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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:47
Bangui, 30 jan. (ACAP) – Le ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko, et le directeur du bureau de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (CEA), M. Hachim Mamadou, ont signé, vendredi 30 janvier 2009 à Bangui, un mémorandum d’entente.


Les signataires échangeant le document, Photo-ACAP/Soupou
Les signataires échangeant le document, Photo-ACAP/Soupou

Selon M. Mamadou, ce mémorandum ouvre la voie aux diverses interventions de la CEA en Centrafrique, notamment en matière de sensibilisation et de renforcement des capacités des cadres centrafricains dans les activités de développement.

Il a indiqué que la coopération Centrafrique-CEA se situera également au niveau des activités relatives à l'intégration régionale, à savoir son impact sur l’économie centrafricaine, les études prospectives, les politiques commerciales et l'assistance aux pays post conflit comme la Centrafrique.

Le ministre d'Etat Sylvain Maliko a pour sa part souligné la nécessité de la coopération avec la CEA. Selon lui, cette coopération ouvre la voie pour "créer des conditions pour exploiter les ressources naturelles".

Il a souhaité voir la CEA étendre son champ d’intervention dans le domaine des transports pour le désenclavement de la République Centrafricaine, pour lui permettre de rattraper son retard vis-à-vis des autres pays de la sous-région.

M. Maliko a ajouté que la Centrafrique compte beaucoup sur cette coopération dans le cadre de l’intégration régionale, permettant à la RCA qui est un pays post conflit de se rattraper par rapport aux pays de la sous région.

Signalons que la signature de ce mémorandum a été faite en présence du ministre délégué auprès du ministre d’Etat au Plan, M. Raymond Adouma, et des cadres dudit département.
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 20:16

   

 

Les rebelles du Colonel Djibrine Dassert annoncent des combats avec les forces loyalistes

 

APA N’Djamena (Tchad) Le Mouvement pour la paix, la reconstruction et le développement (MPRD) du Colonel sudiste Djibrine Dassert, a annoncé la reprise des combats avec les forces loyalistes, dans un communiqué parvenu mercredi à APA à N’Djamena.


Les premiers accrochages ont eu lieu le 17 janvier indique, le communiqué, ajoutant que le MPRD a infligé des lourdes pertes humaines et matérielles aux forces gouvernementales.

Le mouvement du Colonel Djibrine Dassert affirme avoir détruit 8 véhicules de l’armée, tué 84 soldats des forces loyalistes et blessé 32 autres, dont le Colonel Demba, qui a été grièvement atteint, ajoute le même communiqué daté du 27 janvier.


Ces combats n’ont cependant été confirmés par aucune autre source. Toutefois, des témoins joints à Sarh par APA ont déclaré que des blessés de l’armée tchadienne avaient été évacués, des Monts Niellim, où opère le MPRD, à l’hôpital régional de cette ville, le plus grand centre hospitalier au sud-est du Tchad.


Les hostilités ont repris au moment même où des sudistes tchadiens ont annoncé, depuis le Cameroun, la création d’un nouveau mouvement rebelle dénommé les Forces progressistes pour l’indépendance et la renaissance (FPIR).


Dans un communiqué publié dimanche dernier à Douala, la capitale économique du Cameroun, la vice-présidente du FPIR, Mme Monique Dénéhodjimbeye, a réaffirmé l’ambition de son mouvement politico-militaire de renverser le régime en place à N’Djamena.

En plus du FPIR, qui entend lancer sa lutte à partir du Cameroun, trois autres mouvements politico-militaires opèrent dans le sud du Tchad, à savoir le MPRD du Colonel Djibrine Dassert, retranché sur les monts Niellim, dans le sud-est du pays, le Telssi-Renaissance nationale du Colonel Michel Mbaïlemel, qui s’est établi aux confins tchado-centrafricains.


Le Cameroun s’est toujours opposé à toute déstabilisation du Tchad à partir de son territoire.
La création du FPIR en terre camerounaise semble être un tournant.

Une nouvelle coalition rebelle dénommée l’Union des forces pour la Résistance (UFR), vient d’être également créée dans l’est du Tchad.


