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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 18:21

 


APA Bangui (Centrafrique)
21-04-2009 - Les responsables de la presse privée indépendante, membres du Groupe des éditeurs de la presse privée indépendante centrafricaine (GEPPIC), ont décidé d’interrompre leur parution pour quinze jours, à compter de ce mardi, pour protester contre la sanction infligée au journal Hirondelle, a appris APA.


Le 17 avril dernier, ce quotidien paraissant à Bangui a été suspendu pour quinze jours par le Haut conseil de la communication (HCC), organe de régulation des médias en Centrafrique, pour avoir publié, le jeudi 2 avril, un document appelant à la sédition des Forces armées centrafricaines (FACA).


Le président du HCC,Pierre Sammy Macfoy, a estimé que ce document est en violation de l’article 29 de l’ordonnance n° 05.002 du 22 février 2005 sur la liberté de la communication en République centrafricaine. Lequel dispose que « le journaliste doit s’interdire de publier toute information susceptible de nuire à la souveraineté, à l’intégrité et à la sécurité de la République centrafricaine ».


Dans un communiqué de presse rendu public mardi à Bangui, le GEPPIC qualifie d’arbitraire la sanction infligée au journal Hirondelle et conseille aux responsables du journal de déposer une plainte contre le HCC devant le tribunal administratif.


« Le conseil de discipline de l’observatoire des médias centrafricains déplore le harcèlement multiforme dont est victime le quotidien l’Hirondelle dont le directeur de la publication, Judes Zossé, a été également convoqué le 17 avril dernier par la Section recherches et investigations (SRI),
indique le communiqué du GEPPIC.


Par ailleurs, le conseil de discipline a déploré la lourdeur du tribunal administratif qui, récemment saisi d’une requête du quotidien Le Citoyen n’a pas daigné trancher le litige qui l’oppose au HCC afin que cette instance cesse d’usurper le rôle dévolu à la justice dans un Etat de droit, poursuit le texte.


Selon le communiqué, le conseil de discipline estime que le HCC, en tant que garant de la liberté de la presse, n’a pas compétence de suspendre un journal ou d’infliger une quelconque sanction à un journaliste, au regard des textes régissant la profession, notamment l’ordonnance 05.02 du 22 février 2005 relative à la liberté de la communication en République centrafricaine et l’ordonnance 04.020 du 31 décembre 2004 portant création, organisation et fonctionnement du HCC.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 18:14



Paris, 21.04.09 - Reporters sans frontières exprime sa solidarité avec les éditeurs centrafricains qui ont décidé, en guise de soutien au quotidien L’Hirondelle, qu’aucun journal ne paraîtrait pour une durée de quinze jours, à partir du 21 avril 2009.

Le quotidien L’Hirondelle a été suspendu par le Haut Conseil de la Communication (HCC) pour une durée de quinze jours à partir du 20 avril. D’après le HCC, cette décision fait suite à la parution, le 2 avril, d’un article "appelant à la sédition des Forces armées". Le quotidien a été accusé de violer l’article 29 de la loi sur la communication qui interdit à tout journaliste de mettre la souveraineté du pays en danger.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 17:15

Conseil de sécurité

 



14 avril 2009

 

Rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad

 

1. Le présent rapport est soumis en application de la résolution 1861 (2009) du Conseil de sécurité en date du 14 janvier 2009, par laquelle le Conseil a prorogé jusqu’au 15 mars 2010 le mandat de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), autorisé le déploiement d’une composante militaire qui succédera à la force militaire de l’Union européenne (EUFOR) tant au Tchad qu’en République centrafricaine, et décidé que le transfert d’autorité entre l’EUFOR et la composante militaire de la MINURCAT aurait lieu le 15 mars 2009.


2. Le rapport rend compte des faits survenus en relation avec le mandat de la MINURCAT depuis la parution de mon rapport du 4 décembre 2008 (S/2008/760). Il décrit les derniers préparatifs, menés en collaboration étroite avec l’Union européenne, avant la passation des pouvoirs entre l’EUFOR et la MINURCAT. Il met en outre en lumière les négociations qui ont eu lieu entre la MINURCAT, d’une part, et les Gouvernements tchadien et centrafricain, d’autre part, sur les accords administratifs et juridiques liés au déploiement de la force des Nations Unies. Le rapport fait également le point sur le processus de constitution et de déploiement de la force, ainsi que sur les progrès enregistrés dans l’accomplissement du mandat de la MINURCAT.


Évolution de la situation politique en République centrafricaine

 

7. Un dialogue politique sans exclusive a eu lieu du 8 au 20 décembre 2008 entre le Gouvernement et les principaux groupes politiques et militaires. Le 19 janvier 2009, le Président Bozizé a signé un décret portant nomination du nouveau gouvernement. Cependant, la situation sur les plans politique, socioéconomique et de la sécurité demeure fragile. Un exposé détaillé sur la situation dans la République centrafricaine a été présenté au Conseil de sécurité le 10 mars 2009 (voir S/PV.6091) par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau d’appui à la consolidation de la paix, François Lonseny Fall.


14. Un calme relatif a continué de régner dans la zone d’opérations de la MINURCAT, au nord-est de la République centrafricaine. Cependant, l’insécurité résultant des affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles dans le nord du pays a créé des déplacements de population vers le Tchad (voir sect. E ci-dessous).

Réagissant à la prolifération de groupes armés dans la région frontalière nord de la République centrafricaine, les forces armées nationales tchadiennes s’attachent à renforcer leurs troupes le long de la frontière sud du Tchad.


20. Depuis la mi-janvier 2009, les affrontements entre des factions rebelles et les forces armées de la République centrafricaine ont provoqué un nouveau flux de réfugiés dans la région tchadienne de Salamat en provenance du nord-est de la République centrafricaine. Le HCR a estimé à environ 16 000 le nombre de nouveaux réfugiés au Tchad, ce qui porte le nombre total de réfugiés recevant une aide humanitaire dans ce pays à environ 320 000. Les nouveaux réfugiés, dont 80 % de femmes et d’enfants, sont actuellement regroupés dans plusieurs sites proches de la frontière avec la République centrafricaine.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 17:06



 

Bangui, 21 av (ACAP) Les obsèques de l'ancien secrétaire général de la Présidence de la République, Thomas Tagbia Sanzia-Nguinzo, décédé le 13 avril dernier à la suite d’une courte maladie à l’âge de 60 ans, se sont déroulées, mardi 21 avril 2009 devant la Cour d'appel de Bangui, en présence du Président de la République, François Bozizé.

Le Président de la République, François Bozizé a élevé le défunt magistrat à la grande dignité de grand officier à titre posthume dans l’ordre du mérite centrafricain pour son dévouement et son abnégation au travail.

 Le ministre de la Justice, M. Laurent Ngon Baba, a affirmé dans l'oraison funèbre que feu Thomas Tagbia Sanzia Nguinzo avait la qualité d’un magistrat exemplaire, intègre et fidèle au noble serment de magistrat, incarnait la dignité de la magistrature et avait le sens très élevé de ses devoirs ainsi que du travail bien fait.
 

Selon lui, le magistrat Tagbia Sanzia Nguinzo a été l’animateur par excellence de toutes les actions de nature à consolider la fraternité et la solidarité dans le corps judiciaire et dans les milieux politiques et sportifs où il a occupé de hautes fonctions.


 
M. Ngon Baba a également rappelé que les valeurs intrinsèques du disparu lui ont valu des distinctions honorifiques telles que chevalier de la reconnaissance centrafricaine, chevalier du mérite centrafricain, officier dans l'ordre du mérite centrafricain et médaille de bronze et d’argent du mérite sportif.


 
Il convient de signaler que la dépouille mortelle de feu Thomas Tagbia a quitté la Cour d'Appel de Bangui, à 12 h 30 locales, pour le complexe sportif Barthélemy Boganda, pour un hommage des milieux sportifs, en général, et de la fédération centrafricaine de football, en particulier.
Passionné de football, le défunt magistrat était président de Tempête Mocaf, le plus ancien club de football du pays.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 04:24



Bangui, 19 av. (Acap)- Un accrochage a opposé des éléments de l’armée centrafricaine à des hommes armés, dans la matinée du samedi 18 avril à proximité de la localité de Kabo (465 km au nord de Bangui), a appris l’Acap de source officielle.
 

Selon un communiqué de presse rendu public, samedi soir par le ministère de la Défense, « l’action vigoureuse de ces éléments des forces armées a mis en déroute les forces ennemies ».

« Plusieurs bandits ont été faits prisonniers par les forces régulières et les combats ont fait également dans leurs rangs plusieurs hommes blessés », ajoute le communiqué, précisant qu’il est « désormais établi qu’ils comptent parmi eux des enfants soldats enrôlés de force, préalablement enlevés à leurs familles pour servir en qualité de combattants, de porteurs, d’agents de renseignement et d’esclaves sexuels ».


 
Le Ministère de la Défense nationale a appelé l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le fait que « plusieurs documents trouvés en possession des prisonniers (photos, numéros de téléphones et papiers administratifs notamment) seront mis à la disposition des services compétents d’investigation de l’armée nationale et pourraient permettre d’établir des complicités internes dont bénéficient les malfrats dans leurs actions contre les forces armées ».

C’est le deuxième accrochage en une semaine qui oppose l’armée centrafricaine à des hommes armés dans la région de Kabo, frontalière avec le sud du Tchad.

 Un communiqué du ministère de la Défense nationale avait annoncé une attaque des Forces armées centrafricaines (FACA), le 13 avril dernier à Bokayanga (16 km au nord de Kabo), qui « ont mis en déroute des bandits armés non identifiés ».
 

Selon le communiqué, cette attaque a « permis non seulement d’anéantir une dizaine de ces bandits et fait plusieurs blessés parmi eux, mais également de récupérer d’importantes quantités d’armes de guerre, des matériels dont des tenues militaires neuves ainsi que le groupe électrogène de la sous préfecture de Batangafo et le panneau solaire de l’hôpital de cette même ville ».


Il convient de rappeler que, le 20 février dernier, la localité de Batangafo (386 km au nord de Bangui) a fait l'objet d'une attaque attribuée à des éléments du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, qui avaient, selon un communiqué du ministère de la Défense, semé la panique au sein de la population, pillé et saccagé "non seulement les bâtiments administratifs, mais aussi les installations des ONG de bienfaisance opérant dans la région".

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 04:16




Bangui, 18 avril (ACAP) - Le Président de la République, François Bozizé a procédé vendredi 17 avril 2009, à l’installation du nouveau bureau exécutif de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA) de Bangui, élu le 1er mars dernier, en présence de l’Ambassadeur de France en Centrafrique M. Jean Pierre Vidon.
 

Il s’agit d’une équipe de huit personnes avec pour Président, M. Robert Ngoki qui présidait depuis 2005 le bureau exécutif provisoire de la Chambre de commerce de Bangui chargé de redynamiser la CCIMA.

 En dehors du bureau exécutif, des commissions spécialisées ont également été mises en place pour coordonner les activités des différents secteurs d’intervention de la CCIMA, notamment le commerce, l’industrie, les mines, l’artisanat et les prestations de services.
 

Pour l’Ambassadeur de France Jean Pierre Vidon, les élections consulaires organisées pour la première à Bangui vont permettre à la CCIMA de « reconquérir sa crédibilité et la confiance à l’égard des partenaires au développement » de la République Centrafricaine dans le domaine du commerce.

Selon lui, la CCIMA devrait désormais constituer « le pivot de la relance économique du pays » à travers la formation des entrepreneurs et la mise à disposition des hommes d’affaires des informations économiques fiables susceptibles de les inciter à investir en Centrafrique.


Le Président de la Chambre de commerce, M. Robert Ngoki a quant à lui rappelé les principales missions de son institution qui consistent entre autres à protéger et à promouvoir le commerce, l’industries, les mines, l’artisanat et les prestations de services en fournissant une assistance technique aux jeunes entrepreneurs et à représenter les opérateurs économiques auprès des pouvoirs publics.

 M. Robert Ngoki a indiqué que le nouveau bureau exécutif envisage durant son mandat de faire en sorte que la CCIMA redevienne « l’interface privilégiée entre le gouvernement et les opérateurs économiques et le principal organe de développement du secteur privé ».

Selon lui, le nouveau bureau exécutif dont il assure la présidence s’engage à donner une nouvelle vision à la CCIMA en vue de la mettre réellement au service des entreprises et des opérateurs économiques.

Il a enfin annoncé la réhabilitation du centre consulaire de formation, le développement du pôle d’études et d’informations économiques des activités des entreprises en exploitation ainsi que l’assistance aux jeunes créateurs d’entreprise.
 

Il convient de signaler que ces premières élections consulaires se situent dans le cadre des efforts de relance de l’économie de la République Centrafricaine à travers la promotion du secteur privé.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 03:59




BANGUI - 20 avril 2009 18h56 (AFP) - Aucun journal privé centrafricain ne paraîtra pendant quinze jours, ont décidé lundi leurs éditeurs, solidaires de leur confrère indépendant "L'Hirondelle", suspendu par le Haut-Conseil de la Communication (HCC) pour cette même durée à partir de ce lundi.


"Les éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique, ont décidé de protester contre la décision du HCC. Les journaux ne vont pas paraître pendant quinze jours à partir du 21 avril",
a affirmé Pierre Débato II, président de l'Observatoire des médias centrafricains (OMCA)


Quotidien indépendant très lu dans le pays, "L'Hirondelle" a été suspendu par le HCC pour avoir publié "un document appelant à la sédition des Forces armées" et violé l'article 29 de la loi sur la communication: "le journaliste doit s'interdire de publier toutes informations susceptibles de nuire à la souveraineté, à l'intégrité et à la sécurité de la RCA", selon le communiqué du HCC.


Le journal, qui n'est pas paru lundi, avait publié le 2 avril l'opinion d'un ancien capitaine de l'armée qui interpellait les autorités militaires sur la sécurité dans le pays.
Le directeur de publication de l'Hirondelle Judes Zossé a précisé à l'AFP: "Le ministère de la Défense m'a adressé deux droits de réponses que j'ai publiés. Je ne comprends pas cet acharnement du HCC".


C'est la seconde suspension d'un journal, décidée par le HCC cette année après celle d'un mois du quotidien "Le Citoyen" en janvier. Cette suspension avait débouché sur des "journées sans journaux" à l'appel du Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (Géppic).


Le HCC reprochait au Citoyen d'avoir "insulté" et utilisé des "termes indécents" envers les autorités en les qualifiant notamment de "kpanda", mot en langue nationale sango désignant un chien chétif et galeux.




 

Centrafrique : Le quotidien l'Hirondelle suspendu de parution pour 15 jours par le HCC


Bangui, 18 avrilo (ACAP) - Le Haut Conseil de la Communication (HCC), a suspendu vendredi 17 avril 2009, la parution du quotidien L’Hirondelle, pour une durée de quinze (15) jours, "pour publication d’un document appelant à la sédition des Forces Armées Centrafricaines (Faca)", dans sa livraison n° 2051 du jeudi 2 avril 2009.


 
Pour le HCC, en publiant un article de ce genre, le Journal L'Hirondelle a violé l’article 29 de l’ordonnance n° 05.002 du 22 février 2005 relative à la liberté de la Communication en République Centrafricaine qui stipule que « le Journaliste doit s’interdire de publier toute information susceptible de nuire à la souveraineté, à l’intégrité et à la sécurité de la République Centrafricaine ».


 
Par ailleurs le Président du HCC, Pierre Sammy Macfoy, demande au Procureur de la République, aux Directeurs généraux de la Gendarmerie nationale et de la Police Centrafricaine de veiller à l'observation de cette décision.


 
En outre le Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC) a annoncé lors d'une réunion des responsables des Journaux, la publication lundi prochain d'un "article collectif" sur la situation et de suspendre les parutions durant toute la durée de la sanction du Journal L'Hirondelle.


 
Signalons que les relations entre le Haut Conseil de la Communication et la presse privée indépendante ont toujours été tendues.


 
En janvier dernier, lorsque le HCC avait suspendu de parution le Journal Le Citoyen pour une durée d'un mois, le GEPPIC avait fait observer plusieurs journées sans journal pour d'une part témoigner sa solidarité à ce journal et d'autre part condamner les agissements du HCC.

 

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 15:24



(Bakchich 20/04/2009) par Xavier Monnier

Moins touche-à-tout, et couvé par la cellule Afrique, Georges Forrest se concentre sur son secteur d’origine. Les mines. Et n’a jamais été aussi influent. Adoré sous Mobutu, à l’aise sous Kabila père, en cours sous Kabila fils, le Belge d’origine néo-zélandaise explore lui aussi de nouveaux horizons. Avec l’aide de Fabien Singaye, conseiller du président Bozizé, celui que l’on surnomme le « proconsul du Katanga », s’est mis à l’uranium. Et a servi de facilitateur à Areva pour les contrats obtenus en Centrafrique et au Congo-Kinshasa. « Ils ont bien endormi Sébastien de Montdessus, le jeune et puissant bras droit de Lauvergeon », s’amuse un habitué des palais africains. Et pas seulement. Comme l’avait raconté Bakchich, le duo Forrest-Singaye a pris ses habitudes au Ritz, pour des rencontres avec la patronne d’Areva. Il se susurre même que le trio sera présent le 4 mai lors de la pose de la première pierre à Imouraren (Niger) du plus grand projet industriel minier jamais réalisé. Bien sûr, le sémillant consul honoraire de France à Lumumbashi continue aussi à prospecter dans son secteur d’origine. Au programme, percée dans l’or en Namibie et en Centrafrique, toujours avec Fabien Singaye.

 

 
Plus sédentaires, les anciens Chirac boys Francis Castagnède (et son acolyte le sénateur Jean-Pierre Camoin), Gilles Minard, ou encore Jean-Yves Ollivier, se contentent d’une seule présidence. Au duo, la Centrafrique et ses Télécoms, pour Minard, l’ancien président de Bivac-International, la présidence ivoirienne. Quant à Jean-Yves Ollivier, l’ancien émissaire quasi-officiel de la Chiraquie dans l’apartheid, sa branche reste le Congo (et le pétrole de Sassou-Nguesso). Persona non grata tant à l’Élysée qu’au Quai, les anciens ont au moins la sagesse de ne pas s’éparpiller.


©
Copyright Bakchich

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 23:02





UNION DES FORCES VIVES DE LA NATION


Pour le renouveau Démocratique


DECLARATION SUR LE RETARD DANS LES PREPARATIFS DES ELECTIONS DE 2010

 

            Réunie en sa séance hebdomadaire ce mercredi 15 avril 2009, l’Union des Forces Vives de la Nation a passé en revue les différents points relatifs aux préparatifs des élections Générales de 2010. Elle s’est penchée notamment sur le fonctionnement de cet organe de surveillance et de contrôle qu’est le Comité de Suivi du Dialogue Politique Inclusif pour s’étonner des conditions dans lesquelles il travaille. Elle s’est inquiétée par ailleurs du retard pris par le Gouvernement dans la présentation à l’Assemblée Nationale des Projets de loi, objets des recommandations dont l’exécution est pourtant enfermée dans un détail précis.


           
Après débats, l’Union des Forces Vives de la Nation rend publique la déclaration suivante :

            Au sortir du Dialogue Politique Inclusif tenu à Bangui du 08 au 20 décembre 2008, le Peuple centrafricain, épris de Paix, de Justice et de Liberté s’était mis à espérer secrètement la fin définitive des guerres fratricides, des braquages, des exécutions sommaires et extrajudiciaires, de la mort par la faim, de l’exclusion sur fond du tribalisme viscéral et militant. Peine perdue ! C’était sans compter sur le fait que tous ces maux insupportables tiennent d’un « Système politique indécrottable et pervers » qui, même « groggy debout », s’emploie encore et toujours à faire des victimes, jusqu’à son élimination politique radicale.


           
En effet, comment expliquer autrement l’installation du Comité de Suivi du Dialogue Politique Inclusif dans des locaux exigus mettant mal à l’aise les Membres de ce très Haut Organe qui ne peuvent pas accomplir correctement et dans les délais prescrits, les importantes missions qui leur sont confiées ? Comment expliquer par ailleurs le retard que prend le Gouvernement dans le dépôt à l’Assemblée Nationale, des différents projets de loi relatifs à l’organisation des élections générales, alors que depuis la fin du DPI (plus de quatre mois), le Gouvernement est saisi de ces dossiers et qu’il sait que la session parlementaire de mars 2009 tire à sa fin ?


           
Pour permettre à chaque Centrafricaine et à chaque Centrafricain de juger par lui-même le comportement du Gouvernement et de tirer en son âme et conscience les conclusions politiques qui s’imposent, l’Union des Forces Vives de la Nation rappelle les grandes Recommandations traitant des élections générales de 2010 (Municipales, Législatives, Présidentielles), avec cette obligation que ces Recommandations doivent toutes prendre corps au plus tard, Fin 2009.


1° Mise en place d’un Comité ad hoc composé des entités représentées au DPI avec l’assistance des experts internationaux, chargé de la révision du Code électoral, en vue de son adaptation aux dispositions constitutionnelles ainsi qu’aux exigences sécuritaires des candidats.


2° Mise en place d’une Commission Electorale Indépendante composée des entités représentées au DPI avec l’assistance des experts internationaux.


           
Vu la gravité de la situation sécuritaire et politique qui laisse entrevoir le basculement du pays dans des rébellions récidivantes plus meurtrières qu’avant, l’Union des Forces Vives de la Nation prend ses responsabilités et relève sans équivoque la désinvolture caractérisée du Ministre de l’Administration du Territoire chargé de la Décentralisation, absent de Bangui depuis deux semaines, en mission de vérification et de restructuration du KNK (pour ce qui en reste), ALORS QUE CE MINISTRE EST LE PRINCIPAL ARTISAN DE LA MISE EN APPLICATION DES RECOMMANDATIONS SUSVISEES, ANNONCIATRICES DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE EN CENTRAFRIQUE.


           
Enfin, pour la sérénité de la réflexion et du jugement de chaque Centrafricaine et de chaque Centrafricain sur le peu d’entrain qu’affiche le Gouvernement dans la mise en application des Recommandations du DPI, l’Union des Forces Vives de la Nation rappelle opportunément quelques dates du calendrier électoral :


1° Le mandat du Président de la République actuel expire le juin 2010 à minuit (Article 24 de la Constitution)


2° L’élection du nouveau Président de la République intervient 45 jours au moins ou 90 jours au plus tard, avant le terme du mandat du Président en exercice (Article 24 dernier alinéa de la Constitution)


3° La Commission Electorale Indépendante doit être mise en place 90 jours au moins avant le scrutin (Article 19 alinéa 2 du Code électoral)


4° Les résultats de l’élection présidentielle sont proclamés par la Cour constitutionnelle 15 jours au plus tard, après le scrutin (Article 25 de l Constitution)


5° L’investiture par la Cour constitutionnelle du Président de la République élu, intervient dans un délai de 45 jours au plus tard, après que la Cour constitutionnelle ait vidé le contentieux électoral (Article 25 alinéa 2 de la Constitution)


En tenant compte de ces données tirées pour l’essentiel de la Constitution, cette Loi Fondamentale qui lie tout le monde y compris le Chef de l’Etat, à peine de forfaiture punissable par la Haute Cour de Justice, l’Union des Forces Vives de la Nation,


1° Dénonce avec la plus grande fermeté le laxisme qui caractérise le Gouvernement dans l’application des Recommandations consensuelles et pertinentes du Dialogue Politique Inclusif ;


2° Dénonce le POUVOIR EN PLACE qui, sentant sa fin prochaine, excelle dans de grossières manœuvres visant à créer à terme un VIDE  JURIDICO-INSTITUTIONNEL en 2010 pour se maintenir éternellement aux commandes de l’Etat, à l’instar de ce qui se passe sous d’autres cieux d’Afrique ;


3° Dégage toutes ses responsabilités dans tous les dérapages qui s’annoncent à l’horizon ;


4° En appelle à tous les Démocrates de l’Intérieur et de l’Extérieur pour conjurer à jamais ce projet funeste et machiavélique du : « J’Y SUIS, J’Y RESTE » que concocte sous le manteau, un régime qui tombe, comme une fatalité.

Fait à Bangui, le 15 avril 2009


Pour l’Union des Forces Vives de la Nation

Le Coordonnateur


Me Henri POUZERE

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 16:10

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE, DES ANCIENS COMBATTANTS, DES VICTIMES DE GUERRE, DU DESARMEMENT ET DE LA RESTRUCTURATION DE L’ARMEE

 

L’armée nationale centrafricaine, poursuivant la traque des bandits dans notre pays, a eu un accrochage avec un groupe d’hommes armés, ce samedi 18 avril 2009, aux premières heures de la matinée dans les environs de Kabo.

 

L’action vigoureuse de ces éléments des forces armées a mis en déroute les forces ennemies, qui, en dépit de la volonté plusieurs fois affirmée des autorités de poursuivre la mise en œuvre des principales décisions du dernier Dialogue Politique Inclusif, sont demeurées fidèles à leur option rigide de maintenir coûte que coûte les régions de l’arrière-pays dans un climat d’insécurité permanente.

 

Plusieurs bandits ont été faits prisonniers par les forces régulières et les combats ont fait également dans leurs rangs plusieurs hommes blessés.

Par ailleurs, il est désormais établi qu’ils comptent parmi eux des enfants soldats enrôlés de force, préalablement enlevés à leurs familles pour servir en qualité de combattants, de porteurs, d’agents de renseignement et d’esclaves sexuels.

 

Il ne fait plus aucun doute qu’après les affrontements du lundi 13 avril intervenus à Bokayanga, ces malfrats, qui se remettent encore des lourdes pertes qui leur ont été infligées, tentent par tous les moyens de reprendre le matériel qu’ils avaient volé à l’hôpital et aux organisations humanitaires basés à Batangafo en février dernier et qui se trouve à présent récupéré par les éléments des forces armées centrafricaines stationnées à Kabo.

 

Le Ministère de la Défense nationale, des anciens combattants, du Désarmement et de la Restructuration de l’Armée voudrait à cette occasion informer l’opinion nationale et internationale que plusieurs documents trouvés en possession des prisonniers (photos, numéros de téléphones et papiers administratifs notamment) seront mis à la disposition des services compétents d’investigation de l’armée nationale et pourraient permettre d’établir des complicités internes dont bénéficient les malfrats dans leurs actions contre les forces armées.

 

 Ce faisant, ils se révèlent comme de véritables partisans de l’instabilité chronique pour qui le retour à une paix durable leur enlèverait leur raison d’être et les dispenserait du soutien matériel et financier de leurs maîtres.

Dans tous les cas, s’ils persistent dans la voie de la lutte armée, ces bandits armés trouveront sur leur chemin le peuple centrafricain et son armée.

 

Fait à Bangui, le 18 avril 2009

 

 

Le Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense nationale, des anciens combattants, des Victimes de guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l’Armée

 




Jean-Francis Bozizé

 




Communiqué de Presse du FDPC

 



Portant démenti des allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril


Le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), par la voie de son Chef d’Etat Major Général le Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL, dément formellement les allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril.

 Ce jour, les FACA ont attaqué l’une des positions des éléments du FDPC à BAKAYANGA près de BATANGAFO. Les éléments du FDPC ont repoussé l’ennemi hors du champ de bataille. Par contre, le FDPC déplore la mort d’un élément au lieu de dix (10) comme le gouvernement l’a dit. Cet élément, tombé sous les balles des FACA par embuscade, était en avant-garde.

Devant l’intransigeance des éléments du FDPC, les FACA ont dû rebrousser chemin. De retour, ils ont pillé la pharmacie villageoise de la localité et incendié les cases des villageois : preuve d’irresponsabilité de l’armée de BOZIZE. Le FDPC confirme que des otages, membres des FACA sont toujours en détention dans leur camp.

 Les règles de l’armée ont été viciées par BOZIZE et son clan, perpétrant les exactions contre les civils et mettant en péril leur vie en brûlant leurs maisons. Et cela, avec la complicité active de ceux qui brillent, sur fond de commerce, par une lutte de positionnement.

Fait à Batangafo le 16 Avril 2009

 

Le Chef d’Etat Major Général du FDPC

 
Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués