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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 18:42




 

Nathalie Schuck leparisien.fr| 12.06.2009, 17h53 | Mise à jour : 17h53

 Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac dans le même avion, ça n'arrive pas tous les jours! Le chef de l'Etat a invité son prédécesseur à l'accompagner mardi prochain à bord de son A319 pour se rendre aux obsèques de l'ancien président du Gabon, Omar Bongo. Leur dernier vol commun dans l'Airbus présidentiel remonte au 11 octobre 2008, quand ils s'étaient rendus ensemble à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) pour inaugurer le mémorial Charles-de-Gaulle.

Selon l'Elysée, les deux hommes ne devraient voyager ensemble que sur le trajet du retour Libreville-Paris. Et pour cause: Sarkozy décollera pour le Gabon lundi soir vers 23 heures. Et, comme le rappelle un collaborateur, «à l'aller, on va dormir et il n'y a qu'une chambre dans l'A319...» Après sa passe d'armes avec Chirac, qu'il a accusé d'avoir été financé par Bongo en 1981, Valéry Giscard d'Estaing n'a pas été convié. «Vu ses déclarations, on ne pense pas qu'il ait envie d'y aller», indique-t-on très diplomatiquement l'Elysée.

De nombreux ministres français

Pour ce voyage éclair (14 heures de vol aller et retour), le Palais a mobilisé les deux Airbus A319 de l'Etat pour convoyer la délégation française. Sarkozy sera accompagné de son plus proche collaborateur, le secrétaire général Claude Guéant, dont ce sera le troisième déplacement à l'étranger à ses côtés. Les ministres Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Alain Joyandet (Coopération) seront du voyage, ainsi que plusieurs anciens ministres de la Coopération tels que Charles Josselin, Pierre-André Wiltzer ou Michel Roussin. Pas question en effet, pour l'Elysée, de reproduire le raté diplomatique de Jacques Chirac et Lionel Jospin, en décembre 2001, quand l'ancien président et l'ancien Premier ministre avaient «oublié» les obsèques à Dakar de l'ancien président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, déclenchant une vive polémique.

 

Information à la presse

 

 

Le Secrétaire général de la Francophonie assistera à la cérémonie d’hommage au défunt Président de la République du Gabon


 

 

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie et ancien Président du Sénégal, se rendra à Libreville les 15 et 16 juin 2009. Le mardi 16 juin, il assistera à la cérémonie d’hommage international au Président Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin 2009 à Barcelone.

 

 

Julie Tilman 
Attachée de presse du Secrétaire général
Organisation internationale de la Francophonie
28, rue de Bourgogne
75007 Paris
Tel. 00.33.1.44.11.12.68
Fax. 00.33.1.44.11.12.87
http://www.francophonie.org

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 17:42



    Félix Malloum ici à droite avec sa canne



N'DJAMENA (AFP) - 12.06.2009 14:05 - Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général Félix Malloum, qui a dirigé le Tchad de 1975 à 1979, est décédé vendredi, à l'âge de 77 ans, des suites d'un arrêt cardiaque à Paris où il avait été hospitalisé, a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué.

Le général "Malloum est décédé aujourd'hui (vendredi) à 13H30 (11H30 GMT) à l'hôpital américain de Neuilly à Paris des suites d'un arrêt cardiaque", affirme la présidence dans ce bref communiqué, sans donner plus de détails.

Selon une source officielle jointe par l'AFP à N'Djamena, il avait été évacué la semaine dernière vers la France pour des raisons de santé. La même source n'a pas été en mesure de fournir plus de précisions.

Le général Félix Malloum avait pris la tête d'un Conseil supérieur militaire (CSM), mis en place à la suite d'un coup d'Etat en 1975 contre le premier président du Tchad, François Tombalbaye. Il avait finalement lui-même été chassé du pouvoir par Hissène Habré et contraint à l'exil en 1979.

Après 23 ans d'absence, il était rentré au Tchad en 2002. Promu en mars 2002 général de division par le président Idriss Deby, il bénéficiait de tous les avantages accordés aux anciens présidents, notamment une indemnité mensuelle de 3.000.000 FCFA (4.570 euros), une résidence, deux véhicules avec chauffeur et une prise en charge des frais de santé.
Depuis, il s'était retiré de la vie politique et publique.


© 2009 AFP

COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU TCHAD



Le Président de la République a la profonde douleur d’informer l’ensemble de la population Tchadienne que le Général Félix MALLOUM NGAKOUTOU BEY-NDI s’est éteint ce jour 12 Juin 2009 à 12 heures 22 à l’Hôpital américain de Neuilly à Paris de suite d’un arrêt cardiaque.
 
Le Gouvernement prendra les dispositions pour le rapatriement du corps et les honneurs seront rendus à l’illustre disparu avant sa remise à la famille.

Le Président de la République présente à la famille, aux amis et connaissances de l’ancien Chef d’Etat ses condoléances les plus sincèrement attristées.

