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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 01:48


 

Nous publions ci-dessous les fac-simile de documents provenant des régies financières de Bangui et dont la lecture laisse quelque peu pantois quant à la saine gestion des finances publiques par les autorités centrafricaines au plus haut niveau. C’est d’autant plus étonnant que Bozizé prétend présider personnellement le comité de trésorerie pour suivre lui-même la moralité des dépenses publiques et contrôle les recettes. Dans les faits, c’est du pipo. Bozizé tient en réalité à présider ce comité de trésorerie pour mieux mettre la main sur les quelques recettes qui entrent en caisse au trésor et effectuer les dépenses qui lui tiennent à coeur. On l’a vu récemment avec le décaissement de 500.000. 000 millions F CFA comme acompte aux frais de réparation de son Hercules C 130. Il reste devoir la somme de 1.000.000.000 milliard F CFA à la société basée au Portugal à qui il a confié les travaux de réparation.

Dans le fac-simile d’un des documents ci-dessous publié qui émane du ministère des finances puisqu’il est signé du ministre délégué lui-même beau-frère de Bozizé, on relève plusieurs bizarreries qui nécessitent des explications. Alors qu’on est encore qu’au premier semestre de l’année (puisque le document date du mois d’avril 2009) il apparaît clairement que le budget de fonctionnement n'est déjà plus suivi de façon orthodoxe ! On y parle de « Récapitulatif de dépenses exceptionnelles ». Comment peut- on engager des dépenses exceptionnelles en avril ? Et lorsqu'on voit les postes desdites dépenses, il s'agit de fonctionnement d'ambassades et autres services administratifs, de réparation d’ascenseur de la primature, d’achat de vaccins, de construction de centre de dialyse, d’indemnités d’enseignants vacataires, d’enveloppe pour la gouvernante du palais présidentiel, etc….autant de dépenses qui doivent faire en principe l'objet de sorties d’argent prévues dans la loi de finances ! Où va-t-on ?

Les montants prévus à certains postes laissent rêveur. Par exemple : 250 millions F CFA pour des motos d’escorte et autant pour des voitures Mercedes de la présidence, soit en tout 500 millions F CFA. Excusez du peu ! On croyait savoir que Bozizé avait fait venir à Bangui le consul honoraire de Centrafrique en Belgique, M. Dimitri Mozer pour lui demander de lui acheter une quarantaine de motos d’escorte et de voiture pour VIP ; on suppose qu’il s’agit des motos et voitures Mercedes en question. Quels sont ceux qui font encore ici l’objet de dépenses dites exceptionnelles ?

On trouve encore 100 millions F CFA prévus pour un prétendu  « Appui dossier AREVA ». On aimerait bien savoir de quoi s’agit-il ? On aimerait bien aussi avoir quelques explications sur le pourquoi des 135 millions F CFA prévus pour le TICAD au Japon ! Dans tout cela, il n’est prévu nulle part une enveloppe pour la tenue des élections générales de 2010 ! Allez-y savoir pourquoi ! Cela permet à Bozizé de mieux mendier auprès des bailleurs de fonds internationaux. Ceux-ci commencent à mieux comprendre son fonctionnement et ne manqueront pas désormais de serrer les robinets financiers.





 

MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET         REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

CABINET DU MINISTRE DELEGUE                               Unité –Dignité-Travail

            N° 125/2009/MFB/MDFMRF                                                                                                                                                                                    Bangui, le 06 avril 2009

 

Tableau récapitulatif des dépenses exceptionnelles

Libellés

Montant

Observation

Signatures

Réparation AERONEFS

67.158.558

 

 

CAMES (Education)

30.000.000

 

 

Lycée Technique

5.370.000

 

 

Route OBO

300.000.000

 

 

Motar Présidence

250.000.000

Virement bancaire

 

Mercedes Présidence

250.000.000

Virement bancaire

 

TICAD (Japon)

135.000.000

 

 

Sécurité

100.000.000

 

 

Les Ambassades

125.000.000

 

 

New York

20.000.000

 

 

Chine

20.000.000

 

 

Brazzaville

20.000.000

 

 

Egypte

20.000.000

 

 

Suisse

10.000.000

 

 

Gouvernante Palais

50.000.000

 

 

La Poste (TELSUT)

45.500.000

 

 

Vacataires

90.000.000

 

 

Conseil Econom.et Social

 

