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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 18:20

EN LA MÉMOIRE DU TRÈS REGRETTÉ, SON EXCELLENCE, MONSIEUR BARTHÉLEMY BOGANDA, PREMIER PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (NÉ LE 4 AVRIL 1910 à BOBANGUI - MORT MYSTÉRIEUSEMENT LE  29 MARS 1959)


 

Ce 29 mars 2009 marque le 50è anniversaire de la triste disparition de notre tout premier Président de la République, le très clairvoyant qui prônait déjà non seulement l'émancipation du peuple Centrafricain grâce à des actions concrètes comme : nourrir, vêtir, soigner, loger et instruire tout le monde,  un Pan-africanisme proche de celui de Kwame Nkruma qui voulait regrouper les États africains, anciennes du monde « latine » (France, Belgique, Portugal) de l'Afrique équatoriale en général, mais il défendait aussi un fédéralisme audacieux quand il lança l’idée  des Etats Unis de l'Afrique latine, au delà de l'Afrique Équatoriale Française (AÉF), vers l'Angola ou le Congo Belge.

 

Tout le peuple centrafricain est invité à se recueillir solennellement en la mémoire du Très Regretté Président  et Père Fondateur de notre pays, la République Centrafricaine, Son Excellence Barthélemy Boganda.

 

1.                  Cet homme humble qui aimait tout le monde sans aucune espèce de discrimination;

2.                  Cet homme clairvoyant qui a fait de notre pays une République laïque où chaque citoyen a le droit fondamental de pratiquer et vivre selon la religion de son choix dans le respect strict des croyances des autres;

3.                  Cet homme honnête qui avait horreur de la dilapidation du trésor public ;

4.                  Cet homme qui a fait de notre République, le pays des Zo kwé Zo ;

5.                  Cet homme patriote, authentique qui nous a quitté mystérieusement, après un règne extrêmement court ;

6.                  Cet homme élu de Dieu dont la personnalité et les actions concrètes inspirait tout notre peuple à se dépasser et à faire de la République Centrafricaine un pays prospère ;

7.                  Cet Apôtre de la paix dans notre pays et ailleurs dans le monde.

 

Le MLCJ se joint à la majorité silencieuse du peuple centrafricain pour faire un examen sérieux de conscience et dénoncer haut et fort la  mauvaise gouvernance de Bozizé que Le Père Fondateur  désapprouverait sans réserve.

 

Le règne de honte de Bozizé signifie : dilapidation sans vergogne du trésor publique, malhonnêteté, non respect de la parole donnée, affairisme, division de notre peuple, négligence des infrastructures vitales pour le développement du pays, insouciance de la scolarisation des enfants centrafricains, fonctionnaires incluant les enseignants et les Forces armées centrafricaines (FACA) irrégulièrement rémunérés, mauvais traitement de nos vaillants anciens combattants et tous les retraités laissés pour compte, insécurité partout au pays, musellement, intimidation ou manipulation des forces vives du pays, régression totale, bref, tout ce qui peut empêcher Le Père Fondateur de se reposer en paix.

 

Pour que notre pays se remette sur les rails de développement déjà tracés par notre Premier Président, Barthélémy Boganda, pour que la paix puisse y régner, nous du MLCJ et toutes les forces vives de notre patrie exigent la démission immédiate du Président Bozizé pour son incompétence notoire. Le règne transitoire se fera conformément à la constitution en vigueur de notre pays la République Centrafricaine.


Capitaine Abakar Sabone, Président du MLCJ





                                  

É-mail :

 

mlcj98@yahoo.fr

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 17:40





Communiqué de Presse

 

 

Le bureau du Comité Provisoire de la Nouvelle Alliance pour Progrès (N.A.P) réuni ce jour 14 mars à Paris a décidé de la mise en place du Bureau de la Fédération Europe de la N.A.P.

 

-          Premier Secrétaire Mr. Etienne ZANGATO,

-          Deuxième Secrétaire et porte parole Mr Jean-Pierre BETINDJI,

-          Troisième Secrétaire chargé des Relations Extérieures et Partenariats Mr Christian DARLAN,

-          Quatrième Secrétaire chargé de l’Administration Mme Myriam FEUILLET,

-          Cinquième Secrétaire chargé de la recherche, du développement et des relations avec les Fédérations nationales Mr Kalamlaoulaye MOUSSA.

 

A compter de ce jour ce bureau est l’organe représentatif de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (N.A.P) auprès des instances européennes, africaines et des organismes internationaux.

 

Le Comité a élu, comme Conseiller, à l’unanimité, les personnes suivantes :

 

- Mr Jean-Rolland JUTIER Conseiller financier chargé de la Trésorerie

- et Mr. Aubin-Roger KOMOTO Conseiller aux Systèmes d’Informations.

 

 

Fait à Paris le 14 mars 2009

 

 

 

Le Premier Secrétaire de la Fédération

 

Etienne Zangato

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 03:43

INTERPELLETION DE TOUS LES PARTIS POLITIQUES ET DE LA   SOCIETE CIVILE AU SUJET DES ELECTIONS GROUPEES DE 2010

 

 

Le 30 avril 2004, le Général président François BOZIZE signait l’ordonnance numéro 04.0I0 instituant la commission électorale mixte indépendante (CEMI).


  La mise en place de l’organe de préparation, d’organisation, de supervision, du contrôle et de proclamation des résultats provisoires s’était faite onze (11) mois dix huit (18) jours avant le 13 mars 2005, date du premier tour des élections présidentielles et législatives.

 

  Aujourd’hui, mercredi 25 mars 2009, nous sommes à onze (11) mois et douze (12) jours de la date du premier tour des élections groupées de 2010 et rien ne bouge tant du côté des Partis Politiques que de celui du Régime BOZIZE.