Fait à N’Djaména, le 12 Juin 2009



Le Directeur du Cabinet Civil



DJIMRANGAR DADNADJI

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 15:01



 


(Le Pays 11/06/2009)

Omar Bongo Ondimba était incontestablement le dernier pilier de la Françafrique. Depuis qu’il a pris les clés du palais du bord de la mer en 1967 jusqu’à sa mort officiellement déclarée le lundi 8 juin 2009, le patriarche politique de Libreville a servi tous les chefs d’Etat français et, en retour, a toujours été servi par eux tous.


Fin connaisseur des arcanes de la vie politique française, il a même financé plusieurs campagnes électorales en France. A ce titre, il bénéficie du soutien indéfectible de Paris qu’il a également aidé à s’extirper de bien des guêpiers en Afrique. La solide implantation de la France au Gabon par le biais de sa base militaire et l’exploitation du pétrole gabonais par Elf puis Total, est une preuve supplémentaire de la solide amitié séculaire entre l’Elysée et celui qui était considéré comme le doyen des chefs d’Etat africains.


Les intérêts géostratégiques et économiques de la France au Gabon, ajoutés à la gentillesse sans limite de Bongo à l’endroit des politiques français, ont renforcé les liens entre le patriarche et l’ancienne puissance colonisatrice. Même l’homme de la rupture n’a pas pu s’attaquer au roc. La Françafrique, qui s’y frotte s’y pique ! Le téméraire Jean Marie Bockel, alors ministre de la Coopération en a fait les frais pour avoir trop compris la rupture. Certes, le privilège de la première visite d’un chef d’Etat africain à l’Elysée après l’arrivée de Sarkozy n’a pas été réservé à Bongo.

 
Certes, l’affaire des "biens mal acquis" révélée par des associations et la presse françaises, a sonné à Libreville comme un crime de lèse Majesté. Mais la Françafrique même ébranlée, demeure une réalité tenace. Elle survivra à " Papa Ondimba". Car, tant que les chefs d’Etat africains auront besoin de la France pour veiller sur leurs fauteuils et qu’en retour, la France devra s’appuyer sur eux pour prolonger son système néocolonialiste sous le pudique manteau de la coopération, la Françafrique vivra. Tant que les dirigeants africains pourront exercer leur pouvoir à vie, faisant fi de l’alternance et de la démocratie, pourtant exportées sous nos tropiques par la France, la Françafrique s’enracinera toujours davantage.

 
Tant que la Françafrique pourra continuer à rimer avec pillage et soutien à des présidents africains abonnés à la mal gouvernance et à l’impunité, elle survivra. Et tant qu’il y aura des chefs d’Etat comme le Congolais Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss Deby et le Camerounais Paul Biya, sur lesquels la Françafrique peut s’appuyer, elle a encore des jours heureux devant elle. Toutefois, avec la naissance et le développement d’une opinion publique de plus en plus critique, la Françafrique pourrait revêtir de nouveaux habits.

 
Et ce relookage sera sans doute plus profitable aux peuples africains qu’à leurs seuls dirigeants obnubilés par les richesses et le pouvoir à vie. "La France sans l’Afrique était une mendiante larmoyante" comme l’a dit le célèbre apposant burkinabè, Laurent Bado. Avec la Françafrique, c’est la garantie, pour la France de perpétuer le pillage systématique des richesses des pays africains. Une fois de plus, le Gabon, malgré son pétrole abondamment exploité par Elf et plus tard par Total, n’a jamais pu décoller économiquement.

Ce pays a même été contraint de demander à accéder au statut de PPTE (pays pauvre très endetté). Voilà pourquoi la Françafrique survivra et aura toujours la latitude de placer et de protéger les hommes et les femmes qui seront aptes à la perpétuer. Une fois de plus, la France prépare activement la succession de Bongo père, qui pourrait bien revenir à Bongo fils (Ali Ben) ou à Bongo fille (Pascaline). En attendant, fait heureux, la transition se déroule dans le calme au Gabon dont Ali Bongo, tout-puissant ministre de la Défense et candidat potentiel au fauteuil présidentiel, avait tout de même pris la précaution de fermer les frontières.


La tâche pourrait être rude par la suite pour Rose Francine Rogombé, la présidente du Sénat qui a pris ses fonctions dans le strict respect de la Constitution et doit organiser dans les 45 jours au plus tard, une élection présidentielle. Pour l’instant, elle s’occupe d’organiser des obsèques digne
s du père de la nation. Pendant ce temps, tous ceux qui lorgnent le Palais du bord de mer attendent sagement que le corps d’Omar Bongo soit porté en terre avant de sortir leurs longs couteaux.



"Le Pays"

 

 Copyright Le Pays



NDLR : La disparition d'Omar Bongo est à n'en pas douter, synonyme du tarissement du puits financier dans lequel plusieurs personnalités tant françaises qu'africaines et aussi centrafricaines, avaient l'habitude d'aller étancher leur inextinguible  soif d'argent. Le désarroi d'un Bozizé par exemple depuis l'annonce de la mort du président gabonais, en est une parfaite illustration. Réellement pris de panique et en dépit du fait qu'il n'y était pas attendu, il s'est déjà rendu hier à Libreville pour l'arrivée du corps de l'illustre disparu mais ne sachant plus quoi faire après, il est revenu aujourd'hui à Bangui pour repartir lundi prochain attendre les obsèques officielles réservées aux délégations étrangères prévues mardi. Cela en fait trop pour un chef d'Etat mais donne une exacte idée de la désespérance du président centrafricain après le vide sidéral laissé par Omar Bongo Ondimba. On sera bien curieux de voir qui, parmi les hommes politiques centrafricains qui ont eu à bénéficier des largesses de Bongo, ceux qui iront de leur poche, s'incliner sur sa dépouille.   

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 14:39



11/06/2009 11:10:45 - Jeune Afrique- Par : Fabienne Pompey -

Plus de messes, de baptêmes ou de mariages en Centrafrique. Le 27 mai, les prêtres se sont mis brièvement en grève. Ils entendaient protester contre la nomination « sans consultation » du remplaçant de l’archevêque de Bangui, Mgr Paulin Pomodimo, démissionnaire.

Le Vatican a invoqué « des difficultés insurmontables à conduire les affaires du diocèse », sans plus de précisions. Mais le départ de Mgr Pomodimo intervient après une visite à Bangui de l’archevêque guinéen Robert Sarah, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, qui a durement critiqué le comportement du clergé local. Il a estimé que l’archevêque ainsi que plusieurs prêtres du pays avaient un « comportement moral qui n’était pas toujours conforme à leurs engagements à suivre l’exemple du Christ dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance ». Mandaté par le Vatican, Mgr Sarah a dénoncé le fait que des religieux centrafricains aient des enfants et qu’ils aient accumulé des biens personnels. Et le cardinal Ivan Dias, qui dirige la Congrégation, a adressé une lettre aux prêtres centrafricains signifiant que trop de « mauvaises choses » avaient été commises « à travers des comportements misérables et scandaleux ». Ceux-ci, réunis les 22 et 24 mai à Bangui, ont accusé le Vatican d’avoir procédé à un état des lieux « discriminatoire, partial et sélectif », notant au passage que des prêtres blancs avaient également ce type de comportements.

Lors de sa visite en Afrique, le pape Benoît XVI avait invité le clergé à mettre un terme « aux scandales financiers et sexuels » qui ont terni l’image du catholicisme sur le continent. L’enquête menée en Centrafrique pourrait être le signe d’une reprise en main du Vatican sur les affaires religieuses africaines. Reste à savoir si « l’affaire Pomodimo » est destinée à servir d’exemple ou s’il faut y voir les prémices d’une opération plus vaste. 

 

Tous droits de reproduction et de représentation

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 00:26



Anicet Georges Dologuélé Président de la BDEAC



C'est toujours rififi et coups tordus à la BDEAC (Banque de développement des Etats d'Afrique centrale) pour dégommer son président, Anicet Dologuélé, qui aura sans aucun doute le mauvais goût de se présenter à la prochaine présidentielle en Centrafrique. Le "Mémorandum sur la situation financière" de la banque qui circule dans les rédactions est anonyme (LC nº565). Il cite huit cadres supérieurs de la BDEAC qui ont signé, à une autre période, une note interne. Bref une belle manip… Reste que ce qui est écrit dans ce mémorandum n'est pas faux. La BDEAC a bien placé à partir de 2000 de l'argent dans des fonds Primeo, via la Bank Austria, qui a atterri chez le désormais célèbre Bernard Madoff. Après le jackpot des premières années, la tirelire est aujourd'hui vide, d'où le résultat négatif de 10 724 millions F CFA en 2008. Selon nos sources, les dirigeants de la BDEAC ont chargé le cabinet Orrick Rambaud Martel de défendre leurs intérêts auprès de la Bank Austria pour récupérer leurs fonds.


Source: LA LETTRE CONTINENT n°566 du 11 juin 2009

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:50





Bozizé en pleine crise de paranoïa


Selon des informations dignes de foi provenant de son proche entourage, trois jours avant la mort du président gabonais Omar Bongo Ondimba, Bozizé, craignant une attaque des Djandjawides venant du Soudan, ne dormait plus que dans sa voiture la nuit venue. Toujours selon nos sources, il a tenté d’obtenir des autorités françaises l’assurance que dans une telle éventualité, il pourrait encore bénéficier de leur parapluie. Celles-ci lui auraient poliment fait comprendre qu’elles ne se laisseraient point entraîner dans une telle manipulation. C’est dans un tel contexte qu’est intervenue l’annonce de la mort du président Bongo, ce qui l’a davantage plongé dans un véritable état de désarroi. Il ne savait plus à qui s’adresser ni quoi faire.

 


Bozizé et la mort du président Bongo





Complètement abattu et affolé par la nouvelle de la disparition de son tuteur, le président gabonais, le président centrafricain ira même jusqu’à prétendre sur les antennes de Radio France Internationale au micro de Christophe Boisbouvier que « le président Bongo aimait la République centrafricaine mieux que les Centrafricains ». Comment un président de la République peut traiter ses propres compatriotes avec autant de mépris et de désinvolture ! D’après nos informations, dans un premier temps, Bozizé ne voulait même pas accorder d’interview à la presse. Il a fallu qu’il écoute préalablement la réaction de son suzerain Idriss Déby sur RFI ainsi que l’interview du président congolais Denis Sassou Nguesso avant d’accepter de tenir les propos qu’il a tenus. Puis, toujours selon nos sources, il a réussi à avoir au bout du fil à Libreville Pascaline Bongo ainsi que son mari Paul Toungui qui se trouvait lui à Barcelone. Il ne savait pas s'il fallait  qu'il se rende à Barcelone pour la levée du corps ou qu'il aille plutôt à Libreville. Il finit par demander à son ambassadeur Jean Willybiro Sako de Paris de descendre le représenter à Barcelone.

En outre, alors que tous les chefs d’Etat et gouvernement étaient informés par le protocole d’Etat gabonais que les obsèques officielles réservées aux délégations étrangères auraient lieu mardi prochain, contre toute attente, Bozizé décide de se rendre à Libreville dès ce jeudi plongeant ainsi les autorités gabonaises dans un véritable embarras. Il n’y était nullement attendu. Outre lui et à l’exception du président Denis Sassou Nguesso qui, faisant partie de la famille Bongo Ondimba, pouvait se permettre de précéder toutes les autres délégations étrangères,  aucun chef d’Etat du reste n’est encore arrivé à Libreville. A Libreville au moins, il aura l'occasion de dormir dans un vrai lit alors qu'à Bangui, c'est plutôt dans sa voiture qu'il passe les nuits. Qui avait dit : Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…. ?  

 

Des excuses du gouvernement à Jean Claude Esmieu ?




Après l’incident diplomatique publiquement déclenché le 8 mai dernier à la délégation de l’Union Européenne à Bangui par certains super ministres de Bozizé tels que Cyriaque Gonda, Aurélien Simplice Zingas et Gaston Mackouzangba qui avaient cru devoir quitter la cérémonie avec fracas en guise de protestation contre le discours du Délégué M. Jean Claude Esmieu, le gouvernement centrafricain, sur instigation du même Cyriaque Gonda avait fait comprendre par écrit à M. Esmieu qu’il devait quitter le pays le plus rapidement possible quand bien même celui-ci, arrivé en fin de mandat devrait quitter la RCA le 18 juin prochain. S’étant aperçu qu’il était allé sans doute un trop loin, on prête aux autorités de Bangui l’intention d’envoyer ces jours-ci le premier ministre Faustin Touadéra demander pardon à M. Esmieu. Par ailleurs, alors que c’est Cyriaque Gonda qui avait pris l’initiative de l’incident diplomatique, le clan Bozizé semble chercher à en rejeter la responsabilité sur Aurélien Simplice Zingas qui pourrait en faire les frais par un éventuel limogeage du gouvernement.  

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:48

 


 

Jeune Afrique juin 2009

Un temps contrôlées par la Banque mondiale, les recettes du brut sont désormais entièrement gérées par l’État. Une partie des fonds engrangés a ainsi permis de réarmer le pays pour faire face aux attaques rebelles. Au détriment des dépenses sociales attendues par la population?

Il a suffi de quelques jours à Idriss Déby Itno pour neutraliser les rebelles qui ont fait incursion le 4 mai sur le territoire tchadien en provenance du Soudan. S’il a pu ne faire qu’une bouchée de ces combattants pourtant bien équipés en moyens anti­aériens (missiles Sam-7, canons de 37 mm) et antichars (missiles B-10, bazookas SPG montés sur des véhicules tout-terrain), le chef de l’État le doit aux armes qu’il a acquises avec l’argent du pétrole. Défiant toutes les critiques, y compris celles qui fustigent le surarmement dans un pays où 64 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, Déby Itno confiait à Jeune Afrique, quelques jours avant le déclenchement de l’offensive rebelle: « Si c’était à refaire, je le referais. Les bonnes consciences n’ont qu’à continuer à s’indigner. Je ne peux pas garder de l’argent pour les générations futures, au risque de leur léguer un pays démembré et occupé par des factions rebelles. J’ai acheté des armes et je continue à en acheter avec l’argent du pétrole. Je n’arrêterai que le jour où j’estimerai que notre armée est suffisamment équipée pour faire correctement face aux menaces qui nous entourent. » Avant de préciser: « Il faut toutefois noter que pas même un fusil n’a été acquis clandestinement. Les dépenses de sécurité, prévues par la loi sur la gestion des revenus pétroliers, sont toutes soumises au Comité de contrôle et de surveillance des ressources pétrolières CCSRP. Après approbation par cet organe indépendant, composé d’émissaires de l’administration mais aussi de représentants d’ONG, de syndicats et d’organisations de défense des droits de l’homme, elles sont ensuite discutées et adoptées par l’Assemblée nationale. »

Règles draconiennes

Encadrée dès le début de l’exploitation, en 2003, par des règles définies par la Banque mondiale, la gestion du pétrole tchadien a tourné à la guerre de tranchées à la fin de l’année 2005. Soumis depuis cette période à des incursions rebelles sur son territoire et dépourvu de moyens pour y faire face, Idriss Déby Itno a engagé un bras de fer contre la Banque mondiale. Son leitmotiv? « J’ai besoin du fonds affecté aux générations futures pour armer le Tchad, faire face aux agressions rebelles et renforcer le fonctionnement de notre administration aujourd’hui sinistrée. Une nation qui n’a pas de présent ne saurait rêver d’un futur. »

Refusant d’entendre ces arguments, l’institution financière a bloqué le compte pétrolier de l’État tchadien, logé à la Citibank, à Londres, et suspendu tous ses prêts au pays. En riposte, le pouvoir a sommé le consortium chargé d’exploiter le brut de lui verser directement ses royalties ou, à défaut, de suspendre ses activités. Non sans dénoncer « le comportement néocolonialiste et impérialiste des dirigeants » de la Banque mondiale. Intransigeant sur ce qu’il considère comme étant une question de souveraineté nationale, le numéro un tchadien a réussi à arracher les 36,2 millions de dollars que contenait le Fonds pour les générations futures.

Sorti de l’épreuve avec une perte de 124 millions de dollars de prêts et la suspension d’une annulation de dette estimée à 1,3 milliard de dollars, l’État a gagné une plus grande marge de manœuvre dans la gestion de l’or noir. Le 11 janvier 2006 a été signé un amendement à la loi de 1999 sur la gestion des revenus pétroliers. La dotation pour les générations futures est désormais versée avec les ressources pétrolières directes. Aux secteurs prioritaires qui absorbent l’essentiel des recettes, Déby Itno a ajouté l’énergie et le pétrole, mais aussi et surtout la justice, la sécurité et l’administration du territoire. Et il s’est massivement équipé pour faire face à la recrudescence des attaques, dont la plus menaçante, en février 2008, a vu les rebelles venus du Soudan arriver jusqu’aux abords du palais présidentiel de N’Djamena.

Le 10 décembre 2008, jour anniversaire de la prise du pouvoir par Idriss Déby Itno, le défilé militaire a été l’occasion d’exhiber l’impressionnant arsenal militaire acquis par les autorités. Avions MIG-24 et bombardiers Sukhoï, hélicoptères MI-8, porte-chars, chars blindés DMT, lance-roquettes BM-21 (orgues de Staline), camions Land Cruiser, pick-up équipés de bazookas… la Grande Muette a été particulièrement soignée. Et pour renforcer la combativité des troupes, les primes et les traitements des militaires ont été revalorisés. Sous la pression de la Banque mondiale, le Tchad avait pourtant accepté de soumettre à un cadre strict la gestion de ses recettes tirées des hydrocarbures. Signée le 11 janvier 1999, la loi portant gestion des revenus pétroliers prévoit d’affecter 90 % de ceux-ci à des dépenses clairement listées et les 10 % restants à « un compte d’épargne ouvert dans une institution financière internationale au profit des générations futures ». Les ressources directes sont alors soumises à une clé de répartition très claire: 80 % sont destinés aux secteurs prioritaires (santé publique et affaires sociales, enseignement, infrastructures, agriculture et élevage, ressources hydriques) et 15 % sont affectés aux dépenses de l’État, les 5 % restants revenant à la région productrice.

Fiscalité et opacité

Sans doute échaudée par les précédents exemples de gestion catastrophique de la manne pétrolière dans d’autres pays d’Afrique, la Banque mondiale, qui a financé une bonne partie des coûts d’investissement de l’oléoduc destiné à transporter le brut de Doba vers le littoral camerounais, a voulu verrouiller l’usage des pétrodollars tchadiens. D’abord, les 12,5 % de la valeur du pétrole exporté qui reviennent au Tchad sont logés dans un compte-séquestre à la Citibank. La Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement (BEI) en déduisent automatiquement les montants affectés au remboursement des sommes avancées pour la construction de l’oléoduc.