Selon des sources concordantes, l’UFR a déjà commencé à faire mouvoir ses troupes sur la frontière tchado-soudanaise, dans la perspective d’une reprise des hostilités avec le pouvoir de N’Djamena.


Un raid rebelle sur N’Djamena a échoué le 2 février 2008, grâce à l’intervention de l’armée française qui a sauvé de justesse le régime du président Idriss Deby Itno.


S’ils mettent leurs menaces à exécution, les rebelles tchadiens risquent cette fois-ci d’avoir affaire à forte partie car l’armée gouvernementale, ayant sans doute tirer les leçons de ses multiples échecs précédents, a basé sa stratégie de défense sur les blindés et l’aviation.


Le Général Idriss Déby Itno a acquis, pour les forces gouvernementales, plusieurs chars de combats, dont des blindés israéliens, et une bonne dizaine d’avions et d’hélicoptères.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 18:20

Libreville, 28 janvier (GABONEWS) - Les Représentants et Envoyés spéciaux des Nations- Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA), de la Francophonie et du médiateur le Président gabonais, Omar Bongo Ondimba, seront en conclave, ce jeudi 29 janvier, au ministère des Affaires Etrangères à Libreville après la 2ème réunion du Comité de suivi qui a eu lieu les 26 et 27 janvier derniers et celle de Bahar Dar en Ethiopie (26 au 27 juillet 2008).


        


Il s’agira pour l’essentiel de discuter de la mise en place du comité de pilotage et du calendrier d’exécution du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), point d’orgue du retour à la paix en République centrafricaine.


Par ailleurs, le communiqué final de la réunion de Libreville a été rendu public mardi par les délégués des organismes et Etat dont on retient, en substance, l’impérieuse nécessité de voir « la mise en place rapide du Comité de suivi des recommandations du Dialogue politique inclusif devant entériner l’érection du Comité de pilotage, en vue de parvenir à une paix durable en RCA, minée par plusieurs années de guerre ».


S’exprimant à propos du refus d’une importante frange de l’opposition, à savoir la coalition UFDN de prendre part au gouvernement d’ouverture du Premier ministre Faustin Archange Touadera, et comprenant le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), François Lonseny Fall, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations- Unies a estimé, après avoir précisé que la réunion de Libreville visait à rendre hommage au rôle déterminant joué par le médiateur, le Président Omar Bongo Ondimba dans le processus de paix en Centrafrique, que « nous aurions souhaité voir toutes les entités qui ont participé au Dialogue figurer au sein du nouveau gouvernement comme voulu par le forum(...) ».


« Je ne dirai pas que nous sommes inquiets, étant donné que l’UFVN a souhaité faire partie du Comité de suivi(…) nous espérons que les forces centrafricaines comprendront que la paix, dont le processus a été impulsé par le Président Bongo mérite d’être poursuivi par tous les acteurs impliqués », a-t-il ajouté.


La paix en question en RCA a encore été mise à mal le week- end dernier, quelques semaines seulement après la tenue des discussions de trêve, en violation du cessez-le-feu, lorsque, dans le Nord- centrafricain, la région de Ndélé, frontalière avec le Soudan, était en proie à trois attaques de rebelles non identifiés contre des colonnes des FACA (Forces Armées Centrafricaines), faisant plusieurs tués:


« en attendant la réussite du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), il faut s’attendre encore à quelques petits évènements, ce qui s’est passé à Ndélé n’est pas, en réalité, un problème qui touche les groupes rebelles, vous savez que ce pays a connu pendant très longtemps des conflits et, tant que l’on n’a pas un véritable programme de DDR, il faut toujours s’attendre à quelques affrontements. Nous espérons entamer très rapidement le DDR après la réunion de jeudi », a ajouté le représentant des Nations-Unies en Centrafrique.


Le DDR, et plus largement le processus de paix, exige d’énormes moyens financiers, c’est pourquoi, dira François Lonseny Fall, cette rencontre de la capitale gabonaise « est l’occasion de lancer un appel à la communauté internationale. Les fonds octroyés à ce jour par les Nations-Unies étant dérisoires, pour que les Etats se montrent généreux, afin de terminer le processus de paix; et le DDR en est la pierre angulaire ».