  Devant le risque de voir les élections groupées de 2010 repoussées à une date ultérieure, ce qui permettra au Général putschiste François BOZIZE de prolonger son mandat, ainsi que celui de l’assemblée nationale ce qui fera courir au pays un péril réel,


  Le Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (M.D.R.E.C) INTERPELLE par la présente, tous les Partis Politiques qui se disent de l’opposition au sujet des élections de 2010 et suggère la tenue sans délai des assises de l’opposition centrafricaine, afin de rapidement harmoniser les points de vue et proposer des solutions idoines qui permettrons à notre pays de respecter le calendrier électoral.


  Le silence des Partis Politiques de l’opposition ainsi que de la société civile  les rendra coupable de complicité de la mauvaise préparation des élections groupées de 2010 ainsi que de la prolongation du mandat du dictateur François BOZIZE.

 

 

  Fait à Bangui, le 25 mars 2009

    Le Président du M.D.R.E.C

 

 

 

 

Démocrate Joseph BENDOUNGA

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 03:34

 

Bangui, 27 mars. (GABONEWS) - Le Conseiller financier et économique auprès du Premier Ministre, Léopold Mboli Fatrane, a affirmé hier au cours d’une conférence de presse avoir décelé « un réseau des agents véreux dans l'administration des régies financières » centrafricaines dont dix huit acteurs sont mis aux arrêts à la gendarmerie nationale à Bangui pour des investigations.

Selon Mboli Fatrane, ces agents des finances se livrent à des actes de malversation et des actions irrégulières dans l'administration « caractérisées par la lenteur de quatre à cinq ans dans le traitement des dossiers de redressement fiscaux aboutissant à des abandons injustifiés des créances de l'Etat.

Il a cité en exemple « le paiement des bourses nationales à des tierces non autorisés en lieu et place de véritables bénéficiaires, la non régularisation des bourses à l'étranger par certains hauts responsables, des cas de double emploi dans l'établissement et le paiement de certaines bourses, les exonérations sur les timbres instituées par les responsables pour la délivrance des autorisations de transport et de permis de conduire en violation de la procédure normale ».

Selon Mboli Fatrane, ce comportement est à l’origine d’un grave manque à gagner pour l'Etat Centrafricain d'environ trois milliards Fcfa dans le traitement des dossiers sur les sociétés de la place.

C’est pourquoi les auteurs présumés de ces actes sont détenus à la gendarmerie pour des enquêtes judiciaires.

Il faut savoir que ces actes ont été détectées suite à une mission recommandée par le premier ministre Faustin Archange Touadéra dans le cadre de la sécurisation des ressources du pays à travers la bonne gouvernance.

Cette mission d’enquête consistait à procéder à la collecte des notifications et des contentieux auprès des différents services financiers depuis 2004 à 2007 en vue d’appuyer les actions de lutte contre la corruption.

Il convient de signaler que depuis qu’il occupe le poste de premier ministre, Faustin Archange Touadéra a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille allant jusqu’à mettre en place un comité national de lutte contre la corruption.




 

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 03:29

 

LE MONDE | 27.03.09 | 15h30  •  Mis à jour le 27.03.09 | 20h01


L'uranium réveille toutes les convoitises - celle de la France en particulier, dont 80 % de l'électricité est produite par les centrales nucléaires d'EDF. Dans ses voyages à l'étranger, Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se faire le "VRP" de la technologie "made in France" (avec le réacteur EPR de troisième génération), comme l'en accusent les Verts et les associations écologistes ; il s'emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l'approvisionnement du pays en uranium, nécessaire à la fabrication du combustible des cinquante-huit réacteurs français.


La visite du chef de l'Etat en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et au Niger, jeudi 26 et vendredi 27 mars, a donc pris une dimension énergétique importante avec la signature à Kinshasa, jeudi, d'un important accord sur l'uranium entre Areva et le gouvernement de la RDC. Le groupe nucléaire français a obtenu le droit d'explorer et d'exploiter les futurs gisements découverts dans un pays en proie à l'anarchie, mais qui détient, selon les experts,
"un potentiel uranifère significatif" par sa surface et son profil géologique. La convention ne porte pas seulement sur l'exploration de la riche région minière du Katanga, mais sur l'ensemble du territoire de la RDC.


"C'est un sujet extrêmement vaste qui va prendre des années
, a prévenu la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon. Nous allons décider ensemble des priorités, aller voir ce qui est exploitable." Une commission mixte franco-congolaise y travaillera. Areva souhaite mettre en place un "partenariat gagnant-gagnant" pour valoriser ces ressources.

L'accord ouvre une brèche dans le monopole théorique que la société d'Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat un temps annoncé entre l'Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining, rompu en septembre 2007. Il prévoyait la reprise de l'exploitation de l'énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumise à une exploitation sauvage.


Au sein de l'exécutif congolais, la bataille pour l'attribution des concessions, renouvelées depuis l'arrivée de Joseph Kabila au pouvoir en 2001, fait l'objet de joutes homériques sur fond de soupçons de corruption. Mme Lauvergeon affirme qu'en Afrique comme ailleurs, Areva s'interdit ce genre de pratiques.
"Nous sommes perçus comme un exploitant sérieux, sans caisse noire, qui investit, utilise des techniques sophistiquées et fait profiter les populations locales, explique-t-elle.

L'accord avec la RDC intervient après la signature entre Areva et le Niger, début janvier, d'une convention minière stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire. La mise en oeuvre du permis d'exploitation d'Imouraren en ferait la deuxième mine du monde lors de son ouverture prévue en 2012. Elle permettra à Areva de faire passer sa production annuelle de 6 000 à 12 000 tonnes vers 2015.

La France, qui exploite l'uranium nigérien depuis cinquante ans, a été préférée au Canada et surtout à la Chine, qui cherche par tous les moyens à sécuriser l'approvisionnement des quelque trente réacteurs qu'elle construira d'ici à 2020 à raison de deux ou trois tranches par an.


Mme Lauvergeon assure, là aussi, vouloir être exemplaire et développer un
"partenariat sur le très long terme" au bénéfice des deux parties. Les deux tiers des revenus d'Imouraren iront au Niger et le tiers restant à la société française, après paiement des impôts et taxes, a-t-elle indiqué. "On ne peut pas travailler dans un pays si les gens ne voient pas ce qu'on fait pour eux", note-t-elle. Les ONG regroupées au sein du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire n'y croient guère et rappellent que "les populations des zones minières sont préoccupées par le phénomène de radiation et la pollution des nappes d'eau".


Après vingt ans de sous-investissement, la renaissance du nucléaire relance la chasse aux gisements, et les tensions s'exacerbent sur le marché de l'uranium. Les stocks militaires recyclés en combustible pour centrales dans le cadre des politiques de désarmement s'épuisent en effet au moment où les pays émergents (Chine, Inde, Russie...) développent leur parc électro-nucléaire. Y a-t-il pénurie en vue ?
"Au rythme actuel de la consommation, les ressources identifiées peuvent approvisionner l'industrie pendant un siècle", répond l'Agence pour l'énergie nucléaire, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Un optimisme dénoncé par les anti-nucléaires, qui jugent que les ressources, largement surestimées, s'épuiseront vers 2030.


L'uranium est une ressource stratégique pour la France plus que pour tout autre pays. D'autant que le chef de l'Etat a confirmé le choix de l'énergie nucléaire en annonçant, le 6 février, la construction d'un second EPR, le réacteur de troisième génération, sur le site de Penly (Seine-Maritime). Il souhaite même que la France, qui affiche actuellement un déficit commercial record, exporte plus de courant grâce au développement de son parc nucléaire.

Avec ce minerai, c'est l'approvisionnement d'EDF, et donc la sécurité énergétique, qui sont en jeu. Areva lui fournit encore 40 % à 50 % de son uranium naturel, l'autre moitié étant livrée par d'autres géants miniers (BHP Billiton, Rio Tinto, Cameco...). "Nous avons une couverture à long terme qui nous amène en 2020, explique Sylvain Granger, directeur adjoint de la division combustible nucléaire d'EDF. Par chance, il y a une plus grande diversité de sources que dans le pétrole et le gaz." Et les grands gisements se trouvent dans des pays politiquement sûrs, comme l'Australie ou le Canada. Pour s'assurer l'accès à ce minerai à long terme, EDF négocie avec des groupes miniers pour co-investir dans l'exploitation de gisements en échange d'un droit d'enlèvement de l'uranium à bon prix.


Il est également vital pour Areva de diversifier ses sources d'approvisionnement. Exploitant des mines dans trois pays (Canada, Niger et Kazakhstan), le groupe détient de 20 % à 25 % du marché de l'uranium naturel. Il prospecte en Mongolie, en Libye, en Jordanie. Sa stratégie de groupe intégré sur toute la chaîne nucléaire le pousse à proposer des réacteurs, le combustible et son retraitement. Il a ainsi vendu deux EPR à la compagnie d'électricité chinoise CGNPC, mais aussi 49 % du canadien UraMin (racheté un an plus tôt), qui possède des droits d'exploitation en Afrique du Sud, en Namibie et en Centrafrique. Ce modèle intégré semble faire des émules : les fabricants de réacteurs Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi s'intéressent désormais aux mines d'uranium.

 

Philippe Bernard et Jean-Michel Bezat


Article paru dans l'édition du 28.03.09

 

Sarkozy se réjouit du partenariat "gagnant-gagnant" signé avec le Niger


LEMONDE.FR avec AFP | 27.03.09 | 14h51  •  Mis à jour le 27.03.09 | 19h14


Le président français Nicolas Sarkozy a quitté le Niger où il était arrivé, vendredi 27 mars, en milieu de journée, achevant une mini-tournée africaine qui l'a également conduit en République démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville.


Avant son départ, le président français s'est félicité de la conclusion entre la France et le Niger d'un partenariat stratégique
"gagnant-gagnant" et respectant la "transparence" pour l'exploitation de l'uranium nigérien par le groupe Areva. "Nous devons défendre les intérêts de la France, et vous défendez ceux du Niger. Mais nous pensons que dans un investissement à long terme, la seule pratique contractuelle possible, c'est celle du gagnant-gagnant", a déclaré M. Sarkozy lors d'une réunion de la section locale de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), où il était accompagné de la patronne d'Areva, Anne Lauvergeon.

"Si vous avez le sentiment de ne pas être payés au juste prix, alors c'est une mauvaise affaire pour tout le monde", a-t-il lancé au premier ministre nigérien, Seyni Oumarou, lors de cette réunion. "On est là bien sûr parce qu'on a besoin de votre uranium, mais on est là aussi parce qu'on a besoin de partenaires stratégiques, et le Niger c'est un partenaire stratégique absolument essentiel", a poursuivi le chef de l'Etat français.


Présent depuis plus de quarante ans au Niger, le groupe français Areva a signé en janvier avec les autorités de Niamey un contrat pour l'exploitation à partir de 2012 de la mine géante d'uranium d'Imouraren, dans le nord du pays. Pour ce contrat, le numéro un mondial du nucléaire civil s'est engagé à investir au moins 1,2 milliard d'euros au Niger, qui fournit déjà plus du tiers du combustible utilisé dans les centrales nucléaires françaises. Areva nourrit de nombreuses critiques, notamment des ONG, qui dénoncent les effets
"catastrophiques" de ses activités sur l'environnement, la santé et les droits des populations locales, et l'accusent de "piller" les richesses du pays.


Nicolas Sarkozy a également profité de son court séjour au Niger pour apporter son soutien à Mamadou Tandja, à quelques mois de ce qui doit être, selon la Constitution, son deuxième et dernier quinquennat à la tête du pays.
"C'est lui qui a redonné à la démocratie ses lettres de noblesse dans le pays", a estimé le président français, qui a salué la "stabilité retrouvée" du Niger.


La visite éclair en Afrique du président français, placée sous le signe des liens franco-africains
"rénovés", avait démarré jeudi matin à Kinshasa, où il a tenté de désamorcer la tension née de ses déclarations suggérant un partage "de l'espace" et des "richesses" minières entre la République démocratique du Congo et le Rwanda voisin. Il a loué le président Joseph Kabila, soulignant sa "décision courageuse" d'avoir invité le Rwanda à l'opération militaire conjointe dans l'est du pays.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 03:25




Reuters, 26/03/2009 à 21:50 - BRAZZAVILLE - Nicolas Sarkozy a plaidé jeudi pour la démocratie et les droits de l'homme en Afrique et réaffirmé sa volonté de mettre en place une "relation renouvelée" entre la France et le continent noir.


Nicolas Sarkozy a plaidé jeudi pour la démocratie et les droits de l'homme en Afrique et réaffirmé sa volonté de mettre en place une relation renouvelée entre la France et le continent noir. (Reuters/Eric Feferberg/Pool)
Nicolas Sarkozy a plaidé jeudi pour la démocratie et les droits de l'homme en Afrique et réaffirmé sa volonté de mettre en place une "relation renouvelée" entre la France et le continent noir. (Reuters/Eric Feferberg/Pool)


S'exprimant devant le parlement du Congo, il a en outre invité Denis Sassou Nguesso, président de ce pays emblématique de la "Françafrique", à gagner d'autres batailles que le retour de la sécurité dans l'ancienne colonie française.

"La démocratie et les droits de l'homme font partie de notre héritage commun", a dit le président français, soulignant qu'il ne s'agissait pas de valeurs occidentales "artificiellement plaquées" sur les sociétés africaines.


Un an après s'être engagé, à l'occasion d'une visite en Afrique du Sud, à agir pour une refondation des relations entre la France et l'Afrique, il a estimé qu'il fallait en particulier se "débarrasser des pesanteurs du passé (...) qui alimentent trop souvent méfiance et soupçon".


Cette situation se traduit selon lui par une opinion publique française qui éprouve une grande sympathie pour l'Afrique mais qui "se désintéresse pourtant d'une relation trop souvent caricaturée comme opaque ou affairiste".


A l'inverse, l'Afrique peut se plaindre d'un désengagement de la France tout en continuant à lui reprocher "de prétendues ingérences néocoloniales ou la persistance de je ne sais quels intérêts inavouables".


S'il ne veut pas la "liquidation d'une relation ancienne, fraternelle" à laquelle la France tient avec le continent, Nicolas Sarkozy a exprimé son ambition de lui conférer "une légitimité nouvelle".


ADHÉSION PARTAGÉE


"Cette relation privilégiée doit susciter une adhésion partagée, pas seulement des gouvernants mais surtout des nouveaux acteurs majeurs que sont les sociétés civiles", a-t-il dit.

Brazzaville était la deuxième étape d'une brève tournée africaine du président français entamée jeudi matin à Kinshasa et qui s'achèvera vendredi à Niamey, au Niger.


Il a rencontré des représentants de l'opposition congolaise alors que le pays se prépare à des élections présidentielles en juillet, souhaitant montrer par ce geste que cette "visite d'amitié" ne signifie pas que la France soutient Denis Sassou Nguesso, qui est candidat à sa propre succession.

"Que cela soit clair : la France ne soutient aucun candidat ! Elle n'a pas à le faire et je ne suis pas venu pour cela", a-t-il dit devant le parlement.


Plus tard, lors d'un dîner officiel, il a souligné qu'il était important que le processus électoral "se déroule dans la sérénité et la transparence", ajoutant : "Rien ne serait pire qu'un réveil, même très partiel, des vieux démons de la violence politique."


Il avait salué auparavant l'action de Denis Sassou Nguesso depuis son retour au pouvoir après la guerre civile de 1997 qui a permis, selon lui, au Congo de retrouver la stabilité et la sécurité.

"Voir Brazzaville reconstruite, Brazzaville apaisée, c'est dire que cette bataille-là vous l'avez gagnée. Ne vous arrêtez pas en chemin. Il faut gagner toutes les autres et le chemin est encore long", a-t-il déclaré à l'adresse du président congolais.


Le président français a encore estimé qu'avec les importantes ressources pétrolières du Congo, son potentiel agricole, forestier et minier, "la réussite ne peut être qu'au rendez-vous et le peuple congolais devrait pouvoir en sentir les bénéfices".


Ces propos ont une résonnance particulière dans un pays qui fait l'objet de longue date de nombreuses critiques sur la gestion des revenus de l'or noir.

Avec le Gabonais Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso est au nombre des dirigeants africains qui ont été visés en France par des plaintes pour recel de détournement de fonds publics en raison notamment de l'importance de leurs investissements immobiliers privés à l'étranger.

http://logp.xiti.com/hit.xiti?s=370118&s2=15&p=Page_a_imprimer::imprimer.asp&hl=22x40x0&vrn=1&lng=fr&jv=1&r=1280x800x32x32&re=1280x587&ref=http://www.lexpress.fr/actualites/2/nicolas-sarkozy-plaide-pour-la-democratie-en-afrique_749703.html

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 20:09

 

Bruxelles (Panapress) - Jeudi 26 mars 2009


Un Forum international sur la crise financière globale sera organisée les 02 et 03 avril prochains au Parlement européen à Bruxelles, sous la présidence de l'ancien président des Etat-Unis, Bill Clinton, a-t-on appris de source officielle européenne.


Plus de 1.500 délégués parmi lesquels Aminata Traoré, ancien ministre de la Culture du Mali et activiste tiers-mondialiste, Ousmane Tanor Dieng, ancien ministre d'Etat sénégalais, Martin Ziguelé, ancien Premier ministre de Centrafrique.


 
Ainsi que Pascal Affi N'guessan, ancien Premier ministre ivoirien et membre du Parti socialiste ivoirien (PSI) et Alpha Condé, leader du Rassemblement du peuple de Guinée, participeront à ce Forum, a indiqué la même source.


Pendant deux jours, les délégués, venus du monde entier, vont participer aux travaux de ce forum qui portera sur les moyens de trouver des réponses à la crise financière et économique globale qui frappe le monde, ainsi qu'à la crise alimentaire et aux effets du changement climatique.

De nombreux débats et ateliers seront organisés au cours de ce forum qui prendra fin par la signature, par des personnalités de haut niveau, d'une Déclaration en vue d'une mondialisation "maîtrisée et meilleure".

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:43

 



Manifestation des jeunes pour la paix en Centrafrique

APA Bangui (Centrafrique) 26-03-2009 - Des centaines de jeunes centrafricains ont manifesté jeudi dans les rues de Bangui pour réclamer la paix sur l’ensemble du territoire national et apporter leur soutien au président François Bozizé, a constaté APA sur place.

Les manifestants, pour la plupart des élèves des établissements secondaires de la capitale, se sont rassemblés jeudi matin à 7h00 locales (6h00 TU) à la place Marabena.

Après avoir chanté l’hymne national, ils ont commencé à marcher en direction du palais présidentiel situé 5 km plus loin, en passant par les avenues des Martyrs et Boganda.

Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des slogans tels que «nous exigeons la paix sur l’ensemble du territoire», «soutien au président Bozizé», «non à Charles Massi»...

Une fois au palais de la renaissance (présidence de la République), les manifestants ont été reçus par le président François Bozizé.

La manifestation des jeunes avait pour but de dénoncer la création, début mars, de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une entité regroupant deux ex-chefs rebelles, Abdoulaye Miskine et Abakar Sabone.

L’ancien ministre, Charles Massi, qui a rejoint la rébellion après son éviction du gouvernement en janvier 2008, est le coordonnateur et porte-parole de la CPJP.

Dans son tout premier communiqué publié le 12 mars, la Convention réclame la dissolution immédiate de l’actuel gouvernement de large ouverture et l’ouverture d’un dialogue avec le pouvoir en vue de la formation d’un «gouvernement de consensus».

Signataires des accords de paix avec le gouvernement, MM. Miskine et Sabone se sont engagés en décembre dernier, à l’occasion du Dialogue politique inclusif (DPI), à abandonner les armes pour la lutte politique démocratique, ainsi qu’à contribuer à la consolidation de la paix dans le pays.




Discours du prétendu représentant de la jeunesse centrafricaine



Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,



Mesdames et messieurs,

Chers compatriotes jeunes,

 

La République Centrafricaine, notre cher et beau pays, a vécu ces dernières décennies, l’une des pages les plus sombres de son histoire caractérisée par l’instabilité politique chronique, l’insécurité généralisée et la destruction organisée des biens et infrastructures de l’Etat.

 

Ces phénomènes qui sont une conséquence de la constitution de multiples groupes militaro-politiques ont engendré un climat sécuritaire délétère et contribué à l’accentuation de la pauvreté au sein de la population centrafricaine, avec comme principales victimes les femmes, les jeunes et les enfants.

 

Le peuple centrafricain, la Jeunesse en particulier s’est  retrouvée prise en otage par les faucons de la guerre, assoiffés du pouvoir qui, animés par des mains invisibles, comptent assouvir leurs ambitions politiciennes sur le sang des centrafricains.

 

Excellence Monsieur le Président de la République, le sursaut patriotique du 15 mars 2003 qui a vu la mobilisation de tout le peuple centrafricain uni comme un seul homme sous votre impulsion pour mettre en déroute les forces du mal et les ennemis de la République et, mettre un terme à la souffrance du peuple centrafricain, a en son temps, été salué par toute la communauté nationale et internationale.

 

Depuis, la Jeunesse suis avec beaucoup d’intérêt les efforts consentis par votre Excellence pour le retour à la normalisation politique, à la paix et à la sécurité dans notre pays.

 

L’enracinement de la démocratie dont la tenue des élections libres et démocratiques en 2005 reste une parfaite illustration de votre qualité de démocrate convaincu, avant-gardiste des droits de l’homme.

 

L’éclatante réussite des assises du Dialogue Politique Inclusif qui a regroupé les principaux acteurs politico-militaires et ceux de l’opposition démocratique atteste votre volonté incontestée de rassembleur et d’homme de Dialogue et de Paix.

 

Aussi, pour tous ces efforts dont les résultats palpables sont aujourd’hui perceptibles à travers toute la République notamment l’unité nationale et  la confiance retrouvée entre tous les centrafricains, la paix et le redressement économique, la Jeunesse Centrafricaine, celle du KNK, des partis politiques   de la majorité Présidentielle, des Organisations Non Gouvernementales et de la société civile, a tenu manifester ce jour son soutien total à la politique d’unité nationale, de paix et de développement impulsée par votre Excellence.

 

La Jeunesse entend ainsi marquer son opposition la plus ferme à ceux qui, au lieu de capitaliser les acquis du Dialogue Politique Inclusif, veulent réveiller les vieux démons de la haine et de la division.

 

Elle met en garde tous ceux qui de prêt ou de loin par leurs agitations, tenteraient de porter atteinte aux institutions de la République. Ils nous retrouveront devant eux, unis comme un seul homme pour défendre par tous les moyens quitte à verser notre sang, les intérêts de notre patrie.

 


A cet effet, la jeunesse en appelle à tous les Centrafricains, de l’Est à l’Ouest, du nord au Sud, à la mobilisation et à la vigilance afin de barrer la route aux ennemis de la nation, assoiffés du pouvoir qui se laissent instrumentaliser par les forces du mal et les mains invisibles contre le peuple centrafricain.

 

 

La Jeunesse appelle tous les pays amis de Centrafrique, à soutenir vos efforts pour le retour véritable de la paix, de l’unité nationale et du développement de notre pays.

 

Ne dit-on pas que « l’ami de ton ami est ton ami » ? Et que « l’ami de ton ennemi est ton ennemi » ?

 

Ceux qui soutiennent les ennemis de la République Centrafricaine et œuvrent pour l’instabilité politique dans notre pays, porteront le lourd poids du jugement de l’histoire.

 

  • Nous voulons une coopération franche et gagnant-gagnant ;
  • Nous voulons le respect de la souveraineté de notre pays et de nos institutions ;
  • Nous voulons le respect du libre choix de ses dirigeants par le peuple centrafricain
  • Nous voulons la paix pour garantir à la Jeunesse Centrafricaine un avenir meilleur.

 

Ensemble, la Jeunesse unie au sein du « Pacte de la Jeunesse pour la Défense de la Patrie », marque son soutien total au Général François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Chef de l’Etat, Champion de la Paix, de l’Unité et du Dialogue, le Grand Rassembleur.

 

Je vous remercie.


Centrafrique : MARCHE DU 26 MARS 2009 : ECHEC ET MAT


Il n'est un secret pour personne que ces jeunes en quête d'argent ont été regroupés dans une coordination sous la supervision de Rigobert Vondo et les ministres "très proches" du Président Bozizé.

La marche "contre la France et la Libye" tant préparée par le Président Bozizé et ses proches en utilisant certains jeunes tels que Baron Adramane, Didacien Kossimatchi, Thierry Bébona, Jocelyn Namsemna, Nguinon Bienvenu, Rodigue Maïté pour ne citer que ceux-là, a été un échec.

Il n'est un secret pour personne que ces jeunes en quête d'argent ont été regroupés dans une coordination sous la supervision de Rigobert Vondo et les ministres "très proches" du Président Bozizé. Ils ont créé, pour la cause, le PJDP (Pacte de la Jeunesse pour la défense de la Patrie). Cette structure, fabriquée de toutes pièces, devait servir de fer de lance au Pouvoir de Bangui en mal de popularité et de LEGITIMITE nationale.

Mais, force est de constater qu'en dépit des gros moyens financiers, logistiques, humains en plus de la forte sensibilisation avec tous les supports de communication disponibles, la marche du 26 mars 2009 a été un échec amer.

Le Président Bozizé est-il devenu si impopulaire au point de ne pouvoir rassembler, dans la seule ville de Bangui, que des élèves de l'école primaire, accompagnés de quelques enseignants craignant pour leurs postes, brandissant les pancartes de leurs établissements et des badauds payés pour faire le travail ?!!

On pouvait lire sur certaines pancartes tenues :

NON A LA FRANCE (barré d'une croix rouge), INGRAT – FAUX

NON A ABAKAR SABONE

NON A CHARLES MASSI

NON A ABDOULAYE MISKINE

NOUS VOULONS LE DÉVELOPPEMENT DE NOTRE PAYS

Le Président Bozizé dont la présence était annoncée depuis fort longtemps, - mais ayant constaté le fiasco  -  s'est fait représenter par son fidèle ministre, Fidèle Ngouandika, l'un des organisateurs. L'impopularité du Pouvoir de Bangui, si besoin en est, est encore une fois prouvée.

Source : Cellule communication du CPJP


Ci-dessous quelques slogans qu'on pouvait lire sur les prospectus distribués lors de la marche KNK

 


 

LA JEUNESSE CENTRAFRICAINE SOUTIENT LE MINISTRE SAIFEE DURBAR ET DIT NON AUX TRACASSERIES POLITICO-JUDICIAIRES DE LA FRANCE !


ENSEMBLE POUR LA GRANDE MARCHE DE SOUTIEN AU PRESIDENT
FRANCOIS BOZIZE YANGOUVONDA

NOTRE PAYS NOUS APPARTIENT, NOUS VOULONS NOTRE INDEPENDANCE POLITIQUE ET ECONOMIQUE

NON A LA DIVISION ET A L'INGERANCE OCCULTE DE CERTAINS PAYS AMIS

NON A LA MAINMISE DE LA FRANCE SUR NOS RESSOURCES NATURELLES

NOUS VOULONS LE RESPECT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 01:07



LE MONDE | 25.03.09 | 15h13  •  Mis à jour le 25.03.09 | 15h13


En apparence, "l'Afrique de Papa" a eu raison de Nicolas Sarkozy. Trois ans après le discours de Cotonou (Bénin), où le candidat à l'Elysée avait promis l'avènement d'"une relation nouvelle (...), équilibrée, débarrassée des scories du passé", le président, qui s'envole jeudi 26 mars pour son quatrième voyage en Afrique noire, n'agite plus la bannière de la "rupture" avec la tradition d'opacité des relations africaines de la France postcoloniale.


Dès juillet 2007, le Gabon, dont le chef de l'Etat a été installé par le général de Gaulle en 1967, avait eu le privilège de son premier déplacement. Aujourd'hui, le Congo de Denis Sassou Nguesso, autre président contesté mais ami de la France, s'apprête à recevoir l'onction élyséenne à quelques semaines de l'élection présidentielle. Et l'uranium sera au coeur de l'escale prévue, vendredi, au Niger, où le groupe Areva vient de signer un contrat important.

Symbole de ce renoncement à l'aggiornamento annoncé, Robert Bourgi, l'héritier des réseaux gaullistes de Jacques Foccart, a mis son entregent au service de M. Sarkozy et de la préservation des amitiés et des secrets les moins avouables de la vieille Françafrique.


Amitiés ? Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, assume : "Nous n'avons pas vocation à nous brouiller avec ceux qui sont historiquement nos amis et nous ont rendus de grands services." Les pièces maîtresses de la présence française en Afrique - les présidents Omar Bongo du Gabon, Paul Biya du Cameroun, Blaise Compaoré du Burkina-Faso ou Denis Sassou Nguesso du Congo - peuvent donc toujours compter sur le soutien de Paris.

La manière dont la France a volé au secours du président tchadien Idriss Déby, menacé par des rebelles en février 2008, sans exiger la moindre démocratisation de son régime, illustre la même logique. De même que le silence de Paris sur la répression sanglante des émeutes qui, au même moment, enflammaient la jeunesse camerounaise révoltée par l'instauration de fait d'une présidence à vie par Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.


Depuis les indépendances, le marché n'a guère changé : le soutien presque aveugle de la France, en échange du maintien d'une influence économique, politique et diplomatique, en particulier à l'ONU.

Fil rouge de la politique africaine de Nicolas Sarkozy, la "diplomatie de la réconciliation" est pourtant loin de se réduire aux manoeuvres florentines de M. Bourgi. Tandis que celui-ci rassure les maîtres de l'ancien "pré carré" français, la cellule diplomatique de l'Elysée représente, quant à elle, la tendance moderniste, favorable à une "refondation" de la politique africaine.


C'est la cellule élyséenne qui est chargée de déminer les dossiers lourds, tels que les contentieux judiciaires avec le Rwanda et l'Angola ou le dégel avec la Côte d'Ivoire. "Pour peser, la France doit parler avec tout le monde, et elle le peut, plus que d'autres pays", plaide Claude Guéant.

Ce sont aussi les diplomates de la cellule qui inspirèrent le discours prononcé par M. Sarkozy en février 2008 au Cap (Afrique du Sud) annonçant la renégociation de tous les accords de défense. Tournée vers l'avenir, cette parole était destinée à compenser les dégâts causés par le discours de Dakar (Sénégal), en juillet 2007, où M. Sarkozy, inspiré par son conseiller spécial, Henri Guaino, avait décrété que "l'homme africain n'(était) pas entré dans l'Histoire".


Quant au discret mais tout-puissant secrétaire général de l'Elysée, il traite de ce qui fait sans doute le coeur de l'intérêt de Nicolas Sarkozy pour l'Afrique : la sécurité de l'approvisionnement énergétique de la France et la recherche de nouveaux débouchés pour l'industrie nucléaire. Les pays concernés (Angola et Nigeria pour le pétrole, Afrique du Sud pour le nucléaire) se trouvent hors des anciennes colonies, ce qui suppose de construire des rapports "décomplexés", débarrassés des vieilles passions postcoloniales.


Cette prise en compte en haut lieu des intérêts économiques, bousculés par l'offensive chinoise et le retour des Etats-Unis, suppose à la fois de banaliser les relations hors de l'Afrique francophone, et de se rappeler au bon souvenir des vieux amis. "Quand on est ami de la France, il faut penser aux entreprises françaises", aurait glissé M. Sarkozy, fin 2007, au président togolais Faure Gnassingbé (élu avec le soutien de la France) qui hésitait à concéder le port de Lomé au groupe Bolloré, selon Le Canard enchaîné. "Avec Sarkozy, on est sorti du paternalisme, se félicite Anthony Bouthelier, le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Les Africains n'ont que faire qu'on leur répète "on vous aime". Ils préfèrent qu'on fasse du business avec eux."


Ainsi se dessine un partage des rôles au sein de l'exécutif qui fait coexister la préservation des vestiges du "pré carré" francophone, avec la recherche, hors de ce champ, de relations au service de la paix et de l'économie française. A sa manière, Alain Joyandet, voyageur de commerce de la Françafrique sarkozienne, vend la mèche en reconnaissant un double langage : "Celui qui n'aurait pas deux fers au feu dans le monde où nous vivons serait bien imprudent."

 

Philippe Bernard


Article paru dans l'édition du 26.03.09

 

Robert Bourgi, l'héritier des secrets de la Françafrique


LE MONDE | 25.03.09 | 15h13  •  Mis à jour le 25.03.09 | 15h13


Le retour du refoulé françafricain sous la présidence de Nicolas Sarkozy s'est opéré en deux actes : à Paris, puis à Libreville (Gabon). Le premier a le charme discret des réunions de famille. Le palais de l'Elysée sert de cadre. Le 27 septembre 2007 au soir, en présence de plusieurs ambassadeurs africains, de la fille du président gabonais Omar Bongo et du fils de son homologue sénégalais Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy fait Robert Bourgi chevalier de la Légion d'honneur.

 

Avocat né à Dakar voici 63 ans, il sert de missi dominici officieux tant aux présidents africains que français depuis des décennies. Il est le dernier héritier direct de Jacques Foccart, le patron historique des réseaux gaullistes en Afrique. Celui auquel le président donne du "cher Robert" incarne à s'y méprendre, selon une source anonyme, les "réseaux d'un autre temps" et les "émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui qu'ils s'inventent" dont le candidat Sarkozy avait, en 2006, annoncé la fin à Cotonou.


Quinze mois plus tard, le chef de l'Etat encense le "grand connaisseur de l'âme africaine" et l'ami "de vingt-quatre ans". Il engage le récipiendaire à "participer à la politique étrangère de la France avec efficacité et discrétion". "Il n'est pas dans mes intentions de rompre avec la tradition d'accueil et de coopération qui lie nos différents pays", insiste M. Sarkozy devant les représentants de régimes africains parmi les plus contestés.


"Le signal a été reçu 5 sur 5 par les Africains,
décrypte un diplomate. Intronisé au plus haut niveau, l'émissaire Bourgi entrait dans le dispositif officiel." Depuis, Robert Bourgi a rendu mille services. Il a organisé la première rencontre entre le président français et son homologue ivoirien Laurent Gbagbo, à New York en septembre 2007. Il s'est entremis avec l'Angola. Ses multiples ambassades accréditent la pratique d'une diplomatie en double commande et agacent profondément les diplomates. Robert Bourgi ? "C'est le Chat botté au service du marquis de Carabas, ironise l'un d'eux sous couvert d'anonymat. C'est un entremetteur mondain mais sur les affaires sérieuses comme le Darfour ou les Grands Lacs, il est largué."


UNE SEULE DIPLOMATIE


L'intéressé, que nous avons sollicité en vain, est retourné à son habituelle discrétion après avoir réussi un coup de maître : la mise en scène télévisée de la "reddition" de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, devant le président gabonais Omar Bongo. Ce second acte du grand retour de la Françafrique se passe le 10 avril 2008, moins d'un mois après l'éviction de Jean-Marie Bockel, le secrétaire d'Etat à la coopération coupable d'avoir prétendu "signer l'acte de décès de la Françafrique". A son arrivée au palais de Libreville, M. Guéant, flanqué d'Alain Joyandet, le successeur de M. Bockel, est accueilli par une équipe de Canal+ invitée par Robert Bourgi qui conseille M. Bongo. Les officiels français sont venus apaiser la colère du vieux président.


Ce dernier, devant la caméra, adresse une menace subliminale à M. Sarkozy. Faisant allusion à sa légendaire prodigalité à l'égard des partis politiques français, Omar Bongo évoque le "risque" qu'a pris M. Bockel en le mettant en cause. Il lance : "Il y a des choses entre les chefs d'Etat qui ne doivent être dites qu'entre chefs d'Etat."


Aujourd'hui, Claude Guéant tempère : "Robert Bourgi n'est pas l'envoyé du président. C'est quelqu'un qui a la confiance de responsables africains. Mais nous n'avons qu'une seule diplomatie, avec laquelle il est d'ailleurs en contact." A propos de son équipée à Libreville, M. Guéant assure qu'elle traduisait seulement "une décision de renouer des relations confiantes après une période de froid".

 

Philippe Bernard

Article paru dans l'édition du 26.03.09

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 18:36



Faisant suite à l’attaque des positions de la C.P.J.P par la Garde Présidentielle près de la ville de NDELE


En réponse au Communiqué de Presse de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (C.P.J.P.) en date du 20 mars 2009, faisant état de l’affrontement entre ses combattants et la Garde Présidentielle, le Gouvernement Centrafricain y a opposé un démenti catégorique.

Une fois encore, une dépêche de l’Agence African Press Organization (A.P.O.), publiée à Ndjamena, au Tchad, en date du 24 mars 2009, vient d’infliger un cinglant démenti au Gouvernement centrafricain.

En effet, l’Agence de Presse rapporte la déclaration du Haut Commissariat aux Réfugiés (H.C.R.) confirmant l’arrivée, le week-end dernier, dans les localités tchadiennes de Daha et Massambaye, de centaines de civils centrafricains fuyant les violents affrontements entre les forces gouvernementales et les combattants de la C.P.J.P., dans les localités d’Akroub–Soulbak-Koundé.

Plus grave, après le combat, progressant en direction de NDELE, les éléments de la C.P.J.P. ont découvert le cadavre de neufs (9) soldats des Forces Armées Centrafricaines, (F.A.C.A.), jetés dans la brousse par la Garde Présidentielle.

Cette nouvelle pratique indigne, qui viole le code de l’Honneur dû aux soldats morts au combat, consistant à enterrer sur place les soldats tués dans une fosse commune ou de les abandonner en brousse, est imposée depuis peu, par le Ministre de la Défense, pour se prémunir contre la colère des familles et la démobilisation de plus en plus grande de la troupe, au vu des corps rapatriés à Bangui.

Les combattants de la C.P.J.P. ont procédé à l’inhumation sommaire de ces soldats morts au combat.

Conséquence de cette pratique, le 24 mars 2009, lors d’une opération menée par les éléments de la C.P.J.P. contre un poste des F.A.C.A., dans le parc de l’Awakaba, les soldats ont préféré se débarrasser de leurs armes pour se fondre dans la brousse. Des armes de guerre et de munitions ont été ainsi saisies par la C.P.J.P.

Le jour où le Président Français, Nicolas SARKOZY entame un voyage officiel en Afrique, le 26 Mars 2009, le Président BOZIZE, au lieu de s’attacher à trouver une solution de sortie de crise par la voie pacifique, organise, à la même date, à Bangui, une «marche pour la paix», en vue de se saisir de l’occasion pour demander l’intervention militaire de la FRANCE contre la C.P.J.P., comme ce fut le cas en novembre 2006 contre les combattants de l’U.F.D.R.

Le Conseil Politique de la CPJP rappelle au Président BOZIZE, Grand Démocrate, assoiffé de Paix, qu’au lendemain du lâche assassinat du Commissaire Daniel SAMA par sa Garde Rapprochée, qu’une marche pacifique de protestation, organisée le lendemain par la population, a été réprimée par sa Garde Présidentielle par des tirs à balles réelles, faisant de nombreux blessés parmi les manifestants, sans qu’il n’ait daigné lever le petit doigt.

Le Conseil Politique de la C.P.J.P., étant tout aussi attaché à la Paix et à la Concorde Nationale, renouvelle ses exigences politiques non négociables:

1- Le strict retour à l’application des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 qui implique la dissolution du Gouvernement formé le 19 janvier 2009 et l’abrogation du Décret clandestin nommant Vice Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Monsieur Saïfee DURBAR, un escroc condamné par la justice, dont certaines de ses activités minières risquent de placer notre pays sur le ban de la Communauté Internationale.

2- L’ouverture immédiate et sans conditions, à l’extérieur du territoire centrafricain, d’une Table Ronde, en vue de négocier les conditions d’une sortie définitive crise.

Enfin, le Conseil Politique de la C.P.J.P. invite, une fois encore, les Forces Armées Centrafricaines, à faire l’économie de leurs vies pour de futures nobles missions dans l’intérêt de la Nation, et non au service du régime clanique et prédateur du Président BOZIZE

Fait le 25 mars 2009

Pour le Conseil Politique,
Le Coordonnateur Adjoint, Porte Parole

Colonel Charles MASSI

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