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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 01:17




Chronique du jour


L’ex-ministre d’Etat Zul Kifl Salami nommé ministre d’Etat en République Centrafricaine. Le chroniqueur a soigneusement évité d’aborder l’insolite le 1er Avril pour échapper aux nécessités du poisson d’Avril car l’incursion de notre compatriote dans le gouvernement de François Bozizé a un parfum de canular, mais tenez-vous tranquille. Celui qui se fait appeler Docteur Zul Kifl Salami, est bel et bien importé à Bangui par le successeur d’Ange Félix Patassé. Dans sa quête effrénée de portefeuille ministériel, le candidat malheureux à la présidentielle s’est finalement retrouvé dans la valise de François Bozizé qui le loge maintenant dans ses bottes.


Mais l’ancien ministre d’Etat chargé du plan, de la prospective et du développement a atteint son objectif : redevenir ministre. Au Bénin ou ailleurs. Peu importe le pays d’accueil. Le désir obsessionnel n’a pas de frontière. En République centrafricaine, Salami ignoré et délaissé par Boni Yayi est monsieur le ministre d’Etat. Une cigale béninoise peut être perçue comme une fourmi en République Centrafricaine. La grossière erreur d’optique est possible pour un président génétiquement putschiste.

Zul Kifl Salami est rentré dans l’histoire en devenant le premier Béninois, ancien ministre, nommé ministre dans un gouvernement étranger. Mais cette exception scellée dans l’expatriation détériore davantage l’image du ministre d’Etat itinérant. Les cadres sérieux font plutôt la fierté de leurs patries dans les institutions internationales et refusent toutes formes de prostitution intellectuelle dans des gouvernements étrangers.


Le Bénin sait faire la promotion de ses fils méritants. Le régime du changement s’est même illustré avec un dosage éloquent de Béninois de l’extérieur et ceux de l’intérieur dans la formation du gouvernement. A qui la faute si Zul Kifl Salami continue de subir le coup de froid, du fait d’un isolement prononcé ? L’ancien ministre ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Ses fausses promesses l’ont réduit au statut de faire valoir et de plaisantin déjà sanctionné par les électeurs de mars 2006. Zul Kifl Salami avait placé sa candidature à la présidentielle sous le signe de la spiritualité et du patriotisme.


Le score calamiteux, moins de 1% des suffrages, a achevé la fragilisation de sa personne. Boni Yayi ne pouvait impunément prendre le risque de l’embarquer dans son navire. Cote de popularité caricaturale, passé saignant de démagogie et théorie des chimères, ont affaibli au Bénin, le nouveau compagnon de Bozizé, peut être héros en République Centrafricaine. Mais qu’est ce qui peut expliquer le rapprochement entre le président centrafricain et le ministre ambulant ? Certes, le goût pour l’aventure et les voyages de l’un, peuvent provoquer la sympathie et l’aventurisme de l’autre. Mais les affinités religieuses ont pesé dans le choix du Béninois abandonné par Boni Yayi.


Le président Bozizé, lui-même adepte du christianisme céleste, a une dette envers le Bénin, terre d’origine de cette religion. Benoît Agbaossi devrait célébrer la nomination de l’ancien ministre d’Etat béninois. En contrepartie de la promotion du docteur Salami, Bozizé attend certainement une grande prière pour une longévité sur le trône arraché en mars 20O3 alors que le président Ange Félix Patassé était en voyage au Niger.


La démarche du Centrafricain peut inspirer d’autres chefs d’Etat comme le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ou le malgache Andry Rajoelina qui pourront ainsi puiser et nommer dans la galerie des cadres béninois obnubilés par la fonction de ministres. Reste que dans la hantise d’être ministre universel, Zul Kifl est attendu dans l’équipe du président biélorusse Alexandre Grigorévitch Loukachenko même si je pense qu’il a aussi sa place dans le gouvernement somalien en exil. Il lui suffira simplement de contacter le nouveau président Sharif Cheik Ahmed.


Gbaguidi, 2 avril 2009


Mars 2009 - Groupe de presse Fraternité

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 15:56



RCA : La situation sécuritaire dans le Nord est toujours précaire. Epidémie de méningite dans le sud ouest (district de Basse Kotto), 87 cas et 13 décès. 12 de 20 échantillons ont été testés positif à Neisserria meningitis A. L'OMS appuie une requête de déploiement de vaccins par ICG.


Source: Aide Médicale Internationale (AMI)

Date: 01 Apr 2009


Koffy Kouacou, de passage à Paris avant de se réenvoler pour la République Centrafricaine, fait partager son expérience de travailleur humanitaire dans cette région du monde. Responsable de projet sur la base de Mbrès, cet ingénieur en agronomie a déjà effectué plusieurs missions avant celle-ci pour Aide Médicale Internationale.