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:52




Le Premier ministre François Fillon a annoncé mercredi à la tribune de l'Assemblée nationale le retrait, dès 2009, de 2.100 soldats français de Côte-d'Ivoire et du Tchad sur un total de quelque 13.000 militaires engagés dans des opérations à l'étranger.

Concernant le Liban, il a annoncé le "maintien" du contingent français de la Finul au Liban-Sud, mais le retrait prochain des deux navires de guerre français qui participent à la "Finul maritime".


D'ici à l'été, "au moins" 1.000 des 1.650 soldats de la force de l'

Union européenne, Eufor Tchad/RCA, chargée de protéger les réfugiés du Darfour et les "déplacés" au Tchad, quitteront ce pays, a précisé M. Fillon en préambule à un débat parlementaire sur le maintien des troupes françaises à l'étranger.


L'Assemblée et le Sénat, conformément à la réforme constitutionnelle de l'étét dernier, sont appelés à se prononcer mercredi sur la prolongation de cinq opérations extérieures (Kosovo, Liban, Côte-d'Ivoire, Tchad et Centrafrique) après avoir donné, dès le 22 septembre, leur feu vert à l'opération menée en


"Nous avons lancé l'Eufor comme une opération transitoire, en prévision de sa relève par une force des Nations unies : cette promesse sera tenue, puisque le 15 mars prochain, la Minucart 2 remplacera la mission européenne", a relevé le Premier ministre, en préambule à ce débat.

"Pendant quelques mois encore", la France continuera "de fournir à l'ONU l'aide technique utile à son installation, en particulier un certain nombre de capacités logistiques" qui "lui permettront d'assurer progressivement son autonomie", a-t-il cependant ajouté.

Concernant la Côte-d'Ivoire, le chef du gouvernement a annoncé le retrait dès cette année de 1.100 des 2.000 soldats français stationnés dans ce pays.


"En
Côte d'Ivoire, les enjeux sécuritaires ont perdu de leur intensité et l'attente d'échéances électorales toujours incertaines ne justifie plus le maintien de notre dispositif militaire en l'état", a-t-il assuré.


Notant que "l'ONU a entamé" le désengagement de sa force (ONUCI), M. Fillon a ainsi estimé que la mission des 200 soldats français qui concourent à cette force "peut être considérée comme achevée" et annoncé qu'ils "rentreront en France cette année".

"Notre pays devrait réduire de moitié le contingent de 1.800 hommes qui constitue la force Licorne sous commandement français, ndlr d'ici l'été 2009", a-t-il poursuivi d'autre part.


A propos du Liban, le Premier ministre a promis le "maintien" des 1.850 soldats du contingent français de la Finul mais le retrait prochain des deux navires de guerre français qui participent à la "Finul maritime" au large des côtes libanaises.


Le "rôle stabilisateur" de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) "ne se dément pas et il mérite le maintien des soldats français au sein de la FINUL renforcée", a souligné le chef du gouvernement.


Mais, "s'agissant de la FINUL maritime, dont nous assurons le commandement, son dispositif très dense ne se justifie plus vraiment", a-t-il jugé, en annonçant que "les deux bâtiments de la Marine nationale qui y participent seront bientôt dirigés vers d'autres missions".


A propos du Kosovo, M. Fillon a simplement "souhaité la transformation progressive de la KFOR en force de présence dissuasive" mais sans préciser le nombre de soldats français engagés dans cette force (1.800 aujourd'hui) qui pourraient être retirés à l'issue de ce processus.



 

AFP 

Afghanistan.
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:46
Bangui, 28 jan. (ACAP) - La cérémonie de la rentrée de la Cour Constitutionnelle pour l'année 2009 s'est déroulée mercredi 28 janvier 2009, au Palais de l'Assemblée Nationale à Bangui, en présence du Président de la République, le général d'armée François Bozizé et du président de ladite institution M. Marcel Malonga.


Les membres de la Cour Constitutionnelle, Photo-ACAP/Kogbessoua
Les membres de la Cour Constitutionnelle, Photo-ACAP/Kogbessoua 
Selon M. Marcel Malonga, la rentrée solennelle de la Cour Constitutionnelle est un acte de l’article18 de la loi organique numero 050.14 du 29 décembre 2005 et constitue "l’instance privilégiée pour jeter un regard critique et objectif sur les activités de la Cour, afin de mettre en exergue ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait, afin d’en déterminer les causes et de proposer au grand décideurs le remède approprié".

"Les membres de la Cour sont les principaux conseillers du Président de la République dans le domaine constitutionnel, cela permettrait de corriger des erreurs éventuelles dans la conception et la mise en œuvre de certains textes de lois", a-t-il indiqué.

Car, a-t-il déclaré, "la Constitution doit être respectée et appliquée sans faille, et nécessite la compétence des membres de la Cour Constitutionnelle" "et que les membres de la Cour Constitutionnelle doivent tout mettre en œuvre pour ne pas induire le chef de l’Etat en erreur".


Le président Marcel Malonga, Photo-ACAP/Kogbessoua
Le président Marcel Malonga, Photo-ACAP/Kogbessoua

M. Marcel Malonga a fait savoir que l’article 28 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle dispose que "les lois organiques , avant leur promulgation sont différées par le Président de la République à la Cour Constitutionnelle pour vérification de leur conformité avec la Constitution".

Il a souhaité que les relations entre la Cour Constitutionnelle et les autres institutions de la République s'améliorent davantage en vue de l’affermissement de l’Etat de droit et de la démocratie en République Centrafricaine.

Le président de la Cour Constitutionnelle a exhorté les membres de cette institution à faire du retour de la paix, de la sécurité et de la prospérité du peuple centrafricain l'objet de leurs préoccupations quotidienne.



Mercredi 28 Janvier 2009
Basile Rébéné ACAP

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:32


Bangui, 24 jan. (ACAP) – Le président de la configuration spécifique à la République Centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, l’Ambassadeur Jan Grauls, a déclaré samedi 24 janvier 2009 à Bangui que « les recommandations issues du Dialogue Politique Inclusif (DPI) constituent une feuille de route » dans le processus de réconciliation nationale en Centrafrique.
L'Ambassadeur Jan Grauls lors de la conférence de presse, Photo-ACAP/Soupou
L'Ambassadeur Jan Grauls lors de la conférence de presse, Photo-ACAP/Soupou

 
Cette déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse qu'il a donnée en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, l’Ambassadeur Lonsény Fall François, pour marquer la fin d'une mission de travail à Bangui pour, selon, "féliciter la classe politique centrafricaine".

« De New York, nous avons suivi de très prêt les événements en Centrafrique, et nous venons de publier un communiqué en tant que la commission de la paix pour nous féliciter de la tenue de DPI qui est quand même un événement historique dans l’histoire de la Centrafrique. Parce que le dialogue a produit des résultats satisfaisants qui est de bonne augure pour l’avenir de la République Centrafricaine », a indiqué M. Grauls.

« La tenue du dialogue a été suivie par l’ouverture du gouvernement centrafricain à des représentants des différents partis qui ont participé au DPI. Tout cela est très apprécié pour la Centrafrique », a-t-il fait observer.

« Ce sont les événements qui font en sorte que la Communauté internationale perçoit la Centrafrique d’une autre manière, car la Centrafrique avait un problème d’image de par le passé, et grâce à ces événements, cette image commence à changer profondément et c’est une bonne chose pour le peuple centrafricain» a-t-il poursuivi.

L' Ambassadeur Grauls a également expliqué que sa mission à Bangui lui a permis de demander aux autorités centrafricaines de participer pleinement à la rédaction du cadre stratégique "qui est en quelque sorte un contrat entre la Centrafrique et la Communauté internationale".

Selon lui ce document cadre va contenir des engagements que le pays va prendre en faveur de la stabilisation et de développement d’une part et les engagements de la Communauté internationale pour soutenir soutenir la RCA dans ses efforts de redressement.

Il a indiqué que ce document devrait être finalisé au plus tard la fin février 2009 pour présenté au Conseil de sécurité à New York.

M. Grauls a également souligné "l'extrême urgence" du programme de Désarmement, Démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants.

Car selon lui, "si le programme DDR rate, les résultats du Dialogue Politique Inclusif sont compromis".

Créée en 2008, la Commission de consolidation de la paix pour la Centrafrique destinée à l'appuyer dans ses efforts de consolidation de la paix s'est fixée trois priorités dans ses actions dans ce pays.

Il s'agit de la réforme du secteur de la sécurité, la bonne gouvernance et les pôles de développement.


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Samedi 24 Janvier 2009
Biongo/ACAP

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:18






Le quotidien privé de Centrafrique Le Citoyen a été suspendu par le Haut conseil de la Communication (HCC) pour avoir insulté des autorités et aucun journal ne paraîtra mardi dans ce pays, par "solidarité" avec lui, a annoncé lundi à l'AFP l'association des éditeurs centrafricains.


Mardi sera "une journée sans journaux, en solidarité avec (...) Le Citoyen qui est injustement frappé par une décision du HCC", a déclaré Michel Alkhaly Ngady, président du Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (Géppic).


Le Citoyen a été suspendu pour un mois depuis le 10 janvier pour, selon le HCC, avoir "insulté" et utilisé des "termes indécents" envers les autorités en les qualifiant notamment de "kpanda", mot en langue nationale sango désignant un chien chétif et galeux. Le journal avait, en septembre, traité les députés centrafricains de "kpanda" et qualifié l'actuelle législature de "kpandature".


Il avait repris les mêmes termes en janvier, en visant les autorités et la classe politique. Le Géppic ainsi que l'Union des journalistes de Centrafrique (UJCA) et l'Observatoire des médias centrafricains (Omca) avaient réclamé il y a moins de dix jours la révocation du HCC, qu'ils ont accusé de "violation" des dispositions légales et d'"incompétence".


"Les journalistes de Centrafrique décident, à l'unanimité, de retirer leur confiance aux neuf membres du HCC", avaient affirmé ces trois organisations dans une déclaration conjointe publiée à l'issue d'une assemblée générale, le 17 janvier.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:05



La France va retirer "d'ici l'été" au moins 1.000 de ses 1.650 soldats déployés au Tchad dans le cadre de l'EUFOR, force de l'Union européenne destinée à éviter une contagion de la crise du Darfour, a annoncé mercredi le Premier ministre François Fillon lors du débat au Parlement sur les opérations militaires extérieures (OPEX).

Le contingent européen déployé depuis un an doit être relayé le 15 mars par une force des Nations Unies, la MINURCAT 2. "Nous avons lancé l'EUFOR comme une opération transitoire, en prévision de sa relève par une force des Nations unies. Cette promesse sera tenue", a dit le Premier ministre.


M. Fillon a précisé que la France continuerait à fournir une aide logistique à la force de l'



ONU. La force française Epervier déployée au Tchad depuis 1986, qui a aidé à déployer l'EUFOR, "continuera pour la MINURCAT".

source AP
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 02:04


André Nalké Dorogo.

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) porte à la connaissance de l'opinion Nationale et Internationale ce qui suit :

Au sortir du Dialogue Politique Inclusif, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (M.L.P.C), membre de l'Union des Forces Vives de la Nation (U.F.V.N) pour le Renouveau Démocratique, a exprimé clairement sa position au cours des différentes rencontres convoquées par le Président de la République sur la formation du Gouvernement que nous souhaitions de consensus tel que le voulaient l'esprit et la lettre de ce grand forum.

Comme chacun le sait désormais, le Président de la République, le Général François BOZIZE, a décidé de former unilatéralement son Gouvernement.

Par conséquent, l'entrée du camarade André NALKE DOROGO au Gouvernement TOUADERA II, est une initiative personnelle qui n'engage que l'intéressé.

C'est pourquoi, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), réuni en sa séance statutaire du 23 Janvier 2009, et ayant constaté que le camarade André NALKE DOROGO a pris ses fonctions au Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le VIH/SIDA, preuve de son refus d'obtempérer à la ligne du Parti malgré sa parole donnée, a décidé de le suspendre de ses fonctions de membre du Bureau Politique et de 4ème Vice Président à compter de ce jour jusqu'au prochain Conseil Politique National (CPN) qui statuera sur la décision définitive.

 

Fait à Bangui, le 23 Janvier 2009

Le Président

Martin ZIGUELE

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 01:45



 

AFP-LIBREVILLE, 24 jan 2009 - Le chef rebelle Timan Erdimi a été élu président de l'Union des forces de la résistance (UFR), structure qui rassemble les huit plus grosses factions rebelles tchadiennes, fondée en début de semaine, a annoncé l'UFR dans un communiqué transmis samedi à l'AFP.

 

"Les mouvements de la résistance nationale du Tchad, membres de l'Union des Forces de résistance, réunis du 22 au 24 janvier 2009 à Hadjer Marfain, ont procédé à la désignation par consensus du président de l'UFR. Le camarade Timan Erdimi a été élu président", affirme le communiqué qui précise que "le reste du bureau du bureau exécutif sera formé incessamment".

 

Hadjer Marfain est une ville qui se trouve à cheval sur la frontière tchadienne et soudanaise et porte le même nom dans les deux pays. "Cette étape si importante pour l'opposition armée tchadienne est une chance pour notre lutte et un espoir pour l'ensemble du peuple tchadien", indique le communiqué lu à l'AFP par le président de séance Abderraman Koulamallah, membre de l'Union démocratique pour le changement (UDC), "L'UFR s'engage, dès le renversement de la dictature, à mettre en place un pouvoir libre et démocratique conforme aux aspirations du peuple tchadien. Elle appelle tous les opposants à la rejoindre pour mettre fin au régime à bout de souffle d'Idriss Deby", conclut le communiqué.

 

Des sources concordantes au sein de la rébellion avaient fait part à l'AFP de la désignation de M. Erdimi vendredi en soirée par ses pairs mais l'élection officielle a eu lieu samedi. Dirigeant du Rassemblement des Forces pour le Changement (RFC), Timan Erdimi a été élu "par consensus" alors que trois candidats étaient pressentis, dont Adouma Hassaballah de l'Union des forces pour le changement et la démocratie (UFCD), selon les mêmes sources.

 

Le principal chef rebelle, le général Mahamat Nouri de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) et président de l'Alliance Nationale qui avait mené l'offensive sur N'Djamena en février 2008, a "lui-même proposé" Timan Erdimi, un des ses anciens rivaux, selon une source de la rébellion. Huit mouvements rebelles tchadiens ont mis fin à des mois de brouille pour créer l'UFR, dont l'objectif est de "libérer le peuple tchadien" et qui procédera à des "préparatifs militaires". "L'UFR va nous permettre de mieux lutter contre le régime", avait déclaré lundi à l'AFP Timan Erdimi, assurant que l'objectif était de "renverser le régime d'Idriss Deby".

 

Les mouvements négociaient depuis cinq mois. Un mouvement uni de rébellion, l'Alliance nationale (AN) dirigée par le général Mahamat Nouri, avait mené en février 2008 une offensive sur N'Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président Idriss Deby Itno, retranché dans son palais. Des divergences étaient alors apparues au sein du camp rebelle pour désigner un chef et les rebelles avaient finalement été repoussés.

 

D'ethnie zaghawa comme Idriss Deby Itno, Timan Erdimi a notamment été directeur du cabinet de l'actuel président tchadien. Il a également dirigé Coton Tchad. Son frère jumeau Tom a aussi été un des hauts fonctionnaires du régime de Deby dans les années 1990, s'occupant notamment du pétrole. Timan Erdimi s'était brouillé avec Deby en 1996.

 

Il avait créé avec son frère le SCUD (Socle pour le changement, l'unité nationale et la démocratie, puis le Rassemblement des Forces démocratiques (RaFD) et enfin le RFC. Selon des observateurs, les combats entre les troupes de Timan Erdimi, qui a participé à l'offensive sur N'Djamena en 2008 avant de claquer la porte de l'Alliance nationale, et celles d'Idriss Deby Itno sont toujours particuliers puisqu'ils opposent des combattants appartenant parfois à la même famille.


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