 

 

Achats de vaccins

 

 

 

Contre partie projet BADEA

33.000.000

 

 

Construction centre dialyse

35.000.000

 

 

Réparation ascenseur Primature

30.000.000

 

 

Appui dossier AREVA

100.000.000

 

 

Fond de réserve trésor

150.000.000

 

 

Total

1.985.028.558

 

 

 

Le Ministre Délégué aux Finances

ABDALLA-KADRE Assane


Ndlr : On parle ici en millions de Franc CFA. On remarquera par ailleurs que certaines lignes laissées vides sont celles qui sur le fac-simile, ont été masquées au feutre noir sans que cela ne puisse influer sur le montant global des fameuses dépenses exceptionnelles. 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 00:10




INVITATION

 

REUNION CONSTITUTIVE DU COMITE VERITE ET JUSTICE

POUR MAITRE GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA

 

 

 

Madame, Monsieur

Cher(e) ami(e)

 

Nous avons le plaisir de vous convier à la réunion en vue de la constitution du Comité Vérité et Justice pour Maître GOUNGAYE WANFIYO NGANATOUWA.

 

Cette réunion aura lieu :

 

le 20 juin 2009 de 10h00 à 14h00 

au Restaurant SEYWA

4, Rue CONDORCET – 38000 Grenoble (France)

 

Pour une meilleure organisation, nous vous serons très reconnaissant de confirmer votre participation à la réunion par retour de mail ou par téléphone (voir contacts ci-dessous) de préférence, avant le 13 juin 2009.

 

Comptant beaucoup sur votre présence effective,

 

Veuillez accepter l'expression de nos sentiments les meilleurs ainsi que notre amitié.

 

 

Contacts

 

- Moala GOUNGAYE

Téléphone : 04 76 40 00 39 ou 06 19 50 20 86

Mail : moala03@hotmail.fr

 

- Julien POUKO

Téléphone : 06 82 31 35 08

Mail : julien.pouko@sfr.fr

 

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 00:03

  



Les prêtres diocésains de Centrafrique se sont mis en grève suite à la démission d’un évêque. En jeu : le sentiment d’être mal considérés par leur hiérarchie, et une rivalité avec les missionnaires.


par Jérôme Anciberro TEMOIGNGE CHRETIEN

 

Le mode d’action est original, voire inédit. Des prêtres diocésains centrafricains ont lancé le 27 mai une grève des messes publiques et des sacrements au lendemain de l’annonce officielle de la démission de Mgr Paulin Podomino, l’archevêque de Bangui, et de la nomination par le Vatican d’un administrateur apostolique pour assurer l’intérim. Un arrêt de « travail » de courte durée : la consigne a été levée dès le lendemain. Si l’on en croit leurs déclarations, les prêtres frondeurs n’ont rien à reprocher au Père Dieudonné Nzapalainga, le nouvel administrateur apostolique (spiritain), si ce n’est que sa nomination aurait eu lieu sans que le clergé centrafricain ne soit consulté.


Crise profonde

Cette fronde d’une partie du clergé n’est que le signe d’une crise profonde que traverse l’Église catholique centrafricaine depuis plusieurs années et qui s’est aggravée ces derniers mois. La question des mœurs de certains prêtres est au centre de la polémique. Au mois de janvier, un visiteur apostolique envoyé par Rome, Mgr Robert Sarah, secrétaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, est venu se rendre compte de la situation. Apparemment, cette visite a lancé une sorte de grand ménage, coordonné par le nonce apostolique auprès de la République centrafricaine, Mgr Thaddeus Okolo. Selon une image volontiers utilisée localement, un grand vent est en train de souffler. Dans le collimateur romain : tous les prêtres soupçonnés de contrevenir à leur vœux de célibat et, plus largement, de ne pas satisfaire aux exigences morales de leur sacerdoce, notamment en matière d’argent.

Si les prêtres protestataires ne nient pas que ces questions puissent « déranger la vie de l’Église » et qu’il faille y « mettre un peu d’ordre », selon les mots d’un acteur du conflit interrogé par TC, ils se montrent surtout très agacés par ce qu’ils considèrent comme une obsession romaine, alimentée par des dénonciations peu scrupuleuses. « Nous sommes fatigués de ces campagnes de dénigrements basées uniquement sur le célibat consacré. Il y a pire sous d’autres cieux », écrivent-ils dans une lettre véhémente adressée au nonce apostolique et datée du 14 avril. « De grâce, parlez-nous aussi de la pastorale et de la catéchèse avec la même ardeur. » Lors d’une rencontre entre le nonce et le clergé local, le 27 avril à Bangui, un prêtre appelait à ne pas confondre la « correction fraternelle » et « l’humiliation fraternelle ». Le Père G., un Centrafricain résidant en France et qui soutient ses collègues tout en appelant au calme, va plus loin : « On se permet tout avec les Africains, qui sont considérés comme de grands enfants par une bonne partie des missionnaires et de l’épiscopat. Du coup, n’importe quelle dénonciation est prise au sérieux. » Aux accusations des uns répondent les contre-accusations des autres. Des listes circulent. L’ambiance est évidemment détestable.


Complexe de supériorité

Sur les neuf évêques en poste en Centrafrique, trois seulement sont centrafricains. Les six autres sont étrangers… et blancs. « L’Église est universelle », poursuit le Père G. « Que les évêques soient Blancs ou Noirs, cela devrait n’avoir aucune importance. Mais notre Église a plus d’un siècle, le nombre de prêtres centrafricains augmente et cela ne change pratiquement rien : les leviers de contrôle sont entre les mains des missionnaires. On ne fait pas confiance aux Centrafricains, c’est évident. » D’autres évoquent « un complexe de supériorité spirituelle » des missionnaires face aux prêtres diocésains. Une expression revient dans les lettres et les textes qui circulent en Centrafrique et dans la diaspora : « néocolonialisme ecclésial ». Un prêtre spiritain (donc missionnaire) centrafricain, qui exerce lui aussi son sacerdoce en France, réplique que l’expérience missionnaire est parfois indispensable : « Certains diocèses sont récents, comme celui d’Alindao (créé en 2004). On ne peut pas nommer d’emblée un prêtre diocésain local sur un tel poste. Parfois, la jalousie entre aussi en jeu. Du coup, on choisit la solution de facilité : on nomme un Européen. Rien n’est simple. » Pour autant, concède notre interlocuteur, le déséquilibre est bien plus marqué en Centrafrique que dans les pays voisins.


La situation matérielle précaire d’une bonne part du clergé local rend encore plus délicate la situation. « Le clergé diocésain ne bénéficie pas du soutien des congrégations religieuses dans la même mesure que les missionnaires », explique le Père G. « Des programmes et des financements sont supprimés ou réduits sous prétexte que de l’argent serait détourné par les prêtres pour entretenir leurs familles. Les intentions de messe et l’argent qui va avec diminuent. Les prêtres exercent leur sacerdoce dans des conditions déplorables. Au moindre faux pas, on oublie tout ce qu’ils font de bien. »

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:41


 

 

A un an de la fin du mandat en cours du président Bozizé, les Centrafricains doivent se préparer à dresser le bilan de son régime, de sa gestion des affaires de leur pays depuis la mascarade électorale de 2005 qui l’avait porté dans le fauteuil présidentiel. Il n’y a aucun doute sur son intention de briguer à nouveau un second mandat pour se succéder à lui-même. C’est ici qu’il y a lieu de rappeler que lorsque Bozizé avait pris les commandes du pays après le putsch du 15 mars 2003 qui avait renversé Ange Félix Patassé, pour tous ceux qui avaient misé sur lui dans le cadre de la transition consensuelle, il n’était pas question qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles devant permettre au pays de renouer avec une situation constitutionnellement normalisée.

Or, Bozizé a surpris tout le monde en faisant un passage en force consistant à organiser de grotesques marches de la jeunesse et du peuple avec remise de mémorandum lui demandant d’être candidat. Malgré les mises en garde à l’époque du président de la Commission de l’Union africaine Alpha Oumar Konaré, rien n’y a fait, il est passé outre et s’est entêté à être candidat. On sait maintenant que Bozizé et ses partisans armés avaient tout fait mais en vain pour gagner ces élections dès le premier tour.

On sait aussi que c’est en refusant de se faire manipuler en faisant tripatouiller les données informatiques électoraux que le représentant du PNUD à l’époque, un certain Stan Kwein a été viré du pays. Les Centrafricains doivent encore se souvenir des scandaleux slogans des « libérateurs » de Bozizé qui claironnaient ouvertement en langue nationale sango : « sengué kouè i mou, na ngangou kouè i mou » cela veut dire : « pacifiquement nous gagnons, par la force aussi nous gagnons ».

Aujourd’hui, tout indique que Bozizé et sa clique se préparent encore à récidiver leur sale besogne de 2005 à savoir, frauder au maximum pour s’autoproclamer vainqueur de ces élections. Ils ont déjà passé commande, comme Centrafrique-Presse s’en est fait l’écho, d’environs 4 millions de T-shirts (autant que la population totale centrafricaine) et de 2,5 millions de casquettes à distribuer pendant la campagne. Avec les maigres liquidités du trésor national, Bozizé vient d’envoyer en réparation au Portugal le vieux Hercules C 130 qu’il avait acheté aux USA à plus de 3 milliards F CFA pour encore un coût d’un milliard cinq cent millions F CFA.

L’affaire des sulfureuses relations entre Bozizé, le ministre des mines Sylvain Ndoutingaï et leur ami l’escroc indo-pakistanais Saifee Durbar montre assez bien que c’est la RCA qui est le principal dindon de leur farce. Bozizé, Ndoutingaï et Durbar se sont amusés et continuent de le faire, avec les milliards qu’ils ont réussi à avoir par des pratiques mafieuses et frauduleuses en concédant des permis miniers notamment pour l’exploitation des gisements  d’uranium de Bakouma qui appartient au pays. Ils ont empoché plusieurs dizaines de milliards de F CFA sur les transactions et opérations minières avec URAMIN et AREVA sans que le trésor du pays sache où se trouve exactement ce pactole. Le train de vie époustouflant de Durbar. Son loyer mensuel dans un quartier chic de Londres ; ses rutilantes voitures avec chauffeurs embauchés à plein temps etc…Malgré les révélations de Centrafrique-Presse, jusqu’ici démenties par personne, il est curieux et fort étonnant que cette situation ne puisse intriguer ni préoccuper qui que ce soit à Bangui. Personne. Aucun parti politique, aucun syndicat, aucun député, ne se soucie de cette question.

Le train de vie de l’indéboulonnable ministre des mines centrafricain Sylvain Ndoutingaï et ses ballades entre Ouagadougou, Douala, Bruxelles et Londres en Falcon 900 de location. Comme par hasard, Ouagadougou où Ndoutingaï a acquis des propriétés immobilières, figure parmi les destinations où il s’est rendu avec le Falcon.

Le fait que Durbar refuse de régler la note des nombreux vols avec le Falcon  effectué par Ndoutingaï et Bozizé est bien la preuve que c’est le même Ndoutingaï qui paye les factures. Où trouve-t-il l’argent si ce n’est avec les milliards que lui et Bozizé ont perçus. Bozizé a même dû dépêcher son directeur général du protocole d’Etat M. Moussa-Kembé à Londres pour trouver une solution quand la société de location du Falcon commençait à faire du bruit. Moussa-Kembé s’est ridiculisé devant le juge anglais à Londres qui  l’a traité comme  un protecteur d’escroc.

Durbar et Ndoutingaï s’apprêtaient à vendre « leur » société d’uranium à une entreprise au Kazakhstan qui fait également dans l’uranium. On vient d’apprendre cette semaine par la presse que le responsable de l’entreprise d’Etat d’uranium du Kazakhstan vient d’être arrêté pour vol de 60 % de minerais d’uranium. C’est probablement avec ce monsieur qu’ils devraient traiter la transaction.

Pour continuer à jouir de ce train de vie et ces délices, Ndoutingaï et Bozizé sont obligés de demeurer absolument au pouvoir, d’où l’intérêt qu’ils ont à tout faire, au besoin en écrasant toute contestation populaire dans la rue, pour conserver ce pouvoir au-delà de la fin du mandat présidentiel de Bozizé le 11 juin 2010. On ainsi l’explication des efforts que Bozizé déploie tous azimuts pour se surarmer. Les milliards, il en a déjà même s’il trouve que ce n’est pas assez.

 

 

 

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:12


 



BBC Afrique 01 Juin, 2009 - 17:07 GMT


Les organisations caritatives internationales éprouvent de plus en plus de difficultés à porter secours à plus de vingt- mille personnes qui ont fui la République Centrafricaine pour se réfugier de l'autre côté de la frontière, au Tchad.


