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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 23:49


 



Source: Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires - Integrated Regional Information Networks (IRIN)

 


      Caroline Ngoéna


Paoua, le 27 Mai 2009 (IRIN) - Les cycles de la violence politique en République centrafricaine au cours de la dernière décennie ont incité des dizaines de milliers de civils à fuir leurs villages ou villes. Beaucoup vivent encore dans la brousse, paniqués à l’idée de rentrer chez eux. D'autres, comme Caroline Ngoena qui dirige un collectif d'élevage de porc dans le nord-ouest de la ville de Paoua, essaient de reconstruire leur vie.

 
Trois batailles différentes - appelées sous le nom d’"événements" dans le langage local – l’ont obligé elle et sa famille à abandonner leur maison et à fuir en brousse  pour sauver leur vie. Elle a raconté son histoire à IRIN:


"La première fois que nous avons dû fuir notre village, c'est parce que de rebelles dirigés par [François] Bozizé [un ancien chef d’état major de l'armée, dont le soulèvement a renversé le président Ange-Félix Patassé en 2003 et qui est maintenant chef de l'Etat lui-même].


«L'armée tire dans une direction donnée, les rebelles également tirent dans une autre. Les gens fuyaient dans toutes les directions. Nous avons réalisé que la mort était à portée de main. Tout le monde devaient se débrouiller  pour échapper à la mort. Nous avons essayé de ne prendre que le strict nécessaire. Les hommes et les femmes, tous se sont enfuis avec leurs enfants. Nous n'avons pas eu le temps de réfléchir sur les animaux, car ils dormaient dehors.


"Quand les tirs commencent, vous courez à la maison et aller chercher ce que vous pouvez: un bol, une assiette, la farine. Vous mettez tout sur la tête, un enfant sur le dos, et vous vous exécutez, en regardant à droite et à gauche, de peur de voir quelqu'un avec une arme à feu."Quand vous êtes dans la brousse, vous recherchez des herbes hautes ou un grand arbre où l'on peut se reposer, prendre l'enfant sur votre dos pour le nourrir, parce que vous avez fait un long chemin. Après un certain temps, vous allez chercher du bois de chauffage.


"Tout doit être fait avec beaucoup de vigilance, car quelqu'un pourrait vous chiper.
"Une fois la nourriture préparée, vous mettez le feu dehors et rester sur place, en gardant le calme, toujours en surveillant aux alentours, le cœur bat vite. Toutes sortes de pensées vous viennent en tête. Vous-vous demandez si ce que vous avez laissé dans le village n’a pas  été détruit.


"Au cours des premiers événements, j'ai perdu un fils. Nous avons dormi sur des feuilles. Parce qu'elles étaient sèches, elles ont pris feu et l'enfant a été gravement brûlé. Comme nous étions dans la brousse, nous n'avons pas eu accès aux soins médicaux. Les mouches étaient attirées par les blessures, qui se sont infectées et c’est ainsi que  l'enfant est décédé.


"Après trois mois, nous  sommes revenus au village. Nous avons eu moins d'animaux, car certains ont été tués, d'autres volées. Nous avons commencé l'élevage des animaux. Mais le deuxième événement s'est passé - d'une lutte entre les rebelles de Patassé et les soldats de Bozizé. C'était en Mars 2006.


"En Janvier 2007 il y avait une autre bataille entre les rebelles de Patassé et l'armée. Nous avons fui à nouveau et cette fois, tous les animaux ont été volés. Si je pouvais répondre à Bozizé et le chef des rebelles, je leur dirai que je souffre beaucoup. Il est difficile pour une femme qui fuit avec ses enfants et des biens. Nous sommes ici aujourd'hui, demain nous pourrions être ailleurs. Régulièrement et encore nous sommes à nouveau déplacés.

 
«Je veux la paix, et si il y a la paix, les pays peuvent se développer. Il n'y a pas de développement, car il n'y a pas de sécurité ou de paix. En Afrique centrale, les gens se battent pour rien. C'est pourquoi nous ne sommes pas riches. Nous sommes simplement en arrière."


 

http://www.irinnews.org

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 22:33


 


New York 27 mai 2009 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a informé le Conseil de sécurité de son intention de nommer l'Ethiopienne Sahle-Work Zewde comme représentante spéciale et chef du Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA), qui doit être remplacé par Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix (BINUCA). 

Mme Zwede, 59 ans, remplacera François Fall et sera la deuxième femme à être nommée comme représentante spéciale sous le mandat de Ban Ki-moon, selon un communiqué publié mercredi.

Elle « apporte à ce poste des années d'expérience en ce qui concerne les initiatives de l'Union africaine en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix. En tant que représentante de son pays auprès du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, elle a été impliquée dans les délibérations sur la situation en République centrafricaine. Elle a une bonne compréhension du partenariat étroit entre les Nations Unies et l'Union africaine pour résoudre les conflits ainsi que des efforts en matière de maintien de la paix en Afrique », ajoute le communiqué.


Mme Zewde a plus de 20 ans d'expérience en tant qu'ambassadeur. Elle est actuellement représentante permanente de l'Ethiopie auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique. Elle est aussi directrice générale des affaires africaines au ministère des affaires étrangères d'Ethiopie, poste qu'elle occupe depuis 2006. Auparavant, Mme Zewde a été ambassadrice en France, représentante permanente auprès de l'UNESCO et accréditée auprès de la Tunisie et du Maroc (2002-2006). Elle a aussi a été ambassadrice à Djibouti.


Le Secrétaire général a remercié M. Fall pour son travail sans relâche afin d'aider à stabiliser la situation en République centrafricaine.



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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 22:29

 


Paris, France
27 mai 2009 (PANA) - La partialité de la France dans la crise tchadienne nuit à la recherche d'une solution politique, a estimé l'ancien Premier ministre tchadien, Fidel Moungar, pour qui "le comportement de la France [dans la crise tchadienne] soulève des interrogations légitimes".


"La France a les moyens, directement ou indirectement, de contribuer à l'apaisement par le dialogue avec l'appui de l'Union européenne", a encore souligné M. Moungar, lors d'un entretien accordé mercredi à la PANA.


Pour lui, le traitement "déséquilibré" des protagonistes de la crise par la France conduit à des radicalisations aussi inutiles que défavorables à la recherche du compromis politique.

Une délégation de la Société civile tchadienne était venue récemment à Paris porter les mêmes accusations contre la France avant d'appeler la diplomatie française à exercer des pressions sur le président Idriss Déby Itno.


Soulignant l'appui militaire et diplomatique de la France au régime de N'Djamena, la Société civile tchadienne, comme M. Moungar, souhaite que Paris obtienne, au moins du président Déby, la mise en œuvre de l'accord politique du 13 août 2007.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 14:50




APPEL POUR UN COMITE VERITE ET JUSTICE POUR MAITRE GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA

 

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 2008, disparaissait dans un mystérieux accident de la route en Centrafrique, Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA.

De nationalité franco-centrafricaine, Avocat au barreau de Grenoble, puis de Centrafrique; Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA dirigeait la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) organisation affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH)


Au moment de sa brutale disparition, Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA était connu pour son important engagement auprès de la Cour pénale internationale (CPI) comme défenseur des victimes de crimes de viols et sévices en tous genres commis en Centrafrique à partir de 2002 sur des femmes, des hommes, des enfants et des personnes âgées, entre autres, par les éléments de la rébellion armée du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre BEMBA. Lequel est depuis arrêté et emprisonné à la Haye (Pays bas) en attendant son procès devant la CPI.


Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA était aussi très impliqué dans la recherche des voies et moyens pour ramener la paix et la démocratie dans son pays d’origine, le Centrafrique. Ce pays, qui a connu depuis son indépendance en 1960 plusieurs régimes dictatoriaux, a basculé depuis près de vingt ans dans des conflits politico-militaires aux conséquences sociale, économique et humanitaire désastreuses pour la grande majorité de sa population.
 

En effet, participant au dialogue politique inclusif qui s’est déroulé du 8 au 20 décembre 2008 à Bangui, lequel était sensé réconcilier les responsables politiques et militaires centrafricains et ramener la paix ; Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA était le seul à se lever pour dénoncer publiquement la non prise en compte dans les travaux de ce forum national de la situation des victimes des divers conflits militaro-politiques  qui se sont déroulés dans le pays. D’autre part, il faisait parti des rares personnalités à remettre en cause la légitimité du pouvoir en place et à défendre le principe de la mise en place d’un gouvernement de transition après le dialogue.


Ce petit rappel des faits pour dire que loin d’être anodine, la brutale et tragique disparition de Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA en Centrafrique pose de sérieux problèmes. D’autant que quelques mois en arrière, ce dernier a fait l’objet de tracasseries politico-judiciaires en tous genres et qu’il avait même été arrêté et détenu arbitrairement pendant plusieurs heures dans les locaux de la police politique de Centrafrique. Par ailleurs, près de six (6) mois après l’accident dans lequel il aurait trouvé la mort, aucune enquête sérieuse n’a été diligentée par les autorités locales centrafricaines et encore moins françaises. Au contraire, il apparait de plus en plus évident que tout est fait pour jeter une chape de plomb sur la volonté de l’épouse et des enfants de Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA d’en savoir un peu plus sur la mort de ce dernier.


C’est pourquoi, afin d’agir pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes du décès de Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA  ainsi que pour pérenniser sa mémoire, cet Appel est lancé en direction de ses amis et proches ainsi que de toutes les personnes de bonne volonté.


Ainsi, nous proposons la mise en place d’un COMITE VERITE ET JUSTICE POUR Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA qui se donne pour missions :


De  revendiquer le Droit à la Vérité sur les circonstances exactes de la mort de Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA et, en cas d’assassinat, d’exiger que les responsables soient poursuivis et jugés ;


De mener des actions en vue de maintenir toujours vivante la mémoire de Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA ;


De poursuivre son œuvre dans le domaine de la promotion et la défense de la liberté, la démocratie et les droits de l’homme en Afrique et plus particulièrement en Centrafrique.

 

Grenoble, le 26 mai 2009

 

Pour tous renseignements, merci de contacter :

- Moala GOUNGAYE :  Téléphone : 04 76 40 00 39 ou 06 19 50 20 86 / Mail :  moala03@hotmail.fr

- Julien POUKO

Téléphone 06 82 31 35 08 / Mail : julien .pouko@sfr.fr

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 14:34




APA Bangui (Centrafrique) 27-05-2009 - Les prêtres centrafricains ont décidé mardi de suspendre toutes les activités pastorales pour protester contre la nomination de l’Abbé Dieudonné Nzapa-Inga au poste d’administrateur apostolique de l’archidiocèse de Bangui, a appris APA.


Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion de crise en la cathédrale Notre Dame à Bangui, les prêtres ont estimé que Dieudonné Nzapa-Inga n’est pas à la hauteur d’assumer la responsabilité qui lui a été confiée.


Dans le communiqué lu à la radio privée Ndéké luka, les prêtres centrafricains indiquent que les sacrements et les messes sont suspendus jusqu’à nouvel ordre dans toutes les paroisses du pays.

Mardi, le Nonce apostolique (représentant du Pape) en Centrafrique a nommé l’abbé Dieudonné Nzapa Inga au poste d’administrateur apostolique pour assurer l’intérim de Mgr Paulin Pomodimo, archevêque de Bangui, qui a démissionné de cette fonction le même jour.


« Nous prêtres centrafricains décidons de suspendre, à compter de cette date (mardi 26 mai 2009), toutes les activités pastorales en protestation de la désignation du prêtre diocésain Dieudonné Nzapa Inga comme administrateur de l’archidiocèse de Bangui, car nous estimons qu’il n’est pas à la hauteur de cette responsabilité »,
  souligne le communiqué.


C’est la première grève des prêtres dans l’histoire de l’Eglise catholique de Centrafrique qui traverse ces dernières semaines une zone de turbulences.

Dans un message rendu public dimanche dernier à Bangui, les prêtres diocésains centrafricains ont dénoncé, « la main mise de certains missionnaires expatriés dans toutes les instances de responsabilité au niveau de l’Eglise de Centrafrique.


Non seulement les missionnaires expatriés s’accaparent tous les postes de responsabilité au niveau de l’Eglise mais ils empêchent également les bienfaiteurs et les donateurs d’apporter leurs concours au clergé autochtone, selon le message.



NDLR : Incroyable mais vrai ! Des curés qui entrent en rébellion contre le Vatican. Bozizé a fait des émules dans la curaille centrafricaine. La RCA est véritablement un pays à part. Le Bon Dieu a-t-il abandonné ce pays ? Dieu saura reconnaître les siens. 

Centrafrique : Le père Dieudonné Nzapalainga nommé Archevêque par intérim de Bangui
 

Bangui, 27 mai (ACAP)-Le Saint Siège a nommé, mardi 26 mai 2009, le père spiritain Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui, par intérim, en remplacement de l’Archevêque Paulin Pomodimo, démissionnaire.

Le motif invoqué par le Saint Siège est « le manque de chasteté par les responsables de l’Eglise Catholique en République Centrafricaine ».

 De source proche de l'église catholique à Bangui, on indique que « le St Siège a désavoué les diocésains au profit des spiritains ».

Il convient de rappeler que dans un message au peuple de Dieu, les prêtres centrafricains ont dénoncé l’hégémonie des prêtres expatriés sur les autochtones, déclenchant une crise par la non célébration de messe dans les paroisses dont les curés sont des Centrafricains.

Il convient également de rappeler que l'archevêque de Bossangoa, Monseigneur François-Xavier Yombandjé, avait également été contraint de démissionner de sa charge pastorale.

 

 

Centrafrique : grève des curés après la démission de l'archevêque de Bangui






BANGUI, 27 mai 2009 (AFP) Les prêtres centrafricains ont annoncé mercredi avoir entamé une grève "jusqu'à nouvel ordre" pour protester contre le choix du prélat désigné selon eux sans concertation par le Vatican pour remplacer l'archevêque de Bangui, Mgr Paulin Pomodimo, démissionnaire.


"Nous, prêtres diocésains centrafricains, (...) contestons la nomination du père Dieudonné Nzapa-La-Ayinga comme administrateur apostolique de Bangui"
en remplacement de Mgr Pomodimo, a déclaré à la presse l'abbé Mathurin Pazé Lékissan du diocèse de la capitale centrafricaine.

"Nous cessons toutes nos activités pastorales, décidons l'arrêt des messes en public (ce qui ne nous empêche pas de dire la messe entre nous), l'arrêt des sacrements dans les paroisses jusqu'à nouvel ordre, et cela à compter de la date d'aujourd'hui", a-t-il ajouté.


Joint par l'AFP, l'abbé Lékissan a laissé entendre que le mouvement n'était pas lié à la personne du nouvel administrateur apostolique, prêtre de la paroisse Notre-Dame d'Afrique de Bangui. Le père Nzapa-La-Ayinga jouit d'une bonne réputation auprès des catholiques.


"Nous avons contesté sa nomination parce que l'ensemble du clergé (centrafricain) n'a pas été associé aux consultations (par le Vatican). Normalement, dans ce genre de situation, l'ensemble du clergé est consulté",
a-t-il précisé.


Selon l'église catholique de Centrafrique, Mgr Paulin Pomodimo, 55 ans, a démissionné de ses fonctions d'archevêque de Bangui à compter de mardi, a annoncé l'Eglise catholique de Centrafrique, sans en fournir les raisons.



NDLR : Il est tout de même étonnant que ce soit seulement en 2009 que le Vatican puisse s'apercevoir du manque de chasteté des curés centrafricains. Cela a commencé avec le premier de la cordée à savoir l'abbé Barthélemy Boganda qui a dû par la suite abandonner la soutane pour d'autres activités. On nage en pleine hypocrisie. Le célibat des prêtres en RCA comme ailleurs est une vue de l'esprit. Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des ....

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 13:37



Doha 26 mai (Qatari News Agency) - Son Altesse l'Emir Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani et le Président de la République centrafricaine François Bozize Yangouvonda ont présidé hier une série d'entretiens officiels.

Les deux parties ont discuté des moyens de promouvoir les relations bilatérales et examiné une série d'autres questions d'intérêt mutuel.


 
 Ont assisté aux entretiens, entre autres, Son Excellence le Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Cheikh Hamad bin Jassim bin Jabor al-Thani, Son Excellence le Ministre de l'Economie et des Finances Youssef Hussein Kamal, Son Excellence le Ministre d'Etat à l'Energie et de l'industrie des affaires Dr Mohamed bin Saleh al –Sada.
 
Le président centrafricain est arrivé à Doha le lundi pour deux jours de visite dans l'État du Qatar.

Par ailleurs, le Président François Bozizé a reçu hier à l'hôtel Four Seasons Son Excellence Sheikh Khalifa bin Jassem bin Mohamed al-Thani, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Qatar (QCCI), et une délégation de Qatari Diar Real Estate Investment Company.


Après la réunion, Son Excellence Sheikh Khalifa bin Jassem dit qu’ils ont discuté des opportunités d'investissement en République centrafricaine et les perspectives de la promotion de cette coopération pour renforcer les relations entre les deux pays.


Un ensemble de garanties d'investissement et des lois applicables en Centrafrique ont été prises, a dit le président du QCCI, notant que les entretiens ont également porté sur les investissements dans l'exploitation minière, l'énergie hydroélectrique et l'agriculture.


 

«Nous avons exprimé notre intérêt  d'investir dans le secteur agricole en particulier dans les produits alimentaires stratégiques", a déclaré le cheikh Khalifa ajoutant: "Nous avons également discuté de la possibilité de l'envoi d'une délégation commerciale en Centrafrique pour discuter de la question avec les agents là-bas».

"Les hommes d'affaires qataris sont actuellement en train d'étudier les possibilités d'investissement dans certains pays africains, en particulier dans l'agriculture et le domaine de l'immobilier", a déclaré le cheikh Khalifa.


 

Il a dit que le Président Bozizé a informé les membres de la société sur plusieurs domaines d'investissement dans son pays. Qatari Diar a spécialisé des équipes de recherche et sera en visite prochainement en Centrafrique, a ajouté al-Noeimi.



Pendant ce temps, le responsable des affaires administratives de la Qatari Diar Real Estate Investment Company, Mohamed Abdul Latif al-Noeimi a parlé d’une  «féconde rencontre" avec le traité des opportunités d'investissement disponibles dans le domaine de l'immobilier en Centrafrique.


Source : Gulf Times


NDLR : Cette dépêche ne donne aucune indication sur la composition de la délégation qui accompagne le président centrafricain. Or plusieurs personnalités avaient déjà précédé Bozizé à Doha parmi lesquelles entre autres, l'incontournable ministre des mines Sylvain Ndoutingaï, l'instigateur du projet immobilier mirobolant de l'île des singes, le député Ibrahim Pacco et sa troisième épouse qui est une nièce de Bozizé.  Du vent, du vent et du vent.... 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 02:01

 

 

Les cartes sont-elles jouées ?


Il ne serait plus superflu  aujourd’hui d’affirmer que dans le paysage structurel des corridors de transit en Afrique Centrale, les choses ne seront plus comme avant. Car, les nouvelles cartes se dessinent, les jeux de rôle et les enjeux stratégiques se précisent. En  effet, les pays de la sous région qui disposent  d’une façade maritime et qui cherchent à la revaloriser, se repositionnent fortement sur l’échiquier international et dans le processus global de redynamisation du transport maritime dans la sous région. C’est ce qui semble allègrement se justifier par l’implantation et la mise en place d’importants projets d’infrastructures de transport et la construction des ports modernes offrant de grandes capacités d’accueil dans cette partie du continent. 


Quelle émulation dans le développement de ce sous secteur !!!  Mais pour quel impact dans les économies de la sous région ?  Car, s’il est vrai que ces importants investissements vont permettre à l’Afrique Centrale de présenter un nouveau visage au monde, il est peut-être aussi utile de se poser la question de savoir à qui profitera véritablement au bout du compte  ce volume considérable de capitaux investis. Cette question doit être prise en compte en permanence dans le processus de prise de décision des nations impliquées dans cette mouvance surtout en cette période cruciale marquée particulièrement par la crise économique et financière afin que, des mesures d’accompagnement indispensables puissent être prises dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et la facilitation des échanges. Dans tous les cas, il va fatalement se passer  une nouvelle redistribution des cartes et un nouveau repositionnement stratégique dans la sous région.  Désormais, de  nouveaux axes compétitifs  de transit vont se réactiver et faire apparaître de nouveaux enjeux dans l’environnement et l’évolution des  corridors. 
 

L’on peut même, sans fausse modestie, confirmer que la course au leadership dans le sous secteur maritime et portuaire est désormais lancée dans la cuvette du Golfe de Guinée. La géographie des échanges se reprécise et chaque Etat va se repositionner face aux enjeux et aux exigences de la mondialisation. C’est ainsi qu’au cours des prochaines décennies, une nouvelle cartographie des mouvements et des flux des marchandises va automatiquement se tisser ainsi que de nouveaux rôles dans le processus de développement des corridors de transit. 

En effet, si depuis des années, l’on a pu constater que le Cameroun à travers ses espaces portuaires de Kribi et de Douala, est toujours apparu comme un grand pays de transit, ce qui s’est matérialisé et fortement prouvé non seulement par la mise en œuvre du  projet Pipeline Tchad-Cameroun mais aussi par les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui ou corridors de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC), il n’en demeure pas moins aujourd’hui que, face aux contraintes du monde moderne, aux profondes mutations observées dans le transport maritime et aux exigences de compétitivité, l’offre et la demande dans ce mode de transport obéissent plus que jamais aux besoins d’efficacité et de rentabilité. Ainsi, cette rente naturelle considérée autrefois par le Cameroun comme un acquis indéniable et indiscutable, devrait faire face à une nouvelle concurrence inattendue qu’il devra désormais intégrer dans ses choix stratégiques de développement. A ce titre, cette nouvelle donne  interpelle au plus haut point les autorités en charge de la planification des transports et de la gestion des corridors à plus d’ingéniosité et de créativité pour faire face à la nouvelle évolution qui s’annonce.
 

En effet, bien que considérés comme les seuls axes incontournables et indispensables pour les flux et les mouvements des marchandises en partance et en provenance du Tchad et de la RCA, les corridors CEMAC n’ont pas toujours offert des conditions de transport et de fluidité idoines, capables d’asseoir non seulement leur crédibilité mais aussi leur efficacité. Malgré la reforme portuaire engagée au Cameroun, qui s’est particulièrement appesantie sur la réduction des coûts et des délais de passage portuaire, il est regrettable de constater que, globalement, ces corridors, offrent toujours les coûts de transport les plus élevés d’Afrique et par conséquent, restent les moins compétitifs du continent. Les raisons d’un tel dysfonctionnement sont multiples. L’on peut citer entre autres, le mauvais état des infrastructures et équipements de transport, la multiplicité des intervenants dans le circuit de prise en charge des marchandises, les multiples barrières physiques et non physiques, les mauvaises conditions de transport des marchandises etc. Ce qui nécessite une fois de plus, une importante réflexion en profondeur afin de lever tous ces obstacles.


Une telle situation ne saurait favoriser le développement des affaires dans un pays comme le Cameroun qui dispose d’un potentiel énorme et des  capacités nécessaires pour se maintenir au peloton de tête tout en demeurant un grand pays de transit de cette sous région. En effet, s’il faut continuer à attirer les investisseurs dans le pays et asseoir une croissance durable et équilibrée, il faut pouvoir réguler les mouvements des échanges et mettre en place un cadre approprié capable d’assurer la transparence et garantir un coût d’opportunité minimum acceptable aux détenteurs des capitaux flottants en quête de projets. Car, au-delà des contraintes d’efficacité et de rentabilité, les investisseurs cherchent aussi un terrain propice et favorable pour le développement de leurs activités. Ce qui semble peut-être bien expliquer le choix stratégique du Groupe Bolloré aujourd’hui « Africa Logistics » pour l’exploitation et la modernisation du Port en eau profonde de Pointe Noire au Congo.
 

Au-delà de ces raisons non négligeables,  l’on peut, à première vue,  toujours s’interroger et se demander ce qui a bien pu motiver le choix de ce port dans le Golfe de Guinée alors que le  Congo représente le quart de la population du Cameroun et par conséquent un marché assez réduit. Mais, pour bien comprendre les enjeux, il suffit de constater que d’importants projets d’infrastructures vont se réaliser au Congo. Non seulement la liaison terrestre Pointe Noire-Brazzaville est en cours d’achèvement mais aussi, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) vient de confirmer la construction d’un pont rail-route sur le fleuve Congo. Ouvrage qui a été autrefois longuement combattu et dont l’absence atteste bien pourquoi  les liaisons entre les deux villes se font jusqu’à ce jour principalement par voie d’eau d’une rive à l’autre dans des conditions très peu sécurisées.

En tout état de cause, avec la réalisation de cet ouvrage, le projet du Groupe Bolloré trouve toute sa raison d’être. Car, ce port permettra de desservir non seulement le Congo mais aussi la République Démocratique du Congo (RDC). Par ailleurs, une fois le pont lancé, le corridor Pointe Noire-Brazzaville-Kinshasa-Bangui-Ndjamena va se renforcer et prendre une nouvelle dimension.


En définitive, si l’on peut louer une telle initiative pour le développement du continent, il n’en demeure pas moins vrai que celle–ci viendrait bouleverser certains équilibres naturels dont l’impact ne saurait être négligé et non pris en compte dans le développement harmonieux du commerce international dans la sous région. En fait, il s’agit là d’une évolution assez significative et d’une opportunité à saisir pour les pays enclavés de la sous région qui disposeront désormais d’une nouvelle voix concurrentielle pour les mouvements de leurs marchandises.


Cependant, l’on peut également noter des désagréments que celle-ci pourrait entraîner sur les ports de Douala au Cameroun et de Matadi en RDC. En effet, avec le faible titrant d’eau qu’offre le Port de Douala d’une part, et d’autre part  le niveau de délabrement et de vétusté assez avancé des équipements et infrastructures portuaires actuels observés au niveau du port de Matadi,  le risque de voir le port de Pointe Noire leur ravir la vedette n’est pas à exclure. Surtout que le Groupe Bolloré s’est donné pour mission de multiplier par cinq le volume de traitement des conteneurs dans ce nouveau port moderne qu’il se pose de construire à Pointe-Noire au cours de la prochaine décennie. Il envisage même à la longue de lui faire jouer le rôle de port d’éclatement pour la sous région. Il s’agit là d’un challenge énorme et un défi important à relever pour les autres ports… 


Le Cameroun devra alors tenir compte de cette nouvelle orientation stratégique qui se pointe à l’horizon et intégrer cette évolution dans une vision macroéconomique globale de son développement en général mais aussi et surtout de son système des transports en particulier. Ceci ne pourra se réaliser qu’à travers une véritable modélisation et modernisation des ses infrastructures de transport en vue d’une amélioration conséquente des conditions de transport dans les corridors CEMAC. Ce qui suppose la conjugaison des deux actions indispensables ci-après : (1) envisager très rapidement une nouvelle restructuration et  une réorganisation des corridors de transit.
 

La finalité étant de pouvoir se doter d’un régime de transit plus souple et plus efficace qui définisse non seulement de nouveaux instruments de facilitation et de transit mais aussi créer des mécanismes de contrôle mieux adaptés au monde actuel qui s’insèrent parfaitement et à souhait dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication ; (2) engager une véritable politique visant à mettre en place une infrastructure de qualité tant au niveau routier que ferroviaire afin de réduire les délais de route et offrir les meilleurs conditions de transport. Cette dernière action pourrait bien voir le jour à travers un système de financement très répandu aujourd’hui de part le monde qui est le « Built Operate and Transfert ». 
Tout est alors une question de choix et de volonté pour permettre au Cameroun de continuer à jouer pleinement son rôle et à se maintenir dans le leadership de cette sous région.



Daniel EKWALLA E. BOUMA

Expert, Economiste des Transports Senior
 

 Source : Icicemac

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 00:21

 




APA Bangui (Centrafrique)
26-05-2009 - La sélection nationale de basket-ball des Fauves de bas Oubangui de Centrafrique a battu celle des Diables rouges du Congo Brazzaville par 85 à 74 (mi-temps 44-43), en match d’ouverture du tournoi qualificatif pour la 26ème Coupe d’Afrique des nations, prévue du 5 au 15 août prochain à Tripoli, en Libye.


Le score est loin de refléter la physionomie de cette rencontre très disputée au cours de laquelle les deux équipes se sont retrouvées à égalité à quatre reprises (7-7, 11-11, 27-27 et 35-35, avec huit tirs à trois points réussis par les Centrafricains contre 7 pour les Congolais.


Les Diables rouges ont développé un jeu cohérent, rapide et offensif alors que les Fauves de Bas Oubangui, visiblement en méforme et peu préparés, ont jouée de maladresse.

Après avoir été à la peine pendant toute la deuxième partie du match, ils ont tout même fini par arracher la victoire finale sur la marque de 85 contre 74, à la surprise générale.


Les Diables rouges du Congo, les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) et les Fauves de Bas-Oubangui de la Centrafrique sont les trois pays sur les neuf de la zone 4 participant à ce tournoi qualificatif pour la 26ème CAN de basket-ball.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Sports
27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 00:14

MOUVEMENT NATIONAL DU SALUT DE LA PATRIE

______________________________________________________________

Travail-Patrie-Progrès

 

COMMUNIQUE N° 001/PR/MNSP/09

 

Suite aux divergences et dysfonctionnements apparues ces derniers temps au sein du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ), un groupe de cadre, officier, sous officier, hommes de rang sympathisant et militant ont décidé de se désolidariser de la direction actuelle dudit mouvement  pour créer le Mouvement National du Salut de la Patrie en abrégé MNSP.


J’ai été sollicité pour prendre la présidence de ce nouveau mouvement et, en tant que patriote, j’ai accepté de le diriger afin de participer pleinement au processus de paix engagé depuis la signature de l’accord de paix global de Libreville le 21 juin 2008.

Ce nouveau mouvement va s’atteler désormais à créer les conditions d’une collaboration pacifique en faveur de tous les initiatives en cours.


Aussi, je puis affirmer que la situation actuelle du pays nécessite un effort conjugué de tous les filles et fils de Centrafrique pour qu’ensemble nous relevions les défis majeurs qui pointent à l’horizon et qui balisent le chemin qui nous conduira droit aux élections de 2010. L’heure n’est point aux tergiversations.

 

       Fait à Bangui, le 23 mai 2009



 Le Président du MNSP



Hassan OUSMAN

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 21:54

 

 

Paris, France (PANA) - L'ancien Premier ministre tchadien, Fidel MOUNGAR, exprimé, lundi à Paris, des craintes de voir les affrontements armés reprendre dans son pays, estimant que la mise en échec de l'offensive récente de l'Union des forces de la résistance (UFR, rébellion) complique la crise au Tchad.

"Le camp gouvernemental est en droit de crier victoire. On peut malheureusement craindre que le répit ne soit que provisoire tant que les problèmes ne sont pas réglés dans leurs fondements essentiels", a-t-il déclaré à la PANA.

L'ex-Premier ministre tchadien (1993), qui exerce comme chirurgien hospitalier en France, a estimé que la seule solution durable à la crise tchadienne demeure la réconciliation nationale à travers "une négociation inter-tchadienne". 

"La guerre inter-tchadienne n'est pas une fatalité. Elle est inutile, nocive et contraire à l'intérêt national. Aucune Tchadienne, aucun Tchadien, aucun groupe ou institution ne peut se dispenser de concessions réelles pour la réconciliation et la paix dans notre pays", a dit M. MOUNGAR.

Il a toutefois admis que les négociations entre les protagonistes de la crise tchadienne seraient difficiles.

"Le désir de vengeance, de victoire, est plus fort que l'envie de réconciliation. Ceux qui n'ont pas intégré cette donne l'ont payé de leur vie et la liste est relativement longue", a poursuivi l'ancien PM.

Il a appelé au sursaut patriotique des Tchadiens, tout en soulignant que les protagonistes de la crise se connaissent très bien.

"Les couples fusionnels sont réputés difficiles à concilier en cas de rupture. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible même si ce sera très difficile", a encore dit M. MOUNGAR.


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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE