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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 12:50

Bangui, 2 mars (ACAP)- Les soutenances de thèses de doctorat en médecin de 23 ème et 24 ème promotion ont démarré lundi 02 mars 2009 à l’université de Bangui, en présence de vingt quatre membres du jury dont huit venus d’autres universités d'Afrique Centrale et de France.

 Pour ces deux promotions, 39 étudiants, dont 8 femmes de la République Centrafricaine et du Cameroun, présenteront durant deux jours les résultats de travaux de recherches qu’ils ont menés sur différents thèmes allant des aspects actuels du paludisme au complexe pédiatrique de Bangui à l’évaluation de l’efficacité des antirétroviraux, à la cirrhose du foie ou aux cancers colorectaux, en passant par les complications des avortements clandestins et la prévalence des troubles psychiatrique en milieu carcéral.

Parmi les premiers impétrants à faire face au jury, lundi dans la matinée, il convient de signaler M. Edgar Djimbélé Béradjé qui a présenté les résultats d’une étude consacrée à une affection peu connue appelée « gangrène de fournier », qui attaque les organes génitaux masculins.

Interrogé par l’ACAP à l’issue de son face-à-face avec le jury, M. Djimbélé a indiqué avoir choisi ce thème en raison des risques de décès ou de troubles des rapports sexuels liés à cette maladie causée par les mauvaises conditions d’hygiène et de nutrition ou par la baisse de l’immunité due au vih/sida.

Selon le professeur Nestor Mamadou Nali, ce travail a été très intéressant, du moment où l’étudiant travaille sur une maladie qui est peu connue par les patients, voire par certains praticiens.

«Les femmes peuvent contacter cette maladie, mais pour le moment le cas a été constaté seulement sur les hommes et quelques enfants au niveau de l’hôpital de l’Amitié et du complexe pédiatrique de Bangui », a déclaré le Professeur Nali.

Il s’est réjoui du déroulement de ces soutenances et a félicité les étudiants et leurs directeurs de thèse pour la qualité du travail fourni.

La session de soutenance de thèses entamée ce 2 mars devrait porter à 395 le nombre de médecins formés par la Faculté des sciences de la santé (FACSS) de l’université de Bangui depuis sa création en 1981.

 

Lundi 02 Mars 2009

Nina Gbagbo/ACAP

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 09:58

Centrafrique, Deux mois seulement après la tenue des travaux du dialogue politique inclusif ayant rassemblé leaders politiques, chefs rebelles et représentants de la société civile à Bangui, capitale centrafricaine, du 8 au 20 décembre 2008, le régime du président François Bozizé est confronté à de nouvelles manœuvres de déstabilisation de l'opposition armée


 

 

Dans la nuit du 12 au 13 février, les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), un groupe armé actif dans le nord-ouest de la République centrafricaine (RCA), avait mené un raid contre une ville de cette région, Bossembelé, à 160 km de Bangui.

Le 20 février, c'était au tour du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) du général Abdoulaye Miskine de mener une incursion dans la ville de Batangafo, à 500 km au nord de la capitale, contre une position des Forces armées centrafricaines ( FACA), une attaque qui a provoqué des déplacements de populations et pillages.

Cinq jours plus tôt, ce mouvement avait publié avec un autre groupe armé, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) du capitaine Abakar Sabone, un communiqué conjoint, annonçant leur intention de reprendre les armes contre le pouvoir de Bangui, suite au refus du président Bozizé d'appliquer les accords de paix conclus avec ses adversaires et les recommandations du dialogue politique inclusif.

"Devant le refus du général Bozizé de respecter les différents accords signés, les résolutions adoptées à Bangui au mois de décembre, le FDPC et le MLCJ, se trouvent désormais devant une situation qui ne laisse d'autres choix que de reprendre la lutte armée", mentionnait le communiqué des deux organisations rebelles.

"Depuis la signature des accords, poursuivait le texte, le MLCJ n'a jamais bénéficié des Primes générales d'alimentation (PGA) aux soldats, alors que l'APRD et l'UFDR en ont bénéficié. Le MLCJ ne se reconnaît pas dans la nomination de Jean-Jacques Démafouth au poste de vice-président du comité de pilotage de DDR, décidée à Libreville sans notre avis".

L'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) sont des mouvements rebelles.

Forum sur la paix et la réconciliation nationale, le dialogue politique inclusif initié par le chef de l'Etat centrafricain, avec le soutien des Nations Unies, visait à panser les plaies des crises à répétition qui minent l'évolution de la RCA, en vue de la reconstruction du pays, l'un des plus pauvres de la planète, dont le gouvernement peine à payer les salaires des fonctionnaires.

Coordonnée par l'ancien président burundais Pierre Buyoya et parrainée par le chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, il avait été marqué par le retour en RCA de l'ancien président Ange- Félix Patassé, en exil au Togo, ainsi que des chefs rebelles Abdoulaye Miskine, Jean-Jacques Démafouth et Abakar Sabone, également en exil.

Parmi ses recommandations, cette rencontre avait décidé la formation d'un gouvernement d'union nationale. Mais celui communiqué le 20 janvier par François Bozizé a provoqué des grincements de dents au sein de la classe politique centrafricaine, dont certains acteurs comme l'ancien Premier ministre Martin Ziguelé ont accusé le chef de l'Etat d'avoir privilégié sa propre famille politique.

Pour justifier leur attaque, les rebelles de la CPJP avaient également réclamé "l'application stricte et pleine des recommandations adoptées par tous" au terme du dialogue politique inclusif.

"Le pouvoir politique centrafricain fait face à des contraintes qui s'exercent sur lui à l'intérieur même de ce qu'on appelle la boîte noire et qui rendent difficile l'adoption automatique des résolutions issues du dialogue politique inclusif", a affirmé à Xinhua le Pr Joseph Vincent Ntuda Ebodé, géostratège et chef du Centre de recherche et d'études politiques et stratégiques de l'Université de Yaoundé II, au Cameroun, pays voisin de la RCA.

"Lorsqu'il lit les déclarations des rebelles qui viennent d'attaquer à deux reprises certaines localités du pays, il est indiqué que le pouvoir n'aurait pas respecté les engagements pris lors du dialogue. Mais, une autre lecture est aussi possible: c'est de considérer qu ces groupes armés veulent faire pression sur le pouvoir à un moment où celui-ci se prépare à prendre des décisions", a-t-il ajouté.

En clair, a-t-il précisé, l'objectif des rebelles centrafricains est de "montrer aux autorités de Bangui que la paix est impossible si ces groupes, dans la nouvelle répartition des compétences politiques, n'étaient pas suffisamment pris en compte. Il s'agit donc d'une sorte d'appel de pied, des interpellations au pouvoir en place".

Annonçant l'attaque du 20 février des rebelles du FDPC, le ministre de la Défense, Jean Francis Bozizé, avait en effet souligné que "ces agissements qui viennent encore compromettre tout effort de relance économique sont révélateurs d'une volonté affichée de perturber durablement le processus de paix engagé".

En février 2007, ce mouvement avait signé avec le gouvernement un accord de paix, mais il avait refusé de signer l'accord global de paix de juin 2008 conclu à Libreville au Gabon par le pouvoir et plusieurs groupes armés. Il n'a pas non plus participé au dialogue politique inclusif. En novembre, il avait mené une attaque contre Kabo, ville voisine de Batangafo, qui avait fait 11 morts.

A la tête d'un pays aux caisses vides, dont tous les espoirs reposent sur les financements promis par les bailleurs de fonds à l'issue de l'atteinte attendue du point de l'initiative PPTE (pays pauvres très endettés) de la Banque mondiale, François Bozizé, au pouvoir depuis mars 2003 à la faveur d'un coup d'Etat contre Ange- Félix Patassé, a-t-il vraiment les coudées franches?

Selon Ntuda Ebodé, "la Centrafrique, à la différence des autres pays de la sous-région qui vivent des moments difficiles, présente cette originalité que c'est le seul pays où l'Etat est vraiment dans l'incapacité d'entretenir sa propre fonction publique (...) Et cela pose donc tout naturellement le problème de la capacité de l'Etat centrafricain à honorer les engagements pris vis-à-vis des forces physiques et militaro-politiques".



Source:  
Xinhuanet 01/03/2009.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans La Une
27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 23:32

Bangui, 27 fev. (ACAP)- Le ministre centrafricain de la décentralisation et de l’administration du territoire, M. Elie Ouéfio, a tenu, vendredi 27 février 2009, à l’Hôtel de ville de Bangui, une séance de travail avec deux cent cinq (205) chefs de quartier et de groupe des huit arrondissements de la capitale centrafricaine.


 


L’objectif de cette rencontre, a indiqué M. Ouéfio, est de mettre en place une stratégie pour la sécurité de la ville de Bangui et de l’arrière pays ainsi que la résolution de certaines difficultés rencontrés par les chefs de quartier dans l’exercice de leur fonction.

« Les chefs de quartier constituent la fondation de la République Centrafricaine », a déclaré le ministre, qui a déploré que la suppression de l’impôt de capitation ait entraîné deux conséquences préjudiciables, à savoir l’absence de contrôle des populations de leur localité en terme d’immigration et d’émigration.

Il a indiqué qu’il fera de son mieux pour doter chaque chef de quartier de moyens de communication, en vue d’alerter les forces armées ou son département en cas de besoin car, a-t-il précisé, les chefs représentent l’œil du gouvernement dans leurs localités respectives.

Pour Mme Yassepou, elle a félicité le membre du gouvernement pour ce geste qu’il a fait depuis son accession à la tête de ce département, en commençant sa mission par la visite de la mairie de Bangui, et aujourd’hui avec les chefs de quartier, démontrant ainsi son engagement et sa volonté d’œuvrer avec la municipalité.

Le chef du 2ème arrondissement, M. Jean baptiste Grémboutou, a pour sa part demandé au membre du gouvernement de multiplier ce genre de rencontres afin de leur permettre d’exposer les difficultés de leur service et de favoriser leur implication dans le processus de désarment et bien d’autres décisions.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 15:31

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) du général André Kolingba semble dans une zone de turbulence qui ne dit pas son nom.

 



La dernière suspension du secrétaire général de cette formation par le Président fondateur de cette formation politique n’est réellement que le bout de d’iceberg. Le Rassemblement Démocratique Centrafricain traîne un malaise latent dont il n’arrive pas à se débarrasser.

Un limogeage qui a surpris
Depuis les dernières élections présidentielles et législatives de 2005, le Rassemblement Démocratique Centrafricain est bien mal en point. Au sortir des élections, le secrétaire général, M. Daniel Langandi, qui avait conduit le parti aux élections avec les moyens de bord, avait été évincé pour les raisons qui demeurent jusque-là très obscures. En sourdine, on murmure que M. Daniel Langandi aurait trahi le parti. Il s’en défend farouchement et jure qu’il n’a été que la victime des faiseurs de rois au sein du Rassemblement Démocratique Centrafricain. Quand M. Daniel Langandi avait été nommé au Secrétariat général du RDC, le parti commençait à relever la tête avec des meetings dans les différents arrondissements de Bangui et certaines villes périphériques. Il avait l’ambitieux programme de ressusciter les cellules, les sous-fédérations et fédérations du Rassemblement Démocratique Centrafricain. Le choix de M. Daniel Langandi, très judicieux sur le plan politique et stratégique, avait remis du baume au cœur de militants encore timorés par les événements malheureux des deux dernières années avant l’insurrection populaire du 15 mars 2003. Après le 28 mais 2001, le Rassemblement Démocratique Centrafricain a failli piquer du nez. Il n’a été maintenu en vie que grâce au courage, à la témérité et à la perspicacité de M. Louis Pierre Gamba, vice-président du parti qui, ostensiblement, osait braver le régime de Patassé.

