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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:56

 

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, est arrivé à Rabat, pour une visite qualifiée officiellement de « privée » mais qui serait liée à « la détérioration » de l’état de santé de sa fille , Edith Bongo , épouse du président Gabonais, Omar Bongo.

 

Aucune déclaration n’a été faite par le président congolais ni par son entourage mais APA a appris de source proche, qui a parlé sous couvert d’anonymat, que l’état de santé de sa fille, hospitalisée au Maroc depuis deux ans, « serait nettement détérioré » ces derniers jours.

Le déplacement de Sassou Nguessou au Maroc est intervenu deux jours seulement après celui de son gendre le président Omar Bongo, arrivé à son tour au Royaume chérifien selon des sources concordantes.

Omar Bongo, « un des grands amis du Maroc » s’est déplacé, à maintes reprises ces derniers mois, en privé au Royaume chérifien tout comme le président Sassou Nguessou.

07/02/2009 - APANEWS -

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:32

Bangui, 9 fév. (ACAP)-Le Président de la République, le général François Bozizé, a signé, jeudi 5 février 2009, deux décrets portant création et désignation des membres du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif (CSDPI) composé de vingt cinq membres.


 

 

Le Comité de Suivi du Dialogue Politique Inclusif est composé de vingt membres désignés sur la base des critères de compétence, d’intégrité morale et de civisme répartis ainsi qu’il suit parmi les entités ci-après : Opposition démocratique (3), Majorité Présidentielle (3), Autres Partis (3), Société Civile (3), Pourvoir public (3), Mouvements Politico-militaires (3) et institutions internationales, régionales et sous régionales (7 pour Onu, UE OIF, UA, CEEAC, CENSAD, Comité ad hoc Cemac).

Aux termes des textes officiels, « Le comité de Suivi des Recommandations du Dialogue politique Inclusif est autonome, son mandat prend fin après la proclamation des résultats des élections de 2010 ».

Le Comité de Suivi est chargé de veiller à l’exécution des recommandations dudit Dpi par les acteurs et institutions concernées ; Servir de conseil au gouvernement et à toute autre institution qui le demande ; Informer la population, les acteurs de la vie socio politique, l’opinion nationale et internationale sur l’évolution de l’application et de l’exécution des recommandations du Dpi ; faire le plaidoyer et aider le gouvernement à mobiliser les ressources requises pour la mise en œuvre de certaines recommandations qui en dépendent.

Il est composé d’un bureau représentant les trois commissions du DPI, à savoir une Commission questions politiques et de gouvernance, une commission situation sécuritaire et groupes armés et une commission développement socio-économique.

Les textes disposent par ailleurs que les recommandations du DPI sont mises en œuvre avec les moyens dont dispose l’Etat ainsi que ceux mobilisables auprès des partenaires.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:20

Selon des rumeurs persistantes Edith Bongo Sassou Nguesso serait décédée le 7 février à Rabat au Maroc. Aucune confirmation officielle pour l’instant. Edith Bongo est l’épouse de El Hadj Omar Bongo Ondimba, président du Gabon, et la fille de Denis Sassou Nguesso, président du Congo.

De nombreux mails et appels téléphoniques nous sont parvenus pour nous annoncer la nouvelle. Nous nous basons ici sur trois dépêches de presse :

Le président Bongo à Rabat au chevet de son épouse

Libreville, Gabon (PANA) - Le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, a quitté précipitamment Libreville jeudi soir pour Rabat, au Maroc, avec quelques-uns de ses enfants et des membres de sa famille, pour se rendre au chevet de son épouse, Edith Lucie Bongo Ondimba, a appris la PANA vendredi matin de source bien informée.

Depuis deux ans, la Première dame du Gabon vit entre la France et le Maroc où elle suit des soins médicaux intensifs.

Son état de santé s’est « sérieusement dégradé » et le président Bongo en a été informé pendant qu’il présidait le traditionnel Conseil des ministres, au palais présidentiel, rapporte une source proche de la présidence.

Que se passe t-il au Maroc ?

7 fév 2009 RABAT (AFP) -— Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, est arrivé samedi à Rabat pour une visite privée au Maroc, a-t-on appris de source officielle.

A son arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, Denis Sassou Nguesso a été accueilli par le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri, selon la même source.

La dernière visite du chef de l’Etat congolais à Rabat remonte au 4 décembre.
 

Edith BONGO est morte ce 7 février 2009 au Maroc

Source : BDP le 7 février 2009 @ 18:54 dans Communiqués BDP, Politique

Le BDP-Gabon Nouveau vient d’apprendre qu’Edith Bongo Ondimba, fille du président Denis Sassou Nguesso du Congo (Brazzaville) et épouse du chef d’état gabonais Omar Bongo Ondimba, serait décédée ce 7 février 2009 au Maroc.

Edith Bongo n’avait plus été vue au Gabon depuis un certain nombre d’années et des rumeurs persistantes faisaient état d’une maladie incurable (SIDA ou autre) qui la maintenait dans l’agonie la plus totale et dans le besoin d’attention. D’autres rumeurs la disaient atteinte de maladie mentale. Le régime Bongo a fait de la situation d’Edith Bongo un vrai secret d’état depuis que la première Dame a été atteinte de son affliction. De France où elle se faisait soigner, elle avait été secrètement amenée au Maroc où elle est finalement décédée ce jour. La famille Bongo tout entière s’était récemment rendue au Maroc pour, probablement, être au chevet d’Edith Bongo dans ses derniers moments.

Sassou Nguesso, son père, se serait lui aussi rendu récemment au Maroc, probablement pour la même raison.

Nous reviendrons sous peu avec plus d’information.

Source congopage-09 fév 2009.

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:42
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui entend désormais se faire appeler "roi des rois traditionnels d'Afrique", a été élu lundi à la tête de l'Union africaine (UA) pour un an, lors d'un sommet de l'organisation à Addis Abeba.


Bien que la volonté de M. Kadhafi d'instaurer un "gouvernement de l'Union" conduisant à des "Etats-Unis d'Afrique" effraie bon nombre de chefs d'Etat du continent, ceux-ci l'ont élu à la présidence en exercice de l'UA, essentiellement pour des questions d'équilibre politique entre les différentes régions africaines.


Selon la règle de l'UA, la présidence revenait cette année à l'Afrique du Nord, après l'Afrique de l'Est. Et Mouammar Kadhafi était le seul dirigeant d'Afrique du Nord présent à Addis Abeba.

 

Beaucoup d'Africains ne voyaient pas d'un bon oeil son accession à la tête de l'UA, selon des entretiens avec des participants au sommet.


Aussi, certains pays ont tenté une promouvoir une présidence d'Afrique australe, d'autant que le prochain sommet se tiendra en juillet à Madagascar. En vain.


Selon des sources concordantes, le Guide de la Jamahiriya libyenne a déjà fait passer à ses pairs un message demandant à être désormais officiellement appelé "roi des rois traditionnels d'Afrique", après avoir été "adoubé" par un groupe de chefs traditionnels il y a quelques semaines en Libye.

 

Il était d'ailleurs accompagné au sommet par sept "rois" en costume traditionnel chamarré parfois couvert de métal brillant, qui ont toutefois eu du mal à rester dans son sillage en raison des mesures de la sécurité éthiopienne.


Dans son discours d'adieu, son prédécesseur à la présidence de l'UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete, a invité ses pairs à se consacrer davantage au développement du continent. Le thème officiel du sommet "développement des infrastructures" en Afrique - une "priorité" selon le président de la Commission de l'UA, Jean Ping - ne devait être abordé que lundi après-midi.


"Nous consacrons beaucoup trop de temps à régler les conflits ou les partages de pouvoir entre nos politiciens. Il faut que nous redéfinissions nos priorités pour nous consacrer au développement de nos économies (...) pour nous libérer de la honte qui est la nôtre d'être le continent le plus pauvre du monde", a déclaré le président tanzanien.


Dimanche, les chefs d'Etat et leurs représentants ont débattu à huis clos pendant une dizaine d'heures uniquement sur le "gouvernement de l'Union" cher à M. Kadhafi.


Les débats se sont achevés sans grande avancée: les dirigeants ont simplement convenu de changer la dénomination de la Commission, organe exécutif de l'UA, en l'appelant "autorité africaine", a rappelé M. Kikwete dans son discours avant de souligner que cela ouvre la voie à "une institution avec un mandat plus fort, de plus fortes capacités, qui nous dirige vers l'objectif du gouvernement de l'Union".


Prenant la parole après son élection, M. Kadhafi a "espéré que son mandat (serait) un temps de travail sérieux et pas seulement de mots", insistant sur la nécessité "de pousser l'Afrique en avant vers les Etats-Unis d'Afrique. Je continuerai et insisterai pour que les Etats souverains (que nous sommes) parviennent aux Etats-Unis d'Afrique", a-t-il martelé.


Cette deuxième journée de sommet, à laquelle assiste le secrétaire général de l'

 


AFP  02/02/2009

Emmanuel GOUJON

 

 

ONU Ban Ki-moon, doit également être l'occasion d'évoquer les crises du continent, comme la Somalie, le Darfour, la République démocratique du Congo, le Zimbabwe, et les récents coups d'Etat en Mauritanie et en Guinée.
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 19:59

ADDIS-ABEBA, 1er février (Xinhua) -- Les dirigeants d'une cinquantaine de pays membres de l'Union africaine (UA) ont entamé dimanche à Addis-Abeba leur 12e Sommet de chefs d'Etat et de gouvernement.

 Ce sommet de trois jours a débuté par une session tenue à huis clos sur le gouvernement de l'union de l'Afrique, sans cérémonie formelle d'ouverture.
Outre le "Développement des infrastructure en Afrique", sujet thématique fixé pour le sommet, on constate aussi un bon nombre de dossiers "brûlants" à l'ordre du jour. Voici un bilan sur les quelques uns.

GOUVERNEMENT DE L'UNION DE L'AFRIQUE
Une session spéciale à huis clos a été consacrée au sujet du gouvernement de l'union de l'Afrique, au cours de laquelle les dirigeants ont discuté du rapport présenté par la commission sur les propositions du Comité des douze chefs d'Etat et de gouvernement sur ce dossier. L'idée sur la mise en place d'un gouvernement d'union, une étape à l'objectif ultime des Etats unis de l'Afrique, a été officiellement lancée dans la Déclaration d'Accra au terme du 9e Sommet de l'UA en juillet 2007. Pourtant, l'ambition d'un gouvernement d'union panafricain s'achoppe sur une série de sujets contentieux, qui portent notamment sur la feuille de route, la nature du gouvernement, la souveraineté et la mobilisation des communautés économiques régionales.

LA CRISE ECONOMIQUE MONDIALE
Sur fond de crise économique mondiale, de nombreux dirigeants africains n'ont pas caché leur inquiétude sur une baisse de l'aide internationale, qui contribue notamment à financer les infrastructures. "Les économies et les populations africaines s'apprêtent à subir de plein fouet les conséquences de cette crise, dont elles ne sont nullement responsables", a déclaré le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, faisant état d'une vulnérabilité d'un continent toujours fragilisé par des crises latentes et des conflits ouverts.

SOUDAN-DARFOUR-CPI
Les forces hybrides UA-ONU (MINUAD), déployées dans la région du Darfour, peinent à remplir leur mission en raison du manque d'effectifs et de moyens logistiques. Elles devrait atteindre les 80% de ses effectifs engagés en mars prochain. En ce qui concerne le procès de la CPI contre le président soudanais Omar el-Bechir, l'UA a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de suspendre l'accusation contre le président, qui, selon l'organisation panafricaine, ne fera qu'aggraver la situation dans la province occidentale du Soudan.

SOMALIE
Le nouveau président somalien, l'islamiste modéré cheikh Sharif Cheikh Ahmed, élu samedi par le Parlement somalien, participe au sommet. Les défis à relever pour ce jeune président de 45 ans sont nombreux, dont la lutte entre les milices chebab et les institutions de transition. La situation de sécurité dans le pays demeure encore précaire, surtout après le retrait des troupes éthiopiennes en janvier 2009, laissant un vide des forces de sécurité dans ce pays de la Corne de l'Afrique. le récent attentat à la voiture piégée contre la Force africaine de paix en Somalie ( AMISOM), témoigne du climat de violence qui perdure depuis plus de deux décennies dans ce pays. Toutefois, des lueurs d'espoir apparaissent dans la perspective de la mise en place probable d'une opération onusienne pour prendre la relève de l'AMISOM, et dans l'engagement concret d'Etats comme l'Ouganda, le Burundi, le Nigéria, l'Algérie et l'Egypte envers l'AMISOM, à travers des contributions et des soutiens logistiques. Depuis la chute de Siad Barre en 1991, il n'y a plus de véritable gouvernement central dans ce pays de la corne de l'Afrique.

ZIMBABWE
Vendredi, le leader de l'opposition Morgan Tsvangirai a accepté d'être le Premier ministre d'un gouvernement d'union nationale, mettant fin à l'enlisement politique dû à la répartition de portefeuille. L'UA a demandé la levée des sanctions imposées par l'Europe et les Etats-Unis pour que la situation humanitaire soit améliorée. Selon M. Ping, "tout le monde aujourd'hui devrait aider le Zimbabwe à reconstruire son économie parce qu'un accord a été conclu". La paralysie politique a entraîné de graves conséquences économiques et sanitaires dans le pays, qui se traduisent par une inflation estimée à des millions de pour cent et une épidémie de choléra ayant fait de nombreux morts.

MAURITANIE ET GUINEE
La Mauritanie et la Guinée seront absentes de ce sommet de l'UA. Mohamed Ould Abdel Aziz et Moussa Dadis Camara, respectivement à la tête des deux pays après des coups d'Etat, ont été écartés du sommet de l'union. Leurs sièges resteront vacants "aussi longtemps que l'ordre constitutionnel ne sera pas rétabli dans ces pays", a déclaré le président du Conseil exécutif de l'UA, Bernard Membe. Si l'on note un notable assouplissement de l'UA vis-à-vis de la Guinée, suite aux engagements de la junte au pouvoir d'organiser des élections avant fin 2009, la position demeure inflexible sur la Mauritanie. Le 23 décembre dernier, les putschistes dirigés par le capitaine Moussa Dadis Camara ont pris le pouvoir quelques heures après l'annonce du décès, à 74 ans, du président guinéen Lansana Conté. En Mauritanie, le premier président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été renversé le 6 août dernier par un coup d'Etat sans effusion de sang mené par le chef de la Garde présidentielle, Mohamed Ould Abdel Aziz.

MADAGASCAR
L'UA A lancé une mise en garde contre la tentative de coup d'Etat de l'opposition malgache, soulignant que "tout changement de pouvoir anticonstitutionnel sera condamné". L'avertissement intervient à la suite de la déclaration samedi dernier du chef de l'opposition malgache, Andry Rajoelina, maire de la capitale Antananarivo, qui a annoncé avoir pris en charge les affaires du pays. "Il est totalement interdit de prendre le pouvoir par des moyens non constitutionnels", a souligné M. Ping, appelant le peuple malgache à rester calme et continuer à dialoguer pour résoudre ses problèmes par la négociation. C'est au Premier ministre malgache, Charles Rabemananjara, que revient le rôle de représenter le pays au 12e Sommet de l'UA.

NEPAD
L'UA plaide pour l'incération du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) dans les structures de la Commission de l'Union africaine (UA). L'intégration du NEPAD en tant qu'institution dans les structures de la commission devrait accélérer la quête de l'Afrique d'un front uni sur les questions globales, notamment la crise financière actuelle, selon le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Pourtant, le secrétariat du NEPAD est confronté à une crise financière suite à l'absence de contributions directes des pays africains. Le NEPAD, créé en 2000 avec son siège en Afrique du Sud, a pour objectif de défendre la bonne gouvernance en Afrique et aider à la promotion de la démocratie et la transparence.

 

Lundi 02 Février 2009

Acap/Xinhua


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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:39

    


30 janvier 2009 – Plus de 4.500 réfugiés originaires de République centrafricaine (RCA) sont récemment arrivés dans le sud-est du Tchad, fuyant les attaques de groupes rebelles et par crainte de nouveaux combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la partie nord de leur pays, affirme vendredi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (
UNHCR).


Mercredi, une mission humanitaire conjointe des Nations Unies, soutenue par la force de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (
MINURCAT) et la force de l'Union européenne EUFOR, s'est rendue dans le village tchadien de Daha près de la frontière avec la RCA.


La plupart des nouveaux réfugiés sont des femmes et des enfants. Ils sont arrivés à Daha en deux vagues un premier groupe d'environ 200 fonctionnaires locaux qui ont quitté apeurés leurs villages avec l'arrivée des forces rebelles dans la région de Ngarba fin décembre. Le second groupe de plus de 4.000 personnes a fui les 16 et 17 janvier dernier par crainte de violences imminentes entre les forces gouvernementales centrafricaines et les rebelles. Les réfugiés ont affirmé que les rebelles contrôlent toujours la zone, ce qui la rend dangereuse pour un éventuel retour.


Selon le HCR, les nouveaux arrivants, principalement des fermiers, sont originaires d'une vingtaine de villages situés dans le nord de RCA près de la frontière tchadienne. Ils semblaient en bonne santé. Douze bébés réfugiés sont nés ces deux dernières semaines à Daha. Les réfugiés, qui sont arrivés sans rien, ont désespérément besoin de nourriture et d'une aide humanitaire. Toutes les réserves du centre local de santé ont été vidées et il n'y a plus de nourriture au marché. Les habitants de Daha, au nombre d'environ 4.000, ont partagé un peu de nourriture et d'eau. Les réfugiés se sont installés sous les arbres et ils dorment en plein air.


Le HCR a déclaré qu'il fournirait une aide d'urgence aux réfugiés comprenant des bâches en plastique et d'autres articles humanitaires de base dès que possible. Le principal défi consiste avant tout à se rendre auprès des réfugiés dans une région à ce point isolée. Mercredi, le trajet a duré trois heures à bord de l'hélicoptère de la MINURCAT depuis la base principale du HCR à Abéché, dans l'est du Tchad. Dès que la saison des pluies commencera en mai, les routes deviendront impraticables et les réfugiés seront inaccessibles.


Un autre développement préoccupant concerne la détérioration de la situation sécuritaire à Abéché ces deux dernières semaines. Le HCR et d'autres agences des Nations Unies basées sur place ont subi plusieurs attaques menées par de petits groupes de bandits armés. Il y a eu trois attaques contre des maisons abritant des employés du HCR et trois autres contre l'enceinte du HCR.

Dans l'est du Tchad, le HCR fournit une assistance à quelque 250.000 réfugiés soudanais originaires du Darfour dans 12 camps de réfugiés. Dans le sud, il y a cinq camps du HCR hébergeant 56.000 réfugiés originaires de République centrafricaine.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:25


Libreville, 29 janvier (GABONEWS) – Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a été désigné ce jeudi à Libreville, pour conduire le Comité de pilotage du programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) en République centrafricaine par la classe politique de ce pays lors de la quatrième réunion du Comité de suivi des accords de paix inter centrafricain, tenue dans la capitale gabonaise.



Le poste de vice président revient aux mouvements politico-militaires, la deuxième vice présidence au gouvernement centrafricain.

Selon le communiqué final des travaux de Libreville, le Comité s'est réjouit de l'adoption des termes de référence, précédant la mise en place du Comité de pilotage tel que voulues par les conclusions de la troisième réunion du 20 novembre 2008 dans la capitale gabonaise.

Les participants ont adopté les grandes étapes du programme DDR qui leur ont été soumises et ont désigné le PNUD pour l'exécution dudit programme pour le compte du Comité de pilotage.

La mise en place de ce programme a été qualifiée par les participants d'urgente pour un retour « total » à la paix dans ce pays.

Selon le calendrier, le lancement officiel des opérations du DDR est prévu en mai prochain, précédé d'une adoption du plan de désarmement et démobilisation.

Ce déploiement du DDR est l'une des recommandations prises lors du dialogue politique inclusif (DDI) tenu du 5 au 20 décembre 2008 à Bangui.


De l’avis du Ministre gabonais Délégué aux Affaires Etrangères, Nöel Nelson Messone qui prenait part aux travaux a déclaré que dans le cadre du désarmement, il fallait « gérer d’une part les attentes des populations en particulier et des groupes démobilisés, désarmés », ajoutant « la prise en compte des mesures de contrôle, de discipline des combattants et l’épineuse question de leur réinsertion; ce qui nécessite la collecte de données fiables sur les armes et les combattants; d’autant que la réinsertion , sans oublier la démobilisation et le désarmement, est la clé de voûte du DDR ».


Pour le Ministre, « l’expérience nous montre malheureusement que les questions de réinsertion ne sont pas bien prises en compte et bien structurées, les combattants retournent vers la violence, enfin, un élément qui a son importance, la réhabilitation des victimes, femmes et enfants enrôlés est un détail non négligeable ».

La rencontre de Libreville a été marquée par la participation de deux mouvements rebelles dont l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth et l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) conduite par Djarnib Gribaye.

De même y prenaient part les représentants de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne (UE), de l'ONU, de la CEN-SAD et de l'OIF ainsi que Cyriaque Gonda, ministre centrafricain.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:11

Libreville, 30 janvier (GABONEWS) – La Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC) qui a enregistrée, ce vendredi à Libreville, la présence de 5 présidents sur les 6 que compte l’institution et d’un chef de gouvernement a accordé une « assistance financière de 8 milliards de Francs CFA pour aider la réalisation des opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) en République centrafricaine (RCA) ».

                        


Selon le rapport final de cette réunion extraordinaire de la CEMAC qui s’est tenue dans la capitale gabonaise, les chefs d’Etats ont décidé de « répartir cette aide entre les Etats membres de la BEAC, à raison d’un milliard par Etat et trois milliards de la BEAC ».

Elle aidera selon eux, à mettre en œuvre « les opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion en RCA, en vue de la consolidation de la paix et des résultats de récent Dialogue Inclusif dans ce pays ».

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a été désigné jeudi 29 janvier 2009 à Libreville, lors de la quatrième réunion du Comité de suivi des accords de paix inter centrafricain par la classe politique de ce pays pour conduire le Comité de pilotage de ces opérations.

Les postes de premier et deuxième vices présidents avaient été, quant à eux, remis respectivement aux mouvements politico-militaires et au gouvernement centrafricain.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 20:07

Bangui, 30 jan. (Acap)- Le Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a quitté Bangui, jeudi 29 janvier en fin de soirée pour se rendre à Addis Abeba, en Ethiopie, où il doit représenter son pays à la 12ème session ordinaire du sommet de l’Union Africaine.


M. Touadéra, qui conduit une délégation de 8 membres comprenant notamment la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Francophonie, Mme Ambroisine Kpongo, et le Coordonnateur du comité national de suivi de la Conférence international de la Région des Grands Lacs (CIRGL), Honoré Nzessiwé, devrait arriver dans la capitale éthiopienne, vendredi 30 janvier en milieu de soirée.

Le chef du gouvernement centrafricain devrait également prendre part au sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la CIRGL sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, au cours duquel il devrait présenter un exposé sur le Dialogue Politique Inclusif (DPI) organisé à Bangui, du 8 au 20 décembre 2008.

Cette première sortie à l'étranger du Premier ministre centrafricain, depuis sa reconduction le 18 janvier dernier, devrait prendre fin le 6 février prochain.
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:52



Bangui, 30 jan (ACAP) - Le Président de la République François Bozizié, a dissout jeudi le Comité de suivi des Actes du Dialogue National (CSADN) mis en place en 2004, au terme d'un décret rendu public jeudi 29 janvier 2009 à la Radio nationale.


Selon le décret, le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National est dissout et son budget transféré au Comité de suivi des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI).

Recommandé par le DPI tenu à Bangui du 8 au 20 décembre 2008, le Comité de suivi du DPI devrait être composé des représentants des entitées présentes à ce forum et ceux de l'ONU, de l'UE, de l'OIF, de l'UA, de la CEEAC, de la CENSAD et du comité ad hoc dans l'espace CEMAC sur les questions centrafricaines représenté par son président, le Chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba.

Ce comité aura pour mission de veiller à la mise en oeuvre effective des recommandations du DPI jusqu'aux élections générales de 2010, date à laquelle mission devrait prendre fin.

Rappelons que le comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN) avait été mis en place après ces assises organisées juste après la prise du pouvoir par le général François Bozizé le 15 mars 2003 pour réconcilier le peuple centrafricain avec lui-même.

Sa mission était de veiller à l'application des recommandations de ce forum qui avait réuni 350 personnes venues de toutes les couches sociales, du 9 septembre au 27 octobre 2003 au Palais de l'Assemblée nationale à Bangui.
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