemba est accusé, "en sa qualité de Commandant en Chef du Mouvement de Libération du Congo,
d'avoir contribué de manière essentielle à l'opération militaire en RCA, décidée dans le cadre d'un accord avec le Président centrafricain Ange-Félix Patassé, en autorisant l'envoi et le maintien des combattants du MLC en RCA.


Jean-Pierre Bemba est accusé d'être pénalement responsable de viols, d'actes de tortures et de meurtres,

constitutifs de crimes contre l'humanité et crime de guerre, ainsi que d'atteintes à la dignité de la personne, notamment de traitements humiliants et dégradants, et de pillages d'une ville ou d'une localité, constitutifs de crimes de guerre. Les actes imputés sont réputés avoir été commis dans des localités particulières, précisées dans le mandat d'arrêt.


Il y a 5 ans, la FIDH portait déjà à la connaissance du Procureur de la CPI les graves crimes commis par les parties

 

De nombreuses victimes participeront à l'audience contre Jean-Pierre Bemba. A ce titre, la FIDH tient à rendre une nouvelle fois hommage à Goungaye Wanfiyo, le président de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme, son organisation membre en RCA, tragiquement disparu le 27 décembre 2008 et qui, après avoir largement oeuvré pour l'ouverture d'une enquête de la CPI, devait représenter de très nombreuses victimes lors de cette audience.

 

La FIDH appelle le Bureau du Procureur à continuer son enquête de manière à poursuivre d'autres auteurs des crimes de la compétence de la Cour commis en RCA. Le dialogue inclusif national en cours, qui a consisté à leur accorder une amnistie en RCA, ne saurait faire obstacle à leur éventuelle poursuite devant la CPI.

 

Des représentants de la FIDH assisteront à l'audience de confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba.

 

confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la CPI : vers le premier procès des crimes internationaux Le 9 mai 2008, le Procureur avait déposé, sous scellé auprès de la Chambre préliminaire III, une requête aux fins de délivrance d'un mandat d'arrêt contre Jean-Pierre Bemba. Le 23 mai 2008, le Procureur a informé la Chambre de la possibilité de départ, vers une destination inconnue, de Jean-Pierre qui était alors en Belgique.


Le même jour, la


Jean Pierre Bemba a ensuite été transféré au quartier pénitentiaire de la CPI à Scheveningen le 3 juillet 2008.


La RCA avait saisi le Procureur de la CPI en décembre 2004. L'enquête en RCA avait été ouverte le 22 mai 2007.


Source fidh 09 janvier 09.

Cour a délivré un mandat d'arrêt, rendu public après l'arrestation de Bemba par les autorités belges le 24 mai 2008.
au conflit liés au coup d_Etat du Général Bozizé en 2002 et 2003 en RCA . La FIDH avait notamment mis en lumière la responsabilité de Jean-Pierre Bemba, pour les graves crimes commis par ses hommes venus soutenir les troupes loyalistes du président Ange-Félix Patassé. L'impunité en RCA a conduit les victimes centrafricaines à s'en remettre à la justice pénale internationale.

La FIDH et ses ligues n'ont eu de cesse de les soutenir dans cette démarche et
d'appeler la Cour à prendre en compte cette situation oubliée, en ouvrant une enquête et en entamant des poursuites contre les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans ce pays, insistant sur l'ampleur et la gravité de la pratique des viols et autres crimes sexuels.
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:24




Bangui, 9 janv. (ACAP)- Le ministre centrafricain de la Communication et coordonnateur du Dialogue Politique Inclusif (DPI), M. Cyriaque Gonda, a annoncé jeudi 8 janvier 2009 à Bangui, la formation prochaine d’un nouveau gouvernement, conformément aux recommandations de ce forum organisé du 8 au 20 décembre dernier.

 

« Le gouvernement est en train d’être mis en place », a déclaré M. Gonda lors d’un point de presse, ajoutant que la relative lenteur enregistrée dans le processus se justifie par le fait que

« le Président de la République et le Premier ministre ont besoin de consulter ».

« En l’état actuel des choses, la paix est la priorité », a-t-il toutefois relevé, précisant que le gouvernement avait déjà commencé la mise en œuvre des recommandations du DPI avec le démantèlement des barrières à la faveur de visites de ses membres à Kaga-Bandoro et à Paoua en compagnie du président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), M. Jean-Jacques Demafouth.

« L’après dialogue ne concerne plus le ministre Gonda, ne concerne plus le comité d’organisation du dialogue inclusif, ni le président de la République François Bozizé seul et le Gouvernement, c’est chaque Centrafricain depuis les rebelles jusqu'à nous tous qui sommes là, nous devons consolider la paix », a encore déclaré M. Gonda.

Il a profité de l’occasion pour remettre les exemplaires du rapport final aux organisations des professionnels des média, notamment l'Observatoire des Média Centrafricains (OMCA), l'Union des journalistes de Centrafrique (UJCA) et la Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC).

Le ministre Gonda é expliqué que la remise de rapport final du DPI marque la fin des activités du comité d’organisation de ce forum.

Rappelons que la remise officielle de ce rapport final intervient trois semaines après la fin des assises du DPI qui ont réuni tous les acteurs de la vie politique pour proposer des issues de sortie de crise pour le pays.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:10




 Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR) s'occupe actuellement de quelque 32 millions de réfugiés, déplacés internes et autres personnes dans le monde entier, a affirmé Antonio Guerres, chef du HCR, lors d'un exposé au Conseil de sécurité de l'ONU jeudi.

Le Haut Commissaire a noté que, depuis sa dernière présentation devant le Conseil de sécurité en 2006, une hausse significative des déplacements avait eu lieu, principalement en raison des conflits en Irak et en Somalie.


Aujourd'hui, le HCR travaille dans près de 120 pays et plus de 80% de ses 6.000 employés travaillent sur le terrain, dont 60% dans des lieux d'affectation difficiles et souvent dangereux, a-t- il dit.

Il a énuméré les conflits dans le monde ayant créé des millions de réfugiés et posé d'énormes défis humanitaires, rappelant que ces conflits sont désormais interdépendants et ont des conséquences majeures pour la paix et la sécurité mondiales.

En Afghanistan, a dit M. Guerres, l'intensification du conflit et la prise pour cible délibérée des travailleurs humanitaires restreignent désormais l'accès humanitaire à environ la moitié du pays. Toutefois, les réfugiés afghans continuent à rentrer chez eux avec le soutien du HCR, soit environ 278 000 personnes pour la seule année 2008, principalement depuis le Pakistan. La plupart d'entre eux ne sont cependant pas rentrés en raison d'une amélioration significative de la situation en Afghanistan, mais à cause de l'insécurité croissante et des difficultés économiques au Pakistan.

Le Pakistan a lui-même été le théâtre du déplacement d'environ 300.000 de ses concitoyens dans la province frontière du Nord- Ouest et dans les zones tribales, le long de la frontière afghane. Cela a mis en lumière le fait que la situation afghane ne pouvait être réglée seule, a indiqué le Haut Commissaire.

En Irak, le HCR travaille avec le gouvernement afin de créer les conditions nécessaires pour l'éventuel retour volontaire et la réintégration durable des réfugiés et des personnes déplacées internes, a indiqué Guterres, ajoutant que la route était encore longue avant que ce travail préparatoire ne s'effectue.

En plus de ces situations médiatisées et interdépendantes, Antonio Guterres a déclaré que d'autres conflits souffraient d'un manque d'attention de la part de la communauté internationale car leur impact est local ou au mieux régional, et parce qu'ils ne sont pas considérés comme ayant des implications sur la sécurité mondiale.

Ils incluent des crises se déroulant dans des endroits comme la République centrafricaine, où quelque 300.000 personnes ont été déracinées, ainsi que la République démocratique du Congo (RDC).

Dans la région reculée de l'est du Tchad, où le HCR gère 12 camps accueillant près de 250.000 réfugiés originaires de la région du Darfour au Soudan, a affirmé M. Guterres, ajoutant qu'une force de maintien de la paix efficace a été cruciale pour dissuader les attaques menées contre les réfugiés, pour empêcher le recrutement des enfants réfugiés par des groupes armés et pour réduire la menace du banditisme et des violences sexuelles.


Xinhua

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