Des négociations laborieuses qui n’ont pas abouti
L’éviction inattendue du Secrétaire général de ce parti après les élections de 2005 a quelque peu semé la trouble dans l’esprit des militants. Le désarroi des militant a été confirmé par le choix inattendu de M. Pascal Koyamené, pourtant un militant dont on ne peut douter des élections. Mais entre les deux tours des présidentielles de 2005, la Rassemblement Démocratique Centrafricain était à la croisée des chemins. Avec le score obtenu par le candidat du RDC, André Kolingba, ce parti devait en principe jouer à l’arbitre. Le camp présidentiel a entamé des négociations avec les cadres du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), mais les responsables du parti n’ont pas voulu offrir leur allégeance sur un plateau. Les discussions ont été très serrées, difficiles et parfois houleuses. Le camp présidentiel n’ayant pas voulu adhérer aux exigences du RDC, le candidat malheureux André Kolingba n’a voulu donner des consignes de vote à ses partisans. Mais cette attitude n’a pas plu à certains cadres et militants qui ont pris position pour un vote en faveur du candidat François Bozizé.

Ce clivage a été durement ressenti au sein du Rassemblement Démocratique Centrafricain et l’a également affaibli.

L’indépendance de M. Koyamene l’a emporté
La nomination de M. Pascal Koyamene a été diversement interprétée par les militants, qui y ont vu les manœuvres souterraines des coupeurs de tête et de faiseurs de rois au sein du Rassemblement Démocratique Centrafricain. Cette désignation, pour le moins inattendue, a été interprétée comme un revirement tribaliste à la tête du parti. Le nouveau Secrétaire général avait une mission très difficile à accomplir.

Il lui faillait œuvrer pour l’unité du parti et engager des négociations avec les brebis galeuses. Sur ce plan, aucune initiative n’a été prise et la réconciliation est restée sur le bord du pavé. La redynamisation des structures du parti, entretenu à l’époque par M. Daniel Langandi n’a pas été poursuivie. Le nouveau secrétaire général a beaucoup plus été absorbé par la participation du RDC aux différentes réunions de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN). Ce regroupement a milité dur pour la tenue du dialogue politique inclusif, qui s’est concrétisée du 8 au 20 décembre 2008. Mais l’ UFVN n’a pas su avec dextérité capitaliser les acquis d’un forum pour lequel elle a déployé beaucoup d’énergie. Le Secrétaire général du RDC, porte-parole de l’UFVN s’est présenté comme partisan des solutions carrées; ce qui n’a pas du tout plu à la base et dans la haute hiérarchie du Rassemblement Démocratique Centrafricain. Les cadres du parti voulaient un assouplissement des positions pour que le RDC ne soit pas indexé comme partisan de la ligne dure. Malgré, semble-t-il, les multiples rappels à l’ordre du président fondateur du RDC, M. Pascal Koyamené avait sa propre logique, qui n’était certainement pas partagée par de nombreux cadres qui nourrissaient l’ambition d’être aux avants postes après le dialogue politique inclusif. Les positions tranchées de l’UFVN leur ont fait manquer une occasion en or : en cette occasion, le bouc émissaire est tout désigné. Il s’agit du secrétaire général, M. Pascal Koyamene dont la tête a été mise a prix et qui a fini par être suspendu de toute activité au sein de l’Union des Forces Vives de la Nation pour être remplacé par M. Bindo. Ce nouveau choix, quoi qu’intérimaire n’a pas surpris outre mesure, quand on sait que le tombeau de M. Koyamene est celui-là même qui avait fait sa promotion. A une année des élections législatives et présidentielles, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) a tout intérêt à redresser la barre, s’il ne veut pas s’enfoncer encore un peu plus dans la profondeur.

 

Mardi 24 Février 2009

John Smith

 

 

Source leconfident

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 13:39

Bangui, 23 fév. (ACAP) - Le club Stade centrafricain (SCAF) a battu dimanche 22 février 2009 à Bangui, la formation équato-guinéenne, Akonangui 1- 0, en match aller comptant pour les préliminaires de la ligue d’Afrique des champions de football.


 

 

L’unique but a été marqué à la 21ème minute dans une rencontre dominée de bout en bout par l’équipe championne de Centrafrique avec de multiples occasions de but qu’elle n’a malheureusement pas pu concrétiser.

Le match retour est prévu le 8 mars prochain à Bata, en Guinée Equatoriale.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Sports
24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 13:17

 Discours d’ouverture des travaux du Conseil Politique National- Bangui, les 20 et 21 Février 2009


 

 

Camarades Conseillers Politique Nationaux

Camarades Vices Présidents du Parti

Camarades  Membres du Bureau Politique,

Camarades militantes et militants,

Chers invités,

Mesdames et Messieurs,

 

 Au nom du Bureau Politique, je voudrais tout d’abord vous saluer et vous souhaiter la bienvenue dans cette salle qui abrite les travaux du Conseil Politique National de notre Parti, tout en vous félicitant pour votre participation massive qui, sans nul doute, nous permettra d’affermir notre base politique et de préparer plus rationnellement et plus sereinement qu’en 2005, les échéances à venir.

 

C’est  donc  un  plaisir et un honneur  pour  moi  de  m’adresser à vous,  pour   ouvrir les travaux de notre premier Conseil  Politique National depuis notre 3ème Congrès, celui  de la refondation, de l’ouverture et de la réconciliation.

 

 

Camarades,

 

Point n’est besoin de rappeler aux fervents militants que vous êtes, que le  Conseil  Politique  National  est, selon les dispositions de l’article 25 de nos statuts, l’organe   de   décision le  plus   élevé du   Parti, dans l’intervalle des congrès. Son   ordre   du  jour  est préalablement fixé par le Bureau Politique, et il examine, suite au rapport de ce même Bureau Politique,  les grandes questions nationales, et fixe les orientations politiques à suivre aussi bien par le Bureau Politique que l’ensemble du Parti jusqu’au prochain Congrès.

 

Il est vrai que selon les dispositions de l’article 25 déjà cité, le Conseil Politique National se réunit une fois par semestre en session ordinaire sur convocation du Président du Parti. Il est également prévu qu’il peut se réunir en session extraordinaire  à la demande du Président du Parti ou des 2/3 de ses membres.

 

Si depuis juin 2007, la première session du  CPN n’a pu être convoquée, cela est dû à diverses raisons dont la principale était notre mobilisation pour la restructuration de nos organes sur le terrain et les travaux préparatoires du Dialogue Politique Inclusif. L’essentiel, je crois, est qu’aujourd’hui, nous soyons enfin tous réunis pour cette session du CPN

 

 

Camarades,

 

L’’ordre du jour des présents travaux portera sur les points suivants:

1-  Examen et adoption du Rapport moral, politique et financier du Bureau Politique ;

2-  Examen des propositions de critères de désignation des Candidats aux élections municipales et législatives ;

3-  Examen des Contentieux entre certains Conseillers Politiques Nationaux (CPN) et les fédérations ;

4-  Examen des différentes sanctions individuelles ;

5-  Fixation de la date du Congrès extraordinaire pour la désignation du candidat MLPC  aux élections présidentielles ;

6-  Recommandations et Résolutions du C.P.N ;

7-   Divers.

 

Camarades,

 

Permettez-moi, d’ores et déjà, de vous présenter la vision du Bureau Politique de la situation de notre pays, telle qu’elle se déroule sous nos yeux tous les jours.

 

1- D’abord sur  le plan Politique  

 

Au sortir du Dialogue Politique Inclusif  (DPI), il a été expressément recommandé au Président de la République de mettre en place un  gouvernement comprenant toutes  les entités parties prenantes au Dialogue Politique Inclusif, dont les principales missions, définies par ces mêmes assises, sont les suivantes:

1- Ramener la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire,

2- Travailler à la réconciliation véritable et définitive autre les centrafricains,

3- Prendre les mesures nécessaires au renforcement de la démocratie,

4- Favoriser le développement économique et social,

5- Mettre en œuvre toutes les recommandations du Dialogue Politique Inclusif.

 

Dès le lendemain du Dialogue Politique Inclusif, les lampions étant éteints et l’attention de la communauté internationale étant éloignée de notre pays, le Président BOZIZE a commencé à manipuler ces recommandations, pour les vider de leurs substances.

S’agissant de la question centrale du gouvernement de consensus, le Président BOZIZE a sorti de sa poche une nouvelle lecture de la Constitution de notre pays, qui restera gravée dans les annales de notre Histoire et selon laquelle le gouvernement centrafricain  ne comprend pas le Premier Ministre. Il trouvera quand même le moyen de « démissionner » son Premier ministre, comme exigé par  l’UFVN, le dimanche 18 janvier au soir pour le reconduire le lundi 19 janvier au matin. Ce même Gouvernement dont l’incapacité à  gérer notre pays est décriée aussi bien au niveau national qu’international a été entièrement reconduit, et même certains de ses membres promus.  Le Président BOZIZE reste Ministre de la Défense Nationale, puisque son fils n’est que Ministre délégué à la Présidence, ce qui consacre le statu quo en matière de violation des dispositions constitutionnelles sur le cumul des fonctions par le Président de la République, tant décrié lors du DPI. Nous espérons au moins que la prochaine session de l’Assemblée nationale mettra enfin en place la Haute Cour de Justice pour nous permettre de la saisir sur cette question, et sur d’autres.

 

Chers Camarades,

 

Pourquoi le Président de la République a-t-il refusé de mettre en place un gouvernement de consensus, et a  préféré mettre en place un gouvernement majoritairement composé de ses partisans ? La réponse est très simple : elle est que le Président de la République a mis en place ce gouvernement de parents et de copains dans le dessein de s’assurer le contrôle du processus électoral.

Pendant nos travaux, nous devons  réfléchir très sérieusement à cette question  et y trouver les voies et moyens démocratiques d’empêcher ces velléités de passage en force qui se dessinent, car nous sommes tous d’accord que 2010 ne doit pas être 2005. A bon entendeur salut !

 

Le Dialogue Politique Inclusif a également prévu d’autres dispositifs, pour que ses recommandations soient appliquées, afin de garantir un retour à une paix durable dans notre pays. Ces dispositifs sont les suivants :

- Le Comité de Suivi du Dialogue Politique Inclusif, qui vient d’être mis en place. L’UFVN, et à travers elle le MLPC, y est représenté par notre frère Koyaméné du RDC comme Vice-président, et trois autres représentants de l’UFVN. Il reviendra à ce Comité de Suivi qui travaillera sous le Haut Parrainage de son Excellence le Président Omar Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise et Haut Médiateur de l’Espace CEMAC pour la crise centrafricaine, aux côtés des représentants de la communauté internationale et des entités parties prenantes au Dialogue Politique Inclusif, de veiller à l’application intégrale et impartiale de toutes les recommandations.

-  Le comité ad hoc chargé de la relecture du code électoral dont nous attendons la mise en place. Le code électoral actuel, faut-il le rappeler, a été mille fois remanié par ordonnances, y compris en pleine période électorale, et par le candidat BOZIZE lui-même. Elle est donc partiale, recèle plein d’incohérences et d’insuffisances. Le Bureau Politique a déjà effectué en interne une relecture complète du Code électoral et versera ses conclusions aux débats de ce Comité lorsqu’il sera mis en place.

- La Commission Electorale Indépendante à la quelle nous tenons particulièrement, et dont nous attendons également la mise en place. Point n’est besoin de vous rappeler ici le rôle néfaste qu’ont joué certains acteurs lors des derniers scrutins au sein de la Commission Electorale Mixte Indépendante, la fameuse CEMI et ses démembrements locaux de triste réputation. La Commission Electorale Indépendante à créer devra s’approprier l’ensemble du processus électoral sans ingérence aucune ni de l’administration territoriale, civile ni militaire. Elle devra être autonome et mettra en place toute l’ingénierie électorale : les listes électorales doivent être refaites et auditées, de nouvelles cartes électorales mises en place, les pièces d’identification des électeurs doivent être précisées et distribuées à tous et à toutes, et partout sur le territoire national sans discrimination ni manipulations, et tout les logiciels informatiques contradictoirement audités par le parties prenantes aux élections et les bailleurs de fonds.

Les élections étant toujours à la source de l’instabilité dans nos Etats, nous en appelons aux bailleurs de fonds pour que les efforts consentis par leurs pays et organisations ne servent pas à cautionner des simulacres d’élections et des véritables voies de fait.

C’est également le lieu de demander à ces présentes assises de prendre les dispositions nécessaires pour mobiliser toutes les structures du Parti (cellules, sections, sous-fédérations et fédérations), aussi bien en RCA qu’à l’étranger, pour s’assurer que tous nos militants s’inscrivent effectivement sur les listes électorales dont il faut s’assurer de l’existence effective et de sa bonne tenue auprès des chefs de quartier et de village. Tous faits incongrus doivent nous être immédiatement signalés.

Il faut noter pour le souligner que le DPI a recommandé l’organisation des élections municipales en 2010, comme pour les législatives et les présidentielles. Cela suppose le vote et la promulgation d’une Loi organique sur les collectivités territoriales et l’adoption des textes réglementaires subséquents. Il importe que le Conseil Politique National réfléchisse dès à présent à la constitution de nos listes de candidats pour les municipales, par commune dans tout le pays.

 

Camarades,

 

Nous avons dit que l’objectif principal du DPI est de ramener une paix durable dans notre pays et de garantir les conditions de sa pérennité. C’est pourquoi nous remercions les pays de la CEMAC et de la BEAC  qui ont récemment  décidé d’octroyer une aide de 8 milliards de francs Cfa pour le programme Démobilisation-Désarment et Réinsertion (DDR). Nous saluons également la promesse de l’Union Européenne d’y consacrer 4 millions d’euros. Nous appelons d’autres donateurs à soutenir ce processus car il y va de la survie de la RCA en tant qu’Etat digne de ce nom, et il s’agit pour nos populations de l’arrière-pays, laissés pour compte par un Etat défaillant et  victimes de violences intolérables , de rentrer dans leurs villages et de reprendre goût à la vie.

Le MLPC invite la communauté internationale à prendre toutes les dispositions nécessaires pour bien sécuriser les différentes aides financières et matérielles destinées au DDR sous leur propre garde, car la prédation est une seconde nature dans ce pays. Nous apprenons par-ci par -là que des appétits commencent à s’aiguiser, notamment au sein de personnalités sans scrupules – et qui sont d’ailleurs toujours les mêmes - qui tentent déjà de poignarder une deuxième fois nos populations sinistrées en montant des scenarii pour détourner les financements du DDR à leurs fins personnelles et politiques. La vigilance de tous les instants s’impose, car les bourreaux de ce peuple ne veulent ni de la transparence ni de la démocratie, comme en témoignent certains faits importants :

- Notre pays a reçu des dons et subventions des pays étrangers, de personnalités étrangères ainsi que des décaissements de fonds publics pour organiser le DPI. A ce jour, aucune clôture de comptes n’a été faite avec audit et certification d’experts indépendants, pour prouver la bonne utilisation de ces concours qui ont été mobilisés au nom du peuple centrafricain.

- Malgré les proclamations démocratiques du pouvoir et malgré les dispositions de l’ordonnance N°05.007 du 2 juin 2005 en son article 3 qui nous garantit le libre exercice de nos activités politiques, nos militantes et militants et moi-même lors de ma dernière tournée dans le pays, vivons les pires tracasseries et avec ma délégation de retour de Dédé-Mokouba, j’ai même reçu des menaces de mort de la part d’une autorité militaire. J’ai saisi le Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation par une lettre de protestation datée du 4 février 2009, et dans réponse datée du 6 février 2009, il m’a assuré que des dispositions seront prises pour le rappel à l’ordre des autorités administratives et militaires concernées.

- depuis la sortie du DPI, alors que le Ministère de la Communication, de la Réconciliation Nationale et du Dialogue a été érigé en Ministère d’Etat, nous subissons quotidiennement des émission tendancieuses sur les ondes de notre Radio Nationale et en sango pour éviter les oreilles indiscrètes de la communauté internationale, et dont l’objectif premier est de faire le culte de la personnalité du Président de la République, mais surtout d’insulter à longueur de journée les responsables de  l’opposition démocratique,  avec une prédilection contre ceux du MLPC.  Nous aurions aimé connaître la position du Haut Conseil de la communication à cet effet, cet organisme qui n’a pas hésité à suspendre pour un mois un journal privé qui aurait insulté des députés.

Votre session devra nous donner les directives politiques à cet effet.

 

2- Ensuite sur le plan économique

 

Je ne le  répéterai jamais assez : l’économie de notre pays est malade, parce que volontairement mal gérée par nos dirigeants, en dépit de gros efforts consentis par la communauté internationale pour venir au secours de la République centrafricaine. Heureusement pour moi et malheureusement pour notre pays , je ne suis pas le seul à le dire,. Je vous invite à lire attentivement deux documents, qui ne sont pas produits par le MLPC ni par un parti politique d’opposition:

-        Le premier document est le communiqué conjoint du Groupement des Industriels Centrafricains (G.I.C.A) et de l’Union Nationale du Patronat Centrafricain, les deux organisations syndicales patronales centrafricaines. Sortant de leur réserve habituelle, les patrons centrafricains ont dressé un constat sans appel de la gouvernance économique de notre pays : prédation, harcèlement fiscal, corruption, abus de droit et d’autorité, insécurité juridique, etc., etc., et ont conclu en menaçant de fermer leurs entreprises si rien n’était fait.

- Le Rapport National sur le développement humain en R.C.A présenté par le P.N.U.D  conclut qu’en tout état de cause, la confiance est rompue entre les populations et le régime du Général François BOZIZE. Les derniers sondages exprimés dans ce Rapport font état de ce que 83, 4% de la population centrafricaine ne fait pas confiance au gouvernement pour lui venir en aide et de surcroit, elle le juge incapable de mener à bien des changements.

Tous les secteurs de l’économie, je dis bien tous les secteurs sont sinistrés et mal gérés :

-        l’agriculture de rente (coton, café, tabac) a disparu et plongé l’arrière-pays dans une économie de troc, une économie de survie, dans un paysage où toutes les infrastructures de base sont déliquescentes.

-        Le secteur forestier vient de plonger dans la crise, et le secteur des mines est le condensé de pratiques aussi bien de mauvaise gestion que de prédation volontaires, organisées et assumées, comme le hold-up récemment pratiqué sur les collecteurs de diamant. Les permis miniers centrafricains sont distribués à tour de bras à des personnages sulfureux, recherchés par la justice internationale pour des crimes financiers organisés en bande.

-        -L’eau et l’électricité, qui ont déjà disparu en province, et sont une denrée rares même à Bangui comme en témoignent les émeutes de Bimbo contre les coupures de courant depuis plus de trois mois.

-        Les prix des produits de première nécessité flambent comme bon leur semble.

Dans le domaine des finances publiques, après la rocambolesque et irresponsable dissolution de la douane, après les scandales financiers d’ailleurs non dénoués du type Unitec- Bénin, des corps de contrôle illégaux sont mis en place pour spolier les maigres ressources de l’Etat. Tels sont les cas de la SODIF, du CEMIFI, de la CEMIDO, etc.

Comme disent les centrafricains, c’est Dieu qui nous maintient en vie aujourd’hui, et non une quelconque politique économique.


3-  Sur le plan sécuritaire

Au sortir du DPI, nous avions tous pensé que la paix était entrain de revenir dans notre pays, mais force est de constater que, depuis janvier 2009, c'est-à-dire, moins de deux à trois semaines après  la clôture du DPI,  l’insécurité semble revenir au galop.


 

Ces bruits de bottes à Ndélé puis à Bossembélé, nous inquiètent.  Il revient au gouvernement dans son ensemble et au Président de la Républiques de tout faire pour que la paix revienne définitivement dans notre pays. Les centrafricaines et centrafricains souffrent beaucoup, aussi bien dans leurs propres pays où des centaines de milliers d’entre eux  sont obligés d’abandonner leurs villages pour vivre aussi bien en brousse, que dans un chapelet de camps de réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Soudan.


Il faut très rapidement créer les conditions de retour dans leurs foyers des déplacés et des réfugiés, condition première d’élections justes et représentatives de la volonté de l’ensemble du peuple centrafricain.

Le maintien de l’insécurité dans certaines régions semble être une stratégie du pouvoir pour maintenir loin du pays et  loin des urnes des populations réputées défavorables au Président BOZIZE.

Votre session doit bien prendre en compte cette stratégie inavouée du pouvoir et donner des directives pour la neutraliser sur le terrain.

 

4- Enfin sur le plan Social

 

Dans ce domaine aussi, il faut le répéter avec force, l’échec du régime est cuisant. Rappelez vous les discours du Président BOZIZE lorsqu’il était en rébellion : il disait ne pas pouvoir attendre les élections de 2005 parce que le pays était agonisant, et qu’il lui fallait vite prendre le pouvoir par les armes pour sauver le pays , relancer l’agriculture et l’élevage, sauver les secteurs miniers et forestiers, et naturellement assurer la régularité du paiement des salaires, bourses et pension.


 

Le constat aujourd’hui est sans appel : c’est l’échec sur toute la ligne. Les arrières de salaires de bourses et pension sont de plus en plus importants malgré les rabattements des salaires, et malgré les  aides financières  substantielles de la communauté internationale à l’Etat centrafricain.


La conséquence  de cette politique, c’est le chômage endémique des jeunes diplômés auxquels  on a fait miroiter une  intégration non- effective depuis plus d’un an.


La politique d’exclusion a également fait plusieurs victimes dans les rangs des fonctionnaires et Agents de l’Etat non membres de la bonne ethnie, et dans les rangs des militants du MLPC en particulier. Je donne pour exemple un article de  la presse privée  qui a rapporté au début de ce mois l’existence de 139 fonctionnaires et agents de l’Etat, cadres des douanes non utilisés parce qu’ils ne sont pas en odeur de sainteté.


Les bourses  d’études sont attribuées en fonction de l’appartenance ethnique et parfois en dehors de l’instance officielle chargée de l’attribution des bourses

Les mouvements des fonctionnaire et agents de l’Etat des différents départements ministériels, sont confectionnés ou censurés par des « comités » siégeant dans les quartiers et rassemblant des idéologues et théoriciens en herbe de la suprématie ethnique,  avant toute signature par les autorités habilitées.

 

Camarades Conseillers Politique Nationaux,

 

Devant cette situation catastrophique que ce régime impose à notre pays, que devons nous faire ? Devon nous rester les bras croisés ? Devons- nous nous  plier?


La réponse est non. Non ! Car les militantes et les militantes du MLPC, mouvement de libération, le Parti de la justice, de la  liberté et du travail, doivent être débout !


Nous devons être  débout, aux côtés de toues les forces vives de la nation et de toutes les forces de progrès, pour refuser l’autocratie, la fatalité, la médiocrité et la misère. Nous devons être debout pour la reconquête du pouvoir en 2010. Pour cela, cette session du CPN doit nous donner les orientations politiques nécessaires :


-

         Pour parachever rapidement la restructuration des cellules, des sections, de l’ensemble de nos organes sur l’ensemble du territoire national.


-

         Pour la  préparation des élections municipales prévus pour l’année 2009 et celles des législatives ainsi que la Présidentielle de 2010


-

La Victoire de demain se prépare aujourd’hui.

Oui, nous pouvons !


C’est sur ces mots que  je  déclare ouvert les travaux de la première session du CPN de notre mandat à la tête du Parti.


Victoire !

Victoire !

Victoire !                           

 

 

 

 

         Pour définir l’ensemble de la stratégie adéquate  
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 23:46

Bangui, 12 février (GABONEWS) - Né le 22 mai 1978 à Bangui, Sylvain Sélékon est aujourd’hui un des artistes émergents de la République Centrafricaine son pays d’origine. De la peinture à la photographie, ce 4ème fils d’une famille de sept enfants a commencé à s’intéresser à l’art dès son très jeune âge, précisément à huit ans.


A la maison comme dans la cour de l’école Notre Dame d’Afrique de Bangui où il a débuté ses études primaires, il fait déjà le dessin et la calligraphie sur le sol.

Progressivement, il s’améliore avec l’âge et l’expérience. Laquelle expérience est acquise grâce à sa participation à de multiples formations et stages de perfectionnement internationaux au pays comme à l’extérieur, notamment en Afrique et en Europe.


On citera entre autres le séminaire de formation et de perfectionnement sur les arts visuels de Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC) subventionné par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).


Mais déjà peu avant, Sylvain Sélékon a participé à l’exposition universelle à Hanovre en Allemagne avant de prendre part à l’exposition « le 3ème salon africain de la mode et de l’artisanat (SAMA) à Brazzaville au Congo, puis au 3ème Salon urbain de Douala (SUD) au Cameroun organisé par Doual’Art.

C’est dire que Sylvain Sélékon est un jeune artiste émergent au talent incontestable, car les qualités et les compétences sont là. Tous ces efforts ont été couronnés en 2003 par le Prix Jeune talent du Centre international de civilisation bantou (CICIBA) dans la section peinture.


Mais ce n’est pas tout, dans son pays d’origine la République Centrafricaine, ce jeune talent a bénéficié d’une réputation extraordinaire pour avoir réussi le logo du Dialogue Politique Inclusif (DPI), l’événement majeur de l’année 2008 en Centrafrique par son caractère réconciliateur.

Il s’agit d’un logo qui, dans le contexte du DPI, symbolise la réconciliation nationale entre les Centrafricains, le retour d’une paix durable et le regard vers un Centrafrique prospère.

En remportant le prix de ce logo, intrinsèquement symbolique et haut en couleur, Sylvain Sélékon remporte en quelque sorte le « prix de la paix » qui n’est rien d’autre qu’une qualité artistique.

JS/AR/CWNB/09

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:53

Centrafrique, Devant le refus du général Bozizé de respecter les accords de paix et les résolutions de la rencontre de Bangui, le FDPC et le MLCJ qui ont exprimé à maintes reprises leur volonté de mettre définitivement fin à la lutte armée se trouvent désormais devant une situation qui ne leur laisse d’autre choix que de reprendre la lutte armée.

 


              

Communiqué de presse conjoint

Le président du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) le général Abdoulaye Miskine et le Président du MLCJ Abakar Saboun ont tenu une réunion de travail ce jour 15 janvier 2008.

Les deux leaders de deux mouvements politico-militaires centrafricains ont étudié la situation interne du pays et les accords de paix signés avec le régime du Président François Bozizé.

Les deux parties ont constaté avec regret que le régime du général Bozizé n’a respecté aucun accord signé avec les politico-militaires.

Devant le refus du général Bozizé de respecter les accords de paix et les résolutions de la rencontre de Bangui, le FDPC et le MLCJ qui ont exprimé à maintes reprises leur volonté de mettre définitivement fin à la lutte armée se trouvent désormais devant une situation qui ne leur laisse d’autre choix que de reprendre la lutte armée.

En effet, non seulement le régime de Bozizé ne respecte aucun accord mais il continue de provoquer militairement nos fiefs, de harceler toute personne ayant un proche dans les mouvements signataires des accords de paix ; privant certains de document de voyage et les empêchant de quitter le pays même pour aller se soigner à l’étranger. Des arrestations sont opérées en pleine nuit et de disparitions ont été signalées. A Bangui, le représentant du FDPC Mr. Marcel Baghaza a été arrêté début février et mis au secret, tandis que cinq membres du MLCJ, qui se trouvaient à la prison de Bossembelé sont portés disparus.

Les deux parties condamnent avec fermeté la politique stérile du Président Bozizé et l’invitent à privilégier la paix et respecter les accords signés par tous les mouvements politico-militaires.
Les deux parties exigent la libération immédiate et sans condition de tous leurs éléments injustement arrêtés.
Les deux parties lancent un appel solennel au Guide de la révolution libyenne le colonel Mouammar Khadafi et au président du Gabon son excellence Omar Bongo, afin d’intervenir auprès du Président Bozizé pour sauver la paix.

Enfin, les deux parties se disent prêts à unifier leurs forces et reprendre la lutte armée au cas où le régime continue dans son entêtement.

Fait à Kabo le 16 février 2009

Pour le FDPC
Le Président
Le Général Abdoulaye Miskine

Pour le MLCJ
Le Président

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:37

Centrafrique, L'instance dirigeante du MLCJ, mouvement politico-militaire actif dans le Nord-est du pays qui avait signé un accord de cessez-le-feu et parapher l'accord global de Libreville à Bangui avec le gouvernement centrafricain en présence de la communauté internationale le 07-12-08.

            

Pour exprimer sa bonne volonté de préserver les acquis de la paix en respectant les clauses des accords signés, le président fondateur Abakar Sabone avait pris part actif au dialogue politique inclusif (DPI) du 08 au 20 décembre 2008 en déclarant abandonner définitivement la lutte armée, mais hélas !

Le MLCJ constate avec regret le non respect des clauses des accords par le gouvernement depuis la signature ;

1/ Depuis la signature des accords, cinq de nos éléments ont été détenus à Khartoum à la demande de Bangui, et cinq autres qui se trouvaient dans la prison de Bossembelé sont portés disparus ;

2/ depuis la signature des accords, le MLCJ n’a bénéficié du PGA alors que l’APRD et l’UFDR ont bénéficié ;

3/ Le MLCJ ne se reconnait pas dans la nomination de Jean Jacques Demafouth au poste de vice président du comité de pilotage de DDR, décidée à Libreville sans notre avis ;

1. Le MLCJ demande au gouvernement la libération immédiate et inconditionnelle de ses cinq éléments incarcérés à Khartoum et la prise en charge de nos éléments ;

2. Demandons au gouvernement de nous clarifier la position de nos 5 éléments incarcérés à Bossembelé portés disparus avant l’attaque de la prison ;

3. La démission de Jean Jacques Demafouth du poste de vice président du comité de pilotage du DDR et le poste doit être confiée à la communauté internationale pour une gestion saine, juste, équitable et transparente sans dérive.

4. Le MLCJ prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le non respect de l’exécution intégrale de nos revendications, le gouvernement sera seul responsable de toutes les conséquences qui en découleront.


Fait à Kabo le 15 février 2009

Pour le MLCJ


Le Président

Abakar Sabone

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 13:05

JOHANNESBURG - Figure légendaire de la lutte anti-apartheid, l'ex-président sud-africain Nelson Mandela a apporté son soutien à la campagne électorale du Congrès national africain (ANC) au cours d'une rare apparition publique, a rapporté l'agence Sapa dimanche.

Le petit-fils de Mandela, qui s'est exprimé au nom de la famille Mandela, a déclaré qu'il était venu avec son grand-père "confirmer leur adhésion à l'ANC et leur soutien au parti" au cours d'une réunion dans un village rural de l'Eastern Cape, a déclaré la porte-parole de l'ANC, Lindiwe Zulu.

Mandela, qui s'est retiré de la vie publique en 2004, avait été sollicité à plusieurs reprises par l'ANC pour qu'il donne son aval à la campagne électorale de ce parti pour les élections prévues en avril.

Il était accompagné par le chef de l'ANC, Jacob Zuma et des membres de sa famille.

L'ex-président a salué la foule et a fait des déclarations qui ont levé le doute sur sa loyauté envers le parti, selon un communiqué de l'ANC.

"Zuma a déjà parlé. Je ne peux que vous saluer", a dit Mandela à la foule qui l'acclamait. Selon l'agence Sapa, Mandela "a déclaré qu'il allait continuer à soutenir l'ANC vers le chemin de la victoire aux élections".

De son côté, M. Zuma a largement consacré son discours à Nelson Mandela, qu'il a décrit comme "une légende" et "un ancêtre vivant de l'ANC". "Mandela est là aujourd'hui pour dire qu'il mourra au sein de l'ANC", a déclaré le chef de l'ANC.

Lors du lancement de la campagne en janvier, Nelson Mandela avait refusé de s'impliquer dans les querelles internes de l'ANC, tout en réaffirmant sa loyauté au parti dans une lettre lue par sa fille.

Les élections générales du 22 avril s'annoncent comme les plus disputées en Afrique du Sud depuis le premier scrutin multiracial en 1994. L'ANC, ultra-majoritaire depuis quinze ans, fait face à un parti formé par des dissidents issus de ses rangs, le Congrès du peuple (Cope).

Malgré une inculpation pour corruption, Jacob Zuma fait figure de grand favori pour la présidence sud-africaine. Le président est élu par les députés issus des élections générales.

©AFP / 15 février 2009

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