Souveraineté financière

Pour entrer en possession du reliquat, le ministre tchadien des Finances fait des appels de fonds. Les montants qu’il sollicite sont versés non pas au Trésor public de son pays, mais sur des comptes spéciaux ouverts à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Pour pouvoir en disposer, les autorités ont l’obligation de soumettre les dossiers de financement au CCSRP. Celui-ci « a pour mission d’autoriser et de contrôler les décaissements des comptes spéciaux et l’affectation des fonds ». En 2007, sur 922 dossiers présentés, il en a rejeté 88 au motif que ceux-ci concernaient des domaines autres que les secteurs prioritaires visés par la loi. « Ce mode de gestion est un exemple unique au monde, commente Ahmat Acyl, directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT). Nous sommes le seul pays au monde à ne pas pouvoir faire ce que nous voulons des ressources générées par nos matières premières. »

Du côté des ONG, Youssouf Moussa, président de l’Initiative tchadienne de lutte contre la corruption et le détournement, n’est pas aussi convaincu de la fiabilité du système de contrôle: « S’il est vrai que les revenus directs issus du partage du pétrole sont connus et clairement répartis, les produits de la fiscalité indirecte, qui sont versés par les entreprises opérant dans le secteur, sont gérés dans la plus grande opacité. » Parmi ces taxes et redevances diverses figure notamment l’impôt sur les sociétés, auquel est soumis le consortium composé des américains ExxonMobil et Chevron ainsi que du malaisien Petronas. Son montant, qui atteint annuellement 60 % des bénéfices, s’est élevé en 2007 à 132,5 milliards de F CFA.

« En fait, le CCSRP n’exerce aucun contrôle sur ces rentrées fiscales, poursuit Youssouf Moussa. D’ailleurs, son président, Abdoulaye Lamana, nous a confié au cours d’une audience qu’il n’exerce de véritable surveillance que sur 110 milliards de F CFA, ce qui ne représente qu’une partie des revenus pétroliers annuels, le reste étant directement géré par le chef de l’État et son ministre des Finances. »

Au milieu des controverses, une certitude: la capitale, N’Djamena, est devenue un vaste chantier. Dans cette ville écrasée par la chaleur, circuler en voiture est dorénavant un casse-tête. Presque toutes les artères ont été défoncées afin d’être regoudronnées et les sièges des administrations sont en cours de rénovation. Dix écoles primaires et dix lycées ont été construits depuis 2008, pour un coût global de 4,8 milliards de F CFA. Dans le domaine de la santé, un hôpital d’une valeur de 13 milliards de F CFA est en train d’être bâti par l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby, et les travaux d’un autre établissement – l’hôpital de référence – ont démarré le 17 avril. Enfin, des villas de standing sont sorties de terre à Diguel, un quartier périphérique, alors que 1000 logements sociaux sont en cours de construction dans la capitale. Dans l’ensemble du pays, le réseau routier se densifie. Ayant hérité en 1990 de 217 kilomètres de route (dans un pays de 1,2 million de km²), Idriss Déby Itno a fait réaliser 2000 kilomètres de voies goudronnées, alors que 6000 autres doivent être livrés d’ici à 2011, le terme de son mandat. Enfin, les salaires des fonctionnaires ont été augmentés de 12 % à la fin de 2008.

« Ces réalisations ne sont que la partie émergée de l’iceberg, précise Youssouf Moussa. Les revenus pétroliers profitent en grande partie à une minorité au pouvoir. Sinon, comment expliquer que certains ministres, qui touchent 1,2 million de F CFA de salaire mensuel, puissent construire des châteaux dont le coût avoisine 1 milliard? Dans de nouveaux quartiers de N’Djamena, d’importantes bâtisses appartenant à de hauts fonctionnaires poussent comme des champignons. » Comme ailleurs en Afrique, l’argent du pétrole est source de polémiques au Tchad. Devenu producteur pétrolier en juillet 2003, le pays n’est pas un gros exportateur, puisqu’il se place derrière le Nigeria, l’Angola, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo. En 2007 (derniers résultats connus), la production de pétrole brut a atteint 52,4 millions de barils, soit 143600 barils/jour.

Les Tchadiens continuent toutefois à se plaindre de la cherté de la vie. La classe moyenne ne sent pas encore l’effet de l’argent du pétrole dans son assiette de « pâte à la sauce gombo ». « Nous subissons comme tous les pays le renchérissement des prix et les conséquences de la crise mondiale, explique Ahmat Acyl. Mais d’ici à 2011, avec le démarrage de l’activité de la raffinerie que nous sommes en train de construire avec des opérateurs chinois à 30 kilomètres de N’Djamena, les coûts vont baisser. Si la sécurité se maintient, la pauvreté va peu à peu disparaître. » Les Tchadiens auront-ils la patience d’attendre? Seule certitude: l’amélioration de leurs conditions de vie influera sur le résultat de la prochaine présidentielle, en 2011.

par Cheikh Yerim Seck envoyé spécial à N'djaména
 

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:41



 

10.06.09 à 15h09 | Mis à jour le 10.06.09 à 15h34 20 MN

INTERVIEW - Antoine Glaser, rédacteur en chef de la «Lettre du continent», revient sur la succession d'Omar Bongo...

Deux jours après la mort du chef d’Etat gabonais, le pays se retrouve sans dirigeant, ni dauphin désigné. Antoine Glaser, rédacteur en chef de la «lettre du continent» et co-auteur, avec Stephen Smith, de «Sarko en Afrique» analyse la situation dans le pays.

 Pourquoi Omar Bongo, se sachant malade, n’a-t-il pas organisé sa succession?
 
Comme tout chef africain, il n’a pas désigné de successeur, car il comptait mourir au pouvoir. En revanche, le fait de placer son fils, Ali Bongo, à la tête du ministère de la Défense, en 1999, était une façon de l’adouber. Ali Bongo est également venu à l’Elysée le 21 octobre dernier, où il a rencontré Claude Guéant et Bruno Joubert. C’était une façon pour son père de le pousser. Sinon, jamais le ministre de la Défense ne serait venu sans la bénédiction de son papa.
 
Pourtant, la fille d’Omar Bongo, Pascaline, est aussi influente, et figure parmi les noms cités?
 
Le fils contrôle l’appareil sécuritaire, mais la fille contrôle les finances. Elle a été présente dans les entretiens les plus secrets du président Bongo, lors de toutes les négociations financières. Elle était donc une sorte de super ministre des Finances, le vrai argentier, qui transmettait les ordres de son père. C’est elle l’héritière des secrets du président Bongo. Mais Pascaline n’était pas impliquée dans la vie politique du parti au pouvoir, contrairement au fils, qui est vice-président du PDG (Parti démocratique gabonais) et qui y a placé ses hommes.
 
Risque-t-il d’y avoir un conflit entre les enfants, ou avec l’opposition?

  Je pense que Pascaline Bongo pourrait favoriser l’accession d’un proche au premier tour (comme Paul Toungui), mais au second, elle défendra son frère, même s’ils ne sont pas proches et pas en osmose. En revanche, je la vois plutôt s’éloigner du pays, car elle est moins intégrée dans la vie politique. Quant à l’opposition, je ne pense pas qu’il y aura de conflit. Déjà, il n’y a pas vraiment d’opposition politique. On rencontrera peut-être un peu de protestations de la part de la société civile. Mais le président a intégré petit à petit ses opposants dans le cercle du pouvoir. Donc je pense qu’il n’y aura pas de tensions, car à mon avis, ils ne voudront pas laisser le pays à la dérive.



Propos recueillis par Oriane Raffin

 

 

Une délicate succession

 

L’Humanité le 11 juin 2009

Libreville s’apprête à accueillir la dépouille du président défunt. L’héritage du « doyen de l’Afrique » attise les rivalités familiales et politiques. Deux de ses enfants figurent parmi les prétendants.

Correspondance particulière.

De son vivant, le président Omar Bongo avait coutume de répéter, évoquant sa succession que le « Gabon n’est pas une monarchie ». Seulement, en Afrique, les cas de fils succédant à leur père sont des scénarios dynastiques en passe d’entrer dans les moeurs. Chose observée au Togo, Congo Kinshasa sans compter la tentation maladroite du président Wade soucieux de mettre Karim, son fils, en orbite présidentiel au Sénégal. Et c’est visiblement ce qui semble se dessiner au Gabon, après la disparition du deuxième président de l’histoire du pays, puisque cette succession va se jouer à l’intérieur même du clan Bongo. Reste seulement à savoir comment le PDG (parti démocratique gabonais), parti majoritaire à l’assemblée, au sénat et au sein de l’administration du pays, va se positionner dans ce bras de fer clanique, pour l’instant feutré, opposant deux des enfants Bongo, Ali Ben, quarante-neuf ans, ministre de la Défense, et Pascaline, cinquante-deux ans, directrice de cabinet du président défunt, avec derrière elle son compagnon, le chef de la diplomatie gabonaise, Paul Toungui. Carte maîtresse pour Pascaline, elle a la clé de l’immense fortune du père.

La logique constitutionnelle sera respectée, a expliqué aux médias locaux Faustin Boukoubi, patron du PDG ; formation à laquelle le père a placé son fils aîné, au rang de numéro deux, après lui avoir confié il y a dix ans le commandement des forces armées. Ainsi, la courte apparition de ce dernier, lundi, pour demander « un appel au calme et à la sérénité des coeurs », assorti d’un communiqué de son ministère annonçant des mesures de fermeture totale des frontières,

a fait craindre un instant un coup - d’État constitutionnel à la togolaise. En simple ministre de la Défense ou membre de la famille, voire en dauphin naturel, avait-il le droit de prendre ces décisions ? Quoi qu’il en soit, c’est seulement mardi que l’article 13 de la Constitution gabonaise a été activé, en faisant de la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé (qui a prêté serment), la chef d’État par intérim. Il lui revient de préparer, sous quarante-cinq jours, des élections anticipées. C’est donc une juriste, membre du parti au pouvoir, qui se trouve investie de presque tous les pouvoirs du président élu, puisqu’elle ne peut ni organiser de référendum et ni dissoudre l’Assemblée.