Le programme ouvert par A.M.I. en République Centrafricaine courant 2007 est encore jeune. Après la mise en place d'une première base à N'délé, une autre a vu le jour à Mbrès courant 2008. C'était l'une des missions confiées à Koffy durant l'année passée. « Mon année de mission, qui se prolonge de six mois, a vu l'ouverture de la base de Mbrès, avec un soutien au centre de santé de Mbrés devenu aujourd'hui un centre de référence, à quatre postes de santé en milieu rural et plusieurs cliniques mobiles dans toute la sous-préfecture. Au total, 23 042 habitants sont pris en charge dans cette zone. Au sein de cette mission, mon rôle de responsable de projet consiste à appuyer les référents médicaux, pour coordonner les actions au sein du programme. ».

Cette mission est tournée vers une amélioration de l'accès aux soins de santé primaire. « Dans un premier temps, l'accent a été mis sur un accès aux soins pour tous par la redynamisation du centre de santé de Mbrés, du point de vue de l'équipement, tant matériel que pharmaceutique mais aussi par la formation du personnel soignant. Nous commençons à mener des petites réhabilitations sur des structures déjà existantes. Nous ne construisons pas, nous ne faisons que réorganiser ou remettre en état des bâtiments qui n'étaient pas initialement construits pour abriter des centres de santé. »
 

Le but n'est pas de faire jaillir de terre des constructions, mais de réutiliser ce qui est déjà là, sans perdre de vue les spécificités des populations locales. Pour Koffy, les relations avec les bénéficiaires et les populations locales sont la pierre angulaire du métier qu'il exerce : « Les contacts avec les bénéficiaires ou avec les comités de gestion (CoGes) sont très bons, même s'ils sont parfois difficiles, à cause d'une carence de financements. Quelque part, ce manque de matériel et de moyens est frustrant : la demande est immense, et nous ne pouvons pas répondre à l'intégralité des besoins. Mais quoi qu'il en soit, je pense que les bonnes relations que l'on entretient avec les populations sont le B-A-BA du travail que l'on fait. Il est essentiel de prendre en compte les spécificités sociales et culturelles qui leur sont propres. »
 

Cette proximité avec les populations locales se ressent aussi dans la volonté de formation, chère aux principes d'A.M.I. « En plus des programmes liés aux soins de santé primaire, nous mettons en place des sessions de formation continue. Les équipes expatriées ont entre autres un rôle de support, de supervision et d'appui aux centres de santé existants. Nous menons aussi des programmes d'information, éducation et communication, sur la santé. Il s'agit d'une sensibilisation sur les problématiques liées aux maladies, à l'hygiène ou aux épidémies, par exemple sur la méningite, dernièrement. Nous allons sur les marchés pour discuter avec les populations locales, sur l'alimentation ou d'autres sujets liés à la prévention, comme l'importance des moustiquaires pour lutter contre le paludisme. Nous tentons d'être au plus proche de ces populations, par l'intermédiaire d'agents de développement communautaires, qui relaient les informations entre les centres de santé appuyés par A.M.I. et les populations locales. ».

La dimension de prévention passe aussi par la mise en place d'un programme élargi de vaccination (PEV). « Les vaccins sont fournis par UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance). Pour cette campagne, les équipes d'A.M.I. vaccinent les populations, dans les postes de santé, mais se déplacent aussi dans les villages pour lesquels l'accès aux postes de santé est difficile voire impossible. Nous tentons ainsi de faire en sorte de le maximum de personnes bénéficient d'un accès aux soins de santé primaire. ».


Pour que la mission se déroule au mieux, le travail se fait en collaboration avec différentes entités liées à la santé. « Nous travaillons de paire avec le Comité International de la Croix Rouge, sur la partie eau et assainissement des centres de santé, pour la mise en place ou la réhabilitation de douches et de latrines. De plus, la gestion des centres de santé se fait en coopération avec les autorités sanitaires locales : les équipes d'A.M.I. appuient des structures hospitalière existantes. Enfin, nous nous réunissons, avec les autres organisations non gouvernementales présentes sur la zone, pour des plateformes de discussion afin de coordonner nos actions, nos stratégies, et faire en sorte que le travail se déroule dans la concertation. ».
 

L'arrière-plan contextuel de la mission est marqué par une dégradation des conditions de sécurité. « À l'échelle du pays, les conditions de sécurité se détériorent. Mais dans la zone où nous sommes, nous pouvons continuer à travailler correctement. Il y a néanmoins une multiplication d'incidents de sécurité entre le gouvernement, les populations et les groupes rebelles, etc. Mais je pense que ce contexte fait partie intégrante de notre travail. Il amène à prendre des décisions rapidement, à être réactif, et à faire des choix. ».


Le programme à Mbrès continue son expansion et prend de plus en plus forme. « À mon retour, plusieurs projets m'attendent. Nous tentons d'une part de passer d'une stratégie de cliniques mobiles, qui se déplacent dans la zone, à une stratégie fixe de postes de santé, tout en gardant la même couverture pour les populations locales. Mais ce type de changements nécessite plus de moyens. D'autre part, nous continuons la formation des équipes locales. De plus, au sein de notre laboratoire, un poste de transfusion sanguine d'urgence en milieux isolés va peut-être voir le jour. Enfin, mon travail comporte aussi une partie d'évaluation des réalisations, qui se fera sur les six derniers mois, afin d'ajuster les programmes aux besoins. ».

Ainsi, la mission reste au plus proche des populations locales, avec une volonté de pérenniser les avancées obtenues en matière de soins de santé primaires.

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:37

PACTE PRESIDENTIEL POUR LA PAIX ET LA PROSPERITE

 

 

 

                                                                            

 

                       

 

      Election présidentielle

 

mars 2010

 

http://anguimatelois.ning.com

 

 

Introduction

 

Bâtir la paix et la prospérité sur le fondement d’un Etat centrafricain moderne et véritablement démocratique : tel est le motif au nom duquel je me présente avec ferveur et humilité au suffrage de mes compatriotes. Dans un tel État bien dirigé dans l’intérêt de tous, nous mènerons ensemble une vie digne et heureuse. Nous cesserons de raser les murs et d’être la risée des autres peuples. Nous serons de nouveau fiers d’être Centrafricains.

 

En 2010, nous fêterons nos 50 ans d’indépendance. Nous avions des atouts pour réussir dans un continent réputé difficile. Or notre pays abondamment pourvu par la nature s’est éloigné de son destin qui faisait de lui une terre d’asile et d’accueil, le pays de Zo kwé Zo si cher à Barthélemy Boganda, du Zo ayéké Zo et du So zo la, la Suisse africaine que cimente le Sango, notre langue nationale. Nous sommes responsables de faire mieux par nous-mêmes, pour nous-mêmes et pour nos descendants. Je ne me présente pas contre des personnes ou pour défendre un quelconque intérêt égoïste, mais pour des principes et des valeurs universels, non partisans, dans lesquels tous les Centrafricains qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest ou du Centre, quelles que soient leur appartenance ethnique, clanique, régionale, linguistique, politique et leurs croyances religieuses peuvent se reconnaître, car elles sont au cœur de notre identité et de notre combat de chaque jour.

 

L’élection présidentielle étant essentiellement la rencontre d’un homme et d’un peuple, je ne me présente pas au nom d’un parti politique. Je refuse de me prêter au jeu de la division, de l’exclusion et des combines qui minent les partis politiques chez nous et menacent dangereusement la cohésion nationale. Je m’engage à ce qu’aucun Centrafricain de quelque bord que ce soit ne soit abandonné au bord de la route.

 

L’exercice du pouvoir s’est tellement dégradé chez nous que beaucoup ont perdu la foi en ces valeurs. Je voudrais redonner espoir et confiance à tous. Pratiquons ces valeurs tous ensemble, et nous cesserons de survivre, de stagner, de nous vivre en ennemis, de nous exclure comme nous le faisons. Le développement sera palpable : la prospérité reviendra, nos projets auront un sens, nos ambitions seront crédibles, la solidarité triomphera.

 

Mais pour que de vraies valeurs nous mènent vers le bonheur national, l’État devra se réformer. Notre État est malade, mais guérissable. La responsabilité de le guérir nous incombe à nous Centrafricains, individuellement et collectivement, car nous émanons tous d’un État souverain et indépendant dont nous devons être fiers et jaloux. Je prends des engagements solennels pour que les Centrafricains puissent juger sur ses résultats l’État qui doit les représenter et défendre leurs intérêts. Non seulement j’assume le risque de cette décision inédite mais j’estime qu’un État qui veut gouverner au nom de valeurs doit sans cesse se remettre et être remis en question pour remplir efficacement sa mission : être au service du peuple.

 

Après l’exposé sur les réformes de l’État, je fixe des caps que je juge prioritaires pour les Centrafricains. Le plus important est de ramener la prospérité et le développement, d’où la priorité accordée au volet économique et social. Cela dit, les Centrafricains doivent savoir que la plus grande richesse d’un pays, c’est son peuple. La prospérité en Centrafrique, oui, mais pour rendre les Centrafricains plus heureux.  

 

  

Première partie : Profession de foi

 

Je crois en la Paix.

Je suis un homme de paix. J’aime la paix. Je n’ai pas de la paix une vision simpliste ou restrictive. Je parle de la paix en sachant de quoi il s’agit. Je prétends être l’un de ses ardents défenseurs dans notre pays.

 

La paix, c’est bien plus que la sécurité publique obtenue par la police, la gendarmerie et l’armée.

 

La  solitude, la nuisance, la faim, l’offense, l’insatisfaction, la privation, la mort, la maladie, le chômage, la violence verbale ou physique tout autant que la guerre constituent à mes yeux un motif réel de rupture de la paix à l’origine des nombreux conflits que nous connaissons. Je considère que la paix est la condition sine qua non du développement durable harmonieux.

 

Le Centrafrique doit redevenir un pays où il fait bon vivre, puis aller vers la concorde nationale.

 

Je m’engage donc solennellement à instaurer et consolider la paix dans notre pays. Certains croient la paix impossible en Afrique et plus particulièrement chez nous, en Centrafrique, ou alors sous l’égide des organisations internationales. Ils se trompent largement tant que les problèmes à l’origine des tensions et des guerres fratricides ne sont pas satisfaits. Je constate à ma grande satisfaction que la paix progresse dans plusieurs pays d’Afrique. Ce qui fonctionne ailleurs réussira chez nous. Je ne me contenterai pas de séparer des combattants. Le frère embrassera le frère. Ensemble, nous édifierons sur les ruines de nos déchirements passés une nation de paix.

 

Je crois au bonheur.

Être heureux. Qui ne rêve pas cela ? Et pourquoi s’en priver dès lors que cela ne fait du tort à personne et que c’est du domaine de l’humainement possible ? Tout être humain aspire légitimement à vivre heureux et à rendre les siens heureux. C’est un droit inaliénable. Je veux que des papas et des mamans voient leurs enfants grandir dans le bonheur en Centrafrique plutôt que d’aller le chercher ailleurs, tout en offrant une vieillesse digne aux grands-parents. Nos dirigeants, en panne d’idées et de projets salvateurs pour l’avenir et manquant surtout de courage et d’ambition, nous ont appris à renoncer à la quête du bonheur et, malgré les nombreuses richesses dont la généreuse nature a doté notre pays, à accepter la pauvreté dans laquelle nous vivons comme un signe de fatalité et de nous satisfaire d’aumônes et surtout d’aides qui sont en vérité des dettes.

 

Je ne crois pas en la fatalité, autrement dit, en cette force surnaturelle par laquelle tout ce qui nous arrive est déterminé d’avance.

 

Pourquoi le destin s’acharnerait-il contre nous uniquement et non pas contre les communautés étrangères nombreuses qui vivent sur notre sol et y fleurissent ? J’affirme que ce qui est vrai pour ces communautés étrangères doit l’être également pour nous et vice versa. Notre enclavement ne nous condamne en rien. Il n’est pas un obstacle insurmontable à notre développement. Je m’engage à en faire un atout.

 

J’ai toujours éprouvé une grande admiration pour les personnes qui réussissent. Elles m’ont toujours inspiré dans mes actions. Je ne suis pas un fataliste, encore moins un défaitiste. Je suis un optimiste et un battant. Je suis un homme d’action. Ma devise est : « A cœur vaillant, rien n’est impossible ».

 

Jeter des défis et les relever, rendre l’impossible possible ou envisageable, résoudre des problèmes jugés insurmontables, améliorer le quotidien m’a toujours passionné. Je veux partager cette passion avec vous.  

 

Je nourris de grandes ambitions pour notre pays et pour nous. Ces ambitions sont conformes à nos potentialités et à nos attentes légitimes. Rien ne nous interdit d’être heureux. Rien ne nous interdit de rechercher le bonheur pour nous-mêmes et pour nos familles.  

 

Je veux partager ces ambitions avec vous.

 

Faisons connaître le Centrafrique qui gagne et qui réussit. Rappelons à nos bons souvenirs ce Centrafrique qui, jadis, était craint et respecté, ce Centrafrique qui était envié, ce Centrafrique dont la jeunesse brillait sur tous les terrains de compétition et faisait notre fierté. Réveillons en nous cet orgueil qui faisait notre fierté. Cessons d’être des spectateurs passifs chez nous tandis que le monde bouge autour de nous. Devenons des acteurs, des artisans de la paix et de la prospérité. Donnons ensemble naissance à un autre Centrafrique, un Centrafrique qui force l’admiration.

 

Je crois en la Prospérité.

Prospérer, c’est avoir une bonne santé physique et mentale, vivre dans l’abondance, voir sa richesse augmenter, connaître un heureux développement, en un mot être heureux.

 

A chacun de leur déplacement à l’étranger, nous nous demandons ce que nos dirigeants vont nous ramener. Cinquante (50) très longues années que cela dure. Le résultat se décline de la manière suivante :

-          Selon les données du Rapport Mondial 2003 sur le développement humain, notre pays si jeune et si riche est classé au 171e rang des 173 pays observés ;

-          Plus de 67% d’entre nous vivent avec moins d’un dollar américain par jour ;

-          Plus de 60% d’entre nous ne mangent pas à leur faim ;

-          Notre espérance de vie est la plus faible au monde. Elle est passée de 49 ans à 44,3 ans tandis que les autres pays connaissent un bond spectaculaire en avant de 10 ans;

-          Notre pays occupe le 10e rang des pays les plus infectés au monde par le VIH/SIDA et le 1er rang dans la sous région Afrique centrale ;

-          248 de nos enfants âgés de moins de 5 ans sur 1000 meurent chaque année ;

-          Notre pays est le pays au monde où meurt le plus grand nombre de femmes à l’accouchement ;

-          Notre pays se caractérise par la faiblesse voire l’inexistence d’investissements publics, en particulier dans les infrastructures socio-économiques de base.

 

Cinquante ans, c’est très long quand on est pauvre et finit par baisser les bras. Mais c’est pendant ce temps très court qu’un pays comme la Corée du Sud est passée de la misère la plus noire à l’opulence que les autres lui envient. Jadis assistée, elle aide aujourd’hui les autres pays. La Corée du Nord n’a appris qu’à affamer ses enfants et terroriser ses voisins. Dans une Amérique centrale encore largement chaotique, cinquante ans ont suffi au Costa Rica pour établir un modèle de démocratie. Ces faits me font croire que l’être humain est responsable de ses actes. Il a son destin entre ses mains.

 

 Si nous le décidons, nous prospérerons tous ensemble. C’est maintenant que nous devons le faire.

 

Je crois en la démocratie.

Je suis un démocrate convaincu. Je veux faire de la démocratie en Centrafrique un modèle. Je vous ferai aimer la démocratie qui est la forme du gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple seul qui peut l’exercer directement ou par l’intermédiaire de ses représentants qu’il a librement choisis.

 

Les bases pour un renouveau d’une démocratie véritable que je vous propose sont contenues dans les amendements à l’actuelle constitution que je ferai votés par le Parlement. Celle-ci a été taillée sur mesure et fait la part trop belle à un Pouvoir Exécutif omniscient, omniprésent, omnipotent au détriment du Pouvoir législatif, du Pouvoir Judiciaire et du Contre-pouvoir qu’est la Société Civile.

 

La population centrafricaine a montré à plusieurs reprises qu’elle pouvait élire démocratiquement ses représentants dans le calme et le pluralisme. Tirant les leçons de nos échecs passés, nous devons faire en sorte que l’arbitraire et la tyrannie soient définitivement proscrits dans notre pays. Il en est de même des prophètes ti wataka na ti mvéné, les charlatans qui ont fait de notre misère et de la politique leur fonds de commerce.

 

Je crois en la justice

La liberté et la justice se tiendront la main sur notre sol. Alors le centrafricain ne corrompra pas son frère, le faible ne rampera pas devant le puissant, l’équité sera sur toutes nos lèvres et dans nos regards.  La crainte de la Justice étant le début de la sagesse, je m’emploierai à ce que la justice reprenne ses droits et ferai d’elle le fer de lance dans la lutte inlassable que je mènerai contre la corruption et l’impunité, deux fléaux qui gangrènent notre pays et qui sont malheureusement érigés en méthode de gouvernement dans notre pays. Je rendrai aux Magistrats et aux Auxiliaires de Justice leur indépendance, leur honneur et leur dignité longtemps bafoués par ceux-là même que la constitution en fait le garant de la justice dans notre pays. Sans eux, la justice n’est que parodie. Je constate et m’étonne que notre pays qui se dit pourtant un Etat de droits soit le seul au monde qui ne possède ni un palais de justice ni une prison digne de ce nom. Dans ces conditions, comment voudrions-nous que nos droits soient défendus ?

 

Le droit de la défense sera renforcé et défendu. Il sera accordé une aide juridictionnelle à toute personne démunie afin de lui permettre de s’octroyer les services d’un avocat de son choix.

 

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:26




LIBREVILLE 2 avril 09 (AFP) — La compagnie sud-africaine South African Airways (SAA) va acquérir 40% des actions du futur transporteur des six pays de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac), Air Cémac, a rapporté jeudi le quotidien national gabonais L'Union.


Les dirigeants de SAA "se sont engagés au terme de l'aboutissement des négociations à prendre 40% du capital de la compagnie" Air Cémac, selon le vice-président de la Commission de la Cémac, le Gabonais Jean-Marie Maguena, cité par le journal.


D'après L'Union, SAA sera l'actionnaire majoritaire du transporteur régional, devant les six Etats membres de la Cémac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui disposeront ensemble de 30% des actions (5% pour chaque Etat).

La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC), institution de la Cémac, "s'est engagée à hauteur de 15% dans la compagnie".


"C'est donc 85% du capital qui est déjà libellé. La Cémac souhaite que les 15% des actions restantes soient souscrites par les opérateurs privés de la sous-région" selon des modalités à définir prochainement, a précisé le journal.


Aucune date n'a été fournie pour le démarrage des activités d'Air Cémac, dont le lancement était initialement annoncé pour 2005.

Fin janvier, le président en exercice de la Cémac, le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé, avait indiqué à la presse à Libreville que les dirigeants devaient régler "une question de siège" pour l'aboutissement du projet.


Selon L'Union, le Congo et le Tchad sont en lice pour accueillir le siège d'Air Cémac. De même source, la compagnie Royal Air Maroc (RAM) avait été citée comme "partenaire stratégique" et des négociations avaient été menées avec Bruxelles Airlines, mais les discussions n'avaient pas abouti.

Il est généralement ardu de relier par des vols directs les six pays de la Cémac. Billets à prix prohibitifs, liaisons peu régulières ou tronçonnées font partie des entraves au développement du transport aérien intra-régional.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:20



Les récents affrontements entre le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) et les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ont poussé plus de 6.400 personnes à fuir dans la brousse, tandis que 9.200 autres auraient trouvé refuge au Tchad. Les hostilités avaient repris au début du mois de février, avec certains groupes rebelles qui réclamaient l’application stricte et pleine des recommandations adoptées lors du Dialogue politique inclusif tenu du 5 au 20 décembre dernier pour couler les fondations d’une paix durable. Mais les fissures de l’édifice de paix ont vite cédé sous la pression des inégalités.


Les populations centrafricaines ont vu le mirage de la paix s’évanouir inexorablement avec la reprise progressive des combats entre le gouvernement et certains groupes rebelles, les oubliés du dialogue politique inclusif qui ont fait de nouveau sombrer le pays dans la guerre civile.

 
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a affirmé que les combats entre les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et les forces gouvernementales avaient poussé déjà plus de 6.400 civils à fuir en brousse, alors que 9.200 autres auraient déjà trouvé refuge au Tchad voisin.


 
L'OCHA rappelle en outre que le retour de la violence en RCA a déjà causé le déplacement de dizaines de milliers de personnes depuis janvier 2009.

 Dans le courant du mois de mars les affrontements entre rebelles, troupes gouvernementales, groupes paramilitaires de défense et assaillants en provenance du Tchad ont causé le déplacement de 2.500 personnes dans le Nord-Est du pays.


 
Les hommes du général Abdoulaye Miskine, du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), avaient repris leurs positions et menacé de reprendre les hostilités depuis le début du mois de février pour dénoncer l’application partiale par le gouvernement des recommandations du dialogue politique inclusif et des conventions de l’accord global de paix.

Les leaders du groupe rebelle ont affirmé que 400 anciens combattants en attente de bénéficier du programme de Désarmement démobilisation et de réinsertion (DDR) auraient repris les armes face aux injustices et à la complaisance constatées dans la mise en œuvre de ce processus.

 Cette attaque intervenait deux semaines après celle des rebelles de la CPJP contre des positions de l'armée centrafricaine dans la nuit du 12 au 13 février 2009 dans la ville de Bossembelé, à 160 km au Nord-Ouest de la capitale.

 Lors de cette première attaque, le groupe rebelle réclamait également aux autorités centrafricaines «l'application stricte et pleine des recommandations adoptées par tous».

Le leader du FDPC, Abdoulaye Miskine, et celui du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), Abakar Sabone, avaient signé le 16 février dernier un communiqué commun menaçant de reprendre la guerre.


 
«Devant le refus du général Bozizé de respecter les différents accords signés, les résolutions adoptées à Bangui au mois de décembre, le FDPC et le MLCJ, se trouvent désormais devant une situation qui ne laisse d'autres choix que de reprendre la lutte armée», stipulait le communiqué.


Les deux groupes rebelles engagés dans le processus de paix dénoncent des provocations militaires contre leurs fiefs; des arrestations arbitraires; le harcèlement de leurs proches; des entraves administratives ciblées, ou encore des interdictions arbitraires de quitter le territoire.

L’application partielle et partiale des recommandations issues du Dialogue politique inclusif tenu du 5 au 20 décembre dernier à Bangui a entraîné la reprise des combats qui paralysent le pays depuis près d’une décennie.


 
Depuis le début de la guerre civile, ce sont en tout plus de 300.000 personnes qui ont fui leur maison. En 2008, les réfugiés et les déplacés avaient commencé à retourner dans leurs villages dans le cadre du processus de paix engagé par les autorités et les groupes rebelles. Une illusion de courte durée, la reprise des combats dans le Nord du pays ayant conduit au déplacement de 23.800 personnes supplémentaires.

02-04-2009    Source : Gaboneco.com

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 21:07




Bangui, 1er avril (GABONEWS) - Le Président François Bozizé a déclaré ce mercredi 1er avril que l’exécution des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) est « une responsabilité collective dans l’intérêt de notre pays », à l’occasion de cérémonie de l’ouverture de la première session ordinaire du Comité de suivi des recommandations dudit dialogue à l’hémicycle de l’Assemblée nationale.


« L’application de toutes les recommandations du DPI est et demeure une priorité qui relève de la responsabilité de tous les Centrafricains, à quelque poste qu’ils se trouvent, au premier rang desquels le gouvernement d’ouverture »,
a indiqué François Président Bozizé.

Selon le Chef de l’Etat, « la priorité de l’heure est le financement du comité de suivi des recommandations du DPI, le comité de pilotage du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) afin de permettre, d’une manière apaisée l’organisation des élections de 2010 », tandis que le comité de suivi est tenu par une obligation de résultats.

« A cet effet, nous demandons à la communauté internationale qui avait conditionné le financement du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) de tenir ses engagements afin d’éviter à la République Centrafricaine de retomber dans les mêmes travers », a lancé le Président Bozizé.


Le président du comité de suivi des recommandations du DPI, Henri Maïdou a pour sa part attiré l’attention du gouvernement et des forces de défense et de sécurité sur les exactions qui continuent d’être commises sur les populations à l’intérieur du pays.

 « Les auteurs de ces graves forfaits doivent être poursuivis et punis selon les lois de la République », a-t-il déclaré.


« Nous attirons aussi fermement l’attention des politico-militaires qui écument encore nos provinces, bafouant ainsi la parole donnée »,
a indiqué Henri Maïdou rappelant que le DPI était pour tout le monde une tribune pour exprimer et dont les recommandations consensuellement formulées sont en cours de réalisation.


 
« Il est inadmissible que les armes continuent de toner, d’angoisser encore le peuple trois mois à peine après le Dialogue Politique Inclusif »,
a-t-il indiqué précisant que le DPI est le dialogue de la dernière chance pour le pays.


 
Henri Maïdou a conclu en appelant à la « générosité de la communauté internationale pour appuyer non seulement la mise en œuvre des recommandations du DPI qui selon lui constituent « un énorme défi », mais aussi le lancement du programme DDR.


 
Il convient de signaler que les travaux de cette première session ordinaire du comité de suivi des recommandations du DPI mis en place le 9 février 2009, se sont déroulés pendant deux jours selon les trois commissions thématiques définies par le comité préparatoire du DPI, à savoir les Commissions questions politique et de gouvernance, situation sécuritaires et groupes armés et développement socio économique.


Dans la conférence de presse qui a sanctionné la fin des travaux, le président a annoncé que les questions relatives à la mise en place de la commission électorale indépendante a été abordée dans la première commission thématique.


 
Recommandé par le DPI, le comité de suivi a pour mission de veiller à la stricte application des toutes les recommandations du DPI en vue du retour d’une paix durable en Centrafrique.

Il convient de rappeler que le comité de suivi des recommandations du DPI est composé des représentants de toutes les entités représentées à ces assises en décembre dernier ainsi que des personnalités provenant des organisations internationales, régionales et sous-régionales.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:48


Olivier Koudémon alias Gbangouma


BANGUI, 1er avril 09 (AFP) — Une trentaine de militaires centrafricains comparaissent depuis mercredi et jusqu'au 24 avril, devant le Tribunal militaire permanent (TMP), pour des dizaines d'affaires dont le détournement d'armes, des violences et des séquestrations arbitraires, a constaté l'AFP.


L'affaire la plus médiatique, le 22 avril, concerne le lieutenant Olivier Koudémon, "alias" Gbangouma, considéré comme un proche du chef de l'Etat François Bozizé, et accusé "de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" d'un commissaire de police en mars à Bangui.


Certains prévenus devront aussi répondre d'accusations d'abandon de poste, de désertion, ainsi que d'arrestations et de séquestrations arbitraires.
Au total 27 affaires sont au menu de cette session du TMP, l'instance judiciaire chargée de juger les infractions commises par les militaires en Centrafrique.


Le TMP siège deux fois par an et juge chaque année plusieurs dizaines de militaires centrafricains.

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, tente de mener à son terme un processus de paix après avoir été pendant des années en proie aux exactions de groupes rebelles, de "coupeurs de routes" mais aussi de l'armée gouvernementale.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:36



APA Bangui (Centrafrique) 01-04-2009 - Le personnel de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) a déclenché mercredi une grève de huit jours pour revendiquer le paiement de cinq mois d’arriérés de salaires, a constaté APA sur place.

«Nous avons été très patients mais le gouvernement n’a pas voulu respecter ses engagements», a déclaré à APA Henri Piama, un délégué du personnel.


«A plusieurs reprises, on a promis de nous satisfaire mais rien n’a été fait
», a dit M. Piama, ajoutant que «la grève sera renouvelée à l’expiration du délai des huit jours, si aucune suite favorable n’est donnée à nos revendications».


Société paraétatique, la SOCATEL est confrontée à d’énormes difficultés de trésorerie depuis l’installation des opérateurs privées de téléphonie mobile en Centrafrique qui ont emporté plus de la moitié de sa clientèle.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 15:03



KINSHASA (AFP ) -01 avril 2009 15h16 -  Le Mouvement de libération du Congo (MLC), principal parti d'opposition en République démocratique du Congo, a estimé mercredi à Kinshasa que la Cour pénale internationale (CPI) ne pourrait pas établir la responsabilité comme chef militaire de Jean-Pierre Bemba. Dans une version amendée de l'acte d'accusation initial, le procureur de la CPI a retenu lundi la responsabilité pénale en tant que chef militaire de l'ancien vice-président congolais.


"Nous ne voyons pas comment le procureur (Luis Moreno-Ocampo), même avec cette requalification des charges, va prouver que Jean-Pierre Bemba avait l'effectivité du commandement des troupes envoyées en Centrafrique",
a déclaré à l'AFP François Muamba, secrétaire général du parti de Bemba.


L'ex-candidat à l'élection présidentielle en RDC en 2006 est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en République centrafricaine en 2002-2003.

Les soldats de la milice du MLC étaient venus appuyer le régime du président centrafricain Ange-Félix Patassé menacé par une rébellion du général François Bozizé, qui avait fini par s'emparer du pouvoir.
 

Des juges de la CPI avaient demandé le 4 mars à M. Moreno-Ocampo de requalifier "le type de responsabilité pénale" imputée à M. Bemba, estimant que les éléments de preuve présentés par l'accusation semblaient établir qu'un "crime différent" que celui allégué par l'accusation "(avait) été commis".


Ils avaient estimé que M. Bemba pourrait être poursuivi comme "chef militaire et supérieur hiérarchique" pour les crimes commis par sa milice en République centrafricaine.

"Nous sommes confiants et attendons avec sérénité la décision des juges d'ici fin juin. Nous sommes convaincus qu'ils vont devoir rendre justice à Bemba", a ajouté M. Muamba.

Dans l'acte d'accusation initial, le procureur estimait que M. Bemba était "pénalement responsable, conjointement avec une autre personne ou par l'intermédiaire d'autres personnes", de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.


En vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI, Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait été arrêté le 24 mai 2008 à Bruxelles.
A la tête du MLC, il avait perdu en 2006 l'élection présidentielle en RDC face au président actuel Joseph Kabila. Puis il avait été exfiltré en avril 2007 au Portugal pour des raisons médicales.

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 20:58

 



31 mars 2009 – De récents affrontements entre le gouvernement de la République centrafricaine et un groupe rebelle appelé la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ont forcé quelque 6.400 personnes à fuir dans la brousse tandis que 9.200 autres ont trouvé refuge au Tchad, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.

L'OCHA rappelle qu'une recrudescence de la violence en République centrafricaine a causé le déplacement de dizaines de milliers de personnes depuis janvier 2009.

A la mi-mars, des affrontements entre divers groupes – rebelles, troupes gouvernementales, groupes paramilitaires de défense et assaillants en provenance du Tchad ont causé le déplacement de 2.500 personnes dans le nord-est du pays, souligne un communiqué.

Au cours de la dernière décennie ce sont en tout plus de 300.000 personnes qui ont fui leur maison. En 2008, les réfugiés et les déplacés avaient commencé à retourner dans leurs villages suite à divers accords de paix signés avec les rebelles, notamment la tenue du Dialogue politique en décembre 2008.

Mais une reprise des combats dans le nord a conduit au déplacement de 23.800 personnes supplémentaires. L'OCHA déplore qu’en dépit des besoins humanitaires importants, le gouvernement ait restreint l'accès à ces populations plusieurs fois au mois de mars.

L'appel à contribution pour 2009, d'un montant de 116 millions de dollars, est pour l'instant financé à 22% seulement, avec des déficits importants dans les domaines de la santé et de la protection.

 






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