Au début de l'année, ces réfugiés cherchaient ainsi à échapper aux violences dans le Nord du pays, dans la région de N'Délé, qui a été le théâtre de violents affrontements entre l'armée centrafricaine et la rébellion.
 

La localité de Daha, dans le sud du Tchad, a dû accueillir onze-mille personnes.
Les réfugiés tchadiens habitent dans des abris de fortune construits à la hâte avec de la paille et des bâches en plastique.

L'UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l'enfance explique que les conditions sont particulièrement difficiles.


Les problèmes de santé sont nombreux, les plus graves étant le paludisme, la diarrhée, et les infections respiratoires; la situation est d'autant plus préoccupante que les réfugiés n'ont pas accès à du personnel médical qualifié.

Il est pratiquement impossible d'acheminer des aides jusqu'au camp de Daha, une localité située dans l'une des régions les plus reculées du Tchad.
 

Depuis le début de la saison des pluies, les routes sont devenues impraticables et la seule piste d'atterrissage se trouve à plus de cent-vingt kilomètres de là.

Des puits ont été creusés pour approvisionner les réfugiés en eau potable, néanmoins, la situation reste particulièrement précaire pour les habitants du camp.
 

Le centre de soins manque de moyens; il est par exemple difficile de nourrir les nouveaux-nés, plusieurs d'entre eux sont déjà morts.

Les accouchements sont très risqués, car le camp ne dispose d'aucune sage-femme.

Le Tchad n'est pas un pays riche et il n'a pas les moyens matériels et financiers pour accueillir ces milliers de réfugiés.
 

Plus au nord, plus de deux cent mille personnes ont fui les combats dans le Darfour et ont quitté le Soudan pour se réfugier au Tchad.

Khartoum et N'Djaména s'accusent mutuellement d'appuyer les rebelles de son voisin et en attendant, c'est la population civile qui en fait les frais et qui est prise entre deux feux.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 22:47




 Abakar Sabone, ici à Tripoli avec Abdoulaye Miskine


Bangui, 1er juin 09 (C.A.P) – Selon des informations crédibles recueillies auprès de certains membres de la famille de l’intéressé, le capitaine Abakar Sabone, président du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice
(MLCJ) est arrivé ce week-end à Bangui et se trouve à la base de la FOMAC à proximité de l’aéroport Bangui Mpoko.

Abakar Sabone qui avait activement pris part au dialogue politique inclusif en décembre dernier à Bangui, avait rejoint le leader du FDPC Abdoulaye Miskine à Tripoli en Libye d’où tous les deux avaient publié des communiqués communs et exprimé dernièrement dans un communiqué de presse, leur détermination à lancer ensemble une contre-attaque de grande envergure contre l’armée de Bozizé.

Le capitaine n’avait pas fait mystère de ses divergences avec Bozizé peu de temps après le dialogue politique inclusif. Il n’a pas aussi manqué d’exiger entre autre, la démission du président de l’APRD Jean Jacques Demafouth, de la tête du comité de pilotage du programme de désarmement, démobilisation et de réinsertion des combattants des différents mouvements de rébellion.

On ignore les raisons de cette soudaine arrivée du capitaine Sabone dans la capitale centrafricaine mais toujours selon nos sources, il aurait confirmé l’information selon laquelle le colonel Charles Massi, président du mouvement rebelle de la CPJP récemment capturé sur le sol tchadien, serait toujours entre les mains des autorités tchadiennes qui auraient l’intention de le poursuivre en justice, contrairement aux rumeurs ayant entre temps fait état de sa liberté de mouvement.

Abakar Sabone revient à Bangui à un moment où l’ancien porte parole de son mouvement le MLCJ, Hassan Ousman qui lui se trouve à Bangui, vient de faire scission en annonçant la création de son propre mouvement le Mouvement National du Salut de la Patrie (MNSP). Beaucoup de questions restent donc posées autour de la présence actuelle du capitaine Sabone à Bangui. 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 21:59


  


En marge du 11ème sommet de la CEN-SAD qui vient de se tenir le week-end dernier à Sabratha en Libye, a eu lieu une rencontre entre Bozizé et Abdoulaye Miskine leader du mouvement rebelle du  FDPC en présence du numéro un libyen, le colonel Khadafi et du secrétaire général de la dite CEN-SAD, Madani Al Azhari.