Toutefois, cette succession est manifestement délicate. Au sein de l’opposition, la mort d’Omar Bongo devrait raviver les ambitions. C’est le cas pour deux des principaux leaders, Pierre Mamboundou (Union du peuple gabonais, UPG) et Zakarie Myboto (Union gabonaise pour la - démocratie et le développement, UGDD), ancien proche de Bongo. Si la règle du jeu du scrutin à venir ne souffre d’aucun tripatouillage, ils espèrent tirer leur épingle du jeu. Du côté de la société civile, l’hypothèse « clan Bongo » laisse perplexe. « Nous sommes contre une transition familiale en forme de succession. Toutefois, si un des membres de la famille Bongo se présente et est élu lors d’une élection libre et démocratique, il n’y a aucun problème », a notamment déclaré Marc Ona Essangui, coordinateur de la coalition Publiez ce que vous payez.

Paris surveille à la loupe l’évolution de la situation de ce pays clé, dont le défunt était un allié. Sur place, il y a 12 000 ressortissants français, une base militaire forte d’un millier d’hommes et des intérêts pétroliers… Si l’hypothèse de la « relève » du fils paraît plausible, un élément n’est pas à négliger pour les Gabonais de la rue : le fils Bongo, né à Brazzaville, parle très mal les langues du pays. Pire, des vieilles rumeurs disent de lui qu’il n’est ni plus ni moins qu’un « Biafrais », adopté par Bongo…

Serge-Henri Malet

 

 

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:34




     Joseph Kony de la LRA


Kisangani 11 Juin 2009-La République Centrafricaine a participé aujourd’hui, pour la première fois, a la réunion de coordination entre les Etats-Major militaires de l’Ouganda et la RDC. L’objectif de la rencontre : partager des informations sur le Lord Redemption Army (LRA) et évaluer les opérations menées ainsi que la situation sur le terrain. Le Commandant de la Force de la MONUC, Général Babacar Gaye était aussi présent à la réunion.

 Les Chefs d’État-Major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF) et de La République Centrafricaine, ainsi que des experts militaires chargés des opérations et ceux des services des renseignements des trois pays ont fait le point sur la lutte contre le LRA dans la partie Nord-Est du pays.

 Dans un communiqué de presse à la suite de la rencontre, les responsables militaires se félicitent de la participation de la République Centrafricaine dans «la résolution du phénomène des groupes armés dans la Région».

 Les participants, selon indique le communiqué, ont convenu que :

«Les opérations actuelles contre le LRA sont un succès indéniable dans le sens que le LRA est en débandade, ses effectifs sont réduits de manière drastique, son commandement est déstructuré, ses sanctuaires sont détruits, son opérationnalité est au niveau le plus bas, ses activités actuelles se localisent essentiellement a la frontière commune RDC- Sud Soudan-Centrafrique, luttant pour la survie».

 «La coopération dans l’échange des renseignements entre les Armées de la RDC, de la RCA, de l’Ouganda et du Sud-Soudan devait être améliorée en vue de neutraliser définitivement la LRA».

Ils ont salué l’appui de la MONUC jugé « très appréciable et déterminant », tout en rappelant que «la protection de la population civile demeure une priorité absolue et des nouvelles mesures d’accompagnement sont en cours d’élaboration».

 La dernière réunion de coordination entre l’Ouganda et la RDC eut lieu à Dungu, dans la Province Orientale, en mars 2009 en présence du Représentant spéciale du Secrétaire général en RDC, Alan Doss.

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:30



 BANGUI, République Centrafricaine, 11 juin 2009/African Press Organization (APO)/ — Point de presse quotidien du bureau de la porte-parole du secrétaire général de l’ONU / 10 Juin 2009.


 Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. B. Lynn Pascoe, devrait arriver demain à Bangui pour une visite de travail.  Selon le Bureau de la consolidation de la paix sur place, M. Pascoe s’entretiendra avec des responsables du Gouvernement centrafricain sur la situation politique et en matière de sécurité, et les relations entre le pays et les Nations Unies.  La réforme du secteur de la sécurité et le désarmement des groupes armés seront également au centre des discussions.


 M. Pascoe devrait confirmer la date d’arrivée à Bangui du nouveau Représentant spécial du Secrétaire général, Mme Work Zewde Mme Sahle de l’Éthiopie.  Il rencontrera aussi des membres du corps diplomatique pour discuter des questions relatives au développement et à la consolidation de la paix. 

 

SOURCE : United Nations – Office of the Spokesperson of the Secretary-General

 

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