Il faut dire que depuis la fin des travaux du dialogue politique inclusif en décembre 2008 à Bangui et la reprise des hostilités avec la garde présidentielle et les Faca par le FDPC d’Abdoulaye Miskine dans la région de Batangafo, Kabo et Sido, Bozizé n’a jamais manqué l’occasion de demander des comptes aux autorités libyennes à propos de l’hospitalité qu’elles continuent de lui accorder.

Récemment encore, en marge des festivités d’investiture du président Jacob Zuma en Afrique du Sud, Bozizé avait tout fait pour rencontrer le colonel libyen afin de lui réclamer des explications sur la présence d’Abdoulaye Miskine sur son territoire alors que son mouvement, le FDPC n’a de cesse de multiplier les embuscades et attaques contre les Faca et les éléments de la garde présidentielle.

Jusqu’ici, toutes les explications fournies par le guide libyen ne semblent pas convaincre outre mesure Bozizé qui tient coûte que coûte à obtenir le départ d’Abdoulaye Miskine du territoire libyen. Cette fois-ci, après les longues explications avec Miskine devant le colonel Khadafi, Bozizé a regagné Bangui laissant à Tripoli un de ses conseillers, Dieudonné Stanislas Mbangot qu’il a chargé de poursuivre les négociations avec Miskine et des libyens de plus en plus agacés, voire irrités par les agissements du président centrafricain.




Tout indique que les contradictions qui opposent Bozizé à Abdoulaye Miskine qui les conduit aujourd’hui à un véritable dialogue de sourds, portent sur des accusations réciproques de non respect ou de violation de l’accord de paix signé à Syrte en 2007 d’une part et des recommandations du dialogue politique inclusif pour lesquels ils se rejettent mutuellement la responsabilité d’autre part.

Il faut rappeler que Bozizé et ses courtisans portent seuls la responsabilité de l’échec du dialogue politique inclusif tenu à Bangui en fin d’année 2008 qui avait établi la feuille de route nécessaire à permettre un apaisement du climat politique et sécuritaire dans le pays et de mieux préparer les prochaines élections générales. Pour des raisons qu’il est seul à devoir expliquer, Bozizé a choisi de tourner le dos à la politique de concertation et de consensus ainsi qu’aux principales recommandations et de faire ce que bon lui semble.

Au sortir du dialogue inclusif, il a reconduit l’ineffable Faustin Touadéra comme premier ministre et presque tous les ministres impopulaires, incompétents et corrompus du premier gouvernement de celui-ci. Dès lors, il n’y a pas lieu de s’étonner de la reprise de la guerre sur le terrain dans les zones naguère contrôlées par les mouvements rebelles qui ne pouvaient qu’à juste raison accuser Bozizé de ne pas respecter les accords de paix et les  recommandations du dialogue politique. Toute cette ambiance, ajoutée à bien d’autres turpitudes dont Bozizé a le secret, semble démontrer qu’on assiste à une atmosphère de plus en plus délétère à Bangui, caractéristique d’une fin de règne politique à quelques huit mois d’élections générales de plus en plus hypothétiques ou mal engagées.   

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 18:00

 



AP 30 mai 2009 - La première visite en Chine du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner s'annonce délicat, sur fond de récession aux Etats-Unis.


Les Etats-Unis ont besoin de convaincre Pékin de leur acheter plus de biens manufacturés américains, tout en priant la Chine de réévaluer sa monnaie, le yuan, et si possible de réduire le déficit commercial entre les deux pays. Washington voudrait encore que le gouvernement chinois fasse pression sur la
Corée du Nord pour atténuer la menace militaire du régime de Pyongyang.


Mais que peuvent offrir les Etats-Unis en échange? La Chine est maintenant leur premier créancier. Elle détenait en mars 768 milliards de dollars (543 milliards d'euros) de bons du Trésor américain, un dixième du total de cette dette exportée.


Les Etats-Unis ont besoin de la Chine pour financer leur immense déficit, spécialement cette année, où l'administration prévoit qu'il atteindra 1.840 milliards de dollars (1.301 milliards d'euros).

Le secrétaire au Trésor rencontre les dirigeants chinois à partir de lundi, et espère les convaincre de transformer leur pays d'épargnants en une nation de consommateurs.

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 16:10

 

 

 

BANGUI, 1 juin 2009 (AFP) - L'archevêque intérimaire de Bangui,  Mgr Dieudonné Nzapa-La-Ayinga, dont la nomination est contestée par les prêtres centrafricains, a déclaré lundi se donner pour mission de réaliser "l'unité presbytérienne".

 

"Le pape m'a confié un diocèse pour le gérer. Je dois préparer le terrain pour que le diocèse puisse continuer à exister. (...) Ma première mission, c'est l'unité presbytérienne", a déclaré lors d'un point de presse Mgr Nzapa-La-Ayinga, 42 ans, nommé le 26 mai administrateur apostolique de Bangui par le Vatican après la démission de Mgr Paulin Pomodimo.

 

C'est la première déclaration publique de l'archevêque intérimaire depuis sa désignation, qui a provoqué un mouvement d'humeur des prêtres diocésains centrafricains.

 

Dénonçant une absence de concertation du Vatican, les curés avaient observé une grève de 24 heures avant de reprendre leurs activités le 28 mai. Mais ils assurent poursuivre leur protestation et affirment avoir saisi le Vatican à travers le Nonce apostolique à Bangui.

 

"Je respecte l'opinion des uns est des autres. Le Seigneur, qui m'appelle, sait où Il va me conduire. Il s'agit d'une aventure, je me laisse conduire par le Seigneur et les hommes. (...) Je suis administrateur apostolique du diocèse de Bangui. Un administrateur apostolique a un pouvoir ordinaire, il a le devoir d'un évêque par intérim", a réagi Mgr Dieudonné Nzapa-La-Ayinga.

 

"Je vais rencontrer tous mes frères pour que nous puissions nous retrouver, nous parler, nous estimer, (...) communiquer. Je viens avec un message qui est celui de la recherche de la communion", a-t-il ajouté.

 

Mgr Nzapa-La-Ayinga ne s'est pas exprimé sur la durée de son intérim et les raisons de la démission de son prédécesseur. Selon des sources au sein de l'Eglise centrafricaine et la presse locale, Mgr Paulin Pomodimo a quitté ses fonctions à la demande du Vatican.

 

Quelques semaines auparavant, Mgr Xavier Yombaïndjé, évêque de Bossangoa (nord-ouest), avait démissionné pour des motifs également non expliqués.

 

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 16:05



NIAMEY - AFP / 01 juin 2009 14h44 - Des partis politiques, syndicats et ONG au Niger ont annoncé lundi des manifestations de rue et des grèves pour empêcher la tenue du référendum sur la Constitution nigérienne voulu par le président Mamadou Tandja pour rester au pouvoir après la fin de son mandat.


"Le 7 juin, nous allons organiser simultanément de gigantesques manifestations à travers tout le pays pour nous opposer à la tenue du référendum",
a affirmé à la presse Hassoumi Massaoudou, membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).


Principale force de l'opposition, le PNDS est également membre du Front de défense de la démocratie (FDD), une coalition de 231 ONG et partis politiques, dont certains issus de la coalition qui soutient M. Tandja, décidés à faire échec au scrutin référendaire.


Le président nigérien, âgé de 71 ans, a confirmé vendredi dans un message à la nation l'organisation d'un référendum portant sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir en fonction au-delà de la fin de son second quinquennat, prévue le 22 décembre.


M. Tandja n'a pas précisé la date de cette consultation.

La Cour constitutionnelle nigérienne a émis un avis défavorable à la tenue de ce scrutin. Au lendemain de cet avis le président Tandja a dissous le parlement.


Hassoumi Massaoudou a estimé que M. Tandja "veut instaurer un pouvoir absolu", et a prévenu que ceux qui s'opposent à son projet d'un troisième mandat ne "croiseront pas les bras" devant "le processus de démolition des institutions démocratiques".


"Nous allons organiser des grèves, des meetings, des marches et user de tous les moyens constitutionnels pour faire échec à ce projet funeste",
a ajouté Mohamed Bazoum, autre responsable du PNDS, qui appelle "la communauté internationale à agir face au chaos au Niger ".

Dimanche, les sept centrales syndicales du Niger ont décidé de lancer des grèves pour briser les ambitions de M. Tandja.

"La principale arme des syndicats est l'arrêt de travail, nous sommes prêts à aller à cette extrémité au cas où le président Tandja refuse de reculer", a menacé Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN).


"Nous allons organiser des marches, des opérations villes mortes contre le référendum",
a martelé Mahamane Hamissou président du Collectif de la société civile nigérienne.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE